Cours de
Constructions
métalliques
Destiné aux étudiants de la 3ème année
Hydraulique et Environnement de l’INBTP
Année académique 2020-2021
Par
AVANT-PROPOS
Le présent cours de « constructions métalliques » est destiné aux étudiants
de la troisième année de graduat en hydraulique et environnement, de
l’Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics, INBTP en sigle.
D’un volume horaire de 45 heures (30 heures théoriques et 15 heures
pratiques), le cours traite des notions fondamentales des constructions
métalliques (le matériau acier et ses caractéristiques physiques et mécaniques,
le règlement de calcul suivant la norme Eurocode 3 exploitées dans de ce cours,
l’étude des assemblages, les principes de dimensionnement des éléments simples en
acier, la protection de l’acier contre le feu et la corrosion). Dans sa partie
pratique (cfr. Chapitre 7 consacré aux applications), le cours se focalise
cependant sur quelques applications pratiques relatives au dimensionnement
des éléments simples et aux calculs des ossatures métalliques, ...
Le cours vise à sensibiliser les étudiants à la maitrise des notions
fondamentales des constructions métalliques, et leurs permet de concevoir et
dimensionnement les structures simples en acier. Leurs connaissances techniques
sont en outre approfondies à travers l'étude des cas concrets d'exemples construits.
Les prérequis à une bonne maitrise des notions développées dans ce cours sont
notamment la mécanique des structures (résistance des matériaux), le calcul
des structures isostatiques (statique appliquée), la mécanique des milieux
continus, les matériaux de construction, etc.
À l’issue de ce cours, l’étudiant qui l’a réellement suivi et compris doit être
capable de :
• Maitriser le comportement physique et mécanique des structures en
acier ;
• Étudier les systèmes statiques des structures métalliques ;
• Étudier les assemblages métalliques et Concevoir et calculer les ossatures
métalliques courantes.
Enfin, la rédaction de ce support du cours et son enseignement ont été rendus
possible grâce à l’encadrement du professeur MUTONDO Rufin, à qui nous disons
un grand merci. Notre gratitude va aussi à l’endroit du Chef de travaux Gabriel
DEDE BOVULU pour son implication et ses précieux apports à la production de ce
support. J.F. ZENGA
PLAN DU COURS
Chap. 1 : L’Acier comme matériau de construction
• Elaboration de l’acier
• Critères de plasticité
• Généralités
4.1. Généralités
• Traction axiale
• Compression axiale
• Flexion simple
• Cisaillement
• Sollicitations composées
• Généralités
• Généralités
• Flambement
• Déversement
• Voilement
Pour obtenir des profilés, barres ou rails, on utilise des cylindres cannelés.
c) Les Profilés en U
Produits plats :
Parmi les produits plats, on distingue entre les larges plats et les tôles (fig.5).
Les larges-plats :
Elles sont des feuilles d’acier laminées à chaud sur les quatre faces. Étant
donné le laminage dans le sens de la longueur, ces larges plats ont un sens
préférentiel (meilleure résistance en long qu’en travers). Leurs dimensions varient
dans les limites suivantes :
Épaisseur : 5 à 10 mm.
Les tôles :
Elles sont laminées à chaud seulement sur les grandes faces (Fig.6). Elles sont
subdivisées selon les normes en trois catégories :
Essai de traction :
σ = E ε : loi de Hooke
Nuance de l’acier
La nuance d’acier est définie par sa limite d’élasticité fy. Un acier ayant une valeur
nominale de la limite d’élasticité fy = 235N /mm2 est appelé acier FeE235 (Fe pour
fer, E pour limite d’élasticité). Le tableau ci-après donne la désignation et quelques
caractéristiques des principaux aciers de construction.
• La ductilité du matériau ;
• La suffisance de la capacité de rotation plastique des sections au droit des
emplacements de rotules plastiques, ce qui impose en général l’utilisation de
sections massives dites de classe 1, ainsi qu’un maintien latéral de ces sections
au déversement ;
• Et enfin, le caractère statique ou quasi-statique du chargement, l’action du
vent sur les bâtiments courants étant considérée quasi-statique.
L’Eurocode 3 établit ainsi quatre (4) classes de sections, des plus massives
aux plus élancées qui, dans le cas de sections fléchies (et éventuellement
comprimées), peuvent se définir ainsi :
a) Déformée de la poutre
Tableau 1.7 : Classe de section pour IPEA, IPE, IPEO, Acier de nuance S235
Note : Pour tous ces tableaux, le signe · indique la classe maximale qui peut être
atteinte.
Par J. Fils ZENGA M.
INBTP_ Section HE _ Cours de constructions métalliques _ 20-21 - 20 -
Tableau 1.8 : Classe de section pour IPEA, IPE, IPEO, Acier de nuance S275
Note : Pour tous ces tableaux, le signe · indique la classe maximale qui peut être
atteinte.
Par J. Fils ZENGA M.
INBTP_ Section HE _ Cours de constructions métalliques _ 20-21 - 27 -
• Pour la section en I :
= 0,33.A.h =
A = 28,5 cm2
h = 20 cm
Or =194 cm3
I =1,943 cm4
A = 28,5 cm2
Vs = Vi = 10 cm.
Afin de réduire ce risque, il faut évidemment utiliser des aciers conformes aux
normes. Mais il faut aussi pour les détails constructifs assurer un changement
progressif des épaisseurs, meuler les pieds de cordon de soudure, en bref, assurer
une meilleure circulation des efforts sans changement brusque de direction, pour
éviter des concentrations de contraintes.
Prenons par exemple le cas d’un fil de « fer » que l’on tord dans un sens puis
dans l’autre. En répétant l’opération un certain nombre de fois on finit par engendrer
sa rupture. Afin d’éviter ce phénomène, on définit pour les éléments et assemblages
soumis à des efforts alternés cycliques une contrainte limite à ne pas dépasser et
donc les efforts maximums que l’on peut appliquer. Cette contrainte limite qui a été
déterminée expérimentalement, est bien inférieure à la limite d’élasticité.
Dans le cas d’une poutre qui a été conçue pour résister à un moment de flexion
– éléments porteurs : généralement peu exposés s’ils sont à l’intérieur des ouvrages,
ils ne nécessitent pas de protections importantes. À l’extérieur, il faut en revanche
assurer leur pérennité ;
– esthétique : pour les éléments visibles, même si la corrosion n’est pas redoutée, il
peut parfois être nécessaire d’appliquer des revêtements pour des raisons esthétiques
et d’aspect.
Les pièces métalliques exposées (extérieures) doivent être étudiées pour éviter
les rétentions d’eau, particulièrement aux liaisons poteaux/poutres et aux
scellements sur des parois verticales ou sur des socles d’assise. Les pénétrations de
structure dans la maçonnerie ou le béton sont particulièrement vulnérables et doivent
être protégées avec soin. Les eaux de ruissellement, de lavage ou de condensation
peuvent séjourner aux points de pénétration et attaquer les sections métalliques.
Dans ce cas de figure, il convient d’éviter de faire transiter les efforts principaux par
ces structures.
On distingue :
Par J. Fils ZENGA M.
INBTP_ Section HE _ Cours de constructions métalliques _ 20-21 - 34 -
Elle résiste bien aux températures élevées (cheminées). Elle peut être peinte,
moyennant certaines précautions de préparation de surface. On emploie aussi des
alliages zinc-aluminium (aluzinc) moins chers et très efficaces.
La métallisation au pistolet :
Les revêtements électrolytiques sont appliqués soit sur des pièces d’acier de
dimensions réduites (serrurerie, visserie, par exemple) compatibles avec celles des
cuves d’électrolyse, soit sur des feuilles ou des bobines d’acier, en usines
sidérurgiques. Les épaisseurs de zinc déposées sont plus faibles que par trempage à
chaud. Les pièces ainsi protégées conviennent pour l’intérieur.
• Les peintures
Les peintures n’ont pas qu’un rôle de décoration. Elles jouent aussi un rôle de
revêtement protecteur. Cette protection est assurée soit par l’isolation de l’acier par
rapport au milieu corrosif (de l’humidité et de l’oxygène), soit par une réaction
électrochimique déclenchée par les pigments ou leurs produits de réaction avec
l’acier.
Il existe quatre types de sablage : léger (SA1), soigné (SA2), très soigné (SA2.5), à
blanc (SA3). Le sablage n’est autorisé à l’air libre que selon certaines précautions ;
le grenaillage n’est possible économiquement qu’en atelier (récupération des
grenailles). On applique quelquefois avant la peinture des produits de « passivation
» améliorant la protection. La calamine qui peut subsister en plaques sous la peinture
rend celle-ci inefficace. Une méthode économique et efficace consiste à laisser les
ossatures brutes exposées aux intempéries (soit au stockage sur parcs à fers, soit
après fabrication ou montage) ; après un début de corrosion, la calamine part
facilement à la brosse métallique.
Les surfaces d’acier protégées par galvanisation peuvent être peintes avec des
peintures compatibles avec le zinc mais doivent être soigneusement dégraissées pour
éviter le décollement de plaques de peinture. Il faut noter que la peinture ne doit pas
être appliquée sur certaines surfaces (cas des assemblages par boulons HR
précontraints certifiés à serrage contrôlé).
Il existe plus de cent nuances d’acier inoxydable. Elles sont classées en cinq
grandes « familles » qui (norme européenne NF EN 10088-2) :
29 % de chrome ;
Les nuances d’acier inoxydable sont désignées en Europe par une série de
chiffres de type 1.4000 et aux États-Unis par trois chiffres. Par exemple, 1.4301 (ou
304) correspond à un inox austénitique qui comprend 18 % de chrome et 10 % de
nickel. En outre, la lettre L dans l’appellation américaine indique un très faible taux
de carbone qui garantit une meilleure résistance aux milieux agressifs, à l’instar de
la nuance 304 L (ou 1.4306).
L’inox peut aussi se polir et se colorer de multiples façons avec une très grande
variété d’aspects de surface.
La protection est réalisée une fois que le produit est exposé à l’atmosphère et
à la pluie et qu’une couche brune foncée d’oxyde, qu’on appelle aussi patine, s’est
formée. Cette couche d’oxyde est résistante et relativement étanche. Elle constitue
Par J. Fils ZENGA M.
INBTP_ Section HE _ Cours de constructions métalliques _ 20-21 - 38 -
L’utilisation de ce genre d’acier est interdite dans des milieux agressifs et pour
des constructions en contact permanent avec de l’eau ou de l’humidité condensée. Il
faut aussi très soigneusement éviter toute possibilité de rétention d’eau qui finirait
par provoquer une altération du matériau. Par ailleurs, la formation de la couche
protectrice qui peut durer plusieurs années, s’accompagne d’un dégagement de
rouille qui peut salir les parties non ferreuses de la construction. Il conviendra par
conséquent de récolter toutes les eaux de ruissellement qui auront été en contact avec
l’acier patinable. Afin que cet acier ait une teinte plus ou moins uniforme, il sera
préférable de procéder à un léger sablage des pièces avant leur mise en place. Là
encore, il est conseillé de consulter des spécialistes pour la mise en œuvre.
– les risques passifs : la fragilisation de la structure qui peut entraîner une perte de
stabilité et la ruine éventuelle d’un bâtiment.
La stabilité des structures ne doit donc pas être considérée isolément. Elle doit
être évaluée globalement, en tenant compte d’un ensemble de critères qui relève plus
particulièrement de la conception architecturale :
La réaction au feu
La résistance au feu
Les liernes sont des éléments de liaison entre les pannes et assurent la stabilité
des pannes vis-à-vis du déversement.
Le portique pignon est contreventé par des barres en diagonales. Les potelets
permettent de reprendre les forces surfaciques du vent appliquées sur le pignon.
Les portiques peuvent être à une ou plusieurs travées. On distingue trois types de
portique :
Le portique bi encastré est utilisé dans le cas où les semelles reposent sur un
sol relativement de bonne portance (σsol > 2 bars). Le portique bi articulé est
couramment utilisé pour les sols de portance faible (σsol < 0.5 bars) ou pour apporter
de la souplesse au portique (dilatation non empêchée).
Les fermes sont constituées par un système triangulé plan. Les diagonales et
les montants de la ferme sont généralement relâchées par conséquent ils sont soumis
soit à la traction soit à la traction. L’arbalétrier (élément supérieur recevant les
pannes) est en général en profilé PN et constitué d’un ou plusieurs éléments en
liaisons complètes. L’Entrait de la ferme (élément inférieur de la ferme) est en
général en profilé PN et constitué d’un ou plusieurs éléments en liaisons complètes.
Les pannes prennent appui sur les nœuds de la ferme.
Assemblage au faitage
L’assemblage au faitage est constitué par deux platines soudées sur les
traverses et juxtaposées. Deux goussets raidisseurs sont soudés d’une part sur les
traverses et d’autre part sur les platines. La liaison entre traverses est complète et
elle assurée à l’aide de deux rangées (verticalement) de boulons.
L’assemblage d’une ferme sur le poteau en profilé est assuré par boulons
disposés en deux rangées verticales sur le montant de la ferme.
La chaise du pont est formée par deux goussets en tôle de même épaisseur que
la semelle du montant formant ainsi un Té. La chaise reçoit la poutre de roulement
qui est fixée par des boulons (possibilité de réglage et d’alignement : prévoir des
trous oblongs). Le rail est généralement soudé sur la poutre de roulement reçoit les
galets de la traverse du pont. Pour éviter le voilement de l’âme de la poutre de
roulement et son déversement, une fixation par un profilé en UAP sur l’âme et la
semelle du poteau est nécessaire.
Plan de situation ;
Plan d’implantation ;
Vue en plan du bâtiment industriel ;
Élévation des long-pans ;
Élévation des pignons ;
Coupes ;
Portique courant ;
Portique pignon ;
Détails de constructions et d’assemblage (assemblage aux nœuds, jarret,
faitage, pieds des poteaux, montants semelles…) ;
Plan de fondation ;
Remblais sous dallage : coupe et vue en plan ;
Plans du pont roulant : traverse du pont, vue en plan du chemin de roulement,
détail chaise de la poutre de roulement, etc. ;
Auvents sur les baies ;
Plan du bardage supérieur, etc.
1. On débute les travaux par un décapage du terrain naturel sur une profondeur
suffisante pour avoir un niveau plan. Un remblai en matériau d’apport
compacté est nécessaire sous le dallage industriel (compactage à 98% de
l’Optimum Proctor Modifié) et permet d’avoir le niveau souhaité.
2. Réaliser un gabarit en madrier en bois à un niveau déterminé ou fixé (Z0 de
préférence) sur le périphérique du bâtiment.
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INBTP_ Section HE _ Cours de constructions métalliques _ 20-21 - 56 -
3. Implanter les axes du bâtiment (les files correspondantes aux entre-axes des
montants des portiques) puis vérifier l’orthogonalité et les distances entre les
portiques.
4. Traçage des fouilles, déblais et coulage du béton de propreté sous semelles.
5. Matérialiser les axes longitudinaux et transversaux sur les massifs coulés.
6. Coffrage des semelles, mise en place du ferraillage et coulage du béton Armé.
7. Coffrage des futs des semelles, mise en place du ferraillage et coulage du
béton Armé.
8. Implanter les axes à nouveaux sur les faces supérieures des futs coulés
(traçage sur mortier).
9. Alignements longitudinaux et transversaux et mise à niveau de toutes les
platines d’appuis et mise en place des crochets à bouts filetés.
10.Coulage en micro-béton fortement dosé (450 kg/m3 de ciment CEMI 42.5
HRS) adjuvanté (micro-béton auto-plaçant).
11.Mise en place des montants des portiques et fixation provisoire aux pieds et
alignements dans les deux sens.
12. Montage des portiques pignons : mise en place des traverses ou des fermes.
13.Montage des portiques courants : mise en place des traverses ou des fermes.
14.Montage des pannes sablières et faitières puis courantes.
15.Contreventement des travées extrêmes.
16.Montage des liernes.
17.Montage des lisses.
18.Montage des éléments du bardage supérieur.
19.Montage de la couverture.
20.Maçonnerie des parois.
Une action désigne aussi bien des charges appliquées à la structure que des
déformations imposées par les effets thermiques ou des déplacements d’appui.
— les actions accidentelles A : charges d’explosions, chocs divers, séismes, feu, etc.
La valeur de calcul d’une action est obtenue en faisant le produit d’une valeur
représentative de l’action par un coefficient partiel de sécurité.
Sd = γF.Sk Où :
Sk = Valeur caractéristique.
Combinaisons d’actions :
Les actions sont combinées entre elles et leurs valeurs sont affectées de divers
coefficients qui sont :
Elle comprend les actions permanentes G, une action variable de base Q1 avec
sa valeur nominale et éventuellement d’autres actions variables d’accompagnement
Q avec leurs valeurs de combinaison ψ0.Q.
• Combinaison simplifiée :
• Combinaisons fréquentes :
• Combinaisons quasi-permanentes :
Coefficients de combinaison ψ :
Pour les charges variables, trois autres valeurs représentatives (Fig.3.1) sont
définies comme suit :
• Ψo.Q : valeur de combinaison ; elle est utilisée dans les combinaisons d’états
limites ultimes pour les situations durables et dans les combinaisons rares
d’états limites de service. Elle tient compte de la probabilité réduite d’une
occurrence simultanée des valeurs les plus défavorables de plusieurs actions
variables indépendantes ;
• Ψ1.Q : valeur fréquente, correspondant approximativement à une valeur qui
est dépassée pendant 5 % du temps ; elle est utilisée dans les combinaisons
d’états limites ultimes pour les situations accidentelles et les combinaisons
fréquentes d’états limites de service ;
• Ψ2.Q : valeur quasi permanente correspondant approximativement à une
valeur qui est dépassée pendant 50 % du temps ; elle est utilisée dans les
combinaisons d’états limites ultimes pour les situations accidentelles et les
combinaisons quasi permanentes d’états limites de service.
Combinaisons simplifiées :
Tableau 3.5 : Tableaux des valeurs nominales des poids volumiques des matériaux
de construction - béton et mortier
Tableau 3.6 : Tableaux des valeurs nominales des poids volumiques des matériaux
de construction – Maçonnerie
Tableau 3.7 : Tableaux des valeurs nominales des poids volumiques des matériaux
de construction – Métaux
Tableau 3.8 : Tableaux des valeurs nominales des poids volumiques des matériaux
de construction – Matériaux et produits stockés
c) Valeurs caractéristiques
Les actions du vent calculées selon l'EN 1991-1-4 sont des valeurs
caractéristiques. Elles sont déterminées à partir des valeurs de référence de la vitesse
ou de la pression dynamique. Les valeurs de référence sont des valeurs
caractéristiques dont la probabilité de dépassement sur une période d’un an, est égale
à 0,02, ce qui équivaut à une période moyenne de retour de 50 ans.
Note : Tous les coefficients ou modèles, permettant de calculer les actions du vent à
partir des valeurs de référence, sont choisis de sorte que la probabilité des actions du
vent calculées ne soit pas supérieure à la probabilité de ces valeurs de référence.
d) Modèles
b) Valeurs de référence
où :
vb,0 : est la valeur de base de la vitesse de référence du vent, voir (1) ci-haut ;
NOTE 3 : La valeur du coefficient de saison, cseason, peut être donnée dans l'Annexe
Nationale. La valeur recommandée est 1,0.
c) Vent moyen
• Variation avec la hauteur
où :
co(z) est le coefficient orographique, égal à 1,0 sauf spécification contraire en 4.3.3.
• Rugosité du terrain
NOTE : La procédure permettant de déterminer la valeur cr(z) peut être donnée dans
l'Annexe Nationale. La procédure recommandée pour déterminer le coefficient de
rugosité à la hauteur z est donnée par l'expression ci-après et est fondée sur un profil
logarithmique de la vitesse.
où :
qp(z) = Ce (z) – qb
où :
: masse volumique de l’air, les valeurs de peuvent être données dans l’Annexe
nationale. La valeur recommandée est de 1,225 kg/m3 ;
Dans le cas d’un terrain plat, le coefficient d’exposition Ce(z) est représenté
sur la figure ci-après en fonction de la hauteur au-dessus du sol et de la catégorie de
terrain telle que définie dans le tableau 3.9 ci-dessus.
Avec :
Remarque :
=2,5
We = qp (ze) . cpe
Où :
Wi = qp(zi) . cpi
Où :
(3) La pression nette exercée sur un mur, un toit ou un élément est égale à la
différence entre les pressions s’exerçant sur les surfaces opposées en tenant bien
compte de leurs signes. Une pression, exercée en direction de la surface est
considérée comme positive, tandis qu’une succion, qui s'éloigne de la surface est
considérée comme négative. Des exemples sont donnés à la Figure ci-dessous :
(1) Il convient de déterminer les forces exercées par le vent sur l'ensemble de la
construction ou un composant :
(2) La force exercée par le vent Fw agissant sur une construction ou un élément de
construction peut être déterminée directement en utilisant l'expression ci-après :
Où :
cs .cd : est le coefficient structural tel que défini en Section 6 de EN 1991 -1-4 ;
NOTE : La Section 3.3.7.4 donne les valeurs cf applicables aux constructions ou aux
éléments de construction tels que les prismes, cylindres, toitures, panneaux de
signalisation, plaques et structures en treillis, etc. Ces valeurs incluent les effets de
frottement. La Section 8 de EN 1991 -1-4 donne les valeurs cf applicables aux ponts.
(3) La force exercée par le vent, Fw agissant sur une construction ou un élément de
construction peut être déterminée par sommation vectorielle des forces Fw,e, Fw,i et
Ffr calculées à partir des pressions extérieure et intérieure en utilisant les expressions
ci-après et des forces de frottement résultant du frottement du vent parallèlement aux
surfaces extérieures, elles-mêmes calculées à l’aide de l’expression ci-dessous :
• Forces extérieures :
• Forces intérieures :
• Forces de frottement :
Où :
NOTE 1 : Dans le cas des éléments (par exemple murs, toitures), la force exercée
par le vent est égale à la différence entre les forces résultantes externe et interne.
NOTE 2 : Les forces de frottement Ffr agissent dans la direction des composantes
du vent parallèles aux surfaces extérieures.
(4) Les effets de frottement du vent sur la surface peuvent être négligés lorsque l'aire
totale de toutes les surfaces parallèles au vent (ou faiblement inclinées par rapport à
la direction du vent) est inférieure ou égale à 4 fois l'aire totale de toutes les surfaces
extérieures perpendiculaires au vent (au vent et sous le vent).
— les bâtiments, en utilisant voir 3.3.7.4.b) tant pour les pressions intérieures que
pour les pressions extérieures ;
— les cylindres à base circulaire, en utilisant 3.3.7.4.b) pour les pressions intérieures
et 7.9.1 de EN 1991-1-4 pour les pressions extérieures.
NOTE 1 : Les coefficients de pression extérieure donnent l'effet du vent sur les
surfaces extérieures des bâtiments ; les coefficients de pression intérieure donnent
l'effet du vent sur les surfaces intérieures des bâtiments.
— les murs isolés, les acrotères et les clôtures, en utilisant les données de 3.3.7.4.d)
NOTE : Les coefficients de pression nette donnent l'effet résultant du vent par unité
d’aire sur une construction, un élément de construction ou un composant.
(3) Il convient de déterminer les coefficients de frottement pour les murs et les
surfaces définis en 3.3.7.3.b) (3) et (4), en utilisant les données de 3.3.7.4.e)
NOTE : Les coefficients de force donnent l'effet global du vent sur une construction,
un élément ou un composant de la construction, considéré dans sa totalité, y compris
le frottement, lorsqu'il n'est pas spécifiquement exclu.
(1) Les coefficients de pression extérieure cpe applicables aux bâtiments et aux
parties de bâtiments dépendent de la dimension de la surface chargée A, qui est la
surface de la construction produisant l'action du vent dans la section à calculer. Les
coefficients de pression extérieure sont donnés pour des surfaces chargées A de 1
m2 et 10 m2 dans les tableaux relatifs aux configurations de bâtiment appropriées ;
ils sont notés cpe,1 pour les coefficients locaux, et cpe,10 pour les coefficients globaux,
respectivement.
NOTE 1 : Les valeurs de cpe,1 sont destinées au calcul des petits éléments et de leurs
fixations, d’aire inférieure ou égale à 1 m2 tels que des éléments de façade et de
toiture. Les valeurs de cpe,10 peuvent être utilisées pour le calcul de la structure
portante générale des bâtiments.
NOTE 2 : L'Annexe Nationale peut fournir une méthode de calcul des coefficients
de pression extérieure pour les surfaces chargées de plus de 1 m2, sur la base des
coefficients de pression extérieure cpe,1 et cpe,10. La procédure recommandée pour des
surfaces chargées allant jusqu’à 10 m2 est indiquée à la Figure ci-après.
(2) Il convient d’utiliser les valeurs cpe,10 et cpe,1 indiquées dans les Tableaux 3.10 à
3.14 pour les directions orthogonales du vent, à savoir 0°, 90° et 180°. Ces valeurs
représentent les valeurs les plus défavorables obtenues dans une gamme de
directions de vent θ = ± 45°, de chaque côté de la direction orthogonale considérée.
(3) Pour les avancées de toit, la pression exercée sur la face inférieure de l'avant-toit
est égale à la pression applicable à la zone du mur vertical directement relié à
l’avancée de toit ; la pression exercée sur la face supérieure de l'avant-toit est égale
à la pression de la zone, définie pour la toiture elle-même.
(1) Les hauteurs de référence, ze, pour les murs au vent des bâtiments à plan
rectangulaire (zone D, voir Figure 3.6) dépendent du facteur de forme h/b et sont
toujours les hauteurs supérieures des différentes parties des murs. Elles sont
indiquées à la Figure 3.5 pour les trois cas suivants, pour un bâtiment :
— un bâtiment, dont la hauteur h est supérieure à b, mais inférieure à 2b, peut être
considéré comme deux éléments, comprenant : une partie inférieure qui s'étend à la
verticale à partir du sol sur une hauteur égale à b et une partie supérieure constituée
du reste (de la hauteur b à la hauteur h) ;
— un bâtiment, dont la hauteur h est supérieure à 2b, peut être considéré comme
étant constitué de plusieurs éléments, comprenant : une partie inférieure qui s'étend
à la verticale à partir du sol sur une hauteur égale à b ; une partie supérieure qui
s'étend à la verticale à partir du bord supérieur, sur une hauteur égale à b et une
région médiane, comprise entre les parties supérieure et inférieure, qui peut être
répartie en bandes horizontales avec une hauteur hstrip telle qu'indiquée à la Figure
3.5.ci-après.
(2) Les coefficients de pression extérieure cpe,10 et cpe,1 pour les zones A, B, C, D et
E sont définis à la Figure 3.6 ci-après.
NOTE 1 : Les valeurs de cpe,10 et cpe,1 peuvent être indiquées dans l'Annexe
Nationale. Les valeurs recommandées sont données dans le Tableau 3.10, selon le
rapport h/d. Une interpolation linéaire peut être appliquée pour les valeurs
intermédiaires de h/d. Les valeurs du Tableau 3.10 s’appliquent aussi aux murs des
bâtiments à toitures inclinées, telles que les toitures à un ou deux versants.
NOTE 2 : Pour les bâtiments avec h/d > 5, la charge totale du vent peut être fondée
sur les dispositions données aux Sections 7.6 à 7.8 et 7.9.2 de EN 1991-1-4.
(3) Dans les cas où la force aérodynamique s’exerçant sur un bâtiment est calculée
par l'application des coefficients de pression cpe sur les faces au vent et sous le vent
(zones D et E) du bâtiment de manière simultanée, le défaut de corrélation entre les
pressions aérodynamiques au vent et sous le vent peut devoir être pris en
considération.
• Toitures-terrasses
(1) Les toitures-terrasses sont définies comme ayant une pente (α) telle que – 5° < α
< 5°.
(2) Il convient de diviser la toiture en zones telles que représentées à la Figure 3.7.
(3) La hauteur de référence qu’il convient d’utiliser pour les toitures-terrasses et les
toitures à rives arrondies ou à brisis mansardés est égale à h. La hauteur de référence
qu’il convient d’utiliser pour les toitures-terrasses avec acrotères est égale à h + hp,
voir Figure 3.7.
(4) Les coefficients de pression pour chaque zone sont donnés dans le Tableau 3.10.
NOTE 1 : Pour les toitures avec acrotères ou rives arrondies, une interpolation
linéaire peut être utilisée pour les valeurs intermédiaires de hp/h et r/h.
NOTE 2 : Pour les toitures à brisis mansardés, une interpolation linéaire entre α =
30°, 45° et α = 60° peut être utilisée. Pour α > 60°, une interpolation linéaire entre
les valeurs pour α = 60° et les valeurs applicables aux toitures-terrasses à arêtes
vives peut être utilisée.
(1) Il convient de diviser la toiture, y compris les avancées de toiture, en zones telles
que représentées à la Figure 3.8.
(3) Les coefficients de pression qu'il convient d'utiliser pour chaque zone sont
donnés dans le Tableau 3.12.
NOTE 1 : Avec θ = 0° (voir tableau 3.12.a), la pression varie rapidement entre des
valeurs positives et négatives pour un angle de pente α allant de + 5° à + 45° ; c’est
pourquoi des valeurs positives et négatives sont indiquées pour ces pentes. Pour ces
toitures, il convient de prendre en considération deux cas : un cas présentant toutes
les valeurs positives, et un cas présentant toutes les valeurs négatives. Un mélange
de valeurs positives et négatives sur un même versant n’est pas admis.
NOTE 2 : Pour les angles de pente intermédiaires, une interpolation linéaire peut
être utilisée entre valeurs de même signe. Les valeurs égales à 0,0 sont données à
cette fin d’interpolation.
(1) Il convient de diviser la toiture, y compris les avancées de toiture, en zones telles
que représentées à la Figure 3.9 ci-après.
(3) Les coefficients de pression qu'il convient d'utiliser pour chaque zone sont
donnés dans le Tableau 3.13.
NOTE 1 : Avec θ = 0°, la pression varie rapidement entre des valeurs positives et
négatives sur le versant au vent, pour un angle de pente α allant de – 5° à + 45° ;
c’est pourquoi des valeurs positives et négatives sont indiquées pour ces pentes. Pour
ces toitures, il convient de prendre en considération quatre cas de figure avec
lesquels les plus grandes ou les plus petites valeurs de toutes les zones F, G et H sont
combinées aux plus grandes ou aux plus petites valeurs des zones I et J. Un mélange
de valeurs positives et négatives sur un même versant, n’est pas admis.
NOTE 2 : Pour les angles de pente intermédiaires de même signe, une interpolation
linéaire peut être utilisée entre valeurs de même signe. (Ne pas effectuer
d'interpolation entre α = + 5° et α = – 5°, mais utiliser les données relatives aux
toitures-terrasses définies en 3.3.7.4.b). Les valeurs égales à 0,0 sont données à cette
fin d'interpolation.
(1) Il convient de diviser la toiture, y compris les avancées de toiture, en zones telles
que représentées à la Figure 3.10 ci-après.
(3) Les coefficients de pression qu'il convient d'utiliser sont donnés dans le Tableau
3.14.
NOTE 1 : Avec θ = 0°, la pression varie rapidement entre des valeurs positives et
négatives sur le versant au vent, pour un angle de pente α allant de + 5° à + 45° ;
c’est pourquoi des valeurs positives et négatives sont indiquées pour ces pentes. Pour
ces toitures, il convient de prendre en considération deux cas : un cas présentant
toutes les valeurs positives, et un cas présentant toutes les valeurs négatives. Aucun
mélange de valeurs positives et négatives n'est admis.
NOTE 2 : Pour les angles de pente intermédiaires de même signe, une interpolation
linéaire peut être utilisée entre valeurs de même signe. Les valeurs égales à 0,0 sont
données à cette fin d'interpolation.
(1) Les coefficients de pression applicables aux directions du vent 0°, 90° et 180°
pour chaque travée d'une toiture multiple peuvent être calculés à partir du coefficient
de pression pour chaque travée individuelle.
— des données définies en 3.3.7.4 pour les toitures à un seul versant, modifiées pour
leur position selon la Figure 3.11 a et b ;
— des données définies en en 3.3.7.4 pour les toitures à deux versants pour α < 0,
modifiées pour leur position selon la Figure 3.11 c et d.
NOTE 2 : Dans la configuration c), la première valeur cpe est la valeur cpe de
la toiture à un seul versant, la deuxième valeur et toutes les valeurs suivantes
cpe sont les valeurs cpe de la toiture à deux versants à noue.
(2) Il convient de ne considérer les zones F/G/J que pour le versant au vent. Il est
recommandé de prendre en considération les zones H et I pour chaque travée de la
toiture multiple.
(3) La hauteur de référence ze qu’il convient d’utiliser est égale à la hauteur h telle
que définie à la Figure 3.11.
• Pression intérieure
(1) Les pressions intérieure et extérieure doivent être considérées comme agissant
simultanément. La combinaison la plus défavorable des pressions extérieure et
intérieure doit être envisagée pour chaque combinaison d'ouvertures potentielles et
autres sources de fuites d’air.
Lorsque, sur au moins deux faces du bâtiment (façades ou toiture), l’aire totale des
ouvertures existant sur chacune des faces représente 30 % de l’aire de cette face, il
convient de ne pas calculer les actions exercées sur la construction à partir des règles
indiquées dans la présente section, mais il est en revanche recommandé d'utiliser les
règles définies en 3.3.7.7.c) (toitures isolées) et 3.3.7.4.d) (murs isolés et acrotères).
(3) Lorsqu'une ouverture extérieure, telle qu'une porte ou une fenêtre, est dominante
en position ouverte mais est considérée fermée à l'état limite ultime, lors de vents
violents extrêmes, il convient de considérer la situation avec la porte ou la fenêtre
ouverte comme une situation de projet accidentelle conformément à l'EN 1990.
(4) Une face d'un bâtiment est généralement considérée comme dominante lorsque
l’aire des ouvertures dans ladite face est au moins égale à deux fois l’aire des
ouvertures et des fuites d’air dans les autres faces du bâtiment considéré.
Note : Ceci peut également s'appliquer aux volumes internes individuels au sein du
bâtiment.
(5) Dans le cas d'un bâtiment ayant une face dominante, il convient de considérer la
pression intérieure comme une fraction de la pression extérieure au niveau des
ouvertures de la face dominante. Il convient d'utiliser les valeurs données par les
expressions suivantes :
• Lorsque l’aire des ouvertures dans la face dominante est égale à deux fois
l’aire des ouvertures dans les autres faces,
cpi = 0,75 · cpe ;
• Lorsque l’aire des ouvertures dans la face dominante est au moins égale à trois
fois l’aire des ouvertures dans les autres faces.
cpi = 0,90 · cpe
Où :
• Lorsque ces ouvertures sont situées dans des zones avec des valeurs
différentes de pressions extérieures, il est recommandé d'utiliser une valeur
moyenne pondérée en surface de cpe ;
• Lorsque l’aire des ouvertures dans la face dominante est comprise entre 2 et
3 fois l’aire des ouvertures dans les autres faces, il peut être fait appel à
l'interpolation linéaire pour calculer cpi.
(6) Pour les bâtiments sans face dominante, il convient de déterminer le coefficient
de pression intérieure cpi à partir de la Figure 3.12, ledit coefficient étant fonction du
rapport de la hauteur à la profondeur du bâtiment, h/d, et du rapport d'ouverture μ
Note 1 : Ceci s'applique aux façades et aux toitures des bâtiments avec et sans
cloisons intérieures.
(7) La hauteur de référence zi qu’il convient d’utiliser pour les pressions intérieures
est égale à la hauteur de référence ze pour les pressions extérieures (voir 3.7.7.3 (1)
exercées sur les faces qui contribuent, par leurs ouvertures, à la création de la
c) Toitures isolées
(1) Une toiture isolée est définie comme la toiture d'une construction ne comportant
pas de murs permanents, telles que stations-service, hangars agricoles ouverts, etc.
(2) Le degré d'obstruction sous une toiture isolée est représenté à la Figure 3.13. Il
dépend de l'obstruction qui est le rapport de l’aire des obstructions éventuelles (mais
vraisemblables) sous la toiture, divisée par l’aire de la section transversale sous la
voûte, les deux aires étant mesurées perpendiculairement à la direction du vent.
(3) Les coefficients de force globale, cf, et les coefficients de pression nette cp,net,
indiqués dans les tableaux 3.15 et 3.16 pour φ = 0 et φ = 1, tiennent compte de l'effet
combiné du vent agissant à la fois sur les surfaces supérieure et inférieure des toitures
isolées quelles que soient les directions du vent. Les valeurs intermédiaires peuvent
être déterminées par interpolation linéaire.
(4) Il convient d'utiliser les valeurs cp,net pour φ = 0 pour les éléments situés, dans la
direction du vent, au-delà de la position de l’obstruction maximale.
(6) Chaque toiture isolée doit pouvoir supporter les cas de charge définis ci-
dessous :
— pour une toiture isolée à un seul versant (Tableau 7.6 de EN 1991-1-4), il convient
de placer le centre de pression à d/4 à partir du bord exposé au vent (d = dimension
dans la direction du vent, Figure 3.14) ;
— pour une toiture isolée à deux versants (Tableau 3.15), il convient de placer le
centre de pression au centre de chaque versant (Figure 3.15). Il est par ailleurs
recommandé qu'une toiture isolée à deux versants puisse résister à un chargement
maximal ou minimal sur un de ses versants, l’autre versant ne recevant pas de charge
;
(8) La hauteur de référence ze qu’il convient d’utiliser est égale à h telle que
représentée aux Figures 3.14 et 3.15.
Tableau 3.15 : Valeurs de cp,net et cf pour les toitures isolées à deux versants
Tableau 3.15 : Valeurs de cp,net et cf pour les toitures isolées à deux versants(suite)
Tableau 3.16 : Coefficients de réduction ψmc pour les toitures multiples isolées
(1) Les valeurs des coefficients de pression résultante cp,net applicables aux murs
isolés et aux acrotères dépendent du taux de remplissage φ. Pour les murs pleins, le
taux de remplissage φ est égal à 1 ; pour les murs dont le taux de remplissage
représente 80 % (c'est-à-dire que les ouvertures constituent les 20 % restants), φ =
0,8. Il convient de considérer les murs et les clôtures ajourés caractérisés par un taux
de remplissage φ ≤ 0,8 comme des treillis plans conformément à 7.11 de EN 1991-
1-4.
Note : Les valeurs des coefficients de pression résultante cp,net applicables aux murs
isolés et aux acrotères peuvent être données dans l’Annexe Nationale. Les valeurs
recommandées sont données dans le Tableau 3.17 pour deux valeurs du taux de
remplissage ; voir d (1). Ces valeurs recommandées correspondent à une direction
de vent oblique par rapport au mur sans retour d’angle (voir Figure 3.17) et, dans le
cas du mur avec retour d’angle, aux deux directions opposées indiquées à la Figure
3.17. L’aire de référence est l'aire brute (enveloppe) dans les deux cas. Une
interpolation linéaire peut être faite pour un taux de remplissage compris entre 0,8
et 1.
(2) La hauteur de référence qu’il convient d’utiliser pour les murs isolés est égale à
ze = h, voir Figure 3.17. La hauteur de référence qu’il convient d’utiliser pour les
acrotères des bâtiments est égale à ze = (h + hp), voir Figure 3.7.(Légende applicables
aux toitures - terrasses)
Fig.3.17. Légende des zones pour les murs isolés et les acrotères
• Panneaux de signalisation
(3) Il convient de traiter les panneaux de signalisation distants du sol d’une hauteur
zg inférieure à h/4 et avec un rapport b/h > 1 comme des murs isolés ; voir murs
isolés et acrotères ci-dessus.
e) Coefficients de frottement
(2) Il est recommandé d'utiliser les coefficients de frottement cfr, pour les murs et les
toitures, donnés dans le Tableau 3.18.
(3) L’aire de référence Afr est indiquée à la Figure 3.19. Il convient d’appliquer les
forces de frottement sur la partie des surfaces extérieures parallèle au vent, située
au-delà d'une certaine distance des bords au vent ou des angles au vent de la toiture,
distance égale à la plus petite valeur de 2.b ou 4.h.
(4) La hauteur de référence ze qu’il convient d’utiliser est la hauteur au-dessus du sol
de la construction ou la hauteur h du bâtiment ; voir Figure 3.19.
Rappels :
Ffr = cfr · qp(ze) · Aref : Force dont la reprise est assurée par les palées stabilisant les
longs pans.
Avec :
Les coefficients partiels de sécurité pour vérifier la résistance des sections sont
donnés dans le tableau 4.1 suivant :
σ=
b) Domaines d’utilisations
En général, les sections laminées sont les plus utilisées et que les sections
composées sont réservées spécifiquement pour résister aux grands efforts (Fig.4.3).
La ruine ou la défaillance d’un élément tendu peut avoir lieu dans la zone
courante ou dans la zone d’assemblage.
Dans les zones d’assemblage, il n’est pas toujours possible d’attacher toute la
section de l’élément tendu comme c’est le cas des cornières attachées par une
seule aile (fig.4.7.a et 4.8). Il en résulte une modification de la répartition des
contraintes normales dans la section du fait du « traînage de cisaillement ».
La solution est d’en tenir compte dans les calculs des assemblages ou
d’adopter des dispositions qui en minimisent l’impact.
Suivant la clause 5.4.3 de l’EC3, la valeur de calcul de l’effort de traction NSd dans
l’élément doit vérifier :
Où :
Nt.Rd = est la résistance de calcul de la section à la traction prise comme la plus petite
des valeurs suivantes :
.
Npl.Rd = : Résistance plastique de la section brute
.! #$% . &
Nu.Rd = : Résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation.
#$% .
Nnet.Rd = : Résistance plastique de la section nette pour les assemblages par
'
Avec :
γM2 : Coefficient partiel de sécurité à appliquer dans les sections nettes, γM2 = 1.25
Dans le cas général où les trous sont disposés par rangées perpendiculaires à
la direction de l’effort de traction (fig.4.9), l’aire nette est égale à l’aire brute
diminuée des aires prises par les trous :
Anet = A – ndt
Avec :
t : Épaisseur de la tôle.
Dans le cas où les trous sont disposés en quinconce comme sur la figure 9, il
faut envisager différentes lignes de rupture, calculer pour chaque ligne de rupture
l’aire de la section nette correspondante et retenir la valeur la plus petite pour les
calculs de résistance.
Pour une ligne de rupture brisée quelconque, la section nette est évaluée par
la relation :
Avec :
Observation :
Dans une cornière ou toute autre élément (poutrelle) comportant des trous
dans plus d’un plan, l’espacement p doit être mesuré le long de la ligne moyenne
dans l’épaisseur du matériau. (Fig.4.11)
L’effort de calcul demeure uniquement l’effort de traction NSd : il n’y a pas de calcul
de moment secondaire.
N ≤ NR, avec :
$ .
NR =NO = (résistance de calcul de la section brute au voilement local)
M ≤ MR, avec :
CISAILLEMENT (V)
Profils laminés I ou H :
Av = A – 2 b tf + (tw + 2r) tf
Profils laminés U :
Av = A – 2btf + (tw + r) tf
Av = (h – 2 tf) tw
SOLLICITATIONS COMPOSÉES :
Si V ≤ 0,5 Vpl, M ≤ MR
Avec :
Soit :
M ≤ MR, avec :
- Pour un plat :
et le critère devient :
*
Avec a = min ( ; 0,5)
*
Avec a = min ( ; 0,5)
α = 2 et β = 5 avec β ≥ 1
• Sections de classes 3
• Sections de classes 4
Avec :
• Si V ≤ 0,5 Vpl, il faut vérifier le critère donné au point 4.2.5.b (cas de flexion
+ compression/traction) ;
• Si V > 0,5 Vpl,, il faut calculer la résistance de calcul de la section
transversale aux combinaisons de moment et effort axial, en utilisant une
limite d’élasticité réduite fred pour l’aire de cisaillement AV.
Avec :
Fig.4.21 : Organigramme de calcul - cas du moment fléchissant + effort normal seule (M+N).
Fig.4.22 : Organigramme de calcul - cas du moment fléchissant biaxial seul ou avec effort
normal (My + Mz+N).
DÉFORMATIONS ADMISSIBLES
Les valeurs milites des déformations des structures métalliques ne sont pas
imposées règlementairement et brutalement, car elles dépendent de divers critères,
propres à chaque construction (l’installation de ponts roulants, d’ascenseurs, de
façades vitrées, etc., exigera des déformations très limitées et une grande rigidité des
structures, afin de garantir le bon fonctionnement desdites installations. En revanche,
un simple entrepôt tolèrera des déformations nettement plus importants).
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Les choix incombent donc aux concepteurs, aux maitres d’ouvrage ou aux
utilisateurs finaux, qui sont censés connaitre les contraintes diverses affectant tant la
construction proprement dite que son utilisation ou sa destination finale.
Si ces choix n’ont pas été exprimés au niveau des cahiers des charges, le
règlement Eurocode3 recommande des limites, qui sont les suivantes, et qui restent
approximatives :
Type d’assemblage
1. Fonctionnement par obstacle : c’est le cas des boulons ordinaires dont les
tiges reprennent les efforts tranchants et le fonctionnement est en cisaillement.
2. Fonctionnement par adhérence : dans ce cas, la transmission des efforts
s’opère par adhérence des surfaces des pièces en contact. Cela concerne le
soudage, le collage, le boulonnage par boulons HR.
3. Fonctionnement mixte : c’est le cas du rivetage, à savoir que les rivets
assurent la transmission des efforts par adhérence des pièces jusqu’à une
certaine limite, qui lorsqu’elle est dépassée, fait intervenir les rivets par
obstacle, au cisaillement. L’assemblage par boulons HR permet de reprendre
l’effort de traction et l’effort tranchant.
Les assemblages par rivets, presque abandonnés de nos jours, du fait des
difficultés inhérentes à leur mise en œuvre sur chantier particulièrement, ne seront
pas abordés dans ce cours.
En outre, nous n’aborderons pas non plus ici les assemblages par collages, peu
utilisés, car il s’agit d’une technique non encore réglementée, qui exige une
préparation des surfaces particulièrement méticuleuse, sans laquelle les colles
(résines de synthèse), bien qu’extrêmement performances, ne peuvent garantir la
cohésion suffisante des assemblages.
Un boulon traditionnel est composé d’une vis, d’un écrou et d’une ou deux rondelles
(dans certains cas facultatives). Généralement, la tête de la vis et l’écrou sont de
forme hexagonale ce qui facilite le serrage qui se fait à l’aide de clefs.
Ces boulons sont réalisés dans des aciers à haute limite d’élasticité. Leurs
caractéristiques mécaniques sont obtenues par traitement thermique. Il est toutefois
important de souligner que pour que l’assemblage soit considéré comme HR, tous
les éléments de celui-ci doivent être marqués HR.
pièces assemblées. Dans le cas d’un effort parallèle à l’axe des boulons, les pièces
restent en contact tant que l’effort extérieur reste inférieur à l’effort de précontrainte.
a) Dispositions constructives
Les assemblages constituent des zones particulières plus fragiles que les zones
courantes des pièces, car les sections sont réduites du fait des perçages (ou par perte
de résistance de l’acier due à l’échauffement lors du soudage). En outre, les
assemblages sont soumis à des sollicitations qui peuvent s’inverser et les contraintes
peuvent changer de sens (une poutre de charpente peut fléchir dans le sens positif
sous charge de neige et dans le sens négatif sous soulèvement par le vent). C’est
pourquoi il faut être particulièrement vigilant dans la conception et le calcul des
assemblages, afin de se prémunir contre tout risque de rupture brutale. Il faut assurer,
au travers de l’assemblage la transmission parfaite des forces, afin de ne pas créer
d’effort ou de moments secondaires parasites. Pour cela, quelques précautions
élémentaires sont à prendre :
3.+
La valeur de la contrainte est donc : σ =
/.0
Règles :
Avec :
dm : moyenne entre surangle et surplat pour le calcul de Bp,Rd (valeurs pour les
boulons HM uniquement)
• Caractéristiques mécaniques
Les caractéristiques mécaniques des boulons sont d’une part la limite élastique
fyb et la limite ultime fub, on distingue plusieurs classes de qualité selon la nuance de
l’acier.
Note : La classe est définie par deux nombres X.Y sachant que : fyb = 10.X.Y et fub
=100.X en MPa.
Où :
n : le nombre de boulons.
5 .6
- Pour les classes de qualité 4.8 – 5.8 - 6.8 et 10.9: Fv = 0,5. fub .
789
Où :
Critère à vérifier :
D F
- I1
E 1.4EC
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Fs ≤ µ . Fp
Fp = 0, 7.fub.As ;
Dans le cas de la figure 5.10 ci-dessus, les boulons inférieurs sont tendus et
tous les boulons sont soumis au cisaillement.
MR = N1 . d1 + N2 . d2 + … + Ni . di = ∑U RS . TS
Les assemblages soudés ont pour rôle de solidariser plusieurs pièces entre
elles, en assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les
pièces. La réalisation d’un cordon de soudure permet de bloquer dans toutes les
directions. Le cordon de soudure doit principalement travailler au cisaillement. Il
faudrait éviter de soumettre un cordon à des contraintes de traction toutes fois il est
possible de soumettre un cordon à une extension.
onéreuse. Les assemblages soudés présentent des inconvénients et des problèmes tel
que :
Procédés de soudage
Les procédés de soudage sont multiples et sont utilisés selon la nature des pièces à
souder, on distingue :
Le procédé TIG signifie : Tungsten - Inert - Gaz. Le métal d’apport est obtenu
par fusion d’une baguette indépendante. L’Arc produit entre une électrode en
tungstène non fusible et les pièces sous jet d’un gaz : Argon. Qui est un gaz inerte.
Il est réalisé en atelier et le procédé est semi-automatique ou automatique.
Un arc électrique est créé entre une électrode fusible (cathode) et les pièces à
souder (anode). Un générateur de courant (Intensité = 50 à 600 A et une tension de
220 V ou 380 V) permet de fournir une puissance de chauffage suffisante pour
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Le procédé MIG ou MAG est utilisé pour réaliser des soudures ordinaires ou
particulières (étanches) Procédé MIG : Métal Inert Gaz (argon) atmosphère
protectrice. Procédé MAG : Métal Active Gaz (CO2).
En résumé plus la puissance est élevée plus les déformations seront limitées
et le chauffage est localisé. Le procédé soudure à l’arc électrique permet de souder
des profilés entre eux.
Dispositions constructives
Jusqu’à des épaisseurs de pièces de 5 à 6 mm, les soudures peuvent être effectuées
sur des pièces non chanfreinées, affranchies d’équerre (A). Au-delà de 6 mm, il faut
réaliser des chanfreins sur les rives d’assemblage, le talon C devant être inférieure à
la plus petite des 2 valeurs : 3 mm ou t/5
• Soudures d’angle ou en T
Aucun calcul n’est exigé pour les soudures bout à bout. On admet qu‘il y a
continuité de matière, donc continuité des pièces. Deux conditions doivent être
vérifiées :
Notations :
Formule fondamentale
Nous allons établir ci-après des formules de calculs pour des cordons reliant :
- Cordons frontaux
Soit :
- Cordons latéraux
- Cordons obliques
- Cordons frontaux
Nous avons deux cordons, le premier est situé dans l’angle obtus, le second
est situé dans l’angle aigu. Pour l’angle obtus on vérifie :
D’où :
- Cordons latéraux
De la même façon que pour des pièces orthogonales, on vérifie quel que soit
l’angle, obtus ou aigu, que :
- Cordons obliques
Formule enveloppe
Il existe une formule enveloppe, qui dispense de tous les calculs précédents,
qui place en sécurité, quelle que soit l’orientation de l’effort et du cordon de soudure.
On a :
6.2. FLAMBEMENT
Généralités
La théorie d’Euler, établie pour des structures idéales, est très insuffisante, en
regard des imperfections de centrage, de rectitude, de verticalité et de la présence de
contraintes résiduelles. Il est donc nécessaire de prendre en compte ces
imperfections ou leurs effets. Les règlements ont notamment défini un facteur
d’imperfection α.
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Courbe de a b c d
flambement
Facteur 0,21 0,34 0,49 0,76
d’imperfection α
Les éléments d’une structure métallique peuvent être soumis à des charges
pouvant induire de la flexion et à des charges axiales produisant de la compression.
a) Sections de classe 1 et 2
• Pour la flexion dans le plan et pour les sections de classe 1 et 2 nous aurons à
vérifier :
• Pour la flexion hors du plan et pour les sections de classe 1 et 2 nous aurons à
vérifier :
Avec Kz ≤ 1,5 et
βMy et βMz : sont les facteurs de moment uniforme équivalent pour le flambement par
flexion.
Avec :
b) Sections de classe 3
• Pour la flexion dans le plan et pour les sections de classe 3 nous aurons à
vérifier :
• Pour la flexion hors du plan et pour les sections de classe 3 nous aurons à
vérifier :
c) Sections de classe 4
Pour les barres avec âmes très élancées (sujet au voilement local) et soumises
à la flexion biaxiale et à un effort normal. La section efficace et les modules
d’inerties efficaces sont introduits pour tenir compte du voilement local et nous
aurons à vérifier :
Les facteurs de moment uniforme équivalent βMy, βMy, βMLT doivent être calculés
en fonction de l’allure du diagramme des moments fléchissant entre points de
maintien.
Avec :
W
Où : eo est la flèche limite : eo =
\NN
• Pour le treillis en N :
• Pour le treillis en K :
]..
Avec : V =
W
L’effort appliqué sur le poteau composé vaut le double de celui appliqué sur
une membrure : N = 2.Nf ≤ NR = χmin . A. fy l’effort résistant est calculé avec le
coefficient de réduction de la section composée A=Am+Am’ le rayon de giration à
considérer i vaut :
Longueur de flambement
6.3. DÉVERSEMENT
Généralités
Avec :
^Z[[,`
βW = pour les sections de Classe 4
^K_,`
Où :
Et αLT = 0,21 pour les profils laminés et vaut 0,49 pour les sections reconstituées
soudées (PRS).
bbbbb
a) Calcul de l’élancement réduit c de
Où :
Le moment critique élastique de déversement Mcr doit etre calculé avec les
caractéristiques de la section brute. Pour les sections de Classe 4, le calcul de Mcr
sera fait sans considérer l’inertie de torsion uniforme de l’élément (It = 0).
Les valeurs du coefficient χLT peuvent être obtenues à partir du tableau des
coefficients de réduction de flambement (cfr figure 6.5), en faisant :
X̅ = bbbb
XaC et χ = χLT, et en utilisant :
Où :
Zg = Za – Zs
G=
Iw = βf (1 – βf)Iz ℎj
[k
Où : βf =
[k [l
Ift : moment d’inertie de flexion de la semelle tendue suivant l’axe de faible inertie
de la section ;
6.4. VOILEMENT
Généralités
a) Critères de vérification
d/tw > 69 Ɛ Pour des âmes sans raidisseurs (exceptés ceux sur appuis)
d/tw > 30 Ɛ . mno Pour des âmes comportant des raidisseurs transversaux
intermédiaires.
Avec :
bbbb
Pour X p > 0,8, on obtient :
NB : il est à observer que pour tous les profilés IPE, HEA, HEB et HEM (h=600 mm
maxi) cette dernière condition est vérifiée. De ce fait une vérification au voilement
n’est pas nécessaire dans leurs cas.
b) Méthode de calcul
- La méthode post-critique simple, qui peut être utilisée dans tous les cas, que
les âmes comportent ou non des raidisseurs transversaux intermédiaires, à
condition qu’il existe des raidisseurs transversaux aux appuis ;
- La méthode du champ diagonal de traction, qui peut être utilisée lorsque les
âmes comportent des raidisseurs transversaux intermédiaires, à condition
que : 1 ≤ a/d ≤ 3
Lorsque a/d > 3, l’inclinaison du champ diagonal de traction est telle, que cette
méthode place très largement en sécurité. La première méthode sera alors
préférable.
Ainsi dans la suite de cette partie, nous ne présentons que les calculs relatifs
à la méthode post-critique.
Il faut vérifier que l’effort tranchant de calcul est inférieur à l’effort tranchant
résistant, soit V ≤ Vba
Avec :
τba : étant la contrainte moyenne (dite post-critique simple) de cisaillement, qui est
bbbb
fonction de l’élancement de l’âme X p et vaut :
À condition que les semelles puissent résister à la totalité des valeurs de calcul
du moment fléchissant et de l’effort axial dans l’élément, il n’est pas nécessaire de
M ≤ Mf
Et V ≤ Vba
Avec :
Enfin :
Qui est la formule du tronçon AB sur la figure 6.13 ci-après, qui illustre l’interaction
entre effort tranchant et moment fléchissant. (En présence d’un effort axial N en sus,
il y a lieu de remplacer Mpl par le moment réduit de résistance plastique MN).
Ns = V – d . tw . τbb
Il faut retenir la plus petite des valeurs de τbb obtenues pour les deux panneaux
adjacents au raidisseur.
BIBLIOGRAPHIE
[4]. Jean MOREL, Calcul des Structures métalliques selon l’Eurocode 3, Eyrolles,
2005.
[10]. C. HAZARD and all, Mémotech _Structures métalliques, Casteilla, paris, 2004,
354 pages.
Nuance de l’acier.......................................................................... - 10 -
Durabilité ...................................................................................... - 32 -
Assemblage au faitage.................................................................. - 50 -
Actions : ....................................................................................... - 58 -