Vous êtes sur la page 1sur 17

04/03/2020

Microéconomie 2

Pr : Mly Hfid BENSLIMANE


2019 – 2020

La théorie du comportement du
producteur

Thèmes abordés

n La fonction de production à court terme:

n Les productivités totale, moyenne et marginale.


n L’évolution des productivités et l’évolution des
rendements

n La fonction de production à long terme:

n Les isoquants
n Le TMST
n La nature des rendements d’échelle

1
04/03/2020

Le comportement du producteur
Introduction
n Objectif du producteur

è Les décisions du producteur rationnel sont supposées motivées par


l’objectif de maximisation du profit
ð Le profit est la différence entre les recettes qu’obtient la firme en vendant
sa production et les coûts de la mise en œuvre de cette production

è Les économistes considèrent que le producteur poursuit un autre objectif


de minimisation des coûts de production qu’il supporte

è L’objectif est ici de faire le lien entre les inputs achetés par la firme sur
les marchés amonts et les outputs vendus sur les marchés avals.
Il faut donc comprendre:
n Comment le producteur prend ses décisions: quels facteurs de
production employés et en quelles quantités afin de minimiser les coûts?
n Comment les coûts varient en fonction de la production?

Le comportement du producteur
Introduction
n Les décisions et contraintes du producteur
è La théorie microéconomique du comportement du producteur s’intéresse
à l’analyse des décisions qui portent sur la production des B&S :
ð Comment produire?
ð Avec quelle technique?
ð Quelle quantité de biens produire?

è Les décisions du producteur sont soumises à de nombreuses


contraintes:
ð Les contraintes économiques : les prix sur les marchés amonts (les prix
d’inputs) et avals (le prix de vente). Tous les prix sont donnés par le
marché

ð Les contraintes technologiques de production: l ’état de la technologie


de production. Pour un niveau de production, elle choisit toujours la quantité
de ressource qui minimise les coûts

Le comportement du producteur
Les contraintes technologiques
n Selon la théorie néoclassique, le producteur est l’agent économique qui
transforme des facteurs de production (inputs) en produits sortants
(outputs) selon une fonction de production
è Les facteurs de production
è La fonction de production

1. Les facteurs de production

n Les facteurs de production, appelés aussi « inputs », sont l’ensemble


des biens/services utilisés dans un processus de production pour
produire un « output »,
è Inputs : main d’œuvre, matières premières, le capital financier ou physique

n L’ «output» peut être un bien/service final destiné à la consommation


des ménages ou un bien/service destiné aux entreprises pour être à
son tour intégré dans un processus de production

2
04/03/2020

Le comportement du producteur
Les contraintes technologiques

La firme
Inputs Outputs
« boîte noire »

n L’objectif du producteur (firme) est de déterminer les


relations entre quantités d’inputs et quantités
d’outputs dans le cadre de chaque processus de
production

n La fonction de production est donc la relation qui


lie quantité d’inputs et niveau maximal d’output
que ces inputs permettent d’obtenir

La fonction de production

n La fonction de production décrit la relation entre la quantité


produite d’un bien et les quantités des différents facteurs
nécessaires à sa fabrication. Elle change lorsque la technologie
change.

n La fonction de production décrit la production maximale que


peut réaliser l’entreprise à partir de l’utilisation efficace des
facteurs de production.

n Si on note yi la quantité maximale d’output produite en


combinant x i quantité d’un input i

n Alors, la fonction de production de l’output yi est notée yi = f(xi)

La fonction de production

n Il existe dans l’entreprises plusieurs catégories


d’employés (travail ou L) et plusieurs catégories
de matériel (capital ou K) utilisés pour produire.

n La fonction de production sera ainsi représentée


par Q=F(K,L)

n Le capital K et le travail L sont les facteurs de


production

3
04/03/2020

Fonction de production et horizon temporel

n La Fonction de production aide le producteur à choisir la quantité de K


et L. Mais les choix du producteur sont limités par l’horizon temporel
envisagé

n Exemple : pour augmenter sa production, une entreprise peut soit :


ð Embaucher plus de travailleurs (↑L) : réalisable dans le court terme
ð Construire une nouvelle usine ou installer une nouvelle chaîne de montage (↑K)
(facteur capital) : réalisable dans le long terme

Ä D’où la nécessité de distinguer entre le court terme (CT) et le long


terme (LT).

10

Fonction de production et horizon temporel


i. Fonction de production et Long terme
è Au long terme, tous les facteurs de production sont variables
è Horizon suffisamment long pour changer les capacités de production
Ä Si on considère deux inputs capital (K) et travail (L), la fonction de
production est donc: y = f ( x1 , x 2 ) = f ( K , L)

ii. Fonction de production et Court terme


è Seul un input varie (L) tandis que l’autre est maintenu constant
(K) (Ex: bâtiment, machines, etc.)
Ä La fonction de production est donc :

y = f ( x1 , x 2 ) = f ( K , L)

11

Dans le court terme, un facteur de


production varie (L), l’autre est
maintenu constant (K),

12

4
04/03/2020

La fonction de production à court terme

è Comme seul un input varie (L) (l’autre est maintenu constant


(K)), la seule manière d’augmenter (ou baisser) la production
est d’augmenter (ou baisser) le facteur variable

è Exemple :
è Combien de travailleurs le producteur devrait embaucher?
è Quelle est l’incidence de cette augmentation du facteur travail
sur la production?

Ä Pour pouvoir répondre à ces questions, il faut déterminer


comment la production augmente (ou diminue) quand la
quantité du facteur variable (nombre de travailleurs) augmente
(ou diminue)

Ä D’où la notion de productivité

13

La fonction de production à court terme


n Les productivités permettent de préciser la relation qui existe entre le
niveau de l’output et le niveau d’utilisation de l’un des inputs

n Elles sont issues de la fonction de production, en considérant que tous les


inputs sauf un sont maintenus constants

n On distingue entre 3 types de productivités d’un input

è La productivité totale (PT)

è La productivité moyenne (PM)

è La productivité marginale (Pm)

14

La productivité totale (PT)

n La productivité totale décrit l’évolution de la production en fonction de


l’utilisation du facteur variable, l’autre facteur étant maintenu fixe

n La productivité totale d’un input est une fonction qui relie la quantité
totale d’output que l’on obtient résultant de la combinaison d’une
quantité constante du capital et d’une quantité variable du travail.
n En présence de deux facteurs 1 et 2 (L et K par exemple ) dont les quantités
utilisées sont x1 et x2

n Si seul le facteur 1 varie (L par exemple )

Alors, la productivité totale du facteur de L notée : Q = PT L = f (L, K 0)

PT 1 = f ( x 1, x 2 ) = f ( L, K )

15

5
04/03/2020

La productivité moyenne (PM)

n La PM mesure le nombre d’unités d’output produites par unité d’input


utilisée : elle donne la contribution moyenne du facteur variable à la
production (l’autre facteur étant maintenu fixe).
n PM d’un input est donc définie comme le rapport entre la productivité
totale de l’input et la quantité nécessaire de ce facteur (l'autre restant
constant).
n En présence de deux facteurs 1 et 2 (L et K par exemple ) dont les quantités
utilisées sont x1 et x2 , la productivité moyenne du facteur 1 de L notée
est : PM L = PT/L = Q/L = f (L, K 0)/L

PT 1 f ( x 1, x 2 ) f ( L, K )
PM 1 = = =
x1 x1 L

16

La productivité marginale (Pm)

n La Pm d’un facteur de production est l’accroissement de productivité totale


obtenu grâce à l’utilisation d’une unité supplémentaire de ce facteur, l’autre facteur
étant maintenu constant
n Dans le cas du facteur travail, la Pm reflète la contribution d’un
travailleur additionnel à la production totale
n Si seul le facteur 1 varie (L par exemple ) de Δx1, la Pm de ce facteur est:
PT 1( x 1 + Dx 1 ) - PT 1( x 1) f ( x 1 + Dx 1, x 2 ) - f ( x 1, x 2 )
Pm 1 = =
Dx 1 Dx 1

n Si Δx1 tend vers 0, la Pm du facteur 1 devient :

dPT 1( x 1 ) ¶f ( x 1, x 2 )
Pm 1 = =
dx 1 ¶x 1

17

Exemple
L K Production Production Production
totale moyenne marginale
0 10 0
1 10 10
2 10 30
3 10 60
4 10 80
5 10 95
6 10 108
7 10 112
8 10 112
9 10 108
10 10 100

18

6
04/03/2020

L K Production Production Production


totale moyenne marginale
0 10 0 - -
1 10 10 10 10
2 10 30 15 20
3 10 60 20 30
4 10 80 20 20
5 10 95 19 15
6 10 108 18 13
7 10 112 16 4
8 10 112 14 0
9 10 108 12 -4
10 10 100 10 -8

19

Evolution des productivités totale,


moyenne et marginale
PT
D
112
PT
C

60 B

0 L
I II III
Pm
PM
30

20
E PM
10

0 3 4 8 Pm L

20

La production à court terme


n Exemple
n Remarques
L K PT PM Pm
(Y) (Y/L) (ΔY/ΔL) è La production totale (PT)
augmente avec le nombre de
0 10 0 - -
travailleurs
1 10 10 10 10
2 10 30 15
è Au début, la production
20
totale augmente rapidement
3 10 60 20 30
4 10 80 20 20
è Ensuite la croissance est plus
lente
5 10 95 19 15
6 10 108 18
è Elle atteint un plafond à 112
13
unités lorsque la firme
7 10 112 16 4 emploie 7 ou 8 travailleurs
8 10 112 14 0
è Elle baisse lorsque la firme
9 10 108 12 -4
augmente encore le nombre
10 10 100 10 -8 de travailleurs

21

7
04/03/2020

Évolution de la production en fonction de


l’utilisation du facteur variable L

Y
D

60 B
Croissants Décroissants

A
0 3 8 L

22

Loi des rendements marginaux


décroissants (ou Pm décroissante)

n À court terme, si on combine un facteur de production variable (L) à un


facteur de production fixe (K), il existe un point au-delà duquel la
production totale va croître mais à un rythme sans cesse
décroissant

n À partir d’un certain niveau d’utilisation d’un input, des augmentations


successives de cet input auront des impacts de plus en plus faibles sur
l’accroissement de la production
Ä Loi de la productivité marginale décroissante : ‘‘si on accroît la
quantité de main d ’œuvre utilisée avec une quantité de capital
fixe, il existe un point à partir duquel la production totale va
croître à un rythme sans cesse décroissant, soit la Pm est
décroissante. ’’
¶Pm1 ( x1 , x 2 )
£0
¶x1

23

Relations entre productivités totale,


moyenne et marginale

PT
D è Remarques
112
PT 1. PM=Pm au point où PM atteint son maximum
C (E)
2. Pm = 0 quand PT atteint son Maximum (D)
60 B
3. Si Pm > PM, alors PM augmente
4. Si Pm < PM, alors PM diminue
0 L 5. Si Pm = PM (E), alors ΔPM =0
Pm I II III
PM 6. De 0 au point d’inflexion B (phase I), Pm
augmente et PT augmente de plus en plus vite
30 7. Entre B et D (phase II), Pm diminue et la PT
Pm augmente de moins en moins vite: Pm décroissante
20
E PM 8. La Pm peut être négative (phase III) et la PT
10 décroissante : phase techniquement inefficace car
on pourrait produire plus avec moins d’input variable
0 3 4 8
L

24

8
04/03/2020

Dans le long terme, tous les facteurs de


production sont variables,

Le producteur peut choisir la combinaison


optimale de facteurs pour produire la quantité
d’équilibre ( c-à-d, celle qui maximise son profit ).

25

L’analyse de la fonction de
production à LT : Les isoquantes

n Revenons au cas où l’on considère que tous les facteurs de


production sont variables. soit le travail et le capital. La fonction
de production est notée Q = Q(K, L)

n On appelle isoquante (ou courbe d’iso-produit), la représentation


graphique de l’ensemble des combinaisons efficaces de facteurs
de production possibles ( K et L) (sur la fonction de production)
permettant d’obtenir le même niveau de production.

è Remarque: L’isoquante joue, par rapport à la fonction de


production, le même rôle que les courbes d’indifférence par
rapport à une fonction d’utilité

26

L’analyse de la fonction de production à


LT : Les isoquantes
n Dans le cas le plus général où existe une certaine substituabilité entre
les deux inputs considérés, la forme de l’isoquante est la suivante :
n Remarques

è L’isoquante a les mêmes propriétés que la


courbe d’indifférence

è Pour une fonction de production donnée, il


y aura autant d’isoquantes possibles que
de niveaux d’output

è L’ensemble des isoquantes définit la carte


d’isoquante de la fonction de production

27

9
04/03/2020

L’analyse de la fonction de
production à LT : Les isoquantes
K L’isoquante
Une isoquante est le lieu des points représentatifs des
5 F
combinaisons de K et L qui permettent d’obtenir le
même niveau de production

3 D

2 A

Q = 75
L
1 2 3
Note : Comme il existe un certain degré de substituabilité entre les facteurs de
production,

28

Propriétés des isoquantes


n Ces isoquantes possèdent quatre propriétés
è P1 : plus une isoquante est éloignée de l’origine, plus le niveau
de production associé est élevé
x2

B
A

y1

y0
è B permet de produire plus d’output que A,
x1 en raison de l’efficacité technique

29

Propriétés des isoquantes


n P2 : les isoquantes ne se croisent pas
x2
è A appartient aux deux isoquantes de niveau y1 et y2
è A permet donc de produire efficacement les deux
niveaux de production y1 et y2
x2 A è A permet donc aussi de produire au maximum y1 et y2
y2
y1
x1 x1

n P3 : les isoquantes sont décroissantes


è Si on augmente le niveau d’utilisation d’un input et que l’on désire maintenir
constant le niveau de production d’output, il est nécessaire de diminuer le
niveau d’utilisation de l’autre output

n P4: les isoquantes sont convexes


è Une isoquante convexe illustre une fonction de production à facteurs
substituables

30

10
04/03/2020

Les isoquantes (ou courbes d’isoproduits)


convexes
Unités de capital (K)

6
Z
5

4 Y

3 X Q= 150
2 Q= 100
A B
1 Q= 50

0
2 3 4 5 6 7 8 9 10
Unités de travail (L)
Tarik KASBAOUI – UIC – INTRODUCTION A L'ECONOMIE

31

Le taux marginal de substitution technique


(TMST)

n Le TMST est un taux d’échange entre les deux facteurs de production pour un
niveau de production constant

n On appelle taux marginal de substitution technique (TMST) de K à L le taux


auquel le producteur doit remplacer un input par l’autre tout en maintenant
le même niveau de production.

è Le TMST se détermine donc le long d’une même isoquante

x2

A è Lorsque le producteur passe de la combinaison d’inputs A à


Dx 2 la combinaison B, il diminue l’utilisation du facteur 1 de Δx1
unités et augmente l’utilisation du facteur 2 de Δx2 unités
B pour maintenir le même niveau de production y1
y1
x1
Dx 1

32

Le taux marginal de substitution technique


(TMST)
n On appelle TMST de l’input 2 à l’input 1, le rapport entre :

è La quantité additionnelle de l’input 2 permettant de compenser


une perte en quantité de l’input 1

è Et cette perte en quantité de l’input 1


Dx2
TMST1/ 2 ( x1 , x2 ) = -
Dx1

è Le signe négatif du TMST est une convention : compte tenu de


la décroissance de l’isoquante, les quantités des facteurs évoluent
en sens contraire. Le signe (-) donne donc une valeur (+) au TMST

è Graphiquement, entre deux points de l’isoquante, le TMST est


mesuré par la valeur absolue de la pente du segment de droite
reliant ces deux points

33

11
04/03/2020

Le taux marginal de substitution technique


(TMST)

7
DK
6 = Taux de substitution entre facteurs
DL
5
X
­
­
TMST = - (La pente de la courbe)
4
DK
DK
3 DL
­ Y
2

0 Unités de travail (L)


2 3 4 5 6 7 8 9 10

DL

34

Le taux marginal de substitution technique


(TMST)
Dx2
TMST2 /1 ( x1 , x2 ) = -
Dx1
avec Pm1 ( x1 , x2 ).Dx1 + Pm2 ( x1 , x2 ).Dx2 = Dy = 0
Pm1 ( x1 , x2 )
Þ TMST2 /1 ( x1 , x2 ) =
Pm2 ( x1 , x2 )
DK Pm L
Remarque importante DL =
Pm K
Si l’on considère des variations infinitésimales du facteur 1, le TMST de
l’input 2 à l’input 1 devient :
Dx 2 dx Pm1
TMST2 / 1 ( x1 , x 2 ) = lim - =- 2 =
Dx1 ® 0 Dx1 dx1 Pm 2

35

Rendements d’échelle
n La notion de «productivités» étudie la variation de l’output lorsqu’on
ne fait varier qu’un seul input (l’autre étant maintenu constant)
è Il s’agit donc d’une notion de court terme

n La notion de «rendements d’échelle» étudie la variation de la


production lorsqu’on fait varier tous les facteurs dans la même
proportion
n On pourrait donc changer le niveau de production en changeant l’échelle
de production, c’est-à-dire en faisant varier tous les facteurs de
production dans les mêmes proportions
è Il s’agit donc d’une notion de long terme

n Les rendements d’échelle peuvent être croissants, constants ou


décroissants
è Pour déterminer la nature des rendements d’échelle, il suffit de
comparer l’évolution de l’ensemble des inputs et du niveau de
l’output

36

12
04/03/2020

Approche pour mesurer les rendements d’échelle :


le degré d’homogénéité d’une fonction de production

n La nature des rendements d’échelle peut être


déterminée en étudiant le degré d’homogénéité
d’une fonction de production.

n Soit une fonction de production Y = f (x1 … xi … xn);


les inputs sont représentés par des variables
indépendantes xi.

n De façon générale, on dit que Y est homogène de


degré h, si en multipliant les xi par un même
coefficient m, la fonction Y est multipliée par mh, soit :
Ym = f (m xi) = m h × f (xi)

37

Rendements d’échelle

n Selon le principe d’homogénéité, Q = f (L, K)


est homogène de degré h, si en multipliant
K et L par un même coefficient m, la fonction
de production est multipliée par mh.

Þ Qm = f (m×L, m×K) = mh × f (L, K) = mh ×Q

38

3 cas :
n Si h = 1 Þ m h = m Þ Q m = m×Q Þ Rendements d’échelle
constants, la production augmente dans la même proportion que
l’augmentation des quantités de facteurs.

n Si h > 1 Þ m h > m Þ Q m = m h ×Q > m×Q Þ Rendements


d’échelle croissants, la production augmente plus que
proportionnellement par rapport à l’augmentation des quantités
des facteurs.

n Si h < 1 Þ m h < m Þ Q m = m h×Q < m×Q Þ Rendements


d’échelle décroissants, la production augmente moins que
proportionnellement par rapport à l’augmentation des quantités
de facteurs.

39

13
04/03/2020

L’équilibre du producteur

40

Le choix optimal du producteur

n Le choix de la meilleur technologie de production se fera


en fonction du coût de production associée à cette
technologie.

n Les déterminants du coût de production seront fonction


des prix des facteurs.

41

Le droite d’isocoût

Ø Les prix des facteurs de production sont fixes et donnés


au producteur.

Ø L’isocoût est la droite qui relie toutes les combinaisons de


facteurs de production qui correspondent à un même coût
total pour l’entreprise.

Ø Évidemment, un isocoût plus éloigné de l’origine


représente un coût total plus élevé.

42

14
04/03/2020

La droite d’isocoût

n Si on considère deux inputs, le capital K et le travail L, le coût


total sera égal à la quantité de travail utilisée (L), multipliée par
le prix de celui-ci (P L), plus la quantité de capital utilisée (K)
multipliée par le prix de celui-ci (P K):

n CT = L× PL + K × PK

n Le coût total de l’entreprise peut être représenté graphiquement


par la droite d’isocoût

43

La droite d’isocoût

n À partir de la contrainte budgétaire du producteur, nous pouvons


déterminer l’équation de la droite de la contrainte budgétaire appelée
droite d’isocoût

n La droite d’isocoût s’obtient en exprimant la variable K en fonction


de L et du CT, soit : K = f (L, CT) = - (PL/ PK) × L + CT/ PK

n La pente de cette droite est négative. Les points d’intersection de cette


droite avec les axes horizontal et vertical sont respectivement :
Ki = CT/ PK et Li = CT/ PL

44

La droite d’isocoût
Définition : ensemble des combinaisons de capital et de travail
disponibles pour un coût total donné.
7
Affectation des ressources à un seul facteur
Unités de capital (K)

6
PK = 1 DH par unité
5­ PL = 1 DH par unité
4

0 ­
1 2 3 4 5 6 7 Unités de
9 travail
10 (L)

45

15
04/03/2020

Le choix optimal du producteur


n La résolution et l’analyse graphique du programme du producteur passe
par la représentation graphique dans un même diagramme :

è Des Isocoûts représentant différents niveaux de CT


è Des isoquantes représentant différents niveaux d’output
è Le point de tangence entre la droite d’isocoût la plus basse possible et
l’isoquante détermine la combinaison optimale d’inputs 1 et 2
minimisant le CT pour un niveau donné d’output
x2 à A(x* 1, x* 2) est la combinaison d’inputs
qui minimise le CT tout en permettant
CT B 1 de produire un niveau d’output de y0
w 2

à Au point optimal A, la pente de la tangente


à l’Isoquante - dK/dL est égale à la pente
CT 0 de l’Isocoût PL /PK
w 2

A(x*1, x*2 )
x*2 à Donc, au point optimal A, le TMST est :
C
y0 - dK/dL = TMST = PmL /PmK
x*1 CT 0 CT Þ PmL /PmK = PL /PK Þ PmL /PL = PmK /PK
x1
1

w 1 w
1

46

Le choix optimal du producteur


12
Au point T, le TMST=rapport des prix=rapport
des Pm
Unités de capital (K)

10

PmL PL
8 TST = =
Pmk PK
6

4 T

0
1

5
1.4

1.8

2.2

2.6

3.4

3.8

4.2

4.6

Unités de travail (L)

47

Le choix optimal du producteur

Conclusion

Le producteur choisit la technologie T


qui maximise sa production en égalisant
le TMST (le rapport des productivités
marginales) au rapport des prix des
facteurs
PmL PL
TST = =
Pmk PK

48

16
04/03/2020

Analyse algébrique
• Le producteur cherche à satisfaire la demande relative à son
produit en combinant, d’une manière efficiente, des inputs, pour
maximiser la fonction de production, sous la contrainte du
coût total.

• La solution à ce problème peut être faite par la méthode de


substitution

49

Analyse algébrique
q Soit la fonction objectif à maximiser Q =f (L, K) (1)
q Sous la contrainte CT = L× PL + K× PK
q K = - (PL/ PK) × L + CT/ PK (2)
q On remplace dans (1), K par sa valeur
q Q = f (L, - (PL/ PK) × L + CT/ PK)
La solution à ce problème consiste à vérifier les conditions de 1er et de
2ème ordres :
Conditions de 1 er ordre : dQ/dL = 0 (3)
A partir de ces résultats, on peut déterminer les quantités d’inputs L et K
qui maximisent la production.
Conditions de second ordre : Q’’/dL < 0
Ce qui satisfait l’hypothèse de la convexité de l’isoquant, et donc
l’extremum atteint est un maximum

50

17

Vous aimerez peut-être aussi