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de Télécommunication
2021/2022 GEER51
GEER51 : Modélisation et commande des ensembles
convertisseurs machines
Plan de cours
Elément 1:
Modélisation et commande des convertisseurs
2021/2022 GEER51
Rappels mathématiques
Valeur moyenne
1 𝜏+𝑇
< 𝑓(𝑡) >= න 𝑓(𝑡)𝑑𝑡
𝑇 𝜏
1 𝜏+𝑇
𝑃 = න 𝑣(𝑡)𝑖(𝑡)𝑑𝑡
𝑇 𝜏
4
Rappels mathématiques
Les coefficients ao, an et bn sont indépendants du temps et sont donnés par les intégrales suivantes :
1 𝑇 2 𝑇 2 𝑇
𝑎0 = න 𝑓(𝑡)𝑑𝑡 𝑎𝑛 = න 𝑓(𝑡) cos 𝑛𝜔𝑡 𝑑𝑡 𝑏𝑛 = න 𝑓(𝑡) sin 𝑛𝜔𝑡 𝑑𝑡
𝑇 0 𝑇 0 𝑇 0
• Si la fonction f(t) est une fonction impaire, les coefficients an sont nuls.
• Si f(t) est une fonction paire, les coefficients bn sont nuls.
5
Généralités sur les convertisseurs statiques
Introduction
• Les convertisseurs statiques peuvent être trouvés partout où il est nécessaire de modifier la forme
de l'énergie électrique. Leur tâche principale est de traiter et de contrôler le flux d'énergie
électrique en fournissant des tensions et des courants sous une forme parfaitement adaptée aux
charges des utilisateurs.
6
Applications d'électronique de puissance
7
Modélisation mathématique des convertisseurs
Hypothèses de modélisation
Les interrupteurs sont considérés comme étant parfaits en choisissant la représentation suivante :
8
Modélisation mathématique des convertisseurs
Le rapport cyclique désigne, pour un phénomène périodique à deux états, le rapport entre la durée
de l'état actif et la période.
𝑡1
𝛼=
𝑇
10
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
• Les principales applications sont les commandes de moteurs à courant continu et les alimentations
à découpage basse tension.
11
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
Un Buck est un convertisseur de puissance DC/DC qui abaisse la tension de son entrée (source) à sa
sortie (charge). En mode de conduction continue (le courant traversant l'inductance ne tombe jamais à
zéro), la fonction de transfert théorique du convertisseur abaisseur est :
𝑈𝑠
=𝐷
𝑈𝐸
12
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
• De t=0 à t= DT: le transistor est fermé, la diode est ouverte: L’alimentation fournit de l’énergie à la charge
et à l’inductance.
𝑈𝐿 = (𝑈𝐸 −𝑈𝑠 ) ∗ 𝐾
1
𝑖𝐿 = න 𝑈𝐿 𝑑𝑡
𝐿
𝑖𝐶 = 𝑖𝐿 − 𝑖𝑅
1
𝑈𝑐 = න 𝑖𝑐 𝑑𝑡
𝐶
ഥ
𝑈𝐿 = −𝑈𝑠 ∗ 𝐾
13
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
Etat d’interrupteur
Modélisation et simulation d’un Buck
Bloqué
Passant
0 t
Ud
0 t
Un Boost est un convertisseur de puissance DC/DC qui augmente la tension de son entrée (source) à
sa sortie (charge). En mode de conduction continue, la fonction de transfert théorique du convertisseur
élévateur est :
𝑈𝑠 1
=
𝑈𝐸 1 − 𝐷
15
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
𝑈𝐿 = 𝑈𝐸 ∗ 𝐾
1
𝑖𝐿 = න 𝑈𝐿 𝑑𝑡
𝐿
ഥ
𝑈𝐿 = (𝑈𝐸 −𝑈𝑠 ) ∗ 𝐾
𝑖𝐶 = 𝑖𝐿 − 𝑖𝑅
1
𝑈𝑐 = න 𝑖 𝑑𝑡
𝐶 𝑐
16
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
Bloqué
Passant
0
t
DT T
Ud
0
t
UL(t)
UE
UE - US
t
Choix de l’inductance
iL(t)
𝐷𝑈𝐸 𝑇
𝐿=
∆𝑖𝐿 iLmax
Choix de la capacité
𝐷𝑇𝐼𝑆 iLmin
𝐶= t
∆𝑈𝑆 17
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
18
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
Rappels
Si la charge est inductive (ce qui est le cas général), il faut permettre au courant de circuler
dans les 2 sens dans les interrupteurs afin que la bobine puisse se démagnétiser. On place
pour cela une diode en parallèle inverse.
19
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
𝑆𝑎 𝑆𝑏 𝑆𝑐
Les interrupteurs de même bras doivent être commandés de manière complémentaire pour assurer
la continuité des courants alternatifs dans la charge d’une part et d´éviter un court-circuit de la
source d’autre part.
Les états des interrupteurs supposés parfaits, peuvent être définis par trois grandeurs booléennes
de commande Sj (j = a; b; c)
• Sj = 1 : le cas où l’interrupteur de haut est fermé et celui d’en bas est ouvert.
• Sj = 0 : le cas où l’interrupteur de haut est ouvert et celui d’en bas est fermé.
20
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
𝑆𝑎 𝑆𝑏 𝑆𝑐
Les interrupteurs de même bras doivent être commandés de manière complémentaire pour assurer
la continuité des courants alternatifs dans la charge d’une part et d´éviter un court-circuit de la
source d’autre part.
Les états des interrupteurs supposés parfaits, peuvent être définis par trois grandeurs booléennes
de commande Sj (j = a; b; c)
• Sj = 1 : le cas où l’interrupteur de haut est fermé et celui d’en bas est ouvert.
• Sj = 0 : le cas où l’interrupteur de haut est ouvert et celui d’en bas est fermé.
21
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
𝑑𝑖𝑎
𝑒𝑎 = 𝐿 + R𝑖𝑎 + 𝑉𝑎0
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑏
𝑒𝑏 = 𝐿 + R𝑖𝑏 + 𝑉𝑏0
𝑑𝑡
𝑑𝑖𝑐
𝑒𝑐 = 𝐿 + R𝑖𝑐 + 𝑉𝑐0
𝑑𝑡
𝑑𝑈𝐷𝐶
𝐶 = 𝑖𝑑𝑐 + 𝑖𝐿 = 𝑆𝑎 𝑖𝑎 + 𝑆𝑏 𝑖𝑏 + 𝑆𝑐 𝑖𝑐 + 𝑖𝐿
𝑑𝑡
Pour un système triphasé équilibré sans neutre, on a: 𝑒𝑎 +𝑒𝑏 +𝑒𝑐 = 0 et 𝑖𝑎 +𝑖𝑏 +𝑖𝑐 = 0
𝑑𝑖𝑎 1
Il en résulte: 𝑒𝑎 = 𝐿 + R𝑖𝑎 + 𝑈𝐷𝐶 [𝑆𝑎 − 𝑆𝑎 + 𝑆𝑏 + 𝑆𝑐 ]
𝑑𝑡 3
𝑑𝑖𝑏 1
𝑒𝑏 = 𝐿 + R𝑖𝑏 + 𝑈𝐷𝐶 [𝑆𝑏 − 𝑆𝑎 + 𝑆𝑏 + 𝑆𝑐 ]
𝑑𝑡 3
𝑑𝑖𝑐 1
𝑒𝑐 = 𝐿 + R𝑖𝑐 + 𝑈𝐷𝐶 [𝑆𝑐 − 𝑆𝑎 + 𝑆𝑏 + 𝑆𝑐 ]
𝑑𝑡 3
22
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
𝑉𝑎𝑛 𝑉 2 −1 −1 𝑆𝑎
𝑉𝑏𝑛 = 𝐷𝐶 −1 2 −1 𝑆𝑏
𝑉𝑐𝑛 3 𝑆𝑐
−1 −1 2
23
Représentation mathématique des convertisseurs statiques
𝑈𝑚 𝜃 sin(2𝜃)
𝑉𝑒𝑓𝑓 = 1− +
2 𝜋 2𝜋
24
Commande symétrique
Principe
C’est une commande très simple utilisée pour les onduleurs. Il s’agit de commander les
interrupteurs d’une manière symétrique.
T1 T4
E 𝑢
Charge
T2 T3
25
Commande symétrique
Principe
T1 T4
T1 T2 T1 T2 T1 T2
𝑢
E T3 T4 T3 T4 T3 T4
𝑢
T2 T3
E
𝜃 = 𝜔𝑡
T T
-E 2
T1 T4
E 𝑢
𝜋
T2 T3
26
Commande décalée
Principe
T1 T2 T1 T2
T4 T3 T4 T3 T4
T1 T4
𝑢
E
Charge E
𝜃 = 𝜔𝑡
𝛽 𝜋
-E
T2 T3
27
Commande décalée
𝑢 Fondamentale
E
𝜃 = 𝜔𝑡
𝛽 𝜋
-E
Harmoniques ∞
4𝐸 𝑘
𝑢 𝑡 = cos 𝛽 sin(𝑘𝑤𝑡)
𝑘𝜋 2
𝑘=1
4𝐸 3 Avec k impair
𝜋 2 Amplitude Ondulation
28
Commande décalée
σ𝑛
𝑖=2 𝑉𝑖 𝑒𝑓𝑓
2
𝑉𝑒𝑓𝑓 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑎𝑟𝑚𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒
TDH = =
𝑉𝑒𝑓𝑓 𝑑𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑙
𝑉1 𝑒𝑓𝑓 ²
𝛽
𝜋 𝜋 − 2𝛽 − 8𝑐𝑜𝑠 2
2
𝑇𝐷𝐻 =
𝛽
2 2cos
2
29
Commande à pleine onde (symétrique): type 180°
Principe
• Chaque interrupteur est commandé pendant 180°.
• Les commandes des interrupteurs d’une même branche sont adjacentes.
• Les commandes des interrupteurs de deux branches différentes sont décalées de 120°.
T1
ഥ1
T
T2
ഥ2
T
T3
ഥ3
T
30
Commande à pleine onde: type 180°
Principe
T1
• Chaque interrupteur est commandé ഥ1
T
T2
pendant 180°. ഥ2
T
• Les commandes des interrupteurs d’une T3
même branche sont complémentaires. ഥ3
T
T1 T2 T3 UBC
E
a 𝜃
E
CHARGE
2𝜋
b -E
c
UCA
ഥ1
T ഥ2
T ഥ3
T
E
𝜃
-E 2𝜋
31
Commande MLI
Principe
32
Commande MLI
Principe
La modulation de largeur d’impulsions (MLI, PWM en anglais) consiste à former chaque
alternance de la tension de sortie, en utilisant un signal triangulaire (porteuse) et en le comparant au
signal de référence (une image de la tension de sortie souhaitée à la sortie du convertisseur). La
tension de sortie est définie selon la loi suivante :
33
Commande MLI
Principe
34
Commande MLI
Technologie
Analogique Calculée
AOP
Comparateur
35
Commande MLI
Angles de commutation
La commande MLI est caractérisée par son nombre d’angles de commutation. Chaque changement
d’état de ce signal est issu de la commutation des transistors;
MLI à
2 angles
𝛼1 𝛼2 𝜋 − 𝛼1 2𝜋 𝜃 = 𝜔𝑡
MLI à
5 angles 𝜃 = 𝜔𝑡
𝛽1 𝛽2 𝛽3 𝛽4 𝛽5 2𝜋
36
Commande MLI
La commande MLI
La commande MLI est spécifiée comme suit :
37
Les différentes modélisations en vue de la commande
U1 y1
m U2 y2 p
Entrées Système Sorties
…
Um yp
x1 , x2 , x3 , … … . . xn
n variables d’état
𝑥ሶ = 𝐴. 𝑥 + 𝐵. u Equation de commande
ቊ Equation d’observation
y = C. x + D. u
Représentation d’état
• A représente les interactions dynamiques entre les différents éléments internes du système.
• B représente l'action des entrées sur l'évolution dynamique du système.
• C indique les capteurs permettent d'obtenir les sorties.
• D indique le couplage direct entre les entrées et les sorties.
𝑥ሶ 𝑥
𝑢 B +
+ C ++ 𝑦
A
Représentation schématique d’une modélisation d’état.
39
Les différentes modélisations en vue de la commande
𝑥ሶ = 𝐴. 𝑥 + 𝐵. u 𝑌(𝑠)
ቊ = 𝐺(𝑠)
y = C. x + D. u 𝑈(𝑠)
s. X s − x 0 = A. X s + B. U s
Y s = C. X s + D. U s
X s (s. I − A) = B. U s
Donc:
−1
X s = s. I − A . B. U s
−1
Y s = [C. s. I − A . B. +D] U s
Donc:
𝑌(𝑠) −1
= [C. s. I − A . B. +D]
𝑈(𝑠)
40
Les différentes modélisations en vue de la commande
41
Les différentes modélisations en vue de la commande
Modèle commuté
Etant donne la nature binaire du signal de commande u , en combinant les équations, il en résulte le
modèle, non-linéaire et variant, du convertisseur de puissance de la forme :
𝑦 = 𝐶ON 𝑢 + 𝐶OFF 1 − 𝑢 𝑥
42
Les différentes modélisations en vue de la commande
• Dans le modèle moyen, chaque grandeur dans le modèle exact est remplacée par sa valeur moyenne
sur la période de découpage. Ce modèle est continu et permet de faire la synthèse des lois de
commande. Le circuit moyen équivalent sera obtenu en remplacent les dits interrupteurs par des
sources représentants les valeurs moyennes des grandeurs obtenues.
43
Les différentes modélisations en vue de la commande
Modèle moyen
Le principe de base de tout modèle moyen est le calcul de la moyenne sur une fenêtre de largeur T,
correspondant généralement à une période de fonctionnement.
1 𝑡+𝑇
La valeur moyenne caractérisant l’harmonique k s’exprime par: 𝑥(𝑡) 𝑘 = න 𝑥 𝜏 𝑒 −𝑗𝑘𝑤𝜏 𝑑𝜏
𝑇 𝑡
2𝜋
𝑤=
𝑇
𝑥 𝜏 = 0 pour 𝜏 < 0
44
Les différentes modélisations en vue de la commande
Modèle moyen
Il existe plusieurs types de modèles moyens selon le mode de fonctionnement, le type de conversion
et enfin selon l’usage (analyse, simulation système, conception de commande…)*
* Asma Merdassi. Outil d’aide à la modélisation moyenne de convertisseurs statiques pour la simulation de systèmes
mécatroniques. Sciences de l’ingénieur [physics]. Institut National Polytechnique de Grenoble - INPG, 2009. Français. fftel- 45
00434953ff
Les différentes modélisations en vue de la commande
Modèle moyen
𝑥ሶ ҧ = 𝐴. 𝑥ҧ + 𝐵. u
ቊ
𝑦ത = C. 𝑥ҧ
Ve Ve
Vs Vs
46
Les différentes modélisations en vue de la commande
• De t=0 à 𝜇 t= T: • De t= 𝜇 T à t= T:
𝑑𝑖𝐿 𝑉𝑒 𝑉𝑐 𝑑𝑖𝐿 𝑉𝑐
= − =−
𝑑𝑡 𝐿 𝐿 𝑑𝑡 𝐿
𝑑𝑉𝑐 𝑖𝐿 𝑉𝑐 𝑑𝑉𝑐 𝑖𝐿 𝑉𝑐
= − = −
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶 𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶
1 1
0 − 1 𝑖ሶ𝐿ሶ 0 −
𝑖ሶ𝐿ሶ 𝐿 𝑖𝐿 𝐿 𝑖𝐿 0
= + 𝐿 𝑉𝑒 = + 𝑉
𝑉𝑐ሶ 1 1 𝑉𝑐 𝑉𝑐ሶ 1 1 𝑉𝑐 0 𝑒
− 0 −
𝐶 𝑅𝐶 𝐶 𝑅𝐶
𝑖𝑠 1 0 𝑖𝐿 𝑖𝑠 1 0 𝑖𝐿
= =
𝑉𝑠 0 1 𝑉𝑐 𝑉𝑠 0 1 𝑉𝑐
47
Les différentes modélisations en vue de la commande
𝑖𝑠 1 0 𝑖𝐿
=
𝑉𝑠 0 1 𝑉𝑐
Le modèle moyen
1
𝑖ഥ𝐿ሶ 0 − 𝑖ഥ𝐿
𝜇
= 𝐿 + 𝐿 𝑉𝑒
1 1 𝑉ഥ𝑐
𝑉ഥ𝑐ሶ − 0 𝜇 : le rapport cyclique, 𝜇
𝐶 𝑅𝐶 appartient à [0,1 ]
𝑖ഥ𝑠 1 0 𝑖ഥ𝐿
=
ഥ𝑠
𝑉 0 1 𝑉ഥ𝑐
48
Les différentes modélisations en vue de la commande
49
Les différentes modélisations en vue de la commande
courant iL courant iL
1.2 1.2
comportement reel
1 1
0.8 0.8
0.6 0.6
0.4 0.4
comportement "moyen"
0.2 0.2
0 0
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05 0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05
temps (s) temps (s)
(a) (b)
50
Les différentes modélisations en vue de la commande
1 E 1 E
x1 = − x2 + u x 1 = − x2 +
L L L L
1 1 1 1
x 2 = x1 − x2 x 2 = x1 − x2
C RC C RC
1 E 1 E
x1 = − (1 − u ) x2 + x 1 = − (1 − ) x2 +
L L L L
1 1 1 1
x 2 = (1 − u ) x1 − x2 x 2 = (1 − ) x1 − x2
C RC C RC
1 E 1 E
x1 = (1 − u ) x2 + u x 1 = (1 − ) x2 +
L L L L
1 1 1 1
x 2 = − (1 − u ) x1 − x2 x 2 = − (1 − ) x1 − x2
C RC C RC
51
Convertisseur type CUK
Système de commande
Rappel
Un système de commande vise à contrôler un système afin d'obtenir un fonctionnement correct de ce
dernier. Le contrôle permet au système de suivre une réponse souhaitée pour une entrée donnée tout
en rejetant les effets des perturbations.
À ne pas confondre:
• Asservissement : poursuite par la sortie d'une consigne variable dans le temps.
• Régulation :la consigne est constante, le système compense les perturbations.
52
Commande par hystérésis
Principe
Une commande non linéaire qui introduit l’erreur entre le courant de référence et le courant produit
par l’onduleur dans un contrôleur à bande d’hystérésis. les états de commutation de l’onduleur sont
déterminés à partir de ces erreurs.
53
Commande par hystérésis
Principe
• Les instants de commutation ne sont pas déterminables.
• Plus la largeur de l'hystérésis est faible, plus la fréquence de commutation des interrupteurs est
élevée et le contenu en harmoniques est très faible.
Limite inférieure de la
bande d’hystérésis Limite supérieure de la
bande d’hystérésis
Grandeur de
Grandeur
référence
actuelle
54
GEER51 : Modélisation et commande des ensembles
convertisseurs machines
Elément 2:
Modélisation et commande des ensembles
convertisseurs-machines
2021/2022 GEER51
Transformations des systèmes polyphasés
56
Transformations des systèmes polyphasés
Transformation de Clarke
• La transformée de Clarke, est un outil mathématique afin de modéliser un
système triphasé grâce à un modèle diphasé. Il s'agit d'un changement de repère. Les deux
premiers axes dans la nouvelle base sont traditionnellement nommés α, β. Les grandeurs
transformées sont généralement des courants, des tensions ou des flux.
• Les grandeurs (abc) projetées dans le repère αβ sont données en utilisant la matrice
de Clarke directe comme suit :
−1 −1
𝑤𝛼 𝑤𝑎 2 1 2 2
𝑤𝑏 avec: 𝐶𝑎𝑏𝑐 =
𝑤𝛽 = 𝐶𝑎𝑏𝑐 3 3 − 3
𝑤𝑐 0
2 2
Inversement :
1 0
𝑤𝑎 𝑤 −1 3
2
𝑤𝑏 = 𝐶𝛼𝛽 𝛼 avec: 𝐶𝛼𝛽 = 2 2
𝑤𝛽 3
𝑤𝑐 −1 − 3
2 2
57
Transformations des systèmes polyphasés
• Le bloc Powergui (GUI: Graphical user interface) est nécessaire pour simulation de tout bloc
appartenant à la libraire Power Systems. Ce bloc stocke le circuit simulink équivalent qui
représente les équations d'espace d'état du modèle.
58
Transformations des systèmes polyphasés
59
Transformations des systèmes polyphasés
Transformation de Concordia
La transformée de Concordia est très similaire à la transformée de Clarke, à la différence qu'elle est
unitaire. Les puissances calculées après transformation sont donc les mêmes que dans le système
initial, ce qui n'est pas le cas pour la transformée de Clarke.
−1 −1
𝑤𝛼 𝑤𝑎 2 1 2 2
𝑤𝑏 avec: 𝐶𝑎𝑏𝑐 =
𝑤𝛽 = 𝐶𝑎𝑏𝑐 3 3 − 3
𝑤𝑐 0
2 2
Inversement :
1 0
𝑤𝑎 𝑤 −1 3
2
𝑤𝑏 = 𝐶𝛼𝛽 𝛼 avec: 𝐶𝛼𝛽 = 2 2
𝑤𝛽 3
𝑤𝑐 −1 − 3
2 2
60
Transformations des systèmes polyphasés
Transformation de Park
La transformée de Park vise à supprimer le caractère oscillatoire des grandeurs 𝑤𝛼 et 𝑤𝛽 en
effectuant une rotation supplémentaire d'angle 𝜃 par rapport à l'axe o.
L'idée est de faire tourner le repère à la vitesse du rotor de la machine tournante. Le repère de
Clarke est fixé au stator, tandis que celui de Park est fixé au rotor. Cela permet de simplifier
certaines équations électromagnétiques.
61
Transformations des systèmes polyphasés
Transformation de Park
• Les grandeurs (abc) projetées dans le repère dq sont données en utilisant la matrice
de Park directe comme suit :
2𝜋 2𝜋
cos 𝜃 cos 𝜃 − cos 𝜃 +
𝑤𝑎 3 3
𝑤𝑑 2
𝑤 2𝜋 2𝜋
𝑤𝑞 = 𝑃(𝜃) 𝑏 avec: 𝑃(𝜃) =
3 − sin 𝜃 − sin 𝜃 − − sin 𝜃 +
𝑤𝑐 3 3
1 1 1
2 2 2
Inversement:
cos 𝜃 − sin 𝜃
2𝜋 2𝜋
𝑤𝑎 2 cos 𝜃 − − sin 𝜃 −
𝑤 avec: 𝑃(𝜃)−1 = 3 3
𝑤𝑏 =𝑃(𝜃)−1 𝑑 3
𝑤𝑞 2𝜋 2𝜋
𝑤𝑐 cos 𝜃 + − sin 𝜃 +
3 3
63
Transformations des systèmes polyphasés
64
Modélisation d’un convertisseur électromécanique généralisé
Introduction
• Fort besoin de l’énergie mécanique → Plus de 70% de la puissance électrique est consommée par
les moteurs électriques.
65
Machine Asynchrone
Constitution de la MAS
Stator :
Anneau de tôles encoché à l'intérieur et portant un enroulement triphasé. Cet enroulement est
toujours relié à la source et constitue le primaire. Ces trois enroulements fixes décalés de 120° dans
l’espace et traversés par trois courants variables.
Rotor:
Anneau de tôles rainuré à l'extérieur, concentrique au premier et séparé de lui par un entrefer
étroit d'épaisseur constante. Le rotor porte un enroulement polyphasé mis en court-circuit constituant
le secondaire.
67
Machine Asynchrone
68
Machine Asynchrone
Rappel du principe
L’enroulement statorique de 2p pôles, alimenté par des courants de fréquence f, crée un champ
tournant à la vitesse synchrone:
𝑓
𝑁𝑠 =
𝑝
Le moteur tourne à une vitesse N d’autant plus inférieure à Ns que le couple demandé sur l’arbre est
important. L’écart relatif définit par le glissement est donné par:
𝑁𝑠 − 𝑁
𝑔=
𝑁𝑠
Le couple provient de l’action du flux statorique sur le
courant rotorique qu’il a lui-même induit, il est donné par :
𝐶 = 𝑘𝜙𝑠 𝜙𝑟 𝑠𝑖𝑛𝜃
69
Machine Asynchrone
Rappel du principe
Le courant statorique sert à la fois à générer le flux et le couple. Le
découplage naturel de la machine à courant continu n’existe plus.
𝐼𝑞2 → couple 2
𝐼= 𝐼𝑑2 + 𝐼𝑞2
𝐼𝑞1 → couple 1
Remarque
Les performances optimales du moteur sont obtenues si le flux, donc
le courant magnétisant Id, est maintenu constant sur toute la plage de 𝜃1
vitesse.
𝜃2
Hypothèses simplificatrices
La modélisation des machines électriques en vue de leur commande exige la prise en compte de
certaines hypothèses simplificatrices, et se base sur 3 types d’équations :
•Equations magnétiques : il s’agit des équations qui décrivent les flux en fonction des courants
qui parcourent les enroulements (théorème d’Ampère).
•Equations électriques : la relation entre les tensions et les courants est décrite par la loi d’Ohm
généralisée avec la loi de Faraday.
71
Principes de la modélisation des machines à AC
Hypothèses simplificatrices
• Hypothèse 1 : les enroulements sont supposés à
répartition sinusoïdale.
72
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
Notations
On suppose les enroulements statoriques primaires couplés en étoile. La machine est alimentée par
un système triphasé de tensions équilibrées.
73
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
d
[Vr ] = [R r ][ir ] + [φr ]=0
dt
d d
Vsa = R s is𝑎 + φ Vra = 0 = R r ir𝑎 + φ
dt s𝑎 dt r𝑎
d d
Vsb = R s is𝑏 + φs𝑏 Vrb = 0 = R r ir𝑏 + φr𝑏
dt dt
d d
Vsc = R s isc + φsc Vrc = 0 = R r irc + φrc
dt dt
Equations magnétiques
74
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
d
[Vr ] = [R r ][ir ] + [φr ]=0
dt
Equations magnétiques
75
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
Choix de référentiel
• Repère lié au stator (α, β): ce référentiel est immobile par rapport au stator, utilisé pour l’étude du
démarrage et freinage des machines à courant alternatif avec branchement de résistances.
• Repère lié au rotor (x, y) : ce référentiel est immobile par rapport au rotor, utilisé pour l’étude des
régimes transitoires dans les machines asynchrones et synchrones.
• Repère lié au champ tournant (d, q) : ce dernier est utilisé pour réaliser le contrôle vectoriel du fait
que les grandeurs de réglage deviennent constantes.
76
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
77
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
L’équation du couple
𝑃𝑀
𝐶𝑒 = 𝜑𝑟𝑑 𝑖𝑠𝑞 − 𝜑𝑟𝑞 𝑖𝑠𝑑
𝐿𝑟
𝑑Ω
𝐽 = 𝐶𝑒 − 𝐶𝑟 − 𝑓Ω 78
𝑑𝑡
Simulation de la MAS dans Matlab/Simulink
Equations de la MAS
79
Simulation de la MAS dans Matlab/Simulink
Pn = 2.2 kW
F = 50 Hz
p = 2 (paire de pôles)
Rs = 0.6 Ω
Rr = 0.4 Ω
Ls = 61 mH
Lr = 61 mH
M = 59 mH
J = 0.0175 kg.m²
f = 0.00187 Nm/rad/s
80
Modélisation dynamique d’une machine asynchrone
81
Commande vectorielle
Historique
• En 1968, Karl Hasse a proposé le concept de base du contrôle vectoriel indirect sans mesure de
flux.
• En 1971, Felix Blaschke a développé le contrôle vectoriel direct, qui utilise la mesure directe du
flux pour déterminer l’amplitude et la position du flux rotorique.
• Le concept d’orientation du flux consiste à orienter l'axe du repère de Park suivant l'un des flux
de la machine au choix, afin d'obtenir un découplage entre les différentes variables à contrôler.
Ce qui va permettre de séparer le contrôle du flux et de couple ( ou des puissances). Ceci est
obtenu en contrôlant non seulement l'amplitude et la fréquence de la tension de sortie de
l'onduleur, mais également son angle de phase ainsi que la position instantanée du flux rotorique.
82
Commande vectorielle
• Selon le flux rotorique: Cette stratégie vise à contrôler les composantes du courant rotorique afin
d'assurer un contrôle indépendant du couple électromagnétique et du flux rotorique.
83
Commande vectorielle à flux rotorique orienté
d axis
𝜑𝑟𝑑 = 𝜑𝑟
q axis 𝝋𝒓 = 𝝋𝒓𝒅
𝜽𝒓
𝒂𝒙𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒐𝒓 𝜑𝑟𝑞 = 0
𝜽
𝜽𝒔
𝒂𝒙𝒆 𝒔𝒕𝒂𝒕𝒐𝒓
Le flux 𝜙𝑟 peut être estimé (𝜙𝑟_𝑒𝑠𝑡 ) à partir du courant 𝑖𝑠𝑑 accessible à partir de la mesure des courants
réels statoriques.
𝑀𝑖𝑠𝑑 𝐿𝑟
𝜙𝑟 = avec 𝑡𝑟 =
1 + 𝑡𝑟 𝑠 𝑅𝑟
84
Commande vectorielle à flux rotorique orienté
𝜙𝑟∗ ∗
𝑖𝑠𝑑
𝐶𝑒∗
𝑤𝑟∗
∗
𝑖𝑠𝑞
85
Commande vectorielle à flux rotorique orienté
𝑑 φr − Misd
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑑 + 𝜑 − 𝜔𝑠 𝜑𝑠𝑞 𝜑𝑠𝑑 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 + 𝑀𝑖𝑟𝑑 ird =
𝑑𝑡 𝑠𝑑 Lr
𝑑 𝜑𝑠𝑞 = 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑞 + 𝑀𝑖𝑟𝑞 −M
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 𝑖𝑠𝑞 + 𝜑𝑠𝑞 + 𝜔𝑠 𝜑𝑠𝑑 irq = i
𝑑𝑡 Lr sq
On aura:
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 + 𝜎. 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 − 𝐿𝑠 . 𝜎. 𝜔𝑠 . 𝑖𝑠𝑞
𝑀
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 + 𝜎. 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑞 + . 𝜔 . 𝜙 + 𝐿𝑠 . 𝜎. 𝜔𝑠 . 𝑖𝑠𝑑
𝐿𝑟 𝑠 𝑟
𝜎 : coefficient de dispersion de Blondel. Il permet d’estimer les fuites de flux de la machine, il est
donné par:
𝑀
𝜎 = 1−
𝐿𝑠 𝐿𝑟
86
Commande vectorielle à flux rotorique orienté
𝑀
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 + 𝜎. 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑞 + 𝜔𝑠 . . 𝜙 + 𝐿𝑠 . 𝜎. 𝜔𝑠 . 𝐼𝑠𝑑
𝐿𝑟 𝑟
Termes à compenser
Les nouvelles variables de commandes sont alors: ∗
𝑉𝑠𝑑
+
+
𝑉𝑠𝑑
∗
𝑉𝑠𝑑 = 𝑅𝑠 + 𝜎. 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑑 = 𝑉𝑠𝑑 + 𝐿𝑠 . 𝜎. 𝜔𝑠 . 𝐼𝑠𝑞 = 𝑉𝑠𝑑 + 𝑒𝑠𝑑
𝑒𝑠𝑑
∗
𝑀
𝑉𝑠𝑞 = 𝑅𝑠 + 𝜎. 𝐿𝑠 𝑖𝑠𝑞 = 𝑉𝑠𝑞 − 𝜔𝑠 . . 𝜙 + 𝐿𝑠 . 𝜎. 𝜔𝑠 . 𝐼𝑠𝑑 = 𝑉𝑠𝑞 − 𝑒𝑠𝑞
𝐿𝑟 𝑟 𝑉𝑠𝑞∗
+
-
𝑉𝑠𝑞
𝑒𝑠𝑞
87