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MEMOIRE INFORMATIQUE

PLAN DU SUJET
Introduction

I- Généralité sur les mémoires

A- Définition

B- Rôles des mémoires

C- Caractéristiques techniques d’une mémoire

II- Différents types de mémoire

A- Les mémoires vives

1- Les RAM statiques

2- Les RAM dynamiques

3- Autres types de mémoire RAM

B- Les mémoires mortes

1- Les types de ROM

C- Les mémoires flash

D- La mémoire cache

E-Autres types de mémoire

III- Gestion de la mémoire

IV- Notion de hiérarchie mémoire

Conclusion
Introduction

Un ordinateur a deux caractéristiques essentielles qui sont la vitesse à


laquelle il peut traiter un grand nombre d'informations et la capacité de les
mémoriser.
La mémoire est un composant de base de l'ordinateur, sans lequel tout
fonctionnement devient impossible. Son rôle est de stocker les données
avant et pendant leur traitement par le processeur. Ces données sont
d'apparence binaire et mémorisées sous forme d'impulsions électriques.
Plusieurs types de mémoires sont utilisés, différentiables par leur
technologie (DRAM, SRAM, ...), leur forme (SIMM, DIMM, ...) ou leur
fonctionnement (RAM, ROM,).

I- Généralité sur les mémoires

A- Définition

On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker


temporairement ou à long terme des données.
Une mémoire est aussi un circuit à semi-conducteur permettant
d’enregistrer, de conserver et de restituer des informations (instructions et
variables). C’est cette capacité de mémorisation qui explique la
polyvalence des systèmes numériques et leur adaptabilité à de nombreuses
situations. Les informations peuvent être écrites ou lues. Il y a écriture
lorsqu'on enregistre des informations en mémoire, lecture lorsqu'on
récupère des informations précédemment enregistrées.

B- Rôles des mémoires

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires :

- la mémoire centrale (appelée également mémoire interne)


permettant de mémoriser temporairement les données lors de
l'exécution des programmes. Elle est réalisée à l'aide de micro-
conducteurs, c'est-à-dire des circuits électroniques spécialisés
rapides. La mémoire centrale correspond à ce que l'on appelle la
mémoire vive.

- la mémoire de masse (appelée également mémoire physique ou


mémoire externe) permettant de stocker des informations à long
terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de
masse correspond aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que
le disque dur, aux dispositifs de stockage optique, correspondant par
exemple aux CD-ROM ou aux DVD-ROM, ainsi qu'aux mémoires
mortes.
C- Caractéristiques techniques d’une mémoire

Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :

- La capacité : c’est le nombre total de bits que contient la mémoire.


Elle s’exprime aussi souvent en octet.
- Le format des données : c’est le nombre de bits que l’on peut
mémoriser par case mémoire.
On dit aussi que c’est la largeur du mot mémorisable.
- Le temps d’accès : c’est le temps qui s'écoule entre l'instant où a
été lancée une opération de lecture/écriture en mémoire et l'instant où la
première information est disponible sur le bus de données.
- Le temps de cycle : il représente l'intervalle minimum qui doit
séparer deux demandes successives de lecture ou d'écriture.
- Le débit : c’est le nombre maximum d'informations lues ou écrites
par seconde.
- Volatilité : elle caractérise la permanence des informations dans la
mémoire. L'information stockée est volatile si elle risque d'être altérée par
un défaut d'alimentation électrique et non volatile dans le cas contraire.

Ainsi, la mémoire idéale possède une grande capacité avec des temps
d'accès et temps de cycle très restreints, un débit élevé et est non volatile.
Néanmoins les mémoires rapides sont également les plus onéreuses. C'est
la raison pour laquelle des mémoires utilisant différentes technologiques
sont utilisées dans un ordinateur, interfacées les unes avec les autres et
organisées de façon hiérarchique.

Les mémoires les plus rapides sont situées en faible quantité à proximité
du processeur et les mémoires de masse, moins rapides, servent à stocker
les informations de manière permanente.

II- Différents types de mémoire


A- Les mémoires vives

La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access


Memory, traduisez mémoire à accès aléatoire), est la mémoire principale
du système, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace permettant de stocker de
manière temporaire des données lors de l'exécution d'un programme. Elle
doit avoir un temps de cycle très court pour ne pas ralentir le
microprocesseur. Les mémoires vives sont en général volatiles : elles
perdent leurs informations en cas de coupure d'alimentation. Certaines
d'entre elles, ayant une faible consommation, peuvent être rendues non
volatiles par l'adjonction d'une batterie. Il existe deux grandes familles de
mémoires RAM:

- Les RAM statiques


- Les RAM dynamiques

1- Les RAM statiques

Les mémoires statiques ou SRAM (Static Random Access Memory),


onéreuses et encombrant ont l'immense avantage de pouvoir stocker des
valeurs pendant une longue période sans devoir être rafraîchies. Cela
permet des temps d'accès très court (8−20ns). Les SRAM sont notamment
utilisées pour les mémoires cache du processeur.

2- Les RAM dynamiques


Les mémoires dynamiques ou DRAM (Dynamic Random Access
Module), A l'inverse de la mémoire SRAM, doivent être rafraichies
plusieurs fois par secondes, ce qui en augmente le temps d'accès
(50−80ns). Par contre leur coût est nettement inférieur et leur
encombrement faible. En général les mémoires dynamiques, qui offrent
une plus grande densité d'information et un coût par bit plus faible, sont
utilisées pour la mémoire centrale, alors que les mémoires statiques, plus
rapides, sont utilisées lorsque le facteur vitesse est critique, notamment
pour des mémoires de petite taille comme les caches et les registres.

3- Autres types de RAM

a- DRAM PM
La DRAM (Dynamic RAM, RAM dynamique) est le type de mémoire le
plus répandu au début du millénaire. Ce sont des mémoires dont le temps
d'accès est de 60 ns et dont les accès mémoire se font généralement sur des
données rangées consécutivement en mémoire. Ainsi le mode d'accès en
rafale (burst mode) permet d'accéder aux trois données consécutives à la
première sans temps de latence supplémentaire.

b- DRAM EDO

La DRAM EDO parfois également appelé "hyper-page" est apparue en


1995. La technique utilisée avec ce type de mémoire consiste à adresser la
colonne suivante pendant la lecture des données d'une colonne. Cela crée
un chevauchement des accès permettant de gagner du temps sur chaque
cycle. Le temps d'accès à la mémoire EDO est donc d'environ 50 à 60
nanosecondes pour une fréquence de fonctionnement allant de 33 à 66
Mhz. Dans la mesure où la mémoire EDO n'acceptait pas des fréquences
supérieures à 66 Mhz, elle a disparu au bénéfice de la SDRAM.

c- SDRAM

La SDRAM (Synchronous DRAM, traduisez RAM synchrone), apparue


en 1997, permet une lecture des données synchronisée avec le bus de la
carte-mère, contrairement aux mémoires EDO et FPM (qualifiées
d'asynchrones) possédant leur propre horloge. La SDRAM permet donc de
s'affranchir des temps d'attente dus à la synchronisation avec la carte-mère.
. De cette façon la SDRAM est capable de fonctionner avec une cadence
allant jusqu'à 150 Mhz, lui permettant d'obtenir des temps d'accès
d'environ 10 ns.

d- DDR-SDRAM

La DDR-SDRAM (Double Data Rate SDRAM) est une mémoire basée


sur la technologie SDRAM, permettant de doubler le taux de transfert de
la SDRAM à fréquence égale.

e- DDR2-SDRAM
La mémoire DDR2 (ou DDR-II) permet d'atteindre des débits deux fois
plus élevés que la DDR à fréquence externe égale. La mémoire DDR2
utilise en effet deux canaux séparés pour la lecture et pour l'écriture, si
bien qu'elle est capable d'envoyer ou de recevoir deux fois plus de données
que la DDR.

f- DDR3-SDRAM
Le DDR3 SDRAM améliore les performances par rapport au DDR2,
mais surtout diminue la consommation électrique. En effet, celle-ci est de
40 % inférieure, en particulier grâce à une baisse du voltage utilisé, une
finesse de gravure accrue. Si le débit théorique de ces barrettes peut
dépasser les 10 Go/s, les temps de latence sont restés dans les mêmes
ordres de grandeur que ceux des DDR2.

B- Les mémoires mortes (ROM)

Pour certaines applications, il est nécessaire de pouvoir conserver des


informations de façon permanente même lorsque l'alimentation électrique
est interrompue. On utilise alors des mémoires mortes ou mémoires à
lecture seule (ROM : Read Only Memory). Ces mémoires, contrairement
aux RAM, ne peuvent être que lue (non volatiles).
L’inscription en mémoire des données reste possible mais est appelée
programmation. Suivant le type de ROM, la méthode de programmation
changera. Ce type de mémoire permet notamment de conserver les
données nécessaires au démarrage de l'ordinateur. En effet, ces
informations ne peuvent être stockées sur le disque dur étant donné que les
paramètres du disque (essentiels à son initialisation) font partie de ces
données vitales à l'amorçage. Différentes mémoires de type ROM
contiennent des données indispensables au démarrage, c'est-à-dire :

• Le BIOS: programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-


sortie principales du système, d'où le nom de BIOS ROM donné
parfois à la puce de mémoire morte de la carte-mère qui l'héberge.

• Le chargeur d'amorce: un programme permettant de charger le


système d'exploitation en mémoire (vive) et de le lancer. Celui-ci
cherche généralement le système d'exploitation sur le lecteur de
disquette, puis sur le disque dur, ce qui permet de pouvoir lancer le
système d'exploitation à partir d'une disquette système en cas de
dysfonctionnement du système installé sur le disque dur.
• Le Setup CMOS, c'est l'écran disponible à l'allumage de
l'ordinateur permettant de modifier les paramètres du système
(souvent appelé BIOS à tort...).
• Le Power-On Self Test (POST), programme exécuté
automatiquement à l'amorçage du système permettant de faire un
test du système
Etant donné que les ROM sont beaucoup plus lentes que les mémoires de
types RAM (une ROM a un temps d'accès de l'ordre de 150 ns tandis
qu'une mémoire de type SDRAM a un temps d'accès d'environ 10 ns), les
instructions contenues dans la ROM sont parfois copiées en RAM au
démarrage, on parle alors de shadowing (on parle généralement de
mémoire fantôme).

1-Les types de ROM


Les ROM ont petit à petit évolué de mémoires mortes figées à des
mémoires programmables, puis reprogrammables.

a- LA ROM

Elle est programmée par le fabricant et son contenu ne peut plus être ni
modifié, ni effacé par l'utilisateur. Elle a l’avantage d’être rapide et non
volatile. Par contre, toute modification est impossible et donc toute erreur
est fatale. De plus, il y a obligation de grandes quantités en raison du coût
élevé qu'entraîne la production du masque et le processus de fabrication.

b- La PROM

Comme il est coûteux de construire des mémoires ROM pour des


applications très spécifiques, il existe des variantes de mémoires ROM qui
peuvent être programmées par l'utilisateur. Ce sont les PROM
(Programmable ROM), qui sont en fait des ROM "vierges" qui
contiennent toutes les connexions possibles et sur lesquelles un appareil
spécial, le programmeur de PROM permet de détruire certains fusibles
internes. Il peut être avantageux de pouvoir modifier une PROM. Mais les
fusibles détruits lors de la programmation d'une PROM ne peuvent pas
être recréés. C'est pourquoi les EPROM ont été mis au point.

c- L’EPROM ou UV-EPROM

Située un peu à mi-chemin entre la RAM et la ROM, l'EPROM


(Erasable PROM) est un dispositif dont le contenu peut être effacé
lorsqu'il est soumis à un rayonnement ultraviolet, autorisant ainsi une
nouvelle programmation. Par contre, il est impossible de sélectionner une
seule cellule à effacer et l’écriture est beaucoup plus lente que sur une
RAM.
d- L’EEPROM

Les EEPROM (Electrically Erasable Read Only Memory) sont aussi


des PROM effaçables, mais contrairement aux EPROM, celles-ci peuvent
être effacées par un simple courant électrique, c'est-à-dire qu'elles peuvent
être effacées même lorsqu'elles sont en position dans l'ordinateur.

C- Les mémoires flash

La mémoire flash est une mémoire à semi-conducteurs, non volatile


et réinscriptible, c'est-à-dire une mémoire possédant les caractéristiques
d'une mémoire vive mais dont les données ne se volatilisent pas lors d'une
mise hors tension. Ainsi la mémoire flash stocke les bits de données dans
des cellules de mémoire, mais les données sont conservées en mémoire
lorsque l'alimentation électrique est coupée. En raison de sa vitesse
élevée, de sa durabilité et de sa faible consommation, la mémoire flash est
idéale pour de nombreuses applications - comme les appareils photos
numériques, les téléphones cellulaires, les imprimantes, les assistants
personnels (PDA), les ordinateurs portables, ou les dispositifs de lecture
ou d'enregistrement sonore tels que les baladeurs mp3. De plus ce type de
mémoire ne possède pas d'éléments mécaniques, ce qui leur confère une
grande résistance aux chocs.

D- La mémoire cache

Dans un ordinateur récent, le processeur est généralement le plus


rapide. Il peut ainsi traiter une quantité d'information extrêmement
conséquente par seconde et donc répondre dans un délai très court à toute
demande. Cette situation serait idyllique s'il était approvisionné
suffisamment rapidement en données, ce qui n'est malheureusement pas le
cas. En effet, les mémoires de masse, tel qu'un disque dur, sont beaucoup
trop lentes pour garantir un débit suffisant. La mémoire vive permet
d'améliorer les temps d'accès mais reste bien en deçà des possibilités du
processeur.
La mémoire cache permet de corriger grandement ce problème. Composée
de mémoire SRAM donc très rapide, elle diminue les temps d'attente du
processeur. Malheureusement, son coût extrêmement élevé en empêche
l'usage comme mémoire vive. En effet, la quantité requise placerait un PC
à un prix inabordable. Elle est donc utilisée en petites quantités sur la carte
mère de manière à apporter des gains de vitesses seulement où cela est
vraiment nécessaire. Il convient de ne pas confondre la mémoire cache
physique (L1 ou L2) avec les autres sortes de caches. Une mémoire de
masse peut−être vendue avec une mémoire cache intégrée. Ainsi de plus
en plus de disques durs sont vendus avec de petites mémoires caches
intégrées, qui ont pour effet d'en accélérer le débit. Dans certains cas, on
parle de cache disque, tels que smartdrive (fourni avec le Dos). Il ne s'agit
ici que d'une fonction logicielle qui permet d'augmenter le débit d'un
disque (dur ou CD). Le procédé est simple, une partie de la mémoire vive
est utilisée comme tampon pour les écritures sur ledit disque. Si cela
permet effectivement d'en augmenter un peu les performances, c'est au
détriment de la mémoire utilisable.

E- Autres types de mémoire

1- MMC - Multimédia Card


La mémoire Multimédia Card (notée MMC) est un type de carte
mémoire créé conjointement par SanDisk et Siemens en novembre 1997.
Son architecture est basée sur une combinaison de mémoire morte (ROM)
pour les applications en lecture seule et de mémoire flash pour les besoins
en lecture/écriture. La mémoire MMC possède de très petites dimensions
(24.0mm x 32.0mm x 1.4mm) et pèse à peine 2.2 grammes.

Il existe deux types de cartes MMC possédant des voltages différents :

• Les cartes MMC 3.3V, possédant une encoche à gauche


• Les cartes MMC 5V, possédant une encoche à droite

2- Secure Digital
La mémoire Secure Digital (notée SD ou SD Card) est un type de
mémoire créé par Matsushita Electronic, SanDisk et Toshiba en janvier
2000. La mémoire Secure Digital est une mémoire spécifiquement
développée pour répondre aux exigences de sécurité nouvellement
apparues dans les domaines des dispositifs électroniques audio et vidéo.
Elle inclut ainsi un mécanisme de protection du droit d'auteur qui répond
au standard SDMI (Secure Digital Music Initiative). L'architecture des
cartes SD est basée sur des circuits de mémoire flash (EEPROM) de type
NAND. La mémoire Secure Digital possède de très petites dimensions.

3- Smart Media
La mémoire Smart Media est un type de carte mémoire créé par
Toshiba et Samsung. Son architecture est basée sur des circuits de
mémoire flash (EEPROM) de type NAND. La mémoire Smart Media
possède de très petites dimensions (45.0mm x 37.0mm x 0.76mm),
équivalentes à celles d'un timbre poste, et pèse à peine 2 grammes.

Il existe deux types de cartes Smart Media possédant des voltages

différents : • Les cartes Smart Media 3.3V possèdent une encoche à

droite

• Les cartes Smart Media 5V possèdent une encoche à gauche

L'accès aux données est réalisé par l'intermédiaire d'une puce possédant
22 broches. Quelle que soit la capacité de la carte Smart media, les
dimensions et l'emplacement de la puce sont les mêmes. Le temps d'accès
à la mémoire est d'environ 25µs pour le premier accès et de cycles de 50
ns pour les suivants.

III- Gestion de la mémoire


La gestion de la mémoire est un difficile compromis entre les
performances (temps d'accès) et la quantité (espace disponible). On désire
en effet tout le temps avoir le maximum de mémoire disponible, mais l'on
souhaite rarement que cela se fasse au détriment des performances.
La gestion de la mémoire doit de plus remplir les fonctions suivantes :

• permettre le partage de la mémoire (pour un système multi-tâches) ;


• permettre d'allouer des blocs de mémoire aux différentes tâches ;
• protéger les espaces mémoire utilisés (empêcher par exemple à un
utilisateur de modifier une tâche exécutée par un autre utilisateur) ;
• optimiser la quantité de mémoire disponible, notamment par des
mécanismes d'extension de la mémoire.
Pour cela il existe plusieurs méthodes :
- La gestion sans recouvrement ni pagination
- la gestion avec recouvrement sans pagination
- la gestion avec recouvrement, avec pagination ou segmentation

1- Gestion sans recouvrement ni pagination


Afin de garantir de façon transparente mais flexible, l'amorçage d'un
système quelconque, on retrouve souvent une combinaison des deux
approches (RAM et ROM). La ROM contient alors un système minimal
permettant de piloter les périphériques de base (clavier -- disque – écran)
et de charger le code d'amorçage à un endroit bien précis. Ce code est
exécuté lors de la mise sous tension de l'ordinateur, et le « vrai » système
d'exploitation, se trouvant dans la zone d'amorçage sur le disque, est
ensuite chargé, prenant le relais du système minimal.

2- Gestion avec recouvrement sans pagination


Dès que le nombre de processus devient supérieur au nombre de partitions,
il faut pouvoir simuler la présence en mémoire centrale (MC) de tous les
processus pour pouvoir satisfaire au principe d'équité et minimiser le
temps de réponse des processus. La technique du recouvrement permet de
stocker temporairement sur disque des images de processus afin de libérer
de la MC pour d'autres processus.

On pourrait utiliser des partitions fixes, mais on utilise en pratique des


partitions de taille variable, car le nombre, la taille et la position des
processus peuvent varier dynamiquement au cours du temps. On n'est plus
limité par des partitions trop grandes ou trop petites comme avec les
partitions fixes. Cette amélioration de l'usage de la MC nécessite un
mécanisme plus complexe d'allocation et de libération.

3- Gestion avec recouvrement, avec pagination ou


segmentation
La taille d'un processus doit pouvoir dépasser la taille de la mémoire
physique disponible, même si l'on enlève tous les autres processus. En
1961, J.
FOTHERINGHAM proposa le principe de la mémoire virtuelle : le SE
conserve en mémoire centrale les parties utilisées des processus et stocke,
si nécessaire, le reste sur disque. Mémoire virtuelle et multiprogrammation
se complètent bien :
un processus en attente d'une ressource n'est plus conservé en MC, si cela
s'avère nécessaire.
La mémoire virtuelle fait appel à deux mécanismes : segmentation ou
pagination. La mémoire est divisée en segments ou pages.
a- La pagination
L'espace d'adressage d'un processus est divisé en petites unités de taille
fixe appelées pages. La MC (Memoire Centrale) est elle aussi découpée en
unités physiques de même taille appelées cadres. Les échanges entre MC
et disques ne portent que sur des pages entières. De ce fait, l'espace
d'adressage d'un processus est potentiellement illimité (limité à l'espace
mémoire total de la machine). On parle alors d'adressage virtuel.
Pour un processus, le système ne chargera que les pages utilisées. Mais la
demande de pages à charger peut être plus élevée que le nombre de cadres
disponibles. Une gestion de l'allocation des cadres libres est nécessaire.
b- La segmentation
Dans cette solution, l'espace d'adressage d'un processus est divisé en
segments, générés à la compilation. Chaque segment est repéré par son
numéro S et sa longueur variable L. Un segment est un ensemble
d'adresses virtuelles contiguës.
Contrairement à la pagination, la segmentation est "connue" du
processus : une adresse n'est plus donnée de façon absolue par rapport au
début de l'adressage virtuel; une adresse est donnée par un couple (S , d),
où S est le n° du segment et d le déplacement dans le segment, d ∈ [0 , L
[.
La segmentation simplifie la gestion des objets communs, notamment si
leur taille évolue dynamiquement.

IV- Notion de hiérarchie mémoire

Une mémoire idéale serait une mémoire de grande capacité, capable


de stocker un maximum d’informations et possédant un temps d’accès très
faible afin de pouvoir travailler rapidement sur ces informations. Mais il se
trouve que les mémoires de grande capacité sont souvent très lente et que
les mémoires rapides sont très chères. Et pourtant, la vitesse d’accès à la
mémoire conditionne dans une large mesure les performances d’un
système. En effet, c’est là que se trouve le goulot d’étranglement entre un
microprocesseur capable de traiter des informations très rapidement et une
mémoire beaucoup plus lente (ex :
processeur actuel à 3Ghz et mémoire à 400MHz). Or, on n’a jamais besoin
de toutes les informations au même moment. Afin d’obtenir le meilleur
compromis coût-performance, on définie donc une hiérarchie mémoire.
On utilise des mémoires de faible capacité mais très rapide pour stocker
les informations dont le microprocesseur se sert le plus et on utilise des
mémoires de capacité importante mais beaucoup plus lente pour stocker
les informations dont le microprocesseur se sert le moins. Ainsi, plus on
s’éloigne du microprocesseur et plus la capacité et le temps d’accès des
mémoires vont augmenter.

- Les registres sont les éléments de mémoire les plus rapides. Ils sont
situés au niveau du processeur et servent au stockage des opérandes et des
résultats intermédiaires.
- La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité
destinée à accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données
les plus utilisées.
- La mémoire principale est l’organe principal de rangement des
informations. Elle contient les programmes (instructions et données) et est
plus lente que les deux mémoires précédentes.
- La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la
mémoire centrale et les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la
mémoire cache. - La mémoire de masse est une mémoire périphérique de
grande capacité utilisée pour le stockage permanent ou la sauvegarde des
informations. Elle utilise pour cela des supports magnétiques (disque dur,
ZIP) ou optiques (CDROM, DVDROM). Les registres sont les éléments
de mémoire les plus rapides. Ils sont situés au niveau du processeur et
servent au stockage des opérandes et des résultats intermédiaires.
- La mémoire cache est une mémoire rapide de faible capacité
destinée à accélérer l’accès à la mémoire centrale en stockant les données
les plus utilisées.
- La mémoire principale est l’organe principal de rangement des
informations. Elle contient les programmes (instructions et données) et est
plus lente que les deux mémoires précédentes.
- La mémoire d’appui sert de mémoire intermédiaire entre la
mémoire centrale et les mémoires de masse. Elle joue le même rôle que la
mémoire cache. - La mémoire de masse est une mémoire périphérique de
grande capacité utilisée pour le stockage permanent ou la sauvegarde des
informations. Elle utilise pour cela des supports magnétiques (disque dur,
ZIP) ou optiques
(CDROM, DVDROM).

Conclusion/point de vue

Nous avons toujours essayé de comprendre le fonctionnement des


systèmes informatiques et leur pouvoir de stocker les données ainsi
l'emplacement de ce stockage et les paramètres intervenants, ces
paramètres sont les différentes mémoires de la mémoire informatique, ce
qui nous a poussé à choisir le sujet de la mémoire informatique, donner
une définition des mémoires, leurs rôles, leurs caractéristiques, leurs types,
leur manière de gestion des informations et la notion de hiérarchie
mémoire. Nous avons remarqué qu'il existe deux types de mémoire dans le
système informatique qui sont classées en deux groupes: la mémoire
centrale qui est très rapide, physiquement peu encombrante mais coûteuse,
c'est la mémoire de travail de l'ordinateur ; et la mémoire de masse ou
mémoire auxiliaire, qui est plus lente, assez encombrante physiquement,
mais meilleur marché, c'est la mémoire de « sauvegarde » des
informations.

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