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Le Rock de la Sorcière 

en
écoutant l'histoire
 
Dans une caverne sombre et poussiéreuse, au milieu des serpents et des
araignées habitait une vieille, très vieille, très, très vieille dame.
Personne n’osait prononcer son nom, car c’était une... Sorcière !!!
Un soir d’hiver, la lune brillait dans le ciel, toute ronde, comme un gros
fromage. La Sorcière, un peu fofolle, se mit à chanter … Et à taper sur
des gamelles ! Elle rêvait… Elle rêvait qu’elle était une star. Oui ! Une
star du rock and roll, bien plus belle que toutes les fées ! Alors la nuit,
elle mettait ses gros sabots de bois, elle sortait dans la neige et se
rendait à la ville… pour voler des bébés ! Et au petit matin, avant le
premier rayon de soleil, elle les ramenait dans leur lit. Ni vu ni connu !
Toutes les nuits, pendant des mois, des années, elle leur apprenait à
jouer du saxophone, du piano et de l’ukulélé. “ Non, non, non ! Ma
chanson est en la mineur s’impatientait la Sorcière ! Sois plus attentif
ou je te transforme en limace ! “ Un jour, un producteur de spectacles
appela la Sorcière: “ Allo ! Allo ! Pouvez-vous donner un concert dans
notre bonne ville de Tartifouille sur Mer ? “ La sorcière ne se fit pas
prier ! Elle sortit son aspiroréacteur, tous les enfants montèrent dessus
avec armes et bagages et ils partirent vers “ Tartifouille sur Mer “.
Le concert fut exceptionnel et le succès arriva très vite. Mais la
Sorcière était ennuyée “ Comment transporter tout notre matériel sur
mon vieil aspiroréacteur ? Mais oui ! Bien sûr ! Il faut changer de
modèle ! “ Londres, Paris, New York… Ils étaient accueillis partout dans
de somptueux palaces. Tout le monde voulait les voir ! Alors, l’étrange
orchestre organisa un concert sur la lune. Oui, oui ! Sur la lune ! Pour
tous les terriens ! Plus de six milliards de spectateurs étaient
attendus ! On invita les parents des enfants aux premières loges, sur un
satellite, mais... ils avaient un petit peu peur de monter dans la fusée. “
Oh la la ! Ces engins modernes... “ Vous êtes sûr que l’on ne peut pas
plutôt y aller à vélo ? “ Le concert fut un énorme succès. On en parla
même sur Jupiter ! Les saturniens et les saturniennes dansaient le
Houla Hop. Mais le lendemain matin, les enfants trouvèrent la Sorcière
allongée au milieu des serpents et des araignées. Elle ne bougeait plus,
elle avait du mal à parler. “ Aaah ! Je ne comprends pas ce qui m’arrive,
cela fait plus de trois cents ans que je n’ai pas été fatiguée ainsi ! “
gémissait la Sorcière. Alors une dernière fois, les enfants jouèrent pour
elle, tout doucement leur plus grand succès : “ Le Rock de la Sorcière “.
Et soudain, comme par miracle... La Sorcière se réveilla ! Elle prit le
micro, et se mit à chanter de plus en plus fort ! D’un seul coup, toutes
les étoiles s’illuminèrent dans le ciel et dansèrent avec le soleil. Une
nouvelle star était née !
LILI VEUT AIDER MAMAN
Aujourd’hui c’est
samedi,
Maman a décidé de faire le grand ménage pour les fêtes de noël.
Marie Camille a envie d’aidé maman « maman je peux t’aidé a
nettoyer la maison » demande la petite fille toute enjouée
«  Bien sure ma chérie »

La maman donne un torchon à Lily pour nettoyer les vitres. “Regarde


Marie CAMILLE”, explique-t-elle, “je vaporise le produit sur la vitre et toi
tu frottes, d’accord ?"
“Non”, répond Marie
Camille ,” c’est moi qui met le produit sur les vitres !”.
“Non Marie Camille, les produits ne
peuvent pas être utilisés par des enfants, seulement par les
grands”. “Mais pourquoi ?” demande Lily en faisant la tête.
“Parce que ce sont des produits dangereux qu’il faut utiliser avec
précaution”.

La maman prend le produit pour les


vitres et montre les logos inscrits sur la bouteille. “Tu vois, sur
la bouteille, il y a un triangle orange avec une tête de mort, cela
veut dire que c’est un produit dangereux. Et, à côté, tu as un
rond avec un visage d’enfant barré, cela signifie que ce produit
ne doit pas être à la portée des enfants.”

Marie Camille regarde les logos


avec attention. Puis elle regarde les
autres produits. “Lui il est
dangereux, lui aussi, lui aussi, lui
aussi…” continue la petite fille en
énumérant toutes les bouteilles.

La petite fille a compris que les


produits, ce n’est pas pour les petits.
Elle laisse Maman appliquer le spray
sur les vitres et nettoie avec son
chiffon. Maman et Marie Camille
forment une équipe très efficace et
elles sont contentes de pouvoir faire le
ménage ensemble.
Il fait chaud, c’est l’été et
Claire s’ennuie à la maison. «
Dis maman, qu’est-ce qu’on
peut faire ? »

Sa maman décide de
l’emmener à la plage. « Ce
n’est pas très loin » lui dit-elle, « nous allons y aller à pied ».
Sur le chemin,
Claire observe les arbres, les fleurs et
écoute le chant des oiseaux.

En arrivant sur le sable, elle


s’écrie : « Que c’est beau Maman,
allons mettre le parasol dans le
sable ! »
Le parasol est planté, la
serviette posée. Claire, un
peu intriguée, demande à sa
maman : « Pourquoi tu me
transformes en pot de
crème ?! » La petite fille est
devenue toute blanche car sa
maman l’a couverte de
crème. «Il faut boire et te
protéger des rayons du soleil
ma chérie, c’est très
important. »

Claire, avec ses brassards, tient la main de


sa maman et s’élance au bord de l’eau. Elle
saute lorsque les vagues viennent toucher
ses pieds. « Youpi ! »
Nicolas, un copain de classe de Claire
arrive à son tour, ils vont pouvoir jouer tous les deux. Lui aussi a des
brassards. Il propose à Claire d’aller chercher des coquillages.
Avec leurs pelles et leurs seaux, les deux
enfants partent à l’aventure. « Tu crois que l’on va ramasser un gros
coquillage ? » demande Claire à Nicolas.

Nicolas ramasse un, puis deux, puis


trois coquillages sur la plage. Tous les
parents regardent les deux enfants qui
marchent fièrement avec leurs seaux
remplis de coquillages.
Soudain Claire remarque un gros
caillou dans le sable. « Ce n’est
pas un caillou » se dit-elle, « mais
un énorme coquillage ! ».

Claire le rapporte à sa Maman qui


lui propose de le mettre dans son
sac et de le ramener à la maison.
La maman de Claire propose aux
enfants d’aller se baigner pour se
rafraîchir.
En revenant sur le sable, les enfants
s’écrient ensemble « Allons faire un château de sable maintenant !». Un
superbe édifice se dresse alors, et tous les enfants de la plage rejoignent
Claire et Nicolas.

 La Nuit avant Noël en écoutant l'histoire


 
C'était la nuit de Noël, un peu avant minuit,
A l'heure où tout est calme, même les souris.
On avait pendu nos bas devant la cheminée,
Pour que le Père Noël les trouve dès son arrivée.
Blottis bien au chaud dans leurs petits lits,
Les enfants sages s'étaient déjà endormis.
Maman et moi, dans nos chemises de nuit,
Venions à peine de souffler la bougie,
Quand au dehors, un bruit de clochettes,
Me fit sortir d'un coup de sous ma couette.
Filant comme une flèche vers la fenêtre,
Je scrutais tout là-haut le ciel étoilé.
Au-dessus de la neige, la lune étincelante,
Illuminait la nuit comme si c'était le jour.
Je n'en crus pas mes yeux quand apparut au loin,
Un traîneau et huit rennes pas plus gros que le poing,
Dirigés par un petit personnage enjoué :
C'était le Père Noël je le savais.
Ses coursiers volaient comme s'ils avaient des ailes.
Et lui chantait, afin de les encourager :
" Allez Tornade !, Allez Danseur ! Allez , Furie et Fringuant !
En avant Comète et Cupidon ! Allez Éclair et Tonnerre 
Tout droit vers ce porche, tout droit vers ce mur !
Au galop au galop mes amis ! au triple galop ! "
Pareils aux feuilles mortes, emportées par le vent,
Qui montent vers le ciel pour franchir les obstacles ,
Les coursiers s'envolèrent, jusqu'au-dessus de ma tête,
Avec le traîneau, les jouets et même le Père Noël.
Peu après j'entendis résonner sur le toit
Le piétinement fougueux de leurs petits sabots.
Une fois la fenêtre refermée, je me retournais,
Juste quand le Père Noël sortait de la cheminée.
Son habit de fourrure, ses bottes et son bonnet,
Étaient un peu salis par la cendre et la suie.
Jeté sur son épaule, un sac plein de jouets,
Lui donnait l'air d'un bien curieux marchand.

Il avait des joues roses, des fossettes charmantes,


Un nez comme une cerise et des yeux pétillants,
Une petite bouche qui souriait tout le temps,
Et une très grande barbe d'un blanc vraiment immaculé.
De sa pipe allumée coincée entre ses dents,
Montaient en tourbillons des volutes de fumée.
Il avait le visage épanoui, et son ventre tout rond
Sautait quand il riait, comme un petit ballon.
Il était si dodu, si joufflu, cet espiègle lutin,
Que je me mis malgré moi à rire derrière ma main.
Mais d'un clin d'œil et d'un signe de la tête,
Il me fit comprendre que je ne risquais rien.
Puis sans dire un mot, car il était pressé,
Se hâta de remplir les bas, jusqu'au dernier,
Et me salua d'un doigt posé sur l'aile du nez,
Avant de disparaître dans la cheminée.
Je l'entendis ensuite siffler son bel équipage.
Ensemble ils s'envolèrent comme une plume au vent.
Avant de disparaître le Père Noël cria :
" Joyeux Noël à tous et à tous une bonne nuit "
Un conte de Clément Clarke Moore

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