• Projet N°1 :
2019/2020
Préparé Par :
Mohaimi abdessalam
Lamghari mourad
Miskin ibrahim
Ben senania fadoua
• Encadré Par :
M. ennaji
INDRODUCTION
L'emboutissage des tôles est une opération qui permet d'obtenir des pièces de formes
complexes non développables, contrairement aux opérations plus simples que sont le
pliage, le roulage ou le profilage à froid. Ce procédé, d'utilisation très générale, per met
de fabriquer les pièces de carrosserie automobile, des appareils électroménagers ou
des ustensiles de cuisine, des emballages métalliques, des pièces mécaniques...
Outre la forme de l'outil, qui dépend de la complexité de la pièce à obtenir, de nombreu x
paramètres conditionnent la réussite de l'opération : ceux liés au processus d'une part,
tels que réglages de la presse, vitesse d'emboutissage, lubrification, et, d'autre part,
ceux liés aux qualités de la tôle elle-même et à sa capacité de formage, encore
appelée formabilité, qui fait l'objet de cet article. La mesure des caractéristiques
mécaniques des tôles, ainsi que l'interprétation de leur relation avec l'aptitude au
formage ont fait de grands progrès. Il en est de même pour la compréhension de
l'opération d'emboutissage, entre autre, par le biais de la simulation numérique qui
permet maintenant de visualiser virtuellement le comportement du métal dans l'outil.
Les systèmes de mesure de déformation, particulièrement les systèmes optiques, sont
également des outils qui permettent des analyses quantitatives sur pièces réelles.
Comme nous le laissions entendre dans la précédente édition de cet article (en 2002),
les méthodes numériques de calcul de l'emboutissage et de conception des outils ont
fait de tels progrès qu'elles sont maintenant utilisées de façon quasi systématique. On
peut dire que rares sont les emboutisseurs – et plus rares encore les concepteurs
d'outils – qui ne possèdent pas au moins un code de calcul. Cela a complètement modifié
le profil du métier, où les spécialistes possédant une grande expérience ont été
remplacés par des opérateurs plus familiers de l'emploi des ordinateurs que du
comportement du métal.
Cette modification est indiscutablement très bénéfique sur le plan économique : les
pièces, les outils, sont conçus plus rapidement et avec beaucoup moins d'échecs que
précédemment. Les modifications qui étaient autrefois réalisées au fur et à mesure de
la mise au point de l'outil réel par enlèvement de matière ou par apport (dépôts pa r
rechargement) sont aujourd'hui testées sur ordinateur, donc beaucoup plus facilement.
On peut regretter une seule chose dans cette évolution : c'est que les techniciens
perdent l'habitude et la capacité de réfléchir sérieusement aux problèmes qui se pose nt
(il est plus simple de lancer un calcul) et qu'on se trouve parfois dépourvu lorsqu'une
difficulté se produit dans les ateliers. L'expert capable d'en analyser l'origine n'est
souvent plus là.
Ce qui suit est principalement axé sur le matériau. Nous ess ayerons de montrer quelles
sont les caractéristiques des tôles métalliques qui sont influentes vis -à-vis de la mise en
forme, en particulier en relation avec les modes locaux de déformation qui jouent ici un
grand rôle.
Ce texte traite essentiellement des tôles minces, c'est-à-dire, dans la pratique, les tôles
d'épaisseur comprise entre 0,2 et 3 ou 4 mm.
Les matériaux considérés sont essentiellement l'acier et les alliages d'aluminium. Il sera
fait quelques allusions aux alliages cuivreux, dont l'emploi ten d à décroître pour des
questions de prix. Les « tôles sandwich », les « flans soudés » sont des matériaux
relativement nouveaux qui nécessiteraient un article à eux seuls car ils introduisent de
nombreuses difficultés inhabituelles. Ils ne sont donc pas co nsidérés ici.
Un procédé assez nouveau connaît un grand développement ; il s'agit de l'emboutissage
assisté thermiquement. On peut distinguer au moins trois catégories dans cette
technique :
l'emboutissage faisant intervenir un gradient de température dans l'outil : il
s'agit d'une technique connue depuis longtemps, mais rarement utilisée. En
général, on chauffe les zones de l'outil où le métal s'oppose au formage, c'est -à-
dire la matrice et le serre-flan, et l'on refroidit les zones où il a besoin d'avoir la
plus grande résistance possible : le poinçon. La logique de ces chauffages et
refroidissements localisés apparaîtra dans la suite de l'article. Cette technique
est essentiellement utilisée pour obtenir des pièces prof ondes à partir d'acier
inoxydable et peut s'étendre à des alliages assez peu formables dans les
conditions normales ;
l'emboutissage aux moyennes températures, de 200 à 500 oC. Il est surtout
utilisé pour les alliages d'aluminium ou de magnésium, dont la f ormabilité est
considérablement améliorée par un tel chauffage. L'utilisation de ce type
d'emboutissage est en voie de croissance. Cette technique n'est pas très
convaincante dans le cas de l'acier ;
l'emboutissage à haute température (supérieure à 900 oC), suivi d'une trempe
dans l'outil. Cette méthode connaît actuellement un énorme développement car
elle permet de mettre en forme des pièces ayant de très hautes caractéristiques,
1 500 MPa de résistance et même plus.
Malgré l'intérêt que présentent ces différentes techniques et leur actualité, elles ne
seront pas traitées dans le présent article car, bien que basées sur des principes
fondamentaux identiques à ceux de l'emboutissage classique, elles introduisent trop de
différences pour y être correctement abordées.
I. Les applications de l'emboutissage dans d'autres secteur
industriels
Cette méthode est utilisée dans plusieurs industries, en ferblanterie, fabrication
d’ustensiles en fer-blanc (bassines, casseroles, assiettes etc.) mais surtout dans
l’industrie automobile pour la conception de parties de carrosserie de voiture ou encore
de moteur, en électroménager aussi, en produits sanitaires types baignoires ou lavabos
et enfin pour les produits d’emballage : cannettes, conserves notamment .
Industrie automobile
Exemples de pièces embouties: caisse de véhicule, plancher, ailes, portières, deux
roues, carrosserie et intérieurs, etc.
l'emballage et du conditionnement
Exemple de pièce emboutie : la canette de boisson en acier ou en aluminium est
composée de deux pièces, un corps embouti et un couvercle serti. La réalisation
nécessite 13 étapes de fabrication (découpage, préformage, emboutissage, étirage,
cisaillage, nettoyage, impression, vernissage,...).
Atelier
Étape 1 : Les bobines de tôle (pour information : Metal Forming Handbook /Schuler (c)
Springer-Verlag Berlin Heidelberg 1998)
Bobines
Machine hydo
Étape 2 : Emboutissage mécanique
Machine meca
Transfert
Étape 4 : Finition (découpage, pliage et poinçonnage)
Finition