Vous êtes sur la page 1sur 8

Dioclétien

n 2
Dioclétien, de son nom complet Caius Aurelius Valerius Diocletianus Augustus (né vers le
1 n 1, 2
22 décembre 244 en Dalmatie – mort le 3 décembre 311/312 ), est un empereur romain qui régna du Dioclétien
20 novembre 284 au 1er mai 305.
Empereur romain
Né dans une famille modeste de Dalmatie, Dioclétien gravit les échelons de l'armée pour devenir
commandant de la cavalerie de l'empereur Carus. Après la mort de Carus et de son fils Numérien durant la
campagne en Perse, il est proclamé empereur. Le titre est également revendiqué par Carin, le fils survivant de
Carus, mais Dioclétien le bat à la bataille du Margus.

Avec son accession au pouvoir, Dioclétien met fin à la crise du troisième siècle. Il nomme coempereur
(auguste) son collègue Maximien Hercule en 286. Chaque Auguste se choisit un nouveau César, chargé de
le seconder dans sa partie d’empire, et destiné à succéder à l'Auguste qu'il assistait dans un premier temps.
Le 1er mars 293, les deux généraux choisis furent Galère par Dioclétien, et Constance Chlore par Maximien.
En vertu de cette « Tétrarchie », chaque empereur règne sur un quart de l'Empire.
Tête de Dioclétien, musée archéologique
Dioclétien consolide les frontières de l'Empire et combat toutes les menaces pour son pouvoir. Il bat les
Sarmates et les Carpes lors de plusieurs campagnes entre 285 et 299, les Alamans en 288, et des usurpateurs d'Istanbul.
en Égypte entre 297 et 298. Galère, aidé par Dioclétien, fait campagne avec succès contre les Sassanides, Règne
ennemi traditionnel de l'Empire. En 299, il met à sac leur capitale, Ctésiphon. Il mène ensuite les
20 novembre 284 - mai 285 (comme usurpateur)
négociations et réalise une paix durable et favorable. Dioclétien sépare et élargit les services civils et
mai 285 - 1er avril 286 (seul)
militaires de l'Empire, et réorganise le découpage administratif de l'Empire, instaurant le gouvernement le
1er avril 286 - 1er mai 305
plus important et le plus bureaucratique de l'histoire de l'Empire. Il crée de nouveaux centres administratifs à
(comme empereur d'Orient)
Nicomédie, Mediolanum, Antioche et Trèves, plus proche des frontières de l'Empire que la capitale
(20 ans, 5 mois et 11 jours)
traditionnelle Rome. S'appuyant sur les tendances du IIIe siècle vers l'absolutisme, il se nomme lui-même
autocrate, s'élevant au-dessus des masses de l'Empire et imposant un cérémonial de cour et une architecture Période Première Tétrarchie
officielle. La croissance de l'appareil bureaucratique et militaire, les campagnes constantes, et les projets de Précédé par Carin
construction augmentent les dépenses de l'État et nécessitent une réforme fiscale globale. Vers 297, la Co-empereur Maximien Hercule
fiscalité impériale est normalisée, rendue plus équitable, mais à un taux généralement plus élevé. (Occident)
3 Usurpé par Domitius Domitianus (296 -
Toutes les réformes de Dioclétien ne sont pas des succès ; ainsi l'édit du Maximum (301) (réforme 297)
monétaire), ses tentatives de freiner l'inflation via un contrôle des prix, ont été contre-productifs et
rapidement abandonnés. Bien qu'efficace, le système tétrarchique s'effondre après son abdication à cause des Suivi de Galère (Orient)
Constance Chlore
revendications concurrentes de Maxence et de Constantin, fils respectifs de Maximien et de Constance. La
(Occident)
persécution de Dioclétien (303-311), la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme,
ne vient pas à bout de la communauté chrétienne de l'Empire. Biographie
Nom de Dioclès
En dépit de ses échecs, les réformes de Dioclétien ont fondamentalement changé la structure du naissance Caius Aurelius Valerius
gouvernement impérial romain et contribuent à stabiliser l'Empire économiquement et militairement, ce qui Diocletianus Augustus
permet à l'Empire de perdurer encore deux siècles, alors qu'il était au bord de l'effondrement durant la
Naissance c. 22 décembre 244 1
jeunesse de Dioclétien. Affaibli par la maladie, Dioclétien quitte le pouvoir, le 1er mai 305, et est ainsi le seul Salona (Solin, Dalmatie)
empereur romain à abdiquer volontairement. Il se retire dans son palais sur la côte dalmate. Son palais
Décès 3 décembre 311/312 n 1, 2
deviendra le cœur de la ville moderne de Split.
(~66 ans)
Aspalathos (palais de
Dioclétien, Split, Dalmatie)
Épouse Prisca
Descendance Galeria Valeria
Empereur romain
Sommaire
Sources
Noms successifs
Généalogie et famille
Avant la prise du pouvoir
Conquête du pouvoir
Mort de Numérien
Dioclétien empereur
Conflit avec Carin
De la dyarchie à la tétrarchie
La restauration de l'Empire
La défense de l'Empire et les réformes militaires
Une nouvelle administration territoriale
Un nouveau régime fiscal
Un pouvoir de plus en plus monarchique et sacré
Persécutions contre les chrétiens (303-311)
Abdication de Dioclétien
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références

Sources
Plusieurs chroniques et sources écrites permettent de constituer le parcours de Dioclétien et de la tétrarchie. La qualité de ces sources varient selon le contexte
4, 5, 6
d'écriture et des positions des auteurs .

Les sources primaires sont peu nombreuses : l'Histoire Ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée, l'Histoire de Lactance ainsi que le panégyrique consacré. Bien
qu'elles soient détaillées, elles sont partiales, le panégyrique étant un document officiel et les écrivains chrétiens jugent négativement Dioclétien du fait de ses
persécutions. Le témoignage d'Eusèbe, populaire dès l'antiquité (Lactance n'est redécouvert que vers le XVIIe siècle) forgea la vision péjorative de
4, 5, 6
Dioclétien .

Les sources secondaires sont plus nombreuses mais les informations sont bien plus limitées. L'image de Dioclétien fut déformée par les païens et chrétiens dès
Julien, cela se ressent sur les abréviateurs : l'Epitome de Caesaribus, le Chronicon Paschale, l'Histoire auguste, Eutrope, Zonaras, Festus, Aurelius Victor et
4, 5, 6
le Chronographe de 354 . Zosime, païen engagé qui se base sur Eunape, devait aussi en parler mais toute la partie consacrée au règne de Dioclétien est
7
lacunaire ; il est assez probable que la mutilation fut volontairement accomplie par un lettré chrétien .

En dehors des historiens, les sources concernent les documents administratifs comme le Code de Justinien et la Liste de Vérône. En revanche, l'épigraphie est
4, 5, 6
moins importante qu'au haut-empire .

Noms successifs
Il naît sous le nom de Dioclès.
284 : accède à l'Empire : Imperator Caesar Caius Aurelius Valerius Diocletianus Pius Felix Invictus
Augustus.
285 : reçoit les surnoms Germanicus Maximus Sarmaticus Maximus.
286 : prend le surnom de Jovius : Imperator Caesar Caius Aurelius Valerius Diocletianus Pius Felix
Invictus Augustus Germanicus Maximus Sarmaticus Maximus Jovius.
295 : reçoit le surnom de Persicus Maximus.
297 : reçoit les surnoms Britannicus Maximus Carpicus Maximus.
298 : reçoit les surnoms Armenicus Maximus Medicus Maximus Adiabenicus Maximus.
311 : titulature à sa mort : Imperator Caesar Caius Aurelius Valerius Diocletianus Pius Felix Invictus
Augustus Germanicus Maximus VII Sarmaticus Maximus IV Persicus Maximus II Britannicus Maximus
Carpicus Maximus Armenicus Maximus Medicus Maximus Adiabenicus Maximus, Pontifex Maximus,
Jovius, Tribuniciae Potestatis XXII, Consul X, Imperator XXI, Pater Patriae.
Dioclétien. Buste florentin
en marbre du XVII e siècle,
Généalogie et famille château de Vaux-le-
Vicomte.
1
Dioclétien est probablement né près de Salona en Dalmatie aux alentours de 244 . Ses parents lui donnent le nom de Dioclès
8
(ou peut-être Dioclès Valerius) . L'historien Timothy Barnes donne la date du 22 décembre comme sa date de naissance
9
réelle, mais d'autres historiens sont moins catégoriques . Les parents de Dioclès sont de statut modeste, et les auteurs critiques à son encontre ont prétendu
que son père était un scribe ou un affranchi du sénateur Anullinus, ou même que Dioclès était un affranchi lui-même.
Avant la prise du pouvoir
10
Les quarante premières années de sa vie sont pour la plupart obscures . Le chroniqueur byzantin
11 12
Jean Zonaras raconte qu'il a été dux en Mésie , commandant des forces sur le Danube inférieur .
L'Histoire Auguste, peu fiable, déclare qu'il a servi en Gaule, mais cette affirmation n'est pas
13
confirmée par d'autres sources et est ignorée par les historiens modernes de la période .
Panorama de l'amphithéâtre de Salona.
Conquête du pouvoir

Mort de Numérien

La mort de l'empereur Carus laisse ses fils impopulaires Numérien et Carin comme nouveaux Augustes. Carin part rapidement pour Rome à travers la Gaule
14 15
et y arrive en janvier 284. Numérien s'attarde dans l'est . Le retrait romain de la Perse est ordonné et les Romains quittent la Perse sans opposition . Le roi
sassanide Bahram II ne peut pas s'opposer à eux, ayant encore du mal à établir son autorité. En mars 284, Numérien atteint seulement Émèse (Homs) en Syrie
16 17, n 3
et en novembre l'Asie Mineure . À Émèse il semble apparemment toujours en vie et en bonne santé et il y publie le seul rescrit à son nom , mais après
son départ de la ville, son personnel, y compris le préfet du prétoire Arrius Aper, signale qu'il souffre d'une inflammation des yeux. À partir de cet instant, il
18 14 15
voyage en voiture fermée . Quand l'armée atteint la Bithynie certains soldats sentent une odeur émanant de la voiture et, ouvrant les rideaux, ils
19
découvrent Numérien mort .

Dioclétien empereur
20
Le préfet du prétoire Arrius Aper annonce officiellement la nouvelle à Nicomédie (Izmit) en novembre et les généraux et tribuns de Numérien convoquent
21 20
un conseil qui choisit Dioclès comme successeur en dépit des tentatives d'Aper d'obtenir un soutien . Le 20 novembre 284, l'armée de l'est, rassemblée sur
une colline à 5 km de Nicomédie, salue à l'unanimité leur nouvel empereur Dioclès. Celui-ci accepte les ornements et la pourpre impériale. Il lève son épée à
22
la lumière du soleil et jure qu’il n'est pour rien dans la mort de Numérien. Il accuse Aper d'avoir tué Numérien puis de l'avoir dissimulé . Devant l'armée,
23 24
Dioclès tire alors son épée et tue Aper . Selon l'Histoire Auguste, il aurait cité Virgile en faisant cela .
25 26
Peu de temps après la mort d'Aper, Dioclès change son nom en Diocletianus (nom complet Caius Aurelius Valerius Diocletianus ) qui sonne plus latin .

Conflit avec Carin


27
Après son accession à l'empire, Dioclétien et Lucius Bassus Caesonius sont nommés consuls . Ils assument les fasces à la
place de Carin et de Numérien.

Bassus est un membre d'une famille sénatoriale campanienne, un ancien consul et proconsul d'Afrique. Il avait été choisi par
28
Probus pour ses capacités . C'est un homme habile dans les arcanes du pouvoir, contrairement à Dioclétien qui n'a
20
vraisemblablement que peu d'expérience dans ce domaine. La nomination de Bassus comme consul par Dioclétien
symbolise son rejet du gouvernement de Carin à Rome, son refus d'accepter un statut de second rang face à un autre
28
empereur et sa volonté de poursuivre la collaboration de longue date entre l'aristocratie sénatoriale et militaire de
20 28
l'Empire . Il lie ainsi son succès à celui du Sénat, dont le soutien lui est nécessaire pour la conquête de Rome .

Dioclétien n'est pas le seul rival de Carin, l'usurpateur Marcus Aurelius Julianus, correcteur de la Vénétie, a pris le contrôle du
29
nord de l'Italie et de la Pannonie après l'accession de Dioclétien . Julianus frappe monnaie à Siscia (Sisak, Croatie) se
30
déclarant empereur et promettant la liberté. Cela aide Dioclétien à dépeindre Carin comme un tyran cruel et oppressif . Les Tête de Carin.
forces de Julianus sont cependant faibles et sont rapidement dispersées quand l'armée de Carin quitte la Grande-Bretagne pour
l'Italie du nord.
31
En tant que maître de tout l'est de l'empire, Dioclétien est clairement la plus grande menace . Durant l'hiver 284-85, Dioclétien avance vers l'ouest à travers
32
les Balkans. Au printemps, juste avant la fin du mois de mai , il rencontre les armées de Carin près de la rivière Margus (Morava) en Mésie. On situe ce site
28 33
entre les Mons Aureus (Seone, à l'ouest de Smederevo) et Viminacium près de l'actuelle Belgrade .

Bien qu'ayant la plus forte armée, Carin est en position de faiblesse. Son règne est impopulaire. On l'a ensuite accusé d'avoir malmené le Sénat et séduit les
34
femmes de ses officiers . Il est possible que Flavius Constantius, le gouverneur de la Dalmatie et futur associé de Dioclétien, ait déjà fait allégeance à
35 20
Dioclétien au début du printemps . Au début de la bataille du Margus le préfet de Carin, Aristobule fait également défection . Au cours de la bataille,
36
Carin est tué par ses propres hommes. Après la victoire de Dioclétien, les armées de l'ouest et de l'est l'acclament Auguste . Dioclétien exige un serment
37
d'allégeance de l'armée vaincue et part pour l'Italie du sud .

De la dyarchie à la tétrarchie
Dioclétien n'est en 284 que le dernier d'une longue série d'usurpateurs. Les auteurs anciens Lactance et Eutrope en font un esprit habile, doué d'une
intelligence aiguë et d'une grande capacité de calcul. Il gouverne seul jusqu'en 285 mais sa légitimité reste précaire jusqu'à l'élimination de Carin (il est
victorieux « par défaut ») et sa reconnaissance par le Sénat.

Il met en place un régime politique décentralisé qui procède lentement et au gré des circonstances, comme aux temps de Pupien et Balbin (238), de Valérien et
Gallien (253-260), de Carus et Carin (282-283). Il est amené à diviser le pouvoir entre les parties orientale et occidentale de l'Empire. Il fait alors appel à un
officier de Pannonie, Maximien et le promeut à la dignité de César en 285 puis à celle d'Auguste en 286, lui confiant l'Occident et conservant pour lui-même
l'Orient.

Huit ans plus tard, en 293, sentant que l'accent devait être mis sur les problèmes civils et militaires, et afin d'assurer la défense et l'administration de l'Empire, il
renforce la division du pouvoir en nommant deux « empereurs auxiliaires ». Ces deux collaborateurs supplémentaires, généraux sortis du rang, sont promus à
la dignité de César et placés en dessous de chaque empereur principal. Ces derniers se réservent le titre d'Augustes. Dioclétien s'associe son gendre Galère et
attache à Maximien son préfet du prétoire Constance Chlore.
L'Empire est devenu une tétrarchie (ou gouvernement des quatre). Aux deux Augustes et à leurs Césars est dévolue une partie
du territoire de l'Empire : il ne faut cependant pas parler de division mais de répartition, l'Empire demeurant indivis. Chaque
tétrarque dispose d'une résidence principale et d'un théâtre d'opérations :

Dioclétien, depuis Nicomédie, suit les affaires d'Asie et d'Égypte ;


Maximien, à Milan, a la responsabilité de l'Italie, de l'Afrique et de l'Hispanie ;
Galère, à Sirmium, est responsable de l'Illyrie et des régions du Danube ;
Constance Chlore, à Trèves (Allemagne), est chargé de la Bretagne, et de la Gaule.

Rome perd de son importance mais elle reste la capitale théorique de l'Empire et le siège du Sénat. Dioclétien n'a honoré
Rome de sa présence qu'à deux reprises : dans les mois qui ont suivi sa victoire sur Carin en 285 et lors des vicennalia de 303.

Les responsables de l'Empire doivent être dans la force de l'âge pour être capables de faire face aux problèmes et gouverner
l'Empire. Dioclétien fixe à vingt ans la durée de règne des Augustes qui, lors des fêtes des vicennalia, devront transmettre les
pouvoirs à leurs Césars après avoir procédé à la nomination de deux nouveaux Césars choisis en fonction de leur valeur et
non de leur parenté avec les Augustes (sortants ou entrants) : ainsi semble réglé le problème de la succession selon une
conception remontant aux Antonins (le choix du meilleur) très populaire à Rome. Chaque décret est signé conjointement par
Fragment de l'édit dit du
les quatre souverains mais les décisions prises par les Augustes, la plus haute dignité, et par Dioclétien qui conserve la
Maximum pris par
suprématie, prévalent. La volonté d'unité est symbolisée par le groupe des tétrarques de Venise : ils sont associés deux à deux
Dioclétien : copie trouvée à
et se donnent l'accolade, symbolisant la nouvelle concorde impériale ; ils sont habillés et armés à l'identique (ce qui démontre
Aigeira, datée de 301
l'importance de l'élément militaire), ne se distinguant que par le port de la barbe, réservé aux Augustes. (Musée épigraphique
d'Athènes).
Une hiérarchie à base religieuse est néanmoins imposée :

Dioclétien conserve la prééminence : il est appelé jupitérien alors que Maximien est dénommé herculéen
(Hercule est le fils de Jupiter) : c'est le moyen d'exclure de la communauté impériale ceux qui n'ont pas reçu l'investiture divine et de
condamner par avance toutes les tentatives d'usurpation.
Chaque César est subordonné à un Auguste : il ne bénéficie ni des salutations impériales ni du grand pontificat.

Les bas-reliefs de l'Arc de Galère à Thessalonique figurent le fonctionnement virtuel de l'action gouvernementale, c'est-à-dire un partage des rôles entre les
Augustes trônant et les Césars volant au secours des provinces.

La restauration de l'Empire

La défense de l'Empire et les réformes militaires

La situation militaire héritée par Dioclétien et ses collègues a les mêmes faiblesses qu'à la mort d'Aurélien en 275. Les
tétrarques s'emploient activement à restaurer l'autorité de Rome [réf. nécessaire].

Les usurpateurs sont éliminés les uns après les autres : en Occident, Carausius (293) puis Allectus (296) ; en Égypte, Antoninien de Dioclétien au revers,
Jupiter et Hercule, protecteurs des
Domitius Domitianus et Aurelius Achilleus (298) [réf. nécessaire].
augustes jovien (Dioclétien) et
herculéen (Maximien Hercule)
Les frontières sont pacifiées et, après dix années de lutte, les frontières du IIe siècle sont rétablies à l'exception des
Champs Décumates et de la Dacie : les barbares sont refoulés au-delà du secteur Rhin-Danube et les Perses au-delà
de l'Euphrate (une paix est conclue en 298 avec le roi Narseh qui dure jusqu'en 337, et qui permet à l'Empire
d'acquérir les provinces Transtigritanes) [réf. nécessaire].

L'action militaire de Dioclétien s'inspire d'un constat, les échecs répétés subis par l'armée romaine au cours du IIIe siècle, et de deux principes, la qualité doit
suppléer la quantité et la pierre remplacer les hommes [réf. nécessaire].

Parallèlement à la réforme de l'organisation provinciale, les légions sont fragmentées : les plus anciennes conservent leurs unités tandis que les autres sont
réduites à 1 000 hommes. Le supplément d'effectifs pose la question du recrutement. Dioclétien utilise toujours les moyens traditionnels (volontariat,
engagement de marginaux et de barbares) mais modifie le mode de conscription, étendu aux soldats de la frontière, qui ont l'obligation de faire entrer un fils
dans l'armée, et aux populations rurales à qui la fourniture de recrues est imposée comme une obligation fiscale [réf. nécessaire].

Les effectifs de l'armée sont augmentés et atteignent 390 000 hommes par l'incorporation de nombreux effectifs de barbares fédérés [réf. nécessaire].

Dioclétien consacre parallèlement beaucoup d'efforts et d'argent au renforcement du limes. Lactance lui reproche une « passion de bâtir jamais satisfaite ».
Tous les fronts sont garnis de forts et de castella, et le limes est renforcé par des routes stratégiques. La construction de remparts dans les principales villes est
généralisée. Sur le Danube, des avant-postes sont poussés sur la rive barbare et en Afrique, le désert sert de glacis parcouru par des patrouilles de barbares
auxiliaires au service de Rome [réf. nécessaire].

Une nouvelle administration territoriale

Dioclétien procède à une refonte totale des provinces [Quand ?] complétée par ses successeurs :

les provinces sont morcelées en unités plus petites (elles passent de 47 à 85), l'Italie perd les privilèges qui étaient les siens depuis
l'instauration du principat et est alignée sur le modèle administratif des autres parties du monde romain. Provincialisée (à l'exception du
district proche de Rome), elle ne se distingue des autres que par la dénomination de regio qui continue de lui être attribuée. L'Égypte
perd son statut particulier de propriété personnelle de l'empereur ;
les nouvelles provinces sont regroupées, à l'instar des légions, en douze diocèses gérés par des vicaires, intermédiaires entre les
gouverneurs et les préfets du prétoire. Ceux-ci sont systématiquement recrutés dans l'ordre équestre et dépendant uniquement de
l'empereur [réf. nécessaire].
Parallèlement, des changements sont opérés dans le personnel administratif [réf. nécessaire] :

les gouverneurs sont tous des préfets équestres à l'exception de ceux d'Asie et d'Afrique qui restent proconsuls ;
la préfecture du prétoire devient une fonction purement administrative ;
la multiplication des bureaux entraîne un accroissement de leurs effectifs : ils sont organisés militairement comme le personnel de
l'administration centrale.

Cette mesure vise à tout à la fois multiplier le nombre de fonctionnaires attachés aux bureaux des gouverneurs, et à rapprocher l'administration des habitants
de l'Empire [réf. nécessaire].

Un nouveau régime fiscal

Dioclétien manifeste un réel intérêt pour les questions économiques et particulièrement pour les finances. Dès 294, il réforme le système monétaire fondé sur
l'or (aureus), l'argent (argenteus) qui remplace définitivement l'antonianus et des émissions de bronze de qualité [réf. nécessaire].

Un nouveau régime fiscal est décidé pour l'ensemble de l'Empire (il est attesté en Égypte dès 297) avec la création d'un nouvel impôt payable par tête et un
38
autre sur les terres cultivées payable en nature : il doit être révisé tous les cinq ans (puis tous les quinze ans sous Constantin). L'impôt foncier est ainsi
généralisé à tout l'Empire [réf. nécessaire].
3
Un Édit du Maximum , institué en 301, tente d'enrayer la hausse des prix et des salaires, prévoyant la peine de mort pour les contrevenants, mais il semble
avoir eu peu d'effets [réf. nécessaire].

Un pouvoir de plus en plus monarchique et sacré


Les témoignages littéraires sont très attentifs à l'apparition de rites qui sacralisent l'empereur et la fonction impériale :
ils les rattachent expressément aux réformes de Dioclétien. Les empereurs continuent à porter les titres impériaux
traditionnels et à revêtir chaque année la puissance tribunitienne et le grand pontificat mais ce sont là des vestiges du
passé : d'autres titres plus ouvertement monarchiques apparaissent [réf. nécessaire] :

L'empereur est de plus en plus fréquemment appelé dominus (seigneur).


Le qualificatif sacré se répand de plus en plus et concerne aussi bien la personne de l'empereur
que la cour ou le conseil impérial : la sacralisation du pouvoir concerne davantage la fonction
impériale que la personne qui l'exerce (après son abdication, Dioclétien redevient un simple
particulier). Arc de Dioclétien, Sbeïtla, Tunisie.
Dioclétien ajoute au diadème d'Aurélien le manteau brodé de pierreries, remplace le siège curule
des magistrats par un trône richement orné, est séparé du public par un rideau avant toute audience
et impose, à partir de 291, le rite de l'adoration (baiser du bas du manteau impérial et génuflexion). Ammien Marcellin remarque que
Dioclétien est le premier à agir ainsi : auparavant, les empereurs se faisaient saluer à la manière des gouverneurs de provinces.

Persécutions contre les chrétiens (303-311)


La persécution contre les chrétiens redémarre à partir de 303. Il semble que Galère, craignant la vengeance des dieux tutélaires, ait encouragé Dioclétien à
sévir pour assurer l'unité de l'Empire. Les chrétiens ne sont pas les seuls visés : en 297, en liaison avec la guerre contre la Perse, l'État romain se retourne aussi
contre les manichéens [réf. nécessaire].

Quatre édits universels sont promulgués en 303-304 et affichés dans toutes les villes d'Orient. Ils entendent désorganiser complètement les communautés
chrétiennes en rendant le culte impossible [réf. nécessaire] :

Les églises et les livres sacrés doivent être brûlés.


Les évêques sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être
affranchis.
Les repentis doivent être libérés.
La peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices.

Eusèbe en est le témoin direct à Césarée. Les crieurs publics convoquent tous les habitants (hommes, femmes et enfants) pour les y contraindre : il est difficile
de s'y soustraire puisque l'appel est nominatif [réf. nécessaire].

La persécution est cette fois systématique et repose davantage sur l'administration locale, renforcée depuis les réformes de la tétrarchie. Elle dure jusqu'en 311
en Orient lorsque l'édit de Sardique promulgué par Galère suspend les édits de 303-304 mais elle est mise en sommeil très tôt en Occident : Constance Chlore
qui gouverne en Gaule met si peu d'ardeur à y appliquer les édits qu'on n'y connaît aucun martyr [réf. nécessaire].

Les auteurs antiques parlent de milliers de victimes, surtout dans la partie orientale de l'Empire (ce qui révèle que la part des chrétiens dans la population de
l'Empire s'était considérablement accrue) [réf. nécessaire].

Abdication de Dioclétien
Pendant vingt ans, l'Empire a vécu dans une relative stabilité politique tandis que les menaces extérieures ont été fortement diminuées durant la dernière
décennie tant sur la frontière rhéno-danubienne que sur le front perse. Les contemporains ont été surpris par la décision prise par Dioclétien en 305 de quitter
volontairement le pouvoir afin de le laisser à ses successeurs déjà intronisés : l'engagement, pris solennellement en 303 lors des vicennalia, prend effet le 1er
mai 305 [réf. nécessaire].
Dioclétien et Maximien abdiquent en faveur de leurs Césars en 305. Dioclétien passe ses dernières années dans un
immense et somptueux palais, au bord de la mer Adriatique près de Salone, capitale de la Dalmatie. Le palais a été
voué à Jupiter. Dioclétien y fait venir d'Égypte un sphinx du XVe siècle avant notre ère (la ville de Split (en italien,
Spalato, en latin Spalatum) aujourd'hui en Croatie, s'est installée dans les ruines).
Maximien se retire en Lucanie sans pour autant se retirer de la vie politique [réf. nécessaire].

À l'hérédité, Dioclétien avait préféré le choix des meilleurs, donnant une preuve supplémentaire de son attachement
aux principes de l'ancienne Rome. Ainsi sont écartés, quoique adultes et capables, le fils de Maximien, Maxence, et Follis de Dioclétien, en toge
consulaire et désigné comme DN
celui de Constance Chlore, Constantin. Deux officiers proches de Galère sont élevés au rang de Césars, Maximin
(Dominus Nostrum), frappé à
Daïa, son neveu, et Sévère, un de ses amis proches.
Londres au revers : Quies, le repos,
après la retraite de Dioclétien à
Le système de la tétrarchie ne survit pas à ses concepteurs et sombre dans les guerres qui suivent les abdications. En
Spalato.
308, Dioclétien consent à sortir de son palais pour participer à la réunion de Carnuntum en Pannonie, avec ses anciens
collègues Maximien Hercule et Galère. Il convainc Maximien d'abdiquer à nouveau pour remédier à la confusion, ce
n1
qui n'a guère d'effet. Il est aussi nommé consul pour l'année 308. Dioclétien meurt dans son palais en 311/312 .

Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
Bibliographie
Dioclétien (https://commons.wikimedia.or
Vers 1200 : [Zonaras] (en) Joannes Zonaras, Compendium of History (Επιτομή g/wiki/Diocletian?uselang=fr), sur
Ιστορίων), Paris, Wikimedia Commons
Dioclétien, sur le Wiktionnaire

https://web.archive.org/web/20081006190005/http://www.ancientsites.com/aw/Post/1050581 Compendium extract: Diocletian to the


Death of Galerius : 284–311, vers 1200
1946 : [Seston 1946] William Seston, Dioclétien et la tétrarchie : 1. Guerres et réformes, 284-300, Paris, Éditions de Boccard, 1946, 399 p.
1961 : [Faure 1961] Edgar Faure, La Capitation de Dioclétien, Paris, Sirey, 1961
1973 : [Barnes 1973] (en) Timothy Barnes, « Lactantius and Constantine », The Journal of Roman Studies, no 63, 1973, p. 29-46
1975 : [Barnes 1975] (en) Timothy Barnes, « Two Senators under Constantine », The Journal of Roman Studies, no 65, 1975, p. 40-49
1981 : [Barnes 1981] (en) Timothy Barnes, Constantine and Eusebius, Cambridge, MA : Harvard University Press, 1981, 458 p.
(ISBN 978-0-674-16531-1, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=LGDjJK-JeSwC&printsec=frontcover))
1982 : [Barnes 1982] (en) Timothy Barnes, The New Empire of Diocletian and Constantine, Cambridge, MA : Harvard University Press,
1982, 324 p. (ISBN 0-7837-2221-4)
1985 : [Chastagnol 1985] André Chastagnol, L'Évolution politique, sociale et économique du monde romain, de Dioclétien à Julien : la
mise en place du régime du Bas-Empire, 284-363, Paris, SEDES, 1985, 2e éd., 394 p. (ISBN 978-2-7181-3106-1)
1998 : [Rémy 1998] Bernard Rémy, Dioclétien et la Tétrarchie, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1998
1999 : [Carrié et Rousselle 1999] Jean-Michel Carrié et Aline Rousselle, L'Empire romain en mutation : des Sévères à Constantin, 192-337,
Paris, Éditions du Seuil, 1999, 839 p. (ISBN 978-2-02-025819-7)
2001 : [Southern 2001] (en) Pat Southern, The Roman Empire from Severus to Constantine, New York, Routledge, 2001 (ISBN 0-415-23944-3)
2003 : [Modéran 2003] Yves Modéran, L'Empire romain tardif : 235-395 ap. J.-C., Paris, Ellipses, 2003, 256 p. (ISBN 978-2-7298-1158-7)
2004 : [Charles Matson Odahl 2004] (en) Charles Matson Odahl, Constantine and the Christian Empire, New York, Routledge, 2004, 400 p.
(ISBN 0-415-17485-6)
2005 : [David S. Potter 2005] (en) David S. Potter, The Roman Empire at Bay : AD 180–395, New York, Routledge, 2005 (ISBN 0-415-10057-7)
2006 : [Williams 2006] Stephen Williams, Dioclétien, le renouveau de Rome, Paris, Infolio éditions, 2006
2016 : [Rémy et Oshimizu 2016] Bernard Rémy et Yutaka Oshimizu (avec la collaboration de), Dioclétien. L'empire restauré, Paris, Armand
Colin, 2016, 303 p. (ISBN 978-2-200-61411-9)

Articles connexes
Antiquité tardive
Argenteus
Diocèse (Empire romain)
Édit du Maximum
Follis
Liste des provinces romaines à partir de Dioclétien (de) (293)
Liste des provinces romaines sous le Bas-Empire
Maximien Hercule
Palais de Dioclétien à Spalato / Split
Persécution de Dioclétien
Tétrarchie

Liens externes
Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel (http://viaf.org/viaf/70259756) ·
International Standard Name Identifier (http://isni.org/isni/0000000118334613) ·
Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb121834979) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb121834979)) ·
Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/030417112) ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/n81127262) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/118679651) ·
Bibliothèque nationale de la Diète (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/01206874) ·
Bibliothèque royale des Pays-Bas (http://data.bibliotheken.nl/id/thes/p070660190) ·
Bibliothèque nationale de Pologne (http://mak.bn.org.pl/cgi-bin/KHW/makwww.exe?BM=01&IM=05&TX=&NU=01&WI=A11894088) ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=direct&doc_number=000039704&local_base=nlx10) ·
Bibliothèque universitaire de Pologne (http://nukat.edu.pl/aut/n%20%2098084301) ·
Bibliothèque nationale de Catalogne (https://cantic.bnc.cat/registre/981058522343706706) ·
Bibliothèque nationale de Suède (http://libris.kb.se/auth/183848) ·
Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale (http://data.rero.ch/02-A000051692) ·
Bibliothèque apostolique vaticane (https://opac.vatlib.it/auth/detail/495_37272) ·
Base de bibliothèque norvégienne (https://authority.bibsys.no/authority/rest/authorities/html/90555859) ·
Bibliothèque nationale tchèque (http://aut.nkp.cz/mzk2012713426) ·
Bibliothèque nationale de Lettonie (https://kopkatalogs.lv/F/?func=direct&local_base=lnc10&doc_number=000144017) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-n81-127262)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Brockhaus Enzyklopädie (https://brockhaus.de/ecs/enzy/article/diokletian-gaius) ·
Deutsche Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/118679651.html) ·
Diccionario Biográfico Español (http://dbe.rah.es/biografias/15344/diocleciano) ·
Dizionario di Storia (http://www.treccani.it/enciclopedia/gaio-aurelio-valerio-diocleziano_(Dizionario-di-Storia)/) ·
Enciclopedia italiana (http://www.treccani.it/enciclopedia/gaio-aurelio-valerio-diocleziano_(Enciclopedia-Italiana)/) ·
Enciclopedia De Agostini (http://www.sapere.it/enciclopedia/Diocleziano,+Gàio+Aurèlio+Valèrio.html) ·
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/biography/Diocletian) ·
Encyclopédie Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/gaio-aurelio-valerio-diocleziano) ·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0022525.xml) ·
Swedish Nationalencyklopedin (https://www.ne.se/uppslagsverk/encyklopedi/lång/diocletianus) ·
Store norske leksikon (https://snl.no/Diokletian) · Visuotinė lietuvių enciklopedija (https://www.vle.lt/Straipsnis/dioklecianas)
Ressources relatives aux beaux-arts : Royal Academy of Arts (https://www.royalacademy.org.uk/art-artists/name/diocletian) ·
(en) British Museum (https://www.britishmuseum.org/collection/term/BIOG140669) ·
(en) Grove Art Online (https://doi.org/10.1093/gao/9781884446054.article.T022834) ·
(de + en + la) Sandrart.net (http://ta.sandrart.net/-person-2251) ·
(en) Union List of Artist Names (https://www.getty.edu/vow/ULANFullDisplay?find=&role=&nation=&subjectid=500115704)

Notes et références

Notes
1. La date de la mort de Dioclétien n'est pas connue avec précision et s'étale suivant les auteurs de 311 à 318. La date du 3 décembre 311
avait jusqu'à récemment la faveur des historiens. Cependant l'absence de Dioclétien sur les pièces commémoratives AETERNA
MEMORIA de Maxence, indiquerait qu'il était toujours vivant après la défaite de Maxence en octobre 312. Comme Dioclétien était décédé
à la mort de Maximin Daïa en juillet 313, on peut supposer que la date de sa mort soit le 3 décembre 312. Voir Byron J. Nakamura,
« When Did Diocletian Die? New Evidence for an Old Problem », Classical Philology, vol. 98, no 3, juillet 2003, p. 283–289
(JSTOR 10.1086/420722 (https://jstor.org/stable/10.1086/420722)).
2. Né Dioclès (Διοκλῆς / Dioklês) et latinisé en Diocletianus (Dioclétien).
3. Des pièces sont émises en son nom en Cyzique vers la fin de 284, mais il est impossible de savoir s'il est encore présent publiquement à
cette date. Voir Roman Imperial Coinage 5.2 Numerian no 462 ; Potter The Roman Empire at Bay : AD 180–395, p. 279-280.

Références
1. Barnes , New empire, p. 30, 46 ; [Bowman et al. 2005] Alan K. 9. Barnes , New empire, p. 30 ; Williams 2006, p. 237–238 ; cf. (en)
Bowman, Averil Cameron et Peter Garnsey, « Diocletian and the R. Rees, Diocletian and the Tetrarchy, Édimbourg, Edinburgh
First Tetrarchy », Cambridge Ancient History, 2005, p. 67-89 University Press, coll. « Debates and Documents in Ancient
(résumé (https://www.cambridge.org/core/books/cambridge-ancie History », 2004, xv+219 p. (ISBN 0-7486-1661-6, présentation en
nt-history/diocletian-and-the-first-tetrarchy-ad-284305/9C09DBBB ligne (https://www.academia.edu/2111546/Review_of_R._Rees_
93CC6D3FB4BE2F8E6FDDA96B#)), p. 68. Diocletian_and_the_Tetrarchy_Edinburgh_2004_)), p. 86 : « We
2. Barnes, Lactantius and Constantine, p. 32-35 ; Barnes , New do not even know when he was born ... »
empire, p. 31–32. 10. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4 ; Bowman et al.,
3. William Henry Waddington, Édit de Dioclétien établissant le Diocletian and the First Tetrarchy, p. 68 ; Potter, The Roman
maximum dans l'Empire romain, Paris, éd. Firmin Didot, 1864, Empire at Bay : AD 180–395, p. 280 ; Williams 2006, p. 22-23.
47 p., sur books.google.fr (lire en ligne (https://books.google.fr/boo 11. Zonaras 1200, p. 12.31 ; Southern 2001, p. 331 ; Williams 2006,
ks?id=vBfUdHnd3yIC&printsec=frontcover)). p. 26.
4. Bernard Remy, Dioclétien et la tétrarchie, PUF, « Introduction » 12. Mathisen, « Diocletian (284–305 A.D.) » (http://www.roman-emper
5. Bernard Rémy, Maurice Sartre, Dioclétien (appendices) ors.org/dioclet.htm), De Imperatoribus Romanis, (1997) ; Williams
6. Jérôme Carcopino, « Dioclétien et la tétrarchie. À propos d'un 2006, p. 26.
livre récent », Revue des Études Anciennes, t. 49, 1947, p. 293- 13. Williams 2006, p. 26.
294 (lire en ligne (https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1947 14. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4.
_num_49_3_3381)) 15. Southern 2001, p. 133.
7. Histoire Nouvelle (trad. François Paschoud), t. 1, les Belles 16. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4 ; (en) William Leadbetter,
Lettres, coll. « Collection des Universités de France », 1971, « Numerianus (283-284 A.D.) » (https://www.roman-emperors.org/
XXIX, LXXXIX numerian.htm), sur roman-emperors.org (consulté le
8. Aurelius Victor, Liber de Caesaribus, 39.1 ; Potter The Roman 26 mai 2019).
Empire at Bay: AD 180–395, p. 648. 17. Codex Justinianus 5.52.2 ; Leadbetter, Numerianus ; Potter The
Roman Empire at Bay : AD 180–395, p. 279.
18. Leadbetter, Numerianus.
19. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4 ; Leadbetter, 27. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5 ; Bowman et al.,
Numerianus ; Odahl Constantine and the Christian Empire, p. 39 ; Diocletian and the First Tetrarchy, p. 69 ; Potter The Roman
Williams 2006, p. 35. Empire at Bay : AD 180–395, p. 280 ; Southern 2001, p. 134.
20. Potter The Roman Empire at Bay: AD 180–395, p. 280. 28. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5.
21. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4 ; Bowman et al., 29. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5 ; Bowman et al.,
Diocletian and the First Tetrarchy, p. 68 ; Williams 2006, p. 35-36. Diocletian and the First Tetrarchy, p. 69 ; (en) William Leadbetter,
22. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4-5 ; Odahl Constantine « Carinus (283-285 A.D.) » (https://www.roman-emperors.org/cari
and the Christian Empire, p. 39-40 ; Williams 2006, p. 36-37. nus.htm), sur roman-emperors.org (consulté le 26 mai 2019). ;
23. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 4-5 ; Leadbetter, Southern 2001, p. 134-135 ; Williams 2006, p. 38. Voir aussi
Banchich, « Iulianus (ca. 286–293 A.D.) » (http://www.roman-emp
Numerianus ; Odahl Constantine and the Christian Empire, p. 39-
40 ; Williams 2006, p. 37. erors.org/iulian.htm), De Imperatoribus Romanis (1997).
30. Southern 2001, p. 134-135 ; Williams 2006, p. 38.
24. SHA, Vita Cari 13 [source insuffisante], cité dans Averil Cameron, The
Later Roman Empire ad 284-430, Cambridge, MA, Harvard 31. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5 ; Bowman et al.,
University Press, coll. « Fontana History of the Ancient World », Diocletian and the First Tetrarchy, p. 69 ; Leadbetter, Carinus.
1993, 239 p., sur books.google.fr (ISBN 0-674-51194-8, lire en 32. Bowman et al., Diocletian and the First Tetrarchy, p. 69 ; Potter
ligne (https://books.google.fr/books?id=9mbNr5fNPewC&printsec The Roman Empire at Bay : AD 180–395, p. 280.
=frontcover)), p. 31. 33. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5 ; Constantine and the
25. Barnes , New empire, p. 31 ; Bowman et al., Diocletian and the Christian Empire, p. 40 ; Southern 2001, p. 135.
First Tetrarchy, p. 68-69 ; Potter The Roman Empire at Bay : AD 34. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5 ; Williams 2006, p. 37-38.
180–395, p. 280 ; Southern 2001, p. 134 ; Williams 2006, p. 37.
35. Potter The Roman Empire at Bay : AD 180–395, p. 280 ; Williams
26. Simon Corcoran, chap. 2 « Before Constantine », dans N. Lenski 2006, p. 37.
(ed.), The Cambridge Companion to the Age of Constantine,
36. Barnes, Constantine and Eusebius, p. 5 ; Bowman et al.,
2012, (p. 35-58) (lire en ligne (https://www.academia.edu/351500 Diocletian and the First Tetrarchy, p. 69 ; Odahl Constantine and
5/Before_Constantine)), p. 39.
the Christian Empire, p. 40 ; Williams 2006, p. 38.
37. Southern 2001, p. 135 ; Williams 2006, p. 38.
38. Faure, La Capitation de Dioclétien.

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dioclétien&oldid=188107746 ».

La dernière modification de cette page a été faite le 18 novembre 2021 à 12:02.

Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez
les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et
mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.

Politique de confidentialité
À propos de Wikipédia
Avertissements
Contact
Développeurs
Statistiques
Déclaration sur les témoins (cookies)

Vous aimerez peut-être aussi