Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SECRETARIAT GENERAL
************
Ouagadougou, le 08/12/2021
************
************
************
AVANT-PROPOS
Ce document est un résumé d’un stage probatoire de plus d’un (01) an au sein du Service
Qualité des Eaux de la DGRE, allant du 02 Décembre 2020 ouvert au 01 Décembre 2021
ouvert. Il a été réalisé par Barthélemy BAWAR, agent stagiaire, Conseiller en Etudes et
Analyses option Biochimie.
Ce stage m’a permis d’une part d’avoir une large connaissance sur le laboratoire de la
DGRE à savoir sa création, son historique, sa mission, ses métiers et sa vision.
D’autre part, j’ai pu comprendre d’une façon spécifique et concrète le processus de suivi de
la qualité des eaux à travers une participation active aux différentes activités réalisées par le
service Laboratoire au cours de cette année 2021.
Ce stage m’a permis également d’avoir une idée du travail dans l’administration publique au
Burkina Faso.
REMERCIEMENTS
SIGLES ET ABREVIATIONS
INTRODUCTION
La gestion des ressources en eau nécessite de disposer d’informations pertinentes tant sur
leurs aspects quantitatifs que qualitatifs. Autrefois très peu pris en compte, l’aspect qualité de
l’eau est en passe de devenir aujourd’hui un enjeu incontournable de la gestion intégrée des
ressources en eau. En effet les rejets de polluants sont de plus en plus nombreux et diversifiés.
Ces rejets dans un contexte d’assainissement insuffisant constituent une menace réelle pour la
santé publique ainsi que pour la préservation des écosystèmes aquatiques. Il est donc
nécessaire de suivre l’état de la qualité des ressources en eau et ses évolutions pour mieux
appréhender les pollutions actuelles et futures qui peuvent limiter leurs disponibilités en
quantité et compromettre aussi les différents usages.
Au Burkina Faso, le suivi qualitatif des ressources en eau est assuré à l’échelle national par la
DGRE à travers le Service Qualité des Eaux qui dispose d’un laboratoire pour l’analyse des
échantillons d’eau de surface et souterraine collectées.
Dans le cadre du PTB-GIRE 2021, le service avait la responsabilité d’assurer la réalisation de
certaines activités.
But du stage :
I.1. Présentation
Le laboratoire de suivi de la qualité de l’eau a été créé en 1991 par le projet
PNUD/BKF/88/002 afin d’appuyer la Direction de l’Inventaire des Ressources Hydrauliques
(DIRH) devenue Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE) en 2006 dans sa mission
de gestion de la qualité des eaux. En 1992, un réseau de suivi de la qualité des eaux a été mise
en place. Ce réseau de 32 sites de prélèvement dispersé dans les quatre bassins
hydrographiques nationaux a été choisi selon le sens d’écoulement des cours d’eaux et des
nappes d’eau souterraines. Le suivi systématique de réseau étant insuffisant faute de moyens,
une étude a été commanditée en 2004 par la DGIRH pour faire l’état des lieux de son
laboratoire afin de lui doter des moyens nécessaires pour un meilleur suivi de la qualité des
eaux. En 2011, le laboratoire reçoit de gros équipements d’analyse de l’Etat et ses partenaires
notamment le MCA. En 2012, le laboratoire a été renforcé en personnel, mais cela est
toujours insuffisant. Actuellement, grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers, le
laboratoire de la (DGRE) est équipé pour effectuer des analyses en matière de suivi de la
qualité des eaux.
I.2. Organisation
Le laboratoire de Suivi de la Qualité de l’Eau est un service qui fait partie de la Direction de
(DEIE) qui est l’une des direction techniques de la DGRE relevant du Ministère de l’Eau et de
l’Assainissement.
Contrôler et suivre la qualité des eaux brutes en procédant par l’échantillonnage et les
analyses d’ordre chimiques, physico-chimiques, bactériologiques et isotopiques ;
Réaliser des prestations d’assistance technique en matière d’analyse d’eau aux tiers
dans le cadre de projets visant à l’amélioration des connaissances sur les ressources en
eau ;
Réaliser toutes études, recherches et publications sur la qualité des eaux pour
promouvoir et renforcer les dispositions de protection durable des ressources en eau ;
Contribuer au suivi protection de la qualité des eaux brutes et contrôler toute activité
d’exploitation et ou de recherche liée à la qualité des eaux ;
Alerter les pouvoirs publics sur les risques de dégradation de la ressource en eau et de
sécurité d’approvisionnement en eau potable en milieu rural.
II.1.1 Conductivité
Objectif
Principe
La conductivité électrique d’une eau dépend des substances dissoutes qu’elle contient. Sa
mesure permet d’avoir une image de la charge de l’eau en sels ionisés. C’est également un
moyen de détecter certaines pollutions très importantes par des éléments non analysés. Elle
est généralement exprimée en siemens par centimètre (S/cm) ou en micro siemens par
centimètre (µS/cm) et varie avec la température.
Calibrer l’appareil avant chaque sortie sur le terrain en suivant l’instruction du constructeur.
II.1.2 pH
Le pH est en relation étroite avec la concentration des ions hydrogène H+ présents dans l’eau
ou les solutions. Sa mesure permet d’évaluer le caractère acide ou basique d’une eau.
Le pH :
conditionne de nombreux équilibres chimiques et notamment la dissociation de l’azote
ammoniacal dans l’eau,
est un indicateur de l’activité biologique et plus particulièrement photosynthétique du
milieu.
Le pH des échantillons d’environ 10 ml est mesuré selon la norme NF T 90-008 à l’aide d’un
appareil WTW MULTILINE P4. L’électrode est plongée dans l’échantillon et la lecture est faite
après que l’affichage se soit stabilisé.
II.1.3 turbidité
La turbidité est mesuré selon la norme NF T 90-033 à l’aide d’un appareil 2100/P
TURBIDIMETR. L’échantillon de 5ml est prélevé dans la cuve de mesure du turbidimètre et la
lecture se fait directement sur l’écran. Elle s’exprime en NTU.
Principe
Les alcalinoterreux présents dans l’eau sont amenés à former un complexe du type chélate par
le sel disodique de l’acide éthylène diamine tétracétique à pH 10. La disparition des dernières
traces d’éléments libres à doser est décelée par le virage d’un indicateur spécifique, le noir
ériochrome. En milieu convenablement tamponné pour empêcher la précipitation du
magnésium, la méthode permet de doser la somme des ions calcium et magnésium.
Réactifs
Mode opératoire
-En maintenant une agitation, verser la solution d’EDTA rapidement au début puis goutte à
goutte lorsque la solution commence à virer au bleu.
-Vérifier que la coloration ne change plus par l’addition d’une goutte supplémentaire
d’EDTA.
TH (mmol)=0.2*V
V = Volume en ml de la solution d’EDTA utilisé.
Le principe est identique à celui de la méthode titrimétrique décrite pour la dureté totale.
Toutefois, comme le dosage se fait à un pH élevé (12-13), le magnésium est précipité sous
forme d’hydroxyde et n’intervient pas. Par ailleurs, l’indicateur choisi, l’acide calcone
carboxylique, ne se combine qu’avec le calcium pour former un complexe rouge.
Réactifs
– Solution d’EDTA 0,02 N.
– Solution d’hydroxyde de sodium 2 N.
– Indicateur : acide calcone carboxylique :
– Solution étalon de calcium (0,01 M) : carbonate de calcium pur
Mode opératoire
-eau à analyser 50 mL
-solution d’hydroxyde de sodium 2 mL
-indicateur 0,2 g environ
Ajouter la quantité de solution d’EDTA nécessaire pour avoir un virage au bleu.
TCA= 8.016*VEDT A
II.2.2. alcalinité
L’alcalinité d’une eau correspond à la présence de bases et de sels d’acides faibles. Dans les
eaux naturelles, l’alcalinité résulte le plus généralement de la présence
d’hydrogénocarbonates, carbonates et hydroxydes. On distingue pour la mesure de
l’alcalinité, deux titres qui sont le titre alcalimétrique ou titre alcalimétrique simple (TA) et le
titre alcalimétrique complet (TAC).
Principe
La détermination du TA et du TAC est basée sur la neutralisation d’un certain volume d’eau
par un acide minéral dilué en présence d’un indicateur coloré.
Réactifs
- Acide chlorhydrique ou sulfurique 0,02 N.
- Solution de phénolphtaléine dans l’alcool à 0,5 % (voir acidité).
- Solution de vert de bromocrésol et de rouge de méthyle :
Vert de bromocrésol 0,2 g
Rouge de méthyle 0,015 g
Éthanol à 90 % q.s.p. 100 cm3
- Eau désionisée exempte d’anhydride carbonique libre (par ébullition de 15 min).
Mode opératoire
Détermination du TA
TA :
TAC :
Soit V’ le volume d’acide 0,02 N versé depuis le début du dosage.
V’ exprime le titre alcalimétrique complet en degrés français.
V/5 exprime le titre alcalimétrique complet (TAC) en milliéquivalents par litre.
II.2.3. Instruction pour la préparation des solutions et réactifs pour les analyses
titrimétrique
Mode de préparation
Commencer par préparer d’abord 1000 mL de HCl à 1N. Cela consiste à pipeter 83,3 mL de
Hcl pur et l’introduire dans une fiole jaugée d’un litre et compléter à 1000 mL avec l’eau
distillée.
Ensuite préparer 1000 mL de HCl à N/50 (0,02N). Pour ce faire, pipeter 20 mL de HCl à 1N
et l’introduire dans une fiole jaugée d’un litre et compléter à 1000 mL avec de l’eau distillée.
Mode de préparation
Commencer par préparer d’abord 1000 mL de H2S04 à 1N. Cela consiste à pipeter 28 mL de
H2S04 pur et l’introduire dans une fiole jaugée d’un litre et compléter à 1000 mL avec l’eau
distillée.
Ensuite préparer 1000 mL de H2S04 à N/50 (0,02N). Pour ce faire, pipeter 20 mL de H2S04 à
1N et l’introduire dans une fiole jaugée d’un litre et compléter à 1000 mL avec de l’eau
distillée.
Mode de préparation
Mode opératoire
Appareillage
Etuve
Incubateur dont la température est ajustée à 35 °C ± 0,5 °C
Autoclave
Appuyer sur la touche I1 et entrer le code suivant : 0000, puis sur la touche entré pour
l’activer
Activer le Mode II2 après avoir introduit le code pour l’utilisation de la lumière UV
RINGER 0.25
NUMERO DE LA BOUTEILLE
Dissoudre 17.25g de Chromocult coliformes agar ES dans 500 ml d’eau distillée par chauffage
dans un bain marie bouillant, en agitant régulièrement jusqu’à ce que le milieu nutritif soit
entièrement dissous (45 minutes).
Refroidir le milieu de culture à 45 – 50°C dans un bain marie (apparition possible d’un précipité
si la préparation excède 2 heures)
Lorsque le milieu gélosé est solidifié, on peut les conserver au frigo à 4°C 2°C pendant deux
(02) semaines à l’abri de la lumière et de tout desséchement.
TEMPERATURE DU 100C C
BAIN MARIE
pH 7,0 +/- 0,2 pH
TEMPS DE STERILISATION
1-3 BOUTEILLES 45 MIN +/- 2 MIN MIN
CONTROLE DE CROISSANCE
Coliforme (autre que E. coli) Aspect des colonies après 18 à 24 heures d’incubation
37°C
Dissoudre 0.5g de poudre de Sodium thiosulfate penta hydraté dans une fiole de 100ml contenant
NUMERO DE BOITE
Les flacons de prélèvement doivent être en verre. Avant leur utilisation, les flacons et leur
dispositif de fermeture doivent être lavés à l'aide d'un détergent non toxique, exempt de
phosphore, puis les rincer soigneusement avec de l'eau déminéralisée ou distillée puis séchés.
Pour les prélèvements (pour la recherche des coliformes totaux et thermotolérants), les flacons de
250ml sont utilisés. Lorsque des analyses supplémentaires doivent être effectuées, il est
nécessaire d’utiliser un flacon pouvant contenir le volume suffisant pour l’analyse. Aussi
plusieurs flacons pourraient être utilisés pour le même échantillon.
Dans les flacons bien propres de 250ml, introduire 1ml de Thiosulfate de sodium et les stériliser
à l'autoclave à 121°C pendant au moins 15 min. (le volume de Thiosulfate doit augmenter
proportionnellement à la capacité du flacon).
Laisser le bouchon des flacons desserré pour permettre à la vapeur de remplacer la totalité de l'air
contenu pendant la montée en température.
Bien resserrer les bouchons une fois la stérilisation terminée. (Les flacons stérilisées se
conservent au plus une semaine).
Stériliser l'entonnoir avec une flamme après l’avoir désinfecté avec de l’alcool.
Placer aseptiquement le filtre (0.45 μm) entre l'entonnoir et sa base.
Rincer avec environ 25 ml d'une solution de Ringer et filtrer.
Arrêter la pompe, très bien homogénéiser l'échantillon (5 fois) et le verser dans
l'entonnoir :
Le volume d'échantillon analysé est de 100ml pour les eaux traitées et 10 ml pour les
eaux brutes (ou très troubles).
Remettre la pompe en marche.
Quand l'échantillon est filtré rincer le filtre encore avec environ 50 ml de solution
"RINGER". Bien sécher la membrane avec le vide, arrêter la pompe, lever l’entonnoir,
retirer la membrane et la poser sur le milieu de culture.
Veiller à ce qu'aucune bulle d'air ne s'interpose entre la membrane et la gélose.
II.4.1. principe
Ce système est conçu pour fournir des résultats précis en assistant l'opérateur pour chacune des
étapes nécessaires à son analyse :
• Préparation d'échantillons : réduction du temps de manipulation, et dosage précis
• Analyse d'échantillons tests : reconnaissance automatique des tests, numéro de lot et date
d'expiration enregistrés etc.
• Résultats documentés : gestion de données souple, cartes de contrôle
Le spectrophotomètre DR3900 permet pour chacune des analyses de routine, d'optimiser les
processus de gestion et de rendre des rapports significatifs. Il permet le contrôle de l'ammonium,
du phosphate, du Nitrate et de nombreux autres paramètres tout aussi simplement. La
manipulation des tests et le spectrophotomètre sont conçus afin d'éviter tout risque d'erreur lors
des analyses de l'eau.
II.4.2.1.méthode SPADNS
Principe :
La méthode SPADNS pour la détermination du fluorure (0,02 – 2,00 mg/L F–) met en œuvre la
réaction du fluorure avec une solution colorante au rouge de zirconium. Le fluorure se combine
avec une partie du zirconium pour former un complexe zirconium-fluorure incolore, produisant
une diminution de la couleur rouge proportionnelle à la concentration du fluorure. La lecture est
obtenue à 580 nm.
sèche.
6. Pipeter avec précaution 2,0 mL de réactif SPADNS dans chaque cuve. Agiter pour
homogénéiser.
7. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK. Une période de réaction de 1
minute va commencer.
8. Lorsque la minuterie retentit, essuyer l'extérieur du blanc et l'introduire dans le compartiment
de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite. Sélectionner sur l'écran : Zéro.
Indication à l'écran : 0.00 mg/L F–
9. Essuyer l'extérieur de la cuve contenant l'échantillon préparé et l'introduire dans le
compartiment de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite. La prise de mesure de la
cuve d'analyse est automatique en mode de mesure continue. La touche Mesurer n'est pas
affichée. Mesure simple: Sélectionner sur l'écran : Mesurer
Les résultats sont indiqués mg/L F-.
Principe
Le réactif pour fer FerroVer convertit la totalité du fer soluble et la plus grande partie du fer
insoluble de l'échantillon en fer ferreux soluble. Le fer ferreux réagit avec la 1,10 phénanthroline
(indicateur) du réactif pour développer une coloration orange proportionnelle à la concentration
de fer. La lecture est obtenue à 510 nm.
Mode opératoire avec les pochettes de réactif Fer FerroVer (0,02 – 3,00 mg/L)
Principe :
Le cadmium réduit le nitrate dans l'échantillon en nitrite. L'ion nitrite réagit avec l'acide
sulfanilique pour former un sel de diazonium intermédiaire. Ce sel réagit avec l'acide gentisique
pour former un complexe coloré ambre. La lecture est obtenue à 500 nm.
Mode opératoire avec les pochettes de réactif au Nitra Ver 5(0,3 – 30,0 mg/L NO3–N)
Principe :
Le nitrite présent dans l'échantillon réagit avec l'acide sulfanilique pour former un sel
intermédiaire de diazonium. Ce dernier se combine à l'acide chromotropique pour produire un
complexe de couleur rose dont l'intensité est directement proportionnelle à la concentration de
nitrite dans la solution. La lecture est obtenue à 507 nm.
Mode opératoire avec les pochettes de réactif au Nitri Ver 3(0,002 – 0,300 mg/LNO2-)
Principe :
L'orthophosphate réagit avec le molybdate en milieu acide pour produire un complexe mixte
phosphate/molybdate. Ensuite, l'acide ascorbique réduit le complexe, provoquant une forte
coloration bleue due au molybdène. La lecture est obtenue à 880 nm.
Mode opératoire avec les pochettes de réactif de phosphate PhosVer 3 (Acide ascorbique)
Principe :
Les ions sulfate de l'échantillon réagissent avec le baryum du SulfaVer 4 pour former un
précipité de sulfate de baryum. L'intensité de la turbidité est proportionnelle à la concentration
en sulfate. La lecture est obtenue à 450 nm.
complexe est proportionnelle à la concentration de chlorure. La lecture est obtenue à 455 nm.
Mode opératoire avec la solution de thiocyanate mercurique (0,1 – 25,0 mg/L Cl-)
Principe :
L'indicateur aluminon se combine avec l'aluminium dans l’échantillon pour former une
coloration rouge-orange. L'intensité de la coloration est proportionnelle à la concentration de
l'aluminium. L'acide ascorbique est ajouté pour éliminer l'interférence du fer. Le réactif AluVer
3, en poudre conditionnée en pochette, présente une stabilité exceptionnelle et est utilisable pour
les eaux douces. La lecture est obtenue à 522 nm.
Mode opératoire
1. Démarrer l’appareil en appuyant sur la touche ON,
2. Appuyer sur Programmes enregistrés.
3. Sélectionner le programme d'analyse et choisir 10 Alumin. Aluminium.
4. Remplir une éprouvette graduée pour homogénéisation de 50 mL jusqu'au trait de 50 mL avec
l'échantillon. Transférer le contenu d'une pochette de réactif à l'acide ascorbique dans
l'éprouvette. Boucher et retourner plusieurs fois pour homogénéiser jusqu'à dissolution de la
poudre.
5. Transférer le contenu d'une pochette de réactif pour aluminium AluVer 3 dans l'éprouvette.
Boucher. Une coloration rouge-orange apparaîtra en présence d'aluminium.
6. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK.
7. Retourner plusieurs fois pour homogénéiser jusqu'à dissolution de la poudre pendant une
minute. Des résultats aberrants seront obtenus s'il reste de la poudre non dissoute.
8. Préparation du blanc : Remplir une cuve carrée de 1" jusqu'au trait de 10 mL avec le
mélange de l'éprouvette.
9. Transférer le contenu d'une pochette de réactif décolorante Bleaching 3 dans la cuve.
10. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK.
11. Agiter énergiquement pendant les 30 secondes pour homogénéiser. Cette solution devrait
virer vers une couleur orange moyennement faible.
12. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK. Une période de réaction de
15 minutes va commencer.
13. Préparation de l'échantillon : Remplir une autre cuve carrée de 1" jusqu'au trait de 10 mL
avec de la solution restante dans l'éprouvette graduée.
14. Dans les 5 minutes après le retentissement de la minuterie, essuyer l'extérieur du blanc et
l'introduire dans le compartiment de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite.
15. Sélectionner sur l'écran : Zéro Indication à l'écran : 0.000 mg/L Al3+
16. Essuyer immédiatement l'extérieur de la cuve contenant l'échantillon préparé et l'introduire
dans le compartiment de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite.
17. a prise de mesure de la cuve d'analyse est automatique en mode de mesure continue. La
touche Mesurer n’est pas affichée. Mesure simple: Sélectionner sur l'écran : Mesurer.
Les résultats sont indiqués en mg/L Al3+.
Principe :
L'ériochrome cyanine R se combine à l'aluminium de l'échantillon pour produire une couleur
orange-rouge. L'intensité de la coloration est proportionnelle à la concentration en aluminium.
La lecture est obtenue à 535 nm.
Mode opératoire
1. Démarrer l’appareil en appuyant sur la touche ON,
2. Appuyer sur Programmes enregistrés.
3. Sélectionner le programme d'analyse et choisir 9 Aluminium ECR.
4. Remplir une éprouvette graduée de 25 mL jusqu'au trait de 20 mL avec l'échantillon.
Transférer le contenu d'une pochette de réactif d'ériochrome cyanine R pour 20 mL d'échantillon.
5. Boucher l'éprouvette et retourner plusieurs fois pour homogénéiser jusqu'à dissolution de la
poudre. Un réactif non dissous entraîne des résultats incohérents.
6. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK. Une période de réaction de
30 secondes va commencer.
7. Lorsque la minuterie retentit, transférer le contenu d'une pochette de réactif tampon
d'hexaméthylène tétramine.
8. Boucher et retourner plusieurs fois pour homogénéiser jusqu'à dissolution de la poudre.
Une coloration rouge-orange apparaîtra en présence d'aluminium.
9. Préparation du blanc : Ajouter une goutte de la solution de masquage d'ériochrome cyanine
R dans une cuve carrée de 1" de 10 mL propre.
10. Remplir la cuve jusqu'au trait de 10 mL avec de la solution restante dans l'éprouvette
graduée. Agiter pour homogénéiser. La solution commencera à virer au jaune.
11. Préparation de l'échantillon : Remplir une autre cuve carrée de 1" de 10 mL jusqu'au trait
avec de la solution restante dans l'éprouvette graduée.
12. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK. Une période de réaction de 5
minutes va commencer.
13. Dans les 5 minutes après le retentissement de la minuterie, essuyer l'extérieur du blanc et
l'introduire dans le compartiment de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite.
14. Sélectionner sur l'écran : Zéro. Indication à l'écran : 0.004 mg/L Al3+.
Cette méthode utilise une courbe d'étalonnage ne passant pas par le point d'origine.
Principe :
Le stabilisateur minéral complexe la dureté de l'échantillon. Le dispersant à l'alcool
polyvinylique favorise la coloration lors de la réaction du réactif au Nessler avec les ions
d'ammonium. La coloration jaune est proportionnelle à la concentration en ammoniaque. La
lecture est obtenue à 425 nm.
Mode opératoire
1. Démarrer l’appareil en appuyant sur la touche ON,
2. Appuyer sur Programmes enregistrés.
3. Sélectionner le programme d'analyse et choisir 380 N Ammoniac ness.
4. Préparation de l'échantillon : Remplir une éprouvette graduée pour homogénéisation de
25 mL jusqu'au trait avec l'échantillon.
5. réparation du blanc : Remplir une éprouvette graduée pour homogénéisation de 25 mL
jusqu'au trait avec de l'eau désionisée.
6. Ajouter 3 gouttes de stabilisateur minéral dans chaque éprouvette. Boucher les éprouvettes et
les retourner plusieurs fois pour homogénéiser leur contenu.
7. Ajouter 3 gouttes de l'agent dispersant à l'alcool polyvinylique dans chaque éprouvette.
Boucher les éprouvettes et les retourner plusieurs fois pour homogénéiser leur contenu.
8. Pipeter 1,0 mL de réactif au Nessler dans chaque éprouvette. Boucher les éprouvettes et les
retourner plusieurs fois pour homogénéiser leur contenu.
9. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie. Appuyer sur OK. Une période de réaction de
1 minute va commencer.
10. Transférer 10 mL de chaque solution dans une cuve carrée de 1".
11. Lorsque la minuterie retentit, essuyer l'extérieur du blanc et l'introduire dans le compartiment
de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite. Sélectionner sur l'écran : Zéro
Indication à l'écran : 0.00 mg/L NH3–N.
Principe :
La méthode d'analyse du cyanure à la pyridine-pyrazalone produit une intense coloration bleue
intense en présence de cyanure libre. La distillation de l'échantillon est nécessaire pour analyser
le cyanure en transition ou présent dans des complexes à métaux lourds. La lecture est obtenue à
612 nm.
Mode Opératoire
1. Démarrer l’appareil en appuyant sur la touche ON,
2. Appuyer sur Programmes enregistrés.
3. Sélectionner le programme d'analyse et choisir 160 Cyanure.
4. Remplir une cuve carrée de 1" jusqu'au trait de 10 mL avec l'échantillon.
5. Préparation de l'échantillon : Transférer le contenu d'une pochette de réactif au cyanure
CyaniVer 3. Boucher.
6. Agiter la cuve pendant 30 secondes
7. Laisser reposer la cuve pendant 30 secondes supplémentaires.
8. Transférer le contenu d'une pochette de réactif au cyanure CyaniVer 4. Boucher.
9. Agiter l'échantillon pendant 10 secondes. Passer immédiatement à l'étape 9. (Ne pas tarder pas
à ajouter le contenu de la pochette CyaniVer 5 sous peine d'obtenir des résultats d'analyse trop
faibles).
10. Transférer le contenu d'une pochette de réactif au cyanure CyaniVer 5. Boucher.
11. Agiter vigoureusement la cuve. La solution vire au rose en cas de présence du cyanure.
12. Appuyer sur l'icône représentant la minuterie va commencer. Appuyer sur OK. Une période
de réaction de 30 min
13. Préparation du blanc : Lorsque la minuterie retentit, remplir une autre cuve carrée de 1"
jusqu'au trait de 10 mL avec l'échantillon. La solution va virer du rose au bleu.
14. Essuyer l'extérieur du blanc et l'introduire dans le compartiment de cuve en dirigeant le trait
de remplissage vers la droite.
15. Sélectionner sur l'écran : Zéro Indication à l'écran : 0.000 mg/L CN–
16. Essuyer l'extérieur de la cuve contenant l'échantillon préparé et l'introduire dans le
compartiment de cuve en dirigeant le trait de remplissage vers la droite.
17. La prise de mesure de la cuve d'analyse est automatique en mode de mesure continue. La
touche Mesurer n’est pas affichée. Mesure simple: Sélectionner sur l'écran : Mesurer.
Les résultats sont indiqués en mg/L CN– .
Pour l’analyse des métaux lourds, on procède par absorption atomique. Le SAA consiste à
vaporiser l’échantillon liquide et à le chauffer à l’aide d’une flamme ou d’un four à haute
Température.
ligne
automatique
6. Rabattre vers la droite la fenêtre de protection contre les flammes pour se protéger
d’éventuelles projections
7. Remplir les flacons de rinçage du passeur avec de l’eau ultra pure acidifié à 0,2% à
l’aide d’acide nitrique ultra pure. Cette solution sert d’eau de rinçage
9. Soulever le levier de la pompe péristaltique vers le haut pour exercer une pression sur
11. Mettre en marche le compresseur d’air en le reliant à une prise de courant électrique
12. Ajuster la pression d’admission d’air à 5 bars à l’aide du manomètre en sortie de ligne
13. Ouvrir la bouteille d’acétylène et ajuster la pression de détente du gaz à 1,5 bars à
19. Insérer dans les compartiments lampes, les lampes correspondantes aux éléments
déterminés
21. Aligner le bruleur de sorte que la flamme soit sur le trajet optique
Winlab 32 Ok
Suivant
Winlab 32 Ok
Align Terminer
Burner
Wizard
New Ok
Method
Winlab File> Save As Method Affichage de la sous fenetre Save Method As Dans cette
ou fenêtre :
File>Save Method Nommé la
méthode
SF Save OK
Method
As
SF Open Ok
Method
SF Save enregistrer
Sample
Informatio
n File As
Automate OPEN
d analysis
Control
Automate 3 options de
d analysis démarrage des
Control analyses au
choix.
Afficher Winlab Tools>Calibration
l’étalonnag Display ou
e
Il est indiqué pour l’analyse des éléments de traces métalliques comme le Cd, Pb, Cr, As….
ligne
4. Remplir les flacons de rinçage du passeur avec de l’eau ultra pure acidifié à 0,2% à
l’aide d’acide nitrique ultra pure. Cette solution sert d’eau de rinçage
de la salle d’analyse
13. Insérer dans les compartiments lampes, les lampes correspondantes aux éléments
déterminés
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Demarrag Bureau WinLab 32 for AA
e de
WinLab
32 for AA Winlab File>changeTechnique> L’appareil
Flame s’autoconfigure en
mode flamme
Allumage Winlab Tools>Lamp Setup NB : On appuie sur
de la ou Set midle-scale 20
lampe et minutes après
paramétr l’allumage de la
age lampe
Lamp Del jaune On/Off
Setup lampX
Set Midscale
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Condition Furnace Tools>Furnace Contrôl NB : on opère à un
nement de Control ou conditionnement
tube du tube en cas
graphite d’insertion d’un
et Open/close nouveau tube dans
alignemen (Insérer un nouveau tube dans le four ou d’une
t de le four) contamination celui
passeur Open/close ci
Condition Tube NB : Un cycle
d’étapes de rinçage
du passeur
Flush Sampler automatique
s’effectue.
Furnace Align Tip
Control
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
er Tip Suivant d’alignement
Wizard L’embout du passeur surtout
va se mouvoir au- (automaticaly align
dessus du tube the burner)
graphite.
Se servir du bouton
d’ajustmement en le
tournant uniquement
que dans le sens des
aiguilles d’une montre
pour fixer la position
de l’embout dans le
tube graphite
Terminer
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Align Set of the autosampler tip
Autasampl in sampling cup
er Tip Suivant
Wizard L’embout du passeur
va se mouvoir au-
dessus du godet
d’echantillon
Se servir du bouton
d’ajustmement en le
tournant uniquement
que dans le sens des
aiguilles d’une montre
pour fixer la position
de l’embout dans le
godet
Terminer
Align Adjust Appuyer sur OK
Burner dans le message
Wizard pop up
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Winlab 32 Ok
Suivant
Winlab 32 Ok
Align Terminer
Burner
Wizard
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Création winlab File>New>Method
de
Méthode
d’analyse
New Ok
Method
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Method spectrometer Dans la fenêtre ci-
Editor contre: faire défiler
les différents pages
afin de renseigner
les différents
champs avec les
données
instrumentales de
calibrations et de
traitements de la
méthode
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Method Ok Qc idem
Editor
Winlab File> Save As Method Affichage de la sous fenetre Save Method As Dans cette fenêtre :
ou Nommé la méthode
File>Save Method
SF Save OK
Method
As
SF Open Ok
Method
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
FPW Modifier ou
confirmer les
données alpha
numériques de la
méthode en
parcourant les
pages
spectromètre,
sampler,
calibration, check
FPW File>Save>Method
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
New DEFAULT SID Dans la fenêtre ci-
Sample OK contre, dans la
Informatio colonne A/S
n File LOCATION le
numéro qu’occupe
l’échantillon sur le
passeur et dans
colonne Sample ID
le nom de
l’échantillon
SF Save enregistrer
Sample
Informatio
n File As
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Analyse : Winlab La fenêtre ci-contre
Liaison s’ouvre
des
fichiers
Méthode
et
Tableau
ou
séquence
d’échantil
lon
Automate OPEN
d analysis
Control
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Select NB :
Results Sélectionner un fichier Sélectionner un
Data Set de résultats fichier de
Nommer le fichier de résultats
résultats Nommer le
fichier de
OK résultats
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Automate La fenêtre ci-contre
d analysis donne les
Control différentes options
de l’analyse
Automate 3 options de
d analysis démarrage des
Control analyses au choix.
Action Fenêtre de Commande à valider par clic ou Affichage écran Observations et notes
localisation double clic
de la
commande
Reprendr Winlab Tools> Edit Calibration Dans la fenêtre ci-
e un de contre sélectionner
l’étalonna l’étalon à reanalysé
ge en puis clic sur
cours reanalyse now
Parmi les très nombreux représentants de ces familles, certains sont des toxiques avérés (par
exemple les insecticides organophosphorés), d'autres sont des mutagènes voire des
cancérogènes qui de plus ont un caractère persistant dans l'environnement (par exemple les
insecticides organochlorés).
Pour la mise en évidence de ces deux types de molécules, on utilise le chromatographe en phase
gazeuse.
Figure 4: GC Clarus
tandem sur le circuit alimentant la GC en gaz vecteur (Azote). En cas de saturation par
l’oxygène, le filtre à haute capacité de piégeage d’oxygène vire du bleu sombre à l’orange ce
qui nécessité un changement de l’ensemble des deux filtres qui sont devenus inopérants,
Vérifier l’état de saturation du filtre à humidité et particules moléculaires placé sur le circuit
alimentant la GC en air. En cas de saturation par l’humidité, le filtre à humidité et particules
moléculaires vire de l’orange au jaune ce qui nécessité un changement du filtre qui est devenu
inopérant,
Vérifier l’état de saturation du filtre à humidité et particules moléculaires placé sur le circuit
alimentant la GC en Hydrogène. En cas de saturation par l’humidité, le filtre à humidité et
particules moléculaires vire de l’orange au jaune ce qui nécessité un changement du filtre qui est
devenu inopérant,
Déconnecter les tubes d’acheminement des gaz des prises d’air et d’azote du générateur
Observer un temps de fonctionnement d’environ quatre afin que le générateur produise de l’azote
de grande pureté.
Maintenir le générateur en état de marche et Connecter les tubes d’acheminement des gaz ses
prises d’air et d’azote.
Appuyer sur le marche /arrêt sur le panneau arrière du générateur pour sa mise en marche :
L’écran d’affichage s’illumine sur fond bleu et affiche les données suivantes
Appuyer sur Start. La production d’hydrogéné commence et l’écran s’illumine sur fond vert et
affiche les données suivantes
Status : working
Pressure set : 81 psi (pression de consigne 81 psi)
Pressure out 81 psi (pression de sortie 81 psi)
De l’écran statu sélectionner Icone ECD : (dans le champ temps fixer la température 375 °C)
De l’écran statu sélectionner Icone cap injector : (dans le champ temps fixer la température
250°C)
Insérer à l’extrémité de la colonne capillaire et dans l’ordre un septum, l’écrou 1/16 et une férule
graphité 1/16.
A l’aide de l’outil coupe colonne sectionner de façon transversal la colonne sur longueur de 1 cm
à partir de son extrémité par lequel a été insérer le septum, l’écrou et graphité. Cette opération
permet de se débarrasser des débris de septum et de ferrule graphite qui se sont introduits à
l’intérieur de la colonne.
Figure 5: IC Metrohm
Principe général
Pour effectuer une séparation, l'éluant est tout d'abord pompé seul à travers le système jusqu'à ce
que la ligne de base apparaisse stable à l’écran (quelques minutes à quelques heures selon le type
de résine et d’éluant utilisé). L’échantillon est ensuite introduit, soit manuellement soit avec un
échantillonneur automatique, dans une boucle d’injection de volume connu. Une solution
aqueuse tamponnée, appelée phase mobile, emmène l'échantillon de la boucle vers la colonne.
Celle-ci est composée d’une phase stationnaire constituée d’une résine contenant des groupes
fonctionnels chargés. Les analytes cibles (anions ou cations) sont retenus sur la phase
stationnaire, mais peuvent être détachés de celle-ci en ajoutant une espèce de charge similaire
dans l’éluant.
L'éluant
L'éluant utilisé dans la chromatographie anionique contient un anion éluant, E-. Habituellement
Na+ ou H+ sera le cation associé à celui-ci.
L'anion éluant doit être compatible avec la méthode de détection utilisée. Pour la conductivité, la
détection d’E- doit avoir, soit une conductivité significativement plus faible que les ions de
l'échantillon, soit être capable d'être convertie en une forme non ionique par un système de
suppression chimique. Lorsqu'on utilise une détection spectrophotométrique, E- sera souvent
choisi pour sa capacité à ne pas absorber dans la région UV ou visible.
Dégazage de l'éluant
Le dégazage de l'éluant est important car si l'air entre dans la pompe, il peut causer sa perte.
Habituellement, de l'eau dégazée est utilisée. Enfin, il est préférable de changer régulièrement les
éluants pour garder leur concentration précise.
La pompe
Le but de la pompe est de délivrer l’éluant dans la colonne à un débit fixe, qui est généralement
de 1mL/min.
Pour provoquer l’aspiration, le piston est retiré de la tête de pompe. Ensuite, ce même piston
retourne dans celle-ci. L'augmentation de pression permettra alors d’ouvrir la soupape de sortie,
forçant l’éluant à s’écouler vers la soupape d'injection puis à travers la colonne.
Il est primordial de purger la pompe afin d’éviter que de l’air ne rentre dans celle-ci et ne cause
sa défaillance.
L'injecteur
La variation de volume est généralement inférieure à 0,5 % de précision d’une injection à une
autre. La boucle peut être partiellement remplie (injection de boucle partielle) ou complètement
remplie (injection de boucle complète). Si une injection en boucle partielle est utilisée, la boucle
ne doit pas être remplie à plus de 50 % de son volume total sinon l'injection pourrait ne pas être
précise. Dans l'injection de boucle complète, l'échantillon est poussé complètement à travers la
boucle. La taille de la boucle est comprise entre 5 et 200 μL. Normalement, on utilise au moins
le double du volume d’échantillon voulu pour remplir la boucle afin de s’assurer que celle-ci soit
bien pleine. L’excès d’échantillon part ensuite au déchet.
La colonne
Les anions sont séparés dans une colonne composée d’une résine échangeuse d'anions. De
même,
La séparation est basée sur les différences dans l'équilibre d'échange des différents ions analytes
avec la résine. Ainsi, si l'ion analyte A1 - a une affinité inférieure pour la résine à celle de l'ion
A2-, alors A1- se déplacera à un rythme plus rapide à travers la colonne.
La colonne peut être contenue dans un four pour contrôler les conditions et optimiser les
séparations.
Les résines
Les échangeurs d'anions peuvent être constitués de polymères tels que du polystyrène, de
l’éthylvinylbenzène ou du métacrilylate copolymérisés avec le divinylbenzène ou de silice
fonctionnalisés avec des groupes échangeurs d’ions. Bien que de nombreux types d'échangeurs
d'anions soient disponibles pour la chromatographie, le type "base forte" avec des groupes
fonctionnels d'ammonium quaternaire est le plus courant. Les contre-ions sont principalement
des groupes chlorure.
Les groupes ammonium quaternaire sont chimiquement liés aux résines tandis que les groupes
chlorure sont capables de subir un échange d'ions avec d'autres anions.
Détecteur et suppresseur
Le détecteur le plus courant et le plus utilisé pour la chromatographie ionique est le détecteur de
conductivité. Cependant, les détecteurs spectrophotométriques et autres (UV/vis, fluorescence,
ampérométrie…) peuvent également être très utiles.
Détecteur de conductivité
La conductivité est la capacité d'une solution contenant un sel à conduire de l'électricité à travers
deux électrodes. La capacité de la solution à conduire est directement proportionnelle à la teneur
en sel et à la mobilité des anions et des cations. Les substances moléculaires telles que les
solvants (eau, méthanol) n'entraînent pas l'électricité et ne sont donc pas détectées par le
détecteur.
Éluant :
Analyte :
L'éluant de base (OH-) est neutralisé par H+ de l'échangeur de cations (suppresseur). Le contre-
don de l’analyte (Na+ X-) est converti en contre-ions hydrogène plus conducteur (H+ X-). La
conductance de l'éluant entrant dans le détecteur est donc très faible car pratiquement tous ses
ions ont été éliminés par l'unité de suppression.
conductance G est donnée en Siemens (S), ou plutôt en microSiemens (μS) car les solutions sont
généralement diluées.
Cependant, un acide faible avec un pKa supérieur à environ 6 ne pourra pas être détecté avec un
détecteur de conductivité muni d’un suppresseur parce que tous les anions seraient convertis en
acide par celui-ci. Pour la détection de sels d'acides faibles, il faut des détections par conductivité
sans suppresseur.
Ainsi, la détection directe d’ions est également possible par chromatographie ionique à colonne
unique.
Son fonctionnement est basé sur la mesure des petites différences de conductivités qui existent
entre les ions cibles et les ions de l’éluant. Pour amplifier ces différences, on utilise des
échangeurs à faible capacité, ce qui permet d’utiliser des solutions diluées d’éluant. De plus, on
choisit des éluants qui ont une faible conductivité.
III. ECHANTILLONAGE
Un des aspects les plus importants du processus lié à l'évaluation de la qualité de l’eau potable
est la collaboration entre les utilisateurs des données, les préleveurs et le personnel chargé des
analyses en laboratoire. Cette partie présente les différents modes de prélèvement et de
conservation des échantillons requis pour l'analyse des paramètres.
La compréhension des principes sous-jacents aux méthodes d'analyse a également son
importance dans le processus d'échantillonnage, car les méthodes d'analyse peuvent fortement
influencer les protocoles de prélèvement (Tableau VI).
Dans cette perspective, la seconde partie présente les volumes d'échantillons suggérés, les agents
de préservation, les types de contenants à utiliser de même que les délais à observer entre le
prélèvement, l'extraction et l'analyse, selon le cas.
Mode de prélèvement
Conseils pratiques
Dans le cas des prélèvements d’eau brute, il faut également tenir compte des éléments suivants :
En plus de ces précautions générales, il est à noter que tous les échantillons destinés aux analyses
microbiologiques doivent toujours être prélevés dans des contenants stériles fournis par le
laboratoire, en laissant un espace d'air d'au moins 2,5 cm entre la surface du liquide et le
bouchon, ce qui facilite l’homogénéisation de l’échantillon au moment de son analyse au
laboratoire. De plus, certains principes d’hygiène ou d’asepsie doivent être respectés lors de la
prise de l’échantillon (i.e. éviter de mettre les doigts ou tout autre objet à l'intérieur du goulot et
du bouchon du contenant et limiter l'exposition à l'air libre du contenant lors de
l'échantillonnage).
En ce qui concerne les échantillons destinés à l'analyse chimique de composés organiques, il est
nécessaire de joindre aux bouteilles d'échantillonnage un blanc de terrain. Le blanc de terrain
permet de vérifier si une contamination est survenue lors de l'échantillonnage ou pendant le
transport. Il est préparé par le laboratoire en remplissant un contenant avec de l'eau purifiée et les
agents de préservation appropriés. Le blanc de terrain doit être amené et manipulé sur le site
d'échantillonnage, puis rapporté au laboratoire comme un échantillon. Les contenants de blancs de
terrain doivent donc être ouverts sur le terrain, pendant environ la même période que les
contenants d'échantillons lors du prélèvement. Ils doivent toujours accompagner les autres
contenants, avant, pendant et après l'échantillonnage, ainsi qu'au retour des échantillons au
laboratoire.
Cette mesure est surtout importante en zone cotonnière ou dans les sites de riziculture ou de
maraichage.
Modes de conservation
Les modes de conservation des différents paramètres analytiques prévus sont décrits dans les
tableaux du présent document. Ces modes de conservation sont intimement liés aux méthodes
analytiques utilisées. Il est primordial de travailler de concert avec le personnel du laboratoire
pour obtenir les renseignements supplémentaires requis(les méthodes utilisées pour l’analyse. Il
est conseillé que les laboratoires choisis déposent les principes des méthodes qui seront
utilisées). En plus des dispositions spécifiques qui sont décrites dans les tableaux, les
considérations générales suivantes s'appliquent
Tous les échantillons destinés à l’analyse chimique doivent être conservés à une
température d’environ 4 °C entre le moment du prélèvement et la réception au laboratoire
(utiliser des glacières et des agents réfrigérants);
Tous les échantillons destinés à l’analyse microbiologique doivent être conservés à une
température inférieure à 10 °C entre le moment du prélèvement et la réception au
laboratoire (utiliser des glacières et des agents réfrigérants ices box et autres)
La mesure de la température est réalisée à l’arrivée des échantillons au laboratoire
est nécessaire.
Les échantillons ne doivent pas dépasser 12 °C (soit 10 °C plus 2 °C) à l’arrivée
au laboratoire.
Les échantillons prélevés moins d’une heure avant l’arrivée au laboratoire sont
exempts de cette prescription s’ils sont conservés dans les conditions de
refroidissement requises;
Les glacières utilisées doivent être propres, réservées autant que possible à l’analyse de
l’eau potable et nettoyées régulièrement. Il est à noter que la conservation et le transport
sont sous la responsabilité du préleveur ou de la DGRE on et qu’il est essentiel de
travailler en étroite collaboration avec le laboratoire.
NH4+ NF T 90-015- Méthode Flacon en verre ( Rinçage du flacon à deux Réfrigérateur ; Dès que 1000 ml
1 et 2-Janvier spectrophoto suaf NF EN ISO ou trois reprises, puis Température de possible : 24h
2000(T90- métrique au 14911-octobre 1999) remplissage sans air. consigne +4°C(+ ou si
080) NF EN bleu d’indo- ou en pastique Eviter le barbotage. – 2°C) et maintien à acidification
ISO 11732- phénol. Remplir complètement le l’obscurité. si non 6h
aout Applicable flacon Possibilité d’acidifier
aux teneurs
2005(T90- avec H2SO4
en
080 NF EN NH4>2µg/L
ISO 1411-
octobre
1999(T90-
048)
NO2- NF Limite de Flacon en verre ou Rinçage du flacon à deux Réfrigérateur ; Dès que 200 ml
EN26777- détection en polyéthylène ou trois reprises, puis Température de possible : 24h
mai fonction de la remplissage sans air. consigne +4°C(+ ou
1993(T90- méthode Eviter le barbotage. – 2°C)
013) ; NF Remplir complètement le
ENISO10304 Analyse de flacon
-1 juin 1995 préférence
(T90-042) ; sur site
NF EN ISO
13395-
octobre
1996(T90-
012)
NO3- NF EN ISO Limite de Flacon en verre ou Rinçage du flacon à deux Réfrigérateur ; 24h si 250 ml
10304-1 juin détection en polyéthylène ou trois reprises, puis Température de réfrigération.
1995 (T90- fonction de la remplissage sans air. consigne +4°C(+ ou 7 jour si
042)NF EN méthode Eviter le barbotage. – 2°C) Au acidification
ISO 13395- Remplir complètement le laboratoire : 1 mois si
octobre 1996 flacon acidification à pH congélation
(T90-012) compris en 1 et 2
avec HCl
PO4 2-- NF EN ISO Non Flacon en verre, Rinçage du flacon à deux Réfrigérateur ; 1 mois 250ml
10304-1 juin applicable verreborosilicaté ou ou trois reprises, puis Température de
1995 T90- aux turbides en plastique. remplissage sans air. consigne +4°C(+ ou
042) ; ISO ou colorées. Eviter le barbotage. – 2°C)
15681-1 ; . Remplir complètement le
Flux flacon
SO4-- NF T90-009- Flacon en verre ou Rinçage du flacon à deux Réfrigérateur ; 1 mois 200 ml
NF EN ISO
10304-1
juin1995(T90
-042)
Ca++ ; Mg++ Flacon en verre ou Rinçage du flacon à deux 100 ml
en verre borosilicate ou trois reprises, puis
ou en plastique remplissage sans air.
Eviter le barbotage.
Remplir complètement le
flacon
CO3 Eviter autant Flacon en verre ou Rinçage du flacon à deux Réfrigérateur ; 24 h Maxi 200ml
-- HCO3 que possible en verreborosilicaté ou trois reprises, puis Température de
- (TA l’aération de ou en plastique remplissage sans air. consigne +4°C(+ ou
l’eau au Eviter le barbotage et le – 2°C)
- TAC cours du triage des particules.
prélévement. Remplir complètement le
Analyses sur
flacon. Boucher
le terrain si
possible ou à hermétiquement le flacon
l’arrivée au
laboratoire
CONSIGNES ANALYTIQUES : ÉLÉMENTS MINÉRAUX TRACES
Aluminium Flacon en verre ou Ne pas rincer, car flacon Acidification à pH 1 mois 100 ml
L’échantillonnage des eaux, réalisés dans les règles de l’art, permettent d’assurer la qualité
des analyses en laboratoire et facilité l’interprétation des données ainsi que leur incorporation
dans des bases de données.
Chacune de ces opérations est importante pour assurer la fiabilité des résultats d’analyse.
La planification d’une campagne d’échantillonnage requiert une définition des objectifs. Ces
derniers permettront d’estimer sommairement le nombre d’échantillons, les paramètres à
mesurer et les ressources humaines et matérielles requises et, par conséquent, de vérifier
l’adéquation entre les ressources financières nécessaires pour un projet et celles qui sont
effectivement disponibles.
Les contenants les plus couramment utilisés sont en verre pour l’échantillonnage en chimie
organique et en plastique pour les autres types de prélèvement.
Les matériaux constitutifs des contenants et des dispositifs d’échantillonnage ne doivent pas
présenter de risques pour l'intégrité des échantillons De plus, les contenants doivent prévenir
la photo dégradation.
Les contenants en plastique tels que le polyéthylène de haute ou faible densité (PEHD,
PEFD), le polypropylène (PP), le chlorure de polyvinyle (PVC) et le polystyrène (PS) peuvent
aussi être utilisés lorsque les échantillons sont soumis uniquement aux analyses de chimie
inorganique.
Les contenants à base de Téflon sont très utilisés en raison de sa grande inertie chimique et de
sa résistance. Ce matériau convient à tous les types d’analyse en environnement. Son coût
peut par contre limiter ses utilisations.
Le PEHD offre un rapport résistance chimique versus coût intéressant lorsque l'échantillon est
destiné à l'analyse de paramètres inorganiques.
Pour les échantillons soumis aux analyses de chimie organique, le verre offre pratiquement les
mêmes avantages que le plastique, outre sa résistance aux chocs.
Le verre est relativement inerte chimiquement et peut être utilisé dans un grand nombre de cas
d'échantillonnage, exception faite des résidus qui contiennent des acides ou des bases fortes
telles l'acide fluorhydrique ou la soude caustique.
Le verre standard est suggéré dans plusieurs cas en raison de son coût relativement faible et
de sa disponibilité. Par contre, le verre de borosilicate, comme le Pyrex ou le Corex, est plus
inerte chimiquement et plus résistant que le verre standard.
En résumé, le verre, le Téflon et l’acier inoxydable sont trois matériaux très utilisés pour
l'échantillonnage de résidus destinés à l'analyse des composés organiques. Par ailleurs, le
plastique convient généralement pour l’échantillonnage des composés inorganiques.
Les échantillonneurs sont des appareils plus ou moins sophistiqués permettant de prélever un
volume d’eau et à une certaine profondeur de la masse d’eau. Les plus couramment
sont représentés par les tubes lestés, les cannes télescopiques et les pompes:
C’est un appareil utilisé pour effectuer des prélèvements à différentes profondeurs dans les
réservoirs, les étangs, les lagunes, les puits et les forages (piézomètres) ou tout autre contenant
profond. Ils sont surtout utilisés pour effectuer des échantillonnages ciblés, c’est-à-dire
localisés à des endroits précis. Le prélèvement d’échantillons à diverses profondeurs est
parfois nécessaire pour évaluer le degré d’hétérogénéité d’un liquide.
L'échantillonneur lesté est essentiellement composé d'une bouteille, d'un poids et d'un
bouchon (Figurex : Échantillonneur lesté).
L’échantillonneur Bacon a une forme cylindrique, ce qui permet son utilisation lorsque
l’orifice d’accès aux réservoirs ou aux contenants est de dimension réduite. Les capacités
volumétriques disponibles sont : 250, 500 et 1000 ml. Une valve actionnée par une corde
permet de laisser pénétrer le liquide à l’intérieur du cylindre à la profondeur voulue. Des
matériaux tels le bronze plaqué au chrome ou l’acier inoxydable confèrent à l’instrument un
caractère inerte vis-à-vis un grand nombre de substances.
L’échantillonneur Kemmerer est constitué d’un cylindre muni de bouchons aux deux
extrémités. Lorsque les deux bouchons sont détendus, les liquides peuvent circuler très
facilement. L’échantillonneur est descendu à la profondeur désirée et le mécanisme de
fermeture des bouchons est actionné.
Il est aussi recommandé d’attendre quelques instants au point de prélèvement pour atteindre
l’équilibre avant d’actionner le mécanisme de fermeture.
2. Tube télescopique
Le tube télescopique composé d’un collet d’attache relié à deux ou trois sections de tiges
télescopiques en aluminium. Le collet sert à fixer un bêcher pour la prise de l'échantillon.
Il est préférable que la grosseur du bêcher soit égale au volume à échantillonner pour éviter
que plusieurs prélèvements au même endroit soient nécessaires. Par contre, un bécher de
dimension réduite permet le prélèvement en différents endroits et la préparation d’un
échantillon composé. Ce type d’appareil ne sert, à toutes fins pratiques, que pour le
prélèvement en surface.
Cet outil sert principalement à échantillonner des étangs, des lagunes, des fosses et des
réservoirs.
3. Les pompes.
L’utilisation des pompes pour le prélèvement d’échantillons d’eau dans les piézomètres et les
puits d’observation constitue la technique la plus pratique et la plus communément appliquée.
Le pompage permet en premier lieu de renouveler aisément l’eau du forage avant le
prélèvement et grâce aux mesures en continu qu’il autorise, Il permet de déterminer le
moment ou l’eau devient représentative du milieu aquifère. Aussi la pompe permet de
prélever l’eau à d’un horizon précis dans le forage.
Les modèles en plastique ou en inox présentés ci-dessous, permettent de pomper jusqu'à une
profondeur de 60 m et sont alimentés en 12 V ou 24V.
Les appareillages nécessaires à ces mesures devront avoir fait, auparavant, l’objet d’un
étalonnage ou calibrage au laboratoire.
Il est recommandé de tracer sur une fiche de vie toute opération de maintenance concernant
chaque appareil de mesure : étalonnage, entretien et réparation, changement des piles…
6. Le matériel accessoire
Le prélèvement d’un échantillon d’eau est une opération délicate à laquelle il faut apporter le
plus grand soin car il conditionne les résultats analytiques et l’interprétation qui en sera
donnée.
En eau de surface cette technique peut être conduite à depuis une embarcation ou depuis un
pont
L’opération de prélèvement d’échantillons depuis une embarcation est conduite comme suit :
Depuis un pont
Le prélèvement d’eau automatique permet de recueillir des échantillons durant un temps plus
ou moins long et selon un processus programmé relié soit à un pas de temps défini, soit à un
débit.
L’agent préleveur doit garder à l’esprit les limites et les contraintes de cette méthode. il doit
faire preuve d’un sens critique lors de la mise en place de l’échantillonneur, notamment pour
positionner la crépine de pompage qui doit être placée à la bonne profondeur (ni en surface, ni
au fond) et dans la bonne veine de courant (veiller aux possibles variations de niveau de la
rivière.
Les mesures in situ de paramètres tels que le pH, l’oxygène dissous, la température, la
conductivité, la turbidité et le potentiel d’oxydoréduction sont habituellement effectuées au
moment de l’échantillonnage.
Ces mesures sont relevées in situ, dans le plan d’eau, juste sous la surface, à mi- profondeur
ou à profondeurs définies, selon l’objectif de l’échantillonnage ainsi que la profondeur du site
d’échantillonnage, cela à l’aide d’appareils électroniques à sonde unique ou à sondes
multiples.
L’entretien et l’étalonnage adéquats des instruments sont un aspect très important de tout
programme de surveillance de la qualité de l’eau. Les instruments doivent être en bon état de
marche pour pouvoir fournir des résultats exacts. Le personnel de terrain doit savoir comment
étalonner et utiliser tout appareil employé sur le terrain.
Les mesures in situ aux sites peu profondeur et suivant la longueur du câble des sondes
devraient être relevées juste sous la surface de l’eau (à une profondeur de 0,1 m ou à mi-
profondeur).Mais, parfois, il est nécessaire d’effectuer les mesures sur un sous-échantillon
d’eau. Il faut alors prélever des échantillons distincts pour faire ces mesures de terrain, et ne
jamais utiliser pour cela des échantillons qui seront soumis au laboratoire à des fins d’analyse.
Mesure de la conductivité
Les nouveaux appareils de mesures de la conductivité peuvent fonctionner à l’aide de
différentes sondes. Pour sa manipulation, suivre le mode d’emploi indiqué par le fabricant.
En générale on procède à la mesure comme suit :
agiter l’échantillon et en utiliser une partie pour rincer l’électrode.
plonger l’électrode dans l’échantillon.
sélectionner le mode de mesure conductivité,
laisser l’appareil de mesure s’équilibrer et lire la valeur affichée à l’écran
veiller à rincer l’électrode avec de l’eau désionisée
Mesure du pH
Le pH devrait être mesuré après la conductivité à l’aide d’un pH-mètre. Il est déterminé de la
façon suivante :
agiter l’échantillon et en utiliser une partie pour rincer l’électrode.
plonger l’électrode dans l’échantillon.
sélectionner le mode de mesure du pH. Faire décrire un mouvement de tourbillon à
l’échantillon;
laisser l’appareil de mesure s’équilibrer et lire la valeur affichée à l’écran ;
veiller à rincer l’électrode avec de l’eau désionisée ;
Mesure de la turbidité
Elle est mesurée comme suit :
remplir jusqu’à la ligne une cuvette avec un échantillon de terrain préalablement
agité ;
assécher la cuvette à l’aide d’un essuie-tout propre, non pelucheux, de qualité
laboratoire ;
placer la cuvette de façon à ce que la marque indiquant l’orientation soit face à la
chambre de lecture ;
prendre soins de manipuler la cuvette avec précaution, et éviter de toucher la partie de
la cuvette située sous la ligne ;
effectuer la lecture de la turbidité de l’échantillon ;
rincer la cuvette avec de l’eau désionisée avant l’entreposage.
garder les cuvettes rigoureusement propres.
Cette étape ne concerne que les échantillons issus d’un échantillonnage à l’aide d’un matériel
intermédiaire (échantillonneur).
Le conditionnement des échantillons devra être réalisé loin de toute source de contamination
(moteur du véhicule du préleveur arrêté, gaz échappement de voiture, cigarette, réseau routier,
échappement d’un groupe électrogène, ou autre source de contamination potentielle…). Le
port de gants « nitriles » est fortement recommandé pour les opérations de constitution des
échantillons.
Les flacons devront être remplis avec précaution en évitant le barbotage et l’emprisonnement
d’air à la fermeture. Se conformer aux recommandations du laboratoire.
III.6.3. Flaconnage
Les flacons, les réactifs, le matériel nécessaires au conditionnement et les systèmes de
filtration sur site (seringues, filtres, autres) devront être mis à la disposition des préleveurs
dans les délais. Les laboratoires choisis pour l’analyse des échantillons doivent être averti au
moins une semaine avant chaque compagne afin que ceux-ci prennent des dispositions pour
l’accueil et la gestion des échantillons
Le comité doit privilégier des flacons à large ouverture et avoir vérifié l’absence de polluant
dans le contenant mis en œuvre.
III.6.4.1.Consignes
1. Enlever tout objet se trouvant sous le bec de la pompe comme les aérateurs, grillages,
pommes d’arrosage, boyaux;
2. Laisser couler l’eau pendant 10 minutes (s’assurer que toute la colonne d’eau qui était
dans le faradique a été évacuée) avant de prélever un échantillon afin de s’assurer que
l’eau prélevée est représentative de celle de la nappe;
3. Ne jamais fumer pendant l'échantillonnage ou lors du transport des échantillons;
4. Ne jamais échantillonner immédiatement après avoir manipulé du carburant, par
exemple pour faire le plein dans une voiture;
5. Ne pas mettre d'échantillons dans des récipients dont la provenance est inconnue
(toujours utiliser les contenants fournis par les laboratoires);
6. Ne jamais rincer les contenants fournis par les laboratoires, qui contiennent les agents
de préservation requis pour les analyses;
7. Ne pas utiliser du matériel d'échantillonnage en métal si l'analyse porte sur des
métaux à l'état de traces;
8. Entreposer le matériel d'échantillonnage dans des endroits propres et bien aérés;
9. Boucher soigneusement et hermétiquement tous les contenants après le prélèvement;
10. Enregistrer adéquatement les échantillons prélevés à l'aide du formulaire;
11. emballer soigneusement les échantillons pour éviter les bris ou déversements et
utiliser des contenants d'expédition identifiés et adéquats pour le transport des
échantillons;
12. s'assurer d'utiliser un service de transport fiable afin de maintenir les échantillons en
bon état à l'intérieur des délais de conservation prescrits
13. .Mesurer les paramètres in situ (noter les valeurs une fois que la température, la
conductivité électrique et le pH de l’eau sont stables);
1. Verrerie
Les flacons de prélèvement doivent être en verre. Avant leur utilisation, les flacons et leur
dispositif de fermeture doivent être lavés à l'aide d'un détergent non toxique, exempt de
phosphore, puis les rincer soigneusement avec de l'eau désionisée ou distillée puis séchés.
Dans les flacons bien propres de 250ml, introduire 1ml de Thiosulfate de sodium et les
stériliser à l'autoclave à 121 °C pendant au moins 15 min. (le volume de Thiosulfate doit
augmenter proportionnellement à la capacité du flacon).
Bien resserrer les bouchons une fois la stérilisation terminée. (Les flacons stérilisées se
conservent au plus une semaine).
2. Prélèvement.
Flaconnage
Pour le prélèvement prendre une bouteille en plastique de 250 ml pour l’arsenic et 500 ml
pour les autres métaux (Zinc, Plomb, et mercure etc.).
Les bouteilles doivent être lavées selon la procédure de la laverie des métaux lourds décrite
dans le tableau.
Les bouteilles doivent être gardées dans un sac en plastique comme protection contre la
poussière.
Echantillonnage.
Un pH-mètre ;
Un conductimètre ;
Un turbidimètre,
Un oxymètre,
Un échantillonneur à bouteille lestée ;
Des flacons de 50mL, 500mL, 1000mL ;
Un GPS
Des fiches d’échantillonnage;
III.7.1.1. Oxymètre
Présentation de l’oxymètre
Oxymètre
Sonde LDO
Calibrage
1. Assurez-vous que la fiche du câble de la sonde est fermement connectée à l’appareil
de mesure.
2. Appuyer ON/OFF pour allumer l'appareil de mesure.
3. Appuyez sur Etalonner.
4. Appuyez sur Méthodes. Sélectionnez Etal utilisateur – 100 %. Appuyez sur OK.
5. Rincez le capuchon de la sonde avec de l'eau déminéralisée. Séchez sans essuyer avec
un chiffon non pelucheux.
6. Ajoutez environ 6,4 mm (1/4 po) d'eau de réactif dans un flacon à col étroit, par
exemple un flacon BOD.
7. Mettre un bouchon sur le flacon et agiter-le vigoureusement pendant environ 30
secondes pour saturer d'eau l'air emprisonné.
8. Laisser stabiliser 30 minutes le contenu à température ambiante.
9. Retirer le bouchon. Séchez soigneusement le capuchon de la sonde avec un chiffon
non-abrasif. Placez la sonde dans le flacon.
10. Appuyer sur Mesure. L'écran indique « Stabilisation », et une barre de progression
s'affiche à mesure que la sonde se stabilise. L'écran affiche la valeur étalon une fois la
mesure stabilisée.
11. Appuyer sur Terminé pour afficher le récapitulatif d'étalonnage.
12. Appuyer sur Enregistrer pour accepter l'étalonnage et revenir en mode de mesure. S'il
s'agit d'une sonde renforcée, mettre le capuchon en place sur la sonde (reportez-vous à
Installation de la protection à la page 10)
III.7.1.3. PH-mètre
Présentation du PH-mètre
Solutions tampons pH
Solution de KCl 3M
Sonde pH
PH-Mètre
II. CALIBRAGE
Calibrage du PH-mètre.
1. Placer les Tampons pH, 4.01, pH 7.0 et pH 10,01 dans une enceinte de température
d’environ 25°C.
2. S’assurer que la sonde pH est bien raccorder l’appareil de mesure
3. Veiller à ce que l'orifice de remplissage pour la solution d'électrolyte de référence
soit ouvert pendant le calibrage et la mesure
11. Attendre la fin de la mesure avec contrôle de stabilité (ou reprendre la valeur de
calibration avec <ENTER>) : L'écran de calibration pour le tampon suivant s'affiche
(affichage de la tension).
12. Appuyer <M> le cas échéant, pour mettre fin à la calibration en tant que calibration
un point : Le protocole de calibration s'affiche.
16. Attendre la fin de la mesure avec contrôle de stabilité (ou reprendre la valeur de
calibration avec <ENTER>) : L'écran de calibration pour le tampon suivant s'affiche
(affichage de la tension).
17. Appuyer <M> le cas échéant, pour mettre fin à la calibration en tant que calibration
deux point : Le protocole de calibration s'affiche.
18. Poursuivre la calibration avec les autres tampons en observant les étapes.
III.7.1.4. conductivité
Présentation du conductimètre 3210
Conductimètre
Sonde de conductivité
Calibrage du conductimètre
0,450 ... 0,500 cm-1 (p. ex. TetraCon 325, constante de cellule nominale 0,475)
0,800 ... 0,880 cm-1 (cellules à constante de cellule nominale proche de 0,840)
La détermination de la constante de cellule s'effectue dans l'étalon de contrôle 0,01 mol/l KCl
(1413µs/cm à 25°C).
A la livraison, la constante de cellule calibrée de l'appareil de mesure est réglée sur 0,475 cm-
1 (cellule de mesure de la conductivité TetraCon 325).
Pour cette procédure de calibration, il faut que le réglage Cellule de mesure, dans le menu de
mesure, soit mis sur cal. Pour déterminer la constante de cellule, procéder ainsi:
Mesure de la conductivité
III.7.1.5.Turbidité
Présentation du turbidimètre
Cuve de lecture
Etalons de turbidité
Turbidimètre
Torchon de nettoyage
Calibrage
Mesure de la turbidité
Le Service Qualité des Eaux (SQE) a pour mission principale le contrôle et le suivi de la
qualité des ressources en eau à l’échelle nationale. Dans le cadre du PTB-GIRE 2021, le
service avait la responsabilité d’assurer la réalisation d’un certain nombre d’activités
auxquelles j’ai eu à participer à savoir : le suivi réseau qualité des eaux, le suivi la qualité des
eaux dans les zones d’exploitation minière, Etablir l'état des lieux de la qualité des ressources
en eau dans le bassin de la Comoé, Faire l'état des lieux des sites de rejet d’eaux usées
industrielles conforme à la règlementation.
IV.2. Suivre la qualité des eaux dans les zones d’exploitation minière
L’activité consiste à définir un réseau pilote de suivi de la pollution dans les zones
d’exploitation minière du Burkina Faso. A cet effet un atelier s’est tenu du 12 au 15 avril
2021 à Ouagadougou. Cet atelier avait pour objectifs, définir des critères de choix des sites
de prélèvement d’eau ainsi que de dresser la liste de paramètres de qualité d’eau à analyser. A
l’issue de cet atelier et compte tenu du budget, 141 points de prélèvements ont été retenus
pour le réseau pilote et sont repartis dans cinq régions (Centre-Ouest, Boucle du Mouhoun,
Hauts Bassins, Sud-Ouest et les Cascades).
Pour un bon suivi du réseau pilote, deux périodes d’échantillonnage par an ont été retenues :
Les analyses in situ et au laboratoire des échantillons d’eau prélevés ont été réalisées.
Globalement le taux de réalisation de l’activité est estimé à 85%.
IV.3. Etablir l'état des lieux de la qualité des ressources en eau dans le bassin de
la Comoé
Cette activité consiste à prélever et à analyser in situ et en laboratoire les échantillons d’eau
provenant d’un ensemble de points d’eau (puits, forages, barrages ou tronçons de cours
d’eau) sélectionnés dans le bassin de la Comoé. Les résultats analytiques sont traités et un
rapport état des lieux de la qualité des eaux du bassin Comoé est élaboré à partir desdites
données par un comité de personnes ressources.
L’activité a débuté en 2020. Les campagnes de prélèvement, d’analyse in situ et en laboratoire
des échantillons d’eau ont concernés 380 points d’eau sur les 780 prévus soit un taux de
47,5 %.
L’activité se poursuit cette année avec l’étape de rédaction du rapport. Un comité de
rédaction a été mise en place. Les travaux dudit comité ont débuté en avril 2021 par une
rencontre de cadrage.
Le taux de réalisation de cette activité peut être estimé à 80 %.
IV.4.Faire l'état des lieux des sites de rejet d’eaux usées industrielles conforme à
la règlementation
Elle consiste à identifier les zones industrielles comme foyer de pollution d’où proviennent
des effluents liquides polluants ainsi que les ressources en eau aux environs de ces dites
zones. A la suite de l’identification des sources de pollution, le choix des points d’eau à
prélever a été fait. Il s’agissait notamment des rejets d’eaux usées industrielles, ainsi que des
forages et des eaux de surfaces situés autour de ces sources de pollutions. Par ailleurs, des
prélèvements d’échantillons d’eau ont été effectués et les analyses ont été faites en vue de
leur caractérisation. Les résultats analytiques desdites échantillons d’eau font l’objet de
traitement, d’analyse et d’interprétation en vue d’évaluer l’impact des rejets sur les ressources
en eau.
Pour mener à bien ce processus d’état des lieux des sites de rejet d’eaux usées industrielles,
une phase pilote a été conduite courant le mois de septembre dans les régions du Centre, du
plateau Central, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassin en collaboration avec le laboratoire de
l’environnement.
Ainsi, 13 sites de rejet d’eaux usées industrielles et 78 points d’eau (forages et sites d’eau de
surfaces) ont été échantillonnées.
L’élaboration du rapport de cette phase pilote a commencé en Mai 2021 avec un taux
d’exécution estimé à 85 %.
Au cours cette année 2021, en plus des activités du laboratoire, j’ai eu à participer à certains
activités (ateliers, formations, comités…) hors-service qu’on m’avait chargé de prendre part.
Voici le résumé de certains de ces activités :
V.1. Résumé de l’atelier de formation sur les normes ISO 30500 ET ISO 24521
En effet l’on retient que l’ISO 24521 fournit les lignes directrices pour la gestion des services
de base d’assainissement des eaux usées domestiques sur site, en utilisant des technologies
appropriées dans leur intégralité à tous les niveaux de développement. La proposition ISO de
développer une norme pour stimuler le développement technologique et la commercialisation
à travers la norme ISO 30500 se justifie par l’absence de normes internationales sur les
technologies dédiées à l’assainissement non collectif. Par cette norme, il est donc question de
faciliter le développement de systèmes d’assainissement autonomes conçus pour répondre aux
besoins essentiels en matière d’assainissement et de favoriser la durabilité économique,
sociale et environnementale, grâce à des stratégies qui consistent à réduire la consommation
des ressources (par exemple, l’eau, l’énergie) et à convertir les déchets humains en produits
sortants sûrs.
Le vendredi 19 Mars 2021, à 15 heures, s’est tenue, dans la salle de réunion de la Direction
Générale du Développement Territorial (DGDT), une rencontre d’échange dans le cadre de la
préparation du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR).
Etaient présents à cette rencontre, deux responsables dudit projet et deux agents la Direction
Générale des Ressources en Eau, représentant le Ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
Pour ce faire une présentation concernant ledit projet a été faite par les agents du PUDTR
statuant sur le contexte du projet du projet et les points de la collaboration avec le MEA.
Du contexte du projet : Le Projet d'urgence de développement territorial et de résilience
(PUDTR) est élaboré pour faire face à l’urgence des besoins des populations des zones
fragilisées par la question sécuritaire comme une réponse de prévention aux crises au Burkina
Faso.
En effet PUDTR a pour objectif global : l’« amélioration l’accès inclusif des communautés (y
compris les personnes déplacées internes) des zones ciblées aux infrastructures et aux services
sociaux essentiels.
De la collaboration avec le MEA : Dans la mise en œuvre du PUDTR, il est attendu du
MEA l’accompagnement du projet dans :
1. la prise des mesures de protection contre les inondations et le système d'évacuation des
eaux de pluie ;
2. la réalisation des systèmes simplifiés d’approvisionnement en eau potable ;
3. la réalisation des forages ;
4. la réalisation des latrines publiques ;
5. l’accompagnement du projet dans la réalisation des infrastructures d’assainissement et
l’implantation des forages dans les zones ciblées.
A la suite de cette présentation des discussions ont été faite autour des points d’intérêt avec
Ministère de l’Eau et de l’Assainissement dans la mise en œuvre du PUDTR
En tant qu’agents de la Direction Générale des Ressources en Eau, nous avons un bref aperçu
sur l’organigramme et les attributions de la DGRE avant de revenir sur lesdits points.
De l’organigramme de la DGRE et les attributions de la DGRE : elle est chargée de :
De suivre et appuyer le développement de la coopération régionale et internationale
dans le domaine de l’eau,
D’appuyer les structures partenaires dans la mise en place et la promotion au niveau
national d’un système d’information et de monitoring sur l’eau des usages des risques
liés à l’eau et les besoins en eau de l’environnement….
Il est important de réaliser un suivi de la qualité des eaux de ces ouvrages d’eau. Et
cela peut être confié au laboratoire d’analyse des eaux brutes du MEA logé au sein de
la DGRE.
Le responsable du PUDTR a interpelé en disant que c’est au MEA d’impliquer toutes ses
structures pouvant permettre la prise en compte des différents points d’intérêts de
collaboration.
La mise sur le marché des pesticides est précédée au préalable par une évaluation puis à une
autorisation : Il s’agit de l’homologation qui est le point de départ du processus de gestion
rationnelle des pesticides.
SIGEP-AO : CNGP
L’objectif général du SIGEPAO est d’entreprendre des actions de surveillance et de contraste
au niveau régional et national de façon plus efficace.
Le rôle du ministère en charge de l’eau dans ce comité de gestion des pesticides est le
suivi des résidus de pesticides au niveau des ressources en eau.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Les difficultés majeures dont j’ai vécu ayant entravées la mise en œuvre des activités sont
entre autre : les pannes répétitives sur les équipements d’analyses, le manque de fonds pour
assurer la maintenance, l’épuisement de stock de réactifs et produits de consommables,
l’insuffisance des moyens logistiques (véhicules) pour assurer les missions terrains, l’effectif
réduit du personnel de laboratoire (quatre agents) ne permet pas d’assumer convenablement
toutes les activités du laboratoire (nettoyage de la verrerie échantillonnage, manipulation des
appareils des postes d’analyses, saisie et valorisation des données), l’insécurité dans certaines
zones d’échantillonnage.
De l’état des lieux du Service Qualité des Eaux de la DGRE/MEA, de la présentation des
activités du laboratoire et des difficultés qui entravent le bon fonctionnement du laboratoire ;
des propositions de solutions sont formulés pour l’opérationnalisation du laboratoire de la
DGRE à savoir :
- Elaborer une stratégie de formation continue des agents du laboratoire, élaborer une
stratégie de collaboration avec les agences de l’eau, des directions régionales, des
directions provinciales et d’autres structures comme le ministère en charge de
l’environnement en matière de prélèvement et d’analyses des eaux surtout lors des cas
de pollutions des ressources en eau.
- Ériger le laboratoire en une direction technique et lui doté d’un budget de
fonctionnement.
Aussi, il est capital de recruter et mettre à la disposition du laboratoire un minimum de quatre
(04) techniciens niveau Bac scientifique (série D, C) pour faciliter la mise en œuvre des
activités liés aux processus d’échantillonnage et d’analyse.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES