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TP METALLOGENIE

Programme de TP Métallogénie

Chapitre1 : Généralités

I-Définitions de quelques notions

1) Métallogénie
2) Métallographie
3) Gîtologie
4) Gîte
5) Gisement
6) Minerai
7) Minéral

II-Critère de détermination des minéraux

1. Forme

2. Couleur

3. Dureté

4. Clivage

5. Mâcle

6. Transparence

7. Éclat

8. Densité

9. Trace de Trait

10. Cassure

Chapitre2 : Grandes classes de Minéraux

I. Éléments Natifs
II. Sulfures et Sulfosels
III. Oxydes et Hydroxydes
IV. Halogénures
V. Carbonates et Nitrates
VI. Borates
VII. Sulfates et dérivés
VIII. Phosphates, Arsemats et Vanadats
IX. Minéraux organiques
Chapitre 3 : Reconnaissance Microscopique des gîtes métallifères ou des
minéraux non silicatés

I-Définitions de quelques notions


1- Métallogénie

La métallogénie est la science qui étudie les gisements métallifères, basé sur l’analyse
des paragenèses minérales sur leur succession et leur évolution chronologique, en
liaison avec l’histoire géologique des secteurs où sont situés ces gisements.

2- Métallographie
Métallographie, étude de la structure cristalline des métaux et des alliages, et des
relations entre cette structure et les propriétés physiques des métaux.
Les principaux outils utilisés en métallographie sont le microscope et le générateur
de rayons X.
L'observation au microscope, d'échantillons convenablement préparés,
permet de déterminer la taille, la structure et l'orientation des cristaux du métal.
Grâce à de telles observations, les métallurgistes peuvent fréquemment identifier
un métal ou un alliage, découvrir d'éventuelles impuretés et vérifier l'efficacité des
traitements de trempe et de recuit. Les échantillons de métaux utilisés pour
l'observation métallographique sont généralement parfaitement polis puis décapés
au moyen d'acides dilués. Ce traitement révèle la structure granulaire du métal en
entamant les zones situées aux frontières des grains, ou en attaquant un des
constituants d'un alliage. Quand les métaux doivent être examinés sous fort
grossissement, au microscope électronique, on fabrique une réplique ou un
moulage de très faible épaisseur et donc transparent aux électrons, de la surface
décapée, car les masses métalliques ne transmettent pas les faisceaux d'électrons.
On peut aussi fabriquer un échantillon extrêmement fin ; la microstructure observée
est une projection de celle contenue dans l'échantillon fin.
Quand les rayons X traversent un échantillon de nature cristalline, des
figures de diffraction apparaissent, dont l'interprétation permet de déterminer la
structure interne des cristaux. La recherche métallographique a montré que,
lorsqu'un métal est étiré ou déformé d'une autre façon, de minuscules glissements
se produisent entre les couches d'atomes qui forment le cristal, permettant au métal
de prendre une nouvelle forme et d'accroître sa dureté et sa résistance. Si le métal
est chauffé après déformation, il se recristallise ; ce qui signifie que les atomes se
repositionnent pour former de nouveaux cristaux exempts de toute contrainte. Cela
explique pourquoi les métaux deviennent cassants quand on les tord à froid et
redeviennent malléables quand on les chauffe de nouveau.
3- Gîtologie

Cette spécialité de la géologie s'intéresse plus particulièrement à l'étude des gîtes (ou
gisements) de minerais exploitables. Son principal objectif est donc la prospection de
concentrations minérales économiquement intéressantes. La recherche des minéraux
économiquement intéressants (métaux, par exemple) a beaucoup contribué à son
développement. Compte tenu du fait que certaines espèces minérales sont étroitement
associées à certains types de gîte, il est souhaitable que l'amateur acquière quelques
notions dans ce domaine.

4- Gîte

C’est une concentration anormale locale d’un élément donné dans un matériau dans
une formation rocheuse. En d’autre thème c’est une masse de matière (minerai) en
abondance et à des teneurs tel que son exploitation soit envisageable avec profit.

a) Gîtes magmatiques

Ils sont directement associés à la présence, à un moment donné, d'un magma intrusif.

b) Gîtes pneumatolytiques

Les gîtes pneumatolytiques se forment à partir de fluides chauds de faible densité


(vapeur d'eau C02, F, Cl...) issus des liquides magmatiques dont ils s'isolent vers la fin
de leur cristallisation. L'action la plus commune des pneumatolytes est la
greisenisation (Roche micacée présente à la bordure des massifs granitiques ou des
filons granitiques et issue du remplacement des feldspaths présents dans ces
formations, par l'association quartz-muscovite sous l'action de fluides
pneumatolytiques (vapeur d'eau, fluor, bore, chlore, etc ...). Les greisens peuvent,
parfois, constituer des gisements de cassitérite, fluorite, tourmaline, béryl.) des roches,
c'est-à-dire leur transformation en un assemblage de quartz et de muscovite. La topaze,
la tourmaline, la cassitérite, etc., sont fréquentes dans ce type de formation.

c) Gîtes de contact

Ces gîtes de contact sont issus des actions conjuguées de la chaleur d'un magma
intrusif et des fluides qui lui sont associés sur les roches encaissantes. Les skarns, qui
sont des roches carbonatées enrichies en silicates (pyroxènes, épidote, grenats...) et
aussi, bien souvent, en minéraux tels que la scheelite, la molybdénite, la chalcopyrite,
etc., en sont l'exemple le plus fréquent.

d) Gîtes hydrothermaux

On désigne par gîte hydrothermal toute concentration minérale ou métallifère formée


à partir de fluides, essentiellement aqueux, de température inférieure au point critique
de l'eau (473°C). A partir de ces fluides, qui transportent à l'état dissous et complexé
des substances chimiques, la précipitation des minéraux a lieu par diminution de la
température, de la pression, et/ou par changement de la composition chimique et de
l'acidité du milieu, provoquant ainsi la sursaturation de la solution. Selon la
température de cristallisation des minéraux, on distingue :

 les gîtes de haute température ou hypothermaux formés entre 300 et 473°C;


 les gîtes de moyenne température ou mésothermaux formés entre 150 et
300°C;

 les gîtes de basse température ou épithermaux formés entre 50 et 150°C. Les


gîtes de type fentes alpines résultent de phénomènes hydrothermaux.

e) Gîtes sédimentaires

Les gîtes sédimentaires prennent naissance au cours des processus conduisant aux
dépôts de sédiments dans les dépressions naturelles (mers, lacs, sebkhas, lagunes, etc.)
ou artificielles (salins, marais salants, etc.). Ainsi se forment, entre autres, les gîtes
évaporitiques, ou salifères, dont les minéraux principaux sont le gypse, l'halite, la
sylvinite, l'aragonite, etc.

f) Gîtes détritiques

Les grains qui résultent du démantèlement d'une roche sous l'effet de l'érosion sont
véhiculés par l'eau à une distance plus ou moins éloignée de leur origine, les minéraux
les plus denses se déposent les premiers. C'est ainsi que certains minéraux se
concentrent dans des sites particuliers pour former les gîtes alluvionnaires ; exemples :
gîtes alluvionnaires (" placers ") de l'or, du platine, de la cassitérite.

g) Gîtes d'oxydation et de cémentation

Ce sont surtout des minéraux secondaires résultant de l'oxydation de minéraux


métalliques primaires que nous rencontrons dans ces gîtes. L'oxydation des minéraux
concernés se produit entre le niveau hydrostatique et la surface du sol. C'est une zone
oxydante où l'eau circule aisément. Le chapeau de fer de certains gisements est
l'illustration parfaite de ce phénomène qui se traduit par une forte concentration
d'hydroxydes de fer (limonites). En dessous du niveau hydrostatique, l'oxygène joue
un rôle moindre et l'on passe à une zone réductrice appelée zone de cémentation. Elle
se révèle très intéressante au point de vue minier, car il s'y produit des enrichissements
en métal (argent ou cuivre).

h) Gîtes métamorphiques

Le métamorphisme est, dans la majorité des cas, un processus endogène (c’est-à-dire


qui se produit à l'intérieur du globe terrestre). Le métamorphisme agit sur des roches à
l'état solide. Il consiste en des modifications structurales, minéralogiques et chimiques
exercées sur une roche lorsque celle-ci est soumise à des conditions physico-chimiques
(essentiellement pression et température) différentes de celle de sa formation. Le
métamorphisme se situe entre les processus sédimentaires (faible pression/faible
température) et magmatiques. En effet si une roche métamorphique fond, elle devient
une roche magmatique. L'une des conséquences les plus directes du métamorphisme
est la transformation minéralogique et parfois chimique de la roche, par
recristallisation. S'y ajoute le plus souvent la déformation, avec le développement
d'une schistosité ou d'une foliation.

 Le métamorphisme de contact est localisé au contact des roches magmatiques


et il affecte des enclaves et les terrains qu'il traverse, il est surtout lié à
l'élévation de la température, élévation provoquée par l'intrusion magmatique.
 Le métamorphisme régional forme de grandes régions métamorphiques,
caractéristiques de nombreuses chaînes de montagnes et de boucliers anciens.
Typiquement, le métamorphisme régional suppose une élévation de la
température et de la pression.

5- Gisement

C’est un gîte exploitable avec profit. Le gisement est un thème purement économique
alors que le gîte est une notion géologique.

Exemple : Gisement de pétrole, gisement de charbon


C’est l’endroit où se trouve le minéral exploitable. On a deux types de gisement :
Gisement primaire

Le minéral se trouve où il a pris naissance. Exemple cas de l’Or dans une veine de
quartz.

Figure 1 : L’or dans un filon de quartz


 Gisement secondaire

Le minéral a été déplacé après sa formation.

Exemple : le quartz dans le grès, le diamant dans les alluvions. Schéma


Schéma 1 : Processus de formation de gisement secondaire

6- Minerai

Il se définit communément par le mineur comme une association de diverses espèces


minérales dont au moins une possède une valeur marchande. En d’autre terme il s’agit
d’une roche dont on peut extraire avec profit un ou plusieurs minéraux utiles dans les
conditions économiques du moment et avec la technologie disponible ou existante.

Les minerais sont de taille et de qualité


variables. De la taille et de la qualité de
votre minerai dépendra sa valeur.

La taille va de 1 pour les minerais les plus


Figure 2 : Minerai de Manganèse petits à 25 pour les plus gros (voire plus si
vous êtes chanceux). La taille moyenne des
minerais dépend du filon, et certains sont
plus rares que d'autres.

Les différentes qualités sont :

 Médiocre
 Moyenne

7- Minéral
 Normale

Le minéral est un corps naturel solide cristallin homogène et inorganique et ayant une
formule chimique et des propriétés physiques bien définie.
II- Critères de détermination des Minéraux

Plusieurs propriétés physique, optique et chimique permettent d’identifier les


différents minéraux. Il s’agit de la forme, couleur, dureté, éclat, transparence, clivage,
trace de trait, densité, mâcle et cassure.

1- Forme

Chaque espèce minérale appartient à un système cristallin qui conditionne sa forme


mais cette forme cristalline est assez rare dans la nature. Les minéraux se présentent
soit en grain sans forme propre, soit allongé soit en forme de baguette, en aiguille
(Tourmaline), en lamelle, en paillette ou tablette (Micas).
Lorsque le minéral présente une forme propre (forme géométrique) bien définie on
dira que le minéral a une forme Automorphe. En d’autres termes, il s’agit d'un
minéral qui présente des formes géométriques dues à une cristallisation parfaite. Ex :
Micas (lamelle), Staurotide (en croix), Pyrite (en forme de cube) etc.
Lorsque le minéral ne présente pas une forme géométrique propre, on dira qu’il est
Xénomorphe.
NB :
La forme aciculaire : désigne un cristal allongé et pointu, en forme d'aiguille.
La forme amorphe : qui n'a pas le caractère cristallin; minéral dépourvu de structures
cristallines. Les verres, l'opale et certains alliages métalliques sont des substances
amorphes.

2- Couleur

La couleur en général est la sensation visuelle associée aux longueurs d'onde de la


lumière visible reçue par l'œil (voir vision).
La couleur des minéraux peuvent provenir de cause variée et complexe. Parfois elle est
directement liée à la composition chimique, des phénomènes ou des facteurs tels que
l’altération des impuretés peuvent modifier la couleur.
La Fluorine (violette), Azurite (bleu), Cuivre natif (rouge).
NB : De façon pratique, il s’agira de dire la couleur que présente le minéral.

 Trait de trace

C’est la couleur de la poussière qu’un minéral laisse quand on le frotte sur une plaque
de porcelaine blanche. En général les minéraux n’ont pas la même couleur et le même
éclat que les poussières.

Minéral Couleur Trait


Blende Noir brun
Pyrite Jaune noir
Magnétite Noir noir
Hématite Foncé brun

3- Densité

La densité est fonction de la nature des atomes qui constitue le minéral et leur
arrangement. Plus les atomes sont lourd et plus ils sont proches les uns des autres et
plus la densité est élevée. On évalue le plus souvent la densité relative des minéraux à
la main en les pesants. Il s’agit de dire si le minéral est dense ou non où si c’est lourd
ou léger.

4- Dureté

La dureté d'un minéral est sa capacité à résister à l'abrasion ou à la rayure. On la


caractérise au moyen de l'échelle de Mohs, par comparaison avec des matériaux types.

Dans l’échelle chaque minéral rays celui qui le suit et est rayé par le suivant.

1- Talc 6-Orthose
2- Gypse 7-Quartz
3- Calcite 8-Topaze
4- Fluorine 9-Corindon
5- Apatite 10-Diamant

Pratiquement la dureté peut être appréciée facilement. Les minéraux de dureté 1 ont un
touché gras (molybdénite, graphite) ceux de dureté 2 sont rayable à l’ongle (gypse),
ceux de dureté 3 peuvent être coupé au couteau (argent natif, galène, calcite). Ceux de
dureté 4 sont facilement rayés par le couteau (fluorine), ceux de dureté 5 plus
difficilement rayé par le couteau (apatite). A partir de 7, les minéraux sont
difficilement rayés par le couteau (orthose).

D’autre propriétés voisines peuvent être mentionné tel que

- La Ténacité qui représente la résistance offerte par un minéral à être cassé ou


broyé.

Le diamant très dur (D=10) est très peu tenace.

- La malléabilité caractérise le fait de pouvoir être travaillé par le marteau pour


être réduire en feuille mince sans se déchirer (Or, l’Argent) etc.……
Un minéral est ductile quand il peut se tirer sans se rompre.

5- Éclat
L’éclat d’une substance est le rapport entre la quantité de lumière réfléchie et la
quantité de lumière reçue. On appelle éclat la perception visuelle de la manière dont
un minéral réfléchit la lumière. En général il est proportionnel à l’indice de réfraction,
mais il est largement indépendant de la couleur. L'éclat est responsable de la brillance
des pierres précieuses.
On distingue trois types principaux d'éclat :

 éclat métallique : caractérisé par un fort pouvoir réflecteur (0,4 à 0,6) de la


surface et une forte absorption de la lumière dans le volume du minéral. L’éclat
métallique est généralement celui des minéraux opaques tels que les métaux
natifs, les sulfures et sulfosels et quelques oxydes métalliques.
 éclat submétallique : c'est l'éclat de certaines espèces minérales qui ne
réfléchissent pas la totalité de la lumière, et dont l'indice de réfraction est entre
2,6 et 3. Ex. cuprite (2,85), cinabre (2,9), hématite (3,0)
 éclat non métallique : c’est l’éclat des minéraux transparents; il est subdivisé
en plusieurs types:

 éclat vitreux : c'est l'éclat typique du verre et des minéraux dont l'indice de
réfraction est compris entre 1,3 et 1,9. Ce groupe comprend 70% des minéraux, près
que tous les silicates, les carbonates, les phosphates, les sulfates, les halogénures,
oxydes et hydroxydes de cations légers comme aluminium et magnésium ;

 éclat adamantin : c'est l'éclat brillant typique du diamant et des minéraux


dont l'indice de réfraction est compris entre 1,9 et 2,6; le pouvoir réflecteur est compris
entre 0,1 et 0,2. Exemples : zircon (1,92-1,96), cassitérite (1,99-2,09), soufre (2,4),
sphalérite (2,4), diamant (2,45), rutile (2,6). Quand l'éclat adamantin est accompagné
de couleur jaune (soufre) ou marron (staurotide) on parle d'éclat résineux ;

 éclat nacré : l'éclat nacré est le résultat d’une structure fibreuse fine. Les
minéraux (amiante) à éclat nacré ont des propriétés optiques ressemblant celles des
vêtements en soie (soyeux) ;

 éclat perlé : l'éclat perlé est typique des micas ; souvent, les minéraux à éclat
perlé ont une tonalité iridescente (quand une surface paraît changer de couleur selon
l'angle sous lequel on la regarde ou selon l'angle selon lequel elle est éclairée.)

 éclat cireux (gras) : le minéral (quartz) apparaît comme s’il était couvert
d’une couche de cire (bougie).

6- Transparence
C’est la propriété que possède les minéraux de se laisser traversé par la lumière. On
observe une arrête du minéral placé à la hauteur des yeux en direction de la lumière.
Dans la pratique, on détermine trois types de transparence :
- Le minéral est dit transparent si l’objet se voir à travers,
- Il est dit translucide lorsqu’il laisse passer une lumière diffuse,
- Il est opaque s’il ne laisse passer aucune lumière.
7- Clivage
Un clivage représente les plans de moindre résistance qu’on observe sur les minéraux.
Ils ont tendance à se casser suivant ces plans. On distingue trois types de clivages

Bon Mauvais
Parfait
Schéma 2: Différents types de clivage

9-Mâcle

Une mâcle est un assemblage de deux ou plusieurs cristaux de la même espèce. Il est
difficile de distinguer une mâcle d’un minéral à l’œil nu. Cependant la mâcle de la
Staurotide est visible à l’œil nu et elle se présente en croix.

Figure 3: d’une mâcle en croix

8- Cassure

Elle désigne en minéralogie l'aspect de la surface d'un minéral qui, après avoir été
soumis à une contrainte, se brise en présentant des surfaces de fractures. La cassure
s'oppose au clivage, qui s'applique dans le cas d'un minéral fracturé présentant des
surfaces planes.
On distingue différents types de cassures :
 conchoïdale : cassure se présentant de façon nette et brillante, et dont la surface
est onduleuse ; les ondulations s'arrangeant concentriquement à partir du point
de choc qui a produit la fracture
 inégale

 rugueuse

 friable
 terreuse

Certains minéraux peuvent se briser suivant des plans privilégiés comme les clivages.
La plus part des minéraux présentent une cassure irrégulière. Certains ont une cassure
régulière ou plane d’autres minéraux ont des cassures propres telle que le Soufre, le
Quartz qui ont des cassures conchoïdales c'est-à-dire que le minéral se casse suivant
des surfaces courbes.

Autres critères de détermination des minéraux

On a :

- La solubilité : certains minéraux comme les sulfates, les halogénures, les


micrates sont solubles dans l’eau ;
- La radio activité (Uranium et le Thorium contenu dans certains minerais émet un
rayonnement décelable par des détecteurs (capteur de type Geiger qui sont utilisé
sur le terrain en prospection) ;
- Le magnétisme caractéristique des minerais tel que la magnétite, la pyrotite qui
ont un pourvoir de dévier une aiguille aimantée ;
- Le toucher et la saveur :
il faut noter que certains minéraux ou certaines roches offrent une sensation
particulière au toucher. Exemple : La pièce ponce au toucher rude, les argiles et la
bauxite qui happent la langue.
La saveur de quelques minéraux est particulière et constitue une approche de
leur identification. Exemple : Sel gemme

RAPPEL :

Le carat (symbole ct) est une mesure de pureté de métal précieux tel que l'or. Dans ce
contexte, un carat représente 1/24e de la masse totale d'un alliage.

Par exemple, de l'or à 15 carats signifie que dans 24 grammes de l'alliage, on a 15


grammes d'or pur. De l'or 24 carats est de l'or pur.

L'or ayant une masse molaire supérieure à celle des éléments avec lesquels il est
généralement allié (l'argent et le cuivre par exemple), le pourcentage atomique d'or,
c'est-à-dire le nombre d'atomes d'or pour cent atomes d'alliage, est inférieur au
pourcentage massique d'or. Ainsi, un jonc en or 18 carats de 10 grammes contient 7,5
grammes d'or pur, mais moins de 75% des atomes constitutifs sont des atomes d'or.

De plus, suivant la nature et la proportion relative des éléments secondaires, différents


alliages d'or ayant un même nombre de carats peuvent présenter des pourcentages
atomiques d'or différents.
Cara
24 22 20 18 16 14 12 10 8 6 4 2 0
ts

99,9 91,6 83,3 75,0 66,6 58,3 50,0 41,6 33,3 25,0 16, 8,3
% or 0
9 7 4 1 8 5 2 9 6 3 7 7

L'or pur à 100% n'existe pas. C'est l'affinerie d'or de la Monnaie royale canadienne qui
a été la première au monde à purifier de l'or à 99,9% pur en 1979 pour ensuite monter
la norme à 99,99% en 1982. Finalement, depuis 1997, il est maintenant possible de
purifier l'or jusqu'à un degré de pureté appelé 5-9 : 99,999% pur. À ce jour, la Monnaie
Royale Canadienne est le seul établissement au monde capable de produire de l'or 5-9.
Afin de célébrer cet accomplissement, elle a aussi créé la plus grosse pièce au monde,
une pièce de 100 kg d'un million de dollars, fabriquée entièrement en or 5-9.

Conclusion de cette partie

Les différents critères cités permettent par leur application d’identifier d’une façon
macroscopique les minéraux sur le terrain.

Exercice de maison

Intérêt économique des minéraux non silicatés.


Chapitre II: FORMATION ET CLASSIFICATION DES MINERAUX

1. Formation des minéraux

Toutes les roches de l’écorce terrestre sont composées d’un ou plusieurs minéraux. Les
minéraux se forment au sein de la croûte terrestre, et leur création dépend des
conditions environnementales (température, pression). Ainsi, la formation des
minéraux a diverses origines :

– une origine magmatique, lorsque les minéraux proviennent du refroidissement du


magma, qui peut se produire à différentes vitesses, et à différentes profondeurs : en
surface dans les laves ou les fumerolles (fer, soufre, olivine), dans les fissures
proches de la surface (cas des textures microgrenues), ou bien plus en profondeur
(cas du granite et des gabbros) ;
– une origine hydrothermale, lorsque les minéraux se forment à partir d’un fluide
aqueux circulant dans les fissures des roches ; ces fluides, sursaturés en un minéral,
précipitent dans des conditions environnementales favorables (changement de
température, par exemple) ; les minéraux se déposent alors sur les parois de la
roche ; c’est le cas des métaux précieux, comme l’or ou l’argent ;
– une recristallisation, lorsque les minéraux proviennent de la transformation de
minéraux existants sous l’effet de changements de conditions environnementales;
l’air ou l’eau réagit avec les minéraux peu oxydés pour former des oxydes ou des
carbonates ; cela se produit le plus souvent à proximité de la surface, en contact
avec l’atmosphère ;
– un changement d’état, lorsqu’une substance gazeuse devient solide ; c’est donc la
cristallisation des vapeurs, comme celle du soufre autour des fumerolles des
volcans.

2. La classification des minéraux

La classification utilisée est celle de Berzélius améliorée par Strunz (2001). Celle-ci
s'appuie sur la cristallochimie. Elle considère les groupements d'atomes qui composent
le minéral : des groupements à charge positive, les cations et les groupements à charge
négative, les anions. Dans la formule chimique d'un minéral, les cations sont placés à
gauche, et les anions à droite. Ainsi, la calcite s'écrit CaCO 3 : [Ca]2+ [CO3]2-. Grâce à la
formule, on peut savoir à quelle classe appartient le minéral. Les minéraux sont rangés
en 10 classes, notées en chiffres romains qui sont : les éléments natifs, les sulfures et
sulfosels, les oxydes et hydroxydes, les halogénures, les carbonates et nitrates, les
borates, les sulfates et dérivés, les Phosphates, Arsemats et Vanadats, les minéraux
organiques et les minéraux silicatés.

Parmi ces 10 classes, Les minéraux silicatés feront l’objet d’étude aux travaux
pratiques (TP) de Minéralogie.

Classe I : les éléments natifs


I-1- Définition

Ce sont des minéraux existants dans la nature à l’état pur (sans être combiner à
d’autres minéraux). Ils sont au nombre de 22 : Cuivre(Cu), Argent(Ag) , Graphite(C),
Or(Au), Etain(Sn), Plomb(Pb),Mercure(Hg), Arsenic(As), Antimoine(Sb),
Bismuth(Bi), Soufre(S), Selenium(Se),Tellurium(Te), Fer(Fe),Cobalt(Co), Nickel(Ni),
Rubidium(Ru), Rhénium(Re), Palladium(Fd), Osmium(Os), Irydium(Ir), Platine(Pt).
On subdivise les éléments natifs en trois (3) groupes :
 Métaux, avec un fort éclat métallique et une forte densité
Ils présentent une liaison métallique.
Exemple : Or (Au), Argent (Ag), Cuivre (Cu), Etain (Sn), Fer (Fe), Plomb (Pb).
 Semi Métaux dont l’éclat est variable et se caractérisent par une forte
densité. Ces corps présentent à la fois une liaison métallique et une liaison covalente
Exemple : As, Bi
 Metalloïde peu denses et fragiles
Ils présentent une liaison ionique.

Exemple : Soufre (S), Graphite(C)…..


Le Soufre est un produit (gaz-solide) des fumerolles volcaniques (gaz émanant de
Volcan et activité).

Le Carbone présente un dimorphisme avec le diamant qui cristallise dans le système


cubique et le diamant qui cristallise dans le système hexagonal.

Le diamant est une gemme qui se trouve en inclusion dans les cheminées cylindriques
verticales appelées pipes, faites de Kimberlites (Péridotites micacées). On trouve aussi
le diamant dans les Lamprophyres, qui sont des basaltes micacés. Le diamant
s’exprime en carat

Figure 4 : Diamant

NB : Carat : unité de masse pour la pesée des pierres précieuses (diamant), brutes ou
taillées; il correspond à 0,2 gramme (200 milligrammes). C'est aussi la vingt-quatrième
partie d'or fin contenue dans une masse d'or.

Le graphite est communément rencontré dans les roches Métamorphiques telles que
les micaschistes et les geiness.

Certains minéraux constitués d’un seul type d’atomes (corps purs simples) peuvent
cependant exister sous deux (ou plusieurs) formes minérales (réseaux cristallins
différents) : on parle alors d’allotropie ; par exemple, les formes allotropiques les plus
courantes du carbone sont le diamant et le graphite.
I-2-Caractéristiques, Gisement et intérêts économiques de quelques éléments
natifs
I-2-1- Le Graphite
a) Caractéristiques

Le graphite est d’apparence amorphe d’allure hexagonale ou en forme de cristaux


tabulaire, couleur gris d’acier foncé à claire, toucher onctueux insoluble dans les
acides et infusible aux chalumeaux.

b) Gisement

On les retrouve dans les roches métamorphiques

c) Intérêt économiques
Le graphique sert d’électrodes, intervient dans les réacteurs nucléaires et sert à la
fabrication des mines de crayon.

I-2-2- Le Soufre natif

a) Caractéristiques

En masse cristalline vitreuse où en octaèdre, translucide, éclat vitreuse sur les surfaces
et résineux sur les cassures, insoluble dans les acides. Il brûle avec une couleur bleu
pâle, insoluble dans l’eau et les acides.

b) Gisement

On les trouve dans les cratères ou fumerolles des volcans dans les sédiments gypseux
où par réduction de gypse originel sous l’effet d’hydrocarbures dérivé de Sulfure
naturels.

c) Intérêt économique

Il intervient dans la production d’acide sulfurique, dans l’industrie allumettière, dans la


confection de poudre à fusil et comme insecticide.

I-2-3- Le Cuivre natif

a) Caractéristique

Souvent ils forment des excroissances distordues, ramifiées ou filiformes. De couleur


rouge métallique, il est soluble dans l’acide nitrique et verdit en surface à l’air libre.

b) Gisement

On le rencontre dans les dépôts hydrothermaux qui comblent les fissures cavités de
certains épanchements de laves basaltiques, mais aussi en tant que ciment de certains
grès.

c) Intérêt économique

Le cuivre métallique revêt une importance capitale pour l’industrie électrique. Il est
aussi indispensable à la production d’alliages dont le principal est le laiton.

I-2-4- L’Or natif

a) Caractéristique

Le premier métal a avoir été travaillé par l’homme ; il se présente en palette où pépite
isolé ou agrégat irrégulier dissimulé dans les fissures de quartz, bel éclat métallique
couleur jaune d’orée à jaune laiton. Il n’est pas attaqué par les acides et se distingue
aisément de la pyrite qui est cassante et de la chalcopyrite qui s’émiette lorsqu’on la
coupe avec une lame de couteau.

b) Gisement

On le trouve dans les sables d’alluvions (gisement placers), en place dans les roches
éruptives acides(en association avec le Cobalt où Bismuth).

On le rencontre habituellement dans les filons hydrothermaux associés à des minéraux


de quartz et de sulfures, dont la pyrite. En Côte d’Ivoire le gisement d’Ity est un
gisement d’altération tandis que le gisement d’Aféma (Aboisso) se trouve dans les
filons de quartz.

c) Intérêt économique

Il sert de standard monétaire. On l’emploie joaillerie, dans les arts décoratifs et pour
des plaquages. Il entre dans la fabrication d’instruments scientifiques et électriques.

Classe II : Les sulfures et sulfosels

Les sulfures sont des minerais dont le groupement anionique ne contient qu'un
métalloïde qui est le soufre.
Ils sont extrêmement nombreux mais nous nous intéresserons aux plus importants.
Leur formule de base est composée de soufre et d’un métal complexe qui est du type
AmXp avec X=élément de grande taille et A de petite taille (on fait allusion au rayon
ionique). On distingue :
- Type A2 X : Exemple : Argentite (Ag2S) ; Chalcocite (Cu2S) ;
- Type AX : Exemple : Galène (PbS) ; Blende (ZnS), Millérite (NiS) ;
- Type AX2 : Exemple : Molybdénite (MoS2) ; Pyrite (FeS2).
Les sulfosels : le groupement anionique est composé de soufre et d'un autre
métalloïde.

Ex: Zinkénite Pb6Sb14S27, Tennantite (Cu,Fe)12As4S13

Classe III : les oxydes et hydroxydes

Cette classe regroupe les minéraux dont le groupe anionique est constitué d’oxygène
ou d’hydroxyle ([OH]-). 14 % des minéraux sont des oxydes. Les Oxydes et
Hydroxydes sont des minéraux qui sont présent, quoiqu’en faible quantité dans la plus
part des roches. On rencontre dans ce groupe les minéraux qui ont une très importance
économique. On y trouve en effet les principaux minéraux de Fer, de Chrome, de
Manganèse, d’Étain, de Cuivre, d’Aluminium et d’Uranium…. Dans ce groupe on
rencontre la plus part des principaux minerais de Fer.
Retenons quelques exemples.

Éléments (Nom du métal) Minerais (Nom du Formule (Composition du


minéral) minéral)
-Corindon ; -Al2 O3
Aluminium(Al) -Gibbsite ; -Al(OH)3
-Boehémite ; -AlO(OH)
-Roche à Bauxite -Al2O3nH2O
Manganèse(Mn) -Pyrolusite -MnO2
-Psilomélane -MnO .MnO2nH2O
-Manganite -MnO2.Mn(OH)2
-Braunite -Mn2+Mn4+O3
Cuivre(Cu) -Cuprite -Cu2O
-Malachite -CuCO3 Cu(OH)2
Azurite -2CuCO3 Cu(OH)2
Etain(Sn) -Cassitérite SnO2
Titane(Titane) -Rutile
-Anatase TiO2
-Brookite
Fer(Fe) -Hématite Fe2O3
-Magnétite Fe3O4
-Ilménite Fe TiO3
-Goethite FeO(OH)
-Limonite Fe2O3nH2O

Magnésium (Mg) -Brucite Mg(OH)2


Uranium(U) -Uraninite UO2
Classe IV : les halogénures
Dans cette classe, l’anion est un halogène (Cl -, Br-, F-, I-……) qui va s’unir à un cation
de taille moyenne (Na+, Ca2+) ou de grande taille (K+, …..). Cela conduit à une
structure de haute symétrie à quelque exception près. Les liaisons sont typiquement
ioniques et les minéraux possèdent au maximum les propriétés des cristaux ioniques.

Exemple :

- Sel gemme ou Halite NaCl ;


- Fluorine CaF2 ;
- Sylvite KCl ;
- Williaunite NaF.
- Atacanite CuCl2, 3Cu(OH) 2.
Les halogénures peuvent être constituées de grands dépôts sédimentaire formé par
évaporation d’eau salée, forme de dôme de sels cas du Sel gemme ou sous forme de
gangue dans les filons, remanié en grains dans les sédiments cas de la fluorine.
Ils interviennent dans la nature comme sel de cuisine (Sel gemme) ou utilisés pour la
fabrication de vase et de patte dentifrice.

Classe V : carbonates et nitrates


Ces minéraux se caractérisent par leur fragilité et une faible dureté.
On distingue deux sous-classes :
- LES CARBONATES

Plus de 60 carbonates ont été identifiés, mais beaucoup d’entre eux sont rares. L’unité
structurale essentielle de base est l’ion (CO 3)2-. Cet ion sera combiné à des cations
di/bivalents pour donner les carbonates (minéraux).

On distingue grosso-modo les carbonates Orthorombiques et les carbonates


Rhomboédriques.

 Les carbonates Orthorombiques

Calcite CaCO3Siderite ou Siderose Fe CO3; Dolomite CaMg (CO3)2; Smithsonite Zn


CO3

 Les Carbonates Rhomboédriques

Aragonite CaCO3; Strontianite Sr CO3; Cérusite Pb CO3; Rhodochrosite Mn CO3

Les Carbonates cas de la Calcite se rencontrent dans les gangues de nombreux filons
métalliques, dans les tests des fossiles, dans les roches sédimentaires calcaires.
Les Carbonates entrent dans la composition de la craie, du marbre et en métallurgie, ils
interviennent comme élément d’alliage.
- Nitrate :
Le groupement anionique est l'ion nitrate [NO3]-. Exemple: la Nitratine (NaNO3)

Classe VI : borates

Le groupement anionique est soit l'ion borate [BO3]3- soit l'ion [BO4]5-. Cette petite
famille représente 2 % des minéraux

Classe VII : sulfates et dérivés

Cette classe regroupe environ 230 espèces soit 10 % du total et se définit par le
groupement anionique de forme [XO4]2-.

 Sulfates : [SO4]2-. il existe les Sulfates anhydres et les Sulfates hydratés (par
la présence d’une molécule d’eau).
 Sulfates anhydres: Barytine (BaSO4); Celestine (SrSO4); Anhydrite CaSO4.
 Sulfates hydrates: Gypse CaSO4,2H2O
Le sulfate le plus connu est sans aucun doute le gypse, la pierre à plâtre
(CaSO4.2H2O).
 Chromates : [CrO4]2-.
 Tungstates : [WO4]2-. Wolframite (FeMn)WO4(mono)
 Molybdates : [MoO4]2-. Wulfénite PbMoO4 (quadra)

Classe VIII : phosphates et dérivés

Cette classe regroupe 16%, soit environ 250 espèces mais beaucoup ne sont
observables qu'en petits cristaux. Le groupe anionique est de forme [XO 4]3-.


Phosphates : PO43-

Exemple : Pyromorphates Pb5(PO4)3Cl(hexag), Apatite Ca5(PO4)3(FCl, OH)(hexag),


Monazite(Ce, Al, Th) (PO4)(mono) ; Vivianite(Fe3(PO4)28H2O(mono).

Arséniates (AsO4)3-

Exemple : Mimétite Pb5(AsO4)3Cl5 hexag ; Erythrite(Fleur de Cobalt) CO3(AsO4)28H2O


(mono) ;

Vanadates (VO4)3-

Vanadinite (hexag)Pb(AsO4)Cl

Classe IX : minéraux organiques

Cette classe renferme environ 30 d'espèces à structure cristallographique bien définie.


C'est le cas de la whewellite, minéral constitutif des calculs rénaux.
CHAPITRE IV : CLASSIFICATION GEOCHIMIQUE DES MINERAUX

Trois groupes d’éléments composent cette classe d’élément géochimique, ce sont :

1) Éléments Lithophiles
Li, Na, K, Rb, Bi, Mg, Ca, Sr, Ba, B, Al, Sc, Y, La, U, C, Si, Ti, Zr, Hg, V, Cd, Ta, O,
Cr, W, Mn, H, Ci, Br, I.
Ils ont une affinité pour le dioygène. On les trouve surtout dans les roches
magmatiques et sédimentaires.

2) Éléments Siderophiles
Ils sont solubles dans du fer fondu

On peut citer : Au, Ce, Sn, C, Mo, Re, Fe, Co, Ni, Pt. Ils ont une affinité pour
l’Uranium et les Soufre.

3) Éléments Chalcophyles Lithosphère


Lithosphère
Ils ont une affinité pour le Soufre, on cite Cu, Ag, Zn, Cd, Hg, Th, Te, Pb, As, Sb, Bi,
S, Se. Moho

Chalcophile

Manteau

Siderophiles

Noyau
Classification géochimique des minéraux non silicatés

TRAVAUX PRATIQUES

OBSERVATION MACROSCOPIQUE DES MINERAUX NON SILICATS

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