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DR.

INCINERATOR
(France)
La Chose De La Tombe
death/grind gore à l'ancienne

Honnêtement, le monde se porterait beaucoup mieux si l'on avait plus de groupes de death/grind à la
Impetigo, Repulsion, Mortician, Machetazo ou dans le style de l'écurie de Razorback Records
qu'avec la tonne de groupes de death technique, froids et impersonnels, que l'on se coltine chaque
année. Heureusement il reste quelques irréductibles comme ce sympathique trio qui vous balance un
death/grind bien dégueulasse et teinté de gros punk qui sent bon la tripaille putréfiée, la bière
chaude et les années 80. En 11 minutes chrono, Dr. Incinerator dévoile un sacré talent, une envie de
mordre et surtout balance des riffs assez sauvages (normal, puisqu'on trouve à la six cordes Jay
Poisön de Pulsating Cerebral Slime et Poisöncharge), mais aussi un sacré tricotage à la basse. On
appréciera les passages en français (“Vengeance De Mort-Vivant”, “Les Éventreurs”), les habituels
samples de bon goût (en particulier la VF de Bad Taste) et les thèmes très fins (“Strappado
Torture”). Si, comme moi, vous trouvez le Carcass actuel beaucoup trop propre et stérile, voilà une
démo qui fera votre bonheur car elle est à l'exact opposé de ce que joue les anglais actuellement.

BANDCAMP : doctorincinerator.bandcamp.com

Laurent Lignon

FORNICATADOR
(Australie)
Baphomet Fellatio Apocalypse
black/death barbare

Du fin fond du comté de Darwin, dans les déserts du Nord australien, nous arrive une bon trio de
bourrins qui n'ont qu'un unique but : l'éradication sonore de votre foyer. Dans la droite lignée de
leur aînés Bestial Warlust, Sadistik Exekution, Abominator ou Atomizer, Fornicatador se contente
d'écraser consciencieusement toute possibilité de finesse ou de subtilité, mais sait se montrer pesant
et écrasant quand les circonstances l'exigent (“Holy Shit” et ses relents de Diocletian), voire même
étouffant comme sur “Perverted Devil Worship”. Ce mini CD promo, envoyé à divers contacts
européens dans le but de faire circuler le nom du groupe, rempli bien sa fonction : Fornicatador
n'invente rien, mais sait foutrement bien faire monter l'adrénaline et doit être véritablement
dévastateur en concert. En seulement 20 minutes, on est malaxé, pilonné, défoncé avec force et
efficacité : pour tout dire, Destroyer 666 fait presque mélodique à côté et on retrouve des relents de
Morbosidad et Blasphemy dans les passages les plus chaotiques. Le groupe cherche activement un
label européen pour sortir son premier album : si vous me lisez et appréciez la barbarie sonore et
l’extrémisme musical, n'hésitez pas une seconde à les contacter.

FACEBOOK: facebook.com/fornicatador

Laurent Lignon

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