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Omar MOUHAINE
Thème :
Mieux construire grâce au BIM :
Modélisation chronologique de la planification et de la simulation 4D
des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
PRÉSENTATION DU JURY
LE 08 JUILLET 2021
II
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
DEDICACE
A mon père
Je dédie cet événement marquant de ma vie à la mémoire de mon père disparu trop tôt.
J’espère que, du monde qui est sien maintenant, il apprécie cet humble geste comme preuve
de reconnaissance de la part d’un fils qui a toujours prié pour le salut de son âme. Puisse
dieu, le tout puissant, l’avoir en sa sainte miséricorde !
A ma promotion des ingénieurs d’état en Génie civil, Bâtiments et Travaux publics de l’ENSA
Agadir
MOUHAINE Omar
III
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
REMERCIEMENTS
Ce mémoire est l’aboutissement d’un travail acharné et un fruit d’un enthousiasme et passion
et un véritable engagement professionnel. Néanmoins, nous avons l’entière conviction qu’il
n’aurait pu voir le jour sans la contribution de plusieurs personnes. Qu’elles puissent être ici
chaleureusement remerciées.
Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre profonde gratitude à notre co-encadrant
interne Monsieur Khalid Sbaai Référent BIM chez COLAS Afrique pour le temps qu’il nous a
consacré tout au long de cette période ; sans oublier sa participation au cheminement de ce
rapport.
Nous présentons nos sincères remerciements également à notre encadrant interne, Monsieur
Mounir Halal Chef de Projet chez GTR Casablanca, d’avoir accepté de nos encadrer et nos
accueillir au sein de son équipe avec tant d’amabilité et de dévouement.
Nos sincères remerciements vont à notre encadrant interne Monsieur Abella Boaaddi
professeur à L’Ecole Nationale des Sciences Appliquées d’Agadir, non seulement pour son
encadrement, mais aussi pour ses efforts contribués pour nous apprendre les bases de
l’ingénierie pendant notre formation.
Je remercie tout particulièrement Monsieur Youness Abgour, responsable chargé d’étude chez
GTR, pour le temps qu’il nous a accordé, et pour toutes ses réponses claires et pertinentes à
nos nombreuses interrogations.
IV
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Nous remercions chaleureusement les membres du jury d’avoir accepté d’évaluer ce travail.
A la fin, il nous est agréable de nous acquitter d’une dette de reconnaissance auprès de toutes
les personnes qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce mémoire.
V
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
RÉSUMÉ
Le présent mémoire consiste à adopter une méthodologie de travail BIM au sein de l’entreprise
GTR Casablanca chargée de l’exécution des travaux de l’infrastructure du lot1 et lot 4 des
lignes de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) de Casablanca.
Nous avons effectué les études nécessaires pour l’élaboration des différentes données
exploitables pour créer une maquette numérique de projet, qui sera un support pour passer à la
4D de BIM.
Le modèle 4D sera utilisé pour générer des simulations 4D permettant de faire plusieurs
scénarios du phasage d’exécution des travaux, et ce, en combinant le modèle 3D avec
l’échéancier.
Mots clés : BIM 4D, Planification et simulation 4D, Détection des anomalies.
VI
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
ABSTRACT
The present submission consists in adopting a BIM workflow within the company GTR
Casablanca in charge of the execution of the infrastructures of lot 1 and 4 of the lines of Bus
Rapid Transit (BRT) of Casablanca.
We carried out the necessary studies for the development of various data to create a digital
project model, which will be a support to move to 4D BIM.
• The first is to create and retrieve the data required for the adoption of the BIM and then create
a 3D BIM model of the project.
• The second part is dedicated to the exploitation of the 3D model for the planning and 4D
simulation of the project and clash detection.
VII
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
REMERCIEMENTS ............................................................................................................IV
RÉSUMÉ ...............................................................................................................................VI
1.1.5 Conclusion................................................................................................................... 7
1.2.6 Conclusion................................................................................................................. 14
VIII
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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IX
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
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2.4 Conclusion................................................................................................................. 38
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XI
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3.3.10 Conclusion................................................................................................................. 71
XIII
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Tableau 9: Listing des cordonnées de l’axe en plan, Boulevard Yaakoub Al Mansour ......... 44
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Figure 7 : Coupe en travers, insertion axial, 2*2 voies de circulation + deux séparateurs +
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Figure 74 : Modèle importé sur Navisworks en format IFC : a) vue en perspective. b) Vue
Figure 88: Création d’un test entre deux éléments dans le modèle. ....................................... 93
Figure 91 : Détection d’une interférence entre HTA (en verte) et le Corps de chaussé (en
rouge) ............................................................................................................................... 95
Figure 93 : Rapport de cinq anomalies rencontrées entre HTA et La plateforme BHNS. ..... 96
Figure 94: a) BIM collaboration sur Navisworks b) BIM collaboration sur Covadis. ........... 97
Figure 98 : Photo insérée sur la zone de conflit récupéré par Covadis. ................................ 100
XIX
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2D Deux dimensions
3D Trois dimensions
4D Quatre dimensions
5D Cinq dimensions
TI Technologies de l’information
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INTRODUCTION GENERALE
Les progrès de la technologie s’accélèrent depuis plusieurs années et touchent tous les secteurs
de l’industrie.
L’un des volets les plus modernes de la digitalisation du secteur de la construction, est
l’utilisation de la technologie et les processus de BIM
Ce nouveau processus a montré son potentiel dans le secteur du bâtiment en permettant aux
différents acteurs, de travailler et d’échanger autour de maquettes numériques riches en
informations de projet. Cette réalité a mené à une extension du BIM au secteur du Génie Civil
pour les projets d’infrastructure. L’objectif est de faciliter l’échange de donnés et la
collaboration autour de ce projet. C’est dans ce cadre que s’inscrit ce projet fin d’études.
L’objectif de ce projet de fin d’études est de développer un workflow BIM chez GTR
permettant des échanges de données de manière plus fiable et de produire des simulations 4D
d’exécution des travaux.
La finalité du projet étant l’exploitation du BIM pour assister la gestion du projet en phase de
réalisation des travaux, ce mémoire permettra alors d’exposer certaines contraintes et
limitations des outils BIM actuels pour une extension de ce concept vers le projet
d’infrastructure.
Les objectifs secondaires permettant de mener à bien ce projet sont les suivants :
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Chapitre V : Travail effectuer sur Chantiers : Ce chapitre présente les principales tâches
qu’on exécute au sein de l’entreprise GTR et donnant l’exemple d’une procédure d’exécution
de la multitubulaire.
Ce rapport est attaché par des exemple des plans d’exécution qui constitue le fruit de l’étude.
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Casablanca.
1.1.1 Introduction
Cette partie est une présentation de l’organisme d’accueil, de son domaine d’activité́ et de ses
missions.
COLAS est une entreprise française de travaux publics filiale du groupe Bouygues,
spécialisée dans la construction et l'entretien d'infrastructures de transport, d'aménagements
urbains et de loisirs.
Implanté sur les 5 continents, dans une cinquantaine de pays, à travers un réseau de plus de 800
unités d'exploitation de travaux et 2000 unités de production de matériaux, Colas rassemble
55000 collaborateurs, dont près de la moitié hors de France métropolitaine, et réalise 90 000
chantiers par an.
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En 2016, le chiffre d'affaires consolidé de Colas s'élève à 11,7 milliards d'euros, dont
48% réalisé́ à l'international, et le résultat net part du Groupe à 328 millions d'euros.
Le groupe Colas créa au Maroc une filiale sous le nom de GTR, en 1962, son spectre d’action
est la construction des routes au MAROC. Elle figure aujourd’hui dans une position de leader
historique dans le secteur des travaux routiers. Notre stage est déroulé au sien de la cellule GTR
CASABLNCA charge d’exécution de projet de BHNS.
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1.1.3 Activités
Les infrastructures routières représentent environ 80% de l'activité́ du Groupe. Elle comprend
La stratégie de croissance rentable et maitrisée à long terme de Colas reste inchangée et vise à
répondre aux besoins du monde actuel en termes de mobilité́ , d'urbanisation et d'enjeux
environnementaux. Elle intègre une démarche de développement responsable, déclinée sur les
plans sociaux, sociétaux et environnementaux, et repose sur plusieurs axes :
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• La maitrise des matériaux et des ressources nécessaires aux activités (en particulier
granulats), dans un processus d'intégration industrielle optimisée, pour accroitre la
sécurité́ des approvisionnements, générer plus de valeur ajoutée, améliorer la
compétitivité́ et contrôler la qualité́ des produits ou des matériaux,
1.1.5 Conclusion
Après avoir présenté l’organisme de stage, la prochaine partie de ce chapitre sera consacrée à
une description générale de projet.
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Le projet des deux lignes de bus rapide en site propre Casabusway BW1 et Casa Busway BW2
s’intègrent dans l’offre de transports en commun en site propre programmée dans le cadre du
Plan Stratégique de Développement de Casablanca 2015 - 2025.
Ils participent au même titre que le mode tramway au grand projet urbain qui remet à neuf
l’ensemble des voiries et des espaces publics traversés. L’arrivée de ce lien nouveau
s’accompagnera ainsi d’une amélioration qualitative et esthétique des lieux desservis.
C’est dessus la carte graphique illustrant le réseau TCSP prévu à l’horizon 2022, y compris les
projets de bus à haut niveau de service
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Les coordonnées géographiques de l'origine et de la fin de chaque lot sont présentées dans le
tableau ci-dessous :
Aussi, les caractéristiques (le linéaire, le nombre de stations et de carrefours) de chacun de ces
lots sont récapitulées dans le tableau ci-après :
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La plateforme du BHNS est considérée en site propre sur l’ensemble de son tracé. Seuls les
carrefours routiers qui croisent la plateforme seront considérés comme des sites banalisés.
La configuration des axes empruntés par les deux lignes de BHNS conduit à une insertion
généralement axiale (en position centrale) avec deux axes de circulation de part et d’autre de
la plateforme du BHNS.
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Figure 7 : Coupe en travers, insertion axial, 2*2 voies de circulation + deux séparateurs +
deux voies de stationnement.
Cas particuliers :
Vers la fin de boulevard Al Qods, l’insertion change de l’axiale aux latérales. Ainsi l’insertion
sera latérale tout au long du boulevard Mohammed 6.
Les plans de ces réseaux sont demandés au concessionnaire LYDEC. Le CCTP (Cahier des
clauses technique Particulière) prescrit que l’entreprise GTR est responsable de tous les dégâts
ou accident pendant les travaux de terrassements.
La reconnaissance du site de projet est donc indispensable pour ne pas mettre en cause une des
réseaux mentionnés précédemment.
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Les structures de chaussée de la plateforme BHNS à adopter pour les deux lignes sont
représentés comme suit :
Un exemple des coupes types, en station et en section courante est illustré en annexe 1.
On se basera sur ces coupes pour créer les profils en travers types par la suite.
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1.2.6 Conclusion
Le lieu de stage est l’entreprise GTR Maroc, groupe COLAS, qui est une entreprise d’exécution
des travaux routiers. Durant notre période de stage, nous aurons à collaborer avec le pôle «
bureau d’étude et le département de BIM ».
Comme le Projet fin d’étude marque la fin du cursus en école d’ingénieur, et un tremplin vers
la vie professionnelle, il doit satisfaire à plusieurs objectifs généraux et spécifiques.
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• L’adoption d’une analyse scientifique pour répondre aux exigences liées à ce genre de
sujet
• Le développement des savoirs faire et savoirs être essentiels pour l’avenir professionnel
• Détections de clashs
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2.1.1 Introduction
Cette partie traite les différentes définitions liées au BIM (Builiding Information Information)
ce qui permettra la familiarisation avec le jargon de cette technologie, ainsi que l’application
du BIM dans le domaine d’infrastructure.
Le BIM vient de l’anglais : Building Information Modeling. Cette terminologie peut être
traduite par Modélisation des Informations de Bâtiment. Lorsque l’on parle de BIM, on ne parle
pas de logiciel ou de matériel, mais on parle essentiellement d’une méthode de travail qui
repose sur des modèles 3D contenant de nombreuses informations.
Cette définition devra être clarifiée en ajoutant que le mot building de BIM ne se limite pas aux
bâtiments mais peut aussi être traduit par `construction’, `édifice’ ou `structure’.
Le BIM représente donc un environnement virtuel qui permet à tous les membres de l’équipe
de conception (ingénieurs, entrepreneurs, sous-traitants et fournisseurs propriétaires,
architectes) de collaborer plus précisément et efficacement au sein d’un même modèle virtuel.
Pour résumé : Le BIM est un processus combinant les compétences et les connaissances des
professionnel et maquette numérique 3D. Ce processus s’inscrit dans un projet de A à Z :
• Lors de l’élaboration.
• Lors de la construction.
• Lors de la livraison.
• Lors de l’exploitation.
Le BIM étant un processus de gestion de l’évolution des données et la maquette numérique est
l’un des outils principaux de création de ces données, les deux termes ne sont donc pas
synonymes.
Pour passer au BIM, il est nécessaire de procéder par étape. On peut parler de niveaux ou
paliers de maturité, qui permettent de mieux comprendre le parcours nécessaire pour évoluer
en BIM.
Les outils de travail sont en 2D, papier ou numérique. C’est le niveau où se trouvent les bureaux
d’architecture, d’ingénierie ou les entreprises, maîtres d’ouvrages, qui n’ont pas encore franchi
le pas vers les nouvelles technologies.
Parfois est considéré comme n’étant pas pleinement du BIM mais un préliminaire. Il est
caractérisé par l’existence de données 2D et 3D, mais il n’est pas encore question d’objets
renseignés ni de LOI (ig, level of information) pour chaque objet. Les échanges n’en sont
qu’aux prémices, les maquettes n’étant partagées que partiellement et sans procédure standard
de création d’objets BIM. Chaque intervenant travaille en BIM mais en « solo », sans
interactions fluides et directes avec les autres partenaires autour de la maquette numérique.
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Le BIM niveau 2 :
Ce niveau est considéré comme le premier niveau de « vrai » BIM, c’est où apparaître des
échanges d’informations au moyen de maquettes numériques. Il implique nécessairement leur
manipulation par plusieurs intervenants. Cela ne signifie pas que tous les intervenants
produisent exclusivement et obligatoirement de la 3D, mais que chacun est capable d’être en
relation avec le processus BIM, indépendamment du type de donnés produite (2D, 3D,
document…). Le niveau 2 est exigé pour les projets publics en Grande-Bretagne depuis 2016.
Atteindre ce niveau représente la grande étape à franchir pour les professionnels, car il
matérialise l’évolution des méthodes de travail, de collaboration et d’échange entre les
intervenants de projets.
Le niveau 3 s’articule autour d’une maquette globale localisée sur un serveur centralisé
accessible à tous les intervenants de projet et durant toute la durée de vie d’un ouvrage grâce à
l’utilisation de plusieurs formats d’échanges permettant de partager toutes les informations,
indépendamment de l’outil qui les a générées. Dans ce cas de figure, chaque métier est
responsable d’une brique de la maquette, qui, une fois construit avec les autres, constitue la
maquette BIM de projet 1. On peut alors parler d’ingénierie concourante au sens propre.
Pour résumer, chaque niveau de BIM est caractérisé par des méthodes d’échanges différents
dont la collaboration constitue la finalité.
Afin de pouvoir organiser les données dans le processus et créer les données nécessaires en
fonction de l’évolution du projet, définir la dimension à traiter 4 et utiliser l’information, les
objets du processus BIM sont définis selon leur niveau de développement (LOD, level of
développement). Le LOD est une échelle de définition des données du point de vue de la
géométrie et de l’information.
Les niveaux de développement (LOD) selon la convention américaine (AIA G202-2013) sont
suivants :
LOD 200 : Enseignements basiques permettant la sélection des produits et leur identification.
LOD 350 : Les éléments du modèle sont représentés graphiquement d'une manière spécifique
en tant qu'objet ou assemblage. Les éléments interagissent avec les autres éléments
LOD 400 : Contient un niveau élevé de détail des éléments de modèle qui est largement utilisé
par tous les actionnaires pour une gestion de projet efficace.
LOD 500 : Réalisé pour les structures d’après exécution dans lesquelles les éléments du
modèle sont vérifiés sur le terrain avec précision en termes de forme, taille, emplacement,
quantité et orientation.
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En évoquant les logiciels BIM et leurs caractéristiques, nous avons commencé à voir que la
modélisation en BIM ne dépend pas que de sa géométrie, mais également des informations
qu’elle intègre ou qu’elle permet de créer. La dimension de la modélisation est définie comme
3D, celle des plans, coupes et détails comme 2D, mais celles-ci ne sont pas les seules
dimensions du BIM
2D : C’est la dimension des documents graphiques (plans, coupes, détails). Ces éléments sont
encore la base contractuelle de validation pour la plupart des projets en BIM, cependant, ils
doivent obligatoirement être extraits de la maquette numérique afin que la concordance soit le
meilleur possible.
5D : La donnée du coût vient elle aussi s’ajouter à la 3D. Elle peut d’ailleurs exister dans une
maquette BIM indépendamment de la dimension temporelle. Cependant, reliée à la 3D et à la
4D, elle trouve une application dans, par exemple, l’analyse des coûts de construction à un
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L’utilisation du BIM, peut, réduire les coûts en rendant possible l’industrialisation des
processus dans le bâtiment et une meilleure cohérence dans l’organisation des données de
projet mais également dans l’exploitation.
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Les outils du BIM sont multiples et divers selon le type et le secteur d’activité, on distingue
notamment :
2.1.8.1 Logiciel de Modélisation
Les outils de modélisation sont principalement utilisés lors des phases de conception et
construction par l’équipe de maîtrise d’œuvre (architecte et bureaux d’études) et les entreprises
de construction. Il existe une panoplie des éditeurs de logiciels BIM et fournisseurs de services
de modélisation pour la filière BTP numérique dont les plus célèbres sont Autodesk, Bentley,
ArchiCAD ou encore Tekla.
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Parmi les plateformes de la collaboration les plus célèbres, on cite TrimbleConnect, BIM+,
AUTODESK, BIM360.
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• Les coûts peuvent être mieux gérés et les écarts entre les couts envisagés initialement
et les coûts finaux sont limités. Cela est rendu possible par la détection et une correction
plus précoce des erreurs et des points de conflits entre portions du projet et la possibilité
d'anticiper le déroulement des phases de construction. Le coût peut être calculé et
adapté en temps réel selon le type de BIM choisi.
• Les délais annoncés sont plus précis grâce à un calendrier de travaux et une logistique
optimisés (fixation possible de l'évolution de la construction au fil du temps et des
matériaux nécessaires à chaque phase de projet pour optimiser la logistique)
• Les échanges accrus et permanents entre les différents acteurs du projet aux différentes
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L’interopérabilité est la capacité que possède un produit ou un système, dont les interfaces sont
intégralement connues, à fonctionner avec d’autres produits ou systèmes existants ou futurs, et
ce sans restriction d’accès ou de mise en œuvre. Appliqué au BIM, ce concept est défini comme
« la capacité – entre deux logiciels ou systèmes – d’échanger sans perte de données dans un
format commun, standard ouvert, non propriétaire. Échanges entre systèmes sans restriction
d’accès ou de mise en œuvre » (BIM France).
L’open BIM désigne la manière de travailler en BIM avec des processus et outils informatiques
interopérables sur la base sur des normes internationales ou européennes ou des standards
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Industry Foundation Classes est un format de fichier orientée objet dont l’architecture définit
environ 900 classes d’objet et son schéma est divisé en 4 couches.
Chaque couche se constitue de plusieurs modules contenant plusieurs classes. Entre 60 et 70
classes du format IFC sont caractérisés par une sémantique semblable aux classes
format, qui permettra de faciliter l’interopérabilité avec le SIG. La définition de la norme IFC
est développé et mis à jour par Building Smart International en tant que norme de données
acceptée comme ISO16739.
La réalisation d’un projet en démarche BIM nécessite une évolution des pratiques des
professionnels de l’acte de concevoir, de construire, d’exploiter et de maintenir l’ouvrage livré.
Compte tenu des spécificités du processus BIM, il est nécessaire de « manager » l’ensemble
des acteurs, en s’appuyant sur trois documents contractuels :
• La convention BIM
• La charte BIM
Afin de fixer les règles et de donner une référence commune aux acteurs, le BIM Management
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s’appuie sur une convention BIM. La convention BIM doit inventorier les spécificités du
projet, ses acteurs, les rôles et responsabilités de chacun, mais fixer aussi les exigences pour «
bien » dessiner, « bien » produire et « bien » échanger. Ce document décrit le processus
opérationnel et technique d’exécution BIM du projet durant les différentes phases.
Il s’agit ainsi de mettre en place les processus ou usages BIM liés à la réalisation des objectifs
BIM du projet. Bien évidemment, cette convention pourra – et même devra – évoluer au gré
de l’avancement de l’opération, de la modification des acteurs, mais aussi des objectifs BIM
du projet, tout en restant le document de référence de la réalisation de la démarche BIM.
L’adoption du BIM devient de plus en plus importante autour du Monde. Les pays qu’ont
obligé l’utilisation du BIM sont :
Royaume-Uni : En 2016 l’obligation d’utiliser le BIM Niveau 2 pour les bâtiments publics.
Pays Bas : En 2012 Le Ministère Néerlandais d’intérieur a rendu le BIM obligatoire sur des
grands projets publics pour la conception, la gestion et la maintenance des bâtiments et
infrastructures.
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France : l’adoption du BIM en en France a été marquée par une série d’encouragements menés
par différentes structures publiques.
Le BIM connait un essor mondial et une adoption massive dans certains pays et ce depuis
plusieurs années. Parmi les projets BIM réalisés au monde, on cite :
La Tour Centre financière de Casablanca CFC, réalisée par BYMARO est une tour de 122
mètres de haut à Casablanca, Maroc qui s’étend sur 320 Hectares. C’est un exemple de grand
projets réalisé par le BIM.
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Casablanca.
Un autre exemple est Le grand théâtre de Rabat, monument culturel qui a connu, l’utilisation
du BIM. Ce qu’est facilité la réalisation de cette structure complexe.
2.2.1 Définition
Le BIM 4D est le fruit de la liaison d’un Building Information Model en trois dimensions (3D)
avec la quatrième dimension qui est le temps. Ce modèle 4D représente une maquette
numérique du projet en plus d’incorporer les informations contenues dans un échéancier de
projet.[1]
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Casablanca.
Figure 19 : model 4D
Dans le temps. Avec l'avènement de la CAO, les planificateurs transféré ce processus aux
dessins de CAO qui utilisent des remplissages colorés, des ombres et possibilité d'activer et de
désactiver des entités de CAO. Dans certains cas, où le modèle inclus conventions de
dénomination ou attributs de composant liés au calendrier de construction, le processus pourrait
être automatisé. Dans la plupart des cas, les planificateurs ont travaillé avec tiers pour créer des
films haut de gamme ou des animations rendues afin de démontrer visuellement l'horaire. Ces
animations sont visuellement attrayantes et un excellent marketing outil, mais ce ne sont pas
des outils adéquats de planification ou de planification. Parce qu'ils sont produits
manuellement, il est difficile de changer, mettre à jour ou faire en temps réel planification d'un
scénario. Lorsque les détails de la planification changent, le planificateur doit resynchroniser
l'image 4D manuellement avec la planification et créer un nouvel ensemble d'instantanés ou
des animations. En raison de ces exigences de mise à jour manuelle, l'utilisation de ces outils
sont normalement limités aux premières étapes de la conception lorsque la visualisation du
processus de construction est souhaitée pour le client ou une agence extérieure. [2]
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
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Imaginons un instant que l’on souhaite tourner un film. Il faut on écrire le scenario et que le
réalisateur, par des répétitions et une direction minutieuse, demande aux acteurs de se placera
des endroits spécifiques pour faire des essais avant détourner la scène. La 4D repose sur le
même principe. Il s’agit d’affecter les éléments graphiques d’un modèle 3D du projet en
construction aux taches du planning, comme des ressources, mais engèrent également les
apparitions et les disparitions de ces éléments par rapport aux débuts et aux fins des taches.
Une fois ces affectations réalisées, vous pourrez jouer votre séquence 4D : en simulant le temps
qui passe, la maquette prendra forme au fur et a mesure, pilotée par le planning. Vous obtenez
ainsi une séquence de construction virtuelle, véritable traduction visuelle du planning,
permettant de partager une vision commune du projet beaucoup plus efficacement qu’avec la
diffusion d’un Gantt. [3]
Le BIM est reconnu comme une technologie de l’information ayant le potentiel de changer
significativement les industries de l’ingénierie et de la construction. Bien que de grandes
avancées aient été faites, le BIM n’a pas encore atteint son plein potentiel pour la planification
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
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des projets de construction. Plusieurs approches ont alors été étudiées afin d’utiliser les
possibilités offertes par le BIM pour améliorer le processus de planification. Certaines se basent
sur la génération automatique d’échéancier à l’aide d’algorithmes exploitant les composants
d’une maquette BIM. D’autres approches basées sur la simulation ont été développées. Elles
utilisent la simulation à événement discret pour étudier les opérations de construction et
l’allocation de ressources entre les activités. Le processus se base sur l’exploitation des bilans
de quantités fournis par une maquette numérique BIM pour évaluer la durée des tâches. Une
simulation des opérations de construction est ensuite réalisée ce qui permet de déterminer les
durées probables des tâches. L’échéancier est ensuite mis à jour. Une piste largement étudiée
est l’utilisation des maquettes numériques BIM pour la simulation 4D de la construction. Cette
approche permet de visualiser les contraintes spatiales du projet.
2.2.5 La simulation 4D
La 4D consiste en l’association de la dimension du temps à un modèle 3D de l’ouvrage. Le
principe de la simulation 4D est de lier les taches d’un échéancier de construction avec les
éléments du modèle 3D via un outil informatique spécialisé offrant une interface. Ainsi il est
possible de simuler l’état d’avancement du projet à travers le temps. Un modèle 4D se présente
généralement sous la forme d’une animation dans laquelle le modèle 3D va prendre forme étape
par étape. La figure 1.21 illustre le principe de la simulation 4D.
Le modèle BIM, enrichit du diagramme de Gantt, fournit des données relatives aux phases du
34
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• Élaborer des scénarios d’analyse pour des activités spécifiques et les temps relatifs
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2.3.1 Introduction
En 2011, BuildingSmart a lancé l’initiative InfraBIM qui a donné lieu au lancement de la norme
IFC pour les infrastructures en initiant le développement des deux projets : IFC Bridge et IFC
Alignement. Depuis cette date, le développement de la norme IFC pour les ouvrages
d’infrastructures est en cours de développement. Cependant, l’intégration du BIM dans les
projets d’infrastructure connaît plusieurs contraintes.
Le BIM tel qu’il se présente aujourd’hui reste limité, en termes de possibilités offertes pour les
ouvrages d’infrastructure. Ceci est dû à la nature et à la complexité que connu ce secteur tel
que détaillé ci-dessous :
• La possibilité de liaison entre les projets d’infrastructure, ce qui implique la gestion des
relations qui peuvent exister entre eux. Par exemple, une route peut être construite au
sommet d’un barrage ou d’une digue ; les métros peuvent faire partie du transport en
commun et du transport ferroviaire et les infrastructures routières peuvent être utilisées
pour les véhicules et les piétons (Costin et al., 2018) ;
• L’extension IFC propre à l’architecture est celle actuellement utilisée dans le secteur
de l’infrastructure, comme il a été relaté par le rapport de la Chambre Infrastructures de
BuildingSmart. (bSI Infra Room, 2017);
• Les problèmes d’interopérabilité peuvent causer une perte de données lors des exports.
Ceci est dû au manque de standards propres aux projets d’infrastructure dans le BIM.
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La quatrième version de IFC vise à inclure les schémas des projets d’infrastructures dans leurs
différents aspects. Il est toujours en développement en parallèle à d’autres projets définis par
type d’infrastructure (IfcBridge, IfcAlignement, IfcRoad …). Pour une telle extension, il faut
baser sur les lignes directrices reporté dans le rapport de l’architecture de l’IFC Infra de
BuildingSmart :
• Une représentation géométrique prenant en compte, les lignes les profils en travers et
les axes et les solides ;
Le projet MINnD (qui signifie : Modélisation des Informations INteropérables pour les
INfrastructures Durables) est un projet de recherche collaborative lancé en mars 2014. Il a pour
but de favoriser le développement du BIM pour les infrastructures en améliorant la
structuration des données des projets pour un partage et un échange de données plus efficaces
(MINnD, 2017).
Plusieurs approches ont été entamées pour rapprocher le BIM et de SIG. Le 1er schéma ayant
comme norme l’IFC et le 2iem schéma ayant le CityGML. Ces deux schémas présentent
plusieurs similarités en termes de sémantique. Ce qui permet de faciliter l’interopérabilité entre
les BIM et les SIG. Cette intégration permet une extension vers le CIM (City Information
Modeling).
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Le processus BIM a prouvé son efficacité par plusieurs indicateurs et statistiques. Selon les
résultats de la deuxième édition du baromètre du numérique du PTNB (Plan Transition
Numérique dans le bâtiment) en France, il a été constaté une progression rapide du BIM chez
les maîtres d’œuvre dont le taux d’appropriation passe en 9 mois de 37% à 50% et que 26%
des maîtres d’ouvrage déclarent désormais avoir adopté le BIM. Une autre étude a déterminé
que 67% des utilisateurs de BIM associés à l’infrastructure voyaient un retour sur
investissement positif (RCI).
Le BIM a montré ses épreuves dans le secteur de bâtiment, son intégration dans le domaine des
infrastructures reste encore lente. Nous avons vu qu’il existe encore des contraintes
d’intégration du BIM dans ce domaine. Cependant, en se basant uniquement sur ce les outils
et standards existant, le BIM dans les infrastructures a montré des réductions de couts et une
anticipation des retards remarquable.
2.4 Conclusion
Ce chapitre présente une familiarisation avec le monde du BIM, et concrétise les avantages de
ce concept sur les méthodes de travail courantes. Le troisième chapitre sera consacré à l’étude
de projet ainsi que la création de la maquette numérique.
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3.1.1 Introduction
L’adoption du BIM dans les projets d’infrastructure nécessite l’utilisation des logiciels
interopérables assurant les échanges de données. Le principe est de développer un flux de
travail collaboratif ayant pour objectif de réduire le temps et d’accélérer la prise de décision.
Le logiciel qu’on va utiliser pour l’étude de projet est le logiciel Covadis
Covadis est un applicatif d’Autocad, il est dédié aux bureaux d’études en infrastructure et aux
cabinets de géomètre. Il permet de traiter un projet d'infrastructure de sa phase initiale à sa
phase finale.
Il permet de faire les études de voirie et réseaux divers. Les dernières versions de Covadis
facilitent la collaboration BIM par l’intégration des formats d’échange BIM. Les MNT, les
réseaux et les plates-formes sont exportés en IFC par COVADIS comme des objets intelligents
entièrement éditables dans les logiciels BIM.
Par exemple :
• Un MNT est reconnu comme une vraie topographie. Les points caractéristiques peuvent
être modifiés, supprimés ou ajoutés.
• Une Plate-forme est reconnue comme une dalle. On récupère les couches de structure
définies dans COVADIS et il est possible d'éditer sa géométrie.
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À partir de l’MNT généré, un État de terrain est créé pour la création de la plateforme du
BHNS.
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Pour la création de la plateforme du BHNS, il faut baser sur la norme en vigueur qui détermine
les caractéristiques géométriques limites.
Les normes d’étude géométrique de ce projet sont instructions sur les conditions techniques
d’aménagement des voies rapides urbain (ICTAVR) et Guide des carrefours urbains, éditions
de Certu.
La voie de BHNS est dimensionnée pour une vitesse de référence de 60km/h, sur la voie de
BHNS, les courbes de faible rayon ne sont pas déversées vers l’intérieur du virage ; ce sont les
conditions d’évacuation des eaux qui sont déterminantes.
Pente et rampe :
Les pentes ou rampes ne doivent pas présenter de déclivité moyenne supérieure aux valeurs %
p ci-après. Des déclivités instantanées plus fortes sont admises sur moins de 30 m de longueur,
sans qu’elles puissent excéder 1,5 p% des valeurs ci-dessous :
Catégorie U60
Déclivité moyenne 6%
Les rayons en angle saillant interviennent sur la visibilité, c’est cette condition qu’est
déterminante :
Catégorie U 60
Rayon normal en angle saillant 2500m
Rayon minimal en angle saillant 1500m
Les rayons en angle rentrant sont fixés principalement par des conditions de confort. Les
valeurs-limites sont les suivantes :
Catégorie U 60
Rayon normal en angle entrant 2500m
Rayon minimal en angle entrant 1500m
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C’est sur la base de ses caractéristiques qu’on établit l’axe en plan et le profile en long
du projet.
Le tracé en plan est une projection de l’axe de la chaussée sur un plan horizontal, il doit être
conçu pour assurer de bonnes conditions de sécurité et de confort tout en s’intégrant au mieux
dans la topographie du site.
Le tracé en plan de ce projet est caractérisé par les paramètres géométriques détaillés
précédemment.
Axe En Plan
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La tabulation de l’axe en plan permet l’affectation des profiles en travers type, elle est faite
suivant la numérotation des profils conçus par le maitre d’œuvre.
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C’est une coupe longitudinale du terrain suivant un plan vertical passant par l’axe de la voirie.
Il se compose de segments de droite de déclivité en rampe et en pente et des raccordements
circulaires, ou paraboliques. Ces pentes et rampes peuvent être raccordées entre elles soit par
des angles saillants ou par des angles rentrants. Les caractéristiques limites utilisées sont
déterminées par la norme ICTAVR.
De la même manière que précédemment, le profil en long est créé à partir du listing de
cordonner. Le profil en long complet est représenté en annexe 1.
Les profils en travers sont des coupes verticales perpendiculaires à l’axe du projet. Ils
constituent une base importante de toute étude de tracé. C’est à partir des profils en travers que
l’on détermine l’assiette, puis l’emprise et enfin les modèles numériques de terrains à acquérir.
Leur établissement permet également le calcul des mouvements de terres (cubatures).
Après avoir créé et dessiner l’axe en plan et le profile en long, on commence à créer et affecter
les profils en travers types. Les profils en travers sont créés à partir des coupes détaillées
illustrées en annexe 2.
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Ci-après et un profil en travers type affecté, d’autre exemple des profile en travers affectés sont
présentés en annexe 3.
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Ainsi le modèle numérique de terrain projet est généré. C’est ce MNT qui sera exploitable pour
la création d’un modèle 3D projet par la suite.
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Casablanca.
Les mouvements de terre englobent tous les travaux de terrassement, pour modifier la forme
du terrain naturel, afin de recevoir l’infrastructure. Ils consistent en deux actions principales :
La détermination de l’action à adopter est étroitement liée au niveau du terrain naturel par
rapport aux profils en long et profils en travers du projet.
Le calcul des volumes des déblais et des remblais s’appelle les cubatures de terrassements.
Les cubatures de terrassement décrivent l’évolution des cubes de déblais et remblais que
comporte le projet afin d’obtenir une surface uniforme et parallèlement sous adjacente à la
ligne projet.
La méthode pratique de calcul de ces cubatures consiste à découper les sections qui se
présentent en profil en travers en figure géométrique calculable, ensuite calculer les surfaces
de ces figures, puis multiplier la somme totale des surfaces par la longueur d’application de
chaque profil afin d’avoir le volume. Cette méthode est intégrée dans le logiciel Covadis
Pour la section étudiée, les résultats des volumes déblai-remblai sont donnés par le tableau
Annexe 4.
3.2.1 Assainissement
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Les travaux d’assainissement dans le présent marché du BHNS, consiste à raccorder des
conduites (diamètre minimal de 400mm) des regards à grille aux collecteurs principaux.
Les eaux pluviales seront évacuées gravitairement le long de la chaussée (côté bordure) et
interceptées par des regards à grilles qui seront reliées individuellement sur les réseaux d’eaux
pluviales ou unitaires par une canalisation d’un diamètre minimal de 400 mm raccordée au
collecteur principal par un regard de visite.
L’emplacement des regards à grille sont communiqués par la maitrise d’œuvre au département
d’étude de l’entreprise.
Cependant, l’entreprise doit élaborer les plans d’exécution. La profondeur (côte tampon-côte
fil d’eau) des regards de raccordement est inconnue, donc une visite in-situ est nécessaire pour
la mesure de la profondeur. La mesure sert à savoir les regards qu’ont une profondeur suffisante
qui permettra le raccordement des collecteurs des regards à grille.
Dans notre cas, nous avons récupéré le fichier IFC, des regards d’assainissement créé sur
Covadis. Cependant, nous avons déjà créé notre projet d’assainissement sur Covadis. Donc, on
peut vérifier est ce que le diamètre de 400 mm est suffisant était donné le débit des eaux
pluviales sur la région de Casablanca.
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Il s’agit de trois regards à grille raccordée au collecteur principale. On peut bien constater que
le niveau de détail est faible, on peut visualiser ni le tampon, ni la nature du matériau constituant
l’objet, il s’agit donc de LoD 100 (Level of Detail).
Dans ce qui suit, nous allons faire une vérification de diamètre comme expliqué ci-dessus.
La méthode superficielle de Caquot dans laquelle les différents paramètres sont des fonctions
des coefficients de Montana a et b, elle se présente comme suit :
Où :
• C : Coefficient de ruissellement.
• U(T) = 1/(1+0.287*b).
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𝑸𝒄 = 𝑸(𝑻) ∗ 𝒎
Le débit ainsi calculé, est à corriger par un coefficient d'influence "m" dont la formule est la
suivante :
𝟎.𝟖𝟒∗𝒃
𝑴 𝟏+𝟎.𝟐𝟖𝟕∗𝒃 𝑳
𝒎= (𝟐) et 𝑴 =
√𝑨𝒊
Nous considérons que le bord de la chaussée comme une cunette et nous appliquons la formule
de Manning Strickler :
𝑸 = 𝑲𝒔 ∗ 𝑺 ∗ 𝑹𝒉𝒂 ∗ 𝑰𝟏/𝟐
Avec :
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Ce sont ces deux formules qui vont nous permettre de vérifier le diamètre de 400mm.
Après avoir entré les paramètres permettant d’effectuer l’analyse, on délimite les bassins
versant.
Les flèches d’écoulement servent de guide pour la délimitation des bassins versants :
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Puisque les terrasses des bâtiments sont liées aux regards de branchement, la surface des
bâtiments est exclue de la surface des bassins versant.
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Après avoir analysé les résultats le diamètre minimal calculé est 387 mm. Donc une conduite
de diamètre D400 est suffisante pour assurer le raccordement des regards à grilles aux
collecteurs principaux. Un tableau récapitulatif des calculs effectués est présenté en annexe 5.
Vu qu’on ne possède pas des fichiers AUTOCAD exploitables pour un projet BIM, on est
amené à créer ces réseaux sur COVADIS 17.
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On a travaillé sur un fichier communiqué par LYDEC comportant déjà des polylignes 2Ds
matérialisant le tracé des lignes électriques existantes, à garder, abandonné, et projeté, ensuite
ont les convertis directement en des lignes électriques. L’altitude TN de chaque ligne est
déterminée automatiquement à partir du MNT
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Pareil que les lignes électriques BTA, les lignes électriques HTA sont aussi créées sur
COVADIS de même manière
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Les canalisations souterraines de l’eau potable qui sont implantées à proximité du projet
doivent être également créés pour qu’on puisse les modéliser après, et pour les prendre en
compte lors des terrassements.
Ces réseaux qui approvisionnent les riverains au projet en eau potable doivent être protégés
contre tout endommagement lors des travaux.
Pareil que les lignes électriques, les réseaux d’eau potable sont créés sur COVADIS
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• Le réseau de ORANGE
• Le réseau de INWI
Pareil que les lignes électriques, ces réseaux sont créés sur COVADIS
3.2.5 SLT
La signalisation lumineuse de trafic regroupe l’ensemble des dispositifs lumineux ayant pour
objectif de réguler le trafic routier. Elle est noyée dans les trottoirs et la chaussée au niveau des
carrefours et des sections courants.
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3.2.6 L’éclairage
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3.2.7 Le multitubulaire
Sur Covadis on peut personnaliser un type d’ouvrage fourreau, on va donc créer ce type
d’ouvrage en se basant sur ses dimensions géométriques.
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3.3.1 Introduction
L'utilisation du BIM pour un projet d'infrastructure, commence par la création d’un modèle
intelligent à partir de différentes sources de données.
INFRAWORKS est l’un des logiciels les plus utilisés dans un environnement BIM pour la
planification et la conception de projets d’infrastructure. Cet outil d’Autodesk est un allié
précieux dans les flux de travail BIM, offrant des options de travail collaboratif dans le cloud,
l’automatisation des processus et la collaboration avec d’autres plateformes
Le modèle Builder :
Cette méthode utilise le cloud pour trouver des calques de données, puis construit un modèle
pour une zone que l’on spécifie
L’image aérienne : est un flux Bing Maps. La résolution au sol est réglable à tout moment
depuis INFRAWORKS sur une plage de 78 000 m/pixel à 0,29 m/pixel. Dans notre cas, nous
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Données topographiques : Elles sont issues de la base de données fournie par la SRTM GL1
Global 30m pour L’Europe, le Moyen Orient et l’Afrique et par la NASA/NGA (National
Geospatial-Intelligence Agency) pour l’Amérique. La précision de ces données est de l’ordre
d’un maillage de 20 m / 30 m en planimétrie, et de l’ordre de +/- 10 cm en plaine à +/- 1 à 2 m
voire plusieurs en zone à forte déclivité, en altimétrie.
Les objets bâtiments, routes, rails : sont modélisés depuis OpenStreetMap, qui est la plus
grande base libre de données géographiques au Monde, avec la précision des attributs propres
à chaque objet.
3.3.4 La création d’un nouveau modèle
On peut également créer un modèle complet à partir de notre propre donné. Les données qu’on
possède sont l’orthophotographie et le levé topographique.
Une attention particulière et à donner au système de cordonnées utilisé, car il ne peut pas être
modifié après la création du modèle. Dans notre cas le système de cordonnées est
Merchich.Nord du Maroc.
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Les données topographiques et l’image aérienne de Model Builder ne sont pas de précision
suffisante pour l’exploiter pendant la phase d’exécution du projet, cependant, ils sont utiles
pour la conception préliminaire d’un projet.
L’orthophotographie utilisé pris par drone est de très haut précision 1,5cm/pixel, contrairement
à l’orthophotographie de Bing dont sa meilleure qualité est de l’ordre de 29cm/pixel.
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Casablanca.
L’MNT projet, est exporté vers INFRAWORKS comme un état terrain avec des natures de
surfaces différentes (bitume, espace vert, béton, Asphalte…). Par exemple la plateforme et la
voirie en section courante soit en bitume, et la station soit en béton désactivé. Il est
indispensable d’effectuer cette affectation de surface sur COVADIS pour pouvoir affecter les
styles de visualisation sur INFRAWORKS.
Tout au long du tracé du BHNS, il y en a des réseaux de HTA (Moyen tension) et réseaux
Orange, INWI et IAM.
La création des réseaux souterrains s’effectue sur Covadis comme déjà précisés précédemment.
L’ensemble des réseaux souterrains créés sur Covadis sont importés au format IMX et
reconnues par Infraworks. La création des réseaux souterrains s’effectue sur Covadis comme
déjà précisés précédemment.
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Pour compléter la maquette numérique, on modélise le mobilier urbain selon les plans du
mobilier urbain.
Par exemple les corbeilles sont mises en place aux coins des carrefours tous les 150m en section
courante. Les barrières sont mises en place aux carrefours franchis et les potelets au niveau des
passages piétons. La bibliothèque d’Infraworks contient des modèles 3D de ces modèles.
Pour pourvoir implanter le mobilier urbain sur leurs emplacements exacts, on import leurs
points topographiques correspondant sur Infraworks et les affecte un modèle 3D.
Le modèle créé sur Infraworks peut être partager avec les autres intervenants et les collègues
au travail, et pour faciliter l’accès á ce modèle on a besoin d’une plateforme permettant la
visualisation comme Autodesk Viewer.
Autodesk Viewer est une application gratuite de navigateur qui nous permet de télécharger,
afficher et partager des dessins pour des produits tels que Autocad et Infraworks, ou avec l’un
des nombreux types de fichiers pris en charge. Pour commencer la visualisation, on a seulement
besoin du fichier de conception ou d’un lien partagé
Avec la possibilité de partager des modèles entiers en ligne, on peut obtenir rapidement la
rétroaction dont on a besoin de collègues et d’intervenants.
Autodesk Viewer permet uniquement de visualiser le modèle. Pour travailler sur le même
modèle au même temps, la plateforme BIM 360 permet belle et bien d’effectuer des
modifications et de collaborer autour du modèle numérique.
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Casablanca.
3.3.10 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons fait l’étude du projet pour justifier la faisabilité d’exécution et
pour exploiter les données pour la création d’une maquette numérique support du projet.
Ce qui nous a permets, grâce à l’interopérabilité entre Covadis et Infraworks, de faire une
modélisation BIM 3D du projet.
Dans le chapitre suivant, nous allons découvrir comment exploiter le BIM pour la planification
du projet.
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CHAPITRE IV :
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Casablanca.
4.1 Introduction
La planification de projet est une activité qui demande des connaissances et de l’expérience.
En général, l’expérience peut servir de guide pour planifier un projet. En revanche, chaque
projet possède ses propres problèmes et opportunités. Comme le cas du BHNS qu’est
considérée la première expérience au Maroc.
La cause principale des difficultés rencontrées dans le processus de planification réside dans la
multiplicité des rôles, des utilisateurs, des plans, des formats et des échelles de temps de la
planification.
Les projets d’infrastructure, par leur complexité ou l’impact qu’ils génèrent sur la vie locale,
nécessitent alors une réalisation en plusieurs phases. Pour garantir une circulation dans les deux
sens pour toute la durée des chantiers.
Avant de procéder à l'élaboration d’un planning, un phasage général d’exécution des travaux
est défini en collaboration avec les intervenants du projet, en l’occurrence le maitre d’ouvrage.
Le phasage définit la méthodologie qui sera adoptée par l’entreprise pour la réalisation du
projet. Il définit les actions menées lors des différentes étapes du projet depuis la phase
préparatoire jusqu'à la réception du projet.
73
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
• Les carrefours ;
Phase 1 :
Phase 2 :
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Phase 3 :
Les travaux des carrefours doivent faire l’objet d’une vigilance particulière étant donné leurs
sensibilités. Ils ne doivent démarrer qu’après s’être assuré de la disponibilité de toutes les
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Phase 1 :
La première étape consiste à la pose des palissades autours de l’anneau, puis les travaux de
nivèlement l’anneau.
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Phase 2 :
Dès que l’anneau est nivelé, la circulation est lancée sur l’anneau, en suite les travaux
commencent sur les deux parties communes (BHNS et les véhicules) du carrefour.
Phase 3 :
Dans la troisième phase la circulation se lance sur des parties communes, et la configuration
77
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Situation finale :
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
• Travaux de terrassement.
La définition du phasage général permet d’organiser l’exécution des travaux. Pour chaque
phase, on définit l’ensemble des taches à exécuter, et pour avoir une meilleure perspective du
phasage, nous allons s’appuyer sur l’outil de planification 4D Navisworks Manage qui
permettra de faire un phasage 4D du projet (l’axe 4.4. Chapitre 4)
4.3 La planification BIM 4D
4.3.1 Introduction
La planification 4D est l'un des volets les plus modernes de la préparation de chantier lié à la
démocratisation des pratiques liées aux BIM et à l'exploitation des maquettes numériques.
L’objectif de cette partie est de présenter la méthodologie adoptée pour créer un modèle 4D et
produire des simulations 4D, et de comparer l’avancement réel et planifié du projet
La réalisation du modèle 4D de projet se fait par la création de liens entre les éléments du
modèle 3D avec les tâches de l’échéancier. Ce dernier reflète le caractère spatial de projet.
L’objectif de cette partie est donc d’identifier les étapes nécessaires à l’association d’un
échéancier et le modèle 3D précédemment réalisée, et de monter un modèle 4D reflétant les
79
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
perspectives de construction.
Le modèle numérique 4D de projet a été élaboré à l’aide de logiciel Navisworks Manage 2022.
Ce logiciel a été retenu, car il est actuellement l’un des outils les plus utilisés dans le secteur
de la construction et travaux public. De plus cet outil est développé dans une optique BIM. Il
est donc interopérable et offre plusieurs possibilités pour l’échange d’informations avec
d’autres plateformes.
C’est le cas par exemple de la chaussée qui ne peut pas être réalisé d’une seule coupe et qui
devrait donc être découpée en plusieurs zones.
Cette approche a été retenue car elle offre plus de flexibilité pour la revue, la gestion et la
correction du modèle 4D dans la mesure où un processus de détection d’interférences entraine
des mises à jour fréquentes au niveau de la géométrie des modèles 3D originaux.
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
Pour notre modèle, nous allons l’exporter au format Fbx, Il est découpé selon chaque type
d’objet à exporter (Pipelines. Fbx, Ground.Fbx etc …). Nous avons exporté le modèle par la
baie de ce format d’échange car Infraworks ne supporte l’export en format IFC, d’où on ne
pourra pas récupérer les classes d’objets (IfcFlowaSegment, IfcFlowSitting, IfcSite…).
L’export du modèle se fait seulement par le format Fbx depuis Infraworks. La principale limite
de ce format est que la maquette est exportée en des bloc liées entre eux. Son exploitation après
export ne permet pas de manipuler les objets qui la constituent chacun à part. Ceci rend les
possibilités d’analyses et de simulations impossibles. Donc pour remédier à ce problème on
peut exporter le modèle depuis Covadis directement vers Navisworks en format IFC. Une autre
solution, réside dans le réglage des paramètres de l’export du modèle Fbx, en ne décrochant
l’outil de fusion des matériaux de même texture, après avoir créé des nouveaux styles de
matériaux dans la bibliothèque d’Infraworks. Nous avons insisté à travailler avec la maquette
d’Infraworks pour avoir un cheminement de processus BIM similaire à celle utilisé dans le
bâtiment.
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Casablanca.
Figure 74 : Modèle importé sur Navisworks en format IFC : a) vue en perspective. b) Vue au-
dessus de la plateforme montrant la multitubulaire.
Après avoir importé le modèle sur Navisworks, il nous reste à incorporer l’échéancier.
Ce n’est pas l’importation dans Navisworks qui enclenche le processus 4D. Celui-ci ne
commence réellement que lorsque la dimension temporelle est apportée c’est-à-dire à partir de
l’intégration de l’échéancier.
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Le modèle 4D a par la suite été réalisé en attachant chaque composante aux activités (tâche)
correspondantes de l’échéancier disposant d’une date et de fin.
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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L’onglet de visualisation de l’échéancier permet un lien entre les activités et les éléments
du modèle 3D. Il est constitué de deux parties présentées dans la figure 79 :
• Toutes ces informations peuvent soit être importées si elles ont été renseignées dans
l’outil de planification soit renseignées directement dans Navisworks ;
Pour réaliser une simulation 4D, il faut associer les éléments des différents modèles aux tâches
de l’échéancier. Il faut donc que l’on sélectionne les éléments du modèle correspondant aux
activités.
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Casablanca.
Dans notre cas, les activités sont liées par l’outil de sélection. Ainsi, on relie la tâche avec la
sélection correspondante. Le type de la tâche doit aussi être définit, par défaut le logiciel
Navisworks possède trois types de tâche : Construct, c’est á dire construire ; Demolish, qu’est
affecté aux tâches à démolir ; et Temporary, qui s’affecte aux tâches temporaires.
A noter que l’on peut personnaliser des types de tâches qui nous sont propres, cette opération
permet de faciliter la liaison lorsqu’il y’en a plusieurs taches de même nature qui se répète dans
un projet (Figure 81).
86
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Ci-après est une figure illustrant la liaison de la tâche 1er couche GNF1 avec son élément
correspondant dans le modèle 3D.
4.3.6 Simulation 4D
Une fois que les tâches et les objets 3D sont liés, on procède au lancement des simulations 4D
via l’outil Timeliner. A travers cette simulation le logiciel Navisworks permet de visualiser le
phasage des travaux et l’avancement, en pourcentage avec une codification couleurs, dans notre
cas les éléments coloriés en vert transparent sont ceux réalisés à temps.
a) Première phase
b) Deuxième phase
c) Troisième phase
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
En plus de la simulation 4D des travaux, on peut faire comparer l’avancement réels et planifié.
Pour ce faire, on intègre les dates réelles en plus les dates planifiés sur MS Project puisque le
planning sur ce dernier est synchronisé automatiquement.
Ci-dessous l’extrait du planning avec les dates de début et fin réelles (en bleu) et planifiées (en
grises)
Afin de comparer l’avancement réel et planifié on a arrêté la simulation à des dates donnée t
on a établi le tableau suivant :
90
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Casablanca.
2021-02-13
2021-02-02
2021-01-26
Les éléments en rouge transparent sont les taches en retardes, les éléments coloriés en vert
transparent sont ceux réalisé à temps, tandis que ceux en violet transparent sont des tâches
anticipées. Les 3 cas choisis mettent en avant les éléments qui sont à temps en avance ou en
retard :
Cas 1 : la couche de base GB3 est en retard, la couche est en vert sur le planifié et en rouge sur
le réel
Cas 2 : La 1 ère couche GNF1 est anticipée ainsi elle est en violet sur le réel et encore
transparente sur le planifié
Cas 3 : le multitubulaire est réalisé à temps c’est pour cela qu’elle est en vert sur le réel et sur
le planifié.
91
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simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
4.4.1 Introduction
Les projets d’infrastructures deviennent de plus en plus complexes tout en étant sujets à des
échéanciers toujours plus serrés et des espaces de travail restreints. Ces conditions favorisent
l’apparition d’interférences qui ne sont pas facilement détectable en phase de conception.
Ces derniers constituent un enjeu majeur en construction dans la mesure où un conflit survenant
sur chantier risque de déclencher des problèmes qui peut affecter un projet tant au niveau coût
que temps.
C’est dans cette optique qu’a été menée cette partie, qui s’est attelé à formaliser le processus
de détection d’interférences dans un environnement BIM 4D puis à identifier les aspects qui
peuvent être optimisés.
Il y en a plusieurs programmes de détection des clashes, l’outil le plus utilisé pour cette fin est
le logiciel Navisworks Manage qui contient l’outil de Clash Detective.
Le principe de fonctionnement de cet outil est simple à utiliser, il suffit d’importer le modèle
4D contenant les éléments (ex : Les réseaux sous-terrain) à tester et de compiler le test.
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Pour bien organiser l’opération de détection, Navisworks permet de créer plusieurs tests, cette
opération facilite l’organisation et la définition des anomalies détecté.
Figure 88: Création d’un test entre deux éléments dans le modèle.
A titre d’exemple, faisant un test entre les couches constituant le corps de chaussées de la
plateforme BHNS et le réseau de HTA (Selection A et Selection B, figure
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En lançant donc le test, Navisworks génère l’ensemble des interférences entre le corps de
chaussés et le réseau de HTA.
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Figure 91 : Détection d’une interférence entre HTA (en verte) et le Corps de chaussé (en rouge)
Focalisant par exemple sur le premier clash détecté, on constate bien qu’il s’agit d’une
interférence entre les deux éléments testés.
Navisworks permet de générer un rapport de tous les tests effectuer, ce rapport contient les
informations suivantes :
• La tolérance entre les éléments testés, cette tolérance est réglable par l’utilisateur ;
• La description de l’anomalie ;
Nous avons la possibilité de générer le rapport en formats que l’on souhaite. Cette multitude
de choix de format a pour but de faciliter la communication entre les intervenants.
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Casablanca.
Ci-après sont les informations que communique le rapport généré par Navisworks du test
effectué, le rapport de test complet est présenté en annexe 6.
Après avoir identifié les éventuels conflits sur Navisworks, on est sensé á trouver des solutions.
La valeur du BIM réside dans son potentiel à faciliter la communication entre les intervenants
du projet.
Navisworks permet, après qu’il identifie les anomalies, de communiquer non seulement un
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Casablanca.
rapport des interférences, mais aussi de collaborer autour du modèle grâce au format
d’export BCF.
BCF est l’abréviation de BIM Collaboration Format, c’est un format de fichier structuré adapté
au suivi des conflits. BCF est principalement conçu pour définir les vues d’un modèle de
construction et les informations associées sur les collisions et les erreurs liées à des objets
spécifiques dans la vue.
Le format de fichier BCF permet aux utilisateurs de différents logiciels BIM et de différentes
disciplines de collaborer sur des problèmes liés au projet.
Avant d’y procéder, il fallait installer le plug-in BCF manager sur Navisworks pour pouvoir
communiquer avec le créateur de projet. Le projet est créé sur Covadis, comme déjà élancé au
chapitre 2, ce logiciel permet la collaboration BIM puisqu’il est interopérable, donc par défaut
il permet la lecture de BCF.
a) b)
Figure 94: a) BIM collaboration sur Navisworks b) BIM collaboration sur Covadis.
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4.4.5.3 Application
Faisant une application au test déjà effectuer précédemment en prenant l’exemple de clash 1.
Par la baie de BCF Manager nous allons créer une étiquette avec un cliché correspondant à la
vue avec un message permettant d’expliquer le problème.
L’ensemble de ces informations sont exporter au format BCF pour le transmettre au créateur
de projet le conflit rencontré.
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Casablanca.
Dans Covadis on est capable d’importer l’étiquette contenant tous les informations, on va
récupérer le cliché et le message expliquant le problème, le cliché est inséré automatiquement
sur la zone où il y a le problème.
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Casablanca.
Conclusion :
Nous avons défini le phasage général d’exécution des travaux, et fait des simulation 4D du
phasage, et illustré un exemple d’application de la détection des anomalies.
En revanche, nous avons rencontrés des contrainte et des limitations lors de l’export du modèle
3D depuis Infraworks. Ce qui présente une contrainte vers l’utilisation du BIM dans le domaine
de l’Infrastructure.
100
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Casablanca.
CHAPITRE V :
101
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Casablanca.
5.1 Introduction
Ce chapitre sera consacré au travail qu’on effectue sur le chantier tout au long de notre stage.
Nous allons aborder dans ce chapitre les tâches principales effectuées sur les chantiers ainsi
qu’un exemple de procédure d’exécution. Nous allons citer comme exemple la procédure
d’exécution des multitubulaires puisqu’il s’agit d’un ouvrage spécial propre aux travaux de
réalisation des moyens de Transport en Commun en Site Propre.
Parmi les taches qui nous ont été confiées est le suivie de planning. Les tâches planifiées, dans
la majorité de cas, diffère des tâches exécutées sur chantiers, le suivie de planning permet
d’identifier les taches qui sont en retard, les taches avancées, et les future taches. Le suivi du
planning se fait grâce aux journaux de chantiers, un exemple de journal de chantier est présenté
en annexe 7.
Pour déterminer l’état d’avancement de chaque tâche, on se base sur les quantités estimées du
marché, et les quantités réalisées. Par exemple, pour déterminer l’avancement de la
multitubulaire, on calcule le nombre de mètre linéaire réaliser sur le chantier à partir des
journaux de chantier et en détermine le pourcentage achevé.
C’était donc un coup d’œil sur la manière sur laquelle nous avons basé pour effectuer le suivie
de planning. L’objectif est de détecter les tâches qui sont en retard et les signaler au conducteur
de travaux s’il y en a une. D’ailleurs, comme mentionné précédemment, le maitre d’ouvrage
demande une actualisation du Planning pour qu’il a une idée sur l’avancement des travaux.
Dans la partie qui suive, nous allons citer un exemple de procédure d’exécution. Nous allons
citer l’exemple de la multitubulaire.
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
Dans la présente partie, nous allons décrire le mode de réalisation des travaux des
multitubulaires principale relatif au projet. Nous avons déjà défini précédemment (Chapitre 3,
Création des réseaux sous terrain).
Le fond de fouille réalisé à la côtes prévue sera finalisé manuellement et sera soigneusement
dressé et débarrassée de tous corps saillant avant qu’il soit réceptionnée par le Maître d’œuvre.
Les peignes (Figure 0), préfabriqués auparavant sont disposés chaque 2 ml. Les types de
peignes sont réalisés en fonction de type de multitubulaires à réaliser. Ces peignes seront
préfabriqués en béton C25/30 dans l’installation de chantier. Ils permettent le maintien des
fourreaux à l’arrivée dans les chambres et garantissent le bon enrobage de ces derniers.
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
Les peignes auront les mêmes dimensions de la multitubulaire avec une épaisseur de 5
cm.
Une fois les peignes sont callés, les fourreaux sont enfilés dans les peignes puis collés avec une
colle à base de solvants forts de polychlorure de vinyle. Notons que la rangé des fourreaux
inférieurs dans la chambre de tirage doit être à environ 10 cm de sa base.
Dans le cas de courbures, les préformages s’effectueront en atelier pour les rayons inférieurs à
14 m et seront soumis à l’accord du MOE.
3. Coffrage de Multitubulaire
Afin de ne pas créer un point faible par le remblaiement d’une tranchée d’environ 30 cm au
niveau des abords de la multitubulaire, ceux du côté de la plateforme sont coffrés, tandis que
ceux du côté de la voie sont coulés en pleine fouille (Figure 1).
Les panneaux de coffrage sont de type contreplaque d’une épaisseur minimale de 18 mm. Etant
donné les dimensions de la multitubulaire, ces panneaux n’auront pas un rôle structurel et
seront quand même bloqués par des éléments de blocage (en bois ou métallique) tous les 1,25
m pour assurer les exigences dimensionnelles.
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
Les ferraillages de la multitubulaire est assurer par un treillis soudé ST10 en nappe supérieure
avec un enrobage de 4cm ;
Après la mise en place des tubes et de leurs peignes, calages éventuels, et coffrage et après
réception du représentant du Maître d’œuvre, il peut être procédé au coulage de la
multitubulaire en continuité sur la longueur réceptionnée, tout en procédant au blocage des
fourreaux pour ne pas être soulevés pendant le bétonnage et garantir ainsi l’enrobage prévu par
les plans BPE.
Le béton sera systématiquement vibré à l’aide de vibreur pour permettre au béton d’atteindre
l’ensemble des interstices de la forme constituant la multitubulaire. Le coulage du béton
s’arrêtera à la marque faite sur le coffrage extérieur délimitant la hauteur théorique de la
multitubulaire.
106
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
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Casablanca.
B.
5.4.3.1 Implantation
Les chambres de tirage sont implantées conformément aux plans BPE. Le haut de la chambre
ou de la rehausse doit correspondre à l’altimétrie finie du futur revêtement.
• Les chambres de tirage sont des éléments préfabriqués et posés sur le chantier, les tubes
PVC venant ensuite s’y raccorder ;
• Les chambres de tirage sont coffrées et coulées sur place, dans ce cas de figure, le radier
de la chambre sera réalisé le premier avant la pose des tubes PVC, le coffrage des voiles
venant se mettre en place dans un troisième temps, le cadre est scellé en même temps
que le coulage du béton.
Toutes les chambres de tirage seront équipées d’un système d’évacuation des eaux
d’infiltration conformément au carnet d’exécution. Les chambres suivantes, seront raccordées
aux réseaux d’assainissement avec un réseau PVC diamètre 200mm et équipées d’un clapet
anti-retour.
• En station
Toutes les autres chambres de tirage seront équipées de deux puits perdus réalisés avec des
drains de diamètre 70mm.
107
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Casablanca.
Il ne sera procédé au remblaiement des tranchées et fouille que lorsque le béton a acquis une
résistance suffisante pour supporter les charges de remblai et les efforts dus au compactage.
Le délai entre le coulage du béton et remblayage est fonction des conditions atmosphériques,
il ne peut en aucun cas, être inférieur à 24 heures.
SETRA.
5.4.3.5 Pose grillage avertisseur
Après une première couche de remblais, un grillage avertisseur de couleur verte sera déroulé
le long de la Multitubulaire pour signaler la présence de l’ouvrage en cas de travaux
d’intervention ultérieurs.
5.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons synthétisé notre travail sur chantier en citant un exemple de
procédure d’exécution de la multitubulaire. Nous avons l’honneur de contribuer à l’avancement
des travaux de réalisation de BHNS par l’entreprise GTR. C’est une véritable occasion
d’apprentissage d’avoir la chance d’effectuer un stage au sein de GTR.
108
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Casablanca.
CONCLUSION
Le présent mémoire s’agit de développement d’un flux de travail BIM comportant le volet
d’échange de l’information, la planification et la simulation 4D, appliqué aux travaux de
réalisation de lignes 6 du Bus à Haut Niveau de Service de Casablanca.
L’exploitation du BIM dans un tel projet nécessite, la création du projet sur des logiciels
interopérables permettant des exports fiables de données sous des formats standard comme le
format de l’openBIM IFC.
La maquette numérique ainsi créée comporte les propriétés BIM, donc sert de support pour
développer le processus de collaboration BIM. La liaison du modèle 3D avec l’échéancier,
permet d’avoir un modèle dit modèle 4D permettant de faire des simulation 4D des phasages
d’exécutions des travaux.
La méthodologie adoptée pour développer le processus BIM dans les projets de l’infrastructure
reste encore limitée, au niveau de l’export de données depuis la maquette numérique 3D. Le
présent rapport cite les contraintes rencontrées pour adopter ce concept.
En revanche, nous avons remédié à ces problèmes par des astuces lors des exports de données
même si cette opération était délicate.
109
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
110
Abcisses
Altitudes TN
PC : 37.00 m
Altitudes Projet
Echelle en Y : 1/100
Axe : AXE YAC
Pentes et rampes
Echelle en X : 1/1000
Ecarts Projet - TN
Distances partielles
Numéro de profils en travers
-2.35
8.60
PENTE
L = 8.60 m
P = -2.35 %
%
8.60 0.02 39.09 38.97 PR02
12.47
21.07 0.10 38.96 38.86 PR03
PENTE
-0.27 %
L = 21.29 m
P = -0.27 %
8.33
29.40 0.08 38.94 38.86 PR04 38.94
Point bas
36.08 0.04 38.95 38.91 PR04-1
6.68 7.21
0.21 %
RAMPE
43.29 -0.01 38.96 38.97 PR05
P = 0.21 %
L = 17.39 m
4.32
47.61 -0.01 38.97 38.98 PR05-1
5.88
53.49 0.00 39.00 39.00 PR05-2
13.76
67.25 0.02 39.06 39.05 PR06
13.48
80.73 0.02 39.13 39.11 PR07
3.09
83.82 0.01 39.14 39.13 PR08
TERMINUS OULMES
88.82 0.01 39.17 39.16 PR08-1
5.00 7.63
96.44 0.02 39.20 39.18 PR09
9.78
106.23 0.01 39.25 39.24 PR10
3.09
109.32 0.04 39.26 39.23 PR11
10.68
120.00 0.07 39.31 39.24 PR12
0.47 %
12.20
132.20 0.00 39.37 39.37 PR12-1
5.35 7.79
145.34 0.01 39.43 39.43 PR13-1
10.82
156.16 -0.00 39.48 39.49 PR14
6.84
163.00 0.01 39.52 39.51 PR15
13.56
176.56 0.01 39.58 39.57 PR16
3.00
DROITE L = 335.87 m
179.57 0.01 39.59 39.59 PR17
4.00
183.57 0.02 39.61 39.60 PR18
4.00
187.57 0.01 39.63 39.63 PR19
RP = -20000.00 L = 4.20
3.00
190.57 0.01 39.65 39.63 PR20
12.57
203.13 0.01 39.70 39.69 PR21
12.94
216.07 0.03 39.76 39.73 PR22
0.45 %
19.90
8.37
246.49 0.02 39.90 39.88 PR23-1
14.97
261.46 0.04 39.97 39.93 PR24
22.36
283.83 0.04 40.09 40.05 PR25
16.17
300.00 0.03 40.19 40.15 PR26
10.66
310.66 0.02 40.25 40.23 PR26-1
RP = 42000.00 L = 125.56
7.20
317.86 0.02 40.30 40.28 PR27
3.00
320.87 0.02 40.32 40.30 PR28
4.00
324.87 0.02 40.34 40.32 PR29
4.00
328.87 0.03 40.37 40.34 PR30
3.00
331.87 0.03 40.39 40.36 PR31
4.00
335.87 0.03 40.42 40.39 PR31-1
2.94
338.81 0.03 40.44 40.41 PR31-2
4.15
342.95 0.01 40.47 40.46 PR32
14.88
357.83 -0.00 40.57 40.58 PR33
3.69
361.53 0.00 40.60
16.62
378.15 0.01 40.73 40.71 PR34
10.75
10.97 388.89 0.04 40.81 40.77 PR34-1
19.40
RP = -10000.00
DROITE L = 58.98 m
RAMPE
P = 0.63 %
L = 25.11 m
16.54
RP = -10000.00
4.90 5.38
3.00
745.67 0.01 42.82 42.81 PR60
4.00
749.67 0.03 42.84 42.81 PR61
4.00
753.67 0.03 42.86 42.83 PR62
3.00
756.68 0.04 42.88 42.84 PR63
DROITE L = 250.96 m
3.48
760.15 0.05 42.89 42.84 PR63-1
4.47
764.63 0.05 42.92 42.86 PR63-2
13.03
4.64
RP = 3000.00
RAMPE
L = 16.71 m
8.20
R = 400.00 m
L = 12.00
RP = -2000.00
18.44
4.15
944.15 0.07 43.77 43.70 PR74-1
7.18
STATION SIDI ABDERRAHMANE
RP = 1000.00
RAMPE
4.59
2.38 983.56 0.31 44.37 44.06 PR78-1
2.03 985.94 0.10 44.42 44.32 PR79
987.97 0.13 44.46
44.52
994.98 0.15 44.52 44.38 PR80
Point haut
L = 13.30
7.01 6.29
RP = -350.00
Carrefour C2
L = 16.59 m
P = -1.90 %
111
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
112
CF
EB
BC5
BC3
GB3
Altitude FF
GNF2
GNF1
Altitudes TN
PC : 36.00 m
Altitudes Projet
BORDURE
ASPHALTE
Altitudes F1 CH
Altitudes F1 PLT
Distances à l'axe FF
Altitudes GB3 CH
Altitudes BC3 PLT
Altitudes GNF1 CH
Altitudes GNF1 PLT
Distances à l'axe Projet
BETON DESACTIVE
39.00
39.00
38.96
-12.80 38.51 -12.70 38.76 38.96
38.14 38.49 -12.80 37.89 -12.52 38.76 38.96
38.49 38.68 -12.50 38.74 38.82
38.54 -12.00 37.90 38.82
38.15 38.55 38.69 -12.00 38.55 38.82
38.80
38.80
38.74
Echelle des altitudes : 1/150
38.74
Echelle des longueurs : 1/150
38.70
38.70
38.72
38.72
17.48 38.25
17.48 38.50 17.48 38.50 38.50
38.50
38.50
38.50
38.50
38.45
CF
EB
BC5
BC3
GB3
Altitude FF
GNF2
GNF1
Altitudes TN
PC : 38.00 m
Altitudes Projet
BORDURE
ASPHALTE
Altitudes F1 CH
Altitudes F1 PLT
Distances à l'axe FF
Altitudes GB3 CH
Altitudes BC3 PLT
Altitudes GNF1 CH
Altitudes GNF1 PLT
Distances à l'axe Projet
BETON DESACTIVE
41.31
41.14
41.15
41.16
41.18
41.25
41.08
40.95 41.23 2.99 41.43
Abscisse : 487.86 m
Echelle des altitudes : 1/150
41.23
41.23
41.22
41.16
41.13
40.68 41.08 41.22 11.93 41.08 41.13
41.06 11.93 40.43 41.13
41.01 41.20 12.49 41.26 41.13
40.66 41.01 12.79 40.41 12.51 41.28 41.13
12.79 41.03 12.69 41.28 41.13
41.14
41.14
41.14
41.14
41.14
41.22
41.22
41.25
16.93 41.06
16.93 41.31 16.93 41.31 41.25
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
113
COVADIS Version 17
(C) Géomédia S.A.S. 1993-2018
CUBATURES
15
PR 176.565 m 8.282 m 0.03 m² 2.42 m² 0.239 m³ 20.055 m³ 28.057 m³ 535.444 m³
16
PR 179.567 m 3.501 m 0.02 m² 6.13 m² 0.087 m³ 21.452 m³ 28.144 m³ 556.896 m³
17
PR 183.567 m 4.000 m 0.01 m² 4.66 m² 0.052 m³ 18.623 m³ 28.196 m³ 575.519 m³
18
PR 187.567 m 3.501 m 0.03 m² 6.44 m² 0.091 m³ 22.547 m³ 28.287 m³ 598.066 m³
19
PR 190.569 m 7.784 m 0.02 m² 2.80 m² 0.179 m³ 21.830 m³ 28.466 m³ 619.895 m³
20
PR 203.135 m 12.752 m 0.02 m² 2.19 m² 0.208 m³ 27.889 m³ 28.674 m³ 647.785 m³
21
PR 216.073 m 17.494 m 0.00 m² 2.96 m² 0.013 m³ 51.769 m³ 28.686 m³ 699.554 m³
22
PR 238.123 m 15.211 m 0.05 m² 2.72 m² 0.707 m³ 41.393 m³ 29.393 m³ 740.947 m³
23
PR 246.494 m 11.671 m 0.29 m² 1.59 m² 3.424 m³ 18.513 m³ 32.817 m³ 759.460 m³
23-
1
PR 261.465 m 18.667 m 0.19 m² 3.13 m² 3.463 m³ 58.370 m³ 36.280 m³ 817.830 m³
24
PR 283.828 m 19.268 m 0.08 m² 2.11 m² 1.543 m³ 40.626 m³ 37.822 m³ 858.456 m³
25
PR 300.000 m 13.417 m 0.02 m² 2.41 m² 0.256 m³ 32.270 m³ 38.078 m³ 890.726 m³
26
PR 310.661 m 8.932 m 0.01 m² 2.14 m² 0.075 m³ 19.140 m³ 38.153 m³ 909.866 m³
26-
1
PR 317.863 m 5.102 m 0.54 m² 2.61 m² 2.737 m³ 13.314 m³ 40.890 m³ 923.180 m³
27
PR 320.866 m 3.501 m 0.01 m² 6.10 m² 0.024 m³ 21.374 m³ 40.914 m³ 944.554 m³
28
PR 324.866 m 4.000 m 0.00 m² 4.31 m² 0.013 m³ 17.256 m³ 40.926 m³ 961.810 m³
29
PR 328.866 m 3.501 m 0.01 m² 5.80 m² 0.028 m³ 20.306 m³ 40.955 m³ 982.117 m³
30
PR 331.868 m 3.500 m 0.45 m² 2.40 m² 1.563 m³ 8.413 m³ 42.518 m³ 990.530 m³
31
PR 335.866 m 3.469 m 0.22 m² 2.04 m² 0.769 m³ 7.071 m³ 43.287 m³ 997.601 m³
31-
1
PR 338.805 m 3.544 m 0.32 m² 1.79 m² 1.134 m³ 6.353 m³ 44.421 m³ 1003.953 m³
31-
2
PR 342.955 m 9.514 m 0.39 m² 1.86 m² 3.729 m³ 17.687 m³ 48.150 m³ 1021.640 m³
32
PR 357.833 m 17.596 m 0.13 m² 2.59 m² 2.295 m³ 45.524 m³ 50.445 m³ 1067.165 m³
33
PR 378.146 m 15.531 m 0.06 m² 2.50 m² 0.884 m³ 38.792 m³ 51.329 m³ 1105.956 m³
34
PR 388.894 m 10.858 m 0.04 m² 2.27 m² 0.469 m³ 24.629 m³ 51.798 m³ 1130.585 m³
34-
1
PR 399.862 m 15.184 m 1.03 m² 1.40 m² 15.567 m³ 21.306 m³ 67.365 m³ 1151.891 m³
35
PR 419.262 m 18.515 m 0.46 m² 1.50 m² 8.469 m³ 27.820 m³ 75.834 m³ 1179.711 m³
36
PR 436.892 m 20.302 m 0.06 m² 2.23 m² 1.206 m³ 45.283 m³ 77.040 m³ 1224.994 m³
37
57
PR 723.260 m 20.748 m 0.18 m² 2.76 m² 3.836 m³ 57.263 m³ 121.888 m³ 2181.423 m³
58
PR 742.671 m 11.207 m 0.01 m² 2.72 m² 0.129 m³ 30.436 m³ 122.017 m³ 2211.860 m³
59
PR 745.674 m 3.501 m 0.01 m² 6.29 m² 0.039 m³ 22.021 m³ 122.056 m³ 2233.880 m³
60
PR 749.674 m 4.000 m 0.00 m² 4.98 m² 0.000 m³ 19.914 m³ 122.056 m³ 2253.795 m³
61
PR 753.674 m 3.501 m 0.00 m² 5.96 m² 0.000 m³ 20.854 m³ 122.056 m³ 2274.649 m³
62
PR 756.676 m 3.241 m 0.13 m² 2.77 m² 0.426 m³ 8.974 m³ 122.482 m³ 2283.623 m³
63
PR 760.155 m 3.976 m 0.17 m² 2.30 m² 0.691 m³ 9.148 m³ 123.172 m³ 2292.771 m³
63-
1
PR 764.627 m 8.751 m 0.33 m² 2.16 m² 2.860 m³ 18.889 m³ 126.032 m³ 2311.660 m³
63-
2
PR 777.657 m 10.437 m 0.44 m² 2.60 m² 4.631 m³ 27.155 m³ 130.664 m³ 2338.815 m³
64
PR 785.501 m 11.172 m 0.12 m² 1.91 m² 1.373 m³ 21.314 m³ 132.036 m³ 2360.129 m³
64-
1
PR 800.001 m 18.523 m 0.14 m² 2.04 m² 2.512 m³ 37.738 m³ 134.548 m³ 2397.867 m³
65
PR 822.548 m 17.701 m 0.04 m² 2.87 m² 0.686 m³ 50.814 m³ 135.234 m³ 2448.681 m³
66
PR 835.404 m 13.558 m 0.00 m² 2.92 m² 0.057 m³ 39.615 m³ 135.291 m³ 2488.297 m³
67
PR 849.663 m 12.299 m 0.00 m² 2.41 m² 0.010 m³ 29.663 m³ 135.301 m³ 2517.960 m³
67-
1
PR 860.001 m 11.087 m 0.00 m² 2.29 m² 0.000 m³ 25.421 m³ 135.301 m³ 2543.381 m³
68
PR 871.837 m 10.173 m 0.09 m² 2.70 m² 0.904 m³ 27.434 m³ 136.205 m³ 2570.814 m³
68-
1
PR 880.348 m 8.355 m 0.09 m² 3.04 m² 0.729 m³ 25.429 m³ 136.934 m³ 2596.243 m³
69
PR 888.546 m 11.047 m 0.03 m² 3.36 m² 0.307 m³ 37.140 m³ 137.241 m³ 2633.383 m³
69-
1
PR 902.442 m 8.493 m 0.25 m² 2.36 m² 2.147 m³ 20.075 m³ 139.388 m³ 2653.459 m³
70
PR 905.532 m 4.045 m 0.12 m² 5.59 m² 0.466 m³ 22.617 m³ 139.854 m³ 2676.075 m³
71
PR 910.532 m 5.700 m 0.59 m² 3.50 m² 3.358 m³ 19.937 m³ 143.212 m³ 2696.012 m³
72
PR 916.932 m 5.512 m 0.52 m² 4.90 m² 2.863 m³ 27.000 m³ 146.075 m³ 2723.012 m³
72-
1
PR 921.556 m 11.534 m 0.70 m² 4.05 m² 8.122 m³ 46.717 m³ 154.197 m³ 2769.729 m³
73
PR 940.000 m 11.688 m 1.19 m² 2.65 m² 13.871 m³ 30.979 m³ 168.068 m³ 2800.708 m³
74
PR 944.932 m 5.666 m 1.34 m² 2.54 m² 7.617 m³ 14.409 m³ 175.684 m³ 2815.117 m³
74-
1
PR 951.332 m 7.688 m 1.43 m² 1.09 m² 11.002 m³ 8.369 m³ 186.687 m³ 2823.486 m³
75
PR 960.307 m 7.421 m 0.36 m² 3.56 m² 2.673 m³ 26.428 m³ 189.359 m³ 2849.914 m³
76
PR 966.175 m 2.934 m 0.55 m² 5.05 m² 1.626 m³ 14.830 m³ 190.985 m³ 2864.743 m³
76-
1
114
COVADIS - LISTING DES DEBITS ET SECTIONS
Débit Diam. Collecteur Pente V = Q/S Valeurs calculées à l'aide de l'abaque V Pleine section
Tronçon Contrainte
d'assembl théorique Nom Secti Opt (%) (m/s) rQ rV rH H (mm) V (m/s) Qps/10 Vps Qps
R88 - R89 0.060 387.000 CR8-0400 0.118 CR 0.970 0.510 0.250 0.830 0.340 131.000 1.720 1.140 2.080 0.244 OK
R89 - R90 0.060 387.000 CR8-0400 0.118 1.000 0.510 0.240 0.820 0.340 130.000 1.730 1.160 2.110 0.248 OK
R90 - R91 0.060 387.000 CR8-0400 0.118 1.000 0.510 0.240 0.820 0.340 130.000 1.730 1.160 2.110 0.248 OK
R91 - R33-
Ext_ Fe Ext 0.060 387.000 CR8-0400 0.118 1.000 0.510 0.240 0.820 0.340 130.000 1.730 1.160 2.110 0.248 OK
levé
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
115
Clash Report
Item 1 Item 2
Clash
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Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
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JOURNAL DU CHANTIER
L5-TTZ-GTR-DET-JRC-TTD-1520-00046_A
PROJET DE LA LIGNE L5 ET DE LA LIGNE L6 DU BHNS DE CASABLANCA TRAVAUX DE REALISATION DE LA PLATEFOMRE BHNS ET D’AMENAGEMENT URBAIN DE FACADE A FACADE DES DEUX LIGNES BHNS
L5 ET L6 DE CASABLANCA
Lot n°4: Boulevards Al Qods - Mohammed 6 - Mekdad Lahrizi - Al Joulane
Date : 15/04/2021
Section 12, Plateforme entre PKL392 et PKL244 Travaux de coffrage, pose de PVC, ferraillage et betonnage de la multitubulaire 40ML
Section 11 Plateforme Carrefour Taza entre PKL306 et PKL304 Travaux de terrassement de la plateforme au niveau du carrefour taza 270M3
Section 11 Plateforme entre PKL438 Travaux de traversée de la SLT 1
Section 12 Plateforme entre PKL438 Travaux d'approvisionnement de la couche de forme 27M3
Visites spéciales
Qualité: Conducteurs des travaux Qualité: Responsable Qualité Qualité: Surveillant des travaux
Visa: Visa: Visa:
Mieux construire grâce au BIM : Modélisation chronologique de la planification et de la
simulation 4D des projets d’infrastructures, cas d’étude de la ligne 6 de BHNS de
Casablanca.
Bibliographie
Livres :
Règlement :
Fascicule n°70-I du CCTG
Caquot, méthode de l’instruction technique de 77
Norme européenne EN 752-4
Site web :
https://knowledge.autodesk.com/
https://www.buildingsmart.org
https://www.cadlearning.com/
http://biblus.accasoftware.com/fr/les-dimensions-du-bim-3d-4d-5d-6d-7d/
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