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Temple de Jupiter capitolin

Le temple de Jupiter Capitolin (en latin Aedes Iovis Optimi


Maximi Capitolini) est un des plus anciens édifices religieux
Temple de Jupiter
de la Rome antique. capitolin

Il s'agit du principal temple du souverain céleste du panthéon


romain, Jupiter. Il est situé sur le sommet du Mons
Capitolium, ou Capitole, colline au pied de laquelle, selon les
récits de fondation de la ville, Romulus décida de bâtir Rome
après avoir proclamé que cette hauteur serait lieu d'asylum
pour tous les volontaires du Latium qui souhaiteraient
participer à la fondation de la cité.

Ce temple, appelé le temple de Jupiter Très Bon et Très


Grand, était dédié à la triade capitoline, ensemble de trois Maquette du temple de Jupiter capitolin.
divinités formé par Jupiter, Junon et Minerve. Par commodité,
on parle le plus souvent, par abréviation, de « temple de
Jupiter » ou « temple de Jupiter Capitolin ». Ses vestiges ont Lieu de Regio VIII Forum Romanum
été trouvés sous le musée du Capitole lorsqu'une nouvelle construction Capitole
salle, appelée aujourd'hui l'exèdre de Marc-Aurèle, fut créée. Le plan de Rome ci-dessous est intemporel.
Il s'agit du plus important édifice cultuel de la religion
romaine antique. Il était entouré de nombreux autres temples,
enclos sacrés et sanctuaires, qui définissent la fonction
principale du Capitole dans l'Antiquité : un centre religieux
de la plus haute importance symbolique pour la cité romaine.
Incendié à plusieurs reprises, dont une fois avec les livres
sibyllins offerts à Tarquin le Superbe par la sibylle de Cumes,
il fut à chaque fois reconstruit toujours plus somptueux. Selon
Filippo Coarelli, son édification reflète la volonté des
souverains étrusques (voir aussi lien Étrusque) de déplacer
sur Rome le centre politique de la Ligue latine par un temple
prestigieux concurrençant le sanctuaire fédéral de la Ligue, le
Localisation du temple dans la Rome antique (en
sanctuaire de Jupiter Latiaris, situé à Nemi (Italie) dans les
1 rouge)
monts Albains .

Coordonnées 41° 53′ 32″ nord,


12° 28′ 54″ est
Liste des monuments de la Rome antique
Sommaire
Origines du temple et fonctions principales
Une fondation archaïque majeure
La construction
Un temple étroitement lié aux victoires militaires
Phases ultérieures et reconstructions
Le premier incendie (83 av. J.-C.)
La première reconstruction (83 – 69 av. J.-C.)
Dommages et restaurations (69 av. J.-C. – 69 apr. J.-C.)
Le deuxième incendie (69 apr. J.-C.)
Le troisième incendie (80 apr. J.-C.)
La destruction
Architecture
Les statues et le décor en terre cuite
Personnel religieux affecté au temple
Galerie
Notes et références
Voir aussi
Sources littéraires antiques
Sources épigraphiques
Bibliographie
Articles connexes

Origines du temple et fonctions principales

Une fondation archaïque majeure

Le temple de Jupiter Capitolin fut pendant plusieurs siècles le plus grand


temple non seulement de Rome mais d'Italie.

Selon la tradition littéraire, Tarquin l'Ancien aurait émis le vœu de


construire le temple en combattant les Sabins et en aurait fait commencer
les fondations. Mais la majeure partie de sa construction aurait été faite
par Tarquin le Superbe, qui l'aurait presque achevé.

Le temple fut construit sur un site comportant d'autres lieux de culte et


sanctuaires datant de l'époque royale, comme le sanctuaire de Jupiter
Férétréen ; certains de ces anciens lieux de culte furent incorporés dans
2, 3, 4, 5, 6, 7
le nouveau temple . Selon Tite-Live, il fallut ainsi procéder à
une cérémonie menée par les augures pour demander la permission aux
dieux antérieurement établis sur la colline de les déplacer. Selon la Plan supposé de l'édifice. Seule
légende, seuls les dieux Terminus et Juventas refusèrent d'être l'extension du périmètre est
délocalisés, et furent donc intégrés au temple de Jupiter. Le refus de archéologiquement prouvée
Terminus fut interprété comme un signe positif, puisqu'il était le dieu des
bornes, des frontières et des limites sacrées.
La dédicace du temple est effectuée selon Tite-Live le 13 septembre 509 av. J.-C., première année de la
8, 9, 6, 10, 11
République romaine, et est menée par Marcus Horatius Pulvillus . Si l'on considère qu'il fut
effectivement commencé au VIe siècle av. J.-C. la date de sa dédicace effective est remise en question en ce
qu'elle coïncide opportunément avec la fondation de la République romaine : ainsi, ce sanctuaire n'est plus
l'incarnation de l'oeuvre édilitaire des rois mais est un temple consacré par des magistrats romains. La date de
509 aurait été élaborée a posteriori par les historiens romains de l'Antiquité pour ne pas accorder un crédit trop
grand aux derniers souverains étrusques de Rome. Selon Denys d'Halicarnasse, le temple fut consacré en 507
av. J.-C., dédié dès les origines à la triade capitoline.

Le temple semble avoir acquis très tôt une certaine renommée à l'échelle du Latium. En 495 av. J.-C., selon Tite-
Live, les Latins offrent une couronne d'or au temple en remerciement de la libération des 6000 prisonniers latins
12
faits par Rome .

La construction

Les soubassements du temple, réalisés en capellaccio, témoignent d'une entreprise résolument colossale, sur
plusieurs décennies. Sa décoration primitive est confiée à un artisan étrusque, le semi-légendaire Vulca.

Le plan du podium est de forme quasiment quadrangulaire, de 60 x 60m environ - bien que ces dimensions
13, 14
soient l'objets de débats entre spécialistes . Il présentait une architecture et un plan aérostyle (des colonnades
largement espacées, donnant l'impression d'une forêt aérée) de type "étrusco-italique" (présentant ainsi un
podium à escalier frontal, un plan non pas périptère mais périptère sine-postico, une cella triple), témoignage de
la mainmise culturelle et de l'influence de ce peuple sur Rome à l'époque royale et archaïque. Sa décoration, sa
toiture, ses reliefs et sculptures en terre cuite dont de nombreux fragments ont été découverts, sont réputés être
aussi l'oeuvre du sculpteur de Véiès, Vulca, à l'instar du groupe statuaire de l'Apollon de Véiès.

De fait de ses dimensions et de l'ampleur de l'édifice, le temple de Jupiter Capitolin était assurément l'édifice
cultuel le plus important de la jeune cité romaine. Chaque divinité avait sa salle cultuelle, Junon Reine sur la
gauche, Minerve sur la droite, et Jupiter au centre. Le décor de terres cuites comprenait, en guise d'acrotère
faîtier, un quadrige mené par Jupiter. Les statues de culte originelles, faites de la même main, étaient aussi en
15
terre cuite . Parmi les sculptures du fronton, les sources antiques évoquent une statue de Summanus, autre dieu
16
des orages et du tonnerre .

La décoration primitive du temple fut découverte en 2014 lors de fouilles permettant par ailleurs de documenter
17
l'aspect et l'architecture de la première phase de l'édifice . La plupart des éléments de boiserie du temple et sa
toiture (corniche rampante, larmiers, antéfixes, chapiteaux des colonnes) étaient recouverts d'une riche
décoration de terre cuite géométrique polychrome, d'après le système de décoration appelé "Rome-Veii-Velletri".
L'édifice par son ampleur et son décor fut probablement assez tôt un modèle pour l'architecture religieuse de
l'Italie centrale. Les fouilles récentes ont permis de documenter une phase importante de réfection du décor vers
le IVe siècle, avec le remplacement de certains éléments endommagés. Les décors endommagés furent enterrés
18
devant le podium .

Un temple étroitement lié aux victoires militaires

Le temple de Jupiter Capitolin, en ce qu'il est le sanctuaire du dieu souverain du panthéon romain, est
intimement lié aux rituels de victoires à la guerre, les triomphes. La tradition de commémorer les victoires
militaires sur le Capitole remonte selon la tradition littéraire à Romulus, qui y aurait fondé le temple de Jupiter
Férétréen afin d'abriter les dépouilles opimes (spolia opima) prises sur Acron, roi de Caenina, et dédiées à
Jupiter. Selon la tradition, le site avait été choisi parce qu'il était occupé par un chêne considéré comme sacré.
D'après Plutarque, Romulus avait en effet fait abattre un chêne, mais dans le but d'en faire un présentoir digne
a 1, 19
des spolia opima qu'il souhaite déposer dessus .
Selon Tite-Live, à l'origine, il s'agissait non pas d'un édifice à proprement parler mais d'un templum, un espace
délimité et inauguré, que Romulus dédie afin de pouvoir y déposer les dépouilles opimes. Cette cérémonie
instaurée par Romulus ne se serait répétée que deux fois dans toute l'histoire romaine. Une première fois, en 437
av. J.-C., quand Aulus Cornelius Cossus réussit à faire tomber de son cheval, lors d'un combat singulier, le roi de
Véiès Lars Tolumnius, et à le frapper au sol. Prenant possession de sa cuirasse de lin en guise de trophée, il
décapita le souverain adverse et parada avec sa tête au sommet d'une pique, causant la retraite des ennemis.
Cossus dédia par la suite la panoplie de son ennemi défait au temple de Jupiter Férétréen, accolé au temple de
Jupiter Capitolin. Cette dépouille était toujours visible à l'époque d'Auguste. La deuxième fois se produisit en
222 av. J.-C. lorsque Marcus Claudius Marcellus rapporta les dépouilles opimes prises sur Viridomaros, roi des
19
Insubres . Toutefois, l'historicité de l'épisode de 437 av. J.-C. est sujette à caution, le statut juridique de Cossus
lors de la dédicace, simple tribun militaire, n'étant a priori pas compatible avec le déroulement de la
20
cérémonie . C'est dans ce temple de Jupiter Férétréen, accolé au temple de Jupiter Capitolin, que les Fétiaux,
prêtres chargés de déclarer la guerre aux ennemis de Rome, déposent leurs instruments rituels dont un sceptre et
21
un couteau qui est utilisé lors des sacrifices .

De fait le temple de Jupiter Capitolin fut tout au long de son histoire, le lieu d'aboutissement de toutes les
cérémonies triomphales militaires de l'armée romaine. Tous les généraux victorieux qui se voyaient accorder un
triomphe terminaient le parcours de la procession sacrée par un grand sacrifice à Jupiter sur le Capitole, après
avoir remonté la Via Sacra et traverse le pomérium, le Forum, et monté le clivus capitolinus avec leurs armées et
les prises de guerre réalisées au cours de la campagne couronnée de succès.
22
En 179 av. J.-C., ses murs et ses colonnes furent à nouveau couverts de stuc et une copie de l'inscription
23
dédicatoire du temple des Lares Permarini, de Lucius Aemilius Regillus, fut placée sur sa porte . Peu de temps
24 25
après, sa cella fut carrelée de mosaïque . En 142 av. J.-C., son plafond fut doré .
Plan intemporel du Capitole antique

Temple de
Junon Forums
Moneta impériaux
Auguraculum

Champ
de Mars Clivus
Iseum Argentarius

Temple de Temple de
Jupiter Conservator Jupiter Custos (?)
Temple de la
Arx Concorde (?)

Tabularium
Tullianum
T. de Fausta
Asylum Felicitas (?)
Inter duos lucos
Temple de T. de Vénus Temple de la
Véiovis Victrix (?)
Concorde
T. du
Temple de
Genius publicus
populi Romani (?) Vespasien Forum
Romanum
Temple de Portique
Jupiter des Dieux
Temple de capitolin Temple de Conseillers
Bellone Jupiter Férétrien
Arc
Temple de Temple de
de
Jupiter Saturne
Scipion
Tonnant
Casa Romuli Tensarum
Autel Basilique
Temple de Julia
Mens (?)
Temple de
Vénus Clivus
Centus Érycine Capitolinus
Gradus
Aire
Théâtre de Porta Pandana
Capitoline
Marcellus Temple de Vicus Temple
Fides (?) Temple Iugarius d'Auguste
d'Ops (?)
Temple de
Janus Forum
Holitorium
Temple de
Junon Sospita Vélabre
Temple de
Spes

Phases ultérieures et reconstructions

Le premier incendie (83 av. J.-C.)


26, 27, 6, 28, 29, 30, 31 32, 33
Le premier temple brûla le 6 juillet 83 av. J.-C. , avec la statue de Jupiter et les livres
sibyllins qui avaient été offerts à Tarquin le Superbe par la sibylle de Cumes et étaient gardés dans un coffre en
34 35
pierre , mais le trésor du temple fut mis en sécurité à Préneste par Marius le Jeune .

La première reconstruction (83 – 69 av. J.-C.)

36 6
36, 6
Sylla entreprend la reconstruction du temple . D'après Pline l'Ancien,
il aurait fait apporter à Rome les colonnes corinthiennes de marbre blanc
37
de l'Olympiéion d'Athènes . Mais ces colonnes ne semblent pas avoir
été utilisées car des pièces de monnaie, datées de 43 av. J.-C.,
représentant le temple avec des colonnes doriques. La majeure partie de
la reconstruction incombe à Q. Lutatius Catulus, assigné à cet effet par
38, 39, 40, 41
le Sénat . Les travaux trainèrent en longueur, à cause des
difficultés économiques et de certaines oppositions politiques, Jules
César tenta de faire enlever à Lutatius Catulus la responsabilité des
1
travaux . Catulus dédicace le nouveau temple en
42, 43, 44, 45
69 av. J.-C. . Mais la nouvelle statue de Jupiter ne sera
46
achevée que vers 65 av. J.-C. . Le nom de Catulus, qui était inscrit au- Denier romain de 78 av. J.-C.
dessus de l'entrée du temple, et y resta jusqu'en 69 apr. J.-C., date à montrant au revers le second temple.
laquelle une décision du Sénat fait effacer son nom pour y placer celui
47
de César, après la mort du dictateur . Ce dernier nom ne sera
finalement pas placé, l'enseigne restant sans nom.

Dommages et restaurations (69 av. J.-C. – 69 apr. J.-C.)


48, 49, 50
La foudre, qui frappait fréquemment sur le Capitole, endommagea probablement le temple lui-même .
51
Auguste le restaura à grands frais, probablement vers 26 av. J.-C., mais sans y inscrire son propre nom . Les
52
Actes des Jeux séculaires de 17 av. J.-C. en font trois fois mention .
53 54
De nouvelles blessures par la foudre furent enregistrées en 9 av. J.-C. et en 56 apr. J.-C. .

Le deuxième incendie (69 apr. J.-C.)

En 69 apr. J.-C., le deuxième temple brûla lorsque le Capitole, sur lequel Titus Flavius Sabinus, préfet de la Ville
55, 56, 57, 58, 59
et frère aîné de Vespasien, s'était réfugié, fut pris d'assaut par les partisans de Vitellius .

Le troisième incendie (80 apr. J.-C.)


60 61, 43, 62, 63
Le deuxième temple brûla entièrement en 80 apr. J.-C. et un nouveau fut construit par Domitien ,
bien que les travaux semblent avoir débuté dès 80. Sa dédicace eut probablement lieu en 82 apr. J.-C.. Il
surpassait le temple précédent par sa magnificence. C'était un hexastyle aux colonnes corinthiennes de marbre
64
pentélique blanc, un matériau utilisé pour nul autre bâtiment romain. Ses portes étaient plaquées d'or et son toit
65
de tuiles dorées . Les quatre colonnes de bronze faites des rostres des bateaux capturés à Antium et que
66
Domitien installa in Capitolio , furent peut-être dressées dans ce temple. Son fronton fut orné de bas-reliefs,
son apex et ses pignons de statues, comme sur les temples précédents.

La destruction

En 380, Théodose Ier fait du christianisme la religion officielle de l'Empire romain ; il interdit le culte des idoles
et ferme les temples païens.

La destruction du temple débute au début du Ve siècle, lorsque Stilicon ordonna d'arracher les lames d’or qui en
64
ornaient les portes .
65
Lors du sac de Rome en 455, Genséric enlève la moitié des tuiles dorées .
67
En 571, Narsès aurait dérobé les statues (ou la majorité d'entre elles) .
Au XVIe siècle, les Caffarelli construisent leur palais sur ses ruines. Des recherches archéologiques récentes ont
permis de remettre au jour les imposantes fondations de ce temple, qui ont été englobées dans le construction du
68
palais, et sont parfaitement conservées .

Architecture
Le temple était construit selon une architecture étrusque, avec trois cellæ
parce que consacré à la triade capitoline, la cella centrale était dédiée à
1
Jupiter, celle de gauche à Junon, celle de droite à Minerve .

L'édifice orienté selon l'axe nord-sud mesurait environ 53 mètres sur 63


mètres, une dimension imposante. Les vestiges des fondations subsistent
en divers points, dont le noyau central à l'intérieur du Musée Neuf du
Capitole et l'angle oriental de la façade. Les parois étaient en
cappellaccio, tuf volcanique extrait des collines de Rome, matériau en
1
usage à l'époque archaïque (VIIe et Ve siècles av. J.-C.) . Il était recouvert
de bois et revêtu de plaques de terre cuite.

Lors de la reconstruction de Domitien, les colonnes furent construites en


marbre du Pentélique, le toit recouvert de tuiles en bronze doré et les
portes de lames en or. Des restes du stylobate et des fragments des
colonnes sont conservés dans l'actuel Palais des Conservateurs.
Fondations en tuf du mur de fond,
Une partie des fonds destinés à la restauration et à l'entretien du temple incluses dans le Musée Neuf du
provenait de la communauté juive de l'Empire, obligée à partir du règne Capitole
de Domitien de payer un impôt spécifique, le fiscus judaicus.

Les statues et le décor en terre cuite


La première statue de Jupiter, œuvre de l'artiste étrusque Vulca de Véies,
trônait dans la cella centrale. La statue de Jupiter était vêtue d'étoffes
précieuses et le visage était peint en rouge, le foudre était tenu dans la
main droite. Une statue chryséléphantine, comme celle de Zeus à
Olympie, fut élevée sous Domitien.

Dans les cellæ latérales étaient placées les statues de Junon et de Angle oriental de la façade,
Minerve. fondations en cappellaccio visibles
via del Tempio di Giove
Sur le toit du temple se trouvait un groupe initialement en terre cuite,
représentant Jupiter victorieux sur son quadrige. Ce groupe pourrait être
aussi l'œuvre de Vulca de Véies (selon Pline l'Ancien). Au-dessus du fronton étaient incorporés des acrotères
qui soutenaient au centre le quadrige de Jupiter en bronze. Sur les côtés étaient placés ceux de Minerve et de
Mars.

Personnel religieux affecté au temple


Les Flamen Dialis (prêtres chargés du culte de Jupiter) y célèbrent le culte de « Jupiter Optimus Maximus » :
littéralement « Jupiter, le meilleur et le plus grand ». En effet, on distingue plusieurs formes du pouvoir de
Jupiter, notamment le tonnerre et la foudre ; dans le cas du temple de Jupiter Capitolin, c'est le souverain des
dieux, le plus grand des héliopolitains qu'on célèbre, le sommet de la triade capitoline (comportant aussi Junon et
Minerve). C'est pour cette raison, que ce temple fut toujours l'objet d'une particulière attention du pouvoir
Romain.
Galerie

Vue d'artiste du Capitole Maquette de Rome - détail Maquette simulant


avec ses premiers temples du Capitole et du Temple l'élévation du temple de
de Jupiter Jupiter par rapport aux
soubassements découverts
par la fouille

Diagramme montrant la
position des vestiges du
temple dans les Musées
Capitolins

Notes et références
1. Coarelli 1994, p. 30-31
2. Cicéron, République, II, 36.
3. Tite-Live, I, 38, 7 ; I, 38, 55 ; et I, 38, 56.
4. Pline l'Ancien, III, 70.
5. Denys d'Halicarnasse, III, 69 ; et IV, 61.
6. Tacite, Histoires, III, 72.
7. Plutarque, Vies, Publicola, 13‑14.
8. Tite-Live, II, 8 ; et VII, 3, 8.
9. Polybe, III, 22.
10. Plutarque, Vies, Publicola, 14.
11. Pline l'Ancien, XXXIII, 19.
12. Tite-Live, Ab urbe condita, 2.22
13. Ridley 2005
14. Mura Sommella 2000, p. 25 fig. 26;Stamper 2005, p. 28 fig. 16;Albertoni et Damiani 2008, p. 11
fig. 2c;Cifani 2008, p. 104 fig. 85;Mura Sommella 2009, p. 367–8 figs. 17–19.
15. Pliny the Elder, Encyclopedia 35.157
16. Cicero, On Divination 1.16
17. Galluccio 2016, 237–250, fig. 9
18. Galluccio 2016, 250 – 256, figs. 10–13
19. Richardson 1992, p. 219.1.
20. Magdelain 1984, p. 206.
21. Richardson 1992, p. 219.2.
22. Tite-Live, XL, 51, 3.
23. Tite-Live, XL, 52.
24. Pline l'Ancien, XXXVI, 185.
25. Pline l'Ancien, XXXIII, 57.
26. Cicéron, Catilinaires, III, 9.
27. Salluste, 47, 2.
28. Appien, I, 83, 86.
29. Julius Obsequens, 57.
30. Plutarque, Vies, Sylla, 27.
31. Cassiodore, 671.
32. Plutarque, Isis et Osiris, 71.
33. Ovide, I, 201.
34. Denys d'Halicarnasse, IV, 62.
35. Pline l'Ancien, XXXIII, 16.
36. Valère Maxime, IX, 3, 8.
37. Pline l'Ancien, XXXVI, 45.
38. Cicéron, Verrines, IV, 69.
39. Aulu-Gelle, II, 10.
40. Lactance, 22, 6.
41. Suétone, César, 15.
42. Tite-Live, ep. 98.
43. Plutarque, Vies, Publicola, 15.
44. Pline l'Ancien, VII, 138 ; et XIX, 23.
45. Suétone, Auguste, 94.
46. Cicéron, Divination, II, 46.
47. Dion Cassius, XLIII, 14 ; XXXVII, 44.
48. Cicéron, Catilinaires, III, 19.
49. Cicéron, Divination, I, 20 ; et II, 45.
50. Dion Cassius, XLI, 14 ; XLII, 26 ; XLV, 17 ; et XLVII, 10.
51. Monument d'Ancyre, IV, 9.
52. Corpus inscriptionum Latinarum (CIL), VI, 32323-9, -29 et -70.
53. Dion Cassius, LV, 1.
54. Tacite, Annales, XIII, 24.
55. Tacite, Histoires, III, 71.
56. Suétone, Vitellius, 15.
57. Dion Cassius, LXIV, 17.
58. Stace, V, 3, 195-200.
59. Hier., a. Abr., 2089.)
60. Dion Cassius, LXVI, 24.
61. Suétone, Domitien, 5.
62. Eutrope, VII 23.
63. Chron., 146.
64. Zosime, V, 38.
65. Procope de Césarée, I, 5.
66. Servius, Géorgiques, III, 29.
67. Chron. Min., I, 336 (571), p. c. Iustini Aug. IIII anno : De Neapolim egressus Narsis ingressus
Romam et deposuit palatii eius statuam et Capitolium.
68. Commune di Roma, Les musées capitolins, guide, Le Capitole, p. 4

Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
Sources littéraires antiques
Temple de Jupiter capitolin (https://comm
[Appien] Appien, Histoire romaine (notice BnF ons.wikimedia.org/wiki/Category:Temple_
of_Jupiter_(Capitoline_Hill)?uselang=fr),
sur Wikimedia Commons

no FRBNF12187093 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12187093s.public)), Guerres civiles.


[Aulu-Gelle] Aulu-Gelle, Nuits attiques (notice BnF
no FRBNF12008408 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120084087.public)).
[Cassiodore] Cassiodore, Chronique (notice BnF
no FRBNF17042585 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb170425851.public)).
[Cicéron, Catilinaires] Cicéron, Catilinaires (notice BnF
no FRBNF12254967 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12254967j.public)).
[Cicéron, Divination] Cicéron, La divination (notice BnF
no FRBNF12285586 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12285586k.public)).
[Cicéron, République] Cicéron, La République (notice BnF
no FRBNF12008960 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12008960q.public)).
[Cicéron, Verrines] Cicéron, Verrines (notice BnF
no b122598335 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cbb122598335.public)).
[Denys d'Halicarnasse] Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines (notice BnF
no FRBNF12137510 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12137510m.public)) [détail des éditions].
[Dion Cassius] Dion Cassius, Histoire romaine (notice BnF
no FRBNF12240536 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb122405360.public)) [détail des éditions].
[Eutrope] Eutrope, Abrégé d'histoire romaine (notice BnF
no FRBNF12467845 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb124678457.public)).
[Lactance] Lactance, La colère de Dieu (notice BnF
no FRBNF15597306 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb155973065.public)).
[Julius Obsequens] Julius Obsequens, Livre des Prodiges (notice BnF
no FRBNF11962669 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb119626696.public)).
[Ovide] Ovide, Les fastes (notice BnF
no FRBNF12213123 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12213123n.public)) [détail des éditions].
[Pline l'Ancien] Pline l'Ancien, Histoire naturelle (notice BnF
no FRBNF12011602 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120116027.public)) [détail des éditions].
[PLutarque, Isis et Osiris] Plutarque, Isis et Osiris (notice BnF
no FRBNF12521757 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12521757v.public)).
[Plutarque, Vies] Plutarque, Vies (notice BnF
no FRBNF12008377 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12008377s.public)) [détail des éditions].
[Polybe] Polybe, Histoires (notice BnF
no FRBNF12262855 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb122628550.public)) [détail des éditions].
[Procope de Césarée] Procope de Césarée, Guerre contre les Vandales (notice BnF
no FRBNF12244157 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12244157t.public)).
[Salluste] Salluste, Conjuration de Catilina (notice BnF
no FRBNF12254953 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12254953v.public)).
[Servius] Servius, Commentaire sur Virgile (notice BnF
no FRBNF12106873 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12106873g.public)).
[Stace] Stace, Silves (notice BnF no FRBNF12251260 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12251260g.public)).
[Suétone] Suétone, Vie des douze Césars (notice BnF
no FRBNF12008292 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12008292d.public)).
[Tacite, Annales] Tacite, Annales (notice BnF
no FRBNF12008242 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12008242v.public)).
[Tacite, Histoires] Tacite, Histoires (notice BnF
no FRBNF12264318 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12264318w.public)).
[Tite-Live] Tite-Live, Histoire romaine (notice BnF
no FRBNF12008346 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12008346h.public)) [détail des éditions].
[Valère Maxime] Valère Maxime, Faits et dits mémorables (notice BnF
no FRBNF12551704 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12551704w.public)).
[Zosime] Zosime, Histoire nouvelle (notice BnF
no FRBNF12194170 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12194170w.public)).

Sources épigraphiques
[Monument d'Ancyre] Monument d'Ancyre, Hauts faits et gestes du divin Auguste (notice BnF
no FRBNF12103834 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12103834v.public)).

Bibliographie
Raymond Bloch, « Le départ des Étrusques de Rome et la dédicace du Temple de Jupiter
capitolin », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres,
105e année, N. 1, 1961. pp. 62-71, lire en ligne (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescrip
t/article/crai_0065-0536_1961_num_105_1_11266).
Filippo Coarelli (trad. de l'italien par Roger Hanoune), Guide archéologique de Rome, Paris,
Hachette, 1994 (1re éd. 1980), 350 p. (ISBN 2-01-235428-9)
Commune di Roma, Les musées capitolins, guide, Milan, Mondadori Electa S.p.A., 2013,
221 p. (ISBN 978-88-370-6260-6).

Articles connexes
Jupiter
Aire capitoline

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