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Rapport D’exposé 

La gestion des déchets liquides.

Réalisé par :
 EL ARBIATI Najiha.
 MOHAMMADI Majda.

Encadré par :
 Pr. JALAL Isaad

Année universitaire
2021-2022
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Plan

I. Introduction :

II. Description générale des déchets :

III. Définition des déchets liquides :

IV. Collecte des déchets liquides :

V. Traitement et stockage des déchets liquides :

 Traitement et stockage de lixiviat.

 Traitement et stockage des eaux usées.

VI. Conclusion.

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Introduction

Depuis le début des années 1990, la protection de l'environnement est devenue

une préoccupation collective. La question des déchets est quotidienne et

touche chaque individu tant sur le plan professionnel que familial. En tant que

consommateur, jeteur, usager du ramassage des ordures ménagères, et trieur

de déchets recyclables, citoyen ou contribuable, chacun peut et doit être acteur

d’une meilleure gestion des déchets. Des gestes simples permettent d'agir

concrètement pour améliorer le cadre de vie et préserver le bien-être de

chacun : chaque citoyen peut jeter moins et jeter mieux.

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Description générale des déchets
Selon la loi cadre du 15 juillet 1975, est appelé déchets tout résidu d'un
processus de production, de transformation ou d'utilisation, toute substance,
matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son
détenteur destine à l'abandon.

D'autres variantes existent et la notion de déchet peut-être abordée de façon


économique, sociale, en fonction de sa nature chimique, etc.

Du point de vue économique, un déchet est un bien qui n'a, à priori, aucune
valeur marchande. Sociologiquement, le déchet est le témoin d'une culture et de
ses valeurs. Il est le reflet d'une du niveau social des populations et de l'espace
dans lequel elles évoluent : zones rurales / urbaines, habitats collectifs /
individuels.

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Définition des déchets liquides
Ce sont des matières liquides formées par l'utilisation d'eau dans divers
processus industriels et agricoles. Y compris : huiles et eaux usées. Il est rejeté
dans les sources d'eau courante (rivières ou mers).

Il s'agit de toute forme de déchet liquide considéré comme dangereux pour


l'homme ou l'environnement, car il peut être énorme, boueux, voire purement
liquide, comme c'est le cas pour les déchets de laboratoire. Cette forme de
déchet provient généralement des restaurants, voitures, maisons ou toute autre
installation qui comprend des machines à laver, des laboratoires ou des
bâtiments industriels qui utilisent des processus d'élimination des réservoirs que
l'on trouve dans les bacs à graisse, les fosses septiques, les tensioactifs, l'eau de
lavage, les déchets étiquetés, l'eau huileuse, les solvants, la peinture et produits
chimiques et déchets de laboratoire.

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Collecte des déchets liquides
Les déchets liquides créés par les activités humaines de l'industrie doivent être
collectés et traités car ils peuvent être dangereux pour l'environnement. Selon la
dangerosité des déchets, de différentes options de transport puis de traitement,
biologique ou chimique, seront mises en œuvre.

Afin d'assurer leur élimination, il est d'abord nécessaire d'analyser les déchets
collectés afin de déterminer quelles composantes chimiques dangereuses ils
contiennent afin de pouvoir choisir le meilleur moyen de les traiter. Cette analyse
des déchets liquides permet également d'agir plus tard sur la prévention de ces
déchets en utilisant ces résultats pour modifier le processus qui a pu les causer. Le
plus souvent, après collecte et transport, les déchets liquides seront filtrés et
épurés afin de pouvoir avoir d'un côté un liquide pur et assaini qu'on pourra
déverser dans l'environnement sans danger et de l'autre, les déchets prêts à être
stockés dans un silo.

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Traitement et stockage de lixiviat

Le lixiviat est caractérisé par un potentiel polluant dû à sa charge organique qui apte à
la dégradation par les microorganismes. Traitement biologique qui se décompose en
trois grandes étapes à savoir :

Traitement primaire : fermentation anaérobie (méthanisation)


Traitement secondaire : lagunage
Traitement de finition : par osmose inverse

La profondeur de Bassin de stockage du lixiviat allant de 4 à 5 m, le volume


maximum qui peut stocker est d’environ 300 à 350 m3.
La disposition des bassins a été adaptée à la morphologie du terrain pour permettre un
écoulement gravitaire du lixiviat tout le long du dispositif de traitement. Le
rendement épuratoire de ce dispositif est détaillé dans le tableau ci-dessous. Il
permettra un rejet des lixiviats traités dans le milieu naturel et/ou leur utilisation en
eaux d’irrigation.

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Traitement primaire : fermentation anaérobie (méthanisation) :

Lors du traitement primaire, une digestion anaérobie s’effectue pour


objectif de diminuer la charge organique qui pourra gêner dans le
traitement secondaire, ce qui aura pour conséquence la diminution de la
consommation en oxygène dans le bassin d’aération et donc la diminution
du coût d’aération .Ce traitement primaire est constitué de deux
méthaniseurs ayant chacun les caractéristiques suivante :

 Profondeur utile : 4m.


 Surface au sol : 36.
 Le volume : 125.

L’eau issue de la méthanisation est acheminée vers un bassin circulaire


d’aération de 12 mètres de diamètre en crête et 1,5 m de profondeur où les
bactéries aérobies en présence d’oxygène vont dégrader la matière organique
en matière minérale dans le cadre du traitement secondaire.

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Traitement secondaire :

Après avoir subi la méthanisation, le lexiviat est acheminé vers le bassin de traitement
secondaire qui est de forme circulaire, de 12 mètres de diamètre et de 1,5 m de
profondeur où les bactéries aérobies en présence d’oxygène fournie par aération, vont
dégrader la matière organique en matière minérale.

Ce bassin est terrassé en pleine terre. Pour éviter toute infiltration de lixiviat dans le
sous-sol et pour stabiliser, en fait il est étanché par un complexe constitué d’un
géotextile anti poinçonnant et d’une géo membrane PEHD de 1,5 mm d’épaisseur.

Le lexiviat après avoir subi la dégradation Aérobie, est dirigé vers deux bassins de
lagunage terrassés en déblais/remblais et étanchés par un complexe constitué d’un
géotextile anti-poinçonnant et d’une géo membrane PEHD de 1,5 mm d’épaisseur.

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Les lagunes ont des caractéristiques suivantes :

 Longueur : 19 m en fond, 12 m en crête


 Largeur : 15 m en fond, 18 m en crête
 Largeur : 15 m en fond, 18 m en crête
 Profondeur 1,5 m
 Volume : 500 𝑚3

Ces lagunes sont des bassins à microphytes où l’on trouve des bactéries et des algues
microscopiques qui vivent en symbiose, la minéralisation de la matière organique
soluble en suspension est assurée par les bactéries aérobies qui transforment cette
matière organique en eau, gaz carbonique, nitrates et phosphates.

Ces composés simples vont ensuite être assimilés par les algues qui grâces à la
lumière du soleil vont effectuer la photosynthèse pour assurer leur métabolisme et
libérer de l’oxygène essentiel pour la vie des bactéries aérobie.

La matière organique sédimentant au fond des bassins par décantation est dégradée
par des bactéries anaérobies. Afin de ne pas déséquilibrer le système, les boues
concentrant sur le fond et intervenant dans la biologie du système ne doivent être
évacuées qu’après plusieurs années d’exploitation.

Traitement tertiaire :

Le traitement tertiaire est assuré par une filtration sur lits plantés de roseaux en
premier temps et qui rentable du point de vue cout fonctionnement il permet en
particulier d’éliminer les métaux lourds et de clarifier l’effluent.

Il se compose de bas en haut :

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 D’un plancher en remblais du site compactés à 95% l’OPM.
 D’un massif filtrant de 50 à 80 cm en épaisseur composé d’un mélange de
gravier grossier et fin.
 D’un massif filtrant de 50 à 80 cm en épaisseur composé d’un mélange de
gravier grossier et fin.

La deuxième étape qui vient après filtration sur lits plantés de roseaux, et le
traitement par osmose inverse dont le principe est le suivant :

Le phénomène de l’osmose est connu depuis très longtemps. Il existe dans la nature
des membranes qui ont la propriété de laisser passer seulement l’eau, sans les sels qui
y sont dissous. L’osmose inverse est un procédé physique de traitement de l’eau
dérivant de ce phénomène naturel. En appliquant au milieu le plus concentré en sels
une pression supérieure à la pression osmotique, on constate que l’eau passe du
milieu le plus concentré vers le milieu le moins concentré.

C’est un moyen direct de production d’eau faiblement minéralisée et de haute qualité


physique, organique et biologique.

Ce procédé conduit par solubilisation-diffusion à l’élimination de 85 à 99,75 % des


sels minéraux dissous selon la valence des ions, le taux de concentration au contact
de la membrane, la pression d’alimentation et la nature de la membrane semi-
perméable.

Ce procédé conduit par solubilisation-diffusion à l’élimination de 85 à 99,75 % des


sels minéraux dissous selon la valence des ions, le taux de concentration au contact de
la membrane, la pression d’alimentation et la nature de la membrane semi-perméable.

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Le procédé d’osmose inverse permet d’éliminer :

- Le goût
- L’odeur
- La couleur
- La rétention des pesticides
- La rétention des hydrocarbures aromatiques
- La rétention des métaux lourds
- La rétention des micro-organismes
- En raison du moindre coût d’installation
- De l’emplacement moindre
- D’une grande disponibilité et une automatisation possible
- La non utilisation des réactifs tels que l’acide et la soude
- La suppression du problème de la neutralisation des rejets

Ainsi, 95 à99 % des bactéries, pollutions, métaux lourd, matières organiques, et

d’autres particules dissoutes sont éliminés, le perméat est évacué donc dans le milieu

naturel sans causé des problèmes sur l’équilibre de l’écosystème.

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Traitement et stockage des eaux usées
Les eaux usées sont les eaux résiduaires d'une industrie ou d'une communauté, qui sont
destinées à être rejetées après usage. Elles sont des eaux ayant perdu, par leur
utilisation industrielle ou domestique, leur pureté initiale, et qui sont devenues
impropres à d'autres utilisations de qualité. Les eaux usées, étant polluées par l'usage
qui en a été fait, ne doivent pas être rejetées en masse dans le milieu naturel avant
d'avoir été traitées en vue de l'élimination des polluants indésirables par passage dans
une station d'épuration (souvent avec lagunage).

Toutes les eaux naturelles contiennent des quantités variables d'autres substances dans
des concentrations allant de quelques mg / litre dans les eaux de pluie à environ 35
mg / litre dans l'eau de mer. À cela, il faut ajouter, dans les eaux usées, les impuretés
provenant du processus de production des déchets, appelées à juste titre rejets. Les
eaux usées peuvent être contaminées par des déchets urbains ou provenir de divers
processus industriels.

Par son état physique on peut distinguer :

 La fraction en suspension (eau trouble).


 La fraction colloïdale.
 La fraction soluble

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Les eaux usées peuvent contenir plusieurs éléments indésirables :

Du sable et d’autres matières en suspension ;

Des microorganismes pathogènes pouvant causer des maladies (bactéries et


parasites) ;

Des déchets organiques en décomposition ;

Des éléments nutritifs stimulant la croissance des algues et des végétaux aquatiques de
façon excessive ;

Des produits chimiques divers (produits nettoyants, solvants, hydrocarbures,


médicaments, etc.).

Afin de réduire les risques de contamination et de perturbation des écosystèmes


aquatiques, on doit traiter les eaux usées et les rendre propres avant de les retourner
dans l’environnement. Le traitement des eaux usées comprend une suite d’opérations
impliquant à la fois des procédés physiques, chimiques et biologiques. Mais avant

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d’être traitées, les eaux usées doivent être collectées à votre demeure et acheminées
à l’usine d’épuration.

Conclusion

Les services sanitaires en milieu rural ou urbain génèrent inexorablement des déchets
qui peuvent être dangereux pour la santé ou avoir des effets néfastes sur
l’environnement. Certains de ces déchets, comme, les objets tranchants/piquants, les
cultures des laboratoires médicaux ou le sang infecté ont un potentiel d’infection et
offensif plus élevé que celui de tout autre type de déchets.

L’absence ou de mauvaises mesures de gestion pour empêcher l’exposition aux déchets


de soins médicaux dangereux (HCW) résultent en d’importants risques pour le grand
public, les patients internes ou externes ainsi que le personnel médical et de service. De
plus, un mauvais traitement or une mauvaise élimination des déchets de soins médicaux,
comme l’incinération en plein air, peuvent constituer une source importante de pollution
de l’environnement par le rejet de substance telles que les dioxines, les furannes ou le
mercure.

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