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Dr Meziane Zoubida
2020-2021
Description du cours
La matière de filières agroalimentaires, Identification, caractérisation et
valorisation des sous-produits offre aux étudiants des compétences et
connaissances avec un approfondissement des techniques de transformation des
produits agro-alimentaires et une parfaite connaissance des sous-produits générés
par ces activités.
Il donne la possibilité aux étudiants de mettre en évidence les enjeux sociétaux
et environnementaux de cette gestion et d’appréhender les différents modes de
valorisation des déchets ainsi que de situer les missions d’un futur chargé d’étude
dans ce domaine et en particulier dans la valorisation et l’élimination des déchets
en agriculture (déchets organiques) et en industrie agroalimentaires.
Objectifs
Cette matière vise à prodiguer aux étudiants les nouvelles informations de
bases se rapportant à :
- identifier les différents type de déchets ;
- connaitre les différentes étapes de traitement des déchets, de leur collecte à leur
élimination ;
- définir les principaux modes de valorisation des déchets ;
- analyser les contraintes réglementaires.
Public cible
Ce cours est destiné aux étudiants inscrits en Master I, Spécialité ; Sécurité
Agroalimentaire et Assurance de Qualité (SAAQ).
Connaissances préalables recommandées : Botanique, biochimie agro-
industriel, technologie des IAA et microbiologie alimentaire.
CONCLUSION GENERALE
Introduction générale
Au cours des dernières années, la pollution de l’environnement a
commencé à avoir une ampleur de plus en plus importante. L’évolution rapide des
diverses industries a conduit à l’utilisation excessive des ressources naturelles et à
une pollution parfois sévère considérée comme responsable des changements
climatiques fréquents. La croissance de ces activités industrielles s’accompagne
inéluctablement d’impacts négatifs sur l’environnement et la santé publique, vu
que la majorité utilisent des matières premières brutes et génèrent des déchets dont
certains sont nocifs.
Par conséquent, la communauté internationale a décidé de trouver des
solutions applicables au niveau global afin de diminuer les effets de la pollution et
de contrôler l’emploi irraisonnable des ressources disponibles.
Conscient de ces enjeux et soucieux de préserver l’environnement, les
pouvoirs publics en Algérie ont entrepris depuis plus d’une décennie plusieurs
démarches réglementaires et institutionnelles pour relever les défis de protection de
l’environnement en général, et la gestion rationnelle des déchets en particulier
Certaines industries produisent des résidus avec une forte teneur en
matière organique, notamment les industries agricoles et alimentaires.
L’industrie agroalimentaire constitue un réceptacle de premier choix pour
les déchets qu’elle génère. Les processus de valorisation étaient abandonnés au
profit des techniques d'élimination simples et rapides : l'incinération et la mise en
décharge.
La prise en compte de l'intérêt croissant des populations pour la
préservation de l'environnement a conduit à modifier cette gestion des déchets.
La transformation industrielle génère des sous-produits dont le devenir
pose des problèmes aux industriels.
La majeure partie est rejetée, soit directement dans l’environnement, ce
qui présente des risques pour la pollution et la santé ; soit par incinération sans
récupération de chaleur (Archer, 2007).
Cependant, ces sous-produits renferment plusieurs substances méritant
d’être valorisées : On peut citer entre autres protéines, lipides et éléments minéraux
Leur valorisation représente une option économique attrayante pour les
entreprises, puisqu'elle permet de réduire ou éliminer leurs coûts de disposition des
résidus, tout en générant un deuxième revenu.
La valorisation des sous-produits permettrait, en plus du respect de
l’environnement, de maximiser le profit des entreprises. Elle consiste à les
transformer de façon à ce qu’ils deviennent des matières premières ou des matières
intermédiaires pour la production d’autres produits. Compte tenu de la nature des
substances qu’ils renferment, ils peuvent être utilisés pour la nutrition humaine et
animale, la nutraceutique et la pharmaceutique, la cosmétique
Introduction générale :
Le secteur agroalimentaire se situe entre l'agriculture et la distribution. Il
regroupe toutes les industries de transformation des produits issus de l'agriculture
(produits vivants élevés, plantes ou fruits cultivés) en biens alimentaires. Ceux-ci
sont ensuite commercialisés dans des circuits de distribution ou en restauration.
L’Algérie est aujourd’hui le premier importateur africain de denrées
alimentaires avec 75% de ses besoins assurés par les importations
L’insuffisance de la production agricole algérienne, couplée à une demande
massive et croissante de produits agroalimentaires, fait de l’Algérie un pays
structurellement importateur.
Les caractéristiques du secteur agro-alimentaire peuvent être résumées de la
manière suivante :
Les industries agroalimentaires dans notre pays sont, en fait, déconnectées de
l’amont agricole et encore trop peu présentes, particulièrement dans les territoires
ruraux. Elles intègrent trop faiblement les productions nationales et sont fortement
dépendantes de l’importation de matières premières et de la grande majorité des
intrants.
La collecte
Stockage
Qualité
La pasteurisation
La pasteurisation consiste à chauffer le lait à 72°C pendant 15 secondes à
l’aide de plaques chauffantes. Ce procédé à pour objectif d’éliminer les micro-
organismes indésirables pour l’homme. Une fois cette étape réalisée, le lait peut
subir les transformations nécessaires à la production du beurre.
L’écrémage
Le lait est alors séparé de la crème grâce à l’aide d’une écrémeuse. La force
centrifuge sépare ainsi la crème du reste du lait. C’est cette crème qui servira
ensuite à créer le beurre.Former le beurre : ils sont séparés du petit lait et lavés à
l’eau pure pour enlever toute trace de babeurre.
Malaxage
Le malaxage constitue l’étape finale de la fabrication du beurre. Après
barattage, le beurre est malaxé, jusqu’à obtenir la texture lisse et homogène de nos
briques de beurre de supermarchés et épiceries.
Chapitre II : Filière sucrière
Le sucre joue un rôle majeur dans l'économie mondiale. Il fait vivre dix-huit
millions de familles d'agriculteurs et pas moins de 1,8 millions de travailleurs tirent
leurs revenus de l'industrie du sucre. Il est ainsi devenu l'une des matières
premières naturelles dont l'importance économique est primordiale.
L'Algérie, à cet égard, est totalement dépendante du marché extérieur,
puisqu'elle importe pratiquement la totalité de ses besoins.
Le sucre est Indispensable à notre plaisir gustatif, le sucre est un élément
important de la famille des glucides, groupe de nutriments nécessaires à notre
organisme auquel il procure l'énergie nécessaire à son fonctionnement.
Lavage et triage
Broyage
Blanchiment : 80 à
90°C/10-15 minutes
Préparation du jus :
ajout de l’eau, sucres,
de l’acide citrique
2ème Pasteurisation :
95°C/ 2 minutes Conditionnement
et Stockage
Dénoyautage
.Contrôle de Brix
· Acidité
Raffinage
Bassine de
pré-mélange
Conditionnement
Figure 8 : Processus de fabrication de confiture.
Lavage
Eau
Pression
Grignon
Centrifugation horizontale Centrifugation horizontale
L’huile
d’olive +
L’eau
Déchets végétaux
L’huile d’olive Grignon L’huile Grignon
+ L’eau
Décantation
Rinçage de l’huile
Centrifugation verticale
L’huile
Margine
d’olive L’huile d’olive Margine L’huile d’olive
L’huileFigure
d’olive
11 :aProcessus de fabrication
été toujours de l’huile
le principal objectif de la culture de
Un déchet est un résidu que les hommes jugent inutile dans un contexte donné
La notion de déchet n’est pas simple et peut être liée à une vérité :
- économique : valeur négative ou nulle
- juridique : abandon, valorisation
- écologique : pollution sur l’eau, sur l’air, sur la santé publique et sur
l’aménagement du territoire.
- technologique : faille, lacune dans le processus technologique
- sociologique : acceptation par la société, création d’emploi.
La notion de déchet est subjective. Elle peut être relative et dépendre :
- de l’individu : un objet peut être considéré comme un déchet pour une personne
mais pas forcément pour une autre
- du temps : à un moment donné, un objet peut être considéré comme un déchet
alors qu'avec le temps et l’évolution technologique, il pourra représenter à nouveau
une valeur économique.
A quel moment un objet devient-il un déchet et à quel moment cesse-t-il de l’être ?
- du lieu : la notion de déchet est différente selon la région, le lieu, le pays
- de son état : sec ou humide ? Là aussi, le problème d’évaluation se pose. Sec, le
déchet aura perdu en masse. Pour certains déchets solides (boues) la teneur en eau
peut atteindre 98%.
- de son effet sur l’environnement : dangereux, biodégradable, neutre ?
- de l’unité de mesure : masse ou volume ? A l’état actuel, la mesure s’effectue
en masse et non en volume pour les déchets solides.
1.1. Définition et terminologie
Un déchet: « tout résidu d’un processus de production, de transformation ou
d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou, plus généralement, tout bien
meuble abandonné que son destinataire destine à l’abandon » (Loi n°75-633 du 15
juillet 1975)(code de l’environnement.
Du point de vue de l’environnement, un déchet constitue une menace à partir du
moment où l’on envisage un contact avec l’environnement. Ce contact peut être
direct ou résulter d’un traitement.
Sur le plan économique, un déchet est une matière ou un objet dont la valeur
économique
Est nulle ou négative pour son détenteur à un moment et dans un lieu donné.
1.2. Classification des déchets
Tous les déchets peuvent être classés en fonction de critères multiples qui
déterminent autant de typologies.
Les trois principales typologies recouvrent une classification selon :
l’origine du déchet ;
les propriétés de danger du déchet ;
et la filière dédiée au déchet
Ces principales catégories de déchets sont définies à l’Article R.541-8 du 15
juillet 1975relative à l'élimination des déchets et à la récupération des
matériaux du Code de l’environnement.
Dans une autre classification en général, les déchets solides sont regroupés en trois
grandes catégories :
ƒLes déchets ménagers et assimilés
ƒLes déchets agricoles.
ƒ Les déchets industriels
Déchets inertes :
Ils sont constitués, pour la presque totalité, par des déblais et gravats de démolition
ainsi que par les résidus minéraux provenant des industries d'extraction et des
industries de fabrication de matériaux de construction.
Déchets banals :
Ils sont les déchets constitués de papiers, cartons, plastiques, bois, métaux, verres,
matières organiques, végétales ou animales. Ils résultent, soit de l'utilisation
d'emballages, soit de rebuts ou chutes de fabrication.
Déchets spéciaux :
Ce sont les autres déchets des entreprises qui peuvent générer des nuisances. Ils
peuvent contenir des substances qui justifient des précautions particulières, à
prendre lors de leur élimination. De ce fait, ils font l'objet d'un contrôle
administratif renforcé à tous les niveaux : production, stockage, transport,
prétraitement et élimination.
1.2.1.3. Déchets agricoles :
Ils proviennent de l'agriculture, de la sylviculture et de l'élevage. Beaucoup
de ces déchets sont liquides et à ce titre, peuvent être généralement considérés
comme des effluents. Certains d'entre eux sont utilisés sur place en raison de leur
richesse en matières organiques. Dans cette catégorie, nous pouvons citer les
déjections d'élevage, les déchets des cultures et de la forêt.
Figure 1 : Classification des déchets
1.2.2. Selon la filière
Elle concerne les filières organisées selon le principe de la responsabilité élargie du
producteur (REP).
-les lubrifiants,
- les emballages ménagers,
- les cartouches d’impression bureautique,
- les piles et accumulateurs ménagers,
-les produits de l’agrofourniture,
-les pneumatiques,
-les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) professionnels,
-les papiers graphiques, les automobiles,
-les DEEE ménagers (déchet d'équipement électrique et électronique),
-les textiles,
-linge de maison et chaussures (TLC),
- les fluides frigorigènes fluorés,
-les médicaments,
-les piles et accumulateurs professionnel
-les déchets d’éléments d’ameublements (DEA),
-les déchets d’activités de soins à risques infectieux des patients en auto-traitement
(DASRI-PAT), les bouteilles de gaz.
1.2.3. Selon leur devenir
1.2.3.1. Les déchets biodégradables ou compostables (résidus verts, boues
d'épuration des eaux, restes alimentaires...)
Ils s'assimilent en première approche à la biomasse. Ces déchets sont au moins
pour partie détruits naturellement, plus ou moins rapidement, en général par les
bactéries, champignons et autres micro-organismes et/ou par des réactions
chimiques (oxydation, minéralisation), laissant des produits de dégradation
identiques ou proches de ceux qu'on peut trouver dans la nature, parfois néanmoins
contaminés par des résidus de pesticides, de métaux, dioxines, ….etc., selon leur
origine.
1.2.3.2. Déchets recyclables :
Ces déchets sont présentés par les matériaux de construction, métaux, matières
plastiques), ces matériaux peuvent être réutilisés tels quels (le recyclage) dans
d'autres domaines ou recyclés : par exemple, les métaux sont refondus et réintégrés
dans de nouvelles pièces, les plastiques sont hachés et servent de rembourrage ou
de combustible...
1.2.3.4. Déchets spéciaux et déchets industriels dangereux (DID)
Ils sont anciennement appelés déchets industriels spéciaux (DIS), à la
différence du déchet banal, peuvent entrer dans la catégorie des déchets dangereux,
dont font partie les déchets toxiques et les déchets radioactifs qui doivent faire
l'objet d'un traitement tout à fait particulier en raison de leur nocivité particulière
liée à la radioactivité. Parmi les déchets nucléaires, on distingue les déchets
radioactifs ultimes qui « ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions
techniques et économiques.
1.4. Nomenclature
La nomenclature des déchets est une classification qui comprend les déchets
spéciaux y compris les déchets spéciaux dangereux, les déchets ménagers assimilés
et les déchets inertes. Elle sert à désigner les déchets afin que les différents
partenaires concernés par l'élimination des déchets parlent un langage commun. La
nécessité de formaliser la classification des déchets pour améliorer leur gestion et
mieux contrôler leurs filières de production, transport et traitement, a abouti à la
constitution d’une nomenclature européenne par le décret 2002 6540 du 18 Avril
2002.Cette nomenclature désigne les déchets par une combinaison de 6chiffres :
- les deux premiers chiffres correspondent à la catégorie d’origine .Vingt
catégorie d’origine ont été identifiées :
01 : Déchets provenant de l’exploration et de l’exploitation des mines et des
carrières ainsi que du traitement physique et chimique des minéraux.
02 : Déchets provenant de l’agriculture, de l’horticulture, de l’aquaculture, de la
sylviculture, de la chasse et de la pêche ainsi que de la préparation et de la
transformation des aliments.
03 : Déchets provenant de la transformation du bois et de la production de
panneaux et de meubles, de pâte à papier, de papier et de carton.
04 : Déchets provenant des industries du cuir, de la fourrure et du textile.
05 : Déchets provenant du raffinage du pétrole, de la purification du gaz naturel et
du traitement pyrolytique du charbon.
06 : Déchets des procédés de la chimie minérale.
07 : Déchets des procédés de la chimie organique.
08 : Déchets provenant de la fabrication, de la formulation, de la distribution et de
l’utilisation (FFDU) de produits de revêtement (peintures, vernis et émaux
vitrifiés), mastics et encres d’impression.
09 : Déchets provenant de l’industrie photographique.
10 : Déchets provenant de procédés thermiques
11 : Déchets provenant du traitement chimique de surface et du revêtement des
métaux et autres matériaux, et de l’hydrométallurgie des métaux non ferreux.
12 : Déchets provenant de la mise en forme du traitement physique et mécanique
de surface des métaux et matières plastiques.
15 : Emballages et déchets d’emballages, absorbants, chiffons d’essuyage,
matériaux filtrants et vêtements de protection non spécifiés ailleurs.
16 : Déchets non inscrits ailleurs dans la liste.
17 : Déchets de construction et de démolition (y compris déblais provenant de sites
contaminés).
18 : Déchets provenant des soins médicaux ou vétérinaires et/ou de la recherche
associée (sauf déchets de cuisine et de restauration ne provenant pas directement
des soins médicaux).
19 : Déchets provenant des installations de gestion des déchets, des stations
d’épuration des eaux usées hors site et de la préparation d’eau destinée à la
consommation humaine et d’eau à usage industriel.
20 : Déchets municipaux (déchets ménagers et déchets assimilés provenant des
commerces, des industries et des administrations) y compris les fractions collectées
séparément.
Partie III : Valorisation des déchets Solides
Durant plusieurs années les déchets ont été considérés comme des
matériaux qui ne servent plus et qu’il faut en débarrasser par plusieurs façons de se
débarrasser : les jeter, les enterrer, les brûler ou les composter. Ces dernières
années des méthodes de traitement ont été utilisées comme une mesure pratique
permettant d’assurer que les résidus sont valorisés, stockés et éliminés d’une
manière garantissant la protection de la santé publique et/ou de l’environnement
(5).
La définition de la valorisation des déchets par l’ADEME, (Agence de
l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), est la suivante : « le réemploi, le
recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des
matériaux réutilisables ou de l’énergie » (loi du 13 juillet 1992).C’est
aussi ″toute transformation de résidus ou de sous-produits industriels
alimentaires en vue de les réintroduire sur le marché à titre de nouveaux
ingrédients ou comme nouveaux produits″ (6). ″C’est aussi tout traitement où
utilisation des déchets qui permet de leurs trouver un débouché ayant une
valeur économique positive″.
La valorisation apporte une nouvelle valeur aux déchets, en les sortants du
circuit de collecte et de traitement. La valorisation s’oppose à l’élimination. Elle
permet de faire des économies de matières premières et contribue au respect de
l’environnement et à son développement durable.
1.2. Intérêts de la valorisation
Suite à la crise de l’énergie, à la diminution des ressources mondiales en
matières premières et enfin à la législation, un intérêt a été porté de plus en plus à
la valorisation des déchets et des sous-produits industriels en vue d’une protection
de la nature et l’environnement. Les raisons de cet intérêt sont :
Augmentation de la production ;
Le coût de stockage ou de traitement est de plus en plus élevé ;
Une législation de plus en plus sévère ;
Une meilleure gestion de la recherche.
1.3. Types de valorisations
Autonomie énergétique
o Intérêts agronomiques :
Pouvoir hygiénisateur de la fermentation anaérobie sur les pathogènes des
effluents.
1.3.3.2.3. Contraintes
Le choix de la méthanisation nécessite de prendre soin des points suivants lors de
la conception du projet :
- S’assurer de la maîtrise de la ressource des déchets à méthaniser.
- Vérifier la valorisation énergétique possible du biogaz : valorisation chaleur sur
site en cas de cogénération, injection possible ou non dans le réseau de gaz
naturel ;
La méthanisation est toujours précédée d’un prétraitement plus ou
moins développé afin d’éliminer les matières non fermentescibles
(criblage,…) et de préparer la fermentation (pré – fermentation ; broyage ;
réchauffage…) .
Le processus de méthanisation dure entre 20 et 30 jours.
1.3.3. Valorisation énergétique
La valorisation énergétique consiste à utiliser le pouvoir calorifique du
déchet en le brûlant et en récupérant cette énergie sous forme de chaleur ou
d'électricité et à l'utiliser dans d'autres applications.
C’est l’utilisation de la chaleur dégagée par la combustion des déchets
(incinération) ou des biogaz produits par ces déchets pour alimenter des réseaux de
chaleur (chauffage, eau chaude sanitaire, serres agricoles...) ou pour la production
d’électricité. Cette valorisation des déchets produit des fumées et des cendres
souvent toxiques qui doivent être traitées et stockées en Centre de Stockage des
Déchets Ultimes (CSDU).