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2021/2022

RÉALISATION DES MANIPS DE DEMARRAGE

I. DEMARAGE ETOILE-TRIANGLE
II. DÉMARAGE ROTORIQUE
III. DÉMARAGE ROTORIQUE
IV. DEMARRAGE DE SENS DE ROTATION

Réalisé par : Encadré par :


• Abdellah BOULAL
• Salma CHEGRAOUI
• Karim TAHIRY
• Otmane ELAZIZ-ELIDRISSI
• Rachid HABACHI
I. DEMARAGE ETOILE-TRIANGLE

Le mode de démarrage étoile-triangle permet de démarrer le moteur en limitant l'appel de


courant : le moteur est d'abord alimenté sous une tension réduite puis, une fois sa vitesse
stabilisée (les couples moteur et résistant s'équilibrent), la tension nominale est appliquée.
Le principe consiste à coupler d'abord les enroulements en étoile, ce qui revient à les
alimenter sous une tension réduite (230 V entre phase et neutre) puis en triangle, ce qui
revient à les alimenter sous la tension nominele (400 V entre phases).
❖ AVANTAGE
• Réduction du courant de démarrage
• Coût réduit
❖ INCONVENENT
• Courant de démarrage très grand

Couplage en Triangle Couplage en Etoile

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CIRCUIT DE PUISSANCE :

• Une appuie sur S2 (bouton de marche) mis M2 en March


• M2 (moteur) démarre en Etoile durant T
• Apres la durée T M2 change automatiquement de couplage (triangle)
• S1 (bouton d’arrêt ) pour l’arrêt du moteur
• F2 relais thermique assure la protection contre la surcharge
• Q2 sectionneur porte-fusible
• F1 disjoncteur assure la protection de l’ensemble du circuit de command

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CIRCUIT DE COMMANDE

DESCRIPTION DE FONCTIONNEMENT
Lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton-poussoir S2, la bobine du contacteur KMI est
alimentée. Le contact kml-1 se ferme et maintient l'alimentation de KM1 lorsque
l'utilisateur relâche S2 (auto-alimentation). La bobine du contacteur KM3 est alimentée en
même temps que celle de KMI. Le moteur démarre coupler en étoile. Trois secondes après
la mise sous tension de KM1, le contact km 1-3 s'ouvre (bobine de KM3 mise hors tension),
le contact km1-2 se ferme (bobine de KM2 mise sous tension). Le moteur est maintenant
couplé en triangle. Le verrouillage électrique formé par km2-1 et km3-1 permet d'éviter la
fermeture simultanée des contacteurs KM2 et KM3 évitant ainsi un court-circuit. Le
démarrage est terminé.
L'appui sur le bouton-poussoir S1 (ou l'ouverture de F2 suite à un échauffement anormal
du moteur) ouvre le circuit d'alimentation de la bobine de KM1. La bobine du contacteur
n'étant plus alimentée, les pôles principaux s'ouvrent, le moteur est mis hors tension. Les
contacteurs KM2 et KM3 sont mis hors tension en même temps que KMI.

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II. DÉMARAGE ROTORIQUE

Les moteurs ne peuvent pas démarrer en direct sans provoquer un fort appel de courant.
Pour but de réduire les points de courant, on ajoute au démarrage, des résistances en série
avec les bobinages du rotor. La vitesse et le couple de démarrage avec les résistances
rotorique sont inférieures aux valeurs nominales Lorsque les enroulements du rotor sont en
court-circuit Ce précédé de démarrage est très souple d’emploi car il est facile d’adapter
les valeurs des résistances est le nombre de valeurs paliers aux impératifs de l’installation.
❖ AVANTAGE
• Conception permettant un couple au démarrage élevé
• Forte réduction du courant de démarrage.
❖ INCONVÉNIENT
• Obligation d'utiliser un moteur asynchrone à rotor bobiné (moins fiable, nécessitant
une maintenance importante et beaucoup plus cher à l'achat),
• Coût élevé par rapport au démarrage direct par contacteurs
• Câblage plus complexe
• Echauffement des résistances de démarrage

CIRCUIT DE PUISSANCE :

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CIRCUIT DE COMMANDE

Description du fonctionnement
Lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton-poussoir S2, la bobine du contacteur KM1 est
mise sous tension. Le contact km1-1 permet de maintenir l'alimentation de la bobine de
KMI lorsque l'utilisateur relâche S2 (auto-alimentation). Le moteur est mis sous tension
par les pôles principaux de KM1 avec les deux jeux de résistances insérés dans le circuit du
rotor. La bobine de KM2 est mise sous tension par le contact km1-2 trois secondes après la
mise sous tension de KM1 grâce au contact km1-2. Le jeu de résistances R1 est alors court-
circuité.
Deux secondes après, la bobine de KM3 est mise sous tension par l'intermédiaire de km2-1.
Le jeu de résistances R2 est alors court-circuité et le moteur fonctionne maintenant avec
son rotor en court-circuit. Les résistances ne dissipent de l'énergie que durant la phase de
démarrage.

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III. DÉMARRAGE STATORIQUE
Le mode de démarrage statorique est assez proche du mode de démarrage Etoile-Triangle. Il
consiste à démarrer le moteur e lui appliquant une tension réduit grâce à des résistances montées
en série avec les enroulements. Quand la vitesse du moteur devient stable Un dispositif temporise
élimine les résistances et couple le moteur directement au réseau. Puisque le couplage des
enroulements n’est pas modifié, il n’est pas nécessaire d’avoire accès aux deux extrémités des
enroulement dans la boite a bornes Circuit de commande
❖ AVANTAGE
• Forte réduction du courant de démarrage,
• Diminution des « à-coups » à la mise sous tension des moteurs entraînant une
meilleure fiabilité mécanique.
❖ INCONVÉNIENT
• Utilisation d'un moteur asynchrone classique,
• Couple au démarrage faible (adapté à des charges de type ventilation...),
• Coût plus élevé par rapport au démarrage direct par contacteurs,
• Câblage plus complexe,
• Echauffement des résistances de démarrage,
• Coût des résistances de démarrage.
CIRCUIT DE PUISSANCE :

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CIRCUIT DE COMMANDE

Description du fonctionnement
Décrire ce qui se passe lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton-poussoir S2.Lorsque
l'utilisateur appuie sur le bouton-poussoir S2, la bobine du contacteur KMI est mise sous
tension. Le contact km1-1 permet de maintenir l'alimentation de KM1 lorsque l'utilisateur
relâche S2 (auto-alimentation). Le moteur est mis sous tension avec les deux jeux de
résistances en série. La bobine du contacteur KM2 est mise sous tension par le contact
km1-2 3 secondes après la mise sous tension de KMI. Le jeu de résistances R1 est mis hors
circuit par KM2 qui les court-circuite. Deux secondes après la mise sous tension de KM2, le
contact km2-1 se ferme mettant ainsi sous tension la bobine de KM3 qui court-circuite le
second jeu de résistances R2. Le moteur est maintenant alimenté sous sa tension nominale.
Les résistances ne dissipent de l'énergie que durant la phase de démarrage.

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IIII . DEMARRAGE DE SENS DE ROTATION

❖ AVANTAGES
• Coût réduit, le matériel est basique,
• Couple de démarrage important (surcouple au démarrage),
• •Simplicité de mise en œuvre, ne nécessite pas de compétences particulières pour être câblé
et mis en route.
❖ INCONVÉNIENTS
• Fort appel de courant à la mise sous tension du moteur qui peut perturber des équipements
sensibles alimentés par le même départ,
• « Surcouple » au démarrage du moteur qui provoque des «à coups » de charge entraînant
une usure mécanique importante,
• Utilisable seulement avec des moteurs de faible puissance (quelques kW au plus).

CIRCUIT DE PUISSANCE :

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CIRCUIT DE COMMANDE

Description du fonctionnement
Lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton-poussoir S2, la bobine du contacteur KMI est
mise sous tension. Le contact kml-1 se ferme et maintient l'alimentation de la bobine de
KMI lorsque l'utilisateur relâche S2 (km1-1 est dit contact d'« auto-alimentation »). Le
moteur est mis sous tension par les pôles principaux du contacteur KM1 et tourne dans le
sens de rotation direct. Si l'utilisateur appuie sur le bouton-poussoir S3 alors que le moteur
tourne dans le sens direct, rien ne se passe. Le contact NC (normalement fermé) km1-2 est
ouvert car la bobine de KM1 est sous tension ; il empêche l'alimentation de la bobine de
KM2 (verrouillage électrique de KM2 par KM1). Si l'utilisateur appuie sur le coup de
poing S1, l'alimentation de la bobine de KM1 est interrompue. Le contacteur revient à son
état repos, le contact d'auto-alimentation km1-1 s'ouvre, le moteur s'arrête. Lorsque
l'utilisateur relâche S1, le moteur reste à l'arrêt.

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