L’atome est constitué d’électrons chargé négativement qui gravitent autour du noyau (protons
+ neutrons) chargé positivement.
Donner la structure électronique (ou configuration électronique) d’un atome, c’est préciser
la répartition des électrons dans les diverses couches et sous-couches de cet atome à l’état
fondamental, énoncées par ordre d’énergie croissante.
Dans un atome tous les électrons ayant la même valeur du nombre quantique principal n
appartiennent à un ensemble appelé couche électronique. n = 1 (couche K) ; n = 2 (couche
L) ; n = 3 (ouche M)
Les électrons d’une même couche électronique qui possède en outre la même valeur du
nombre quantique secondaire l appartiennent à un sous-ensemble appelé sous-couche ou
orbitale.
Dans une sous-couche donnée, les électrons ayant la même valeur du nombre quantique
magnétique m appartiennent de nouveau à un autre sous-ensemble appelé case quantique ou
orbitale atomique. On représente une case quantique par un carré et elle ne peut abriter au
maximum que deux électrons.
pour l = 0, m = 0 → ns
Dans les atomes (entités électriquement neutres) le nombre d’électrons = au nombre de proton
= au numéro atomique Z (ZX). Pour écrire la structure électronique d’un atome, on remplie les
couches électroniques dans l’ordre n croissant à raison de 2 électrons par case quantique et on
passe à une nouvelle couche lorsque la précédente est pleine.
cet ordre de remplissage n’est valable que jusqu’à Z = 18. Ar (Z = 18) 1s22s22p63s23p6.
Quand on passe à l’élément dont Z = 19 qui est le potassium (K), en suivant le remplissage
dans l’ordre n croissant, la structure électronique de K devrait être 1s22s22p63s23p63d1. Mais
on a constaté expérimentalement que le dernier électron viens se placer dans la sous-couche
4s et non dans la sous-couche 3d K : 1s22s22p63s23p64s1.
Ceci signifie donc qu’il faut élaborer une règle permettant d’écrire la structure électronique
des atomes : la règle de Klechkowski. Cette consiste simplement en un diagramme visuel
dont les flèches indiquent l’ordre de remplissage
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Exple : Fe (Z = 26), Kr (Z = 36)
Dans une sous-couche, les électrons se placent à raison d’un électron par case quantique et ne
forment des paires d’électron que lorsqu’ils deviennent plus nombreux que les cases
quantiques. Ex : le C (Z=6)
Lorsqu’on écrit la structure électronique d’un atome, la couche ayant la plus grande valeur du
nombre quantique principal n est appelée couche de valence/externe/périphérique.
C (Z = 6) 1s22s22p2 4 élect.
Le nombre d’électrons dans les ions n’est pas égal au nombre de proton Z. Dans le cas des
cations, le nombre d’électron à placer est inférieur à Z et pour les anions, ce nombre est
supérieur à Z. Ex : Al3+ (Z = 13) → 10 électrons à placer
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II- LIAISON CHIMIQUE
Ce modèle permet de représenter autour d’un atome les électrons de sa couche externe.
Example : H (Z = 1) 1s1 Il doit obtenir un électron en plus afin de respecter la règle du duet. Il
formera donc une liaison covalente.
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Conclusion : dans la représentation de Lewis des atomes, les points représentent les électrons
célibataires tandis que les tirets représentent les doublets non liants
La liaison chimique est formée lorsqu’un atome se lie avec un autre atome pour former une
nouvelle entité appelé molécule. Dans le tableau de classification périodique, tous les
éléments de la dernière colonne (gaz rare) ont une couche de valence formé de 8 électrons 2 à
2 apparié : c’est un octet d’électron. Ces gaz rares ne se prêtent à aucune réaction chimique
puisque leur couche de valence est saturée.
A partir de cette observation, Lewis a émis l’idée de base que, lors de la formation d’une
liaison chimique, chaque atome a tendance à réaliser un octet sur sa couche de valence : c’est
la règle de l’octet.
Une liaison est assurée selon Lewis par la mise en commun d’électrons entre 2 atomes. Ainsi
il existe plusieurs types de liaisons dont seule deux feront l’objet de notre étude : les liaisons
covalentes et les liaisons ioniques.
– le nombre d’électron célibataire correspond au nombre de liaison que peut établir chaque
atome
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– Répartir les doublets de la molécule en doublets liants (liaisons covalentes) ou en doublets
non liant de façon à ce que chaque atome respecte la règle de l’octet (ou du duet pour l’atome
d’hydrogène)
– Lorsqu’il y a plus de deux atomes différents dans la molécule, c’est l’atome qui doit gagner
le plus d’électrons qui est au centre de la molécule.
La liaison ionique s’établi entre deux éléments ayant des électronégativités différentes
(transfert d’électrons). Elle représente la force d’attraction qui lie l’ion A à l’ion B. Ces ions
sont formés sur la base d’un transfert d’un ou plusieurs électrons de A à B. En général, la
liaison ionique s’établit entre les atomes métalliques donneurs d’électrons des familles et les
atomes non métalliques accepteurs d’électron des familles.
Exemple : NaCl
Le Cl plus électronégatif que le Na, attire l’électron de valence de Na, afin de réaliser l’octet
périphérique.
L’atome Na perd un électron et devient ainsi l’ion Na+, afin de réaliser également l’octet
périphérique. L’atome Cl gagne un électron et devient ainsi l’ion Cl-.
Les ions Na+ et Cl- ainsi formés, étant de signes contraires, s’attire mutuellement par
attraction électrostatique et forme une liaison ionique
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Une liaison covalente est une liaison chimique dans laquelle chacun des atomes liés met en
commun un électron d’une de ses couches externes afin de former un doublet d’électrons liant
les deux atomes. (partage d’électrons)
La liaison covalente implique généralement le partage équitable d’une seule paire d’électrons
appelé doublet liant chacun des atomes fournissant un électron. La paire d’électron est
délocalisée entre les deux atomes.
III-1 Définitions
Réaction chimique : - lorsque des éléments et des composés interagissent pour former de
nouvelles substances : Réactifs ➔ Produits
On appelle les réactifs et les produits d’une réaction chimique par leur nom
Ex. sodium + chlore → chlorure de sodium
On utilise les formules chimiques plutôt que les noms (ne fournissent aucun renseignement
sur les composés et les éléments eux-mêmes et long à écrire) il est toujours important de
préciser l’état physique des éléments engagés dans une réaction chimique
Ex. Na(s) + Cl(g) → NaCl(s)
Loi de la conservation de masse (ou loi de Lavoisier) : Cette loi dit que dans toute réaction
chimique, la masse des produits est toujours égale à la masse des réactifs. Donc la matière ne
peut pas être créée ni détruite.
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nombre placé avant la formule chimique d’un réactif ou d’un produit) dans une équation de
réaction afin de respecter la conservation des éléments
Etape 5: vérifier que la conservation de la charge électrique est respectée
Afin de réaliser un bilan molaire, il faut tracer un tableau contenant les quantités de matière
des réactifs consommés et des produits apparus.
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Exemple de bilan matière
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III-4- Enthalpie standard
L’enthalpie standard (ΔH°) est la quantité de chaleur mise en jeu au cours d’un
processus chimique dans les conditions standard (P = 1 atm, T = 298 K): c’est une quantité
algébrique donc elle peut être inférieur ou supérieur à 0.
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III-4-1 Enthalpie standard de formation (ΔfH°)
Les enthalpies de formation standard de certains corps sont fournies dans des tables de
données thermodynamiques à la température T = 298 K (25 °C).
Conséquence : L’enthalpie standard de formation des corps simples dans leur état standard de
référence à la température T est nulle quelque soit T.
La loi de Hess
Lors d’une réaction chimique, on peut calculer l’enthalpie de réaction à partir des enthalpies
de formation des réactifs et de celles des produits d’où :
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ΔrH° ˃ 0 : réaction endothermique, absorbe la chaleur ;
Example
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IV-Notion d’équilibre chimique et transformation totale
Un système chimique est dit en état d’équilibre chimique si, les réactifs et les produits de la
réaction sont présents dans le système et leurs quantités de matière ne changent pas :
l’avancement de la réaction prépondérante prend alors une valeur constante.
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Une transformation est dite limitée si le réactif limitant n’est pas totalement consommé à la
fin de la transformation. Ex : Transformation entre l’acide éthanoïque et l’eau.
A l’inverse une transformation est dite totale si le réactif limitant a été complètement
consommé à la fin de la transformation. Ex : Transformation entre l’acide chlorhydrique et
l’eau.
Pour savoir si une transformation est totale on calcule le taux d’avancement final de la
transformation τ. τ=xf/xmax, si τ<1 la transformation est limitée ; si τ=1 la transformation est
totale.
Lorsqu’une transformation chimique est limitée, la réaction associée s’effectue dans les 2 sens
et engendre un équilibre dynamique. On remplacera alors « → » par « = » dans l’équation.
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Example 1 : Un mélange initial équimolaire d’éthanol (alcool) C2H5OH et d’acide éthanoïque
CH3COOH conduit à la formation d’ester et d’eau. L’équilibre est :
C2H5OH(l) + CH3COOH(l) = CH3COOCH2CH3(l) + H2O(l)
En chauffant et en utilisant un catalyseur, la composition du système à l’équilibre est :
2/3moles d’ester et 2/3 moles d’eau. Calculer la constante d’équilibre de cette réaction
Solution
Tous les constituants sont liquides et forment une phase liquide homogène, donc l’activité de
chaque constituant est égale à sa fraction molaire xi dans le mélange. À tout
instant et pour toute composition du système, on a :
Exemple 2 :
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Exemple 3
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IV-2 Loi de déplacement de l’équilibre
Loi générale : toute modification d’un facteur d’équilibre chimique réversible, si elle produit
seule, provoque une évolution du système qui tend à s’opposer à l’action du facteur considéré.
Influence de la Pression (loi de Chatelier) : ceci ne concerne que les gaz. Une augmentation
de P à T et C constant déplace l’équilibre et le système réagit dans le sens qui tend à diminuer
le nombre de mole gazeuses vice-vers-ça.
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Influence de la concentration d’un constituant : une augmentation de la concentration d’un
constituant déplace l’équilibre et le système réagit dans le sens qui tend à consommer la
substance.
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