5, n° 1, 2019
Nadia Haouari
Equipe de Télédétection Appliquée et
SIG aux Géosciences et à
l'Environnement, Faculté des Sciences et
Techniques, 23000 Beni Mellal, Maroc
Courriel : nadiaenvi@hotmail.fr
Abdelhadi Makan*
Equipe de Gestion de l'Eau & de l'Environnement (G2E), Ecole
Nationale Supérieure des Sciences Appliquées (ENSAH),
Université Abdelmalek Saâdi,
32003 Al-Hoceima, Maroc Courriel :
abdelhadi.makan@gmail.com
*auteur correspondant
Abderrahmene El Ghmari
Equipe de Télédétection Appliquée et SIG
aux Géosciences et à l'Environnement,
Faculté des Sciences et Techniques, 23000
Beni Mellal, Maroc
Courriel : a.elghmari@usms.ma
Référence à cet article doit se faire comme suit : Haouari, N., Makan, A. et El
Ghmari, A. (2019) 'Building an Environmental communication from
Environmental intention and its determinants: case of Moroccan companies',
Int. J. Environnement, lieu de travail et emploi,Vol. 5, n° 1, pp.90-105.
1. Introduction
Le but de cet article est de mieux comprendre les déterminants de l'intention environnementale
et de visualiser son impact sur la communication environnementale dans les entreprises marocaines.
Cette recherche est ancrée dans le domaine de la responsabilité environnementale des entreprises
(RCE) issue de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) où la communication
environnementale apparaît comme un outil indispensable dans la Stratégie Durable des Entreprises,
et s'appuie sur la théorie du comportement planifié d'Ajzen (1991).
2 Cadre théorique
Les entreprises sont considérées comme la première cause de pollution, même s'il ne peut être démontré
qu'elles sont plus responsables que les collectivités locales (Libaert, 2007). En ce sens, la préservation de
l'environnement devient un défi puisque la production sans précautions particulières peut conduire à des
catastrophes écologiques majeures. Désormais, les entreprises prennent en compte les impacts
environnementaux dans leurs stratégies économiques.
Le modèle économique traditionnel des entreprises considérait la pression écologique comme
une contrainte économique et sociétale, et la pollution comme une externalité négative dont
l'inclusion entraîne systématiquement des charges supplémentaires (Pillet, 1993 ; Suchman, 1995).
Cependant, depuis le début des années 90, de nouveaux concepts apparaissent. De nombreuses
études se sont intéressées à promouvoir la mise en œuvre de stratégies environnementales axées sur
les principes du développement durable ; un concept qui considère l'environnement au service de la
productivité (Férone et al, 2001 ; Laville, 2004 ; Lauriol, 2004 ; Reynaud, 2006 ; Boidin et Zuideau,
2006 ; Levêque et Sciama, 2008).
La prise de conscience collective progressive acquise par la mobilisation sociopolitique s'est traduite
par la création d'une loi environnementale contraignante pour les entreprises et la création de
différents services chargés d'analyser les pollutions et de faire appliquer cette loi. Ensuite, la
responsabilité environnementale est devenue un moyen de contrer les mesures juridiques, de les
anticiper, voire de les restreindre en affichant des comportements typiques. Le remplacement de la
question environnementale au sein de l'entreprise présente également une opportunité de négocier
le recours à la communication environnementale ou encore l'intégration d'une stratégie
environnementale dans la stratégie globale de l'entreprise.
Les entreprises marocaines sont stimulées dans leurs démarches de développement durable et de
responsabilité sociale, environnementale et économique des entreprises par des dispositifs internationaux.
Pour les entreprises marocaines souhaitant s'intégrer à la communauté internationale, la RSE apparaît
comme une condition indispensable pour conquérir des parts de marché et participer à la chaîne de valeur
de l'économie mondiale. Désormais, la majeure partie de leurs exportations dépend de l'engagement des
managers vis-à-vis du CER. Cet engagement se matérialise par une certification d'entreprise, une démarche
de communication, une stratégie attentive aux valeurs humaines fondamentales et au respect de
l'environnement, des comportements éthiques et des investissements citoyens.
les expériences modèles sont rares. Certes, il existe un certain nombre de normes qui
définissent le cadre d'action et de communication. Ces normes n'empêchent pas
l'entreprise de réfléchir à la communication sur le sujet.
Tous les interlocuteurs signaleraient immédiatement une communication
environnementale qui ne serait accompagnée d'aucune réalisation ou engagement, car ils
auraient pu avoir l'impression d'une tentative de manipulation. Certes, comme le prétend
Pascale Weil (1990) en paraphrasant Pierre Bourdieu (1980) : « La communication est une
prédiction qui tend à se réaliser ». En effet, la communication a souvent un effet d'entraînement
sur les décisions prises par l'entreprise (Libaert, 2007). Néanmoins, pour gagner un minimum
de crédibilité, la priorité est avant tout de rapprocher l'entreprise de ses objectifs de
communication.
La communication interne est souvent la partie manquante des actions de communication
sur l'environnement. Souvent issues de structures de commercialisation ou de services de
communication externes, ces actions n'ont qu'un impact interne a posteriori au stade
d'informer les agents de ce qui a été réalisé. De manière générale, après avoir découvert les
innombrables avantages d'une communication externe basée sur l'environnement, les
entreprises s'engageront dans une stratégie où l'interne ne sera plus le facteur oublié, mais
constituera un socle de communication globale verte.
En effet, l'entreprise peut faire de l'environnement un élément clé de sa politique globale mais
aussi des ressources humaines. L'environnement est un thème qui peut recueillir l'adhésion générale
des salariés, et l'implication dans la CER ne peut que renforcer le sentiment d'appartenance à
l'entreprise. Intégré dans une démarche qualité, l'environnement peut devenir un lieu de concertation
et de mobilisation pour les salariés.
En termes d'image d'entreprise, la communication environnementale externe permet de
bénéficier des valeurs qui lui sont associées. Selon le type d'entreprise et ses cibles, les valeurs
souhaitées seront différentes. L'intérêt de la communication environnementale réside dans ce qu'elle
permet d'un contenu émotionnel important.
Sur le plan environnemental, rares sont les définitions de l'intention environnementale. Selon Hines et
al. (1986), l'intention environnementale fait référence à la volonté d'agir ou de se comporter d'une
certaine manière. Il représente une interaction entre des variables cognitives (telles que la capacité
d'agir et la connaissance des stratégies et de leurs résultats) et des variables personnelles (telles que
les attitudes, le contrôle interne et la responsabilité personnelle). L'intention environnementale se
produit lorsqu'une personne déclare publiquement sa volonté d'accomplir un acte. Pour Martin-Pena
et al. (2010), l'intention environnementale détermine la manière dont les gestionnaires répondent aux
enjeux environnementaux. Gribaa (2013) la définit également comme une phase majeure du
processus cognitif de réalisation d'actions entrepreneuriales pour résoudre des problèmes
environnementaux. C'est une volonté individuelle conditionnée par la dimension organisationnelle,
culturelle,
(1991).
En effet, la théorie d'Ajzen a étudié avec succès l'intention environnementale (Kurland,
1995 ; Kuckertz et Wagner, 2010). Elle donne à l'intention une place centrale dans la genèse du
comportement (Ajzen, 1991). Cette théorie peut servir de point de départ pour analyser la
relation entre intention et comportement (Martin-Pena et al., 2010). Il prédit cela à travers trois
groupes de facteurs : l'attitude envers le comportement souhaité, les normes subjectives et
94 N. Haouari et al.
contrôle comportemental perçu (Ajzen, 1991). Dans cette étude, nous proposons d'analyser plus
précisément les déterminants de l'intention environnementale.
Hypothèse 1 : Plus l'attitude du leader envers l'environnement est forte, plus son intention
environnementale est grande.
sont très lourdes pour les entreprises qui se livrent à des activités polluantes (Del Brìo et
Junquera, 2003).
Pour mieux comprendre l'intention environnementale, il ne faut pas analyser seulement
l'ancrage culturel du leader au sein de son milieu social, mais aussi ses caractéristiques et ses
valeurs. Si elles sont conformes à l'écologie, alors ces normes influencent la probabilité
d'exploiter une opportunité dans le secteur environnemental. Selon Reynaud et al. (2008a,
2008b), l'entrepreneur est plus enclin à des changements stratégiques en cohérence avec ses
valeurs et ses perceptions de l'écologie (Bansal et Roth, 2000). Nous proposons de tester la
seconde hypothèse concernant l'influence des normes subjectives sur l'intention
environnementale
Pour Ajzen et Fishbein (1980), l'intention doit être considérée comme le seul déterminant direct du
comportement. C'est l'élément cognitif le plus proche du comportement. La réalisation d'un
comportement par une personne est, selon eux, fonction de son intention de le réaliser : plus cette
intention est forte, plus la probabilité de réalisation du comportement est grande. Cependant,
Sheeran (2002) a montré dans le domaine de la prévention que le pourcentage médian d'individus
ayant l'intention de se protéger, mais ne l'ayant pas fait, est de 47. On peut noter un décalage entre
les idées et les actes et nous proposons l'articulation avec la communication pour tenter de combler
cette lacune. Le recours à la communication environnementale semble susceptible d'améliorer le lien
entre intention et engagement environnemental.
Hypothèse 4 : Plus l'intention environnementale est forte, plus le leader est susceptible de
communiquer sur l'environnement.
96 N. Haouari et al.
3 Cadre méthodologique
Le modèle présenté à la figure 1 présente les résultats de notre corpus, les liens entre les différentes
variables et l'ensemble des hypothèses retenues.
Figure 1 Le modèle adopté et les liens entre les différentes variables et toutes les hypothèses retenues
L'ACP identifie les dimensions variables prédéfinies en identifiant les facteurs sous-jacents
de son échelle. Les items mesurent uniquement la variable latente s'ils sont
unidimensionnels. Néanmoins, l'alpha de Cronbach (α) présente le degré de cohérence
interne entre les items sélectionnés. En d'autres termes, le degré de corrélation entre les
indicateurs de mesure du phénomène cité. La valeur de ce coefficient varie entre –1 et + 1.
Ainsi, un seuil au moins supérieur à 0,5 est fortement recommandé par les spécialistes.
Les résultats de l'analyse d'homogénéité montrent que le seuil alpha pour
chaque variable du modèle est supérieure à 0,5 (tableau 1).
Attitudes Un 0,862
Normes subjectives Un 0,804
Contrôle comportemental Un 0,743
Intention environnementale Un 0,567
Communication environnementale Un 0,919
L'AVE est également utilisé pour calculer la validité discriminante. En effet, selon Barclay et al.
(1995), les corrélations d'un construit avec d'autres doivent être inférieures à la racine carrée de l'AVE
pour chacun d'eux. Cela signifie que la différence théoriquement existante entre les variables existe
également empiriquement. En d'autres termes, la variance partagée entre la variable et ses mesures
est supérieure à celle partagée avec d'autres variables. Les valeurs AVE de la diagonale dans la
matrice des coefficients de corrélation (tableau 3) sont supérieures aux corrélations pour chaque
construit. La validité discriminante a ensuite été vérifiée et les variables sont différentes
empiriquement.
Dans l'ensemble, les résultats de l'algorithme PLS vérifient tous les critères de validation du
modèle de mesure. En effet, toutes les valeurs prises par l'alpha de Cronbach respectent le seuil
requis, et dépassent 0,5. Les seuils de validité convergente et de validité discriminante
98 N. Haouari et al.
Perçu
Subjectif comportemental Environnement Environnement
Attitudes normes contrôler intention la communication
Attitudes 0,8497
Normes subjectives 0,1693 0,73075304
Perçu 0,0813 0,2272 0.75498344
comportemental
contrôler
Ce modèle regroupe toutes les relations existantes entre les variables latentes endogènes et
exogènes. La validation de ce modèle a été examinée à l'aide de deux tests, à savoir R2 et le test
T de Student.
Le R2 mesure le pourcentage de variabilité de la variable latente endogène expliquée par les
variables exogènes de la régression. Il permet de déterminer le degré d'ajustement du modèle des
données. Par conséquent, les valeurs prises par ce coefficient doivent être élevées. Chin (1998) a
classé les valeurs de ce test en trois niveaux : un niveau élevé avec des valeurs proches de 0,670, un
niveau moyen comprenantR2 = 0,333, et un niveau bas avec des valeurs inférieures à 0,19. LeR2 les
valeurs d'intention environnementale et les variables de communication environnementale ont été
0,580 et 0,322, respectivement. Cela signifie que les déterminants étudiés expliquent
l'intention environnementale et la communication environnementale respectivement à
58% et 32%.
Le test T de Student est un test individuel appliqué pour déterminer si la relation causale
entre deux variables est significative. Le coefficient de régression représentatif de cette relation
causale mesure son importance.
L'examen du test T de l'étudiant conduit à conclure trois relations. L'effet des « normes
subjectives » sur « l'intention environnementale », l'effet du « contrôle comportemental perçu »
sur l'« intention environnementale » et l'effet de « l'intention environnementale » sur la
« communication environnementale » sont significatifs au seuil de 5 % avec un T- calculé.
valeurs supérieures à 1,96 (les probabilités critiques calculées ou les valeurs P sont inférieures à
5 %). Cependant, l'effet des « attitudes » sur « l'intention environnementale » n'est pas
significatif (figure 2).
Le tableau 4 présente les valeurs des coefficients de régression, T-statistic et P-value, ce qui conduit à
conclure que trois hypothèses sont retenues :
Hypothèse 4 : Plus l'intention environnementale est forte, plus le leader est susceptible
pour communiquer sur l'environnement.
4. Discussion
Avant d'interpréter les résultats, la méthodologie suivie pour développer le modèle conceptuel
doit être soulignée. La théorie du comportement planifié est utilisée avec succès pour étudier
l'intention environnementale (Cordano et Frieze 2000, Flannery et May 2000). Ajzen et al.
(2011) confirment qu'il prédit avec succès les intentions environnementales des étudiants dans le domaine de
la conservation de l'énergie. Situées dans le cadre de la communication environnementale dans les
entreprises marocaines, les recherches actuelles renforcent cette théorie.
La communication est un processus d'échange et de compréhension d'informations d'une
personne à une autre. C'est le moyen d'atteindre quelqu'un avec des idées, des faits, des pensées et
des valeurs. Elle forme un pont entre les personnes leur permettant de partager ce qu'elles
ressentent et ce qu'elles savent (Foulard, 1998). Ainsi, des mesures de communication
environnementale, telles que la déclaration de politique environnementale, la mise en place d'un
système de management environnemental, et la réalisation d'audits internes et externes et l'analyse
de la performance environnementale peuvent permettre à l'entreprise d'atteindre l'équilibre entre
croissance économique et performance environnementale. . La relation entre l'économie et
l'environnement reste intimement liée à l'idée de développement (Hamhami et Smahi,
2012). En effet, lorsque la performance et l'engagement environnemental sont l'un des facteurs déterminants
de la réussite de l'entreprise, la communication environnementale devient un atout stratégique.
Sur le plan théorique, comprendre la nature des liens entre intention
environnementale, attitudes, normes sociales et contrôle comportemental perçu d'une
part, et entre intention environnementale et communication environnementale d'autre
part, s'est avéré particulièrement intéressant. Il ressort de cette étude que si la volonté
personnelle est prépondérante à saisir l'intention, elle doit aussi se situer dans un
contexte organisationnel, culturel, politique et économique. Cette recherche débouche
sur une contribution managériale car elle offre aux décideurs politiques un outil
d'intervention adapté. Comprendre les déterminants de l'intention environnementale des
gestionnaires contribue à l'engagement environnemental et améliore les processus de
réduction des effets négatifs issus des activités économiques.
Construire une communication environnementale à partir de l'intention environnementale 101
Les résultats de cette étude montrent que les normes subjectives, le contrôle comportemental perçu
(déterminants de l'intention) affectent positivement l'intention environnementale des chefs d'entreprise
marocains pour un engagement environnemental.
L'influence des normes sociales sur les comportements pro-environnementaux diffère selon le contexte
et la population étudiée (Flannery et May, 2000, Reynaud et al., 2008a). Comme dans cette étude, les
attitudes propres aux dirigeants affectent négativement l'intention environnementale.
Par ailleurs, les dirigeants marocains ne sont pas encore prédisposés à agir, ni à espérer des
résultats positifs pour leur entreprise en adoptant une politique environnementale voire une stratégie
de communication environnementale. Autrement dit, au Maroc, les priorités des entreprises sont peu
éloignées des préoccupations environnementales et l'adoption volontaire d'une stratégie de
communication reste relative aux moyens de leurs ambitions. Cependant, s'il y a des pressions
externes sur les dirigeants, telles que des parties prenantes ou des implications dans les réseaux ou
même des valeurs culturelles, cela influencera positivement leur intention environnementale.
Selon Martin-Pena et al. (2010), l'intention environnementale se traduit par une séquence
d'actions définissant des objectifs et des stratégies environnementales. La collecte d'informations aide
à informer les leaders dans le processus cognitif comportemental. L'intention d'adopter une mesure
environnementale se manifeste souvent en réponse à la réglementation et aux pressions des acteurs
réglementaires, confirmant ainsi les conclusions de Bansal et Roth. (2000); Cordano et Frise (2000) ;
Sharma (2000). « La motivation réglementaire est, pour les PME comme pour les grandes entreprises,
la motivation première à intégrer des préoccupations sociales ou environnementales dans la gestion
» (Quairel et Auberger, 2005). Cela peut être le cas pour les entreprises marocaines afin d'adopter une
politique environnementale.
5. Conclusion
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Annexe 1
Attitudes • Votre connaissance de ce qui doit être fait pour mettre en œuvre une mesure ou une politique
environnementale est
• Organisations environnementales
• Concurrents
• donneurs d'ordre étrangers
• Clients nationaux
• Sous-traitants nationaux
• Associations environnementales
Annexe 1 (suite)
Perçu • Je peux contrôler les décisions qui affectent la politique environnementale de mon entreprise
comportemental
• Je peux facilement diffuser les décisions pour la protection de l'environnement dans mon
contrôler
entreprise
• Je suis sûr que mes compétences, aptitudes et connaissances me qualifieront pour adopter une
politique environnementale dans l'entreprise
• L'idée d'adopter une ou des mesures ou politique(s) environnementales est attrayante Mon
Environnement • entreprise adopte au moins une stratégie de communication environnementale Les décisions
la communication
• environnementales communiquées au sein de mon entreprise sont gérées entièrement