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ℓ0 ℓ1 Sens
X1 X2 des
ℓ2
actions
X1
m1 X2
m2
Figure : b
Figure : a
Expérience : 1
Lorsqu’on accroche successivement à un même ressort les masses marquées m1
et m2 (m1 < m2), on constate que :
- la déformation (l’allongement) se fait dans le sens de la verticale
- cet allongement est d’autant plus important que la masse marquée est plus
grande.
Expérience : 2
Lorsqu’on place successivement les mêmes masses marquées m1 e tm2 sur
l’extrémité libre du ressort, on constate que :
- Le ressort se raccourcit dans la direction de la verticale ;
- Le raccourcissement est d’autant plus important que la masse déposée est plus
grande.
Conclusion :
~4~
Le ressort (le receveur) est soumis à une action localisée au point de contact
avec la masse marquée (l’auteur).
Cette action localisée possède les caractéristiques suivantes :
- Point d’application
- Une direction
- Un sens
- une intensité
3) Représentation vectorielle :
Une action mécanique ou force est une grandeur modélisable c’est-à-dire
descriptible à l’aide d’un vecteur.
Une force est une grandeur physique à caractère vectoriel représentée par un
couple (A, F ) : A est le point d’application et F le vecteur force.
A F
D1 D2
⃗F
A/ B
D1 S
~6~
f1 D2
A B
C
f2
f3
D3
Réalisons l’équilibre du solide S avec trois fils f1, f2 et f3 donc à partir de trois
forces F1 , F2 , F3 .
⃗ ⃗ ⃗
Les dynamomètres permettent la mesure des intensités des forces lorsque les fils
sont suffisamment tendus.
a-1) Constatations :
A l’équilibre, on constate que :
- les trois fils sont dans le même plan : on dit que les forces sont coplanaires
- les droites d’action de ces forces sont concourantes.
a-2) Relations entre les forces
- Méthode graphique :
A partir d’un point O quelconque pris comme origine, on construit la somme
vectorielle des forces appliquées à S.
⃗F ⃗F
1 1
⃗F ⃗F
2 3
O
⃗F
2
⃗F
3 Triangles des forces ou
Polygone des forces
A l’équilibre, F1 + F 2 + F 3 = 0
⃗ ⃗ ⃗
- Méthode analytique :
⃗F , F⃗ et F⃗
1 2 3
S est en équilibre sous l’action de trois forces quelconques
y
⃗F
2
⃗F1
O x
~7~
⃗F
3
A l’équilibre, on a :
T⃗ ⃗P
f/S + =
- Système fil (f)
Le fil est soumis à la force
T⃗ S/ f exercée par le solide (S) appliquée en B et la
force
T⃗ C /f exercée par le crochet en A.
~9~
T⃗
A l’équilibre du fil, S/ f +
T⃗ C /f = ⃗0
- Système crochet (C)
T⃗
Le crochet (C) est soumis à la force f /C exercée par le fil appliquée en A et la
force RC /D exercée par le crochet en D.
A l’équilibre du fil,
T⃗ f /C + RC /D = ⃗0
b) A un ressort :
⃗P
C
Fil sens de
⃗R
T Déplacement
(S)
Considérons un corps (C) tiré à l’aide d’un fil sur un support rugueux S.
L’action de S sur C est appelée réaction. Elle est constituée d’un ensemble de
forces élémentaires et inclinée dans le sens opposé au mouvement.
⃗R = ⃗RT + ⃗R N
⃗R N
est la réaction normale, elle s’oppose à l’enfoncement du corps.
⃗R
T est la réaction tangentielle ou << force de frottement >>. Elle s’oppose au
glissement du corps sur le support S.
Remarque :
La loi du glissement est : R = hC R N
T
hC : Coefficient de frottement cinétique, dépend de la nature des surfaces en
contact et éventuellement de la vitesse.
Dans le cas d’un équilibre, on a : R ≤ h S R N
T
h S : est le coefficient de frottement statique ( hC < h S )
2) Réaction d’un plan incliné dans le cas des frottements négligeables :
Un plan incliné est un plan qui fait un angle α avec le plan horizontal.
a) Plan incliné parfaitement lisse :
Cas d’une boule :
⃗R
⃗P
α
~ 11 ~
⃗P
α
α
⃗P
x α y
α ⃗P
A l’équilibre, on a : ⃗P + T + ⃗R = ⃗0
PX - T = 0 ⇒
+ T + R = 0 Psin α − T = 0
⃗P ⃗ ⃗
I- Etude expérimentale :
1) Effet de rotation :
Si un solide possède un axe de rotation, certaines forces localisées appliquées
sont susceptibles de le faire tourner. On dit qu’elles possèdent un effet de
rotation.
a) Force parallèle ou rencontrant l’axe de rotation :
~ 13 ~
F D
Δ F
D Δ
Toute force localisée parallèle à l’axe ou toute force dont la droite d’action
coupe l’axe de rotation a un effet de rotation nul.
b) Force perpendiculaire à l’axe de rotation :
- Toute force localisée d’intensité donnée et perpendiculaire à l’axe de rotation,
engendre un effet de rotation d’autant plus important que sa droite d’action est
plus éloignée de l’axe.
- Toute force localisée perpendiculaire à l’axe de rotation et dont la droite
d’action passe à une distance donnée de l’axe, a un effet de rotation d’autant
plus important que son intensité est plus grande.
2) Moment d’une force par rapport à un axe fixe.
a) Rappels :
- Une force est perpendiculaire à un axe Δ, si sa droite d’action (D) est contenue
dans un plan perpendiculaire à cet axe.
Δ bras de levier
d
⃗F O A
D
⃗F
CINEMATIQUE :
I-Définition :
La cinématique est la discipline de la mécanique qui étudie le mouvement des
corps, en faisant abstraction des causes.
II- Repère :
Un repère est un ensemble de vecteurs constituant un système de référence.
~ 15 ~
Un repère du plan est formé de deux axes, ayant une même origine.
Exemple : repère (O, i , ⃗j )
⃗j
O i
III- Trajectoires :
La trajectoire est la ligne décrite par n'importe quel point d'un objet en
mouvement, et notamment par son centre de gravité.
Dans un repère, la trajectoire est déterminée par son équation.
Une trajectoire peut être :
- une droite (mouvement rectiligne)
- un cercle (mouvement circulaire)
- une courbe (mouvement curviligne)
Exemple :
M
⃗j
k i
IV- Vitesses :
y (C) M2 (t2) y
M1 (t1) M(t)
Δ(O M⃗) d(O M⃗ )
V⃗ =
Δt dt
O x O x
dx 2 dy 2
V= (
√ dt
) +( )
dt
Δx
V moy =
Si le déplacement a lieu sur une droite (x’, O, x), on Δt
V- Accélérations :
V⃗ 2
t2 − V⃗ 1
V⃗ 1 M2 ⃗a m
M1 t1
Ampoule Electrolyseur
Circuit électrique Aiguille aimantée sur un pivot
Q n.e n I
I= = =e . D ⇒ D= =
t t t e
4 – Mesure de l’intensité :
L’intensité se mesure à l’aide d’un ampèremètre. Il est toujours placé en série
dans le circuit où l’on désire mesurer l’intensité.
On distingue deux sortes d’ampèremètre :
- Les ampèremètres digitaux à affichage numérique : ils affichent directement la
valeur de l’intensité du courant.
- Les ampèremètres analogiques : dans lesquels une aiguille est mobile devant
un cadran gradué.
Calcul de l’intensité à l’aide d’un ampèremètre :
Considérons un ampèremètre à aiguille comportant N divisions utilisé sur
calibre Ic ou C dans un circuit pour lequel l’aiguille dévie et se fixe sur la
graduation n. L’intensité du courant dans le circuit est :
n . C nombre de divisions lues ∗ calibre
I= =
N nombre total de divisions du cadran
N.B : Le calibre représente l’intensité maximale qui peut être mesurée par
l’ampèremètre fonctionnant sur ce calibre.
5 – Sens conventionnel du courant électrique :
A l’extérieur du générateur, le courant électrique circule de la borne positive
vers la borne négative.
III- Circuit dérivé, loi des nœuds :
On dit qu’un circuit est en dérivation si tous les dipôles (ou séries de dipôles)
sont branchés en dérivation ou en parallèle.
Un circuit en dérivation peut être distingué d’un circuit série car il comporte
toujours au moins deux boucles ou nœuds.
L2
I2
A L1 I1 B
I3 L3
A• •B A• •B
UAB UBA
3) Mesure de la tension:
Le voltmètre et l’oscillographe électronique permettent de mesurer la tension.
3 – 1) Le voltmètre :
V
+ -
Pour mesurer la tension entre deux points, on branche le voltmètre en dérivation
entre ces deux points.
Il existe des voltmètres à aiguille, des voltmètres à affichage numérique, des
multimètres utilisés en voltmètre.
a) Exemple de montage :
V
+ -
A B
b) Calcul de la tension à l’aide d’un voltmètre :
Considérons un voltmètre à aiguille comportant N divisions utilisé sur calibre C
dans un circuit pour lequel l’aiguille dévie et se fixe sur la graduation n. La
tension UAB entre A et B est donnée par la relation :
n . C nombre de divisions lues ∗ calibre
U AB = =
N nombre total de divisions du cadran
3-2) L’oscillographe :
a) Définition :
Un oscilloscope est un instrument de mesure destiné à visualiser un signal
électrique, le plus souvent variable au cours du temps. Il est utilisé par de
nombreux scientifiques afin de visualiser soit des tensions électriques, soit
diverses autres grandeurs physiques préalablement transformées en tension au
moyen d'un convertisseur adapté ou de capteurs.
b) Fonctionnement :
~ 20 ~
- G +
N P
D C B A
UCD UAB
E
~ 21 ~
P A C
G
N B D
Diode Zener
Ampoule
Electrolyseur
~ 23 ~
UAB
A R B UAB (v)
UAB
0 5 10 I (A)
A I C D B
R1 R2 R3
UAB
I1
R1
I A I2 B I
R2
I3
R3
UAB = R.I = R1.I1 = R2.I2 = R3.I3 I
U AB U AB U AB U AB
= Re ; I1 = R1 ; I2 = R2 ; I3 = R3
U AB 1 1 1
D’après la loi des nœuds, 1I = I1 +1 I2 +I3 ⇒ Re = U ( R 1 + R 2 + R 3 )
AB
Re = R1 +
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
Pour t, on a :
1% 2% 5% 10%
A
V K
A B
UAB
L’interrupteur K étant fermé, l’ampoule est traversée par un courant d’intensité
I, le filament s’échauffe de la température ambiante à plus de 2000°C lorsque
éclaire au maximum.
On constate que la résistance augmente lorsque l’intensité du courant croît.
b) Caractéristique : UAB = f(I)
Le tableau ci- dessous donne quelques résultats expérimentaux :
~ 26 ~
UAB(V)
2,6
0 14,4 I(A)
Les pôles A et B sont permutables : le dipôle lampe est symétrique.
2) La Varistance :
U
A B
I (A)
0,2
0,1
U (V)
-4 -2 2 4
-0,1
-0,2
diode
I (A)
A K
0,2
0,1
U (V)
-4 -2 0.6 2 4
-0,1
-0,2
Caractéristique d'une
diode
Tension de seuil :
On appelle tension de seuil US d’une diode, la valeur minimale de la tension U AK
à partir de laquelle la diode devient conductrice.
diode zener
I (mA)
A K
0,2
0,1
U (V)
-4 -2 0.6 2 4
-0,1
-0,2
Caractéristique d'une
diode zener
- En direct, la caractéristique d’une diode zener est identique à celle d’une diode
ordinaire : US = 0,6 V.
En inverse, pour une tension UAK < 0, la diode zener devient conductrice. Cette
propriété de passage du courant en sens inverse est l’effet zener.
- On appelle tension zener UZ, la valeur minimale de la tension à partir de
laquelle la diode zener devient conductrice.
DIPÔLES ACTIFS :
~ 28 ~
I -La pile :
1) Définition :
Une pile électrique, couramment appelée pile est un dispositif électrochimique
qui convertit l’énergie chimique en énergie électrique grâce à une réaction
chimique d’oxydoréduction.
2) Etude de la caractéristique :
2-1) Schéma du montage :
I
A
curseur
K V Rhéostat
P N
UPN
L’interrupteur K étant fermé, la pile débite un courant dans le rhéostat.
Pour certaines positions du curseur du rhéostat, on obtient le tableau ci –
dessous :
1,8
1,35
0,9
0,45
1 I (mA)
20 40 60 80
La caractéristique UPN = f(I) est une fonction affine de la forme :
U PN = a I + b
3) Force électromotrice : f. é. m
En ouvrant l'interrupteur K, la pile ne débite aucun courant ; la tension à ses
~ 29 ~
I I
I1 I2 r1 r2
E1, r1 E2, r2 U E1 E2 U
~ 30 ~
V A
A R B
10
8 UAB
6
5 F
4
2 UPN
0
0,5 1 2 3 4 I(A)
F(I = 0,5A ; U = 5 V)
6-3) Loi de Pouillet:
Considérons le circuit ci – dessous et son schéma électrique correspondant.
I
R1
E1, r1 E2, r2 E R
R2
1) Définition :
Un électrolyseur est un récepteur électrique, au même titre qu'un conducteur
ohmique ou un moteur : il convertit de l'énergie électrique en énergie chimique.
Description :
Un électrolyseur est constitué d'un récipient (tube en U par exemple), de deux électrodes
conductrices (métalliques ou en carbone), qui trempent dans une solution contenant des ions.
Lors de son fonctionnement, l'électrolyseur est branché à un générateur de courant continu
qui lui fournit de l'énergie électrique.
La solution contenant les ions et dans laquelle trempent les électrodes est appelée
l'électrolyte ou la solution électrolytique.
Principe de fonctionnement
Un électrolyseur est un convertisseur d'énergie : il convertit de l'énergie électrique en
énergie chimique, en utilisant les électrons fournis par le générateur de courant continu.
Or seul un type de réactions chimiques met en jeu un transfert d'électrons : les réactions
d'oxydoréduction.
2) Caractéristique :
2 -1) Schéma du montage :
I
B A
U
V K
A
Curseur
Rh
~ 33 ~
U(V)
(2) ∆U
2
E’ ∆I
1
(1)
I (mA)
SEMI – CONDUCTEURS :
~ 34 ~
I – Définition :
Un semi-conducteur est un matériau qui a les caractéristiques électriques d'un
isolant.
La conductivité électrique d'un semi-conducteur est intermédiaire entre celle des
métaux et celle des isolants.
II – Différents types de semi – conducteurs :
1) Semi-conducteur intrinsèque :
Un semi-conducteur est dit intrinsèque lorsqu'il est pur : il ne comporte aucune
impureté et son comportement électrique ne dépend que de la structure du
matériau.
Exemples :
- Semi – conducteur de type N :
Un semi – conducteur de type N est un semi conducteur intrinsèque ( ex :
silicium Si : 3s2 3p2) dans lequel on a introduit des impuretés donneurs (ex :
arsenic As : 4s2 4p3) ces impuretés sont ainsi appelés parce qu’elles donnent à la
bande de conduction pour réaliser une liaison avec le cristal semi – conducteur.
Si Si Si
Electron libre
Si As Si
Quand l’électron libre quitte l’atome du dopeur, il laisse un ion positif par défaut
d’électron.
- Semi – conducteur de type P :
Un semi – conducteur de type P est un semi – conducteur intrinsèque (exemple
silicium : Si) dans lequel on a introduit des impuretés de type accepteurs
(exemple Indium : In 5s2 5p1). Ces impuretés sont ainsi appelés parce qu’elles
acceptent un électron de la bande de conduction pour réaliser une liaison avec le
cristal semi – conducteur.
Remarque :
Dans un semi-conducteur intrinsèque, les porteurs de charge ne sont créés que
par des défauts cristallins et par excitation thermique. Le nombre d'électrons
dans la bande de conduction est égal au nombre de trous dans la bande de
valence.
~ 35 ~
Si As+ Si As+
Si Si Si
Si B- Si B-
Si Si Si
+ −
- Tension d’entrée différentielle : V e d = V − V
- La sortie délivrant la tension VS
- Symbole de l’amplificateur :
- Coefficient d’amplification : Ad
Alimentation + VCC
2 entrées
Différentielles - Ad
V
− Ve d
VS
+
+
V
Alimentation - VCC
3) Caractéristique : V S = f ( V e d )
VS
V sal+
Pente Ad
0 Ve d
V sal−
DIODES ET TRANSISTORS
I – Diodes :
1) Définition :
La diode est un composant électronique ; c’est un dipôle non-linéaire et polarisé
(ou non-symétrique).
Schéma d’une diode :
Diode Etat de la diode quand VAK < Vseuil, ce qui empêche le passage
bloquée du courant dans la diode ; ID = 0
Diode Etat de la diode quand VAK ≥ Vseuil, ce qui entraîne ID ≠ 0
passante
3) Caractéristiques :
~ 38 ~
4) Applications :
4-1) Electronique :
En série dans un circuit :
- Redressement de tension (conversion courant alternatif vers courant continu,
semi-redressé) ;
- Protection contre une erreur de branchement d'un circuit alimenté en courant
continu en empêchant la circulation du courant dans le mauvais sens ;
- Détection de valeur crête ou d'enveloppe ou d'une modulation dans la
transmission en modulation d’amplitude
- Plusieurs diodes en série transmettent le signal avec une différence de
potentielle continue qui diminue la distorsion de raccordement dans un étage de
sortie push - pull d’amplificateur électronique à transistors bipolaires
- La non-linéarité d'une ou plusieurs diodes en série avec une résistance
suffisamment grande sert à adapter la réponse de circuits électroniques, et
notamment donne une approximation de la valeur efficace d'un signal mise à
profit dans un modulo mètre (instrument montrant le niveau d’un signal audio)
En parallèle :
- Restitution de composante continue pour la transposition d'un signal électrique
(pompe à diode)
- Régulation de tension simple (alimentations simples de montages
électroniques) et référence de tension avec une diode Zener
- montages écrêteurs et protection contre les surtensions
Une diode en série, l'autre en parallèle :
- Doubleur et multiplicateur de tension ou pompe à diodes, dont les
multiplicateurs de tension Schenkel ;
~ 39 ~
C C
B B
E E
N.P.N P.N.P
Le transistor possède trois électrodes ou bornes. C’est un tri pôle : l’émetteur E,
le collecteur C et la base B séparant le collecteur et l’émetteur.
Transistors N.P.N
- Pour autoriser le passage du courant du collecteur à l’émetteur, il faut
appliquer une tension relativement positive à la base.
- La tension appliquée à la base doit être supérieure d’au moins 0,6 V à celle
appliquée à l’émetteur.
- Le collecteur doit être plus positif que l’émetteur.
Transistors P.N.P
- Pour autoriser le passage du courant de l’émetteur au collecteur, il faut
appliquer une tension relativement négative à la base.
- La tension appliquée à la base doit être inférieure d’au moins 0,6 V à celle
appliquée à l’émetteur.
- L’émetteur doit être plus positif que le collecteur.
~ 40 ~
© 2012 - CNRTL
44, avenue de la Libération BP 30687 54063 Nancy Cedex - France
C
Ib A B 6V
UBE V E
Considérons le cas d’un transistor N.P.N pour lequel les tensions VBE et VCE,
ainsi que le courant IB sont tous positifs.
En fonctionnement normal, la jonction base – collecteur est polarisée en inverse,
ce qui signifie que le potentiel du collecteur est bien superieur à celui de la base.
- Lorsque la tension collecteur-base est suffisamment positive, la quasi-totalité
des électrons est collectée, et le courant de collecteur ne dépend pas de cette
tension ; c'est la zone linéaire.
- Dans le cas contraire, les électrons stationnent dans la base, se recombinent, et
le gain chute ; c'est la zone de saturation.
4) Caractéristiques :
Ic (mA ) I B (mA )
100
80
Bloqué Saturé
3ère Phase : UBE > 0,8, IC se stabilise. Le transistor est saturé, il se comporte
E
comme un interrupteur fermé. IE = IB + IC et I C (max) = R C
5) Applications :
- La charge active est utilisée dans la majeure partie du temps pour limiter
l’utilisation des résistances qui sont très difficilement intégrables dans les
circuits intégrés. Elle peut également dans certains cas augmenter le gain
d’amplification en jouant sur la résistance dynamique.
- La paire différentielle est utilisée pour amplifier la différence deux tensions
d’entrée. C’est un élément essentiel en électronique.
- Il permet surtout une amplification de la puissance en sortie : le gain est
unitaire.
-L’alimentation permet d’obtenir en sortie de montage une puissance importante
en tension stabilisée. /.
~ 42 ~
• •
Source α (radium)
Ecran fluorescent
Exemples :
Na (Z = 11) : K2L8M1 ; O (Z = 8) : K2L8 ; Ca (Z = 20) : K2L8M8N2.
b-3 : Par sous- couches :
b-3-1 : Ordre de remplissage :
Les sous-couches électroniques sont désignées par: s (Sharp), p (principale), d
(diffuse), f (fondamentale). Elles correspondent respectivement aux orbitales
atomiques de type : s, p, d, f.
1ére méthode: 2ére méthode:
K 1s 7s
L 2s 2p 6s 6p 6d
M 3s 3p 3d 5s 5p 5d 5f
N 4s 4p 4d 4f 4s 4p 4d 4f
O 5s 5p 5d 5f 3s 3p 3d
P 6s 6p 6d 2s 2p
Q 7s 7p 1s
Suivant l’une ou l’autre méthode, l’ordre de remplissage est : 1s, 2s, 2p, 3s, 3p,
4s, 3d, 4p, 5s, 4d, 5p, 6s, 4f, 5d, 6p, 7s, 5f, 6d, …..
Les sous- couches s, p, d, f, sont respectivement sautées à 2, 6, 10, 14 électrons.
b-3- 2 : Couches, sous- couches et nombre total d’électrons :
84
36 Kr : 1s22s22p63s23p64s23d104p6
4p6
N 4s2
3d10
3p6
M 3s2
2p6
L 2s2
K 1s2
A
Un atome X est représenté par Z X .
A (Z + N) est le nombre de masse et Z est le nombre de protons et N le nombre
de neutrons.
Dans le tableau, les éléments sont placés dans l’ordre des nombres de charge Z.
L’hydrogène H (Z= 1) est le 1er élément du tableau, suivi de l’hélium He (Z= 2)
puis du lithium Li (Z= 3).
• Les 7 premières colonnes représentent le groupe A : IA, IIA, IIIA, …., VIIA.
• Le groupe A est suivi du groupe des triades : Fer (Fe), Cobalt (Co) et Nickel
(Ni).
• Les sept (7) colonnes qui suivent le groupe des triades est le groupe B : IB,
IIB, IIIB, …., VIIB.
• La dernière colonne représente le groupe zéro (0), c’est le groupe des gaz rares
de l’air.
Remarques :
- On constate un nombre croissant de charge dans une même colonne du haut
vers le bas et sur une même ligne de la gauche vers la droite.
- Les éléments d’une même colonne ont des propriétés semblables ; leurs atomes
ont la même couche électronique externe.
1) Etude de quelques colonnes ou groupes :
a) Groupe I :
Excepté l’hydrogène, les éléments de ce groupe (Li, Na, K, …) sont des métaux
alcalins. Ce sont des corps mous, légers et très facilement fusibles. Très réactifs
chimiquement, ils sont oxydés par l’oxygène de l’air. On les appelle de métaux
vrais.
Ils ont un électron sur le niveau d’énergie externe.
b) Groupe I :
Les éléments de se groupe sont appelés des métaux alcalino-terreux : (Be, Mg,
Ca, Sr,…)
Ils sont très réactifs chimiquement et ont des propriétés voisines de celles des
alcalins.
c) Groupe XVII :
C’est le groupe des halogènes : Fluor (F), Chlore ( Cℓ ), Brome (Br) et iode (I).
Ils existent sous forme de molécules diatomiques : F2, Cℓ 2 , Br2, I2.
Les halogènes ont une externe à 7 électrons.
d) Groupe XVIII :
C’est le groupe des gaz rares de l’air, on les appelle gaz nobles ou gaz inertes :
hélium (He), néon (Ne), argon (Ar), krypton (Kr) et xénon (Xe).
2) Intérêt de la classification périodique :
a) Eléments électropositifs :
Définition :
On appelle éléments électropositifs, les éléments qui ont la facilité de perdre
leurs électrons de valence pour donner des cations stables.
Exemples :
Les métaux alcalins et les alcalino-terreux sont électropositifs.
+
Na (Z= 11): 1s22s22p63s1 ⇒ Na (Z= 10): 1s22s22p6
~ 48 ~
2+
Ca (Z= 20): 1s22S22p63s23p64s2 ⇒ Ca (Z= 18): 1s22S22p63s23p6
b) Eléments électronégatifs :
Définition :
On appelle éléments électronégatifs, les éléments qui ont la facilité de capter un
ou plusieurs électrons pour donner des cations stables.
Exemples :
Les éléments du groupe XVI et les halogènes sont électronégatifs.
2−
O (Z= 8): 1s22s22p4 ⇒ O (Z= 10): 1s22S22p6
−
Cℓ (Z= 17): 1s22S22p63s23p5 ⇒ Cℓ (Z= 18): 1s22S22p63s23p6
c) Règle de l’Octet et notion de valence :
- Les atomes évoluent chimiquement de manière à saturer leur couche
électronique externe (dernière couche) à un octet (8) d’électrons.
Seul l’hydrogène évolue pour acquérir un doublet (2) d’électrons sur sa couche
externe.
- La valence d’un élément est le nombre d’électrons perdus ou capter pour
satisfaire à la règle de l’octet.
Si n est le nombre d’électrons sur la couche externe d’un élément, la valence de
cet élément est : V = n si n ≤ 4 et V = 8- n si n > 4.
Exemples :
Na (Z= 11): 1s22s22p63s1: n = 1 ⇒ V = 1
Ca (Z= 20): 1s22S22p63s23p64s2: n = 2 ⇒ V = 2
O (Z= 8): 1s22s22p4: n = 6 ⇒ V = 8 – 6 = 2
Cℓ (Z= 17): 1s22S22p63s23p5: n = 7 ⇒ V = 8- 7 = 1
III- Structure électronique et place d’un élément dans le tableau :
La structure électronique de certains éléments permet de déterminer leur place
dans le tableau de classification périodique.
- Le nombre de niveau d’énergie (couches) correspond à la période.
- Le nombre d’électrons de valence détermine le groupe.
IV- Notion d’isotopie :
1) Définition :
On appelle isotope des atomes qui ont le même numéro atomique Z mais qui
différent par le nombre de neutrons.
2) Exemples :
1 2 3
- Les isotopes de l’hydrogène sont : 1 H , 1 H (deutérium : D), 1 H (tritium :
T)
D existe dans l’eau lourde et T est radioactif.
12 13 14
- Les isotopes du carbone sont : 6 C , 6 C , 6 C .
Les isotopes 12 et 13 forment le carbone naturel, l’isotope 14 est utilisé pour la
datation des objets préhistoriques.
16 17 18
- Les isotopes de l’oxygène sont : 8O , 8O , 8O .
V- Représentation de Lewis :
~ 49 ~
LIAISON CHIMIQUE
I – Définition :
On appelle liaison toute interaction attractive qui maintient des atomes à courte
distance.
Cette interaction peut être directionnelle comme la liaison entre deux atomes au
sein d'une molécule, ou non-directionnelle comme l’interaction électrostatique
qui maintient les ions d'un cristal ionique en contact.
II- Mécanisme de formation des différentes liaisons :
Il existe un grand nombre de façons de décrire les liaisons chimiques.
Dans le modèle de Lewis par exemple, les liaisons sont représentées
respectivement par un, deux ou trois traits.
1) Liaison covalente :
C’est l'interaction entre les atomes d'une molécule. Cette liaison peut être non
polarisée, si les atomes ont pratiquement la même électronégativité, ou polarisée
si la différence entre leurs électronégativités reste inférieure à 1,7 (valeur
conventionnelle). Au-delà de cette valeur, l'interaction est dite ionique. Une
liaison covalente (polarisée ou non) peut être simple, double ou triple.
1-1) Liaison de covalence simple :
a) Définition :
Liaison entre deux atomes résultant de la mise en commun de deux électrons
provenant séparément de chacun d'eux.
b) Exemples : Cℓ2, H2
35 1
17 Cℓ
: 1S22S22P63S23P5 ; 1 H : 1S1
Méthode de Lewis :
│Cℓ• + • Cℓ│ │Cℓ — Cℓ│ H•+•H H—H
Les deux atomes de chlore partagent une d’électrons pour satisfaire la règle de
l’octet; il en est de même pour les deux atomes d’hydrogène.
Méthode orbitale :
Cℓ Cℓ Cℓ Cℓ
~ 52 ~
H H H H
23 35 2 2 6 2 5
11 Na: 1 S2 2 S 2 2 P6 3 S 1 ; 17 Cℓ : 1 S 2 S 2 P 3 S 3 P ;
24
12 Mg: 1 S2 2 S 2 2 P 6 3 S 2
80 2 2 6 2 6 2 10 5
35 Br : 1 S 2 S 2 P 3 S 3 P 4 S 3 d 4 P
+ + −
Na • + •Cℓ Na + Cℓ Na Cℓ NaC ℓ
Br + Mg + Br 2+
Mg 2Br
− MgBr 2
4) Liaison semi – polaire ou de covalence dative :
a) Définition :
La liaison semi – polaire ou liaison covalente de coordination (anciennement
connue sous le nom de liaison dative) est une description de la liaison covalente
entre deux atomes pour lesquels les deux électrons partagés dans la liaison
proviennent du même atome.
Remarque :
Les liaisons covalentes de coordination sont évoquées lorsqu'une base de Lewis
(donneur d'électrons) fournit une paire d'électrons à un acide de Lewis
(accepteur d'électrons) afin de donner un adduit. Le processus de formation
d'une liaison dative est appelé coordination.
+
b) Exemples : SO3, SO2 ; NH 4
32 2 2 6 2 4 16 2 2 4 14 2 2 3
16 S : 1S 2S 2P 3 S 3 P ; 8O: 1S 2S 2 P ; 7N: 1S 2S 2P
O O O
S + O O S O O S ═O
O
+
H
H+ + H N H H N H
H H
~ 54 ~
REACTION CHIMIQUE
I – Introduction :
Les transformations chimiques sont à l’origine de l’apparition de la vie et de sa
perpétuation sur terre.
II – Equation bilan d’une réaction chimique :
1) Définition :
L’équation bilan d’une réaction est une transformation de la matière au cours de
laquelle des espèces chimiques appelées réactifs disparaissent en donnant des
nouvelles espèces chimiques appelées produits.
Des liaisons inter atomiques sont rompues au niveau des réactifs pendant que
des nouvelles apparaissent au sein des produits.
2) Règle d’écriture :
Une réaction chimique est schématisée par l’écriture suivante :
Réactifs → produits
Réactifs et produits sont séparés par une flèche allant des réactifs aux produits.
Elle peut se présenter sous l’une des formes suivantes :
- Réactifs → produits (réaction chimique irréversible ; forme la plus courante);
la transformation n'est possible que dans un seul sens.
Exemple : CH4 + 2O2 → CO2 + 2H2O -
Réactifs ⇌ produits + énergie (réaction réversible); la transformation directe est
limitée par la transformation inverse, simultanée.
Exemple : N2 + 3H2 ⇌ 2NH3 + 92,4 KJ
3) Lois de conservation :
3-1) Lois qualitatives :
3-1-1) Loi de conservation des éléments chimiques :
Au cours d’une réaction, tous les éléments chimiques présents dans les réactifs
se retrouvent dans les produits, sans apparition d’élément chimique nouveau et
sans disparition d’un élément chimique initialement présent dans les réactifs.
Exemple : C + O2 → CO2
3-1-2) Loi de conservation des masses :
~ 55 ~
mol
3-2-5) Volume molaire :
A température et pression données le volume occupé par une mole de gaz est
indépendant de la nature du gaz.
−1
Ce volume est appelé volume molaire et noté V m , il s’exprime en L. mol
3-2-6) Détermination d’une quantité de matière : le nombre de mole
- A partir de la masse molaire :
La masse molaire nous permet de calculer aisément la quantité de matière d’un
m
n=
échantillon à partir de sa masse par la formule : M
-1
M : masse molaire (g. mol ), m : masse de l’échantillon (g) et n : quantité de
matière (mol).
- A partir du volume molaire :
~ 57 ~
V
n=
La quantité de matière est : Vm
V m : Volume molaire (en L. mol− 1 ) ; V : volume du gaz (en L) et n (en mol)
3-2-7) Le nombre de mole d’électrons :
Le nombre de moles d’électron est donné par la relation :
Q I.t
ne− = =
96500 96500
3-2-8) Loi d’Avogadro Ampère :
Dans les mêmes conditions de température et pression des volumes égaux de
différents gaz contiennent le même nombre de molécules.
i) Densité d’un gaz par rapport à l’air :
La densité d’un gaz par rapport à l’air est égale au rapport de la masse d’un
certain volume V de ce gaz à la masse d’un égal volume d’air pris dans les
mêmes conditions de température et de pression.
m masse de V (L ) de gaz
d= =
m ' masse de V ( L) d ' air
Dans les conditions normales de température (t = 0°C soit T = 273 K) et de
pression (P = 101325 N / m2) on a :
M
d = ⇒ M = 29 ∗ d
29
III – Proportions stœchiométriques :
1) Définition :
On appelle mélange stœchiométrique, un mélange de réactifs dans des
proportions telles qu’il conduit à la disparition totale de tous les réactifs mis en
présence initialement.
2) Propriété fondamentale :
Soit une réaction chimique dont d’équation bilan :
a A+b B →c C+d D
A et B sont les réactifs, C et D sont les produits, les coefficients
stœchiométriques sont : a, b, c et d.
n A , n B , n C et n D sont respectivement les coefficients stœchiométriques des
réactifs A, B et des produits C, D.
Si la réaction est stœchiométrique, on a :
nA nB nC nD
a = b = c = d (loi de Proust)
Si A, B, C et D sont tous des gaz, la relation devient :
VA VB VC VD
a = b = c = d
IV – Proportions non stœchiométriques :
Si le mélange initial ( n A moles de A + n B moles de B ) n’est pas stœchiométrique,
l’un des deux réactifs A ou B, qui est défaut va disparaître complètement et une
partie de l’autre va subsister.
~ 58 ~
SOLUTIONS AQUEUSES
I- Définitions :
1) Dissolution :
La dissolution est le processus physico- chimique par lequel un soluté est
dissous dans un solvant pour former un mélange homogène appelé solution.
2) Solution :
Une solution est un mélange homogène de deux ou plusieurs substances.
N.B : on ne parle pas de solution pour un mélange homogène de gaz.
Exemples :
- Un verre de grenadine : Soluté = sirop (liquide) et Solvant = eau (liquide)
- Un verre de soda : Soluté = dioxyde de carbone CO2 (gaz) et Solvant = eau
(liquide)
- Un verre d’eau sucrée (ou salée) : Soluté = sucre en poudre (solide) et Solvant
= eau (liquide)
3) Solvant :
Un solvant est un liquide dans lequel on introduit une ou plusieurs substances.
De plus l’espèce chimique qui compose le solvant reste majoritaire devant
l’espèce chimique introduite.
4) Soluté :
Le soluté est une espèce chimique mélangée à une autre (le solvant). Le soluté
est dissout dans le solvant. Le soluté peut être un liquide mais aussi un solide ou
encore un gaz.
5) Solvatation :
Lors de l'introduction d'une espèce chimique initialement à l'état solide (sous
forme de cristal ou bien amorphe), liquide ou gazeux dans un solvant, les
atomes, ions ou molécules de l'espèce chimique se dispersent dans la solution et
interagissent avec les molécules de solvant. Cette interaction s'appelle la
solvatation.
Définition :
~ 59 ~
I – Propriétés physiques :
Le chlorure d’hydrogène de formule HCℓ, dans les conditions habituelles, est un
gaz incolore, d’odeur piquante, toxique et très corrosif, qui forme des fumées
blanches avec l’humidité.
Sa densité par rapport à l’air est 1, 26. Il se liquéfie à – 85°C.
Le chlorure d’hydrogène est très soluble dans l’eau et dans les solvants polaires.
II – Electrolyse da la solution de HCℓ :
1) Dissolution : HCℓ (gaz)
+ −
H 3 O + Cℓ (aq )
3-1) Expérience :
H2 Cℓ2
K
- +
3-2) Observations :
- La solution conduit le courant électrique (l’ampoule s’allume)
- À l'anode, se forme du dichlore Cl2 ; ce gaz est reconnaissable à son odeur (eau
de Javel) et au fait qu'il décolore l'indigo.
- À la cathode, se forme du dihydrogène H2 ; ce gaz, incolore et inodore, détone
à la flamme en présence d'air.
3-3) Interprétation :
- La solution contient des ions pour conduire le courant électrique.
- La solution n'est donc pas un mélange de molécules d'HCℓ et de molécules
d'eau.
- La solution contient des ions chlorure Cl– qui réagissent au contact de l'anode
Selon l’équation : 2 Cl– ¾¾® Cl2 + 2 e–.
- La solution contient des ions hydronium H3O+ qui réagissent au contact de la
cathode selon l’équation : 2 H3O+ + 2 e– → H2 + 2 H2O.
4) Propriétés dues aux ions hydronium : H3O+
4-1) Action des indicateurs colorés :
En présence de solution d’acide chlorhydrique :
- L’hélianthine jaune devient rouge
- Le bleu de bromothymol (BBT) vert devient jaune
- La phénolphtaléine (PP) incolore reste incolore
- Un papier indicateur de pH trempé dans la solution devient rouge
Conclusion :
Les solutions aqueuses qui font virer les indicateurs comme le fait l’acide
chlorhydrique sont des solutions acides.
Le caractère acide de ces solutions est dû à la présence des ions H3O+.
4-2) Action sur les métaux :
- L’acide chlorhydrique attaque les métaux plus électropositifs que d’hydrogène
(zinc, fer, aluminium, …) avec dégagement de dihydrogène.
Zn + 2 H 3 O+ → Zn2 + + 2 H 2 O + H 2↑
Fe + 2 H 3 O + → Fe 2+ + 2 H 2 O + H 2↑
2 Aℓ + 6 H 3 O+ → 2 Aℓ 3+ + 6 H 2 O + 3 H 2↑
~ 63 ~
I – Propriétés physiques :
L’hydroxyde de sodium ou soude caustique de formule NaOH est solide blanc
qui se présente généralement sous forme de pastilles ou paillettes. Fusible vers
318°C, il est très soluble dans l’eau et légèrement soluble dans l’éthanol.
La soude caustique est irritante et corrosive pour la peau, les yeux, les voies
respiratoires et digestives.
II – Electrolyse da la solution de HCℓ :
1) Dissolution :
La dissolution de l’hydroxyde de sodium dans l’eau se traduit par l’équation de
mise en solution suivante :−¿ ¿
H2 O2
K
- +
2-2) Observations :
- A la cathode, on obtient le dihydrogène qui produit une détonation à
l’approche d’une flamme.
~ 64 ~
A la cathode : 4 OH −¿+ 4 e ¿
↗
−¿+ 2H 2 ¿
A l’anode, on a : 4 H 2 O+ 4 e−¿→ 4 OH ¿
En faisant la somme de ces deux équations, on obtient :
2 H 2 O →2 H ↗ ↗
2 +O 2
Fe2+ ¿+2 OH ¿
Fe3 +¿+3 OH ¿
Cu2+¿+2 OH ¿
A l 3+¿+3 OH ¿
Il est utilisé dans les laboratoires de chimie, mais également dans le cabinet des
médecins généralistes qui l’utilisent, par exemple, pour vérifier l’acidité de
l’urine.
Remarque : Cette méthode est rapide mais peu précise.
Exemple : le BBT est jaune en milieu acide et bleu en milieu basique
3 – 2) Méthode du pH - mètre :
Un pH-mètre est un appareil, souvent électronique permettant la mesure du pH
d'une solution.
Le pH-mètre est généralement constitué d'un boîtier électronique permettant
l'affichage de la valeur numérique du pH et d'une sonde de pH constituée d'une
électrode de verre permettant la mesure et d'une électrode de référence. Son
fonctionnement est basé sur le rapport qui existe entre la concentration en ions
H3O+ (définition du pH) et la différence de potentiel électronique qui s'établit
dans le pH-mètre une fois plongé dans la solution étudiée.
Remarque :
Les pH - mètres conjuguent précision et exactitude optimales avec simplicité
d’utilisation et maintenance réduite.
4) Différents types de solutions :
La connaissance du pH permet de déterminer la nature de la solution.
4 -1) Solutions neutres :
Une solution aqueuse est neutre si elle contient autant d’ion hydronium que
d’ion hydroxyde : ¿ = ¿
A 25°C, pH = 7.
4 -2) Solutions acides :
~ 67 ~
Une solution est acide lorsqu’elle contient plus d’ion hydronium que d’ion
hydroxyde : ¿ > ¿
A 25°C, pH < 7.
4 -2) Solutions basiques :
Une solution est acide lorsqu’elle contient plus d’ion hydroxyde que d’ion
hydronium : ¿ < ¿
A 25°C, pH > 7.
4- 3) Echelle pH :
Milieu milieu milieu
Acide neutre basique
pH < 7 pH = 7 pH > 7 pH
Solutions pH
Jus de citron 2,3
vinaigre 3
Jus d’orange 3,5
Jus de tomate 4,3
Coca- cola 2,5
Salive 6,5 à 7,5
Eau de pluie 6
Urine 5à8
Sang 7,4