1. Faire plusieurs lectures du texte à traduire : une première pour saisir l’idée générale,
une deuxième pour les articulations du texte, les thèmes, le niveau de langue, le ton.
2. Chaque texte comporte du vocabulaire nouveau : chercher tranquillement tout le
vocabulaire dans le dictionnaire et le noter.
3. Noter pour chaque verbe le temps utilisé et son équivalent dans la langue source, au
besoin se référer au cours de grammaire correspondant.
4. Quand la phrase à traduire est une phrase interrogative, négative, voire même une
interro-négative, TOUJOURS commencez par la simplifier. Ex : transformer une
phrase interrogative en phrase affirmative ; une fois la phrase simplifiée traduite en
anglais, remettre ce qu’on lui avait enlevé : négation, interrogation, ou les deux.
1. Procéder ensuite au premier essai de traduction où l’on repère les passages difficiles.
Car il y a toujours des passages difficiles et les ignorer serait une source d’erreurs.
2. Respectez le texte de départ : traduisez tous les mots, ne commentez pas, ne rajoutez
pas de sens, ne détachez pas les mots de leur contexte pour en inférer le sens.
3. Ne négligez pas la ponctuation.
4. Respectez le niveau de langue et le style du texte.
5. Inférer la signification des mots : repérez leur nature en observant leur place dans la
phrase, regardez comment ils sont composés : préfixe et suffixe(s).
6. Faut-il traduire les noms de lieux, les termes historiques, les mesures ?
Relisez-vous ! Vous devez gérer votre temps de préparation en gardant un temps pour la
relecture de votre traduction et vérifier :
1. La cohérence de votre traduction : détachez vous de la langue source, vérifiez qu’il n’y
a pas d’incohérence et que votre traduction à un sens.
2. La grammaire et surtout le choix des temps.
3. L’orthographe, les majuscules, la ponctuation. (Elle doit être adaptée en passant d’une
langue à l’autre)
La forme définitive doit donner l’impression, non d’un texte traduit mais d’un texte écrit
directement dans sa propre langue. Attention de ne pas sur-traduire ou sous-traduire. À la
maison, lire à quelqu’un votre traduction, ou à haute voix, indépendamment du texte
d’origine.
Attention
Ne vous contentez pas de la première acception du mot dans le dictionnaire. La règle d’or est
de se référer au contexte (la phrase, le texte). Par ailleurs se reporter d’abord au dictionnaire
unilingue (qui donne la définition du mot), puis au dictionnaire bilingue qui donne différentes
possibilités, éventuellement au dictionnaire unilingue français (pour s’assurer du sens du mot
choisi en français quand on n’est pas sûr) et, pour trouver le mot juste, au dictionnaire des
synonymes français.
Remarque
Chez vous :
Dans le cas d’entraînement chez soi, procéder en deux fois : faire une première traduction un
jour et y revenir quelques jours plus tard. Ceci permet d’avoir un regard neuf, donc de mieux
voir les maladresses ou de trouver les solutions à des problèmes qui s’étaient posés la
première fois.
À l’examen :
se référer à l’étymologie ;
décomposer le mot pour voir si une partie est connue (préfixe, racine) ;
voir si le mot n’est pas réutilisé ailleurs dans le texte avec un contexte différent ce qui
permettrait d’en comprendre le sens ;
enfin pour ne pas rester bloqué sur un mot, transformez la catégorie ou modifiez la
tournure.
Si vous prenez l’habitude de suivre ces étapes une à une et dans l’ordre pour traduire vos
phrases, et de bien noter à l’écrit ce qui est conseillé pour chacune d’entre-elles, il n’y a
aucune raison que vous ne parveniez pas à traduire des phrases simples, ou plus compliquées.
Au fil des exercices des automatismes vont s’installer et bientôt la traduction deviendra un jeu
d’enfant pour vous.