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Code : 1S1M5
Semestre : 1
Pr : SABRI Soundoss
2021/2022
Plan du cours
1. Introduction
3. Travail en équipe
• Le travail en binômes
• Objectif commun
• La gestion du sommeil
• La qualité su sommeil
• La somnolence
• Eviter l’automédication
• Le rythme du travail
• Les pauses
• Les solutions
• Le pré-examen
• La veille de l’examen
• Le jour J
• Pendant l’examen
Exercice de projection :
Concentration totale.
• Dans 6ans ;
• Dans 15ans ;
• Dans 30 ans.
Les résultats de cet exercice vous donnent la réponse si vous avez fait le bon choix de rejoindre
la faculté de médecine dentaire ou pas.
Si c’est non,
Dans la vie nous avons deux choix POUR ËTRE HEUREUX : faire ce qu’on aime ou aimer ce
qu’on fait.
Vous avez saisi qu’il vous reste le choix d’aimer ce que vous faites et il est toujours temps.
Je peux répéter pour intérioriser : la faculté de médecine dentaire est prestigieuse, sélective, que
les meilleurs étudiants qui y accèdent, les études sont couronnées par un métier prestigieux, une
profession noble, un médecin dentiste est utile pour la société, exercer la dentisterie pour
rapporter gros…
La recherche de votre motivation interne profonde peut être décisive pour garder la motivation
sur du long terme.
Comment faire ?
Sachez que plusieurs méthodes existent déjà, créées par personnes spécialisées dans ce sujet,
notamment les « coachs pour étudiants » auxquels vous pouvez faire appel. (une cellule
d’écoute et de coaching est à votre disposition que vous pouvez consulter tout au long de
l’année).
Sinon, vous pouvez déjà amorcer le travail en vous posant plusieurs questions, notamment « les
5 pourquoi ? »
OBJECTIF :
Par groupe de cinq étudiants rédiger un texte contenant les principales idées du texte audio.
Chaque passager en ce moment est confronté à une série de défis où il se pose des questions
diverses quant à son avenir et le nouveau monde d’accueil.
Nous portons à la connaissance de nos aimables passagers que Notre voyage est ponctué de
moments charnières, d’où l’importance de connaître les enjeux des transitions d’un ordre
d’enseignement à un autre et d’une étape du parcours à une autre.
Nous tenons à vous rassurer que Le passage du lycée vers l’université ainsi que le changement
du statut élève au statut étudiant ou plutôt notre navigation Est un passage décisif qui représente
une nouvelle naissance où l’on renonce à un état ancien pour accéder à un monde neuf.
Les anticipations lycéennes de la transition sont marquées par une prédominance des questions
d’autonomie et d’indépendance, éléments aussi caractéristiques de l’entrée dans l’âge adulte.
Une ambiguïté ressort quant à ces thématiques qui sont à la fois craintes et espérées.
Il est attendu des passagers une forte adaptation à 4 grands changements : celui du nouvel
environnement, celui de LA RELATION PEDAGOGIQUE, DES SUPPORTS ET DES
CONTENUS pédagogiques et finalement des METHODES universitaires.
Des intempéries liées à la gestion des études, du budget, de la vie sociale loin de sa famille, sont
également prévisibles.
Des phases de turbulences peuvent vous faire peur ; Le potentiel bouleversement induit par
l’entrée à l’université ne se limite pas à la sphère académique, mais touche aussi les sphères
sociale et culturelle.
Renforcer ses qualités personnelles, révéler et déployer ses potentiels, mieux connaitre soi-
même, valoriser ses talents, améliorer la qualité de vie personnelle, mènent vers la réalisation
de ses aspirations et de ses rêves.
Dans le cas d’un néo-étudiant, l’objectif est de surcroit que ce dernier soit dans un état mental
favorable, libéré de tous les tracas et angoisses qui l’empêchent d’avancer et de développer ses
compétences.
Dans cette optique nous vous encourageons à vous diriger vers le travail associatif ou vers
l’intégration de clubs, à participer aux activités para-universitaires et ou encore aux séminaires
et activités de développement personnel que la faculté considère en tant que module et non
comme simple activité supplémentaire.
Au final, l’épanouissement personnel correspond autant à l’objectif fixé qu’au chemin parcouru
pour y accéder.
C’est un chemin avec Soi et pour Soi, mais bien souvent c’est l’occasion de rencontres et
d’échanges qui viennent compléter et enrichir ce processus.
On ne peut que vous souhaiter un chemin parsemé de défis stimulants, de rencontres inspirantes
et de succès gratifiants.
Créer une équipe de travail permet de répartir les tâches en fonction des compétences des
collaborateurs.
Le travail en équipe est intéressant pour s'expliquer les cours et les compléter, ainsi qu'échanger
des informations, se préparer aux QCM, s'interroger mutuellement, ... et se soutenir.
Changer de groupes de travail à chaque fois que le rythme du travail ou les objectifs ne me
correspondent pas est recommandé.
Respecter les compétences et les motivations de chacun dans la répartition des tâches.
Les prises de notes ne sont jamais identiques. Échanger les prises de notes est enrichissant ( je
ne peux pas aspirer à plus de 30% du cours par la prise des notes).
Développer des réseaux à la verticale avec des camarades des promotions antérieures et à
l’horizontale avec des camarades de la même promotion est toujours utile.
Travailler sur les anciens cours de ses camarades des anciennes promotions peut s’avérer utile
pour la préparation. Les cours doivent être les plus récents possible car ils sont modifiés selon
les années, et les professeurs ne sont pas toujours les mêmes.
N’hésiter jamais à demander de l’aide. Un jour sera à votre tour de rendre ce service.
Fortement conseillé (anatomie par exemple) car il est difficile, voire impossible, de prendre à
la fois le cours et les schémas. Avoir un binôme permet aussi, si tout se passe bien, d'avoir un
bon soutien moral. (Si vous préférez travailler seul, les polycopiés vous seront indispensables
et un dictaphone est recommandé).
Bien choisir ses camarades de travail est déterminent. Une relation de camaraderie ne s’identifie
pas à une relation d’amitié. Le lien de la camaraderie doit être le travail puis la réussite.
• Objectif commun
Rien ne sert de mener cette course si votre esprit est encombré et votre corps encrassé !!
Vous ne serez pas capable d'assimilez le nombre colossal de détails de vos cours si votre esprit
est accaparé par des tracas de la vie quotidienne
Le rôle d'un professionnel de santé est de se préoccuper de la santé de ses patients. Il n'est donc
pas envisageable que celui-ci ne se soucie pas de la sienne
La gestion du sommeil
En effet, c'est en dormant que les fonctions essentielles du corps se restaurent, mais aussi que
les informations captées dans la journée sont mémorisées et traitées.
La qualité du sommeil
Adopter un rythme régulier : vous coucher et vous lever toujours à la même heure.
Evitez la prise de stimulants dans la soirée comme la nicotine et les boissons contenant de la
caféine, de la théine ...
La somnolence
Ne vous mettez surtout pas la pression si vous ne parvenez pas à trouver le sommeil, cela ne
ferait qu'empirer la situation !
Si vous sentez que le stress est trop présent pour vous permettre de tomber dans les bras de
Morphée, vous pouvez alors essayer des exercices de sophrologie basés sur des exercices de
respiration, de relâchement musculaire et de visualisation.
N'oubliez pas :
Eviter l’automédication
Si vous avez des problèmes de sommeil, ou de somnolence, vous gênant dans votre travail,
vous pouvez consulter un médecin qui vous indiquera la conduite à adopter, ou, le cas échéant,
les apports nécessaires.
Il n'est pas conseillé de prendre des médicaments sous n'importe quel prétexte.
Les pauses
Il est donc essentiel de faire des pauses régulières, sinon le travail devient franchement
inefficace !
Conclusion :
• Le temps est :
Un facteur de production disponible en quantité limitée (24 heures dans une journée) ;
Un facteur de production non stockable, c’est-à-dire qu’on ne saurait le suspendre pour une
utilisation ultérieure. A la différence du capital financier, il ne peut être épargné en vue d’une
consommation différée.
« L’essentiel dans votre vie est finalement votre temps ». (Alain Lakein)
Quelle solution ?
Organiser son temps libre et ses loisirs, se recentrer sur les choses essentielles, être moins dans
la surconsommation, ne pas s’éparpiller, rétablir la frontière entre vie professionnelle et vie
Bref, pas de solution miracle, mais des pistes à creuser, des priorités à redessiner, des choix à
faire…
Le temps doit d’abord être consacré à des tâches prioritaires entrant de façon certaine dans le
champ des objectifs fixés. Il est donc important de connaître l’emploi de son temps afin de
savoir :
Permet de dégager des points forts et des points faibles réalisé grâce aux trois outils efficaces :
Calculer le total des réponses dans chaque colonne Les « oui » sont signe d’un défaut dans la
gestion du temps, les « non » indiquent les points forts.
Chaque point faible identifié au cours du questionnement devient alors un axe d’amélioration
potentiel à transformer en objectif réaliste, puis en acte.
L'ergonomie vient du grec "ergos", qui signifie le travail, et de "nomos" qui signifie loi ou
coutume. Cette discipline consiste à adapter et améliorer les conditions de travail. Elle vise à
obtenir un équilibre entre l'efficacité, la satisfaction et le bien-être des personnes. Cette pratique
sous-entend également des méthodes d'organisation dont le but est de nous faire gagner du
temps.
Il est important de se sentir bien dans les activités que nous pratiquons, mais aussi dans le lieu
où nous nous trouvons. Si nous travaillons dans un environnement complètement désordonné,
nous risquons de rencontrer des obstacles lors de l'accomplissement de nos tâches. Cela
engendre une perte de temps et augmente significativement les risques d'erreurs.
L'encombrement favorise aussi l'apparition du stress.
Un espace de travail désorganisé nous distrait et de ce fait nous rend moins productif.
L'ergonomie peut s'appliquer aussi bien au travail, où nous passons la majorité de notre temps,
qu'à la maison. Le but est de créer un environnement dans lequel on se sent mieux. Organiser
son bureau et son espace de travail vous libère l'esprit de choses encombrantes et inutiles.
Vous vous rendez compte, par exemple, que certaines choses sont à exclure définitivement de
votre lieu de travail car cela facilite le découragement. A contrario, seulement 10 minutes par
jour peuvent améliorer considérablement votre espace de travail.
Organiser ses espaces de vie fait baisser le niveau de stress et l'anxiété qui nous habitent.
Alors n'hésitez pas à profiter des bénéfices de l'ergonomie au travail, tout comme chez vous.
Vous devenez plus serein, plus productif et faites preuve d'une plus grande créativité.
On doit tous faire face au stress de temps à autre, et on y arrive plus ou moins bien.
Certains peuvent même tomber « malade de stress » en développant des pathologies diffuses :
dépression, troubles gastriques, insomnie…
Médecins s’engagent volontairement dans des professions ultra stressantes sans pour autant
craquer. Pour eux urgences, imprévus et risques sont le quotidien.
Qu’ont-ils à nous apprendre sur la manière dont nous pouvons gérer le stress ?
Astuces efficaces
Chez les professionnels où la pression atteint des sommets, tous s’accordent à dire que celle-ci
ne serait pas viable sur la durée.
Plus on est obligé de travailler longtemps, à un rythme soutenu, plus le sentiment de pression
va devenir un facteur important. Essayez donc d’identifier les pressions durables et celles qui
sont temporelles.
7-Se connaitre.
Le meilleur atout reste la connaissance de soi. Déterminer où sont nos limites, commet les
affronter, pouvoir dire à son équipe ce qu’on est capable de faire ou pas, peut vous éviter bien
des ennuis.
8-Décompresser
Plus le travail est stressant, plus il est nécessaire de faire de vraies « coupures ».
Pratiquer un sport, lire ou avoir un hobby sans rapport avec le travail sont autant de soupape de
pression.
Les activités peuvent, facilement, être classées selon leur degré d’urgence.
Une urgence est un évènement, une tâche ou encore un dossier nécessitant une réaction rapide,
voire immédiate. Elle doit être traitée généralement dans les délais les plus brefs. Si elle ne l’est
pas, elle peut entraîner des conséquences nuisibles pour vous, votre projet ou encore pour votre
organisation.
Une urgence non traitée peut rapidement entraîner des conséquences irréversibles ou même
irrémédiables. D’où l’importance d’agir aussi vite que possible.
Cependant, ce qu’on entend par une urgence ne l’est pas forcément toujours. Quelquefois, ce
qui urge dans l’urgence n’est que le fruit de votre perception du moment.
Ce qu’on nomme urgence, bien qu’elle commande une réaction rapide, n’est peut-être pas très
importante en regard du projet global. Voilà pourquoi vous devriez toujours vous interroger
avant d’y acquiescer sur un coup de tête.
On oppose généralement à ce qui est urgent ce qui est important. La raison est simple. Un
évènement, une tâche ou un dossier sont considérés comme importants lorsqu’ils se rattachent
à vos fonctions et à vos responsabilités.
Autrement dit, ce qui est important se détermine par l’impact que cette tâche peut avoir sur vos
objectifs, mais aussi par la valeur ajoutée qu’elle confère à vos projets.
La matrice des priorités conçue par l’ancien Président des États-Unis Dwight David
Eisenhower vous aidera à circonscrire précisément chacune de vos tâches et d’en déterminer le
degré d’importance et d’urgence. Son fonctionnement est fort simple.
À l’aide des quatre cadrans de la matrice présentée ci-dessous, listez l’ensemble des tâches à
réaliser aujourd’hui, cette semaine, ce mois-ci ou le mois prochain, etc. Une fois répertoriez,
évaluez-en l’urgence et l’importance.
Matrice d’Eisenhower
A. « À faire immédiatement » est une tâche à la fois urgente et à la fois importante. Dans
votre échelle de priorités, les tâches associées au cadran A devraient être les premières à être
réalisées. Pour ces tâches, le facteur temps compte pour beaucoup et leur réalisation contribue
absolument à l’atteinte de vos objectifs
C. « Est-ce vraiment à faire ? » est une tâche urgente, mais qui n’a pas ou très peu
d’importance sur la finalité de l’objectif. Autrement dit, cette tâche nécessite d’être réalisé dans
des délais relativement brefs, mais ne contribue pas à l’atteinte l’objectif. Ce faisant, si vous
choisissez de la réaliser quand même, assurez-vous de ne pas lui accorder trop de temps.
N’hésitez pas non plus à la déléguer à l’un de vos collaborateurs si vous en avez la chance.
D. « Ne pas faire » est une tâche ni urgente ni importante à l’égard de l’objectif. Cette tâche
doit donc être mise de côté pour le moment, ou encore, être transférée à un collaborateur
disponible qui pourra la prendre en charge.
La priorisation des tâches est un élément essentiel. Utilisez une méthode simple : positionner
les tâches sur une matrice à deux axes : gain et effort. Il est alors recommandé de faire en priorité
les tâches en vert et en dernier les tâches en rouge :
Beaucoup de gens paniquent quand il s’agit d’effectuer une tâche qui ne rentre pas dans
habituellement dans leur quotidien. Dès qu’ils sont confrontés à quelque chose qui les fait sortir
de leur zone de confort, le stress monte et inhibe leur capacité à réfléchir et à agir. On réagit
tous différemment face à l’imprévu.
Il apparaît donc sage de planifier sa vie en laissant des espaces libres qui permettent de satisfaire
les imprévus.
L'imprévu est une situation qui arrive sans que je m'y attende, mais qui n'est pas nécessairement
urgente.
L'urgence est une situation qui doit impérativement être réglée sans délai.
L'urgence n'est pas nécessairement imprévue mais est souvent consécutive à certains imprévus.
Exercice :
• Non réalisme
• L’objectif visé ne dépend pas de vous
• Manque de motivation par rapport à l’objectif visé
• Manque d’autonomie de décision
• Manque d’expérience par rapport à l’objectif visé
• Objectif visé en contradiction avec votre vision et votre mission
Si vous vous sentez découragé face au poids du travail à accomplir, il existe une astuce toute
simple qui peut vous aider à passer à l’action.
Les tâches qui paraissent trop lourdes sont comme les routes dépourvues de signalisation. Si
vous ne connaissez pas le coin, vous éviter de les emprunter.
Le moyen de placer des panneaux sur ces routes, c’est de découper les gros projets en petits
morceaux digestes.
Découpez en part aussi petite que nécessaire, jusqu’à ce qu’elle soit suffisamment concrète à
vos yeux, suffisamment digeste.
Il est difficile de s’attaquer à quelque chose d’abstrait. Il est beaucoup plus facile d’entreprendre
quelque chose que l’on peut transformer en action physique concrète.
Lorsque vous aurez réussi à démarrer, à vaincre l’inertie de départ, profitez de cet élan pour
continuer un peu plus loin. Vous ne serez pas déçu.
• Le diagramme de PERT
Le rétroplanning est une méthode souvent utilisée pour les projets / objectifs qui ont des
deadlines non négociables.
Parce que le mode projet a fait ses preuves, la maîtrise du rétroplanning est devenue
indispensable.
Son principe : partir de la date à laquelle le projet doit être rendu pour fixer dans le temps les
différentes étapes de sa réalisation.
Le principe même de cet outil de pilotage consiste à fixer en contrainte suprême la date à
laquelle le "travail" - appelé projet - doit être réalisé.
Avant toute chose, le projet et l'objectif poursuivi doivent être bien définis.
On peut alors se lancer dans l'établissement de la liste d'actions à accomplir pour atteindre ce
but.
Si cette étape paraît évidente, elle est pourtant particulièrement sensible car elle détermine la
bonne suite de la planification : une tâche oubliée et c'est l'ensemble du planning qui sera faussé.
Exercice :
Pour une mémoire visuelle : vous pourrez privilégier la prise de notes, l'utilisation de couleurs/
crayons fluo, l'élaboration de schémas ou tableaux et vous pourrez refaire les dessins
d'anatomie.
Pour une mémoire auditive : réciter à voix haute sera efficace et surtout assister au cours sans
se laisser distraire.
Pour une mémoire motrice : il vous faudra prendre des notes lors de vos révisions. En effet,
cette mémoire est liée à l'écriture. Ecrire, réécrire, faire et refaire les schémas, tableaux et
dessins. Attention, réécrire les informations clés ou difficiles à intégrer.
Elle dépend de l'intérêt porté aux informations reçues. Ainsi, les matières favorites seront
retenues plus facilement et plus rapidement
Il faudra donc consacrer plus de temps aux matières les moins aimées. Ceci ne rend pas le travail
plus agréable, je vous l'accorde, mais il le rendra plus efficace.
Si vous êtes perdus dans la prise de note, laissez un espace afin de pouvoir compléter (avec le
dictaphone, votre binôme etc.)
Aérer vos notes afin qu'elles soient plus lisibles, plus digestes et afin de pouvoir ajouter des
informations lors de la relecture ou de vos révisions
Si vous le pouvez, notez les explications orales des tableaux, schémas, formules cela en
facilitera nettement la compréhension et l'assimilation. Ceci est davantage possible lors du
travail en binôme.
Notez un maximum d'informations, surtout si vous ne connaissez que peu la matière (difficile
pour vous de sélectionner les informations pertinentes et essentielles si vous êtes novice !)
Adaptez la prise de note à chacun des cours : selon le rythme du professeur, la difficulté de la
matière, la présence de schémas/tableaux, etc.
Pour cela, encore faut-il être connaître toutes les formes qui s’offrent à vous, les mnémoniques!
Vous devrez faire appel aux mémos à chaque fois que vous n'arrivez pas à mémoriser une partie
de votre cours ou si vous craignez de confondre des éléments.
En effet, ils permettent de gérer la surinformation, c'est à dire de garder en mémoire une
multitude de connaissances, et ceci de façon durable.
Le temps précieux ainsi gagné vous permettra d'approfondir votre savoir et de prendre une
longueur d'avance.
Vous retiendrez mieux les mémos exposant des situations farfelues. C'est pourquoi il faut
absolument être imaginatif et ne pas s'enfermer toujours dans le même style de moyens.
• Des images
• Des acronymes et acrostiches
• Des rimes
• Des codes
• Des phrases
• Des associations
• Des parcours mémoriels, etc.
QCM = Question à Choix Multiples = QCM sans patron de réponse : une ou plusieurs réponses
justes.
QCS = Question à Choix Simple = QCM avec patron de réponse : une seule réponse possible.
QR = Question Rédactionnelle.
En général, vous aurez 1 à 2 minutes par QCM (variable selon les matières)
Pour éviter le stress causé par ce délai, il est conseillé de vous entraîner avec les annales en
vous chronométrant !
Et dites-vous bien que tout le monde se trouve dans le même cas que vous !
Prenez le temps de bien lire l'énoncé avant de vous précipiter sur les propositions
Repérez les mots clés de l'énoncé ainsi que les négations afin de ne pas vous faire piéger.
Surveillez l'heure régulièrement. Quand on est concentré, le temps défile à une vitesse
incroyable.
Si vous ne connaissez pas la réponse à un QCM, choisissez la réponse qui vous semble la plus
pertinente et ... croisez les doigts ! Comme on dit. .. qui ne tente rien n'a rien !
Le baratin est à éviter. De toute façon, vous n'aurez certainement pas la place d'en mettre !
Dans l'introduction et la conclusion, mettez des éléments nouveaux. Ne faites surtout pas de
répétitions ou de reformulations d’informations.
Vous pouvez utiliser un brouillon pour y poser vos idées, mots-clés et grands axes (cela évitera
que vous en oubliiez la moitié dans la précipitation), mais faites attention à ne pas y perdre tout
votre temps !
Mettez-vous à la place des correcteurs qui ont une tonne de copie à corriger. Sachez qu'ils
peuvent vous retirer des points si la présentation, l'écriture et l'orthographe ne sont pas soignées
! Si vous avez terminé avant la fin de l'épreuve, relisez-vous ! Le temps imparti est prévu pour
un étudiant connaissant parfaitement son cours. Alors profitez-en pour revoir tout le cours dans
votre tête et vérifier que vous n'avez rien oublié et aussi... que vous n'avez pas fait de fautes !
Le pré-examen
Travaillez au maximum de vos capacités pendant la période de révision, mais n'arrivez surtout
pas épuisé aux examens !
Chacun sa méthode ! ce qui est sûr, c'est qu'il serait bien trop long et donc impossible de tout
revoir, et cela ne serait pas efficace ! De plus cela pourrait entraîner des confusions et du stress
supplémentaire.
Revoir ce que vous maîtrisez le mieux vous donnera confiance en vous et vous permettra d'être
plus serein pour les examens.
Vous pouvez aussi travailler sur ce que vous savez moins bien. Travailler vos lacunes vous
rassurera !
Essayez de vous détendre (ce qui est plus facile à dire qu'à faire, il faut l'avouer !) .
Pensez à préparer votre convocation, votre carte d'étudiant et tout votre petit nécessaire à la
réussite : trousse (contenant votre crayon préféré en 2 exemplaires (noir pour remplir les grilles
de QCM, gomme, crayon de bois, surligneur, effaceur ...) , calculatrice (avec piles de rechange),
montre, bouteille d'eau, en-cas pour recharger vos batteries entre les épreuves…
Ne mangez pas un repas trop copieux qui pourrait être cause de difficulté de digestion et donc
d’endormissement.
N'oubliez pas que les heures avant minuit sont les plus importantes pour la récupération !
Le jour J
Le matin de l'examen
Pensez à l'après examen, à la détente et au repos dont vous pourrez profiter après. Mais pensez
aussi à tous les efforts que vous avez fournis jusque-là.
Pendant l’examen
Servez-vous du papier brouillon pour y noter des éléments du cours et y effectuer des schémas.
Si vous paniquez sur une question, passez à la suivante et revenez dessus à la fin.
Mais méfiez-vous des corrections de dernière minute responsables d'une perte de points
importante.
Anti-stress
Profitez donc pour vous ressourcer : prenez un grand bol d'air frais pour vous oxygéner le
cerveau, mangez un peu pour recharger vos batteries et attaquez la suite.
Devos Valérie, Taskin Laurent, « Gestion par les compétences et nouvelles formes
d'organisation du temps et de l'espace », Revue française de gestion, 2005/3 (no 156), p. 93-
104.
Marra Donata, « Performance, apprentissage et santé des étudiants », Les Tribunes de la santé,
2012/2 (n° 35), p. 51-56.