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SECOND PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE

(L’entropie)

I. INTRODUCTION : Nécessité d’un autre principe : sens d’évolution du système.


De façon
Réversible
Les transformations peuvent se faire
De façon
irréversible

Le deuxième principe, et son concept clef d’entropie, va nous permettre


de déterminer théoriquement si une évolution est réversible ou irréversible
II. Enoncés historiques du second principe
1. Enoncé de Carnot (1824):
Le moteur à vapeur doit et ne peut fonctionner qu’entre deux réservoirs de
chaleur dont les « niveaux »sont déterminés par leurs températures.

2. Enoncé de Clausius (1850):


1796-1832

Il est impossible de concevoir (inventer) un système qui au cours d’une


transformation cyclique aurait pour unique action le transfert de chaleur
d’un corps froid vers un corps chaud.

1822-1888

3. Enoncé de Kelvin-Planck (1852):

Il est impossible pour un moteur


thermique effectuant un processus cyclique
de convertir intégralement (entièrement)
en travail la chaleur qu’il absorbe. 1824-1904
III – Enoncé moderne du second principe (Ilya Prigogine):

1. Enoncé :

A tout système thermodynamique, on peut associer


une fonction d’état extensive, notée « S »
appelée « entropie du système ».

2. Bilan entropique : (1917-2003)

dS = Séch + Sint

Ssystème = Séchangée+ Sinterne (ou créée)

Texterne étant la température de la source extérieure considérée constante qu’on appelle souvent
« le thermostat ».

En thermodynamique, un thermostat est un système dont la température est toujours constante,


susceptible d'être utilisé pour réaliser des transferts thermiques avec un corps placé à son contact.
Avec :
•Sint = 0 si la transformation est réversible,
Sinterne = Ssystème - Séchangée •Sint > 0 si la transformation est irréversible,
•Sint < 0 si la transformation est impossible.
Pour un système isolé : Séch = 0  S = Sint  0, donc l’entropie d’un système isolé ne peut
qu’augmenter lors d’une évolution irréversible.

IV. Calcul de la variation d’entropie sans changement de phase :

V. Calcul de la variation d’entropie avec changement de phase :


VI. Etude du cycle de Carnot :

Au début, la thermodynamique était liée à la mise au point du moteur à vapeur.

1712: Utilisation du moteur à vapeur par Thomas Newcomen

1763-1782: Amélioration du moteur à vapeur surtout par James Watt

1824: Imagination d’un cycle moteur idéal (réversible) par Sadi Carnot

1834: Simplification du cycle de Carnot par Clapeyron sur un diagramme P-V

Le rendement de façon générale = le rapport positif: recette-dépense = IWI/Qch


Un réfrigérateur (ou une pompe à chaleur) est un moteur
thermique qui fonctionne entre deux sources
de chaleur (ditherme) mais en sens inverse.
VII. Troisième principe de la thermodynamique :

Application :
L’énoncé du troisième principe a permis de calculer l’entropie d’un corps pur à une
température T1 0 K, en utilisant l’expression suivante:

Remarque : cette expression n’est cohérente que si on considère que C varie avec T.
Exercice :
1. Au cours d’un cycle, une machine thermique échange :
• Une quantité de chaleur Q2 avec une source chaude à la température T2
• Une quantité de chaleur Q1 avec une source froide à la température T1
• Un travail W avec le milieu extérieur.
Les cycles suivants sont-ils possibles ?

•Q1=  60 kJ; Q2 = 150kJ; W =  210kJ; T1 = 300K; T2 = 1200K.


•Q1 =  60 kJ; Q2 = 150kJ; W =  90kJ; T1= 300K ; T2 = 650K.
•Q1 = 150 kJ; Q2 = 180kJ; W = 30 kJ; T1 =  20°C ; T2 = 27°C.

2. Une machine thermique dégage une quantité de chaleur de 1600 kJ/kg et


produit un travail de 800 kJ/kg (Voir figure ci-contre).
•Calculer la quantité de chaleur reçue par la machine.
•Calculer son rendement thermique.

3. Une pompe à chaleur fonctionnant entre T 1 =  5°C et T2 = 20 °C peut-


elle avoir un coefficient d’efficacité e = 15 ?

Rappel: pour qu'un cycle soit possible, il faut qu’il vérifie :

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