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�rrocédures ep,érationnelles
avions
070 (A)
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
070(A)
Procédures opérationnelles
Sommaire
070{Al Procédures opérationnelles
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
Toutes les annexes ont été adoptées en français, anglais, arabe, espagnol et russe, mais
certaines annexes, dont l'annexe 6, ont également été traduites en chinois.
A - Définitions
1 - Introduction
Norme : Toute spécification portant sur les caractéristiques physiques, la configuration, le
matériel, les performances, le personnel et les procédures dont l'application uniforme est
reconnue nécessaire à la sécurité ou à la régularité de la navigation aérienne internationale et
à laquelle les états contractants doivent se conformer.
En cas d'impossibilité de s'y conformer une notification au conseil est obligatoire.
Pratique recommandée : Toute spécification sur les mêmes thèmes dont l'application est
reconnue souhaitable et à laquelle les états contractants s'efforcent de se conformer.
2 - Définitions
Le chapitre 1er de l'Annexe 6 de l'OACI rassemble un certain nombre de définitions dont
les principales sont :
Aérodrome de dégagement : Aérodrome vers lequel un aéronef peut poursuivre son vol
lorsqu'il devient impossible ou inopportun de poursuivre le vol ou d'atterrir à l'aérodrome
d'atterrissage prévu.
On distingue les aérodromes de dégagement suivants :
Aérodrome de dégagement au décollage : Aérodrome de dégagement où un
aéronef peut atterrir si cela devient nécessaire peu après le décollage et qu'il
n'est pas possible d'utiliser l'aérodrome de départ.
Aérodrome de dégagement en route : Aérodrome où un aéronef peut atterrir si
une anomalie ou une urgence se produit en route.
Aérodrome de dégagement à destination : Aérodrome de dégagement vers
lequel un aéronef peut poursuivre son vol s'il devient impossible ou inopportun
d'atterrir à l'aérodrome d'atterrissage prévu.
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--r-----------------------------Exigences Générales
Note : l'aérodrome de départ d'un vol peut aussi être son aérodrome de dégagement en
route ou à destination.
Note : le temps, parfois appelé« temps bloc» ou« temps cale à cale», est compté à partir du
moment où l'aéronef quitte le point d'embarquement jusqu'au moment où il s'arrête au
point de débarquement.
B - Applicabilité
L'Annexe 6 de l'OACI est divisée en trois parties
c - Généralités
L'exploitant veillera à ce que tous ses employés soient informés, lorsqu'ils sont en
fonction à l'étranger, qu'ils doivent se conformer aux lois, règlements et procédures des Etats
dans le territoire desquels ses avions sont en service.
L'exploitant veillera à ce que tous ses pilotes connaissent les lois, les règlements et
procédures qui se rapportent à l'exercice de leurs fonctions et qui sont en vigueur dans les
régions qÙ'ils devront traverser, aux aérodromes qu'ils seront appelés à utiliser et pour les
installations et services correspondants. L'exploitant veillera à ce que les autres membres de
l'équipage de conduite connaissent ceux de ces lois, règlements et procédures qui se
rapportent à l'exercice de leurs fonctions respectives à bord de l'avion.
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Exigences Générales
1 - Etats d'entretien
L'exploitant veillera à ce que soient tenus des états comportant les renseignements
suivants :
a- temps total de service (heures, temps calendaire et cycles, selon le cas), de l'avion et de
tous les ensembles à vie limitée
d- temps de service (heures, temps calendaire et cycles, selon le cas) depuis la dernière
révision de l'avion ou de ses ensembles soumis à un potentiel imposé
e- état à jour des inspections de l'avion, permettant d'établir que les dispositions du manuel
d'entretien sont respectées
Tous ces renseignements (de« a» à« e») doivent être conservés 90 jours après la date de
réforme du matériel auquel ils se rapportent.
f- états d'entretien détaillés indiquant que toutes les conditions prévues au manuel
d'entretien pour la délivrance d'une fiche d'entretien ont été remplies
Ces états doivent être conservés pendant un an après la date de délivrance de la fiche
d'entretien.
En cas de changement d'exploitant, les états d'entretien sont transmis au nouvel
exploitant.
.
..... . . .. .
.-
·
C : un feu blanc émettant au-dessus et au
. . ······· ·
.. .... ·· ···· dessous du plan horizontal suivant un
.... ...
. C ···· .
····· ... angle d'ouverture de 140° .
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A - Applicabilité
L'OPS 1 établit les exigences applicables à l'exploitation de tout avion civil à des fins de
transport aérien commercial par tout exploitant dont le lieu principal d'activité commerciale et,
le cas échéant, son siège est situé dans un Etat membre.
Il ne s'applique pas
- aux avions utilisés par la défense, les douanes ou la police ;
- aux largages de parachutes et aux vols de lutte contre les incendies ainsi que les vols
de posltionnement (aller et retour) qui leur sont associés ;
- aux vols effectués immédiatement avant ou immédiatement après une activité de
travail aérien dans la mesure où, en plus de l'équipage de conduite, pas plus de 6 personnes
(indispensables à l'activité de travail aérien) se trouvent à bord.
B - Généralités
1 - principes Généraux
Chaque avion doit être utilisé conformément aux clauses de son Certificat de Navigabilité
et dans les limites déterminées dans son Manuel de vol.
Les entraîneurs synthétiques de vol (STD : Synthetic Training Devices), tels que
simulateurs ou entraîneurs de vol (FTD), qui remplacent un avion pour les entraînements ou
les contrôles doivent être approuvés par l'autorité.
L'exploitant établit, pour chaque avion, une Liste Minimale d'Equipement (LME)
approuvée par l'Autorité. Cette Liste Minimale d'Equipement doit être
- basée sur la Liste Minimale d'Equipement de Référence {LMER), si elle existe ;
- au moins aussi restrictive que celle-ci.
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Exigences Générales
a) Membres d'équipage
Lorsque des membres d'équipage autres que les membres de l'équipage de cabine
exercent leurs fonctions dans la cabine passager d'un avion, l'exploitant s'assure que :
- Les passagers ne les confondent pas avec les membres de l'équipage de cabine ;
- Ils n'occupent pas des postes assignés aux membres d'équipage de cabine requis ;
- Ils n'entravent pas l'exercice des fonctions des membres de l'équipage de cabine.
b) Anjerrissage
L'exploitant prend toute mesure pour s'assurer que nul ne se trouve dans une partie
quelconque d'un avion en vol, qui n'a pas été conçue pour recevoir des personnes.
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Un membre d'équipage n'est pas soumis à cette dernière obligation si un autre membre
d'équipage a déjà rédigé un compte-rendu.
Un membre d'équipage n'exerce pas de fonction à bord d'un avion dans les cas suivants
- sous l'influence de médicaments susceptibles d'affecter ses facultés au point de nuire
à la sécurité ;
- pendant un délai raisonnable après une plongée sous-marine ;
- après un don du sang, sauf si une période raisonnable s'est écoulée depuis;
- s'il ne remplit pas les conditions médicales prévues ou s'il doute d'être en état
d'accomplir les tâches qui lui sont assignées ;
- s'il sait qu'il est fatigué ou estime être fatigué, ou s'il ne se sent pas en état au point
que le vol puisse être mis en danger.
Un membre d'équipage est soumis à des règles appropriées en matière de consommation
d'alcool établies par l'exploitant et acceptables par l'autorité. Celles-ci ne sont pas moins
restrictives que les règles suivantes
- interdiction de consommer de l'alcool moins de 8 heures avant l'heure de présentation
indiquée pour le service de vol ou le début de la réserve ;
- le taux d'alcoolémie ne peut être supérieur à 0,2 pour mille au commencement d'une
période de service de vol;
- interdiction de consommer de l'alcool pendant une période de service de vol ou une
réserve.
Le commandant de bord
- est responsable, dès qu'il arrive à bord et jusqu'à ce qu'il quitte l'avion à la fin du vol,
de la sécurité de tous les membres d'équipage, des passagers et du fret qui se trouvent à
bord;
- est responsable de l'utilisation et de la sécurité de l'avion depuis l'instant où ce dernier
est prêt à effectuer le roulage au sol avant le décollage jusqu'à l'immobilisation de l'avion à la
fin du vol et l'arrêt des moteurs utilisés comme unités de propulsion principales;
- a autorité pour donner tous les ordres qu'il juge nécessaire pour assurer la sécurité de
l'avion et des personnes ou biens transportés ;
- a autorité pour débarquer toute personne, ou toute partie du chargement, dont il
estime qu'elle peut constituer un risque pour la sécurité de l'avion ou de ses occupants;
- n'autorise pas le transport à bord de l'avion d'une personne sous l'influence de l'alcool
ou de drogues au point d'être susceptible de compromettre la sécurité de l'avion ou de ses
occupants;
- a le droit de refuser de transporter des passagers non admissibles, des personnes
expulsées ou des personnes en état d'arrestation si leur transport présente un risque
quelconque pour la sécurité de l'avion ou de ses occupants ;
- s'assure que tous les passagers reçoivent des informations sur l'emplacement des
issues de secours et sur l'emplacement et l'utilisation du matériel de sécurité et de secours ;
- s'assure du respect, conformément au Manuel d'exploitation, de toutes les procédures
d'exploitation et listes de vérification (check-lists) ;
- n'autorise pas un membre d'équipage à se livrer à une activité quelconque pendant le
décollage, la montée initiale, l'approche finale et l'atterrissage, en dehors des tâches exigées
pour assurer la sécurité de l'exploitation de l'avion ;
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Exigences Générales
- n'autorise pas :
- la mise hors service, la désactivation ou l'effacement des données, pendant le vol,
d'un enregistreur de paramètres, ni l'effacement après le vol des données
enregistrées dans le cas d'un accident ou d'un incident faisant l'objet d'un rapport
obligatoire;
- la mise hors service ou la désactivation d'un enregistreur de conversations pendant
le vol, sauf s'il estime que les données enregistrées (qui, sinon, seraient automati
quement effacées) devraient être préservées pour une enquête accident ou
incident;
- l'effacement manuel des données enregistrées pendant ou après le vol en cas
d'accident ou d'incident devant faire l'objet d'un C/R obligatoire;
- décide d'accepter ou non un avion présentant des éléments non utilisables admis
par la liste de déviations par rapport à la configuration (Configuration Deviation
List) ou par la Liste Minimale d'Equipements;
- s'assure que la visite antérieure au vol (prévol) a bien été effectuée.
Le commandant de bord ou le pilote auquel a été déléguée la conduite du vol doit, dans
une situation d'urgence exigeant une décision et une action immédiates, prendre toute action
qu'il estime nécessaire dans ces circonstances. Il peut, alors, s'écarter des règles, procédures
et méthodes d'exploitation, dans l'intérêt de la sécurité.
En outre, l'exploitant doit prendre toutes les mesures raisonnables pour s'assurer que
toutes les personnes transportées à bord de l'avion obéissent à tous les ordres donnés par le
commandant de bord dans le but d'assurer la sécurité.
L'exploitant prend toutes les mesures raisonnables pour s'assurer qu'aucune personne
- ne se dissimule, ni ne dissimule du fret à bord d'un avion;
- n'agit ou ne s'abstient d'agir par imprudence ou négligence, avec pour conséquence :
- de mettre en danger l'avion ou les personnes qui s'y trouvent;
- que l'avion constitue un danger pour les personnes ou les biens.
Il interdit l'accès à bord de toute personne se trouvant sous l'influence de l'alcool ou de
drogues au point de risquer de compromettre la sécurité de l'avion ou de ses occupants.
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Exigences Générales
L'exploitant s'assure que, au moins pour la durée de chaque vol ou sene de vols,
l'information relative au vol et appropriée au type d'exploitation est conservée au sol :
1 - une copie du plan de vol exploitation, le cas échéant ;
2 - une copie des parties pertinentes du compte-rendu matériel avion ;
3 - les NOTAM concernant la route uniquement s'ils sont spécifiquement édités par
l'exploitant (cette exigence ne concerne pas les NOTAM/AIS édités par le SIA) ;
4 - la documentation relative à la masse et au centrage lorsqu'exigée ;
5 - les notifications concernant les chargements spéciaux.
L'information est conservée jusqu'à ce qu'elle ait été copiée à l'endroit dans lequel elle va
être archivée. Si cela n'est pas faisable, elle peut être transportée dans un conteneur à
l'épreuve du feu à bord de l'avion.
i) Pouvoir de contrôle
L'exploitant s'assure que toute personne mandatée par l'Autorité peut, à tout moment,
embarquer et voler dans tout avion exploité conformément au CTA délivré par ses services, et
entrer et rester au poste de pilotage. Toutefois, le commandant de bord peut refuser l'accès au
poste si, selon lui, la sécurité de l'avion pourrait en être compromise.
L'exploitant donne à toute personne mandatée par l'Autorité accès à tous documents et
enregistrements relatifs aux opérations de vol ou à l'entretien, et transmet ces documents et
enregistrements, lorsque l'Autorité lui demande, dans une période de temps raisonnable.
Le commandant de bord transmet, dans un délai raisonnable après que la demande lui
en ait été faîte par une personne mandatée par l'Autorité, les documents devant se trouver à
bord.
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Ceux de l'enregistreur de paramètres sont soumis à la même règle, sauf lorsqu'ils sont
1) utilisés par l'exploitant uniquement pour des la navigabilité ou l'entretien ;
2) rendus anonymes ;
3) divulgués dans des conditions assorties de garanties de secret.
k) Location
• Terminologie
Location coque nue : Lorsque l'avion est exploité sur le CTA du preneur.
Location avec équipage : Lorsque l'avion est exploité sur le CTA du loueur.
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Exigences Générales
Si l'Autorité estime que l'ensemble de ces exigences ne sont pas satisfaites, elle peut
exiger l'exécution d'un ou plusieurs vols de démonstration exploités dans les mêmes conditions
que les vols de transport aérien commercial.
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D- Procédures opérationnelles
1 - Terminologie
Aérodrome adéquat : aérodrome que l'exploitant juge satisfaisant, compte tenu des
exigences applicables en matière de performances et des caractéristiques des pistes. Au
moment prévu de son utilisation, l'aérodrome sera disponible et équipé des services
nécessaires, tels que l'ATS, un éclairage suffisant, des moyens de communication, des services
météo, des aides à la navigation et des services de secours.
ETOPS : exploitation d'avions bimoteurs avec l'approbation de l'Autorité pour des
opérations au-delà de seuils déterminés depuis un aérodrome adéquat.
Les seuils sont: - Avion Classe perfo A - CANSP:?..20 - MMSD:?..45.360 Kg: 60 min 1/it n-1;
-Autres classe perfo A : 120 min (jusqu'à 180 min pour réacteurs);
- Classe perfo Bou C: inf (distance parcourue en 120 min Vit n-1 ; 300 Nm).
CANSP : Configuration Maximum Approuvée en Nombre de Sièges Passagers.
Réserve de route : Quantité de carburant permettant de faire face aux écarts par rapport
aux prévisions (consommation, météo, itinéraires, niveaux de croisière, altitudes planifiées).
Pistes distincte s : Pistes d'un même aérodrome formant des terrains d'atterrissage
séparés. Elles peuvent se confondre ou se croiser de manière que, si l'une est bloquée, l'autre
demeure utilisable. Chaque piste possède une procédure d'approche séparée fondée sur une
aide à la navigation distincte.
Vitesse de croisière approuvée avec un moteur en panne : Pour l'ETOPS, c'est une
vitesse comprise dans les limites certifiées de l'avion, choisie par l'exploitant et approuvée par
l'autorité réglementaire.
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Exigences Générales
Zone ETOPS : Zone contenant un espace aérien au sein duquel un avion approuvé ETOPS
reste éloigné d'un aérodrome de dégagement en route ETOPS d'un temps de vol supérieur à
un temps de vol spécifié, en air calme (dans des conditions normales) à la vitesse de croisière
approuvée un moteur en panne.
Dispatch : Les minimums de planification ETOPS s'appliquent jusqu'au dipatch. Le
dispatch est le moment où l'avion entame son déplacement autonome en vue du décollage.
2 - Obligation de l'exploitant
L'exploitant fournit un manuel d'exploitation, conforme à la sous-partie P (Manuels), à
l'usage du personnel d'exploitation et pour le guider dans ses tâches.
L'exploitant s'assure que l'ensemble du personnel affecté aux opérations au sol et en vol,
ou directement impliqué dans ces opérations, a reçu une formation appropriée pour assumer
les tâches spécifiques qui lui sont assignées et est conscient de ses responsabilités et du
rapport existant entre ces tâches et l'exploitation dans son ensemble.
L'exploitant établit :
- pour chaque type d'avion, des procédures et instructions définissant les tâches du
personnel navigant et du personnel au sol pour tous types d'exploitation au sol et en vol ;
- un système de listes de vérifications ( « check lists ») à l'usage des membres
d'équipage pour toutes les phases d'exploitation de l'avion, dans des conditions normales,
anormales et d'urgence, afin de s'assurer du respect des procédures d'exploitation prévues
dans le manuel d'exploitation ;
Il ne demande pas à un membre d'équipage d'effectuer, pendant les phases critiques du
vol, des activités autres que celles nécessaires à l'exploitation sûre de l'avion.
L'exploitant s'assure que, partout où ils sont disponibles, les services de la circulation
aérienne sont utilisés.
L'exploitant autorise uniquement l'utilisation d'aérodromes adéquats pour le(s) type(s)
d'avion et d'exploitation concernés.
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s - procédures antibruit
L'exploitant doit établir des procédures antibruit pour tes vols aux instruments.
Les procédures de montée antibruit après décollage spécifiées par l'exploitant pour un
même type d'avion doivent être les mêmes sur tous les aérodromes.
- Espaces MNPS
L'exploitant veille à ce que
- un avion exploité dans un tel espace soit certifié conformément aux exigences et, s'il y
a lieu, ait obtenu l'approbation opérationnelle nécessaire de l'Autorité ;
- toutes les procédures d'urgence spécifiées par l'Autorité responsable de l'espace aérien
concerné figurent dans le manuel d'exploitation.
Pour être autorisé à exploiter un avion en espaces MNPS, l'avion devra être équipé d'au
moins un équipement de navigation longue distance. S'il veut être autorisé dans cet espace
sans restriction, l'exploitant devra installer deux équipements de cette nature.
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Exigences Générales
L'exploitant s'assure que les vitesses de croisière N-1 moteur(s) et les distances
maximales d'éloignement d'un aérodrome adéquat ainsi calculées et spécifiques à chaque type
ou variante sont incluses dans le manuel d'exploitation.
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Lorsque les altitudes minimales de vol définies par les Etats survolés sont supérieures à
celles établies par l'exploitant, ce sont les plus élevées qui s'appliquent.
Mais également :
- les corrections dues aux variations de température par rapport aux valeurs
standards ;
- les exigences des services de la circulation aérienne ;
- toutes les éventualités prévisibles le long de la route planifiée.
10 - carburant et lubrifiant
L'exploitant établit une politique carburant pour les besoins de planification du vol et de
replanification en vol, permettant d'assurer l'emport, sur chaque vol, d'une quantité de
carburant suffisante pour l'opération envisagée et des réserves pour couvrir les écarts par
rapport au vol tel que planifié.
Concernant les procédures de replanification en vol, les mêmes exigences doivent être
satisfaites, la consommation d'étape ne concernant alors que la partie restante du vol.
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Exigences Générales
2 - Carburant de dégagement
Il devrait être suffisant pour effectuer :
- une approche interrompue à MDA/DH de l'aérodrome de destination jusqu'à l'altitude
d'approche interrompue ;
- une montée de l'altitude d'approche interrompue jusqu'à l'altitude de croisière ;
- la croisière entre la fin de la montée et le début de la descente ;
- la descente, l'approche et l'atterrissage sur l'aérodrome de dégagement à
destination.
Si deux aérodromes de dégagement ont été prévus, le carburant de dégagement doit
être suffisant pour voler jusqu'à celui qui exige la quantité de carburant la plus importante.
3 - Réserve finale
Elle devrait être de
- 45 minutes de vol pour les avions à moteurs à pistons ;
- 30 minutes de vol (attente à 1 500 ft) pour les avions à moteurs à turbines.
4 - Carburant additionnel
Il devrait permettre :
- une attente de 15 minutes à 1 500 ft si le vol est IFR et sans aérodrome de
dégagement ;
- suite à une panne de moteur ou de pressurisation au point le plus critique :
• descendre et poursuivre le vol jusqu'à un aérodrome adéquat ;
• attendre pendant 15 minutes à 1 500 ft, en conditions standard ;
• effectuer une approche et un atterrissage.
b) Transport d'enfants
Pour être considéré comme accompagnateur, il faut avoir 18 ans ou plus et ne pas avoir
de bébé à sa charge.
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c) Transport de bébés
Tout bébé (passager de moins de 2 ans) doit avoir avec lui un accompagnateur
responsable.
En résumé, les catégories de passagers sont les suivantes :
L'exploitant établit des procédures pour s'assurer que seuls les bagages à main pouvant
être rangés adéquatement et en toute sécurité sont introduits dans la cabine passagers.
Les procédures établies par l'exploitant pour s'assurer que les bagages à main sont
correctement maintenus (pour éviter les blessures, les dégâts ou d'entraver les allées ou les
issues) doivent tenir compte des points suivants :
1 - chaque objet embarqué dans la cabine doit être rangé uniquement dans un
endroit capable de le retenir ;
2 - les limitations en masse indiquées sur, dans ou à côté des compartiments de
rangement ne doivent pas être dépassées ;
3 - le rangement sous les sièges ne doit pas être utilisés sauf pour des sièges
équipés d'une barre de maintien et pour des bagages dont la taille permet qu'ils
soient correctement retenus par cet équipement ;
4 - des objets ne doivent pas être rangés dans les toilettes ni contre les cloisons qui
sont incapables de retenir ces objets sauf si la cloison porte une étiquette
spécifiant la masse maximale qui peut être placée à cet endroit ;
5 - les bagages et le fret placés dans les armoires ne doivent pas être d'une taille
interdisant la fermeture correcte des portes de ces armoires ;
6 - les bagages et le fret ne doivent pas être placés dans des endroits où ils peuvent
empêcher l'accès aux équipements d'urgence ;
7 - des contrôles doivent être effectués avant le décollage, l'atterrissage et chaque
fois que les consignes « Attachez les ceintures de sécurité » sont allumées ou
qu'un ordre équivalent est donné afin de s'assurer que les bagages sont rangés
dans des endroits qui ne peuvent gêner une évacuation de l'avion ou causer des
blessures par une chute (ou autres mouvements) suivant la phase du vol.
L'exploitant établit des procédures pour assurer que les passagers sont assis à des places
où, dans l'éventualité où une évacuation d'urgence serait nécessaire, ils peuvent au mieux
contribuer à l'évacuation de l'avion et ne pas l'entraver.
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Exigences Générales
Après le décollage, l'équipage rappelle aux passagers lorsque c'est applicable au vol :
- consignes relatives aux restrictions et interdictions de fumer;
- utilisation des ceintures de sécurité et des harnais de sécurité, y compris l'utilité, du
point de vue de la sécurité, de garder sa ceinture de sécurité attachée, lorsqu'on
est assis, que le signal correspondant soit attaché ou pas.
En cas d'urgence pendant le vol, les passagers reçoivent les consignes de sécurité
adaptées aux circonstances.
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13 - préparation du vol
a) Plan de vol d'exploitation
L'exploitant s'assure qu'un plan de vol exploitation est établi pour chaque vol prévu.
Le commandant de bord n'entame pas un vol s'il n'a pas la certitude que
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Exigences Générales
lafond>MDH
Approche classique
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Dans tous les autres cas, les procédures pour ces opérations avec des passagers
embarquant, à bord ou débarquant, doivent prendre en compte les précautions suivantes
1 - une personne qualifiée doit rester à une position spécifiée pendant la durée de
l'avitaillement avec passagers à bord. Elle doit être capable de conduire les procédures
d'urgence concernant la protection contre le feu et la lutte contre l'incendie, assurer les
communications avec l'équipage et donner l'alerte ;
2 -une communication bidirectionnel entre le personnel au sol chargé de la supervision de
l'avitaillement et le personnel qualifié à bord de l'avion est établie et maintenue ;
3 - l'équipage, le personnel et les passagers sont informés qu'une opération d'avitaillement
en carburant ou de reprise de carburant va avoir lieu ;
4 - les consignes « Attachez les ceintures » doivent être éteintes ;
5 - les consignes « Défense de fumer » doivent être allumées, ainsi que l'éclairage cabine
afin de permettre la localisation des issues de secours ;
6 - les passagers sont informés qu'ils doivent détacher leurs ceintures de sécurité et
s'abstenir de fumer ;
7 - un nombre suffisant de personnes qualifiées se trouvent à bord et prêtes à procéder
immédiatement à une évacuation d'urgence ;
8 - tout dégagement de vapeur de carburant dans la cabine ou tout autre danger donne
lieu à l'interruption immédiate des transferts de carburant ;
9 - le périmètre au sol, situé en dessous des issues utilisées en cas d'évacuation d'urgence
et les zones de déploiement des toboggans doivent rester dégagées ;
10 - des dispositions sont prises pour une évacuation rapide et sûre.
Pendant toutes les autres phases du vol, chaque membre d'équipage de conduite devant
être en service au poste de pilotage doit rester à son poste, à moins que son absence ne soit
nécessaire à l'exécution de ses tâches ou pour la satisfaction de ses besoins physiologiques, à
condition qu'au moins un pilote dûment qualifié demeure à tout moment aux commandes de
l'avion.
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Exigences Générales
Pendant les phases de décollage et d'atterrissage et dès lors que le commandant de bord
l'estime nécessaire dans l'intérêt de la sécurité, chaque membre d'équipage doit être
correctement attaché à l'aide des ceintures de sécurité et harnais prévus disponibles.
Pendant toutes les autres phases de vol, chaque membre du personnel de conduite au
poste de pilotage doit garder sa ceinture de sécurité attachée, aussi longtemps qu'il occupe
son poste.
b) Passagers
L'exploitant prend des dispositions pour que l'occupation d'un siège d'avion par plusieurs
personnes ne soit autorisée que pour certains sièges spécifiés (disposition de masques à
oxygène). Il ne peut s'agir que d'un adulte et d'un bébé correctement attaché par une ceinture
additionnelle supplémentaire.
Le commandant de bord s'assure de la mise en œuvre de ces dispositions.
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Lors d'un vol VFR, le commandant de bord n'entame pas un vol à moins que les
observations ou prévisions météorologiques les plus récentes (ou toute combinaison des 2)
indiquent que les conditions, sur la route ou partie de route devant être suivie en VFR
permettront, au moment approprié, d'être en conformité avec ces règles.
a) Procédures au sol
L'exploitant établit des procédures de dégivrage et d'antigivrage au sol, ainsi que les
inspections de l'état de l'avion liées à celles-ci : toutes les opérations au sol sont consignées en
partie A (Généralités-fondements) du Manuel d'exploitation.
Le commandant de bord ne doit pas entreprendre un décollage si les surfaces externes
ne sont pas, dégagées de tout dépôt susceptible d'avoir une incidence négative sur les
performances ou la manœuvrabilité de l'avion, sauf dans les limites spécifiées dans le manuel
de vol.
b) Procédures en vol
22 - carburant et lubrifiant
Un commandant de bord n'entreprend pas un vol sans avoir vérifié que l'avion emporte
au moins la quantité calculée de carburant et d'huile lui permettant d'effectuer le vol en
sécurité, compte tenu des conditions d'exploitation prévues.
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Exigences Générales
Lors d'un vol à destination d'un aérodrome isolé, le dernier point possible de
déroutement vers tout aérodrome de dégagement en route accessible doit être déterminé.
Avant d'atteindre ce point, le commandant de bord doit évaluer le carburant prévu restant au
dessus de l'aérodrome isolé, les conditions météo, ainsi que le trafic et les conditions
opérationnelles à l'aérodrome isolé et à chacun des aérodromes de dégagement en route,
avant de décider de poursuivre son vol vers l'aérodrome isolé ou de se dérouter vers un
aérodrome de dégagement en route.
24 - Utilisation de l'oxygène
Le commandant de bord s'assure que les membres de l'équipage de conduite engagés
dans des tâches essentielles à la sécurité de l'exploitation de l'avion utilisent de façon continue
l'équipement d'oxygène lorsque l'altitude pression de la cabine dépasse 10 000 ft pour une
période de plus de 30 minutes, et lorsqu'elle excède 13 000 ft.
L'action corrective :
- ne doit jamais aller en sens inverse de celle indiquée par le RA ;
- doit aller dans le sens indiqué par le RA, même si c'est contradictoire avec l'élément
vertical d'une instruction ATC ;
- doit correspondre au minimum nécessaire pour respecter l'indication RA.
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Lorsque le conflit est résolu, l'avion est rapidement remis en conformité avec les
autorisations ou l'autorisation ATC.
26 - Approche et atterrissage
La RVR de l'aire de toucher des roues est toujours déterminante. Les RVR mi-piste et fin
de piste le sont également si elles sont transmises et pertinentes.
La valeur minimale de RVR requise mi-piste est de 125 m ou celle de l'aire de toucher
des roues si cette dernière est inférieure (75 m pour les avions équipés d'un système de
contrôle ou de guidage à l'atterrissage), et la RVR de fin de piste est au moins de 75 m.
27 - compte-rendu d'événement
a) Terminologie
Un incident est un événement, autre qu'un accident, en relation avec l'exploitation d'un
avion, qui compromet ou aurait pu compromettre la sécurité de l'exploitation.
Un incident grave est un incident dont les circonstances indiquent qu'un accident a failli
se produire.
Un accident est un événement lié à l'utilisation d'un aérone qui se produit entre le
moment où toute personne embarque avec l'intention d'effectuer un vol et celui où toutes les
personnes ont débarqué, au cours duquel
1 - Une personne est gravement ou mortellement blessée du fait qu'elle se
trouve :
• dans l'aéronef ;
• en contact direct avec une partie quelconque de l'avion y compris celles qui se
seraient détachées de celui-ci ;
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Exigences Générales
b) Compte-rendu d'incident
d) Comptes-Rendus spécifiques
Les événements pour lesquels un rapport spécifique doit être transmis sont :
- Incident de la circulation aérienne :
Le commandant de bord notifie immédiatement l'incident aux services de la
circulation aérienne (CA) concernés et les informe de son intention de soumettre un
compte rendu (AIRPROX) après le vol, lorsqu'un avion a été mis en danger par :
• une quasi-collision avec tout autre objet volant ;
• une tléfaillance des procédures CA ou le non respect des procédures en
vigueur par les services de la CA ou par l'équipage de conduite ;
• une panne des installations des services de la CA.
Avis de résolution du système anticollision embarque ACAS (Airborne Collision
Avoidance System) lorsque l'avion a effectué une manœuvre à la suite d'un RA.
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Exigences Générales
4 - Définitions
Les termes utilisés dans ce chapitre ont les significations suivantes
- Décollage par faible visibilité (Low Visibility Take-Off) (LVTO) : Un décollage sur une
piste où la portée visuelle de piste (RVR) est inférieure à 400 m.
- Système de pilotage passif après panne (rail-passive flight control system) : Système
qui ne génère, en cas de panne, aucune condition significative hors trim ni aucune
déviation notable de la trajectoire ni attitude anormale.
L'atterrissage n'est toutefois pas effectué automatiquement. Avec un tel système, le
pilote reprend le contrôle de l'avion après une panne.
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Un exploitant ne doit pas conduire des décollages par faible visibilité avec moins de
150 m de RVR (Avions de catégories A, B, et C), ou moins de 200 m de RVR (Avions de
catégorie D), sauf autorisation par l'Autorité.
a} Démonstration opérationnelle
Chaque postulant met au point une méthode de collecte des données pour enregistrer les
performances à l'approche et à l'atterrissage. Ces données, ainsi qu'un résumé, sont transmis
à l'autorité à des fins d'évaluation et les approches et/ou atterrissages automatiques non
satisfaisants sont documentés et analysés.
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Exigences Générales
c) Surveillance continue
Après l'obtention de l'autorisation initiale, les opérations sont soumises à une surveillance
continue par l'exploitant afin de détecter toute tendance avant qu'elle ne devienne
dangereuse.
• Les informations suivantes sont conservées pendant 12 mois :
o Nombre total d'approches par type d'avion avec utilisation des équipements de
cat II/III ;
o Comptes-rendus des approches/atterrissages automatiques manqués, ventilés
par aérodrome et par avion dans les catégories suivantes :
• Défaillance des équipements embarqués ;
• Difficulté au niveau des installations au sol ;
• Approche manquée en raison d'instructions de l'ATC ;
• Autres.
• L'exploitant établit une procédure de surveillance des performances du système
d'atterrissage automatique ou du HUDLS jusqu'au toucher des roues.
d) Périodes transitoires
Des consignes d'entretien des systèmes de guidage embarqués (ca . I, cat. III, LVTO)
sont établies par l'exploitant en liaison avec le fabricant, incluses dans le programme
d'entretien de l'exploitant (part. M) et approuvées par l'autorité.
Avant le début des opérations de catégorie III, chaque combinaison de type d'avion/piste
doit avoir été éprouvée par une approche et un atterrissage réussis en cat. II ou dans des
conditions plus favorables.
Un type d'avion/variante de type d'avion est réputé appartenir au même type/à la même
variante d'avion si des éléments présentent des caractéristiques identiques
• le niveau de technologie, notamment :
o le FGS et les dispositifs d'affichage et de commande associés ;
o le FMS et le niveau d'intégration avec le FGS ;
o l'utilisation du HUDLS.
• les procédures opérationnelles, notamment :
o la hauteur d'alerte ;
o l'atterrissage en mode manuel/automatique ;
o les opérations sans hauteur de décision ;
o l'utilisation du HUD/HUDLS dans des opérations hybrides.
• les caractéristiques de manœuvre, notamment :
o l'atterrissage manuel après une approche automatique ou guidée par HUDLS ;
o la remise des gaz en mode manuel après une approche automatique ;
o le roulage automatique/manuel à l'atterrissage.
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Il s'assure, de plus, que des procédures d'exploitation par faible visibilité (LVP) ont été
établies pour les aérodromes où il est prévu d'effectuer des opérations par faible visibilité et
que ces procédures sont en vigueur.
s - Formation et qualifications
Avant de réaliser des décollages par faible visibilité et des opérations de CAT II et III,
l1exploitant s'assure que chaque membre d'équipage de conduite
- subit l'entraînement (formation au sol, sur simulateur et/ou en vol) et les contrôles ;
- est qualifié.
L'exploitant s'assure que la formation des équipages de conduite aux opérations par
faible visibilité comprend un stage structuré comprenant des cours au sol et un entraînement
sur simulateur de vol et/ou en vol.
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Exigences Générales
- Les mesures à prendre en cas de pannes telles que celles affectant les moteurs, les
systèmes électriques, hydrauliques ou les commandes ;
- Les effets des défectuosités connues et l'utilisation des LME ;
- Les limites d'exploitation liées à la certification ;
- Des indications sur les repères visuels nécessaires à la HD, et des informations sur les
écarts maximums autorisés par rapport à la trajectoire de descente ou à l'alignement
sur la piste ;
- L'importance et la signification de la hauteur d'alerte le cas échéant et des mesures à
prendre en cas de panne au-dessus ou en dessous de celle-ci.
L'exploitant s'assure que chaque membre d'équipage de conduite exécute les vols en
ligne supervisés suivants
- Pour la catégorie III, lorsqu'un atterrissage manuel est exigé, un minimum de 3
atterrissages avec déconnection du pilote automatique ;
- Pour la catégorie III, un minimum de 3 atterrissages en mode automatique.
Des conditions d'expérience récente pour les opérations de catégorie II/III et les
décollages par faible visibilité sont exigées.
En particulier, avant de commencer des opérations de catégorie II ou III, les exigences
complémentaires suivantes sont applicables aux CDB, ou aux pilotes à qui la conduite du vol a
été déléguée, n'ayant pas l'expérience du type d'avion considéré
• 50 heures ou 20 étapes sur le type d'avion (y compris vols en ligne sous
supervision) ;
• 100 m doivent être ajoutés à la RVR minimale à moins que le pilote n'ait été
préalablement qualifié chez un exploitant communautaire, jusqu'à ce qu'un total de
100 heures de vol ou 40 étapes ait été accompli sur le type d'avion considéré.
9 - Procédures opératjonnenes
Les opérations par faible visibilité (procédures Low Visibility Procedures) comprennent
- les décollages manuels (avec ou sans recours aux systèmes de guidage
électronique) ;
- l'approche automatique sous la hauteur de décision, suivie d'un arrondi, d'un
atterrissage et du roulage en mode manuel ;
- l'approche automatique suivie d'un arrondi et d'un atterrissage en mode automatique
et du roulage en mode manuel ;
- l'approche automatique suivie d'un arrondi, atterrissage et roulage au sol
automatiques.
Lorsque la RVR est inférieure à 400 m.
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10 - Egujpement minimum
L'exploitant s'assure que les vols VFR sont conduits en conformité avec les règles VFR et
conformément au tableau ci-dessous
Classe d'espace BCDE FG
>900 m (3.000 ft) .5 900 m (3.000 ft) AMSL
AMSL ou 300 m (1.000 ou 300 m (1.000 ft) au-
ft) au-dessus du sol, le dessus du sol, le plus
olus élevé des deux. élevé des deux.
Distance/nuages 1 500 m horizontalement, En dehors des nuages et
300 m (1 000 ft) verticalement en vue du sol
Visibilité 8 km si� 3.050 m (10.000 ft) AMSL (*) 5 km
5 km si < 10.000 ft AMSL
(*) si hauteur de l'altitude de transition < 10 000 ft AMSL, remplacer 10,000 ft par FL100.
12 - Décollage
a} Généralités
Les minima au décollage établis par l'exploitant doivent être exprimés sous forme de
visibilité ou de RVR, en tenant compte de l'ensemble des facteurs propres à chaque aérodrome
qu'il est prévu d'utiliser et des caractéristiques de l'avion.
Lorsqu'il existe un besoin spécifique de voir et d'éviter les obstacles au départ, des
conditions supplémentaires (telles que le plafond) doivent être spécifiées.
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Exigences Générales
b) Référence visuelle
Les minima de décollage doivent être sélectionnés pour assurer un guidage suffisant
permettant un contrôle de l'avion en cas de décollage interrompu dans des conditions
défavorables, et de poursuite du décollage après une défaillance du moteur critique.
c) Visibilité/RVR exigée
RVR/Visibilité au décollage
Installations RVR/Visibilité (2)
Aucune (de jour uniquement)
500 m
Feux de bordure de piste 250/300 m (1)
et/ou marques d'axe de piste (feux de bordure et d'extrémité de
piste exigés pour opération de nuit)
Feux de bordure et d'axe de piste 200/250 m (1)
Feux de bordure et d'axe de 150/200 m (1)
piste (RVR obtenue pour l'ensemble des
Et information RVR multiple points de transmission pertinents)
(1) : Les valeurs supérieures s'appliquent aux avions de catégorie D.
(2) : La valeur de la RVR/Visibilité transmise, représentative de la partie initiale du
roulage au décollage, peut être remplacée par une évaluation du pilote.
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--r---------------------------- -- Exigences Générales
13 - Approche classique
a) Minima liés au système
L'exploitant s'assure que les minimums liés au système pour des procédures d'approche
classique qui reposent sur l'utilisation d'un ILS sans alignement de descente (localizer
uniquement), d'un VOR (VHF Omni-Range), d'un NDB (Non Directional Beacon), d'un SRA
(Surveillance Radar Approach) et d'un VDF (VHF Direction Finding Station), ne sont pas
inférieurs aux valeurs de MDH spécifiées dans le tableau ci-dessous
Minimums svstème
Installations MDH la Dlus faible
ILS (sans alignement de descente - LLZ) 250 ft
SRA (se terminant à ½ NM) 250 ft
SRA (se terminant à 1 NM) 300 ft
SRA (se terminant à 2 NM) 350 ft
VOR 300 ft
VOR/DME 250 ft
NDB 300 ft
VDF (QOM & QGH) 300 ft
L'exploitant s'assure que la hauteur minimale de descente dans le cadre d'une approche
classique n'est inférieure ni à l'OCH (hauteur de franchissement d'obstacles) correspondant à
la catégorie de l'avion considéré, ni au minimum du système.
c) Référence visuelle
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Exigences Générales
d) RVR requise
Les minima les plus bas à utiliser par l'exploitant dans le cadre des approches classiques
sont fonction des types d'installations d'approche :
- Dans les cas où il n'y a pas de balisage lumineux d'approche, les valeurs sont :
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e) Exploitation de nuit
Les feux de bordure de piste, de seuil et d'extrémité de piste doivent au minimum être
disponibles dans le cadre d'opérations de nuit.
Une opération de catégorie I est une approche de précision aux instruments utilisant ILS,
MLS ou PAR suivie d'un atterrissage avec une hauteur de décision égale ou supérieure à 200 ft
et une portée visuelle de piste égale ou supérieure à 550 m.
b) Hauteur de décision
L'exploitant s'assure que la hauteur de décision devant être utilisée pour une approche
de précision de catégorie I n'est pas inférieure à
1) la hauteur minimale de décision spécifiée, le cas échéant, dans le manuel de vol ;
2) la hauteur minimale jusqu'à laquelle l'aide à l'approche de précision peut être
utilisée sans les références visuelles requises ;
3) l'OCH correspondant à la catégorie de l'avion considéré ;
4) ou 200 ft.
c) Références visuelles
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Exigences Générales
d) RVR nécessaire
Les minimums les plus faibles devant être utilisés par l'exploitant pour les opérations de
catégorie I sont décrites ci-dessous :
e) Exploitation monopilote
Une RVR inférieure à 800 m n'est pas autorisée, sauf en cas d'utilisation d'un pilote
automatique approprié couplé à un ILS ou MLS, auquel cas les minimums normaux
s'appliquent.
La hauteur de décision appliquée ne doit pas être inférieure à 1,25 fois la hauteur
minimale d'emploi du pilote automatique.
f) Exploitation de nuit
Les feux de bordure de piste, les feux de seuil et d'extrémité de piste doivent au
minimum être disponibles dans le cadre d'opérations de nuit.
Une opération de catégorie Il est une approche de précision aux instruments suivie d'un
atterrissage effectué à l'aide d'un ILS ou d'un MLS et caractérisé par :
1) une hauteur de décision comprise entre 100 et200 ft ; et
2) une portée visuelle de piste non inférieure à 300 m.
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--r------------------------------ Exigences Générales
'
1 1
b) Hauteur de décision
L'exploitant s'assure que la hauteur de décision pour une opération de catégorie II n'est
pas inférieure à :
1) la hauteur minimale de décision spécifiée dans le manuel de vol, si fixée ;
2) la hauteur minimale jusqu'à laquelle l'aide à l'approche aux instruments peut être
utilisée sans les références visuelles requises ;
3) l'OCH correspondant à la catégorie de l'avion considéré ;
4) la hauteur de décision à laquelle l'équipage de conduite est autorisé à exploiter;
5) ou 100 ft.
c) Références visuelles
Cette référence visuelle doit inclure un élément latéral de l'ensemble visible au sol, par
exemple une barre l.atérale de ta rampe d'approche ou tes feux de seuil ou une barrette du
balisage de la zone de toucher des roues.
d} RVR nécessaire
Les minimums les plus faibles devant être utilisés par l'explicitant dans le cadre des
opérations de catégorie II sont les suivants :
Minimums de catégorie II
Hauteur de Couplage du pilote automatique jusqu'en dessous de
Décision DH 'Voir note)
RVR/ Avions de
RVR/ Avions de catégorie D
catégories A, B & C
100 ft - 120 ft 300 m 300 m/350 m {*}
121 ft - 140 ft 400 m 400 m
141 ft et olus 450 m 450 m
(*) Une RVR de 300 m peut être utilisée pour un avion de catégorie D effectuant un
atterrissage automatique.
a) Généralités
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Exigences Générales
b) Hauteur de décision
Pour les approches comportant une hauteur de décision, l'exploitant doit s'assurer que la
hauteur de décision n'est pas inférieure à :
1) la hauteur minimale de décision spécifiée dans le manuel de vol, si fixée ;
2) la hauteur minimale jusqu'à laquelle l'aide à l'approche aux instruments peut être
utilisée sans la référence visuelle requise ;
3) la hauteur de décision à laquelle l'équipage de conduite est autorisé à exploiter
l'avion.
d) Référence visuelle
Pour les opérations de catégorie III A, un pilote n'est pas autorisé à poursuivre une
approche au-dessous de la hauteur de décision, à moins qu'une référence visuelle,
composée d'un segment d'au moins 3 feux consécutifs de l'axe central des feux
d'approche, des feux d'axe de piste, des feux d'aire de toucher des roues ou des feux de
bordure de piste ou une combinaison de ceux-ci, ne soit acquise et maintenue.
- Pour les opérations de catégorie III B avec hauteur de décision, un pilote n'est pas
autorisé à poursuivre une approche au-dessous de la hauteur de décision, à moins
qu'une référence visuelle, comportant au moins un feu de la ligne centrale, ne soit
acquise et maintenue.
- Pour des opérations de catégorie III sans hauteur de décision, il n'y a pas d'exigence
de contact visuel avec la piste avant le toucher des roues.
e) RVR nécessaire
Les minimums les plus faibles devant être utilisés par l'exploitant pour des opérations de
catégorie III sont les suivants :
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
K - Instruments et équipements
1 - Introduction générale
L'exploitant s'assure qu'aucun vol ne débute sauf si les instruments et équipements sont :
1 - approuvés et installés conformément aux règlements qui leur sont applicables ;
2 - en état de fonctionnement sauf disposition dans la LME.
L'exploitant n'exploite un avion, dans lequel des fusibles sont utilisés, qu'avec un nombre
de fusibles de rechange, utilisables en vol, égal au minimum à 10 % du nombre de fusibles de
chaque calibre ou trois fusibles de chaque calibre, si ce nombre est plus élevé.
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Exigences Générales
c) Essuie-glaces
L'exploitant n'exploite un avion de MMSD > 5 700 kg, que s'il est équipé, à chaque poste
pilote, d'un essuie-glace ou d'un dispositif équivalent capable d'assurer la transparence d'une
portion du pare-brise lors de précipitations.
3 - Instruments de vol
Les exigences sont résumées dans le tableau ci-dessous :
SERIE VOLS VFR VOLS IFR OU DE NUIT
Un 2 MMSD>5.7T Un seul 2 MMSD>5.7t
INSTRUMENT seul pilotes ou pilote pilotes ou
pilote exigés PAX> 9 exigés PAX> 9
( a) ( b) (c) (d) (e) (f) (a)
1 Compas maqnétique 1 1 1 1 1 1
Chronomètre de
2 orécision (H. min s) 1 1 1 1 1 1
3 Indicateur OAT (°C) 1 1 1 1 1 1
4 Altimètre sensible (*) 1 2 2 2 2 2
5 Anémomètre ( Kts) 1 2 2 1 2 2
6 Syst. réchauffage Pitot - - 2 1 2 2
Indicateur de panne de
7 réchauffage Pitot
- - - - - 2
8 Variomètre 1 2 2 1 2 2
Indicateur de virage et 1 2 2 1 2 2
9 dérapage OU ou ou ou Note (4) Note Note (4)
Coordinateur de viraae voir voir voir (4)
10 Horizon artificiel Note Notes Notes 1 2 2
Conservateur de cap (1) (1) et (1) et (2)
11 qyroscooique (2 ) 1 2 2
Horizon artificiel de
12 secours
- - - - - 1
13 Machmètre Voir Note (3) pour tous les avions
MMSD : masse maximale certifiée au décollage PAX : config. maximale approuvée en sièges
passagers.
(*) Gradué en pieds, muni d'une sous-échelle graduée en hectopascals ou en millibars,
réglable à tout calage altimétrique que l'on est susceptible de rencontrer en vol;
Notes
(1) Pour les vols locaux (de A à A, rayon 50 NM, durée maximale 60 minutes), les
instruments dans les séries 9(b) lO(b) et ll(b) peuvent être remplacés SOIT par un
indicateur de virage et de dérapage, SOIT par un coordinateur de virage, SOIT par un
horizon artificiel et un indicateur de dérapage ;
(2) Les instruments de remplacement autorisés par la note (1) doivent être prévus à chaque
poste de pilotage ;
(3) Un machmètre est exigé pour chaque pilote chaque fois que des limitations de
compressibilité n'apparaissent pas sur les anémomètres ;
(4) Pour les vols IFR ou les vols de nuit, un indicateur de virage et de dérapage est requis.
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Lorsque des instruments sont requis en double, cela signifie que chaque pilote doit
disposer d'un affichage, de sélecteurs, ou autres équipements associés, séparés.
Tous les avions doivent être équipés de dispositifs indiquant toute anomalie dans la
fourniture de l'alimentation aux instruments de vol exigés.
Tous les avions soumis à des limitations de compressibilité non indiquées sur les
anémomètres requis, doivent être équipés d'un machmètre à chaque place pilote.
L'exploitant n'effectue des opérations en VFR de jour que si l'avion est équipé d'un
microcasque ou dispositif équivalent pour chaque membre de l'équipage de conduite dans le
poste de pilotage.
RMQ : L'OACI (Annexe 6) prévoit que, pour les vols VFR effectués en espaces contrôlés, les
avions doivent être équipés comme les avions volant en IFR.
L'équipage de conduite doit être clairement informé lorsque l'horizon artificiel de secours
est alimenté par la génération électrique de secours.
Si l'horizon artificiel de secours est utilisable dans toutes les positions de vol sur 360 °
d'assiette en tangage et en roulis, les indicateurs de virage et de dérapage peuvent être
remplacés par des indicateurs de dérapage.
L'exploitant n'exploite un avion en vol IFR monopilote que si l'avion dispose d'un pilote
automatique capable d'assurer au moins le maintien d'altitude et de cap.
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Exigences Générales
Les avions pressurisés doivent être équipés d'un dispositif avertisseur capable, sans
confusion possible, de prévenir l'équipage de conduite lorsque l'altitude pression de la cabine
devient supérieure à 3 000 mètres (10 000 pieds).
L'exploitant n'exploite pas un avion à turbines de MMSD > 5 700 kg ou PAX > 9 que s'il
est équipé d'un dispositif avertisseur de proximité du sol avec fonction prédictive d'évitement
du relief (système d'avertissement et d'alarme d'impact - TAWS).
L'exploitant n'exploite un avion à turbines de MMSD > 5 700 kg, ou PAX > 19, que s'il est
équipé d'un système anti-abordage embarqué d'un niveau de performances au moins égal à
celui de l'ACAS II.
L'exploitant n'exploite un avion en conditions givrantes prévues ou réelles que s'il est
certifié et équipé pour le vol en conditions givrantes.
Il n'exploite un avion en conditions givrantes prévues ou réelles, de nuit, que s'il est
équipé d'un moyen permettant d'éclairer ou de détecter la formation de glace. Le système
d'éclairage utilisé ne doit pas provoquer d'éblouissement ou de reflets susceptibles de gêner
les membres d'équipage dans l'accomplissement de leurs tâches.
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
L'exploitant n'exploite un avion à bord duquel est exigée la présence de plus d'un
membre d'équipage de conduite, que s'il est équipé d'un système d'interphone pour membres
d'équipage de conduite utilisant des ensembles micro et casques, sauf micros à main, à l'usage
de tous les membres d'équipage de conduite.
L'exploitant n'exploite un avion de MMSD > 15 000 kg ou PAX > 19, que s'il est équipé
d'un système d'interphone pour les membres d'équipage, qui doit
1 - fonctionner indépendamment du système d'annonce passagers (sauf combinés,
casques, micros, commutateurs sélecteurs et dispositifs de signalisation) ;
2 - assurer une communication bidirectionnelle entre le poste de pilotage et :
1) chaque compartiment de passagers ;
2) chaque office situé ailleurs que sur un pont passagers ;
3) chaque compartiment d'équipage éloigné qui n'est ni situé sur le pont
passagers, ni facilement accessible depuis un compartiment de passagers ;
3 - être facilement accessible et utilisable de chaque poste d'équipage de conduite
requis dans le poste de pilotage ;
4 - être facilement accessible et utilisable de chaque poste de membre d'équipage de
cabine requis situé à proximité de chaque issue de secours de plain-pied ;
5 - être équipé d'un système d'alerte (signaux visuels ou sonores) permettant à
l'équipage de conduite d'alerter l'équipage de cabine et inversement ;
6 - être doté d'un dispositif permettant au destinataire d'un appel de déterminer s'il
s'agit d'un appel normal ou d'un appel d'urgence ;
7 - fournir, au sol, un système de communication bidirectionnel entre le personnel au
sol et au moins deux membres d'équipage de conduite.
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Exigences Générales
s - Enregistreur de vol
a) Enregistreurs de conversations (CVR: Cockpit Voice Recorder)
(a) Le CVR doit être en mesure de garder en mémoire les informations enregistrées
pendant au moins les 2 dernières heures de fonctionnement ; cette période
pouvant être ramenée à 30 minutes pour les avions de MMSD 5 5 700 kg.
(b) Le CVR doit être en mesure de garder en mémoire les informations enregistrées
pendant au moins les 30 dernières minutes de fonctionnement.
(a) Le FDR doit être en mesure de garder en mémoire les informations enregistrées
pendant au moins les 25 dernières heures de fonctionnement, cette durée pouvant
être ramenée à 10 heures pour les avions de MMSD 5 5 700 kg.
(b) Le FDR doit être en mesure de garder en mémoire les informations enregistrées
pendant au moins les 25 dernières heures de fonctionnement.
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Il doit être muni d'un dispositif de repérage sub-aquatique dans tous les cas.
(*) Toutes les ceintures avec harnais de sécurité doivent posséder un point de déverrouillage
unique.
L'exploitant n'exploite un avion dans lequel tous les sièges passagers ne sont pas visibles
du poste de pilotage que si l'avion est muni d'un système de signalisation informant tous les
passagers et les membres d'équipage de cabine lorsque les ceintures doivent être attachées et
lorsqu'il est interdit de fumer.
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Exigences Générales
L'exploitant doit s'assurer que celles-ci sont contrôlées périodiquement. (Exigibilité : voir
§ 19)
g) Oxygène de premier secours
La quantité d'oxygène doit être calculée en tenant compte d'un débit moyen égal au
minimum à 3 litres/minute/personne STPD (Standard Température Pressure and Dry : débit de
gaz considéré sec à 1 013 hecto-Pascal et 0° C).
Cette quantité doit être suffisante pour alimenter au minimum 2 % des passagers
transportés, et au moins une personne, pendant toute la durée du vol à des altitudes cabine
supérieures à 8 000 ft après une dépressurisation cabine.
L'équipement oxygène fourni doit être capable de générer un débit vers chaque
utilisateur d'au moins 4 litres par minute, STPD.
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7 - Oxygène de subsistance
Cet oxygène est exigé pour tout vol > 10 000 ft (tant que l'altitude pression de la cabine
> 10 000 ft) et est destiné à tous les occupants de l'avion.
Il est destiné à éviter, pour les avions pressurisés, les troubles suite à une
dépressurisation et à une descente d'urgence et, pour les avions non pressurisés, ceux qui
sont liés à l'altitude.
- Généralités
L'exploitant n'exploite un avion non pressurisé à des altitudes > 10 000 ft, que s'il est
muni d'un système pouvant stocker et dispenser l'oxygène de subsistance requis.
Les passagers assistent à une démonstration pratique sur l'emplacement et l'utilisation
des masques à oxygène, avant le décollage.
-Exigences minimales pour l'oxygène de subsistance pour les avions non pressurisés
PNT PNC PASSAGERS
en service dans le oste re uis
DUREE DU VOL
DUREE DU VOL
10 000 Ft
RMQ : - Les passagers pris en considération sont ceux réellement transportés et
comprend les bébés.
- Le tableau s'applique également lorsque l'on fait un vol en conditions non
pressurisées à bord d'un avion pressurisé. Par exemple, un vol réalisé, avec
système de pressurisation en panne, pour rejoindre une escale où la
réparation du système pourra être réalisée.
b) Avions pressurisés
- Généralités :
L'exploitant n'exploite un avion pressurisé à une altitude-pression supérieure à 10 000 ft,
que s'il est muni d'un système pouvant stocker et dispenser l'oxygène de subsistance.
La quantité d'oxygène de subsistance exigée est déterminée sur la base de l'altitude
pression cabine et de la durée du vol, et en supposant qu'une dépressurisation de la cabine se
produira à l'altitude ou au moment du vol le plus critique d'un point de vue des besoins en
oxygène et que, suite à celle-ci, l'avion descendra conformément aux procédures d'urgence
spécifiées dans le manuel de vol jusqu'à une altitude de sécurité compte tenu de l'itinéraire à
suivre.
58
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Exigences Générales
Des masques à oxygène doivent être situés à portée immédiate des membres d'équipage
de conduite lorsqu'ils occupent le poste qui leur a été assigné.
Ces masques (réservés à l'usage des membres d'équipage de conduite) des avions
pressurisés volant au-dessus de 25 000 ft doivent être des masques à pose rapide.
59
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Exigences minimales pour l'oxygène de subsistance pour les avions pressurisés pendant
et après une descente d'urgence (vol pressurisé)
PNT PNC requis PASSAGERS
ou personnes en service
dans le poste
DUREE DU VOL
(2) 100% {3)
(1) d•-v
DUREE DU VOL l 15 000 Ftl
1
' DUREE DU VOL
30 0/o
des nax
l 14 000 Ft 1
l 13 000 Ft 1 l 13 000 Ft 1
10 0/o
des pax
DUREE DU VOL MOINS 30 MINUTES
l 10 000 Ft 1
(1) Mini 30 minutes pour les avions certifiés pour volet jusqu'à 25000 Ft;
Mini 120 minutes pour les avions certifiés pour voler à plus de 25000 Ft.
{2) Mini 30 minutes.
(3) Mini 10 minutes.
Les passagers pris en considération sont ceux réellement transportés et comprend les
bébés.
Un dispositif avertisseur prévient l'équipage si l'altitude-pression de la cabine est
supérieure à 3 000 m (10 000 ft).
60
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Exigences Générales
9 - Extincteurs à main
L'exploitant n'exploite un avion que s'il est équipé d'extincteurs à main répartis dans le
poste de pilotage, en cabine passagers, et le cas échéant, dans les compartiments cargo et les
offices, conformément aux dispositions suivantes :
- au moins un extincteur à main contenant du Halon 1211 dans le poste de pilotage ;
- au moins un extincteur à main dans chaque office qui n'est pas situé sur le pont
principal passagers ;
- au moins un extincteur à main doit être disponible et utilisable dans chaque
compartiment cargo ou bagages accessible en vol aux membres d'équipage ;
- Lorsqu'un minimum de deux extincteurs est exigé, ils doivent être répartis de façon
homogène dans la cabine passagers.
- Lorsqu'un avion est pourvu d'un deuxième pont, ce pont doit être considéré comme
un avion indépendant. (Nombre d'extincteurs à bord : voir§ 19)
10 - Haches de secours et pieds de biche
Les haches et les pieds de biche placés dans la cabine des passagers ne doivent pas être
visibles des passagers. (Nombre haches ou pieds de biche : voir§ 19)
a) Issues passagers
L'exploitant n'exploite un avion dont la hauteur des seuils des issues de secours
passagers est supérieure à
1 - 1,83 m au-dessus du sol, avion au sol, train d'atterrissage sorti ;
2 - 1,83 m au dessus du sol à la suite de la rupture ou à l'extension défectueuse d'une
ou de plusieurs jambes du train d'atterrissage dans le cas d'un avion pour lequel la
première demande de CDN de type a été déposée à partir du 1er avril 2000 ;
Que s'il dispose d'équipements ou dispositifs à ces issues permettant, aux passagers et à
l'équipage d'atteindre le sol en toute sécurité en cas d'urgence.
61
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
-----------------------------Exigences Générales
1 1
1
Ces équipements ou dispositifs ne sont pas nécessaires aux issues d'ailes si le point
auquel le cheminement d'évacuation aboutit se situe à une hauteur inférieure à 1,83 m au
dessus du sol, avion au sol, train d'atterrissage sorti et volets en position de décollage ou
d'atterrissage (la position la plus élevée par rapport au sol).
b) Issues équipage
Les avions pour lesquels une issue de secours séparée réservée à l'équipage de conduite
est requise, et dont le point le plus bas de l'issue de secours se situe à une hauteur supérieure
à 1,83 m au-dessus du sol, train d'atterrissage sorti doivent, également, être équipés d'un
système permettant à l'ensemble des membres d'équipage de conduite d'atteindre le sol en
sécurité, en cas d'urgence.
13 - Mégaphones
L'exploitant n'exploite un avion PAX > 60 et qui transporte effectivement un ou plusieurs
passagers, que s'il est équipé de mégaphones portables alimentés par piles, facilement
accessibles pour leur utilisation par les membres d'équipage lors d'une évacuation d'urgence.
(Nombre de mégaphones exigé : voir§ 19).
14 - Eclairage de secours
L'exploitant n'exploite un avion de transport de passagers, dont PAX > 9, que s'il est
équipé d'un système d'éclairage de secours équipé d'une source alimentation indépendante
propre à faciliter l'évacuation de l'avion.
L'exploitant n'exploite un avion PAX > 9 en vol de nuit que s'il est équipé d'un système
d'éclairage générai de la cabine, propre à faciliter l'évacuation de l'avion.
62
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
a) Gilets de sauvetage
Les hydravions ou avions amphibies ne peuvent être exploités au-dessus de l'eau que
s'ils sont équipés, pour chaque personne à bord, de gilets de sauvetage munis d'une balise
lumineuse de survie.
Chaque gilet de sauvetage doit être rangé dans un endroit facilement accessible à partir
du siège ou de la couchette de la personne à qui il est destiné. Les gilets pour bébés peuvent
être remplacés par tout autre moyen flottant approuvé et muni d'une balise lumineuse de
survie.
63
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
--.------------------------------ Exigences Générales
17 - Equipements de survie
64
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
Config. Max
approuvée
Nbre sièges
Pax
!
>
+ 1/tranche
1 de 100 _lJ ..
Au moins 2 hallons
1 dans le poste 2
(1) Extincteurs: 300-+ 399 : 5 - 400-+ 499 : 6 - 500-+ 599 : 7 - > 600 : 8
Max = 8 (> 600 PAX)
Hache en cabine : ne doivent pas être visible des PAX.
65
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Lorsqu'un élément unique doit être utilisé par plus d'un membre de l'équipage de
conduite, il doit être installé de telle manière qu'il puisse être facilement utilisable depuis tout
poste à partir duquel il doit être utilisé.
2 - Equipement radio
L'exploitant n'exploite un avion que si ce dernier est doté de l'équipement radio exigé
pour le type d'exploitation concerné.
Lorsque deux systèmes radio indépendants (distincts et complets) sont exigés, chaque
système doit être équipé d'une installation d'antenne indépendante.
Toutefois, dans le cas des antennes rigides non filaires ou dans le cas d'installation de
fiabilité équivalente, une antenne unique peut être utilisée.
66
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
L'exploitant s'assure que les avions exploités en espaces RVSM sont équipés de
- deux systèmes indépendants de mesure de l'altitude ;
- un système avertisseur d'altitude ;
- un système automatique de contrôle de l'altitude ;
- un transpondeur radar secondaire de surveillance (SSR) muni d'un système de report
d'altitude pouvant être connecté au système de mesure de l'altitude utilisé pour le
maintien de l'altitude.
M - Entretien
1 - Généralités
L'exploitant n'exploite un avion que s'il est entretenu et autorisé à être mis en service par
un organisme dûment agréé/accepté conformément à la partie 145.
Cette disposition ne s'applique pas aux visites prévol qui ne sont pas obligatoirement
effectuées par l'organisme parte 145.
2- Responsabilité de l'entretien
L'exploitant doit garantir la navigabilité de l'avion et le bon fonctionnement des
équipements opérationnels et de secours au moyen de :
1 - l'exécution de visites pré-vol ;
2 - la remise aux normes de tout défaut ou dommage affectant la sécurité de
l'exploitation, prenant en compte la liste minimale d'équipement et la liste des
déviations de configuration dans la mesure où elles sont disponibles pour le type
d'avion considéré ;
67
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
L'exploitant doit s'assurer que le certificat de navigabilité de tout avion exploité demeure
en état de validité.
L'organisme à qui l'entretien est confié doit mettre au point un système de qualité
incluant:
1) Des audits indépendants afin de contrôler la conformité aux normes exigées de
l'aéronef/des éléments d'aéronef et l'adéquation des procédures; et
2) Un système de comptes-rendus des retours d'information qualité au responsable
désigné et, en dernier lieu, au dirigeant responsable permettant de garantir qu'une
action corrective est entreprise correctement et au moment opportun suite aux
comptes-rendus résultant d'audits indépendants.
Le C.R.M. et tout amendement ultérieur doivent être approuvés par l'autorité compétente
et l'exploitant doit s'assurer que le C.R.M. de l'aéronef est conservé pendant 36 mois après la
date de la dernière inscription.
L'exploitant doit s'assurer de la mise en place d'un système pour conserver les
enregistrements suivants, pour les périodes spécifiées :
1- au moins 12 mois après que l'aéronef ou l'élément d'aéronef a été définitivement retiré
du service
- le temps total de vol et les cycles écoulés, selon le cas, de l'aéronef et de tous les
éléments de l'aéronef à vie limitée;
- l'état en cours des consignes de navigabilité applicables à l'aéronef et aux éléments
d'aéronef;
- les détails des modifications et réparations effectuées sur l'avion, le(s} moteur(s),
le(s) hélice(s), et tout élément vital pour la sécurité en vol.
2- au moins 24 mois après que l'aéronef ou l'élément de l'aéronef a été définitivement
retiré du service :
- tous les enregistrements des travaux d'entretien détaillés relatifs à l'aéronef et à
tout élément de l'aéronef qui y est installé.
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
N - Equipage de conduite
1 - composition de l'éaujpaae de conduite
Pour les vols IFR ou de nuit, l'exploitant s'assure que l'équipage de conduite est d'au
moins 2 pilotes :
1 - pour tout avion turbopropulseur de configuration maximale certifiée en sièges
passagers > 9 et tout avion à réaction ;
2 - pour tout autre avion sauf si les exigences suivantes sont respectées (1 seul
pilote) :
- l'exploitant inclut dans le manuel d'exploitation un programme de stage
d'adaptation et d'entraînement périodique incluant les exigences supplémentaires
pour une exploitation monopilote ; les procédures du poste de pilotage doivent
comprendre
• la gestion des moteurs et les manœuvres d'urgence ;
• l'utilisation des check-lists normales, anormales et d'urgence ;
• les communications ATC ;
• les procédures de départ et d'approche ;
• la gestion du pilote automatique ; et
• l'utilisation d'une documentation simplifiée en vol.
- les contrôles périodiques (en ligne et hors ligne) doivent être effectués en
situation de conduite monopilote sur le type ou classe d'avion donné et dans un
environnement représentatif de l'exploitation ;
- le pilote doit avoir effectué un minimum de 50 heures de vol sur avion de ce type
ou classe, en régime IFR, dont 10 heures comme commandant de bord ;
- l'expérience récente minimale requise pour exercer seul à bord en IFR ou de nuit,
est de 5 vols IFR dont 3 approches aux instruments dans les 90 jours précédant
le vol projeté, sur le même type ou classe d'avion, en tant que pilote seul à bord.
Cette exigence peut être remplacée par un contrôle sur une approche aux
instruments IFR avec le même type ou classe d'avion.
69
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
En cas de changement de type ou de classe d'avion, le contrôle hors ligne peut être
combiné avec le test d'aptitude requis pour la qualification de type ou de classe.
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
71
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
c) Contrôle en ligne
L'exploitant s'assure que tout membre d'équipage de conduite subit un contrôle en ligne
sur avion, afin de démontrer sa capacité à mettre en œuvre les procédures normales
d'utilisation en ligne décrites au manuel d'exploitation.
La période de validité d'un contrôle en ligne est de 12 mois civils à compter de la fin du
mois de sa réalisation. S'il est réalisé dans les 3 derniers mois civils de validité d'un contrôle,
sa période de validité s'étend alors de sa date d'accomplissement jusqu'à la fin du 12e mois
suivant la date d'expiration de ce contrôle précédent.
L'exploitant s'assure que des éléments de CRM sont incorporés dans toutes les phases du
maintien des compétences et que tout membre de l'équipage de conduite suit une formation
CRM modulaire, l'ensemble des principales matières devant être couvertes sur une période ne
dépassant pas trois ans.
72
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
1 - Qualification des pilotes pouvant exercer sur les deux sièges Pilotes
s - Expérjence récente
L'exploitant s'assure que :
1 - Un pilote n'est pas affecté à l'exploitation d'un avion au sein de l'équipage minimum
certifié (pilote aux commandes ou copilote) s'il n'a effectué, dans les 90 jours qui
précèdent, au moins 3 décollages et 3 atterrissages en tant que pilote aux
commandes, à bord d'un avion ou dans un simulateur du même type ou de la même
classe.
2 - Un pilote qui n'est pas titulaire d'une qualification de vol aux instruments valide
n'est pas affecté à l'exploitation de nuit d'un avion en tant que commandant de bord,
s'il n'a pas effectué au moins un atterrissage de nuit dans les 90 jours qui précèdent,
en tant que pilote aux commandes à bord d'un avion ou dans un simulateur de vol
du même type ou de la même classe.
La période de 90 jours prescrite aux paragraphes précédents peut être étendue à 120
jours maximum pour un membre d'équipage de conduite volant en ligne sous la supervision
d'un instructeur/examinateur de qualification de type (TRI/TRE). Pour des périodes allant au
delà de 120 jours, l'exigence d'expérience récente est satisfaite par un vol d'entraînement sur
un avion ou sur un simulateur de vol du même type d'avion.
a) Généralités
L'exploitant s'assure qu'un pilote, avant d'être désigné comme commandant de bord ou
pilote auquel la conduite du vol peut être déléguée par le commandant de bord, a acquis une
connaissance suffisante de la route devant être suivie et des aérodromes (y compris les
dégagements), des infrastructures et des procédures à appliquer.
73
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
--.-------------------------------Exigences Générales
b} Validité
La période de validité est de 12 mois civils à compter de la fin
1 - du mois d'accomplissement de la qualification ; ou
2 - du mois de la dernière utilisation de la route ou de l'aérodrome.
Elle est renouvelée par l'utilisation du type de route et/ou d'aérodrome pendant la
période de validité. En cas de renouvellement dans les 3 derniers mois civils de la période de
validité, la nouvelle validité s'étend de la date de ce renouvellement à la fin du 12e mois
suivant la date d'expiration de la qualification antérieure.
L'exploitant s'assure qu'un membre d'équipage de conduite exerçant sur plus d'un type
ou plus d'une variante respecte l'ensemble des exigences de la sous-partie N pour chaque type
ou variante. Il détermine, dans le manuel d'exploitation, les procédures appropriées et/ou des
restrictions opérationnelles, approuvées par l'Autorité, pour toute activité sur plus d'un type ou
variante couvrant
1 - le niveau d'expérience minimal des membres de l'équipage de conduite ;
2 - le niveau d'expérience minimal sur un type ou variante avant de pouvoir
commencer l'entraînement et l'activité sur un autre type ou variante ;
3 - le processus par lequel des membres d'équipage de conduite qualifiés sur un type
ou variante seront formés et qualifiés sur un autre type ou variante ;
4 - toutes les exigences d'expérience récente applicables pour chaque type ou variante.
12 - possjers de formation
L'exploitant
1 - tient à jour les dossiers de tous les entraînements, formations, qualifications et
contrôles d'un membre d'équipage de conduite (maintien des compétences,
contrôle en ligne, hors ligne, de sécurité et sûreté) ; et
2 - met à la disposition du membre d'équipage de conduite concerné qui en fait la
demande les dossiers de tous les stages d'adaptation et des maintiens des
compétences et contrôles périodiques.
o - Equipage de cabine
1 - Domaine d'apoUcation et définition
Membre d'équipage de cabine : Membre d'équipage autre qu'un membre d'équipage de
conduite, qui, dans l'intérêt de la sécurité des passagers, exécute dans la cabine d'un avion les
tâches qui lui sont confiées par l'exploitant ou le commandant de bord.
74
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
L'exploitant s'assure que le nombre minimal de membres d'équipage de cabine est le plus
grand de :
a) un par tranche complète ou incomplète de 50 sièges passagers par pont;
b) le nombre de personnels de cabine ayant participé à la démonstration d'évacuation
d'urgence (capacité maximale certifiée - CEN).
3 - Exigences roioiroates
L'exploitant s'assure que chaque membre d'équipage de cabine :
- est âgé d'au moins 18 ans ;
- subit à intervalles réguliers un examen médical ou une évaluation médicale destinée
à contrôler son aptitude médicale à exercer ses fonctions ;
- a suivi avec succès une formation initiale et est titulaire d'un certificat de formation à
la sécurité ;
- a suivi le stage d'adaptation et/ou la formation aux différences ;
- suit un maintien des compétences ;
- possède les compétences nécessaires à l'exercice de ses fonctions, conformément
aux procédures établies dans le manuel d'exploitation.
Cet examen médical est pratiqué par un médecin acceptable par l'Autorité, ou sous la
supervision d'un médecin acceptable par l'Autorité.
4 - Responsable de cabine
L'exploitant désigne un responsable de cabine quand plus d'un membre d'équipage de
cabine est requis. Celui-ci est chargé, auprès du commandant de bord, de la conduite et de la
coordination des procédures ordinaires et d'urgence spécifiées dans le manuel d'exploitation.
Le chef de cabine doit avoir une expérience minimum d'une année en qualité de membre
d'équipage de cabine et suivre, au préalable, un stage approprié.
75
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
L'exploitant met en place des procédures pour désigner le membre d'équipage le plus
qualifié pour remplacer le responsable de cabine désigné en cas d'incapacité de ce dernier.
Ces procédures doivent être acceptables par l'Autorité et tenir compte de l'expérience
pratique des membres d'équipage de cabine.
Cependant, sur autorisation de l'Autorité, il peut exercer ses fonctions sur quatre types
d'avion à condition que, pour au moins deux de ces types, les procédures ordinaires et
d'urgence spécifiques au type d'avion soient similaires et l'équipement de sécurité et les
procédures ordinaires et d'urgence spécifiques au type d'avion soient similaires.
Les variantes d'un type d'avion sont considérées comme un avion de type différent si
elles ne sont pas similaires dans tous les aspects suivants
- utilisation des issues de secours;
- emplacement et type des équipements de sécurité portatifs ;
- procédures d'urgence spécifiques au type d'avion.
1 - Manuel d'exploitation
a) Généralités
L'exploitant doit :
- s'assurer que le manuel d'exploitation (MANEX) contient toutes les consignes et
informations nécessaires au personnel d'exploitation pour assurer ses tâches;
- s'assurer que le contenu du MANEX ne contrevient pas aux conditions stipulées dans
le certificat de transporteur aérien (CTA), ou à toutes autres règles applicables, et
est acceptable ou, si nécessaire, approuvé par l'Autorité;
- rédiger le MANEX en langue Anglaise, sauf approbation de l'Autorité ou exigence
contenue dans la législation du pays de l'exploitant;
En complément, l'exploitant peut traduire et utiliser le manuel, ou certaines parties
dans une autre langue. Il peut éditer un manuel d'exploitation en plusieurs
volumes.
- s'assurer que l'ensemble du personnel d'exploitation a facilement accès à une copie
de chaque partie du MANEX se rapportant à ses tâches ;
- fournir aux membres d'équipages une copie, ou des extraits, individuels des parties
A et B du MANEX pertinents pour une étude personnelle;
- s'assurer que :
- le contenu du MANEX est présenté sous une forme permettant une utilisation
sans difficultés;
- le MANEX est amendé ou révisé pour mettre à jour les consignes et informations
qu'il contient;
- l'ensemble du personnel d'exploitation est averti des modifications des parties du
MANEX relatives à ses tâches;
- les informations extraites de documents approuvés ou de tout amendement des
dits documents approuvés, sont correctement reprises dans le MANEX et que ce
dernier ne contient pas d'information en contradiction avec une documentation
approuvée;
- fournir à l'Autorité les amendements et révisions prévus avant la date de leur entrée
en vigueur.
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
Tout détenteur d'un MANEX ou de parties appropriées du dit document doit assurer sa
mise à jour au moyen des amendements ou révisions fournis par l'exploitant.
L'exploitant peut être autorisé par l'Autorité à présenter tout ou partie du MANEX sous
une forme différente de celle d'une impression papier. Dans ce cas, un niveau acceptable
d'accessibilité, d'exploitabilité et de fiabilité doit être assuré.
L'utilisation d'une forme réduite du MANEX n'exempte pas l'exploitant des exigences
relatives à son emport (il doit embarquer toute partie du MANEX nécessaire au vol).
b) Structure
L'exploitant s'assure que le MANEX est conforme à l'OPS 1, pertinent pour la zone et le
type d'exploitation, et que sa structure détaillée est acceptable par l'Autorité.
c) Contenu
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PARTIE D FORMATION
1 - GENERALITES
2 - PROGRAMME DE FORMATION ET DE CONTROLE
2.1 Equipage de conduite
2.2 Equipage de cabine
2.3 Personnels d'exploitation
2.4 Personnels d'exploitation autres que l'équipage
3 - PROCEDURES
3.1 Procédures de formation et de contrôle
3.2 Procédures applicables au-dessous du niveau requis
3.3 Procédures pour vérifier la non simulation des procédures anormales et
d'urgence pendant un vol commercial
4 - DESCRIPTION DES DOCUMENTS A ARCHIVER ET DUREES D'ARCHIVAGE
78
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
2- carnet de route
L'exploitant doit, pour chaque vol, conserver les informations suivantes sous la forme
d'un carnet de route
1 - immatriculation de l'avion;
2 - date;
3 - noms des membres de l'équipage;
4 - fonctions des membres d'équipage ;
5 - lieu de départ;
6 - lieu d'arrivée;
7 - heure de départ (heure bloc);
8 - heure d'arrivée (heure bloc);
9 - heures de vol;
10 - nature de vol;
11 - incidents, observations (le cas échéant) ;
12 - et signature (ou équivalent) du commandant de bord.
L'exploitant peut être autorisé par l'Autorité à ne pas tenir de carnet de route, ou
certaines parties de celui-ci, si les informations correspondantes sont disponibles dans un autre
document. Les inscriptions doivent être faites sur le moment et de manière irréversible.
Les éléments déjà disponibles dans d'autres documents ou dans d'autres sources
acceptables ou sans objet pour le type d'exploitation peuvent être omis du plan de vol
exploitation.
79
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
-------------------------------Exigences Générales
-
b) Rapports
Comptes-rendus
Carnet de route 3 mois
Compte-rendu pour enregistrer des informations
détaillées de tout événement dont le compte-rendu est
3 mois
obligatoire ou tout événement que le commandant de
bord estime nécessaire de rapporter ou d'enregistrer
Rapport sur les dépassements du temps de service et/ou
3 mois
la réduction du temos de reoos
80
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
1 - Définitions
81
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Base d'affectation : Lieu désigné par l'exploitant pour le membre d'équipage où celui-ci
commence et termine normalement un temps de service ou une série de temps de service et
où, dans des circonstances normales, il n'est pas tenu de loger ce membre d'équipage.
Jour locar : Période de 24 heures commençant à 0 H 00, heure locale.
Nuit locale : Période de 8 heures comprise entre 22 H 00 et 8 H 00, heures locales.
Jour isolé sans service : Qui comprend deux nuits locales. Un temps de repos peut être
inclus dans ce jour.
Membre d'équipage en fonction : Membre d'équipage effectuant son service à bord d'un
avion pendant tout ou partie d'un vol.
Mise en place : Transport, à la demande de l'exploitant, d'un membre d'équipage qui
n'est pas en fonction, à l'exclusion du temps de trajet.
Temps de trajet : temps nécessaire au trajet domicile-travail et travail-domicile ou au
transfert lieu de repos-lieu de début de service ou lieu de fin de service-lieu de repos.
Temps de repos : Période ininterrompue pendant laquelle un membre d'équipage est
libéré de tout service ainsi que de toute réserve à l'aéroport.
L'exploitant veille à ce que le total des temps de service d'un membre d'équipage ne
dépasse pas
- 190 heures de service pour toute période de 28 jours consécutifs étalées le plus
uniformément possible sur l'ensemble de la période
- 60 heures de service pour toute période de 7 jours consécutifs
L'exploitant veille à ce que le temps total de vol cale à cale des vols sur lesquels un
membre d'équipage est affecté comme membre d'équipage en fonction n'excèdent pas :
- 900 heures de vol cale à cale sur une année civile
- 100 heures de vol cale à cale pour toute période de 28 jours consécutifs
L'exploitant indique des heures de présentation qui prennent en compte les temps
nécessaires à la réalisation de tâches au sol liées à la sécurité.
Le TSV quotidien maximum est de 13 heures.
- Ces 13 heures sont réduites de 30 minutes pour chaque étape à partir de la 3e, la
réduction maximale totale étant de 2 heures.
82
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
b) Prolongations
Le TSV quotidien maximum peut être prolongé d'une heure maximum, mais les
prolongations ne sont pas autorisées pour un TSV de référence de 6 étapes ou plus.
Lorsqu'un TSV empiète sur la phase basse du rythme circadien jusqu'à 2 heures, les
prolongations sont limitées à 4 étapes, s'il empiète de plus de 2 heures, la limite est fixée à 2
étapes.
Le nombre maximum de prolongations est de 2 dans toute période de 7 jours
consécutifs.
Lorsqu'il est prévu que le TSV soit prolongé, le repos minimal avant et après le vol est
augmenté de 2 heures (ou repos postérieur au vol augmenté de 4 heures).
La mise en place qui suit la présentation mais précède le service est incluse dans le
temps de service de vol, mais n'est pas considérée comme une étape.
Une étape de mise en place suivant immédiatement une étape de service est prise en
compte pour le calcul du repos minimal.
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• Précisions
Même si la lecture de la définition du TSV pourrait laisser penser que celui-ci débute
après le TS, la définition du repos impose que tout TSV soit précédé d'un repos : En
conséquence, le début du TSV est confondu avec celui du TS.
De même, le TSV se termine à la fin du dernier vol au cours duquel le membre
d'équipage est en fonction, et plus précisément, à l'arrêt des moteurs : la fin du TSV
est donc confondue avec la fin du dernier temps de vol cale à cale (TVCC).
• Réglementation
L'autorité peut autoriser une opération sur la base d'un TSV prolongé comprenant une
pause, sous réserve de certaines conditions.
Pour que l'équipage ne reste pas plus de 6 heures dans l'avion, dès que la pause est
comprise dans un temps d'escale cale à cale supérieur à 6 heures, une chambre doit être mise
à sa disposition.
Service Pause
f--------------1- - - - - - - - - 1-----------1-'
Service de vol
-f------
Prolongation en fonction de la
pause
TSV prolongé
Service fractionné
4 - Repos
a) Repos minimal
84
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Lorsque le repos minimal est pris en dehors de la base d'affectation, l'exploitant doit faire
en sorte que le membre d'équipage puisse dormir 8 heures, en tenant compte des
déplacements et autres besoins physiologiques. L'autorité peut, toutefois, là encore, accorder
un temps de repos réduit sur demande de l'exploitant.
L'exploitant veille à ce que les effets du décalage horaire sur les membres d'équipage
soient compensés par du temps de repos supplémentaires conformément aux règles fixées par
l'autorité.
Il doit démontrer à l'autorité que sa demande de repos réduit permet d'assurer un niveau
de sécurité équivalent (sur la base de son expérience professionnelle, en fonction des
connaissances scientifiques actuelles...).
b} Temps de repos
L'exploitant s'assure que le repos minimum accordé est périodiquement porté à un temps
de repos hebdomadaire de 36 heures comprenant 2 nuits locales, de sorte qu'il ne s'écoule pas
plus de 168 heures entre la fin d'un temps de repos hebdomadaire et le début du suivant.
L'autorité peut décider, par dérogation à la définition de la nuit locale, que la seconde de
ces nuits locales commence à 20 H si le temps de repos hebdomadaire est� 40 heures.
L'OPS ne s'intéresse qu'aux repos avant un vol (pour garantir la sécurité de ce vol). Par
conséquent, il n'y a pas de règles (dans l'OPS) fixant un repos après un temps de service.
-----------1---------.--f------
Service Pause Service de vol
TSV prolongé
Service fractionné
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
d) Circonstances exceptionnelles
Les limites de TSV et les temps de repos peuvent être modifiés en cas de circonstances
imprévues à condition d'être acceptables par le commandant de bord après consultation de
tous les autres membres de l'équipage en respectant les conditions suivantes :
Le TSVmax ne peut être augmenté de plus de 2 heures, sauf si l'équipage de conduite a
été renforcé où il peut, alors, être augmenté de 3 heures
- Si, au cours de l'étape finale d'un TSV, des circonstances imprévues surviennent
après le décollage, entraînant un dépassement de prolongation autorisée, le vol
peut être poursuivi jusqu'à la destination ou vers l'aérodrome de dégagement ;
- Dans de telles circonstances, le temps de repos suivant ce TSV peut être réduit
mais ne doit en aucun cas être inférieur au repos minimum prévu au paragraphe ci
dessous (10 heures ou 8 heures selon le cas).
Dans des conditions particulières pouvant occasionner une fatigue sévère, et après
consultation des autres membres de l'équipage concernés, le commandant de bord réduit le
temps de service de vol effectif et/ou augmente le temps de repos afin d'éviter toute
conséquence préjudiciable à la sécurité du vol.
L'exploitant s'assure que
- Le commandant de bord fait rapport à l'exploitant chaque fois que le TSV est
prolongé à s discrétion ou qu'un temps de repos est effectivement réduit ;
- Quand prolongation d'un TSV ou réduction d'un temps de repos > 1 heure, une copie
du rapport dans lequel l'exploitant doit inclure ses observations, est adressée à
l'autorité au plus tard 28 jours après l'événement.
e) Reserve
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ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Des copies de ces relevés sont mises à disposition d'un membre d'équipage à sa
demande.
Si les relevés que l'exploitant détient ne couvrent pas la totalité de ses temps de service
de vol, de service et de repos, le membre d'équipage concerné tient un relevé individuel des
mêmes éléments.
En outre, l'exploitant conserve séparément tous les rapports établis par les commandants
de bord concernant les temps de service de vol et heures de vol prolongées et les réductions
de temps de repos pendant au moins 6 mois à compter de l'événement.
1 - Jermjnologie
Les termes utilisés dans cette sous-partie ont la signification suivante:
Liste de vérification pour l'acceptation : document utilisé pour effectuer le contrôle de
l'apparence extérieure des colis contenant des marchandises dangereuses ainsi que des
documents associés, afin de s'assurer que toutes les exigences prévues ont été respectées ;
Autorisation : uniquement aux fins de la conformité avec l'OPS 1.1165 b) 2), autorisation
visée dans les instructions techniques et délivrée par une autorité pour le transport de
marchandises dangereuses normalement interdites de transport ou pour d'autres raisons,
conformément aux instructions techniques ;
Avion cargo ou cargo : tout avion transportant des marchandises ou du matériel et non
des passagers. Dans ce contexte, ne sont pas considérés comme «passagers» :
1) les membres de l'équipage ;
2) les employés de l'exploitant autorisés et transportés conformément aux instructions
contenues dans le manuel d'exploitation ;
3) un représentant autorisé d'une autorité ; ni
4) les personnes dont les fonctions sont en rapport direct avec une cargaison particulière
à bord ;
Marchandises dangereuses : articles ou substances de nature à présenter un risque pour
la santé, la sécurité, les biens ou l'environnement qui sont énumérés dans la liste des
marchandises dangereuses des instructions techniques ou qui, s'ils ne figurent pas sur cette
liste, sont classés conformément à ces instructions ;
Accident concernant des marchandises dangereuses : événement associé et lié au
transport de marchandises dangereuses causant des blessures graves ou la mort d'une
personne ou des dommages matériels importants ;
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88
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Exigences Générales
2 - Champs d'application
Les articles ou substances, qui seraient par ailleurs classés comme marchandises
dangereuses, mais qui ne sont pas soumis aux instructions techniques conformément aux
parties 1 et 8 de ces instructions sont exclus des dispositions de ce chapitre à condition :
a) que, lorsqu'ils sont placés à bord avec l'approbation de l'exploitant pour assurer une
aide médicale aux patients en vol, ils :
1) soient transportés à des fins d'aide en vol, ou fassent partie de l'équipement
permanent de l'avion adapté à l'usage spécialisé de l'évacuation médicale, ou
soient transportés à bord d'un vol assuré par le même avion pour aller chercher
un patient ou, une fois que ce patient a été conduit à destination, soient
pratiquement impossibles à charger ou à décharger au moment du vol au cours
duquel le patient a été transporté, l'intention étant de les décharger dès que
possible ; et
2) se limitent aux éléments suivants, conservés dans leur position d'utilisation ou
rangés en toute sécurité s'ils ne sont pas utilisés, et soient fixés lors du
décollage, de l'atterrissage et à tout autre moment si le commandant de bord le
juge nécessaire pour garantir la sécurité
i) les bouteilles de gaz fabriquées spécialement dans le but de contenir et de
transporter le gaz concerné ;
ii) les médicaments et autres articles médicaux sous le contrôle de personnel
formé pendant leur durée d'utilisation à bord de l'avion ;
iii) un équipement contenant des piles à liquide gardé et, si nécessaire, fixé en
position verticale afin de prévenir tout débordement de l'électrolyte ;
b) que leur présence soit requise à bord de l'avion conformément aux exigences
applicables ou pour des raisons opérationnelles, bien que les articles et substances
destinés à en remplacer d'autres ou retirés pour être remplacés doivent être
transportés à bord d'un avion conformément aux instructions techniques ;
c) qu'ils se trouvent dans des bagages :
1) transportés par des passagers ou des membres d'équipage conformément aux
instructions techniques ; ou
2) ayant été séparés de leur propriétaire lors d'un transit (par exemple, bagages
perdus ou mal acheminés), mais transportés par l'exploitant.
89
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6 - Restrjctioos de chargement
b) Compartiments cargo
L'exploitant s'assure que les marchandises dangereuses sont chargées, isolées, rangées
et arrimées à bord d'un avion conformément aux instructions techniques.
90
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Exigences Générales
L'exploitant s'assure que les colis de marchandises dangereuses portant l'étiquette «Par
cargo uniquement» sont transportés par avion cargo et chargés conformément aux
instructions techniques.
1 - communication de l'information
a) Information du personnel
L'exploitant doit consigner dans le manuel d'exploitation et/ou les autres manuels
applicables les informations permettant au personnel d'exercer ses fonctions en rapport avec le
transport des marchandises dangereuses selon les modalités prévues par les instructions
techniques, y compris les mesures à prendre en cas d'urgence liée à des marchandises
dangereuses.
Le cas échéant, ces informations doivent également être communiquées à son agent de
service d'escale.
L'exploitant s'assure
1) que le commandant de bord reçoit les informations écrites relatives aux marchandises
dangereuses à transporter dans l'avion;
2) que les informations nécessaires pour réagir aux situations d'urgences en vol sont
fournies;
3) qu'une copie lisible des informations écrites destinées au commandant de bord est
conservée au sol dans un lieu aisément accessible jusqu'à la fin du vol auquel de rapportent les
informations écrites.
Cette copie ou les informations qu'elle contient doivent être aisément accessibles aux
aérodromes du dernier point de départ et du prochain point d'arrivée prévu jusqu'à la fin du
vol auquel les informations se rapportent ;
4) que, lorsque des marchandises dangereuses sont transportées sur un vol réalisé
totalement ou partiellement en dehors des limites territoriales d'un État, les informations
écrites destinées au commandant de bord sont en anglais, en plus de toute autre exigence
linguistique.
L'exploitant d'un avion mentionne dans les manuels applicables et les plans d'urgence en
cas d'accident les procédures permettant d'assurer la communication de ces informations.
91
---------------- - - · · ·
Si une situation d'urgence en vol se produit, le commandant de bord informe, dès que la
situation le permet, les services de la sécurité aérienne concernés de la présence éventuelle de
marchandises dangereuses dans le fret de l'avion.
L'exploitant informe l'autorité, ainsi que l'autorité concernée de l'État dans lequel
l'accident ou l'incident est survenu, des incidents et accidents liés au transport de
marchandises dangereuses.
L'exploitant informe également l'autorité, ainsi que l'autorité concernée de l'État dans
lequel un événement est survenu, de la présence de marchandises dangereuses non déclarées
ou mal déclarées découvertes dans le fret ou les bagages des passagers.
L'exploitant s'assure que, quelle qu'en soit la nature, les incidents et accidents impliquant
des marchandises dangereuses sont rapportés, que les marchandises dangereuses fassent
partie du fret, du courrier ou des bagages des passagers ou de l'équipage.
Le premier rapport est transmis dans les 72 heures suivant l'événement, sauf si des
circonstances exceptionnelles l'empêchent, et contient les informations connues à ce moment.
Il peut être envoyé par n'importe quel moyen, notamment par courrier électronique, par
téléphone ou par télécopie. Ce rapport contient toutes les informations connues à ce moment,
rangées sous les rubriques énumérées au paragraphe 8.3.
Au besoin, un rapport ultérieur est établi dans les meilleurs délais comprenant toutes les
informations qui n'étaient pas connues au moment de la transmission du premier rapport. Si
un rapport a été fait oralement, une confirmation écrite est envoyée dès que possible.
Le premier rapport et tout rapport ultérieur sont aussi précis que possible et présentent
les informations pertinentes selon les rubriques suivantes :
a. date de l'incident ou de l'accident, ou de la découverte de marchandises dangereuses
non déclarées ou mal déclarées ;
b. lieu, numéro de vol et date du vol ;
c. description des marchandises et numéro de référence de la lettre de transport aérien,
de la pochette, de l'étiquette de bagage, du billet, etc ... ;
d. désignation correcte (et dénomination technique, le cas échéant) et nomenclature
ONU/ID, si elle est connue ;
e. classe ou division et risque subsidiaire éventuel ;
f. type d'emballage, et marquage spécifique apposé sur l'emballage ;
g. quantité ;
h. nom et adresse de l'expéditeur, du passager, etc... ;
i. autres informations utiles éventuelles ;
j. cause présumée de l'incident ou de l'accident ;
k. mesures prises ;
1. autres mesures éventuelles adoptées pour la notification de l'événement ;
m. nom, titre, adresse et numéro de téléphone de l'auteur du rapport.
Les rapports doivent être accompagnés de copies des documents pertinents et des
éventuelles photographies qui auraient été prises.
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Exigences Générales
Espace RVSM :
De nombreuses régions sont maintenant des espaces RVSM (Reduced Vertical Separation
Minimums). Il faut une approbation pour voler dans ces espaces. Cette contrainte est indiquée
dans l'EU-OPS 1.241 ci-dessous
OPS 1.241 Exploitation dans un espace aérien avec des minimums de séparation
verticale réduits (RVSM).
L'exploitant n'exploite pas un avion dans une portion définie d'espace aérien où, selon les
accords régionaux de navigation aérienne, une séparation verticale minimale de 300 m (1 000
ft) est d'application, à moins d'y être autorisé par l'autorité (approbation RVSM).
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Exigences Générales
• l'ensemble des NOTAM concernant : les terrains de départ, de destination, les points
d'appui ETOPS le cas échéant, le ou les terrains de dégagement, les terrains utilisables
en route, les FIR traversées et, éventuellement, les FIR adjacentes ;
• les renseignements concernant l'avion utilisé, ses particularités, et son état technique.
Si des tolérances de la MEL ou de la CDL sont envisagées, elles doivent être portées à la
connaissance de l'équipage ;
• les renseignements concernant le chargement, et le centrage prévisible, de l'avion :
- masse de base et index, corrections éventuelles,
- nombre de passagers et particularités éventuelles,
- charge fret et particularités éventuelles (les matières dangereuses et réglementées
feront l'objet d'un manifeste particulier, présenté au commandant de bord, et signé
par celui-ci) ;
• une copie du plan de vol proposé ;
• la liste de l'équipage ;
• des renseignements jugés utiles par le management de la compagnie (exemple :
assistance en escale) ;
• un calcul du carburant nécessaire pour effectuer l'étape considérée en fonction des
conditions du jour.
2- Choix de Ja route
Le choix de la route est conditionné par l'utilisation des aérodromes. L'EU-OPS 1.220
dicte des conditions sur l'utilisation d'un aérodrome :
OPS 1.220 Autorisation par l'exploitant d'utiliser un aérodrome
L'exploitant autorise exclusivement l'utilisation d'aérodromes adéquats pour les types d'avions
et d'exploitations concernés.
La compagnie tiendra à la disposition de l'équipage, une liste d'aérodromes dits
"adéquats". Le commandant de bord choisira parmi cette liste : l'aérodrome de dégagement au
départ, le ou les, aérodromes de dégagement ou de déroutement à destination, les
aérodromes de déroutements en route, les points d'appui dans le cas d'un vol ETOPS.
Rappelons ici la définition d'un aérodrome adéquat
- Un aérodrome adéquat est un aérodrome que l'exploitant considère comme satisfaisant
compte tenu des exigences réglementaires en matière de performances et des
caractéristiques de piste ; de plus, à l'heure d'utilisation prévue, il est ouvert et dispose des
moyens et équipements nécessaires tels que : service de la circulation aérienne (TWR,
AFIS, FSS ... ), éclairage suffisant, système de communication, bulletins météorologiques,
aides à la navigation et service de secours.
Pour un aérodrome de dégagement ETOPS il faut ajouter les points suivants :
- la disponibilité d'un service de contrôle de la circulation aérienne ;
- la disponibilité d'au moins une aide pour une approche aux instruments (un radar au sol
convient).
La route doit satisfaire des conditions d'éloignement maximum par rapport aux aérodromes
adéquats choisis. Pour les avions non ETOPS c'est l'EU-OPS 1.245 qui définit les conditions :
OPS 1.245 Distance maximale d'éloignement d'un aérodrome adéquat pour les
avions bimoteurs sans approbation ETOPS
a) Sauf approbation spécifique de l'autorité, délivrée conformément à l'OPS 1.246 a),
(approbation ETOPS) l'exploitant ne peut exploiter un avion bimoteur sur une route
comportant un point éloigné d'un aérodrome adéquat d'une distance supérieure à (dans des
conditions normales et en air calme)
1) pour les avions de classe de performances A
i) soit de configuration maximale approuvée en sièges passagers supérieure ou égale à
20, ou
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Exigences Générales
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ou si:
2) l'aérodrome de destination est isolé.
d) L'exploitant doit choisir deux aérodromes de dégagement à destination, lorsque :
1) les observations ou les prévisions météorologiques pertinentes ou toute combinaison des
deux, concernant l'aérodrome de destination, indiquent que, pour la période débutant une
heure avant l'heure estimée d'arrivée et se terminant une heure après, les conditions
météorologiques seront en dessous des minimums applicables pour la préparation du vol
[voir l'OPS 1.297 b)J; ou
2) lorsqu'il n'y a pas d'informations météorologiques disponibles.
e) L'exploitant doit faire figurer au plan de vol exploitation tout aérodrome de dégagement
requis.
Les aérodromes adéquats de dégagement seront choisis en fonction d'un certain nombre
de critères : éloignement, infrastructure opérationnelle, infrastructure commerciale... et des
conditions météorologiques prévisibles autour de l'heure d'utilisation. Ce dernier point est
l'objet de l'EU-OPS 1.297 ci-après
Note : cet EU-OPS 1.297 fait référence à l'EU-OPS 1.225 qui est reproduit à la suite.
OPS 1.297 Minimums pour la préparation des vols IFR
a) Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement au décollage.
L'exploitant ne sélectionne un aérodrome comme aérodrome de dégagement au décollage que
si les observations ou prévisions météorologiques pertinentes ou toute combinaison des deux
indiquent que, pour la période débutant une heure avant l'heure estimée d'arrivée et se
terminant une heure après celle-ci, les conditions météorologiques sur cet aérodrome seront
égales ou supérieures aux minimums d'atterrissage établis conformément à l'OPS 1.225. Le
plafond doit être pris en compte lorsque les seules approches possibles sont les approches
classiques et/ou manœuvres à vue. Toute limitation liée à une panne d'un moteur doit être
également prise en compte.
b) Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de destination (à l'exception des
aérodromes de destination isolés). L'exploitant ne sélectionne un aérodrome de destination
que si:
1) les observations ou les prévisions météorologiques pertinentes ou toute combinaison des
deux indiquent que, pour la période débutant une heure avant l'heure estimée d'arrivée et
se terminant une heure après, les conditions météorologiques sur cet aérodrome seront
égales ou supérieures aux minimums applicables pour la préparation du vol, à savoir :
i) RVR/Visibi!ité établie conformément à l'OPS 1.225; et
ii) pour les approches classiques ou les manœuvres à vue, le plafond est égal ou
supérieur à la MDH ; ou
2) deux aérodromes de dégagement à destination sont sélectionnés conformément à
l'OPS 1.295 d).
c) Minimums de préparation des vols pour :
un aérodrome de dégagement à destination ; ou
un aérodrome isolé ; ou
un aérodrome de dégagement en route 3 % ; ou
un aérodrome de dégagement en route exigé au stade de la planification.
L'exploitant ne sélectionne un aérodrome pour l'un de ces usages que si les observations ou
prévisions météorologiques pertinentes, ou toute combinaison des deux, indiquent que,
pour la période débutant une heure avant l'heure estimée d'arrivée et se terminant une
heure après celle-ci, les conditions météorologiques sur cet aérodrome seront égales ou
supérieures aux minimums de préparation du vol figurant dans le tableau 1 ci-dessous.
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Exigences Générales
Tableau 1
Minimums de préparation des vols : aérodrome de dégagement à destination,
aérodrome de destination isolé, aérodrome de dégagement en route 3 % et
aérodrome de dégagement en route.
j Manœuvres à vue
__ ___ J _ Manœu
_.__ _ vf'<_e_s_à_vu_ e
______ _J
Note 1 : RVR.
Note 2 : Le plafond doit être égal ou supérieur à la MDH.
d) Minimums de préparation des vols pour un aérodrome de dégagement en route ETOPS.
L'exploitant ne sélectionne un aérodrome comme aérodrome de dégagement en route
ETOPS que si les observations ou prévisions météorologiques pertinentes, ou toute
combinaison des deux, indiquent que, pour la période comprise entre l'heure estimée
d'arrivée et une heure après l'heure d'arrivée la plus tardive possible, les conditions
météorologiques seront égales ou supérieures aux minimums opérationnels de préparation
du vol figurant dans le tableau 2. L'exploitant indique dans le manuel d'exploitation la
méthode permettant d'établir les minimums opérationnels pour l'aérodrome de dégagement
en route ETOPS prévu.
Tableau 2
L'OPS précédent faisant référence à l'OPS 1.225, nous l'avons reproduit ci-dessous
OPS 1.225 Minimums opérationnels d'aérodrome
a) L'exploitant prévoit des minimums opérationnels d'aérodrome établis conformément à l'OPS
1.430 pour chaque aérodrome de départ, de destination, ou de dégagement, dont l'utilisation
est autorisée conformément à l'OPS 1.220.
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b) Toute exigence supplémentaire imposée par l'autorité s'ajoute aux minimums établis
conformément au point a).
c) Les minimums établis pour une procédure spécifique d'approche et d'atterrissage sont
considérés comme applicables si
1) les équipements au sol portés sur les cartes nécessaires pour la procédure envisagée
sont en fonctionnement ;
2) les systèmes à bord de l'avion nécessaires pour ce type d'approche sont en
fonctionnement ;
3) les critères exigés pour les performances de l'avion sont remplis; et
4) l'équipage est qualifié en conséquence.
La figure ci-après présente une situation météorologique dépressionnaire et l'avion doit aller de
A vers B. Supposons que !'orthodromie passe par le centre de la dépression
Hémisphère Nord
A
B
./ Construction graphique
La construction graphique de la route de temps minimum est fondée sur un principe
mathématique assez complexe.
100
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Exigences Générales
Autrefois les agents de préparation des vols traçaient graphiquement la RTM sur les
cartes météorologiques où figuraient les isohypses qui leur permettaient de connaître le vent.
Cette construction graphique s'articulait en deux étapes :
le tracé initial des isochrones air et sol ;
puis la construction finale qui s'appuyait sur le principe que le cap vrai doit toujours être
perpendiculaire à l'isochrone sol survolée.
../ Construction informatique
Les calculateurs des compagnies aériennes qui sont utilisés pour élaborer les plans de vol
exploitation ou "suivi de vol" remis aux équipages, reçoivent en général les données
de vents et de températures aux différents niveaux opérationnels.
Ces données sont transmises directement d'ordinateur à ordinateur par les centres
météorologiques concernés.
Le calculateur de la compagnie aérienne détermine alors les temps de vol sur un grand
nombre de tronçons de routes existantes et permettant de relier A à B.
Vers B
Il y aura bien sûr un très grand nombre de calculs à effectuer mais on sait que c'est le
domaine dans lequel les ordinateurs excellent.
L'ordinateur n'aura plus ensuite qu'à choisir la plus courte en temps. Ce sera alors la
RTM.
En pratique, ce sera en fait la solution, réalisable, la plus proche de la RTM puisque
l'ordinateur connaît les voies aériennes, les contraintes d'exploitation, les zones interdites...
Le plan de vol exploitation correspondant fera généralement figurer les vents pris en
compte sur chaque tronçon.
Exemple pratique :
Les pages suivantes reproduisent les cartes météorologiques sur l'Atlantique Nord.
La carte "TEMS!", ainsi que la carte "FL 340" indiquent une situation caractérisée par
3 courants JET. Deux de ces courants JET se situent autour du parallèle 40° N.
Le trajet prévu est le trajet CHICAGO - TOULOUSE
CHICAGO : ORD (N 41° 59' - w 087° 54') ;
TOULOUSE: TLS (N 43° 37' - E 001° 23') ;
Distance orthodromique : 3 726 NM;
Distance loxodromique (pour info seulement) : 3 983 NM.
Le calculateur de la compagnie nous donne pour la RTM, ce jour-là :
Distance Sol : 4 135 NM;
Distance Air : 3 593 NM.
On observe que la RTM est beaucoup plus longue que !'orthodromie : 4 135 NM contre
3 726 NM. En revanche la distance air, sur la RTM, est de 3 593 NM ; elle est inférieure à la
distance orthodromique.
On peut également noter que, ce jour-là, l'allongement, en distance sol, est considérable.
D'ailleurs (voir figures pages suivantes) la RTM, qui a été tracée sur les cartes MTO, passe plus
sud que la loxodromie puisqu'elle suit pendant assez longtemps le parallèle 40°N.
(La loxodromie allant du 41° 59'N au 43° 37'N).
101
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
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102
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Exigences Générales
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1 - Généralités
a} Dégradation des systèmes de navigation
G)
+
0+
@
ffi
Position
+
"SOL"
104
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Exigences Générales
G)
+ Position
"REFERENCE"
0+ 0 @
(B +
Position
"SOL"
Nous donnerons, à titre d'exemple, deux solutions retenues par des constructeurs
barycentre avec coefficient de pondération devenant très faible pour l'INS qui
dérive:
G)
+
Position
@+ 0 "REFERENCE"
@
(±) +
Position
"SOL"
G)
+
0+
Position
0 "REFERENCE"
@
(B +
Position
"SOL"
Le système choisit une des trois centrales comme référence. Dans le triangle © @ @ le
plus grand côté est le côté@ @. Le système choisit la centrale n ° 1 comme référence.
Dans ce système la centrale qui est choisi en référence ne peut pas être celle qui dérive.
Ces systèmes ont pour point commun de permettre la dérive d'une centrale sans que
cela ait des conséquences graves pour la précision de la navigation.
Bien entendu ces systèmes ne peuvent fonctionner que si les 3 centrales sont en état de
fonctionnement.
105
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Paramètres significatifs :
Pour déterminer le LRNS défaillant, il faut se livrer à une analyse des paramètres fournis
par chaque ensemble.
Rappelons brièvement les paramètres qui sont fournis par le CDU d'un système inertiel.
Nv
WPT G)
DSRTK
TKE = TK - DSRTK
106
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Exigences Générales
On trouve :
WPT Waypoint Latitude et longitude des points définissant la route à suivre
POS Position Longitude et latitude de la position actuelle (position
inertielle)
DIST Distance - Distance au prochain waypoint ou à son travers
TIME Temps - Temps mis pour aller au prochain WPT ou à son travers
TK Track - Valeur de la route suivie
GS Ground speed - Vitesse sol
HDG Heading - Cap vrai de l'avion
DA Drift angle Dérive
WIND Vent Direction et force du vent
XTK Cross-track - Ecart de route en NM et dixièmes
TKE Track error Erreur de route en degrés et dixièmes
DSRTK ou DTK Desired track - Route désirée ou route vraie instantanée à suivre
Parmi ces paramètres, fournis par les deux LRNS, certains dépendent de l'équipage, l'un
d'eux de la centrale aérodynamique et les autres sont appelés des "paramètres inertiels purs".
- Paramètres "inertiels purs" : le fonctionnement d'un INS a été étudié dans la partie
navigation. Faisons un rappel succinct : une plate-forme est stabilisée par des gyroscopes et
asservie à rester à l'horizontale du lieu où elle se trouve. Des accéléromètres captent les
accélérations horizontales dans deux directions perpendiculaires.
La première donnée fournie par un INS est donc une mesure d'accélération (orientée) �.
A partir d'une position initiale connue (position du parking de départ), il y a intégration de
l'accélération en fonction du temps. On obtient alors le vecteur vitesse.
Vecteur vitesse : TK - GS
Il y a ensuite une deuxième intégration en fonction du temps et on obtient alors la position :
POS.
107
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On voit que pour connaître le vent en force et en direction, il manque une donnée: la
vitesse propre Vp (ou TAS). Cette donnée est fournie au calculateur de la centrale qui peut
alors calculer et afficher : WIND.
Remarque: la sortie Vp (ou TAS) de la centrale aérodynamique peut être fausse, le vent
affiché par la centrale sera alors faux lui aussi mais on note que cela n'affecte en rien le bon
fonctionnement de la centrale.
- Autres paramètres : il s'agit des paramètres WPT, DIST, TIME, XTK, TKE, DSRTK. Il faut
bien voir que tous ces paramètres dépendent de l'insertion du plan de vol dans le
calculateur de la centrale. Tous ces paramètres dépendent donc... de l'équipage !
Il va maintenant être possible de nous livrer à notre analyse.
Détermination de l'ensemble défaillant :
Nous sommes dans le cas où les deux LRNS restants donnent des indications différentes.
Il peut s'agir, soit d'une erreur d'insertion de waypoint, soit de la dérive d'un LRNS.
Nous allons raisonner sur des exemples.
1) Erreur d'insertion
Soit un avion volant vers l'ouest sur les tracks de jour de l'Atlantique Nord.
Le track "A" prévoit : 53°N-020° W 53°N-030 ° W 52° N-040° W
Le track "B" prévoit : 52 N-020 W
° °
52 N-030 W
° °
51° N-040° W
Le plan de vol prévoit le track "B". Juste après le passage du 030 W, en opérant les
°
vérifications d'usage, le pilote lit les paramètres suivants sur ses INS :
INS 1 INS 2
POS 52° 00'8N-030° 01 '0W 52° 00"7N-030 ° 01 '1 W
DIST 378 NM 369,1 NM
TIME 47 min 46 min
TK 273,9° 273,8 °
GS 481 kt 483 kt
HDG 274,5 ° 274,3°
DA 0,6° L 0,5 ° L
XTK 0 0
TKE 9,1 ° R 0
DSRTK 264,8° 273,9°
Trac\< "A"
Trac\< "B"
108
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
1
480 kt
0,3°
Dans ce cas, tous les paramètres inertiels purs sont cohérents. Les deux INS étant
indépendants, on peut conclure à un fonctionnement correct des deux INS.
Les paramètres qui sont différents sont dus à l'insertion du plan de vol par le pilote. Le
point (51 °N-040°W) a bien été introduit en waypoint n ° 3 sur l'INS 1 car les données
correspondent à !'orthodromie cherchée. (Voir figure ci-avant)
En revanche, un mauvais fonctionnement en REMOTE ou une erreur d'insertion du pilote
a fait qu'en waypoint n ° 3 sur l'INS 2 c'est le point (52°N-040°W) qui a été inséré. En effet
DSRTK = 273,9 et DIST = 369 NM. (Voir figure ci-avant)
On peut également en déduire que c'est l'INS 2 qui est connecté au pilote automatique
puisque XTK = 0 et TKE = O. Quant à l'INS 1, il constate que l'avion va 9,1 ° trop à droite :
TKE = 9,1 R.
Conclusion : erreur d'insertion de WPT sur l'INS 2.
1) Dérive d'un INS
Prenons maintenant un autre exemple : juste après avoir passé le waypoint n ° 2, le pilote, en
faisant ses vérifications, constate
INS 1 INS 2
POS 52°2l'0N - 030°00'1W 52° 00"1N - 030 ° 00'2W
DIST 380,3 378
TIME
TK 267,5° 264,9 °
GS 488 481
HDG 268,1° 265,6 °
DA 0,6 L 0,7 L
XTK 21,0° R 0
TKE 2,7°R 0
DSRTK 264,8° 264,8°
Nous constatons cette fois-ci que les paramètres inertiels purs diffèrent :
L'INS 1 indique une position plus Nord de 21 NM par rapport à l'INS 2, quant au vecteur
vitesse, l'INS 1 indique (267,5° - 488 kt) alors que l'INS 2 indique (264,9° - 481 kt). On peut
donc en conclure que l'un des deux INS dérive.
On pourrait vérifier que le waypoint n °3 est inséré correctement dans les 2 INS.
Admettons que c'est le cas.
On peut également en déduire que c'est l'INS 2 qui est couplé au pilote automatique
puisque XTK = 0 et TKE = o.
109
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Mais en l'absence d'autres données, il est impossible de dire si c'est l'INS 1 ou l'INS 2 qui
est en défaut. En effet, l'INS 2, couplé au pilote automatique, "se croît" en (52 °N - 030 ° W) et
fait prendre à l'avion un track 264,9 correspondant bien au DSRTK.
L'INS 1 "se voit" en (52° 21'N - 030 ° W) et indique le TK et la GS qu'il calcule et trouve
que par rapport au DSRTK de 264,8 °, le TKE est de 2,5° R.
Pour déterminer l'INS défaillant, il nous faut d'autres données, extérieures aux INS.
2) Vérification des données LRNS
Il nous faut trouver, à bord ou dans l'environnement extérieur, d'autres données permettant
de contre-vérifier la navigation. On peut citer :
- Radar : Si l'avion est en contact radar, celui-ci peut, en principe, lui fournir sa position
lors d'une traversée océanique, dans la plupart des cas, l'avion est hors de
portée des radars civils. Toutefois, en envoyant un message sur 121,5 Mhz, il se
peut qu'une unité militaire soit dans la zone et puisse fournir alors l'assistance
nécessaire. (Marine, Aéronavale, AWACS... ).
- A vue Aucune possibilité de se dépanner si on ne survole que de l'eau ! Dans certains
cas toutefois, il pourrait être possible, par exemple, d'envisager un petit
déroutement pour survoler une île, dotée ou non d'un moyen radio afin de
trouver, en passant la verticale, l'INS qui donne la bonne position.
Les deux méthodes peuvent paraître hypothétiques. Rappelons que la navigation doit
être contrôlée par tous les moyens disponibles.
- Avions "classiques" - Utilisation du cap magnétique :
Sur les avions d'ancienne génération, deux vannes de flux envoient des indications de cap
magnétique aux RMI des planches pilotes. Ce cap magnétique, connaissant la déclinaison
magnétique qui règne dans la région, va nous permettre de calculer le cap vrai.
La comparaison de ce cap vrai, issu du cap magnétique, avec les caps vrais des INS 1 et
INS 2, permettra de déterminer l'ensemble défaillant.
/ /
/ /
/ /
/
{iJ) (f)
/ /
04o·w 030"W
.,,, .,,,
I
-
RMI VOR
Dm
V -10 ° M
268° 278° Cap
1
269°
°
279 Cap
Cap magnétique Cap magnétique 2
MHRS # 1 MHRS #2
110
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Exigences Générales
Important : dans la zone des 6 µT, tous les VOR sont calés sur le Nord vrai.
Ceci va avoir des conséquences importantes sur la représentation imagée fournie par les
RMI dans certains cas.
1e1�--�_CAxe_G_:
Rappel de principe :
__
G
�
�_œ_l) --<:.-ve-d-��-af-l �-x
�
L'interrupteur "slaved-DG" (DG comme Directional Gyro), lorsqu'il existe, est en principe
toujours fermé, c'est-à-dire en position "slaved". Le gyroscope à axe horizontal est alors recalé
en permanence par la vanne de flux, c'est-à-dire sur le Nord magnétique.
Dans certaines compagnies, il existe des consignes spécifiques à la traversée de la zone
des 6 µT qui préconisent de passer l'interrupteur "slaved-DG" sur "DG" pour la durée de la
traversée. Cette consigne se justifie, pour ces compagnies, par le fait que durant la traversée
le RMI ne délivrera de toute façon aucune indication magnétique exploitable.
Le cap indiqué par le RMI devient alors, non plus un cap compas ou un cap magnétique
mais un "cap gyro". La propriété d'un gyroscope à axe horizontal est de précessionner.
La précession du gyroscope est en fait un mouvement apparent dû à la rotation de la terre,
le gyroscope étant, lui, toujours pointé dans la même direction en espace absolu. Un gyroscope
à trois degrés de liberté, supposé parfait, pointerait toujours son axe vers la même étoile.
Le gyroscope à axe horizontal, du fait de son asservissement au plan horizontal, a un
mouvement apparent de rotation dans le plan horizontal.
L étant la latitude du lieu, la rose des caps tourne de 15 sin L degrés par heure à droite
dans l'hémisphère nord et à gauche dans l'hémisphère Sud (comme la sphère céleste).
Cette rotation s'appelle la précession astronomique : on la note PA.
Dans l'hémisphère Nord : PA = + 15 sin L
Dans !'hémisphère Sud : PA = - 15 sin L
A cette précession astronomique, s'ajoute une précession mécanique due aux
imperfections mécaniques des INS.
Le pilote en route polaire dans l'hémisphère Nord voit donc le cap gyro noté Cgy
diminuer en permanence pendant que son avion, guidé par les INS, suit une orthodromie
(l'axe du gyroscope tourne à droite, la rose de l'instrument tourne à droite, donc le cap
diminue). Il y a donc nécessité pour les compagnies qui utilisent leurs RMI en DG de "recaler"
le gyroscope périodiquement.
Calage du gyroscope :
Lors d'une opération de recalage, le pilote vient afficher lui-même au RMI le cap qu'il désire y
lire ! On utilisera principalement deux types de recalage : le recalage "en vrai" et le recalage
"en grille".
111
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--------------------------Exigences Générales
--.----
• Recalage sur le Nord vrai : le pilote affiche le cap vrai à son RMI.
Cgy= Cv le cap vrai peut être lu sur la centrale à inertie.
• Recalage sur re Nord grille : le pilote affiche le cap grille de l'avion à son RMI. Pour
connaître le cap grille, il faut connaître le cap vrai et l'inclinaison grille.
Cg= Cv + Ig
mais par ailleurs souvenons-nous que nous avons une carte stéréopolaire munie d'une
grille universelle :
Ig= G(w)
Exemple 1:
L'avion est en route, à la route grille Rg= 355 ° , vers le VOR de RESOLUTE. Le vent est
nul et on supposera le NDB de RU (CAPE MARTYR) co-implanté avec le VOR YRB. L'avion passe
actuellement le méridien 090 ° W.
Cherchons à représenter les RMI calés en vrai et en grille.
17,Mf _ /
rige B�
B 112.7,..,.
CB 745 l
164 07,1 W105 10 4
'
il"
89 47.3
Solution:
Représentation du RMI VOR - Généralités :
Un RMI VOR fournit 2 informations
un cap qui est fonction de la référence de Nord choisi ;
un QDR (Zms) ou un QTE (Zvs) selon que le VOR soit calé par rapport au Nord magnétique
ou au Nord vrai (zone 6 µT), indiqué par la queue de l'aiguille VOR.
Calcul des caps - Tableau d'orientation à l'avion :
Grâce au tableau d'orientation à l'avion on va obtenir, à partir de ta route grille suivie, les
deux caps demandés soient le cap vrai et le cap grille de l'avion.
112
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Exigences Générales
Sur une carte stéréopolaire Nord munie d'une grille universelle on sait (cours 061) que
Ig = G(w) = + 90°
Ig
G + 90° V
R
355 °
Cg= 355°
Cv = 265 °
Ig
G + 95° V
175 °
080° z
Zvs = 080°
Grâce aux résultats précédents on peut représenter le RMI VOR en calage vrai et en
calage grille.
113
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180
oao0
° °
355 355
360
270
Calage GRtlLE
260 ° 090
ADF
18
En conclusion, on note sur cet exemple qu'étant face à une station VOR-NDB, en
rapprochement
• en calage vrai la représentation imagée est correcte, qu'il s'agisse du RMI VOR ou du RMI
ADF;
• en calage grille, sur le RMI ADF on a bien l'indication que la station est "devant" mais sur
le RMI VOR notons que la représentation imagée est fausse.
On pourrait croire que la station est au travers gauche alors que l'on navigue face à la
station !
En calage vrai :
- la représentation imagée est rigoureusement correcte dans le cas du RMI ADF ;
- la représentation imagée est correcte (à 2"( près) dans le cas du RMI VOR.
En calage grille:
- la représentation imagée est rigoureusement correcte dans le cas du RMI ADF ;
- la représentation imagée est fausse dans le cas du RMI VOR.
Exemple 2:
L'avion est la position (N 76 °47'7 - W 095 °). Il suit la route grille 354° tracée sur la
carte, le vent est nul et ses récepteurs VOR et ADF sont accordés sur YRB pour le VOR et sur
RU (supposé co-implanté avec YRB) pour l'AOF.
Cherchons à représenter les RMI calés en vrai et en grille.
114
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Exigences Générales
Ig
G +95° V
Cg= 354 °
Cv = Cg - Ig = 354 - 95 = 259°
CV= 259 °
ZvS = 000 °
115
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ZvA = 180 °
259°T
Gt = - 79°
180 °
Vent nul, la dérive est nulle, le cap vrai est de 259° et le gisement de l'aiguille ADF est
de 79° gauche, soit - 79°. On aurait pu aussi raisonner en référence grille.
Ng
354°G Ng
RU
09s0 w
180 °
116
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Exigences Générales
270
18Q 0 180 °
090
354 ° 354 °
275 °
270
Calage GRILLE 090
180 180
1Boo
On note sur cet exemple qu'étant proche du travers d'une station VOR-NDB
• en calage vrai, la représentation imagée est correcte, qu'il s'agisse d'une station VOR_ou
NDB;
• en calage grille, l'aiguille ADF sur le RMI ADF indique bien la station "à gauche". Notons
que la lecture de 275 ° est le relèvement grille de la station par l'avion.
En revanche, sur le RMI VOR, la représentation imagée est fausse. On pourrait
croire que la station est arrière alors que l'on est presque au travers.
Exemple 3:
Le pilote règle son récepteur VOR sur le VOR DME de Resolute Bay. L'aiguille du RMI VOR
indique 360 ° et le DME 150 NM. Quelle est la position de l'avion ?
Solution:
L'aiguille du RMI VOR indique 360 ° et le talon indique 180 ° . Ce VOR est calé par rapport
au nord vrai, il transmet à l'avion un relèvement vrai Zvs indiqué par le talon de l'aiguille
VOR:
Zvs = QTE = 180 °
4.
°
1v,.._,_Q94 ss,4w �
°
2 30' �r------1..._-. Nv
180 °
117
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Exemple 4:
Le vent est nul. L'avion passe dans la région du NDB RU de Cape Martyr près de Resolute
Bay. Les caps viennent d'être recalé sur la référence grille et l'ADF réglé sur RU. La
représentation du RMI ADF est la suivante :
174°
2 75 °
118
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Exigences Générales
Solution:
Calcul du relèvement grille de la station par l'avion - Tableau d'orientation à l'avion
Ng
Ng
ZgS
RU
174°G
ZgS = 095 °
G V
000 ° z
Zvs = 000 °
119
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120
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Exigences Générales
L'avion doit quitter sa route assignée en effectuant un virage à droite ou à gauche d'au
moins 45° dans la mesure du possible. Le sens du virage est à évaluer en fonction de la
position relative de l'avion par rapport aux routes organisées. D'autres éléments peuvent
rentrer en ligne de compte comme la position relative par rapport à la route du terrain de
déroutement ou bien encore la position d'un autre trafic proche en décalage SLOP.
Une « random route » est une route qui n'emprunte pas sur toute sa longueur une route
du système OTS.
Si le vol n'a pas à emprunter une des routes du système OTS, l'exploitant construira
librement sa route. Il choisira des waypoints de coordonnées rondes (par exemple 47° N -
020° w).
Bien que l'on puisse théoriquement construire des random routes dans tout l'espace
MNPS , il est évident qu'une random route qui interfère avec les routes OTS sera refusée.
On peut concevoir que :
Une random route reste à l'écart de 1° des routes OTS.
Elle peut se raccorder sur un track extérieur du système de route OTS.
Il est essentiel que l'équipage ait pris connaissance du message de tracks OTS. Une copie
de ce message doit être disponible dans le cockpit. Ce message est identifié par un numéro
TMI (Track Message Identification).
Pour les vols dont la composante générale est Est-Ouest, les points de report seront
choisis de 10 ° en 10 ° de longitude entre Greenwich et le 070 ° W pour une latitude
inférieure à 70 ° N, avec des latitudes entières rondes ou demi entières rondes :
exemple : 51° N/020 ° W - 50 ° 30'N/030° W.
Pour des latitudes plus élevées, supérieures à 70 ° N, on choisira des points de 20 ° en
° de longitude entre Greenwich et 060 ° W.
20
121
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Pour les vols dont la composante principale est Nord-Sud entre le 20°N et le 90°N, les
points de départ seront choisis de 5 ° en 5 ° de latitude avec des longitudes rondes
exemple : 50°N/017 °W - 55 °N/019 °W.
1) Rédaction du plan de vol
Si la route emprunte une route OTS, celle-ci est spécifiée par sa lettre. L'opérateur a
intérêt à indiquer une route alternative en cas de pic de trafic.
Si la route est une random route les coordonnées de tous les waypoints seront rédigées
en clair.
La lettre X sera apposée après la lettre S dans la case 10 du plan de vol pour signifier
que l'avion est certifié MNPS.
La lettre W sera apposée dans la case 10 pour signifier que l'avion est certifié RVSM.
2 - Navigation polaire
La terre est entourée par un champ magnétique appelé champ magnétique terrestre. A la
surface de la terre, une aiguille aimantée s'oriente, grossièrement, selon une direction Nord
Sud.
Pôle Nord
magnétique
Pôle Sud
magnétique
122
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Exigences Générales
Ce champ magnétique terrestre est analogue à celui que créerait un barreau aimanté
situé au centre de la terre et faisant avec l'axe des pôles un angle d'environ 13 ° .
On détermine, sensiblement dans l'axe de ce barreau aimanté fictif, le Pôle Nord
magnétique et le Pôle Sud magnétique.
Notons que le Pôle Nord magnétique correspond au Pôle Sud du barreau aimanté et
inversement (voir schéma).
En 1996 la position du Pôle Nord magnétique était environ par : 77° N - 105 ° W.
Aujourd'hui elle est estimée par 84° N - 121 °W.
Comme on peut le voir sur le schéma, sur la majeure partie de la terre, le champ
magnétique terrestre est sensiblement horizontal, ou assez peu incliné verticalement.
On peut cependant noter que, près des pôles magnétiques, le champ magnétique
terrestre, devient, dans une petite zone, presque vertical.
Rappelons que les compas magnétiques ou même une simple aiguille aimantée nous
indiquent une orientation (un cap ou le nord magnétique) en utilisant la composante
horizontale du champ magnétique terrestreR.
Le schéma ci-dessous fait apparaitre les composantes horizontale et verticale du champ
magnétique terrestre CMT. L'angle a s'appelle inclinaison magnétique.
C'est pourquoi, sur les cartes aéronautiques, les isogones ne seront plus tracées à
l'intérieur d'une zone dite : "Zone des 6 micro-tesla" ou "Magnetic compass erratic zone".
La navigation dans la zone des 6 µT devra donc, obligatoirement, être effectuée avec une
autre référence d'orientation que la référence magnétique.
Calage des VOR en zone 6 pT
Par voie de conséquence les VOR qui sont installés dans cette zone ne seront pas calés
sur le Nord magnétique. Il a été décidé de les caler sur le Nord Vrai.
Nv
Station
Dans la zone 6 µT le VOR transmet à l'avion un radial vrai ou un relèvement vrai Zvs ou QTE.
123
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124
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Exigences Générales
Utilisation de la grille :
La proximité du Nord géographique pose le problème de la traversée très rapide des
méridiens.
Ng
350 ° g
080 ° W
CDG
000°
A proximité du pôle Nord, la route vraie suivie par l'avion varie très vite. Sur cet
exemple, à proximité du méridien 080 ° W la route vraie suivie par un avion volant à 480 kt
varie d'environ 1 ° par minute !
Si l'on considère maintenant la route grille, on voit que celle-ci est constante sur chaque
tronçon de route. C'est donc la proximité du Nord géographique qui amène naturellement la
notion de grille.
Grille universelle :
C'est une grille particulière dont l'ensemble des droites est parallèle au méridien de
Greenwich, le Nord grille étant orienté vers le Nord géographique de ce méridien.
125
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Tableau d'orientation :
• Ig sert à transformer un élément grille en élément vrai et vice versa.
Ng
Nv
On a les relations suivantes
Rg= Rv + Ig
Cg= Cv + Ig
Zg= Zv + Ig
Cap
Cap
Pour mémoriser. toutes ces équations, on ajoute une colonne grille notée G au tableau
d'orientation.
..
.. Ig
Dg
Dm d
G V M C
Rg Rv Rm
Cg Cv Cm Cc
Rt X
Zg Zv Zm Zc :. Gt
126
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Exigences Générales
Ng 180 ° Ng
oo
IIgl = G
Exemple 1:
Une carte stéréopolaire Nord munie d'une grille universelle est utilisée par un pilote
survolant le point A (85 ° N - 140° W), la route grille vaut 160 ° .
Donner la route vraie suivie.
127
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• Schéma :
Ng 180 ° Ng
140° w
oo
• Calcul de Ig
Sur Stéréo Nord avec grille Standard
Ig = G(w)
Ig = + 140°
G + V
140 °
160 ° 020 ° 1 R Rv = Rg - Ig
Rv = 160 - 140 = 020 °
Rv = 020°
128
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Exigences Générales
1 1
1
Exemple 2:
Soit une carte stéréopolaire des régions antarctiques portant une grille parallèle au
méridien 180 ° et orientée vers le Nord géographique de ce méridien.
Au point A (80 ° S - 160 ° E), calculer l'inclinaison grille.
oo
090° W ---------------t---
Ps
0 90 °
E
Ng
°
180
090° E ---------------t---
Ps
0 90 °
W
ici en dessinant
Greenwich en "bas",
Av antage:
comme sur la stéréo Nord,
Le Ng est vers le haut
oo il faut inverser les positions
des méridiens 090° E et 090° W
129
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Ng
1ao0
o·
Navigation dégradée
En situation normale, les INS ou IRS fournissent (par l'intermédiaire du FMS sur avions
modernes) les signaux de guidage au pilote automatique. Sur avions glass-cockpit, un
calculateur fournit par ailleurs la représentation de la carte.
Le fait de traverser la zone de non-fiabilité du compas ne pose pas de problème de
guidage de l'avion. Cela ne pose pas non plus de problème de représentation sur avions
"glass-cockpit".
En revanche, sur avions "classiques", l'utilisation des RMI VOR peut être source de
confusion, comme nous venons de le voir.
En situation dégradée, plusieurs cas sont à envisager. En matière de navigation il
existe, grossièrement, trois générations d'avions :
- Le B-707 et le DC-8 : (avions anciens) ces avions n'étaient pas encore équipés de
centrales INS (au début de leur carrière) mais seulement de centrales gyroscopiques. Les
appareils destinés à naviguer dans la région polaire étaient généralement équipés d'un
dispositif de correction de taux horaire ;
130
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Exigences Générales
- Compas gyromagnétique :
• Compas gyroscopique :
Sur les avions d'ancienne génération, on obtient un compas gyroscopique en positionnant
le compas gyromagnétique de la position SLAVED (asservi) à la position DG (Directionnal
Gyro).
Dans cette configuration, le gyroscope est libre et il subira des précessions. Il faudra
donc le recaler périodiquement.
Il peut être recalé de deux façons
- manuellement avec le bouton "SET HEADING", le compas gyroscopique est utilisé comme
un conservateur de cap ;
- instrumentalement avec un petit moteur qui, en fait, fait tourner directement la rose des
caps (sans toucher au gyroscope) d'un nombre de degré par heure réglable manuellement.
Ce dispositif s'appelle DCTH pour Dispositif de Correction de Taux Horaire.
Schéma compas gyromagnétique
7•----1
SLAVED
DG Vanne
Directiona1 Gyro Flux
DG
Rose
131
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
• Nord gyro:
Avec ce compas gyroscopique intervient un nouveau Nord lié à cet instrument. C'est le
Nord gyro noté Ngy (de façon analogue, au Nord compas noté Ne).
Pour positionner ce Nord gyro par rapport aux autres Nord, on a défini des angles.
Ecart gyro:
C'est l'angle noté E orienté du Nord grille vers le Nord gyro.
Ngy
Relations:
Ng
Ng y
Cg= Cgy + E
Rg= Rgy + E
Zg= Zgy + E
Variation du gyro:
C'est l'angle noté Wgy orienté du Nv vers le Ngy.
Nv
Même convention de signe.
132
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Exigences Générales
Relations:
Nv
Ngy
Cv = Cgy + W gy
Rv = Rgy + Wgy
Zv = Zgy + Wgy
Ng
Nv
E = Ig + Wgy
Ngy
Tableau d'orientation:
--
On ajoute une nouvelle colonne GY représentant les éléments gyro.
Wgy_
_!g_ Dm
GY G V M
Rgy Rg Rv Rm R
t X
:t
Cgy Cg Cv Cm
Gt
Zgy Zg Zv Zm
Attention, la colonne gyro a été placée à gauche du Nord grille, ce qui inverse le sens des
flèches matérialisant le signe "+".
• Précession astronomique:
La propriété fondamentale du gyroscope est de garder une direction fixe dans l'espace
absolu.
A cause de la rotation de la Terre sur elle-même, le gyroscope semble tourner par
rapport à un repère terrestre. Cela provoque une précession sur la rose des caps du gyro.
Cette précession PA, dite précession astronomique, est fonction de la latitude et on
démontre que
PA= 15 sin Lm (en °/h)
Lm, latitude moyenne (s'il y a déplacement).
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• Précession mécanique :
La précession mécanique est une précession instrumentale due aux frottements internes
du gyroscope.
Elle est mesurée ou généralement elle est connue du vol précédent.
En général, elle est fournie dans l'énoncé du problème. Dans ce cas contraire, on la
considère nulle.
Elle est notée PM et est régie par la même règle des signes.
Ngy= Nv
Nv Ngy
= Effet dePo
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Exigences Générales
Formule:
La précession vaut donc
2y gsinlm
jPoj=- (exprimée en degrés/heure) 0/h
t t
Règle des signes :
- Si, de A vers B, la loxodromie est à droite de !'orthodromie : Po> 0
Le Ngy a tourné à droite par rapport au Nv (cas du shéma).
- Si, de A vers B, la loxodromie est à gauche de !'orthodromie : Po< 0
Le Ngy a tourné à gauche par rapport au Nv.
Nota:
De par sa nature même, la précession de déplacement qui fait appel au Nord vrai est
indépendante de la carte utilisée, contrairement à la précession carte qui fait appel au Nord
grille qui est directement en relation avec la carte utilisée.
Exemple:
Un avion a quitté le point P (60 ° N - 030° W) au cap vrai 090 °, alors que le compas
gyroscopique supposé parfait et sans dispositif de compensation de taux horaire indiquait
000° .
L'avion arrive au point Q (62° N - 010 ° W) au cap vrai 095 ° .
De P à Q le compas gyroscopique est resté sur la fonction gyro libre (DG).
Si le trajet dure 1 h 30 min, quel sera le cap gyro en Q ?
Solution:
En P, on a Cv = 090° et Cgy = 000 °
Sans tenir compte pour l'instant des précessions, si en Q on a Cv = 095 ° alors Cgy =
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'
Exigences Générales
A
1
2 (PA+ Pm) xt
Exemple 1:
Un pilote prépare sa navigation de secours entre les points A (70° N - 030 ° W) et
B (70 ° N - 050 ° W).
Au point A, le pilote recale le gyro non muni d'un DCTH sur le Nord vrai. Le trajet AB
dure une heure.
Sachant que le vent est nul, calculer le cap gyro à prendre pour rejoindre B.
Schéma:
oso0 w 030° w
Orientation de l'ortho en A :
RVLOXO = 270
RVoRTHO = 270 + "(
'Y= !g sin Lm = 0,5 x 20 x sin 70 ° = 9,4 °
2
RvoRTHO = 279,4 °
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oso·w 03o·w
Ortho
Feston
Loxo
Exemple 2:
Un pilote prépare sa navigation de secours du point A (70° N - 020° W) vers le point
B (78 N - 020° W). Le pilote utilise une carte stéréographique polaire portant une grille
°
universelle. En A, le pilote recale le cap gyro sur le Nord grille de cette carte.
Si le vent est nul et la vitesse propre de l'avion de 480 kt, donner le Cgy à prendre au
point A pour rejoindre le point B.
Schéma:
Ng 1ao·
PN
090 ° W ----------
Ng
20 °
70 ° N
020 ° W
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Exigences Générales
020° w
Conclusion :
Avec un DCTH, on a le choix de la trajectoire :
Pour suivre une orthodromie, il faut :
prendre le cap correspondant à !'orthodromie ;
afficher au DCTH, un taux de correction C égal à : C = - (PA + PM)-
139
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C - MNPS Airspaçe
1 - Limites géographjgues
L'espace MNPS couvre l'océan atlantique Nord et une partie de l'atlantique central.
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Exigences Générales
3 - Abréviations
Voici quelques abréviations que vous retrouverez dans la suite du cours et dans les
documents officiels.
4 - Equipements requis
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REMARKS:
1. TMI NUMBER 15 054 AND OPERATORS ARE REMINDED TO
INCLUDE THE TRACK MESSAGE IDENTIFICATION NUMBER. AS
PART OF THE OCEANIC CLEARANCE READ BACK.
2. CLEARANCE DELIVERY FREQUENCY ASSIGNMENTS FOR
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6 - Autres routes
Routes à l'intérieur de l'espace MNPS:
Il existe d'autres routes à l'intérieur de l'espace MNPS chacune correspondant à une
utilisation particulière.
1 - La route "Blue Spruce" est une route spéciale établie pour les aéronefs ne possédant qu'un
seul LRNS. L'accord des États est nécessaire pour exploiter cette route.
2 - Les routes pour les trafics entre le Nord de l'Europe et la FIR Espagne/Canaries/Lisbonne.
3 - Les routes entre les Açores et le Portugal et entre les Açores et Madère.
4 - Les routes entre l'Islande et la côte Est du Groenland.
5 - des routes spéciales G3 et Gll établies pour les avions équipés pour la navigation à courte
distance.
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Exigences Générales
Communications SATCOM :
Les communications par téléphones satellites se mettent en place progressivement dans
l'espace Atlantique Nord et doivent être utilisées en cas de situations anormales ou d'urgence.
Communications VHF :
L'écoute de la fréquence de détresse 121.5 est obligatoire.
La fréquence Air Air (entre avions) 123.45 sera utilisée pour le relais de message de position
et autres informations utiles (signalement de turbulences, demande de vents, déviations de la
route, etc ...).
145
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Formatage du message :
Les liaisons HF étant de mauvaise qualité, il est nécessaire de formuler les messages
avec la plus grande rigueur.
Au premier contact, le pilote indique la catégorie du message par l'emploi d'un préfixe
approprié. Ils sont de trois types
• POSITION : pour émettre un message de compte rendu de position ;
• REQUEST CLEARANCE : pour demander une clearance ou une modification de clearance ;
• REVISED ESTIMATE : pour amender une estimée.
L'opérateur radio, alors averti, est prêt à écouter le message du pilote.
Concernant le message de POSITION, il doit être formaté de la façon suivante, exemple
"POSffiON, AIRLAND 123, 56N 010W 1235, FLIGHT LEVEL 350, estimating 56N 020W
1310, 56N 030W NEXT".
Le message météo doit suivre immédiatement le message de position, sauf si l'avion suit
un track et s'il n'a pas fait l'objet de l'option "Send Met Report" de la clearance océanique.
Panne de communications :
- En dehors de l'espace MNPS :
Il est fortement recommandé de ne pas entrer. Cependant si le pilote décide de continuer
son vol au travers du MNPS, il devra se conformer
• à la clearance océanique reçue et collationnée ;
• au plan de vol déposé pour la traversée dans le cas contraire.
- En espace MNPS :
Le pilote doit se conformer à la dernière clearance reçue et collationnée.
Tous les avions à turbine ayant une masse maximum certifiée au décollage de plus de 5 700
kg ou autorisé à emporter plus de 19 passagers doit être équipé d'un ACAS Il pour voler dans
la région NAT.
11 - Navigation et opérations
Procédures générales :
- Heure:
Il est fait ici un rappel de l'importance d'avoir à bord une heure précise, c'est-à-dire
synchronisée sur l'heure UTC et donc d'inclure la mise à l'heure de la montre de bord lors de la
visite prévol.
- Document de navigation maître :
n est rappelé de n'utiliser qu'un seul log de navigation dans le cockpit, avec de plus
l'utilisation d'une symbologie appropriée pour le renseigner (waypoints cerclés, cochés, biffés,
etc... ).
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Exigences Générales
- Pointage de position:
Au fur et à mesure de l'avancement du vol, la position de l'aéronef devrait être pointée
sur la carte. Celle-ci devra avoir une échelle appropriée pour une telle opération.
PROCEDURES PREVOL
Alignement des IRS :
Le premier membre d'équipage qui arrive au cockpit devrait positionner l'IRS en mode
ALIGN dès que possible.
La position de départ (coordonnées du parking) insérée dans l'IRS devrait être inscrite
sur le log de navigation.
Disponibilité des satellites :
4 satellites sont nécessaires pour déterminer une position 3D.
5 satellites sont nécessaires pour que la fonction RAIM détecte la présence d'un satellite
en faute.
6 satellites sont nécessaires pour la fonction FDE (Fault Detection and Exclusion).
Programme de prédiction de navigation par satellites :
Les opérateurs qui désirent exécuter des vols par navigation GPS dans l'espace MNPS
doivent utiliser un programme de prédiction de disponibilité des satellites.
On doit pouvoir désélecter manuellement un satellite qui serait prévu défectueux.
Insertion des waypoints :
L'insertion manuelle des waypoints dans le système de navigation doit être une opération
coordonnée, exécutée par deux personnes travaillant en séquence et de façon
indépendante.
La première insère les coordonnées et l'autre rappelle les coordonnées pour les comparer à la
source.
Lors de la préparation prévol, le minimum à insérer est la position du parking plus deux autres
waypoints consécutifs.
En vol deux waypoints au-delà du waypoint actif (waypoint TO) doivent être insérés et avoir
été vérifiés.
Vérification du plan de vol :
Le but de cette vérification est de s'assurer de la compatibilité du document maitre (Log de
nav) avec les sorties (données calculées) du système de navigation.
Les actions à entreprendre devrait être typiquement les suivantes :
vérifier la distance du parking vers le premier waypoint ;
sélectionner le segment waypoint 1 waypoint 2 et comparer la distance fournie avec
le document maître. De la même façon, comparer les routes vraies départ ;
Vérifier de la même façon les segments suivants ;
Quand tout est vérifié utiliser une symbologie appropriée pour indiquer à tout
utilisateur que les vérifications ont été effectuées ;
Certains systèmes de navigation ont une base de données intégrée. Il faut garder à
l'esprit que ces données ont été insérées par des êtres humains et que donc une
erreur de coordonnées est toujours possible. Il ne faut pas croire que les bases de
données sont infaillibles.
PROCEDURES EN VOL
Clearance océanique ATC :
Elles devraient être écoutées par deux membres d'équipage pour une vérification croisée.
- Si la clearance océanique ATC est identique au plan de vol déposé, la route devrait
déjà être tracée sur la carte de navigation et avoir été vérifiée par l'autre pilote.
- Si la clearance océanique est différente du plan de vol déposé, alors il faut retracer
sur une carte vierge la nouvelle route et la nouvelle carte renseignée deviendra le
nouveau document maître.
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148
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Exigences Générales
Procédures en vol:
La comparaison des altimètres doit être effectuée avant !'entré dans l'espace MNPS.
La tolérance est de ± 200 ft entre altimètres principaux.
La comparaison des altimètres doit aussi être effectuée au passage de chaque waypoint.
Si la différence entre les deux altimètres dépasse 200 ft le système altimétrique de l'avion doit
être considéré comme défectueux et l'ATC doit être informé aussi tôt que possible.
Le pilote doit toujours reporter à l'ATC l'atteinte d'un niveau de vol.
Une déviation par rapport au niveau de vol de plus de 300 ft ou plus doit être reportée à
l'ATC quelle qu'en soit la cause.
- Remarque préliminaire :
La réglementation insiste sur le fait que la plupart des cas d'erreur de navigation (GNE)
sont dues à des erreurs humaines, les pannes de système de navigation étant extrêmement
rares.
- Équipement minimum :
L'équipement minimum est de deux LRNS en état de fonctionnement normal.
- Identification du système défectueux :
Avec seulement deux systèmes à bord, il peut être difficile de détecter le système
défectueux
• vérifier les codes de mauvais fonctionnement;
• faire un relevé de position à l'aide d'un radar, d'un ADF, d'un VOR etc.
Si le système défectueux ne peut être identifié il faut naviguer avec la moyenne des
indications des deux LRNS.
Si l'écart devient supérieur à 25 NM, il faut considérer qu'un système est en panne et
prévenir l'ATC.
Perte partielle ou complète des systèmes LRNS :
L'hypothèse de départ, pour ce paragraphe, consiste à raisonner sur un avion équipé de
2 LRNS (minimum requis).
- Perte d'un LRNS avant décollage:
• réparer;
• obtenir une clearance au-dessus ou au-dessous du MNPS;
• planifier une route spéciale "Blue Spruce".
- Perte d'un LRNS avant d'entrer dans l'espace MNPS:
• atterrir sur un aérodrome approprié;
• se dérouter ;
• obtenir une nouvelle clearance au-dessus ou au-dessous de l'espace MNPS.
- Perte d'un LRNS en espace MNPS:
• poursuivre le vol normalement en accord avec la clearance océanique reçue;
• aviser l'ATC.
- Perte du 2ème LRNS en espace MNPS:
• alerter immédiatement l'ATC;
• établir des contacts visuels et VHF avec les avions voisins;
• allumer ses feux;
• si pas d'instructions de l'ATC dans un délai raisonnable, envisager de monter ou de
descendre de 500 ft en indiquant cette manœuvre sur 121.5 et en informant l'ATC dès
que possible.
149
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Procédure générale :
Si le pilote ne peut poursuivre son vol conformément à la clearance obtenue, le pilote
doit obtenir, si possible, une clearance modifiée.
Si la clearance préalable ne peut être obtenue, le pilote annonce sur 121.5 sa position et
ses intentions, et devra obtenir une clearance le plus tôt possible.
Procédure spéciale :
Le concept général des procédures d'urgence est fondé sur le fait que l'avion doit se
décaler d'un offset de 15 NM par rapport à la route suivie et d'une demi-séparation verticale de
500 ft en-dessous du niveau de vol 410, et de 1 000 ft au-dessus.
Manœuvre initiale :
Quitter la route en effectuant un virage à droite ou à gauche d'au moins 45° . Le sens du
virage peut être déterminé en fonction de la position des tracks de l'OTS ou bien par la
position du terrain de déroutement ou en fonction d'une procédure SLOP connue dans le
voisinage.
Manœuvre ultérieure :
- s'établir sur une route décalée de 15 NM ;
- une fois établi sur cette route, utiliser un niveau correspondant à une demi-séparation
verticale:
• Monter ou descendre de 1 000 ft au-dessus du niveau FL 410 ;
• Monter ou descendre de 500 ft au-dessous du niveau FL 410 ;
• Monter de 1 000 ft ou descendre de 500 ft au niveau FL 410.
Déviations (par rapport à la route) pour évitement phénomènes météo violents:
- Annoncer la manœuvre sur 121.5 et 123.45 ;
- Surveillance ACAS ou TCAS ;
- Allumer les éclairages extérieurs de l'avion ;
- Si déviation inférieure de 10 NM rester au niveau de vol ;
- si déviation supérieure à 10 NM deux cas :
• Vol vers l'Est :
· Déviation gauche(Nord) : descendre de 300 ft ;
· Déviation droite(Sud) : monter de 300 ft.
• Vol vers l'Ouest :
· Déviation gauche(Sud) : monter de 300 ft ;
· Déviation droite(Nord) : descendre de 300 ft.
En résumé(!) :
• Déviation supérieure à 10 NM vers le Nord : descendre de 300 ft ;
• Déviation supérieure à 10 NM vers le Sud : monter de 300 ft.
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Exigences Générales
D - ETOPS
1 - Approbation ETOPS
L'approbation ETOPS fait partie du certificat de transporteur aérien comme indiqué dans
l'appendice 1 de l'OPS 1.175 ligne (h) : autorisations spécifiques.
3 - Dégagement au décollage
Ce point est traité dans la première partie de l'OPS 1.295
OPS 1.295 Sélection des aérodromes
a) L'exploitant établit des procédures de sélection des aérodromes de destination et de
dégagement conformes à l'OPS 1.220, fors de la planification des vols.
b) L'exploitant sélectionne et indique dans le plan de vol exploitation un aérodrome de
dégagement au décollage, pour le cas où if s'avérerait impossible de revenir à l'aérodrome de
départ à fa suite de mauvaises conditions météorologiques ou pour des raisons fiées aux
performances. Par rapport à l'aérodrome de départ, l'aérodrome de dégagement au décollage
doit être situé à une distance maximale correspondant :
1) pour les avions bimoteurs
i) une heure de vol à fa vitesse de croisière avec un moteur en panne, en conditions
standard sans vent, figurant au manuel de vol de l'avion, en se basant sur fa masse
réelle au décollage ; ou
ii) au temps d'éloignement ETOPS approuvé de l'exploitant, sous réserve de toute
restriction liée à la LME, jusqu'à un maximum de deux heures, à la vitesse de croisière
avec un moteur en panne, en conditions standard sans vent, figurant au manuel de vol,
en se fondant sur la masse réelle au décollage, pour les avions et les équipages
approuvés ETOPS ; ou
2) pour les avions trimoteurs et quadrimoteurs à deux heures de vol à la vitesse de croisière
avec un moteur en panne, en conditions standard sans vent , figurant au manuel de vol de
l'avion, en se fondant sur la masse réelle au décollage ; et
3) si le manuel de vol de l'avion ne mentionne pas de vitesse de croisière avec un moteur
en panne, la vitesse à utiliser est celle obtenue en réglant le(s) moteur(s) restant(s) à la
puissance maximum continue.
On rappelle que cet aérodrome doit être adéquat.
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1 - Définitions
Commencement du vol. Point où l'avion commence à se déplacer par ses propres
moyens dans le but de se préparer au décollage.
Inopérant. Signifie que l'équipement n'effectue pas ce pour quoi il est fait ou ne
fonctionne pas systématiquement dans son domaine de limites et de tolérances. Certains
équipements hors services peuvent être négligés ; ils sont alors gérés par des ordinateurs, qui
transmettent un message de panne à un ordinateur central de maintenance. Cette catégorie
de messages ne signifie pas toujours que l'équipement est inopérant.
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2 - Appljçabiljté de la MEL
La MEL est applicable jusqu'au moment où le vol commence (lorsque l'avion est encore
au parking, avant la mise en route des moteurs).
Ensuite, la partie « Procédures anormales et d'urgence » du MANEX s'applique.
L'exploitant établit la MEL et ses mises à jour pour chaque avion. Il n'exploite l'avion
qu'en conformité avec la MEL, sauf autorisation de l'autorité.
L'autorité du pays de l'exploitant approuve la MEL.
L'autorité accepte la MMEL.
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Procédure spéciales et danger -- -------------------------
1 - Définitions
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2 - Définitions météorologiques
Bruine. Précipitations pratiquement uniformes composées exclusivement de fines
gouttes d'eau très serrées entre elles. Diamètre < 0,5 mm. La bruine semble suivre les
courants d'air, contrairement au brouillard, même si en fait elle tombe sur le sol.
Brouillard. Suspension visible de minuscules gouttelettes d'eau qui réduisent la visibilité
à la surface de la terre à moins de un kilomètre.
Brouillard givrant. Brouillard formé de gouttelettes d'eau surfondues qui gèlent au
contact d'objets et qui forment une couche de givre opaque ou de glace transparente.
Bruine givrante/pluie verglaçante. Pluie ou bruine composées de gouttes d'eau
surfondues qui gèlent au contact de toute surface.
Givre. Appelé également « gelée blanche». Dépôt de glace ayant l'aspect du cristal, en
général sous la forme d'écailles, d'aiguilles ou d'étoiles. Le givre se forme par sublimation,
c'est-à-dire lorsque la vapeur d'eau se dépose sur une surface dont la température est
inférieure ou égale à zéro.
Pluie. Précipitations d'eau, soit sous la forme de gouttes de plus de 0,5 mm de diamètre,
soit sous la forme de gouttes plus petites, mais qui, contrairement à la bruine, sont largement
séparées entre elles.
Givre opaque. Dépôt de glace produit par des gouttelettes surfondues, provenant d'un
brouillard ou d'un nuage, qui gèlent au contact d'objets dont la température est en dessous, ou
très légèrement au-dessus de zéro. Il est composé de grains séparés par de l'air, parfois avec
des ramifications cristallines.
Neige fondue. Neige gorgée d'eau qui, si l'on frappe du pied à plat sur le sol, produit
des éclaboussures.
Tout dépôt de glace, de neige ou de givre sur les surfaces extérieures de l'aéronef (sauf
si permis par le manuel de vol) peut affecter les performances de l'avion, en réduisant la
portance et en augmentant la traînée. La contamination entraîne une modification des états
des surfaces et des formes.
De plus, la neige fondante, la neige gelée ou la glace peuvent bloquer des commandes de
vol et les volets.
De nombreux facteurs influencent la formation de glace et de givre ou l'accumulation de
neige et de neige fondue
température ambiante ;
température des surfaces extérieures de l'avion ;
intensité des précipitations et humidité ;
température du liquide de dégivrage/antigivrage ;
quantité d'eau dans le liquide de dégivrage/antigivrage (dilution) ;
humidité relative ;
direction et vitesse du vent.
Ces facteurs peuvent influer sur l'efficacité des produits de dégivrag , e et des produits
d'antigivrage. En conséquence, le temps de protection ne peut pas être défini avec précision.
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Procédure spéciales et danger -----------------------------.--
Une vérification visuelle et physique des surfaces critiques doit être effectuée pour
s'assurer de l'efficacité du traitement des surfaces critiques et pour confirmer que l'avion est
conforme à cette notion d'« avion propre ».
a) Liquides de type I
Liquide de viscosité supérieure, qui change en fonction de la force des courants d'air, du
ratio eau/produit et de la température du liquide, Durant la course au décollage, les
mouvements de l'air exposent ces liquides à de forts cisaillements, ce qui entraîne une
diminution de leur viscosité et permet ainsi qu'ils soient évacués des parties critiques de l'aile
juste avant la rotation.
Ces liquides contiennent un épaississant et permettent d'obtenir une couche plus épaisse
lorsqu'ils sont pulvérisés sur l'avion. Ils ont des propriétés antigivrage supérieures au
liquide de type I.
En général, les liquides de type IV offrent un temps de protection antigivrage
supérieur à celui des liquides de type II et III.
Liquides de type II et IV : ils sont disponibles sous forme diluée ou non diluée. Les
liquides II et IV non dilués contiennent une grande proportion de glycol, le reste étant de l'eau,
un épaississant, un liquide antirouille, un agent mouillant, un agent antimousse et, parfois, un
colorant. Les liquides II et IV ne devraient pas être dilués, sauf lorsque la température est plus
élevée et les précipitations limitées.
Pour le dégivrage, les liquides de type II et IV doivent être chauffés.
Liquides de type III : liquides de type II ou IV dilués, qui correspond aux critères de
performances aérodynamiques des avions turbopropulseurs.
157
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L'exploitant devrait publier des durées de protection indicatives sous forme de schémas
ou de tableaux indiquant les différents types de contaminations et les types de liquides utilisés.
Après une opération de dégivrage/antigivrage, le pilote commandant de bord doit obtenir
les informations suivantes
type de liquide ;
ratio eau/produit (pour les types II, III et IV) ;
heure de début d'application du liquide antigivrage ;
confirmation que l'avion correspond au concept de I'« avion propre ».
Le pilote commandant de bord pourra ainsi estimer le temps de protection grâce aux
tableaux fournis par l'exploitant.
La durée de protection commence au début de l'application de la dernière couche
de produit de dégivrage/antigivrage et se termine un temps correspondant à la durée
choisie par le commandant de bord.
ATTENTION!
La durée de protection est réduite lors de conditions météorologiques très défavorables.
Les fortes précipitations, une humidité élevée, les vitesses de vent élevées ou les souffles
réacteurs peuvent réduire la durée de protection jusqu'à des durées inférieures à celles
indiquées ci-dessous. Les vents forts et les souffles réacteurs peuvent également
dégrader le film de protection du liquide antigivrage. Dans ces conditions, la durée de
protection peut être considérablement raccourcie. Il en est de même lorsque la température
des surfaces de l'avion est franchement inférieure à la température extérieure. En
conséquence, les durées indiquées ne peuvent être utilisée qu'à condition d'effectuer une
vérification avant le décollage.
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, .
proce'dure spec,a Ies etdanger
��
159
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Avant le décollage, le commandant de bord est responsable de s'assurer que son avion
répond aux critères de I' « avion propre ».
Certaines vérifications doivent être effectuées.
160
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• Vérifications spéciales
Il peut être nécessaire de vérifier la présence de glace transparente, fréquemment
causée par le carburant à température très basse dans les ailes, lorsqu'il pleut ou lors de forte
humidité et pour certains types d'avions.
Cette glace transparente est difficile à détecter, spécialement par faible luminosité ou
lorsque les ailes sont mouillées.
L'exploitant établit des procédures de dégivrage et d'antigivrage au sol, ainsi que les
inspections de l'avion liées à celles-ci.
161
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L'importance de ces effets dépend de nombreux facteurs, mais ils peuvent être à la fois
considérables et dangereux.
2 - Portance et traînée
Les amas de givre et de neige sur le bord d'attaque et l'extrados peuvent réduire la
portance jusqu'à 30 % et augmenter la traînée de 40 %. Ces changements augmentent de
façon significative la vitesse de décrochage, réduisent la manœuvrabilité et altèrent les
caractéristiques de vol de l'avion.
L'accumulation de glace plus épaisse ou rugueuse peut avoir des effets plus importants
sur la portance, la traînée, la vitesse de décrochage, la stabilité et le contrôle.
4 - Glace sur les tubes Pitot. les prises statiques et les ailettes d'angle d'attaque
Aucun décollage ne doit être effectué si les surfaces de l'avion ainsi que les sondes
instrumentales ne sont pas libres de tout dépôt de glace, neige ou givre.
Une sonde instrumentale obstruée peut donner une fausse indication de niveau, d'angle
d'attaque, de paramètres moteur ou une fausse impression d'augmentation de la vitesse.
s - Formation de la glace au sol/en vol
La plupart des avions utilisés dans le transport aérien commercial sont certifiés pour
pouvoir voler dans des conditions givrantes.
La glace, la neige ou le givre qui se forment au sol sur les surfaces critiques peuvent
avoir des effets très différents sur les caractéristiques de vol d'un avion par rapport à de la
glace qui se formerait en vol.
Au sol, les conditions météorologiques peuvent provoquer l'accumulation de givre, de
neige ou de glace sur des parties de l'aéronef où la protection grâce au système antigivre n'est
possible qu'en vol.
De plus, tous les essais de certification sont menés avec un avion propre.
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D- Rencontres d'oiseaux
Le système OACI d'information sur les impacts d'oiseaux (IBIS) offre une analyse des
comptes rendus d'impacts d'oiseaux fournis par les Etats. L'analyse de plus de 35 000 impacts
d'oiseaux quantifiés par l'IBIS révèle que
1924 impacts d'oiseaux significatifs, soit 5 % du nombre total des impacts
(événements s'étant traduits par des dommages importants à l'avion, un
atterrissage de prudence ou une interruption de décollage, etc.) ;
69 % des impacts ont eu lieu de jour, et 15 % de nuit, le reste à l'aube ou au
crépuscule;
65 % des impacts concernaient un avion à turboréacteur de plus de 27 tonnes ;
29 % des impacts ont eu lieu pendant l'approche et 25 % au cours du roulement au
décollage;
51 % des impacts ont eu lieu au-dessous de 100 ft ;
dans 92 % des cas, les pilotes n'avaient pas été avertis de la présence d'oiseaux.
S'il constate qu'une collision aviaire s'est produite avec l'avion dont il a la responsabilité,
le commandant de bord soumet à l'autorité, après atterrissage, un compte rendu écrit de
collision aviaire, si la collision a causé des dommages significatifs à l'avion ou la perte ou la
défaillance de toute fonction essentielle. Si la collision aviaire est constatée alors que le
commandant de bord n'est pas disponible, l'exploitant est responsable de la transmission du
compte rendu.
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Pour chaque type d'avions, deux procédures antibruit au départ (NADP, Noise Abatement
Departure Procedure) sont définies
NADP 1 : procédure destinée à répondre à l'objectif de réduction du bruit pour les
zones proches de l'aérodrome ;
NADP 2 : procédure destinée à répondre à l'objectif de réduction du bruit pour les
zones éloignées de l'aérodrome.
Le pilote aux commandes peut décider de ne pas effectuer une procédure antibruit au
départ si les conditions ne permettent pas l'exécution de cette procédure en toute sécurité.
Toute procédure antibruit sera immédiatement Interrompue en cas de panne
moteur.
Une procédure antibruit au décollage ne devrait pas être amorcée avant 800 ft et ne
devrait pas être poursuivie après 3 000 ft au-dessus du niveau de l'aérodrome.
Aucun virage ne devrait avoir lieu en même temps qu'une réduction de puissance.
Les NADP 1 et NADP 2 ne traitent que du profil vertical de la procédure. La trajectoire
latérale doit se conformer à l'itinéraire normalisé de départ aux instruments (SID).
165
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Monter à V2 + 10 à 20 kts
1
{V2+20 à40km/h)
900m 3000ft
l-
Poussée décollage: V2+20à40km/h {V2+10 à 20 kts �
Volets décollage
----- - -� -- �- ��·----j
166
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3 - Documentation AIP
Les informations détaillées concernant les procédures de réduction du bruit sur chaque
aérodrome sont incluses dans l'AIP partie « AD 2 ».
c- Influence du pilote
1 - procédures antibruit au décollage ; réduction de poussée
Dans le cadre de la réduction du bruit, la réduction de poussée au décollage ne devrait
être appliquée que lorsque :
l'aéronef a atteint au moins 240 m (800 ft) au-dessus du niveau de l'aérodrome ;
une poussée standard est appliquée et qu'elle est suffisante pour que l'avion
maintienne un gradient de montée stable, à la masse maximale certifiée au
décollage, et qui ne soit pas inférieur à 4 % ;
la trajectoire de décollage assure le franchissement de tous les obstacles sous la
trajectoire d'envol avec une marge appropriée, tous moteurs en fonctionnement et
en tenant compte de la possibilité d'une panne moteur et de la période requise pour
obtenir toute la puissance du ou des moteurs restants.
167
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2 - Extinction
3- Feu de tuyère
S'il est normal d'avoir une combustion à l'intérieur du réacteur, il est anormal que cette
combustion ait lieu après la turbine, c'est-à-dire dans le canal d'éjection. La seule détection
possible de ce défaut est assurée par l'assistant sol à la mise en route, qui signale une flamme
derrière la tuyère.
168
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Cet événement ne peut survenir qu'à la mise en route du réacteur et peut être dû à un
démarrage manqué ou à un drainage défectueux des chambres de combustion.
Dans ce cas de feu, il faut faire ce que l'on appelle une « ventilation sèche», à savoir
un démarrage du réacteur sans alimentation en carburant.
Dès que l'assistant signale le feu :
couper la manette haute-pression (HP) du carburant ;
poursuivre le démarrage jusqu'au temps limite de fonctionnement du démarreur.
Note. Si la séquence automatique de démarrage est déjà achevée, attendre que l'attelage N2
soit à une vitesse de rotation inférieure à la vitesse maximale d'enclenchement du démarreur
et relancer la séquence de démarrage, sans ouverture du robinet HP.
1- Types d'extincteurs
• Extincteur à eau :
feux de papiers, bois, vêtements, etc. ;
ne pas utiliser sur les équipements électriques, ni sur les feux d'huile ou de
carburant;
ne pas utiliser dans le poste de pilotage.
• Extincteur à poudre :
feux électriques ;
ne doit pas être utilisé à l'intérieur de l'avion ; problèmes pour la visibilité et les
contacts électriques.
• Extincteur à mousse :
feux de liquides (utilisé pour la lutte contre les feux d'avion, mais uniquement
depuis l'extérieur, et les feux carburant) ;
ne doit pas être utilisé à l'intérieur de l'avion.
2- Types de feux
Classe A. Feux de solides (papier, bois, carton, tissus... ).
Classe B. Feux de liquides ou de solides liquéfiables (hydrocarbures, graisses, huiles,
alcool, solvant, peinture, pétrole, plastique, caoutchouc).
Classe C. Feux de gaz (méthane, propane, butane, hydrogène) ; feux d'origine
électrique.
Classe D. Feux de métaux (sodium, magnésium, aluminium, potassium ... ).
169
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1� Classe A Classe B
Classe C
Classe D Feux
u Feux de d'origine
Feu de liquides ou Feux de électrique
Feux de gaz
solides solides métaux
r liquéfiables
Eau E
C02 N E N E
Halon N E N E
Poudre
Ne pas utiliser
N E E E N
à bord d'un
avion
Mousse E E
E : efficace N : peu efficace
Le sable (si disponible) est également utilisé pour combattre les feux de métaux.
4 - Extincteurs portables
L'exploitant n'exploite un avion que s'il est équipé d'extincteurs à main répartis dans le
poste de pilotage, la cabine des passagers et, le cas échéant, les compartiments cargo et les
offices.
A proximité de ces extincteurs portables, l'équipage dispose de haches et/ou de pieds de
biche, afin de pouvoir chercher l'origine d'un feu derrière des cloisons ou des portes.
a) Au poste de pilotage
Au moins un extincteur à main contenant du halon 1211 doit être adéquatement placé
dans le poste de pilotage pour pouvoir être utilisé par l'équipage de conduite.
Néanmoins, en cas d'impossibilité, on peut également utiliser un extincteur C02 pour
combattre un feu dans le cockpit, tout en sachant que la poudre qui va se déposer sur les
instruments est susceptible de gêner la visibilité de ceux-ci.
170
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Au moins le nombre d'extincteurs à main suivant doit être réparti convenablement dans
chaque compartiment passagers.
Configuration maximale
Nombre d'extincteurs à répartir
approuvée en nombre de
dans chaque compartiment passagers
sièges passagers
7 à 30 1
1
31 à 60 2 dont 1 au moins au halon
61 à 200 3
201 à 300 4
301 à 400 5
dont 2 au moins au halon
401 à 500 6
501 à 600 7
601 et plus 8
De plus, au moins un extincteur à main doit être placé dans chaque office qui n'est pas
situé sur le pont principal.
Dans un avion, les toilettes doivent être équipées d'un système de détection de fumée et
d'un système d'extincteurs intégrés au halon à déclenchement automatique pour chaque
réceptacle de serviettes, papiers ou déchets (poubelle).
Les extincteurs à main devraient également être utilisés pour s'assurer que le feu est
bien éteint.
Un feu dans les toilettes peut être très dangereux, car c'est un local où se trouvent de
nombreux produits combustibles : papiers, serviettes, mouchoirs...
Compartiment cargo classe A. Le feu est facilement décelable par un PNT depuis son
poste et le compartiment est facilement accessible en vol.
Compartiment cargo classe B. Le détecteur de fumée /incendie est relié à une alarme
au poste de pilotage. L'accès est possible en vol équipé d'un extincteur.
171
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1 - Au poste de pilotage
Actions immédiates
mettre les masques à oxygène (protection de la bouche, du nez et des yeux) et
régler l'oxygène à 100 % en surpression pour évacuer les fumées du masque ;
vérifier l'établissement des communications entre PNT ;
si nécessaire, mettre les lunettes antifumée.
Les procédures à suivre dépendent ensuite des circonstances et doivent être conformes
au manuel de vol.
2- Dans la cabine
L.:1 fumée en cabine peut provoquer la panique parmi les passagers. Le personnel doit à
la fois combattre l'incendie et rassurer les passagers.
Le personnel ne doit pas fournir d'oxygène aux passagers, car les fumées toxiques
seraient mélangées à l'oxygène délivré par les masques. L'oxygène supplémentaire ainsi
délivré dans la cabine pourrait attiser l'incendie.
Chaque membre d'équipage de cabine doit disposer d'une bouteille d'oxygène portable à
proximité de son poste.
De plus, une bouteille d'oxygène portable doit être disponible dans chaque office à
proximité de l'extincteur.
2 - Actions à entreprendre
172
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071 02 06 Dépressurisation
A- Dépressurisation lente
1 - Détection d'une dépressurisation lente ou d'une panne du système de
pressurjsatjon automatique
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Panneau de pressurisation.
174
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Un cisaillement est dit de basses couches lorsqu'il intervient sur la trajectoire d'approche
finale ou sur la trajectoire de montée initiale.
Fig.1
�
�ft -----------------i
13kt..... B
100ft --�-�--�---------::
250ft
Exemple de cisaillement horizontal.
175
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
,..r =r =r 7- ,.
-�
1500ft
1000ft
Trajeeloire
500ft
Flg.3
176
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Procédure spéciales et danger -----------------------------.-
177
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Lorsqu'un avion traverse un cisaillement du vent vertical, ou rabattant, l'avion subit une
importante perte d'énergie
la vitesse indiquée diminue rapidement ;
la vitesse sol ne change pas ;
le taux de descente augmente de façon importante.
Le pilote doit appliquer les procédures appropriées : puissance maximale (TOGA),
assiette à 15 ° et conserver la configuration de l'avion.
Le microburst (ou microrafale), associé aux orages, est un fort courant descendant qui
touche une petite surface de la terre.
Lorsqu'il atteint le sol, ce courant d'air s'étale horizontalement dans toutes les directions,
ce qui crée des cisaillements à la fois verticaux et horizontaux pouvant être très dangereux
pour tous les types d'avions, spécialement en dessous de 1 000 ft.
Lors du passage d'un microburst, la pression locale augmente.
virga
divergents
Exemple de microburst.
178
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Vu de l'arrière de l'avion, le tourbillon de l'aile gauche tourne dans le sens des aiguilles
d'une montre. Celui de l'aile droite tourne dans le sens inverse.
179
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En général, les deux tourbillons sont séparés d'une largeur égale à trois-quarts de
l'envergure.
Ils descendent à une vitesse d'environ 500 ft/min jusqu'à environ 1 000 ft sous le niveau
de l'avion.
Ils peuvent durer plusieurs minutes, selon la force et la direction du vent, mais on
considère que leur intensité reste relativement forte pendant 3 minutes.
���-,
�bdP-
Vert
JI'
180
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Procédure spéciales et danger ------------------------------
2 - conditions de vent les plus défavorables pour la turbulence de smaae près du sol
Il convient d'être particulièrement vigilant lorsque le vent de travers est faible (environ
5 nœuds), car les tourbillons peuvent alors rester dans la zone d'approche, d'atterrissage ou
de décollage.
1 ..,,.,,,,.
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181
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
3 - Séparations
En fonction de la turbulence de sillage, les aéronefs sont classés comme suit
gros-porteurs (H) : masse maximale certifiée au décollage � 136 tonnes ;
moyen tonnage (M) : 7 tonnes < maximale certifiée au décollage < 136 tonnes ;
faible tonnage (L) : masse maximale certifiée au décollage s 7 tonnes.
Avion n ° 1 H H H M
Avion suivant H M L L
4 NM 5 NM 6 NM SNM
Séparation à l'atterrissage
Avion n ° 1 H H H M
Avion
H M L L
suivant
2 minutes 2 minutes 3 minutes 3 minutes
Séparation au décollage
Avion n ° 1 H H M
Avion suivant M L L
Même piste
ou
2 minutes 2 minutes 2 minutes
Pistes parallèles distantes de plus de
760 m
Partie intermédiaire de la m ême piste
ou
3 minutes 3 minutes 3 minutes
piste parallèle distante de moins de
760 m
Avion n ° 1
Hà Hà Mà Hau H au Mau
l'arrivée l'arrivée l'arrivée départ déoart départ
Avion Mau Lau Lau Mà Là Là
suivant départ déoart départ l'arrivée l'arrivée l'arrivée
2 minutes 2 minutes 2 minutes 2 minutes 2 minutes 2 minutes
182
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Procédure spéciales et danger -----------------------------
071 02 09 Sûreté
A- Annexe 12 de l'OACI
1 - Définitions
183
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Bagage non identifié. Bagage, avec ou sans étiquette, qui n'est pas récupéré ou
identifié par un passager.
Objectifs de la sûreté. Chaque Etat contractant doit avoir comme objectif premier la
sécurité des passagers, de l'équipage, du personnel au sol et du grand public dans tous les
domaines ayant un rapport avec la protection contre les actes d'intervention illicite dans
l'aviation civile.
Chaque Etat contractant doit établir une organisation et développer et mettre en place
des règlements, pratiques et procédures, pour la protection de l'aviation civile contre les actes
d'intervention illicite, en tenant compte de la sécurité, de la régularité et de l'efficacité des
vois.
Chaque Etat contractant doit s'assurer que cette organisation et ces règlements,
pratiques et procédures :
préservent la sécurité des passagers, de l'équipage, du personnel au sol et du grand
public dans tous les domaines ayant un rapport avec la protection contre les actes
d'intervention illicite dans l'aviation civile ;
sont capables de répondre rapidement en cas d'intensification de la menace.
B - Utilisation du transpondeur
1 - Responsabilités du commandant de bord ; notification aux organismes AJS
A moins que la situation à bord n'impose autre chose, le pilote commandant de bord doit
continuer son vol en suivant la route et le niveau de croisière assignés au moins jusqu'au
moment où il pourra prévenir les services de la circulation aérienne ou au moment où il sera
dans la zone de couverture radar.
Lorsqu'un aéronef en vol est l'objet d'une intervention illicite, le pilote commandant de
bord doit tenter d'afficher le code 7500 mode A afin de donner des indications sur sa situation,
sauf si les circonstances justifient l'utilisation du code 7700.
Lorsqu'un aéronef en vol est l'objet d'une intervention illicite et doit quitter la
, route ou le
niveau de croisière qui lui sont assignés sans pouvoir faire un contact radio avec les services
de la circulation aérienne, le pilote commandant de bord doit, lorsque cela est possible
tenter d'avertir sur la fréquence VHF de détresse ou sur toute autre fréquence
appropriée, sauf si la situation à bord ne le permet pas ;
suivre les procédures spéciales concernant les imprévus en vol, lorsque ces
procédures ont été établies et diffusées dans la DOC 7030 OACI « Procédures
supplémentaires régionales » ; ou
si de telles procédures ne sont pas établies, maintenir un niveau qui diffère du
niveau de croisière normal des vols IFR de
184
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• 150 m (500 ft) dans une zone où la séparation verticale minimale est de 300 m
(1 000 ft) ;
• 300 m (1 000 ft) dans une zone où la séparation verticale minimale est de
600 m (2 000 ft).
La liste de vérification doit comporter des consignes sur les mesures à prendre en cas de
découverte d'une bombe ou d'un objet suspect et des informations concernant l'emplacement
à moindre risque de l'avion en question, si le titulaire du certificat de type en a indiqué un.
185
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A - Définitions
1 - Atterrissage de précautjon
Un atterrissage de précaution est un atterrissage prévu pour maîtriser une situation
inattendue qui ne met pas immédiatement en danger la sécurité d'un avion.
L'atterrissage aura lieu sur un aérodrome approprié. En effet, la situation pourrait encore
empirer du fait que l'aérodrome n'est pas adapté à l'aéronef.
Ces situations, si elles ne sont pas traitées dès le début, peuvent empirer et,
éventuellement, mettre en danger les occupants et/ou l'aéronef lui-même, ou mener à un
atterrissage d'urgence.
Le pilote doit avertir le contrôle aérien afin de bénéficier d'une surveillance accrue si la
situation venait à s'empirer.
3 - Amerrissage
Atterrissage d'urgence préparé ou non préparé ayant lieu sur l'eau.
a - causes
• Raisons pouvant entraîner un atterrissage de précaution
186
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Panne moteur, ingestion d'oiseaux, givrage sévère, nuage volcanique, très fortes
turbulences...
Afin d'éviter la panique parmi les passagers, il est nécessaire de les informer de ce qui
est arrivé, de la situation présente et de ce qui peut se produire.
En cas d'atterrissage d'urgence et d'amerrissage, le temps entre l'annonce aux passagers
et ce qui doit se produire sera mis à profit pour préparer les passagers et la cabine.
Les annonces provenant du poste de pilotage et la présence des membres d'équipage de
cabine renforceront la sensation des passagers que la situation est sous contrôle.
187
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E - Evacuation
1 - Début d'évacuation ; l'aéronef est arrêté et les moteurs coupés
Afin de minimiser le risque d'incendie, le commandant de bord doit couper les moteurs et
l'APU, couper tous les systèmes avions et percuter les extincteurs moteurs.
L'avion sera stoppé sur la piste pour ne pas perdre du temps en roulage, mais
l'évacuation ne peut néanmoins commencer que lorsque l'aéronef est arrêté et les moteurs
coupés.
Dans tous les cas cités ci-dessus, et en cas d'accident ou d'incident grave, l'Etat où
l'aéronef a atterri devrait informer : l'Etat d'immatriculation, l'Etat de l'exploitant, l'Etat
de conception, l'Etat du constructeur et l'OACI.
188
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3 - Becs et volets
Même s'il a été démontré que l'utilisation des volets et des becs n'affecte pas la vidange
carburant, un panneau placé à proximité de la commande de vidange doit alerter l'équipage
des risques éventuels que pourrait causer l'utilisation des becs et des volets durant la vidange.
e - Exigences
1 - Obligation de système de vidange carburant
Conformément au CS-25 EASA (certification des grands aéronefs), le système de vidange
est obligatoire sur les gros aéronefs, sauf lorsque l'aéronef peut respecter les exigences
suivantes à la masse maximale de décollage diminuée de 15 minutes de vol (permettant un
décollage, une remise de gaz et un atterrissage à l'aéroport de départ)
pente de remise de gaz de 3,2 % tous moteurs en fonctionnement ;
pente de remise de gaz de 2,1 % pour un bimoteur avec un moteur hors service ;
pente de remise de gaz de 2,4 % pour un trimoteur avec un moteur hors service ;
pente de remise de gaz de 2,7 % pour un quadrimoteur avec un moteur hors
service.
189
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
2 - Vidange en 1s minutes
Lorsqu'un système de vidange est requis, il doit pouvoir permettre de vidanger
suffisamment de carburant en 15 minutes pour réduire la masse de l'aéronef à la masse
maximale à l'atterrissage qui permet une remise de gaz.
1 - Définitions
190
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Numéro UN. Nombre composé de quatre chiffres assignés par le comité d'experts des
Nations unies chargé des marchandises dangereuses, et qui identifient une substance ou un
groupe particulier de substances. Par exemple : UN 1090, acétone.
2 - Instructions techniques
Chaque Etat contractant doit prendre les mesures nécessaires afin d'être en conformité
avec les dispositions détaillées contenues dans les « Instructions techniques pour le transport
aérien des marchandises dangereuses en tout sécurité» (doc. 9284), approuvées et publiées
périodiquement en corrélation avec la procédure établie par le conseil de l'OACI.
Chaque Etat contractant doit également prendre toutes les mesures nécessaires afin
d'être en conformité avec les amendements aux « Instructions techniques» qui pourraient
être publiées pendant la période de validité d'une édition des « Instructions techniques».
2 - Matières radioactives
Les matières radioactives appartiennent à la classe de marchandises dangereuses 7.
L'exposition du personnel doit être minimale et contrôlée.
Chaque colis de matière radioactive est affecté d'un « indice de transport de matières
radioactives » (IT). La somme totale des indices de transport des colis de matières
radioactives transportés dans un même avion ne doit pas dépasser la valeur indiquée dans les
« Instructions techniques».
Les colis de matières radioactives sont répertoriés dans quatre catégories :
étiquette I blanche : indice :S 0,05 (catégorie la plus basse) ;
étiquette II jaune : 0 < indice :S 1 ;
étiquette III jaune : 1 < indice :S 10 ;
étiquette III jaune et transport exclusif : indice > 10.
Chaque étiquette doit avoir une dimension minimale indiquée dans les « Instructions
techniques». Le chiffre 7, dans la partie inférieure, doit mesurer au moins 25 millimètres de
hauteur.
191
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
4- Etiquettes
Classe 1 : explosifs
Colis normalement
interdit de
transport aérien
192
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Procédure spéciales et danger ----------------------------.--
193
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194
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
__ ,,..././
••••••.1·
.,..··
·,._ _
195
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
• que leur présence soit requise à bord de l'avion conformément aux exigences
applicables ou pour des raisons opérationnelles, bien que les articles et substances
destinés à en remplacer d'autres ou retirés pour être remplacés doivent être
transportés à bord d'un avion conformément aux « Instructions techniques » ;
196
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
4 - Emballage
L'exploitant doit prendre toutes les mesures pour s'assurer que les marchandises
dangereuses sont emballées conformément aux « Instructions techniques».
s - Etiquetage et marquage
L'exploitant doit prendre toutes les mesures pour s'assurer que les colis, suremballages
et conteneurs de fret sont étiquetés et marqués conformément aux « Instructions
techniques».
Lorsque des marchandises dangereuses sont transportées sur un vol sortant totalement
ou partiellement des limites territoriales d'un Etat, l'étiquetage et le marquage devront se
faire en anglais, en plus de toute autre langue requise.
197
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
L'exploitant s'assure que les colis de marchandises dangereuses portant l'étiquette « Par
cargo uniquement» sont transportés par avion cargo et chargés conformément aux
« Instructions techniques».
L'exploitant informe l'autorité, ainsi que l'autorité concernée de l'Etat dans lequel
l'accident ou l'incident est survenu, des incidents et accidents liés au transport de
marchandises dangereuses, selon les modalités prévues à l'EU-OPS.
Le premier rapport est transmis dans les 72 heures suivant l'événement, sauf si des
circonstances exceptionnetles l'empêchent, et contient les informations connues à ce moment.
Au besoin, un rapport ultérieur doit être établi dans les meilleurs délais, comprenant les
informations complémentaires qui auraient été recueillies.
L'exploitant informe également l'autorité, ainsi que l'autorité concernée de l'Etat dans
lequel l'événement est survenu, de présence de marchandises dangereuses non déclarées ou
mal déclarées découvertes dans le fret ou les bagages des passagers, selon les modalités
prévues à l'EU-OPS.
Le premier rapport est transmis dans les
72 heures qui suivent la découverte, sauf si des
circonstances exceptionnelles l'empêchent, et contient
les informations connues à ce moment.
Au besoin, un rapport ultérieur doit être établi
dans les meilleurs délais, comprenant les informations
complémentaires qui auraient été recueillies.
198
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Procédure spéciales et danger ----------------------------.-
2 - Piste humide
Une piste est dite « humide» lorsque sa surface n'est pas sèche, mais que l'humidité ne
lui confère pas un aspect brillant.
3 - Pis te mouillée
Une piste est dite « mouillée» lorsque sa surface est couverte d'eau, ou un équivalent,
sur une épaisseur inférieure à celle spécifiée pour une piste contaminée, ou lorsque l'humidité
en surface suffit à la rendre réfléchissante, mais sans présence de flaques importantes.
4 - Piste sèche
Une piste sèche est une piste ni mouillée ni contaminée. Cette appellation comprend les
pistes en dur spécialement préparées avec des rainures ou un revêtement poreux, et
entretenues en vue de maintenir un coefficient de freinage « efficace comme sur piste sèche»,
même en présence d'humidité.
s - Types de contaminations
Les types de contaminants suivants sont listés dans le SNOWTAM :
piste humide;
piste mouillée ou flaques d'eau;
givre ou gelée blanche (épaisseur< 1 mm normalement) ;
neige sèche;
neige mouillée;
neige fondante;
glace;
neige compactée ou plaquée;
ornières ou sillons gelés.
Neige mouillée. Neige qui, tassée à la main, s'agglutine et forme ou tend à former une
boule.
0,35 s densité< 0,5.
199
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
Neige compactée. Neige qui a été comprimée en une masse solide et résiste à une
nouvelle compression, et qui forme bloc ou se fragmente lorsqu'on la ramasse.
Densité 2: 0,5.
Neige fondante. Neige saturée en eau qui, si l'on frappe du pied à plat sur le sol,
produit des éclaboussures.
0,5 s densité s 0,8.
Lorsque les conditions de la piste ou que l'équipement de mesure ne permettent pas une
mesure fiable du coefficient de frottement, le chiffre 9 est inséré dans le SNOWTAM. Le
freinage est alors qualifié de « douteux ».
Les pistes sont construites pour que l'eau s'évacue de la surface et elles sont,
généralement, rainurées.
200
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
1 - Jvoes d'aayaplaoaaes
a) Aquaplanage dynamique
C'est la forme la plus courante. Il est dû à de l'eau stagnante sur la piste qui empêche le
pneu d'entrer en contact avec la piste.
b) Aquaplanage visqueux
Il est déclenché par un patinage qui entraîne l'ébullition de la couche d'eau sur la piste.
La température fait alors fondre la gomme. Les sculptures de la bande de roulement se
bouchent et ne permettent plus l'évacuation de l'eau.
2- Vitesses d'aguaplanage
De façon théorique, !'aquaplanage dynamique peut apparaître lorsque la hauteur d'eau
est supérieure à la profondeur des rainures du pneu et que la vitesse est supérieure à :
201
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
• Pour une pression de 14 bar, le risque d'aquaplanage apparaît lorsque la vitesse est
supérieure à 127 kt.
• Pour une pression de 206 psi, le risque d'aquaplanage apparaît lorsque la vitesse est
supérieure à 129 kt.
Le risque d'aquaplanage est plus important lorsque la pression locale sur l'aérodrome est
élevée, car la pression dans le pneu augmente également.
D - Procédures
1 - Limitations de vent
Le vent traversier peut être un facteur aggravant de l'aquaplanage. Il peut en effet faire
dériver l'avi.on en cours d'aquaplanage et entraîner une sortie de piste.
Une autre cause de sortie de piste (du côté opposé) peut être la « mise du manche dans
le vent». En effet, dans cette situation, l'aileron au vent va diminuer la portance sur l'aile
correspondante et, de fait, augmenter l'efficacité du freinage sur les roues du même côté, les
phénomènes étant inversés sur l'aile opposée.
Le MAN EX partie B ( « Utilisation de l'avion » ), chapitre « Limitations » traite des
limitations de vent, y compris sur piste contaminée.
E-SNQWTAM
Un SNOWTAM est un NOTAM neige émis pour chaque aérodrome. Sa validité maximale
est de 24 heures.
Le SNOWTAM contient différentes informations incluant les différents types de
contaminations (champ F) et le freinage (champ H).
Ces éléments sont inclus sous forme de code, comme indiqué dans l'extrait du formulaire
SNOWTAM ci-après.
202
ANIS RIGHI : CTKI SAFE FLIGHT ACADEMY
a,
(ID!:NTI.FICATICN DE !.A ?lSiEl C)
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