GénéralitéEtsur
ANATOMIE la prothèseDE
PHYSIOLOGIE
L’EDENTé totale
Année 2020/2021
1
2ere partie
Plan :
I .Introduction :
I I . Arcade supérieure :
IV . Indices biologiques :
V. Conclusion.
2
I.Introduction :
L’étude des éléments anatomiques et physiologiques et leur connaissance
ainsi que leur rapports avec les restaurations prothétiques ,permet au
praticien d’exploiter les différents éléments favorable et de mieux préciser les
éléments défavorables à décharger a fin d’adopter une démarche
thérapeutique adéquate.
Ces éléments sont classés et étudiés pour chaque arcade édentée a fin de mieux
saisir leurs incidences sur les prothèses.
II. Arcade supérieure :
II.1.Eléments anatomiques en relation avec l’intrados de la prothèse :
1*Le tissu osseux : Il assure aux prothèses une base résistante suffisante
permettant d’absorber tous les chocs et toutes les pressions développés au
cours de la mastication, par son relief, il s’oppose aux déplacements des
prothèses amovibles et contribue à leurs rétentions et à leurs stabilisations.
-Pour LERICHE et POLICARD : toute modification de la vascularisation
par hyperhémie ou par ischémie provoque une ostéolyse en conséquence les
prothèses ne devant ni comprimer a l’excès les surfaces d’appui ni être trop
mobiles et irriter les tissus sous-jacents.
-Pour JORES :
*Une pression continue aboutit à une résorption osseuse.
*Une pression discontinue séparée par des intervalles de repos trop court
agit comme si elle était continue.
*Une pression discontinue avec intervalles de repos prolongés favorise
l’ostéogénèse.
Il est nécessaire d’ajouter que même en absence de toute pression, il existe
une résorption osseuse. La résorption osseuse peut être accélérée soit par des
causes générales (métabolisme du Calcium), soit par des causes locales telles
que la mauvaise adaptation des bases prothétiques, l’altération de la relation
intermaxillaire avec son incidence sur l’équilibre occluso-articulaire et la
répartition inégale des pressions.
3
- Les tubérosités ; bien formée et sans contre dépouilles vestibulaires et ayant
leur partie la plus basse située à 2mm au-dessus du plan occlusal.
- La voûte palatine ; ses caractéristiques conditionnent la stabilité prothétique,
une voûte en forme de U, profonde avec une base large et horizontale assure
une meilleure rétention.
-Les sillons ptérygo - maxillaire ; petite dépression délimitée par le crochet de
l’apophyse ptérygoïde et par la partie postérieure de la tubérosité maxillaire.
Ces sillon doivent êtres repérés avec précision car, ils constituent la limite à
atteindre pour une rétention maximale
-Epine nasale antérieure ;faisant partie de l’os basilaire et ne peut être repérée
et utilisée qu’au terme de la résorption .
-Suture intermaxillaire en relief et le torus palatin lorsqu’il existe.
-Les trous ou points d’émergences des vaisseaux palatins artérieures et
postérieurs.
4
-La ligne de réflexion muqueuse : qui présente un tissu conjonctif sous
muqueux lâche dépréssible.
- Les insertions musculaires ou ligamentaires, tels que, freins médian et
latéraux.
-Les insertion du buccinateur qui limite la profondeur du vestibule le long des
molaire et la tubérosité .
-Les sillons ptérygo - maxillaire: petite dépression derrière la tubérosité
remplie de tissu favorable a la création du joint.
-Le voile du palais : palais mou région dépréssible favorable a la rétention on
lui distingue 3 dispositions: palais mou horizontal, favorable palais mou
moyen palais mou vertical défavorable.
II.3. Eléments anatomiques en relation avec l’extrados de la prothèse :
constitues par langue et sangle labio jugale ;
- Dans la région vestibulaire antérieure: la convexité des orbiculaires en
fonction basse autorise un montage en avant de la crête et une
restauration harmonieuse de la lèvre sans risque d’interférence.
- L’orientation horizontale des fibres du buccinateur autorise
l’épaississement de la prothèse et le montage des prémolaires et
molaires hors crêtes.
- Dans la région para tubérositaire la disposition croisée des fibres du
masséter et du buccinateur et la résorption centripète du rebord
alvéolaire crée une véritable poche appelée poche para tubérositaire
que la prothèse doit occuper pour rétablir le support physiologique aux
organes périphériques.
- La région palatine en rapport avec la langue.
5
-Une édentation prolongée, sans aucune restauration prothétique, nous offre
en générale des surfaces d’appuis très difficiles à appareiller.
-Le trou mentonnier se rapproche de la crête avec la résorption en regard de
celui-ci du cote interne peut se développer des torus mandibulaires.
2.Tissu de revêtement : La crête résiduelle est recouverte par une fibro-
muqueuse de qualité inférieure à celle recouvrant les rebords alvéolaire de
l’arcade supérieur, son épaisseur sa dureté, son élasticité déterminent son
degré de résilience ;
*Une fibro-muqueuse saine d’une épaisseur suffisante, depressible sans
excès amortit les chocs résultant de la mastication et réduit au minimum les
déplacements de la prothèse.
*Une fibromuqueuse mince, peu élastique restreint la valeur mécanique et
fonctionnelle de la prothèse.
*Trop épaisse donc trop dépressible elle favorise des déplacements
importants de la base prothétique, elle accélère alors le tassement des tissus
revêtement et la résorption osseuse.
III.2.Eléments anatomiques en relation avec les bords de la prothèse :
En rapport avec une muqueuse fragile et mince et une sous muqueuse
formée de tissu conjonctif lâche dans la région vestibulaire et de tissu
glandulaire dans la région lingual dépréssible favorable a la rétention ;
-Freins médian et latéraux.
-Région antérieure sublinguale dépréssible ;Limité par la frange sublinguale
postérieurement dans la région canine et prémolaire
-Frein lingual.
-Génioglosse en rapport avec la prothèse en cas de résorption postérieurement
-Vu l’épaisseur du tissu glandulaire et la position basse du mylohyoidien
l’extension peut être plus profonde par compression a la pate de Kerr.
6
En regard des prémolaires :
Un épaississement musculaire correspondant au modiolus, un évidement à
ce niveau peut être opéré et un montage lingualé des 1eres prémolaires.
Postérieurement :
-La partie latéro-postérieure : on à l’insertion du buccinateur dont les faisceaux
sont horizontaux constituants une poche favorable à la stabilité de la prothèse
c’est : ‘‘la poche de Fish’’, entre la 1ere Pm et la partie antérieure du masséter.
-les fibres antérieures du masséter peuvent interférer avec la prothèse ils
seront libères par un mouvement d’ouverture maximale.
-Région linguale :
L’extrados doit être concave pour épouser la convexité de la face inférieure de
la langue.
V. Indices biologiques.
VI.1.Eléments anatomique et physiologiques positifs :
* Arcade supérieure :
- La surface d'appui ( la muqueuse ) : toute les surfaces recouverte par une
muqueuse ferme de couleur rose sont capable de servir de tissu support ; la
crête idéale large avec parois relativement parallèle ,hauteur 6 a 8mm du fond
du vestibule .
- Les tubérosités : arrondies recouvertes par un tissu ferme et leur partie
basse située a 2 mm au dessus du plan d’occlusion.
- Limite entre palais dur et palais mou : favorable a la rétention est assure
l'herméticité du joint postérieur.
- Fond du vestibule : jonction entre la muqueuse labiale ou jugale et
alvéolaire. La prothèse doit remplir cette zone surtout lorsque la résorption
osseuse est importante
- Espace ampullaire : situé entre la tubérosité et le buccinateur.
- Sillon ptérygomaxillaire : replis muqueux non dynamique pouvant être
recouvert pour une meilleure rétention.
7
* L'arcade inferieure
-Lignes faîtières des crêtes
-Région sublinguale.
-Papille rétro molaire lorsqu’elle n’est pas mobile.
-Fond du vestibule
-Niche retro molaire.
VI.2. Eléments anatomiques et physiologiques négatifs:
*L'arcade supérieur :
- La papille rétro incisive : à décharger
- La suture inter maxillaire ou raphé : a décharger lorsqu'elle est saillante est
incapable d'absorber les chocs, si non elles est considère comme neutre voir
même positive pour plus de sustentation.
- Les zones de Schroeder seul la palpation permet des les reportés avec
précision sur le modèle en plâtre.
- Torus palatin.
-Tubérosité en contre dépouille.
- Les insertions musculaires et ligamentaires.
- Le frein labial antérieur médian.
*L'arcade inferieur :
- Les insertions musculaires et ligamentaires.
- Frein lingual, labial.
-torus mandibulaire.
- Influence de masséter.
- Influence du buccinateur.
- La ligne oblique interne si elle est douloureuse.
- Crête flottante, lame de couteau.
V.Conclusion
La connaissance des valeurs des éléments anatomiques et physiologiques et
leur rapports avec la prothèse, nous permet de déterminer les particularités
de ces éléments, et de les classer en indices biologiques positifs qui peuvent
être exploités au maximum et en indices négatifs, à éviter ou à décharger
afin d’assurer la rétention et la stabilité de la restauration prothétique.
8
9