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TECHNOLOGIE AUTOMOBILE ÉLECTRICITÉ

ÉCLAIRAGE et SIGNALISATION

ÉCLAIRAGE ET SIGNALISATION

FONCTION
- VOIR ET ÊTRE VU
- AMÉLIORER LE CONFORT D'UTILISATION DU VÉHICULE

CONDITIONS D' UTILISATION


Pour éclairer la route, le dispositif d'éclairage doit satisfaire à deux conditions contradictoires:

>>> éclairer le plus loin possible devant le véhicule

>>> ne pas éblouir les usagers roulant en sens inverse.

Pour satisfaire à la première condition, les rayons lumineux émis par l'ampoule sont réfléchis vers
l'avant du véhicule par un miroir paraolique. Ce sont les feux de route.

Pour ne pas éblouir les usagers, une partie des rayons lumineux émis par l'ampoule est occultée pour
ne pas être réfléchie par le miroir parabolique. Ce sont les feux de croisement.

RÈGLE ÉLECTRIQUE GÉNÉRALE

P (Watt)
P = U . I => I (A) = ----
La puissance détermine l'intensité consommée.
U (Volt)
RÈGLE ÉLECTRIQUE PARTICULIÈRE
À chaud, la puissance d'une lampe est donnée par la formule suivante:
U² (volt) U²
P (watt) = ==> R =
R (ohm) P

Une lampe de 12 V / 21 W présente donc un résistance de 6,85 Ω

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MISE EN SITUATION - INVENTAIRE

Variante
PROJECTEURS PROJECTEURS (Route) PROJECTEURS ADDITIONNELS
(Route et croisement) PROJECTEURS (Croisement) (Brouillard ou longue portée)

LANTERNES
CLIGNOTANTS

BOÎTE À GANTS

PORTIÈRE

TABLEAU DE BORD MIROIR DE COURTOISIE

PLAFONNIERS
LECTEUR DE CARTES
SPOT

COFFRE

CLIGNOTANTS

LANTERNES

STOPS

PLAQUE DE POLICE RECUL BROUILLARD

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DESCRIPTION ET NORMALISATION DE LA LAMPE

LA LAMPE À DOUBLE FONCTION


OU
CODE EUROPÉEN

La lampe code européen double fonction est actuellement utili-


sée sur le segment bas de gamme. La coupure d'éclairage en feux
de croisement est relevé de 15° sur la droite grâce à la forme
particulière de la coupelle. On obtient ainsi un faisceau asymétri-
que.

Description

1. Masse
2. Feu de croisement
3. feu de route
4. Ampoule en verre
5. Verre de silice
6. Coupelle
LA LAMPE HALOGÈNE H4 7. Collerette
8. Culot
Dans une lampe ordinaire, le filament est en tungstène. Porté à
haute température, il se détruit par vaporisation. Pour éviter ce
phénomène, on a recours à un fonctionnement halogène qui li-
mite la température du filament. À l'intérieur de l'ampoule en verre
de silice, est enfermé un mélange de gaz comprenant du kryton,
de l'iode, du brome et du fluor. Sous l'action de la chaleur, le
filament de tungstène se vaporise en fines particules. En se com-
binant avec les particules d'iode, le tungstène se transforme en
iodure de tungstène. Au contact du verre de l'ampoule, l'iodure
de tungstène se refroidit, car la température du filament est beau-
coup plus élevée que celle du verre, les molécules éclatent et le
tungstène se redépose sur le filament.
La lampe H4 est 20% plus puissante et permet de doubler l'in-
tensité lumineuse.

Rabattement du faisceau 1 à 2,5 cm

Hauteur du projecteur 0,75 m

1. Code européen et code iode

2. Limite code classique

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TECHNIQUE DU MIROIR PARABOLIQUE


Un miroir parabolique a la forme de la surface engendrée par la rotation d'une parabole autour de son axe. Cette
parabole est caractérisée par son foyer et son axe. Le foyer d'un miroir parabolique a une incidence sur la propagation
des rayons lumineux réfléchis.

3 cas peuvent se présenter:

• la source lumineuse est placée au foyer. 1. parabole


Dans ce cas les rayons réfléchis sont parallèles à l'axe 2. rayon réfléchi
du miroir. La portée de la lumière est très longue mais 3. source lumineuse
la surface éclairée est petite. 4. rayon incident

• la source lumineuse est placée en arrière du foyer.


C'est le cas des feux de route 5. filament "route"
F. foyer
Dans ce cas les rayons sont divergents et la surface éclairée
est très grande.

• la source lumineuse est placée en avant du foyer.


C'est le cas des feux de croisement
Dans ce cas les rayons réfléchis convergent puis divergent. 7. filament "croisement"
Le filament de la lampe est placé en avant du foyer. Une 8. coupelle
coupelle écran empêche une partie des rayons de se réfléchir F. foyer
sur la partie inférieure de la parabole évitant ainsi d'éblouir
les usagers venant en sens inverse.

LES GLACES DES PROJECTEURS


Description

1. Parabole
2. Glace
3. Prisme
4. Rayon réfléchi
5. Source lumineuse
6. Strie
7. Rayon réfléchi

Les stries et les prismes qui apparaissent sur les glaces des projecteurs ont pour fonction de diffuser avec un
maximum d'efficacité la lumière émise. Elles permettent d'éviter les zones d'ombres du faisceau qui gênent le con-
ducteurs. Leur rôle est de seconder le miroir de la parabole en guidant l'orientation du flux lumineux avec plus de
précision.
- les prismes provoquent une déviation parallèle des rayons.
- les stries permettent une divergence des rayons réfléchis.
La combinaison de ces 2 procédés pour obtenir le faisceau recherché est le fruit d'études en laboratoire et d'essais en
conditions réelles d'utilisation.
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LES LAMPES

MODÈLE TYPE CONSOMMATION AFFECTATION


PUISSANCE SOUS 12 Volts

2 fonctions:
CODE
EUROPÉEN FEUX DE ROUTE
3,3 - 3,75 A
40 W - 45 W FEUX DE
CROISEMENT

TYPE H4 2 fonctions:
CODE
FEUX DE ROUTE
EUROPÉEN 4,5 - 5 A
FEUX DE
55 W - 60 W CROISEMENT

1 fonction:

TYPE H1 PROJECTEURS et
4,5 A ADDITIONNELS
55 W
- ANTI-BROUILLARD
- LONGUE-PORTÉE

1 fonction:

TYPE H2 PROJECTEURS et
4,5 A ADDITIONNELS
55 W
- ANTI-BROUILLARD
- LONGUE-PORTÉE

1 fonction:
TYPE H3
PROJECTEURS et
4,5 A ADDITIONNELS
55 W
- ANTI-BROUILLARD
- LONGUE-PORTÉE
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LES LAMPES

MODÈLE TYPE CONSOMMATION AFFECTATION


PUISSANCE SOUS 12 Volts

TYPE
GRAISSEUR 0,41 A VEILLEUSE
(LANTERNES)
5W PLAQUES DE POLICE

TYPE CLIGNOTANT
POIRETTE FEUX STOP
1,75 A FEUX DE RECUL
FEUX DE
21 W BROUILLARD

AVANT:
TYPE VEILLEUSE
POIRETTE 1,75 A
CLIGNOTANT

0,41 A ARRIÈRE:
21 W - 5 W
VEILLEUSE
STOP

TYPE PLAFONNIER
NAVETTE 0,25 A COFFRE
0,41 A BOÎTE À GANTS
0,52 A PLAQUES DE POLICE
3, 5, 7 W PORTIÈRES

VOYANT
TABLEAU DE BORD
SANS CULOT 0,25 A LECTEUR DE CARTE
3 W MIROIR COURTOISIE
AVEC CULOT BOÎTE À GANTS
3 W

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LES LAMPES À DÉCHARGE

C'est la grande innovation des années 93-95. Elles permettent de réduire de moitié la hauteur des projec-
teurs ce qui est d'un intérêt énorme sur le plan aérodynamique et stylistique.

Principe de fonctionnement

Une décharge de très haute tension (8000 à 10000 volts) traverse un tube de verre rempli de sodium et de
mercure. L'échauffement de ce gaz se traduit par une lumière exceptionnelle. La première difficulté est
d'obtenir avec une rapidité quasi-instantanée, cet échauffement indispensable, et pour cela, on utilise du
xénon pour créer l'éclair d'amorçage. La seconde difficulté est de produire cette très forte tension à partir
d'une batterie de 12 volts, de stabiliser l'arc électrique sous une tension de 100 volts et de contrôler avec
précision la puissance de la lampe. Cette fonction est remplie par un convertisseur électronique de petite
taille qui doit se loger sous le capot, derrière la calandre par exemple. La lampe à décharge produit une
lumière blanche.

Avantages de la lampe à décharge par rapport aux lampes halogènes

- À consommation égale, la luminosité est multipliée par trois, avec une meilleure répartition du flux
lumineux. Malgré des projecteurs plus petits, l'éclairement de la chaussée est doublé.
- La durée de vie est trois fois supérieure grâce à l'absence de filament à l'intérieur: 1500 heures de
fonctionnement contre 450 pour une H4.
- La consommation d'énergie est diminuée de moitié. En effet, la luminosité d'une 35 watts à décharge
équivaut à 62 watts en halogène H4.

LES PROJECTEURS À SURFACES COMPLEXES

Le système d'éclairage à surfaces complexes fait appel


à une technique optique jusqu'alors inconnue dans
l'automobile. La parabole du projecteur est décompo-
sée en une multitude de petites facettes, comme autant
de petits miroirs qui vont contrôler de façon très ri-
goureuse l'orientation du flux lumineux. Grâce à de
puissants programmes informatiques, l'orientation de
ces surfaces de réflexion est calculée avec la plus
grande précision. La distribution de lumière obtenue
permet de prendre en compte les facteurs tels que la
taille du filament des lampes, la dimension et l'incli-
naison des glaces, etc. De plus, dans ces projecteurs,
A. feux de croisement
le flux est récupéré au maximum grâce à l'utilisation
B. feux de route
de la totalité de la surface de la parabole.

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HISTORIQUE

1859 Naissance du premier "projecteur" de lumière électrique placé sur l'arc de triomphe par
M. Saurer

1878 Découverte de la lampe à incandescence.

1885 Premier projecteur parabolique avec un réflecteur en verre.

1899 Première réglementation sur l'éclairage des automobiles (un feu blanc et un feu vert à l'avant,
et remplacement des lampes à acétylène et à pétrole par des lanternes électriques.

1929 Arrêté obligeant deux dispositifs d'éclairage sur les véhicules automobiles.

1939 La lumière jaune devient obligatoire sur tous les véhicules automobiles.

1957 Apparition du faisceau de croisement asymétrique dit "code européen" (coupure à 15°).

1962 Utilisation d'une lampe halogène simple fonction sur une voiture de compétition.

1971 Création de la lampe halogène deux fonctions (croisement et route).

1990 Invention de la lampe à décharge

1992 La lumière blanche devient obligatoire sur les voitures neuves...

VOCABULAIRE

On doit dire feux de route au lieu de plein phare

On doit dire feux de croisement au lieu de code

On doit dire lampe au lieu d'ampoule. En effet, l'ampoule n'est que le globe de verre rempli d'un gaz sous
faible pression, contenant les filaments de la lampe à incandescence.

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