Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
TRAVEAUX PRATIQUES
Responsable : L. SAADI
M. WAQIF
1
TABLE DE MATIERE
Manipulation 1
Manipulation 2
2
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
Pour votre sécurité et celle des autres et pour la bonne marche des T.P. observez les
consignes données à ce sujet :
Pendant la séance :
- Réfléchissez avant d'agir
- Portez une blouse
- Il est interdit de fumer ou de manger dans une salle de travaux pratiques.
- un silence relatif est exigé.
- Manipulez avec délicatesse en respectant les consignes relatives à chaque manipulation.
- Ne manipulez pas les produits inflammables à proximité d'une flamme ou d'un solide
incandescent.
- Ne jetez jamais les produits insolubles dans les éviers.
- Des flacons de récupération de produits chimiques sont mis à votre disposition.
- Il est interdit de déplacer le matériel et les flacons de produits chimiques d'une paillasse à
une autre.
Avant de quitter la salle de T.P :
- Laissez la paillasse ainsi que la verrerie en parfaite état de propreté.
- Rangez le matériel.
- Fermez les robinets d'eau et de gaz.
En outre :
- Il est indispensable de préparer la manipulation que vous aurez à effectuer avant de
venir en salle de T.P.
- La façon de travailler est très importante et une note sera attribuée à chaque étudiant.
- Toute absence non justifiée sera sanctionnée.
Une très grande importance est attachée au compte-rendu et à sa présentation. Sans qu'il soit
une copie du polycopié ; il doit être aussi clair que possible et comprendre les rubriques suivantes :
- But de la manipulation
- Exposé de la théorie : Il s'agit d'exposer à la fois la théorie nécessaire à la compréhension
au principe de la mesure et celle nécessaire à l'interprétation des résultats obtenus.
- Résumé du mode opératoire : il faut donner brièvement les indications nécessaires qui
dérivent la méthode utilisée (parfois un schéma clair vaut mieux qu'un long discours).
- Résultats des mesures : Il est préférables que les résultats soient donnés sous forme de
tableaux et de courbes.
* Les différentes colonnes des tableaux doivent porter les indications adéquates pour que la
signification des nombres soit claire. Les graphiques servent à mettre en évidence les relations qui
existent entre les variables. Les points expérimentaux doivent être mis en évidence que le
graphique (entourés d'un cercle ou représentés par une croix).
Il faut choisir une échelle simple qui donne une courbe occupant la plus grande partie du
graphique.
* Les calculs doivent être exposés clairement et les résultats demandés mis en évidence.
* Quand cela est possibles, l'erreur estimée sur le résultat devra être donnée.
- Interprétation des résultats
- Conclusion :
3
* Discuter de la précision des mesures, des résultats, des causes d'erreurs de manipulation et
des difficultés rencontrées.
* Suggérer des améliorations possibles.
4
Manipulation 1
c ob 100
b M
oa
Chloroforme Eau
a
5
oa : teneur en acide
ob : teneur en eau
oc : teneur en chloroforme
Figure I
Acide
c
b
M
a
Chloroforme Eau
a : teneur en acide
b : teneur en eau
c : teneur en chloroforme
Figure II
Acide
une phase
Courbe binodale
Ligne de conjugaison
deux phases
Chloroforme Eau
Figure III
II - COURBES BINODALES
Echantillons 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Acide (cm3) 0 5 10 20 30 25 25 20 15 0
6
Chloroforme (cm3) 5 10 10 10 10
Eau (cm 3) 25 30 30 50 50
Selon le tableau, on part d'abord de mélanges chloroforme + acide dans les proportions
indiqués et on ajoute à la burette x cm3 d'eau de façon à obtenir un trouble persistant après une
agitation et traduisant l'apparition d'une deuxième phase.
Puis on part de mélange acide + eau dans les propositions indiquées et on ajoute à la burette
3
x cm de chloroforme de façon à obtenir de même une louche persistant.
Nota = Opérer avec précaution pour les échantillons 1, 9 et 10 car il faut une très faible quantité de
x pour avoir le louche. Le trouble pour les mélanges 9 et 10 se traduit par l'apparition de
gouttelettes non miscibles qui tombent au fond.
La connaissance de la densité d'une part, et du volume de chaque constituant d'autre part,
permet de calculer simplement les titres massiques de chaque mélange. En portant sur le
diagramme triangulaire les points expérimentaux correspondant au titre de chaque mélange, on
obtient la courbe binodale
Lorsque l'on a deux phases en équilibre, leurs compositions ne sont pas indépendantes
(règle de phases) si bien que sur la courbe binodale chaque point est conjugué d'un autre et la droite
qui les joint s'appelle ligne de conjugaison (d'ou le nom de la courbe binodale).
On préparera le mélange a (voir tableau ci-après) des trois constituants dont la composition
correspond à des points situés en dessous de la courbe binodale et donnant naissance à deux phases
dont on déterminera la composition de la manière suivante :
- les deux phases de chaque échantillon sont séparées à l'aide d'une ampoule à décanter.
- Chaque phase est placée dans une éprouvette graduée, on mesure son volume et par pesée,
on détermine sa masse. Il suffit alors de mesurer la quantité d'acide dans chaque phase pour
connaître sa composition. Pour ce faire, on fait des prises de 2 ml et on dose l'acidité par la soude
1N en présence de phénolphtaleine.
IV - COMPTE RENDU
7
un point parallèle à l'un des côté
Une hauteur.
Données
Densité de l'acide acétique = 1,06
chloroforme = 1,498
eau =1
8
Manipulation 2
I. INTRODUCTION
La valeur d'une propriété extensive dans un système homogène telle que le volume,
l'enthalpie, l'entropie ou l'enthalpie libre est déterminée par l'état du système et par la quantité de
substance en présence.
Si J représente une grandeur extensive elle peut s'écrire sous la forme
J = i(T, P, n1, n2,....., ni,.......)
ni représente le nombre de mole du constituant I du système
Par différentiation, il vient :
J J J
dJ = ( )
T P , n i
dT + ( )
P T , n i
dP + (
n
) dn i
i i P , T, nj
J
La dérivée partielle ( ) représente la grandeur molaire partielle du constituant i.
n i T , P, nj
C'est une grandeur intensive que l'on note : Ji.
Si on se place dans des conditions de température et de pression constantes la différentielle
se simplifie et s'écrit :
dJ = J1 d n 1 + J2 d n 2 +......Ji d n i +.....
soit pour une composition donnée :
J = J 1 n 1 + J 2 n 2 +.....+J i n i +.....
Une grandeur molaire partielle qui se prête bien à une détermination expérimentale au laboratoire
est la volume molaire partiel.
9
dV = VA dnA + VB dnB 1
Les volumes molaires partiels permettent d'atteindre le volume total d'un mélange de
composition arbitraire (xA, xB) :
V = VA nA + VB nB 2
V est une fonction d'état qui dépend de la température, de la pression et des quantités des
espèces présentes; dV est donc une différentielle totale exacte qu'on peut écrire à T et P constantes :
dV = ( V )P, T, nB dnA+ ( V )P, T, nA dnB 3
nA nB
Les volumes molaires partiels sont des variables intensives définis en identifiant les
équations [1] et [3] par :
VA = ( V ) T, P, nB et VB = ( V ) T, P, nB 4
nA nB
D'après l'équation [2] on peut s'attendre à une variation du volume total due à une variation
de ni et de Vi . L'expression algébrique de la variation globale de V s'écrit :
dV = nAdVA + VAdnA+ nBdVB + VB dnB [5]
En identifiant les équations [1] et [5] à température et pression constantes, il s'avère :
nAdVA + nBdVB = 0
Cela veut dire que les volumes molaires partiels ne peuvent pas varier indépendamment les
uns des autres : l'augmentation du volumes molaires partiel d'un constituant s'accompagne
fidèlement de la diminution de celui de l'autre et vice versa.
Remarque : les définitions précédentes et leur interprétation peuvent être étendue à toute
grandeur extensive (H, S, G, .......etc).
III. PRINCIPE
La manière la plus simple de déterminer le volume molaire partiel d'un soluté serait de
porter la variation du volume de la solution correspondant à divers concentrations en soluté en
fonction de la molarité et de déterminer la pente (dV/dV i)P,T,nj.
Cette méthode ne sera pas retenue car nous ne pouvons pas déterminer la valeur du volume
de la solution avec précision convenable.
cette méthode ne sera pas retenue car nous ne pouvons pas déterminer la valeur de la
solution avec précision convenable.
Pour pallier cette difficulté, on aura recours aux volumes molaires apparents du soluté et du
solvant. Le volume de la solution s'écrira :
V = n1V°1 + n2 [6]
V°1 étant le volume molaire du solvant pur de masse volumique .
étant le volume molaire apparent du soluté.
Il s'ensuit les relations suivantes :
0 0
* pour le solvant M = V1 V1 = M/ [7]
V n1V1
* pour le soluté = [8]
n2
V
On en déduit donc : V2 = ( )T, P, n2 = + n2 ( ) T, P, n1 [9]
n1 n 2
V n 2V 2 1 2 j
V1 = = [n1 V10 - n 2 ( ) T, P, n1]
n1 n1 n 2
10
La détermination de permet donc d'atteindre les volumes molaires partiels du soluté et du
solvant.
En effet, peut être calculé à partir de la masse volumique r de la solution. Si M1 et M2
représentent respectivement les masses molaires du solvant et du soluté on a d'après [8] :
1 nM n M
= n [ 1 1 2 2 - n1 V1 ]
0
2 r
Si n2 = m = molarité, donc m représente le nombre de mole de soluté dans 1000 grammes de
solvant on aura d'aprés [6] :
1000 + mM2 = 1000 M1 + m
M1 0
Soit donc :
= 1000 ( 1 - 1 ) + M2
m 0
Ainsi la détermination expérimentale de la masse volumique de la solution en fonction de
la molarité permet le calcul du volume molaire apparent du soluté .
Pour calculer ( / n2 ) T, P, n1 , il faut construire un graphique de la variation du volume
molaire apparent en fonction de m et en déterminer la pente. Dans le cas des électrolytes, on
admet que le volume molaire apparent croit linéairement avec la racine carrée de la molarité :
= 0 + a m
où 0 est le volume molaire apparent à dilution infinie et a une constante.
Donc au lieu de déterminer ( / n2 ) T, P, n1 à partir d'un graphique de la variation de
en fonction de m, on porte en fonction de m et on obtient :
( ) T, P, n1 = 1 ( ) T, P, n1 [10]
m 2m m
Les équations [9] s'écrivent :
V2 = + m ( d )
dm
V1 = V°1 - m 1 2
(m . d )
1000 dm
ou encore
V2 = 0 + 3 ( m . d ) [11]
2 dm
V1 = V°1 - M1 ( m m . d )
1000 2 dm
IV. MANIPULATION
On se propose d'étudier les volumes molaires partiels d'un sel (chlorure de sodium et de
l'eau (solvant en fonction de la composition de la solution à 25°C et à la pression atmosphérique.
11
2°) Préparation et remplissage des pycnomètres.
* Préparer 200 cm3 d'une solution trois fois molaire (3M) de NaCl ; la masse du sel doit
être connue avec précision.
* A partir de cette solution préparer des solutions 1,5M ; 0,75M, 0,3M et 0.15M
* Peser les pycnomètres vides et secs (W0).
* Remplir les pycnomètres de solution jusqu'au trait.
* Les boucher d'un coup sec à l'aide des bouchons rodés surmontés de capillaires : le
liquide doit alors se trouver dans la boule de garde au dessus du trait de repère (il ne doit
pas y avoir de bulles d'air ni dans le pycnomètre ni dans le capillaire).
* Les placer dans le bain thermostaté à 25°C.
* Ajuster le niveau du liquide des pycnomètres à l'aide du papier filtre, après
établissement de l'équilibre thermique dans le bain thermorégulé (environ 15
minutes ).
* Peser les pycnomètres après les avoir essuyés de l'extérieur (W s)
* Pour déterminer le volume exact des pycnomètres on se servira d'un liquide de masse
volumique connue, par exemple : eau, mercure...etc. Procéder de la même manière en
remplissant les pycnomètres avec de l'eau distillée (Ws).
Précautions à prendre :
1 - La masse volumique étant fonction de la température, il est indispensable de remplir les
pycnomètres à température constante . Pour cela on se servira du bain thermorégulé.
2 - Noter bien la densité de l'eau distillée correspondant à la température de la manipulation.
IV. RESULTATS.
12