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Université 20 Aout 1955 SKIKDA

Faculté de Technologie

Département de Génie Electrique


L2 Automatique

Cours Architecture des systèmes


automatisées

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Contenu de la matière

1. Introduction
2. Structure d’un système de production
3. Notion de réseau
a. Partie commande
b. Architecture des systèmes de production
4. Présentation et étude de cas
Introduction
1. Approche globale d’un système de production

2. Objectifs de l’automatisation des productions

3. Rentabilité d’une automatisation


Approche globale d’un système de production

Un système de production a pour but d’apporter une


VALEUR AJOUTEE à la MATIERE D’OEUVRE. Il élabore des
produits qui peuvent être :

•Soit des produits finis, directement commercialisés

•Soit des produits intermédiaires servant à la réalisation


des produits finis.

Le système de production est également alimenté en


énergies (électrique, pneumatique, hydraulique …).

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Il génère des déchets divers : chutes de coupes, eaux sales…
Le fonctionnement du système de production nécessite
différentes interventions humaines :
1. Le personnel d’exploitation assure la surveillance,
l’approvisionnement et participe parfois au procédé de
production.
2. Le personnel de réglage procède aux interventions
nécessaires pour obtenir la qualité recherchée ou pour
démarrer une campagne de production.
3. Le personnel de maintenance intervient lorsque le
système de production se trouve en défaillance et procède
aux opérations de maintenance préventive.
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Objectifs de l’automatisation des productions
Les objectifs poursuivis par une automatisation peuvent être assez
variés. On peut retenir quelques uns :

•La recherche de coûts plus bas, par réduction des frais de main-
d’œuvre, d’économie de matière, d’économie d’énergie,…

•La suppression des travaux dangereux ou pénibles et l’amélioration


des conditions de travail.

•La réalisation d’opérations impossibles à contrôler manuellement.

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La compétitivité d’un produit final peut être définie comme sa
capacité à être bien vendu. La compétitivité résulte essentiellement
des résultats obtenus sur les facteurs suivants : coût, qualité,
innovation, disponibilité.

L’automatisation des équipements de production peut améliorer les


coûts, la qualité et même la disponibilité des produits. Il est
cependant important de vérifier que le produit sur lequel s’applique
cette automatisation soit optimisé, et réponde toujours aux besoins
du marché.

L’expérience montre qu’une automatisation conduit souvent à


remettre en cause le processus de fabrication et donc le produit.

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Rentabilité d’une automatisation
Comme pour tout investissement, un projet d’automatisation est jugé
sur sa rentabilité. Celle-ci peut s’exprimer sous forme du temps de
retour des investissements.

NbA = Nb d’années pour retour d’investissement.


Si NbA est inférieur à 3 ans, le
projet est en général jugé
intéressant, si toutefois la durée
de vie du produit fabriqué est
estimée d’une durée supérieure.

Exemple : Durée de Vie moyenne de quelques produits usuels :


Automobile : 7 à 8 ans ; lave linge:10 à 11 ans ; réfrigérateur : 16 à 17
ans ; téléviseur : 11 ans ; machine-outil : 10 à 25 ans. 10
Structure d’un système de
production

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Introduction
Les systèmes automatisés, utilisés dans le secteur industriel,
possèdent une structure de base identique. Ils sont constitués de
plusieurs parties plus ou moins complexes reliées entre elles que l'on
nomme :
•Partie opérative (PO) étiqueteuse automatique

•Partie commande (PC)


•partie relation (pupitre de dialogue) [PR].

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Définition d’un système automatisé

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Exemples d’actionneurs

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Exemples de capteurs

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La partie opérative

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La PO C'est la partie visible du système. Elle comporte les éléments
mécaniques du mécanisme avec :

•des pré-actionneurs (distributeurs, contacteurs), lesquels reçoivent


des ordres de la partie commande;

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•des actionneurs (vérins-moteurs) qui ont pour rôle d'exécuter ces
ordres.
Ils se présentent sous différentes formes comme:

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Les vérins

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Vérin simple effet

Vérin double effet à simple tige

Vérin à double tige

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Vérin télescopique

Vérin rotatif

Vérin pivotons à pignon-crémaillère


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Moteur à courant continue

Moteur à courant alternatif 27


Moteur pas à pas

Pas n: 01 Pas n: 02 Pas n: 03 Pas n: 04


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•des capteurs qui informent la partie commande de l'exécution du
travail

Dans un système automatisé de production, ce secteur de détection représente le


service de surveillance et renseignement du mécanisme. Il contrôle, mesure,
surveille et informe la PC sur l'évolution du système.

CONSTITUTION D’UN CAPTEUR


Un appareil de mesure est constitué d’un corps d’épreuve qui, au contact du
procédé, donc de la grandeur physique à mesurer, produit une grandeur
directement mesurable par le capteur suivant le schéma ci dessous :

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Les différents types de capteur

CAPTEURS ANALOGIQUES
Le signal délivré est la traduction exacte de la loi de variation de la grandeur
physique mesurée.

CAPTEURS LOGIQUES (Tout Ou Rien)


Le signal ne présente que deux niveaux, ou deux états, qui s’affichent par rapport au
franchissement de deux valeurs; ces capteurs du type tout ou rien (TOR) sont
également désignés par détecteurs.

CAPTEURS NUMERIQUES
Le signal est codé au sein même du capteur par une électronique associée; ces
capteurs sont également désignés par codeurs et compteurs.

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Transmetteur
le transmetteur convertit le signal de sortie du capteur en un
signal de mesure standard (pneumatique, électrique ou
numérique). Il a pour fonction d’assurer le lien entre le capteur qui
génère la mesure et le système de contrôle commande (SNCC) ou
d’acquisition de mesure

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Manomètres électroniques:
Capacitif
Le principe consiste à transformer la déformation de la membrane de mesure
sous l’effet d’une force ou d’une pression en variation de capacité par
modification de la distance entre les armatures que forme le condensateur. En
effet, l’une des armatures du condensateur est placée sur la membrane qui se
déforme (armature mobile), l’autre sur le corps du capteur qui n’est pas soumise
à la déformation.

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Mesure de température par thermocouple
Un thermocouple est constitué de deux conducteurs de natures différentes
soudés à leurs extrémités. La tension mesurée est en relation directe avec la
différence de température des deux soudures.
Le phénomène de thermoélectricité est le résultat simultané du flux de chaleur et
d’électricité au niveau de la soudure.
La tension E obtenue, est directement liée à la différence de température et à un
coefficient « a » dépendant de la nature des deux matériaux constituant le
thermocouple

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DÉBITMÈTRES ÉLECTROMAGNÉTIQUES
La mesure repose sur la loi d’induction de Faraday. Ce principe de
mesure ne peut être mis en œuvre que sur des liquides
conducteurs. Dans un débitmètre électromagnétique, un champ
magnétique est créé perpendiculaire au débit du liquide. Le liquide
se comportant alors comme un conducteur en mouvement dans un
champ magnétique voit en son sein apparaître une tension induite.
Cette tension (U) ainsi obtenue est proportionnelle à la vitesse (V)
du liquide dans la ligne.

U=K.V

Le coefficient K dépend de l’intensité du champ magnétique, et de


le géométrie du capteur

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DÉBITMÈTRES A ULTRASONS
Le principe de mesure repose sur la différence de vitesse de propagation d’une onde
sonore lorsque celle-ci se déplace dans le sens d’écoulement du fluide et lorsqu’elle
déplace en sens opposé à l’écoulement, comme le montre la schéma ci dessous.

Le débit est fonction du diamètre de la tuyauterie et de la différence de temps


qu’il faut à l’onde sonore pour faire le trajet de A vers B ou de B vers A. Cette
technique est réservée à la mesure d’un débit de gaz ou de liquide non chargé.

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Pour une application sur des liquides chargés de particules solides, de bulles de
gaz ou émulsionnés. La mesure est alors basée sur l’effet Doppler. Dans ce cas, le
signal sonore émis se réfléchit sur les particules (solides, liquides, ou gazeuse) et
modifie sa fréquence en proportionnellement à leur vitesse.

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Les capteurs tout ou rien
Les détecteurs sont des capteur de type tout ou rien. La famille la
plus fournie est celle des détecteurs de présence . On distingue les
détecteurs par contact et les détecteur de proximité.

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Les détecteurs inductifs

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Détecteur de proximité capacitif : Dans le cas du détecteur capacitif l’objet à
détecter fait varier par sa position la capacité d’un condensateur formé par la
face sensible du détecteur. Ses caractéristiques lui permettent de détecter tout
objet même si celui-ci n’est pas métallique.

Exemple application des Détecteurs de proximités

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Détecteur de proximité photo électrique :

Les systèmes détecteurs de proximités photoélectriques comprennent:


un émetteur de lumière visible ou infrarouge,
un récepteur photosensible.

L’objet est détecté lorsqu’il interrompt, ou fait varier, l’intensité du faisceau


lumineux sur le récepteur. Il existe 3 types de détecteurs photoélectriques :
- Le système de proximité,
- Le système barrage,
- Le système reflex.
Emetteur

Récepteurs

Réflecteur

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L’Effecteur: est l’élément de la chaîne d’action en contacte avec la
matière d’œuvre. C’est lui qui est chargé de sa transformation

L'Effecteur est situe a la suite de l'actionneur pour finaliser le travail :


il produit l'effet attendu. Par exemple : la trappe du distributeur de
billets, la pince du robot, la cabine de l'ascenseur, etc.

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La partie commande

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Structure de la partie commande

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Exemple d’une barrière automatique

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Automate Programmable Industriel API (PLC en anglais)

Un API est une forme particulière de contrôleur à microprocesseur


qui utilise une mémoire programmable pour stocker les instructions
et qui implémente différentes fonctions, qu’elles soient logiques, de
séquencement, de temporisation, de comptage ou arithmétiques, pour
commander les machines et les processus.

Figure 1. Automate programmable industriel

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Architecture matérielle des API
Description générale :
Un automate programmable industriel se présente sous la forme
d’un ou plusieurs profilés supports (racks) dans lesquels viennent
s’enficher les différents modules fonctionnels :
l’alimentation 110/220 VCA ou 24 VCC
L’unité centrale de trainement à base de microprocesseur,
Des cartes d’entrées/sorties logiques (TOR),
Des cartes d’entrées/sorties analogiques (ANA),
Des cartes de comptage rapide,
Des cartes de communication (CP),
Des cartes spécifiques pour : réseaux, asservissement, régulation
commande d’axe….
Chaque module d’entrée/sortie comporte un bornier de
raccordement et un ensemble des LEDs visualisation de l’état
logique de chaque voie.
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Cette organisation modulaire permet une grande souplesse de
configuration adaptée aux besoins de l’utilisateur ainsi qu’un
diagnostic et une maintenance facilités.

cartes d’entrées TOR


Chaque carte comporte généralement 8, 16, 32 entrées logiques et
peut correspondre au schéma fonctionnel ci-dessous:

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cartes de sorties TOR :
Chaque carte comporte généralement 8, 16, 32 sorties logiques et peut
correspondre au schéma fonctionnel suivant :

L’API commande le processus en connectant des actionneurs via les points de


connexion de l’API appelés sorties à une tension de commande de 24 V

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Cartes d’entrées/sorties analogiques :
A la différence des signaux binaires qui ne peuvent prendre que les deux états
"Tension disponible +24V" et "Tension indisponible 0V", les signaux analogiques
sont capables (dans une certaine plage donnée) de prendre n'importe quelle
valeur comprise entre 0V et 10V ou de 0 à 20mA.

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Carte de régulation PID
Cette carte comporte souvent
plusieurs entrées analogiques
permettant de recevoir le
signal de mesure issu des
transmetteurs 4-20mA, ainsi
que plusieurs sorties
analogiques permettant de
piloter les vannes de
régulation. Le microprocesseur
local traite le programme
élaboré à partir des différents
algorithmes de régulation
implantés sur la carte même
(PID, Sommation, Racine
carrée,..).

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Langages de programmation des APIs
La norme IEC 61131-3 définit entre autres choses, cinq langages qui peuvent être
utilisés pour la programmation d'applications d'automatisme. Les cinq langages sont:

1. IL « instruction list », ou liste d'instructions:


Un programme écrit selon cette méthode est constitué d’une suite d’instructions,
chacune placée sur une nouvelle ligne. Le tableau suivant recense quelque codes
utilisés par les fabricants et les instructions normalisées.

2. ST «structured text » ou texte structuré: les programmes sont écrits sous forme
d’une suite d’instructions séparées par des points-virgules. Il s’agit d’instructions
prédéfinies et de sous routines qui permettent de modifier des variables, celles-ci
étant des valeurs définies, des valeurs mémorisées de manière interne ou des entrées
et des sorties.

3. Le graphe de fonction séquentielle SFC « sequential function chart » : Ce terme


correspond à une représentation graphique du fonctionnement d’un système afin
de révéler l’enchaînement des évènements qui conduisent à ce fonctionnement . La
figure 4 illustre ce type de fonctionnement.
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4. LD « Ladder Diagram », Langage à contacts: dans un schéma à contacts, le nom
de variable associée à chaque élément et son adresse sont ajoutés au symbole:

5. Diagramme de schéma fonctionnelle (FBD, Functional Block Diagram): est


utilisé pour les programmes d’ API décrits sous forme de blocs graphiques. Il s’agit
d’un langage graphique pour représenter les signaux et les données passant au
travers de blocs, qui sont des éléments logiciel réutilisable. Un bloc fonctionnel est
une instruction du programme qui, lorsqu’elle est exécutée, produit une ou plusieurs
valeurs de sortie. La figure ci-dessous montre la représentation d’un bloc. L e nom
de la fonction est écrit dans la boîte.

Exemple: Sortie arrêtée par activation d’un seul des quatre capteurs.

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Mise en œuvre de la pompe

FBD, Functional Block Diagram

Ladder Diagram

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Ex. Yoko

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Ex. Yokogawa
logics

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Ex. Tricon
logics

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Graphics

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DCS

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Définition du systèmes de contrôle distribués DCS :
Un DCS est une combinaison du concept d’une boucle simple de contrôle local et
les réseaux informatiques. Les systèmes de contrôle distribués ont énormément
amélioré la gestion des procèdes industriels avec plus de souplesse et de
sécurité. Les systèmes de contrôle DCS permettent une conduite et surveillance
centralisées et un contrôle reparti d’ou le nom DCS (Distributed Control System).

Les quatre fonctions de base à réaliser par un système numérique de


contrôle/commande de procédés industriels sont:
•L’adaptation des signaux échangés avec le procédé.
•Le traitement en temps réel des données échangées avec le procédé.
•Le traitement en temps différé des données échangées avec le procédé.
•La communication avec les utilisateurs du système numérique.

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La différence entre un système centralisé et un système distribué

Dans un système centralisé, un même dispositif ( processeur ou


calculateur) peut réaliser la plupart des fonctions de base. Une
indisponibilité du dispositif en question provoque la perte de l’ensemble
des fonctions dont il a la charge.

Dans un système distribué ou réparti, les fonctions de base sont


plutôt confiées à des dispositifs différents reliés entre eux par un réseau
de communication. Une indisponibilité d’un dispositif ne provoque que la
perte du fonction dont il a la charge.

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Les systèmes DCS’s les plus utilisés sont ceux de Honeywell, Yokogawa,
Emerson, ABB, Foxboro, Alstom et Rockwell.Il est à noter que tous les
systèmes de contrôle distribués doivent être réalisés selon l’architecturede
base suivante

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Réseaux
informatiques

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Réseaux informatiques

C’est quoi un réseau informatique ?

c’est un ensemble d’équipements


(informatiques) reliés entre eux.

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Réseaux informatiques

Pourquoi les réseaux ?

Tout simplement pour communiquer, gagner


du temps et…..

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Réseaux informatiques

Pourquoi les réseaux ?

le partage des ressources matérielles


(disques durs, imprimantes…)
et des ressources logicielles (fichiers,
applications…)
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Réseaux informatiques

Comment sont reliés ces ressources ?

C’est ce qu’on appelle la topologie du réseau.

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Réseaux informatiques
TOPOLOGIE:
Il s’agit de la manière de relier entre eux les
équipements informatiques. Selon les
topologies on obtient des performances
différentes.
A savoir, les débits, le nombre d’utilisateur
maximum, le temps d’accès, la tolérance aux
pannes, la longueur de câblage
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Réseaux informatiques
TOPOLOGIE:

Il existe trois topologie différentes :

• en étoile

• en bus

• en anneau
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Topologie en étoile:

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Topologie en étoile:
Dans ce cas on constate que chaque ordinateurs,
imprimantes.. est relié au nœud central : hub ou switch
dans le cas d’un réseau éthernet.
Les performances du réseau vont alors dépendrent
principalement de ce nœud central. Un hub pratique de
la diffusion : si un pc envoie un message à un autre pc,
l’information suit le parcours suivant : elle part du pc
émetteur arrive au hub puis est diffusée sur tous les
ports du hub ; seul le pc à qui est destiné le message
récupère les informations.

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Topologie en étoile:

Avantages :
• Chaque station possède sa propre ligne -> évite les
conflits.
• Administration du réseau facilitée (grâce au nœud
central).

Inconvénient :
• Longueur de câble importante

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Topologie en bus :

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Topologie en bus :

Il s’agit de la forme la plus rencontrée (bien que


l’étoile gagne du terrain…)

On trouve à chaque extrémité d'un brin des


bouchons. Les bouchons servent à ce que le signal
ne se réfléchisse pas.

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Topologie en bus :

Avantages :
• La longueur de câble est moins importante que
pour la topologie en étoile ou en anneau.

Inconvénient :
• Plusieurs machines sont reliées à un seul support -
> d'où la nécessité d’un protocole d’accès qui gère le
tour de parole des stations afin d’éviter les conflits.
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Topologie en anneau

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Topologie en anneau

Il s’agit de la topologie en bus que l’on a refermé


sur elle- même.
Le sens de parcours du réseau est déterminé ->
ce qui évite les conflits.
Les stations sont actives : c'est à dire qu'elles
régénèrent le signal.

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Topologie en anneau
Avantages :
• Le temps d’accès est déterminé (une machine sait à
quel moment elle va pouvoir « parler »).

Inconvénient :
Si un nœud (une station par exemple) ne fonctionne plus,
le réseau est coupé. Pour éviter ceci, on remplace les
stations par des MAU (Multistation Access Unit) : cela
ressemble à un Hub mais le dernier port est relié au
premier, ce qui revient à un anneau. Dans ce cas, la
topologie logique reste en anneau mais la topologie
physique est en étoile. 87
TYPES DE RESEAUX :
Nous allons ici classer les réseaux selon la distance.

Les réseaux locaux (LAN):


• Les LAN (Local Area Network) sont des réseaux ne
dépassant par 5 km (ex : pour un immeuble). Ces réseaux
sont privés (on ne peut pas y accéder de l’extérieur).

• Le débit peut aller de quelques Mbits/s à 100 Mbits/s.


• Le nombre de station ne dépasse généralement pas 1000.

•Voici un exemple de LAN :Ethernet 88


TYPES DE RESEAUX :
Les réseaux métropolitains (MAN):
• Les MAN (Metropolitan Area Network) ne dépassent pas
200 km (ex : d’une ville à une région). Ces réseaux peuvent
être privés ou publics.
• Le débit est élevé car supérieur à 100 Mbits/s.

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TYPES DE RESEAUX :
Les réseaux grandes distances(WAN):

Les débits disponibles sur un WAN résultent d'un arbitrage avec le


coût des liaisons (qui augmente avec la distance) et peuvent être
faibles.

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SUPPORTS :

Le coaxial:

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SUPPORTS :
Le coaxial:
• Le câble coaxial possède une large bande passante (de
l’ordre du MHz) : ce qui permet en d’autre de faire circuler
plusieurs types d’informations en même temps (un
équipement pourra avoir son propre canal de fréquence).

• Ce câble est peu sensible aux parasites et supporte un débit


de l’ordre du Mbit/s.

• Pour ce genre de câble on utilise des connecteurs BNC.


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SUPPORTS :

Le câble paire torsadée :

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SUPPORTS :
Le câble paire torsadée :
• Le câble paire torsadée est plus léger et coûte beaucoup moins
cher que le câble coaxial. Il s’agit du fil utilisé pour le téléphone.

• Les fils sont torsadés car cette configuration offre une meilleur
protection aux parasites (paradiaphonie plus élevée)

•La paire torsadée peut être non blindée : UTP (Unshielded


Twisted Pair) ou blindée : STP (Shielded Twisted Pair). Le STP peut
s’avérer utile si le câble doit passer près d’une source de
perturbation tel qu’un néon, un transformateur…

•Avec la paire torsadée on utilise des connecteurs tel que les RJ45
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SUPPORTS :
Le câble paire torsadée :

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SUPPORTS :

La fibre optique :

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SUPPORTS :
La fibre optique :
• Le transport des données se fait sous forme de lumière, ce
qui à l’avantage d’être très rapide et également insensible aux
parasites. La fibre optique est un support privilégié pour les
transmissions à haut débit, mais son coût est bien plus élevé
que le support cuivre.

• La bande passante est très large et les débit sont de l’ordre


du Gbits/s. Un signal n’a besoin d’être régénéré que tous les
500 km
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