L’autonomie administrative des CT

Cette autonomie administrative se manifeste essentiellement à travers la répartition

des
compétences et ce qu’on appellera les principes de subsidiarité et de spécialité, et la notion
de collectivité « chef de file »
L’autonomie administrative des CT
Cette autonomie administrative se manifeste essentiellement à travers la répartition
des
compétences et ce qu’on appellera les principes de subsidiarité et de spécialité, et la notion
de collectivité « chef de file »
Traiter les aspects et les mécanisme fondamentaux de l’autonomie régionale
permettant une maturité dans la dynamique territoriale au Maroc

Introduction
la gouvernance territoriale, désigne un nouveau mode de la gestion de l'action public
locale destiné à remédier les déficits de la légitimité et de l’efficacité d'un territoire donné ,
aujourd’hui la région assure un rôle prééminent par rapport aux autres collectivités
territoriales dans l’élaboration, l’exécution et le suivi des programmes de développement
régional et des schémas régionaux d’aménagement du territoire, dans le respect des
compétences propres des autres collectivités territoriales.
Nous ne pouvons pas être plus royaux que le roi et applaudir les politiques publiques
au Maroc et dire que ce sont des politiques réussies qui ont poussé le pays dans les rangs des
pays développés. Oui, il est indéniable que le Maroc a fait de gros efforts pour se développer
en adaptant des approches qui prennent en compte les dimensions politique,
géostratégique, économique, sociale et surtout sécuritaire.
Cependant, toutes les politiques se heurtaient à un mur qui imposait diversion et
révision du fait que le contexte mondial est un contexte en accélération de manière
effrayante, et la problématique des provinces du sud s'inscrit dans l'approche de la
régionalisation avancée qui instaure un nouveau concept de développement sous la
gouvernance territoriale.
Le législateur marocain est un législateur prudent dont la priorité absolue est l'unité
nationale et la force de l'État central. Le passage du Maroc à une régionalisation avancée est
le signe de son interaction avec le mouvement internationale de la décentralisation
territoriale, qui accorde aux collectivités territoriales le rôle principal dans le développement
local pour remédier les disparités spatiales.
Les questions de ; l’autonomie régionale et de la décentralisation au Maroc ont été
traitées comme des concepts étroitement associés, l’autonomie locale étant censée donner
une valeur positive à la décentralisation, mais leur relation variant en fonction de l’approche
de la décentralisation considérée.
Quels sont les aspects de l’autonomie régionale au Maroc (I) et quels sont les
mécanisme fondamentaux permettant une maturité dans la dynamique territoriale au
pays (II)

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 I- Les aspects de l’autonomie régionale

L’autonomie régionale aux Maroc se manifeste essentiellement à travers la

répartition des compétences et ce qu’on appellera les principes de subsidiarité et le principe
de libre administration (A) mais elle confronte certains obstacles (B)

A- Les principes de l’autonomie régionale au Maroc  :

- Le principe de la Libre administration  :

La notion du principe se manifeste dans une liberté d’agir et débarrassée d’une tutelle
de l’Etat tout en faisant appel aux mécanismes de la démocratie participative ;
une autonomie financière et fiscale renforcée par une valorisation de l’élément
humain opérant au sein desdites collectivités.

- Le principe de la Subsidiarité :

Un principe qui vient du droit canonique et qui trouvera ses applications en droit
constitutionnel. On le retrouve de façon plus connue an Allemagne.
le principe de subsidiarité, notamment du fait de sa constitutionnalisation, jouerait
un rôle central dans la régularisation des rapports entre l’Etat et la région, et ce, en double
tranchant ; au niveau politique, il constitue un complément au principe de l’unité nationale,
ce qui renvoie à certaine maturité politique de l’Etat ; au niveau de répartition des
compétences, il permet d’investir telle ou telle collectivité d’une compétence résiduelle de
droit commun, en cas d’incertitude. Or, qu’il est le référentiel de l’expression
constitutionnelle « Sur la base du principe de subsidiarité, les collectivités territoriales ont
des compétences propres, des compétences partagées avec l’Etat et celles qui leur sont
transférables par ce dernier (…) »
B- Les obstacles de l’autonomie régionale au Maroc :

L’existence d’un contrôle excessif (visa etc…) qui handicape le processus de

l’autonomisation de la région au Maroc, L’absence d’un projet régional global et intégré en
déterminant les responsabilités et les garanties de chaque partie y compris les mécanismes
de la mise en oeuvre de projet., La lenteur du processus de décentralisation et de
déconcentration qui prive le maillon territorial des capacités humaines, techniques et
financières nécessaires à une mise en oeuvre plus efficace et proche des citoyens, la faible
culture d’évaluation des politiques publiques au niveau territorial (par la région
décentralisée) qui ne permet pas d’opérer les ajustements nécessaires et d’améliorer, à
travers le retour d’expérience, l’efficacité de ces politiques
II- La gouvernance territoriale est Le mécanisme fondamental permettant une
maturité dans la dynamique territoriale

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 Face aux besoins vitaux des territoires au Maroc, il temps de faire un transfert de l’action
publique vers une action performante crédible, valide et fiable à travers la création des règle
de fonctionnent innovante (A) et l’exercice d’un pouvoir de contrôle (B)
A- Mécanisme de fonctionnement de l’action publique
Les managers publics doivent pour cela répondre à la double attente de proximité de
l’action publique et de rééquilibrage des relations entre pouvoirs publics et acteurs socio-
économiques.
C’est la mobilisation de la bonneté politique pour Construction un territoire dans le bon
sens de la régionalisation avancée :
- attractivité territoriale
- Productivité territoriale
- Compétitivité territoriale
- Cohésion sociale
- Situation alarmante
- Equation développementaliste
- Les principaux ; sécuritaires
- Interventionnisme étatique
Conférer une plus forte légitimité démocratique à des structures de plus en plus
présentes dans la gouvernance locale.
Les programmes pour déployer la transformation de l’action publique dans une
dynamique de projet.
La délimitation des périmètres d’action de ceux-ci s’avère dès lors stratégique car c’est
dans cet espace que se créent les démarches d’innovation publique, la cohésion et
l’engagement des acteurs. 
B- Mécanismes de contrôle :
Le contrôle du pouvoir exécutif pour lutter contre des puissances publiques et pour
les empêcher de s’approprié les revenus et investissements d’autrui
Regroupe 6 mesures :
- Participation des citoyens, liberté des choix des dirigeants
- La stabilité politique et l’absence de violence
- L’efficacité des pouvoirs publiques : la qualité de la prestation de service
d’indépendance politique et de la fonction publique
- Le poids de la réglementation
- L’etat de droit et de la liberté réelle
- L’absence de la corruption
Conclusion
Le modèle classique de politiques publiques basé sur une logique sectorielle, logique
qui, renvoie à « une structuration verticale de rôles sociaux (en général professionnels) qui
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définit ses règles de fonctionnement, de sélection des élites, d’élaboration de normes et de
valeurs spécifiques, de fixation des frontières ».
Il se dégage que l’intervention régionale est une fonctionne de la capacité et de la
motivation de ces représentants et des projets sociétales qu’ils seront destinés pour les
collectivités territoriales.
Le Statut d’autonomie doit être capable de gérer l’économie et de prendre les les décisions
et les exécutées.