Vous êtes sur la page 1sur 1

Les différentes classes de fontes

La métallurgie des fontes repose à la fois sur les deux variantes du diagramme d’équilibre Fe/C, à savoir le
diagramme fer/graphite et le diagramme fer/cémentite. De ce fait on distingue, en fonction de l’état dans
lequel le carbone est précipité :

– les fontes dites « grises » parce qu’elles contiennent du graphite à l’état de particules qui peuvent être
des lamelles (fontes à graphite lamellaire) ou des nodules (fontes à graphite sphéroïdal surtout), les
différentes formes en sont définies par la norme NF EN ISO 945. Les propriétés mécaniques de ces fontes
dépendent de la structure de la matrice mais sont affectées par les défauts de compacité que constituent
les particules de graphite (plus nocives si elles sont lamellaires, moins nocives si elles sont nodulaires).

– les fontes dites « blanches » parce que leur carbone est précipité sous forme de cémentite Fe 3C et
qu’elles ne contiennent pas de particules de graphite. Ces fontes sont généralement dures mais fragiles.
À côté de ce classement on prend en compte l’état de la matrice qui enrobe les précipités et on considère
donc des fontes :
• ferritiques; avec ferrite + carbures et/ou graphite;
• perlitiques; avec perlite + carbures et/ou graphite;
• bainitiques; avec bainite + carbures et/ou graphite;
• martensitiques, avec martensite + carbures et/ou graphite;
• austénitiques, avec austénite + carbures et/ou graphite.
Ces différents états sont obtenus par action sur la composition chimique, les conditions de solidification et
de refroidissement et, éventuellement en recourant à des traitements thermiques.

Vous aimerez peut-être aussi