Tableau 10:Expression du moment maximale sous l'effet du convoi Bc dans une poutre à
travée indépendante………………………………………………………………………….. 54
Tableau 30: Combinaison des charges pour les efforts tranchants .......................................... 75
Tableau 38: Efforts dus aux variations linéaires action rapides. .............................................. 91
Figure 27:Position la plus défavorable pour Mc80 dans le sens longitudinal. ......................... 61
Figure 31: Lignes d'influence pour une poutre sur appuis simples .......................................... 67
Figure 32:Réaction d’appuis pour une seule travée chargée A(l) ............................................ 80
Figure 41:Diagramme des sollicitations enveloppent dans le chevêtre de la pile. ................. 101
Figure 42: Diagrammes des sollicitations enveloppent dans le chevêtre de la culée. ............ 104
Ministère
Oued Sayad
Soit X = h − h =
Équation obtenue en égalisant la charge totale de l’eau avant et après passage du pilier, c’est
le principe de conservation de l’énergie mécanique, en négligeant tous les frottements
internes, régime fluviale (Nombre de Froude : F = < 1), aussi les frottements contre le
pilier.
H =H h + =h +
Avec :
hi : la hauteur d’eau à l’endroit i.
Vi : vitesse d’écoulement à l’endroit i.
La vitesse de l’eau sous le pont est donnée par l’équation de continuité :
Q = V . h . L. μ
Avec :
L : Débouché linéaire du pont
: Coefficient de contraction variant de 0,85 à 0,95 suivant la forme des avant-becs.
Généralement on prend =0,9 (valeur moyenne).
Qp: Débit de crue au niveau du pont.
Algorithme de calcul :
V2 Valeur inférieur à V3 ;
On calcul h2 et X ;
V2 une autre valeur inférieure à la précédente ;
V3 la première valeur qu’on a donnée à V2 ;
Calcul des nouvelles valeurs de h2 et X.
Et ainsi de suite jusqu’à ce que h2 se stabilise à deux chiffre après la virgule.
Interprétation de l’algorithme :
Situation du problème : Autour d’un plier, V2 est la vitesse en son amont (au niveau du front
de contact avec le courant, vitesse d’entrée) et V3 est la vitesse en son aval (vitesse de sortie).
Donner à V2 la valeur de V3 revient à considérer que la vitesse sous le pont est la même
qu’en front du pilier ceci donne h2 nul, implicitement cela veut dire que les particules non pas
perdu d’énergie Cinétique en heurtant le front. Ensuite, le fait de donner à V2 une valeur
inférieure à V3 revient à considérer qu’effectivement les particules de l’eau ont perdu en
énergie cinétique, et par l’équation ci-dessus nous retrouvons la dénivellation X du niveau
d’eau correspondante. Réinjecter V2 dans V3 revient à supposer, qu’un nouveau pilier fictif
est posé devant celui existant et que la vitesse à sa sortie est celle à l’entrée du premier plier,
le remous calculé à la deuxième itération ( la deuxième valeur de X) est en fait la
dénivellation du niveau d’eau entre l’amont et l’aval du pilier fictif, cette dénivellation qu’on
va ajouter à la première pour trouver le remous total du à la diminution de V2. En reprenons
cette opération plusieurs fois, processus automatisé facilement sur Excel, on remarque queh2 ;
Application de l’algorithme :
V2 H2=X+H1 X
2.13 6.01 0
2.1 6.02 0.01
2 6.04 0.03
1.9 6.06 0.05
1.8 6.08 0.07
1.7 6.09 0.08
1.6 6.11 0.10
1.5 6.12 0.11
1.4 6.14 0.13
1.3 6.15 0.14
1.2 6.17 0.16
1.1 6.18 0.17
1 6.19 0.18
0.9 6.20 0.19
0.8 6.21 0.20
0.7 6.21 0.20
0.6 6.22 0.21
Culée :
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
0.05<D50<1.5
Cu=D60 /D10
wn Ic
Susceptibilité
D10
D15
D60
Ref. de l’échantillon
LL
de liquéfaction
Formule de LACY :
.
= . × −
Formule de LARRAS :
HN2 = 2B0,3– Heau
Avec :
B : La largeur du miroir (B = 104 m) ;
Heau : La hauteur de la lame d’eau (Heau =6.01m)
D’où, la hauteur d’affouillement calculée par cette formule est : = .
Formule de LPEE :
+ = . ( )
Avec :
Q100 : Le débit centennal (Q =1200m3/s) ;
L : La largeur de l’oued au niveau des PHE (L = 104m) ;
D50 : Le diamètre moyen des matériaux du lit de l’Oued (D50= 0.1 mm) ;
Heau : La hauteur d’eau en période de crues (Heau =6.01m) ;
D’où, la hauteur d’affouillement calculée par cette formule donne: = .
Formule de CONDDIOS :
+ = . ( )
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Formule de LEVI :
+ = . ( )
Formule de DUN :
. . .
= . × ( ) ×
Avec :
Q : Le débit de projet.
L : Le débouché linéaire en cas de la crue de projet.
On trouve : = .
Formule de l’E.D.F :
+ = . ( )
V. 2.Affouillement local :
Il existe plusieurs formules permettant d'estimer la profondeur d'affouillement local dont les
plus importantes sont:
Formule de DUNN :
.
= . ×( × )
Avec :
V : La vitesse moyenne du courant (V= 4.41 m/s).
D : Le diamètre des piles (D = 1,6 m).
D’où, la hauteur d’affouillement calculé par cette formule est : HL1 = 0.93 m.
= . ×
Avec D = 1,6m.
D’où, la hauteur d’affouillement calculé par cette formule est : HL2= 2.24 m
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
La légèreté de la structure, ce qui implique aussi une économie aux appuis et aux fondations,
en plus de la facilité de conception architecturale.
Cependant ce type de pont ne peut être envisagé dans notre cas à cause du risque de
déformation sous des chocs ou autres effets dynamiques et aussi le coût très élevé de l’acier et
de la maintenance ce qui défavorise ce type de pont.
Cadre et portiques :
Le cadre et le portique ne peut pas être envisagé dans notre cas, car ces structures sont utilisés
pour des franchissements de petites portées et elles ne peuvent supporter que des remblais de
hauteurs modérées (2 à 3 mètres)
Pont dalle en BA :
Les ponts dalle en BA présente plusieurs avantages, la dalle est relativement mince, le
coffrage et les cintres sont plus simples que pour les ponts a poutres coulées sur places, par
conséquent la main d’œuvre est moins importante et de pas forcément spécialisée dans la
mise en œuvre du coffrage et du ferraillage, ce qui rend ce type de pont facile et rapide à
exécuter. Les portées économiques varient entre 10 m et 15 m.
Pont à poutre en BA :
Les ponts à poutres économisent énormément de la matière, cependant la main d’œuvre reste
coûteuse, la porté peut aller de 10 à 32 m de longueur, il est économique pour des portée
allant de 15 à 25 m. les ponts à poutres sont du point de vue architecturale moins esthétique
vu l’épaisseur importante de la dalle.
Ce type de pont est valide pour un nombre de travées variant de 2 à 6, il a les mêmes
caractéristiques du pont dalle en BA à l’exception de la portée qui varie, en cas de
précontrainte, entre 20 et 50 m, et aussi pour la mise en tension et l’injection qui nécessite une
main d’œuvre plus qualifiée.
Il présente l’avantage de suppression des joints entre travées, ce qui augmente le confort de
l’usager, on peut avoir aussi des portées plus importantes et donc la réduction du nombre
d’appuis qui ont un coût assez important.
Il est le plus répandu dans le domaine des ouvrages d’art, ses avantages sont :
Cette technique est limitée aux ouvrages dont le tablier est de hauteur constante avec une
gamme de portées comprise entre 35 à 70m. En fait, il convient à distinguer les ponts poussés
d'un seul coté où les travées courantes sont comprises entre 35 à 45m, des ponts poussés des
deux coté, où les travées atteignent des longueurs de 50 à 70m.
La rapidité d’exécution
La répétitivité des opérations procurant ainsi des gains de coût et de qualité
(opérations au sol pratiquement en poste fixe avec l’utilisation d’un matériel de
poussage robuste et léger
La suppression des cintres et échafaudages.
L’épaisseur économique d'une dalle de béton armé est plus faible que son épaisseur technique.
Cette dernière épaisseur peut être déterminée par les abaques joints de dimensionnement dans
le cas d'ouvrages à une, deux, trois ou quatre travées symétriques construits avec un béton de
classe B25. Ces abaques peuvent également être utilisés, moyennant adaptations, dans le cas
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Ainsi, par exemple, l'épaisseur d'un tablier-dalle à 5 travées non symétriques de portées 9 m -
14 m- 15 m - 13 m - 8 m peut être définie à partir de l'ouvrage à quatre travées symétriques de
portées 8 m - 15 m - 15 m - 8 m, pour lequel une épaisseur de 0,56 m peut être fixée, d'après
les abaques. A titre indicatif, cette épaisseur est légèrement plus grande que celle qui aurait
résulté de la répartition des travées 9 m - 15 m - 15 m - 9 m comportant des travées de rive
plus longues.
Par ailleurs, il est possible de diminuer légèrement l'épaisseur de la dalle, lorsque le béton
employé est de classe supérieure à B25. A titre indicatif, l'épaisseur varie selon la loi
suivante :
B25 B30 B35
Epaisseur h 0.87h 0.81h
Bien entendu, une telle réduction de l'épaisseur de la dalle entraine de façon inévitable une
dépense accrue en armatures, tant dans le sens longitudinal que dans le sens transversal. De ce
fait, elle peut conduire, particulièrement pour les armatures longitudinales, à l'emploi de fers
de très gros diamètre et peu espacés ce qui ne constitue pas une disposition souhaitable. En
d'autres termes, la recherche d'une minceur excessive de la dalle doit être évitée, car elle n'est
pas compatible avec les bonnes dispositions constructives.
L'élancement est en général de 1/22 pour les ponts à 1 travée, de 1/23 pour les ponts à 2
travées et de 1/28 pour les ponts à plusieurs travées (3 ou plus). Cependant, on peut employer
les abaques pour choisir l'épaisseur de la dalle. Dans ces figures, ht désigne l'épaisseur de la
dalle en m, l la portée centrale en m (portée de rive la plus longue dans le cas d'un pont à 2
travées) et le rapport de la portée de rive à la portée centrale. =lr/lc donc . = lr.
La pile prend la forme d’un voile. C’est la transposition en béton armé des anciennes piles en
maçonnerie. Elles sont minces et proportionnelles à l’épaisseur du tablier qu’elles supportent.
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Elles ont l’avantage d’engendrer un faible encombrement transversal mais elles sont utilisées
pour des hauteurs limitées à 15m.
C’est une succession de colonnes (poteaux) reliées en tête par un chevêtre. Il est recommandé
de prévoir une colonne sous chaque appareil d’appui pour optimiser l’épaisseur du chevêtre.
Les piles-marteaux sont constituées d'un seul fût de section cylindrique ou polygonale à côtés
plus ou moins réguliers, surmonté d'un chevêtre en porte-à-faux. Elles sont utilisées en site
urbain, lorsqu’on a très peu d’espace ou en site aquatique pour limiter la perturbation des
écoulements. Cette conception est, également, intéressante pour les franchissements
géométriquement biais en conservant l’ouvrage mécaniquement droit.
Les portiques sont constitués de deux fûts, rarement de plus. Le chevêtre d'appui relie ces fûts
et peut présenter un encorbellement au-delà des fûts. Ce type de pile, adapté à des tabliers de
largeur plus importante, est également d'un emploi très fréquent. La forme des fûts et leur
inclinaison peuvent être très diverses : en U, en V ou en Y...
Ce sont des piles évidées qu’on utilise pour les grandes hauteurs, car elles assurent plus de
rigidité vis-à-vis des efforts horizontaux. Généralement, elles sont réalisées par un coffrage
grimpant ; avec une épaisseur minimale est de 30cm (Elle est en général comprise entre 30 et
60cm). La pile est coiffée par un chevêtre important de 1 à 2m d’épaisseur, chargé de répartir
les réactions des appareils d’appuis dans la pile.
VIII.6.Les piles en H :
Le fût de la pile est en forme de H, qui présente des meilleures caractéristiques mécaniques.
Chaque H comporte deux voiles épais liés par une âme mince (environ 20 cm). Ce type est
intéressent surtout dans le cas de piles de grande hauteur.
Ce sont celles dont la structure porteuse est noyée dans le remblai d’accès à l’ouvrage ; elles
assurent essentiellement une fonction porteuse car elles sont relativement peu sollicitées par
des efforts horizontaux de poussée des terres dans la majorité des cas.
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Ce type de culée s’adapte facilement pour tout type de fondation et à n’importe quelle hauteur
de remblais qui sont généralement talutés à 3H/2V.
De par sa conception, une culée enterrée suppose une implantation en retrait par rapport aux
limites extrêmes de la brèche à franchir, du fait de la présence des talus de remblais, chose qui
peut induire à un allongement de la longueur du tablier par rapport à ce qui est nécessaire.
Une culée remblayée est constituée d’un ensemble de murs ou voiles en béton armé. Sur l’un
d’entre eux, appelé mur de front, repose le tablier de l’ouvrage ; les autres sont les latéraux,
appelés murs en aile ou mur en retour selon qu’ils ne sont pas ou qu’ils sont parallèles à l’axe
longitudinal de l’ouvrage. Pour les remblais d’accès, ils se terminent en quart de cône dont le
sommet doit être placé à une distance supérieure à 50 cm de l’extrémité du mur en retour.
On appelle culée creuse une culée qui comporte un mur de front, des murs en retour et
platelage supérieur, formant ainsi
une « boite » renversée dans
laquelle le remblai est taluté de
manière à ne pas exercer de poussée
sur le mur de front.Il s’agit donc
d’une constructionsophistiquée que
l’on ne conçoit que dans des cas
exceptionnels.
Ce type de culée est basé sur la technique de la terre armée qui est apparue juste il y’a des
dizaines d’années (en 1965).
d’accès en terre armée par l’intermédiaire d’une tête de culée. Et le deuxième correspond au
cas où le tablier repose sur une culée indépendante du massif en terre armée.
Ce type de culée est conçu dans des cas très particuliers, où la réaction d’appui au droit d’une
culée change de signe (par exemple, réaction positive à vide et réaction négative sous charge
d’exploitation). Donc son rôle est de rendre son signe constant sous n’importe quel type de
charges.
Variante 1 : PSI-BA
Variante 2 : PSI-DA
prix
Désignation Unité quantité montant
unitaire
Installation de chantier - 1.00 1600000.00 1600000.00
GNF1 m3 736.00 160.00 117760.00
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Le revêtement des tabliers comprend essentiellement une couche d'étanchéité et une couche
de roulement. C'est l'un des équipements le plus important tant par son coût (4 à 5 % du coût
total) que par son rôle (protection de la structure, résistance et anti-dérapage). Généralement,
le revêtement est d'épaisseur de 10 à 11 cm de masse volumique de 2,4 t/m3 avec une
variation de ± 20% due au rechargement ultérieure ou aux irrégularités des extrados du
tablier.
Le béton, même comprimé, n'est pas bien étanche (existence des pores et des ségrégations
locales tel que fissures, nids de cailloux et reprise de bétonnage). Pour protéger les armatures
contre la corrosion, il est nécessaire de poser une couche d'étanchéité sur la dalle de
couverture. En dépassant de 2 à 3% du coût total sur l'étanchéité, on prolonge la durée de vie
de l'ouvrage considérablement. Aux USA, plusieurs ouvrages de moins de 30 ans d'âge sont
devenus incapables de supporter le trafic par manque de cette protection.
Les chapes épaisses (de 3 à 3,5 cm) à base d'asphalte coulé à chaud en bicouche à haute
température (>200°C).
Les chapes minces (0,2 à 0,3 cm) à base de résine synthétique adhérente au support.
Les chapes en feuilles préfabriquées, épaisse (3 cm) à protection incorporé dans la feuille.
La surface de béton sur laquelle on pose l'étanchéité doit être bonne et préparer souvent par un
soufflage ou balayage. De plus, l'étanchéité doit protéger l'ouvrage, elle doit être prolongé
sous trottoirs et doit être raccordée aux joints.
On opte pour la chape épaisse car la chape mince nécessite un personnel technique qualifié et
un coût élevé, tandis que la première est moins chère et facile à exécuter.
La couche de roulement :
La couche de roulement doit présenter un bon uni et être antidérapant. De nos jours, la couche
de roulement est constituée par un tapis d'enrobés bitumineux d'épaisseur de 7 à 8 cm et de
masse volumique de 2,2 à 2,5 t/m3 (selon la compacité). La couche de roulement présente un
problème de perméabilité à l'eau. Ainsi, l'eau peut stagner entre la couche de roulement et la
chape d'étanchéité. L'enrobé risque de subir un désenrobage. Pour éviter ce problème, il faut
procéder à des dispositions constructives tel que pente plus drainage.
XI.2.Trottoirs :
Les trottoirs ont pour rôle de protéger les piétons contre la circulation automobile et ceci en
les isolant par une simple surélévation. La largeur courante d'un trottoir est celle convenable
pour laisser passer deux voitures d'enfant, soit un minimum de 1,40 m de largeur (le minimum
exigé par l'ICTARN est de 1 m).
Les trottoirs sur les hourdis en béton sont de 2 types: trottoirs sur caniveau et trottoirs
pleins.
Les trottoirs sur caniveau sont les plus utiles. En plus de leur légèreté, ils permettent une
disposition de canalisation ou des câbles dans leurs caniveaux.
Lorsque les canalisations dans les trottoirs sont inexistantes ou leur accessibilité n'est pas
nécessaire, on peut remplir le trottoir de gros béton ou de sable stabilisé au ciment. Dans ce
cas, la contre bordure et la contre corniche ne sont pas nécessaire. Ce type est le plus
employé. Il est conçu avec des fourreaux. Ces fourreaux sont nécessaires pour faire passer les
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
On envisagera des trottoirs sur caniveau recouverts par des dallettes de 5cm d’épaisseur
qui reposent sur la contre bordure et la contre-corniche. Ils présentent l’avantage d’être
légers et permettent de disposer des canalisations ou des câbles (électriques, PTT…) sous les
dallettes.
XI.3.Les corniches :
Dans le cadre de notre projet, nous utiliserons les corniches préfabriquées en béton armé.
Elles seront exécutées dans un moule métallique, ce qui améliorera leurs finitions et leurs
formes architecturales.
Elles seront posées sur une couche de mortier, de façon à régler finement leurs positions. Il est
conseillé de donner au-dessus de la corniche une pente transversale de l’ordre de 4% vers
l’ouvrage pour faciliter l’évacuation des eaux pluviales.
Ils sont placés sur les bords latéraux du pont, pour retenir des piétons ou des véhicules en
perdition. Cet élément a une grande incidence sur l’aspect esthétique de l’ouvrage, mais son
choix doit satisfaire prioritairement à des critères de sécurité.
Les niveaux de sécurité des dispositifs de retenue sont fixés par plusieurs normes, dont les
européennes transposées en normes Françaises NF EN 1317.1 et 2, selon lesquelles on
distingue :
Dans le cadre de notre projet, le Cahier des Clauses Techniques particulières (CCTP) prescrit
la mise en place de Garde-corps niveau N2, dont les matériaux et les normes d’utilisation
devront être conformes aux spécifications du dossier GC 77 du SETRA. Ce dossier du
SETRA nous permet de calculer la hauteur du garde-corps à l’aide de la formule suivant :
Avec une hauteur de chute d’environ (hauteur maximale du trottoir au-dessus du sol de la
brèche) d’environ 8.5 m, nous avons ℎ = 0.99 .
Pour plus de sécurité, nous prendrons ℎ = 1.0 avec une masse de 0.48 kN/m.
Ils permettent d’assurer la transition entre le tablier et les chaussées adjacentes à l’ouvrage,
mais aussi la continuité au niveau des joints de dilatation, tout en respectant les critères
suivants :
Les joints de chaussées sont présentés dans un document de SETRA, mais on peut les
regrouper en 4 familles:
Dans le cadre de notre projet, le Cahier des Clauses Techniques particulières (CCTP) prescrit
l’utilisation des joints de chaussée du type WOSD 50, soit du type WOSD 80 ou similaire. Il
s’agit de joints à lèvres avec remplissage du vide par un matériau assurant l’étanchéité.
Joint de trottoir :
D’après le dossier « JADE » du SETRA, contrairement à une idée préconçue, le fait de ne pas
avoir à supporter une circulation lourde ne facilite pas la mise au point de solutions simples,
efficaces, et fiable. Ceci tient au fait que la zone du trottoir est d’une géométrie parfois
complexe et non standardisée. Néanmoins, dans le cadre de notre projet, le Cahier des Clauses
Techniques particulières (CCTP) prescrit l’utilisation d’un joint léger de trottoir du type
TO50.
L’évacuation des eaux est nécessaire non seulement du point de vue de la durabilité de la
structure, mais également pour la sécurité des usagers. A cet effet, les dispositifs d’évacuation
des eaux sont destinés à assurer l’écoulement des eaux pluviales sur le tablier. Ils permettent
en outre de protéger le tablier contre les inondations qui pourraient survenir à la surface de la
chaussée.
Les eaux pluviales qui arrivent sur la surface du tablier sont évacuées par un ensemble de
dispositif constitué :
XI.7.Dalle de transition :
L'intérêt de la dalle de transition est d'atténuer les effets de tassement du remblai à proximité
de l'ouvrage. La dalle de transition permet de traiter le problème en permettant de remplacer
le rechargement par un léger reprofilage. La dalle de transition permet aussi de protéger le
remblai d'accès contre l'infiltration des eaux.
Sa longueur :
De façon générale, la dalle ne devra pas avoir une longueur supérieure à la hauteur du remblai
sous-jacent dans le voisinage des appuis de rive, et pour une route nationale, on pourra choisir
une longueur entre 3m et 1.5m.
Sa largeur :
La dalle doit contribuer à supporter la chaussée sous les zones circulées. Elle règnera donc au
droit de la chaussée au sens géométrique et sa largeur sera celle de la chaussée (largeur
roulable) augmentée de chaque côté de celle-ci d’un débord variable (0.5, 0.75 ou 1m)
Nous choisissons un débord de 0.7 m de chaque côté, notre dalle aura donc 9.4 m de
largeur.
Son inclinaison :
La dalle est posée sur une couche de gros béton de 10 cm d’épaisseur, avec une inclinaison
longitudinale de 5% permettant le drainage des écoulements sous-terrain.
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Pour le calcul de la flexion transversale, on suppose que la section transversale de la dalle est
une entretoise. Le moment de flexion est alors calculé par la méthode de Guyon-Massonnet en
prenant 1ml de la dalle. Ce moment est :
: largeur roulable ;
: largeur du trottoir ;
: largeur totale ;
: coefficient de Guyon Massonnet ;
: charge appliquée en forme de lame de couteau (développement en série de
Fourrier) ;
: portée principale du pont.
Le moment maximum au centre de la dalle (x=L/2) donne pour les deux premiers termes (à
savoir n = 1 et n = 3) : = ( − )
a) Détermination de q :
Les charges de type A étant moins défavorables que celles de type B, nous n’allons considérer
que ces dernières en plus des surcharges militaires. Ces charges doivent être développées en
Série de Fourier en une lame de couteau. Deux cas se présentent alors:
Cas 1 : charge uniformément répartie d’intensité q sur toute la longueur L (telle que la
charge permanente et celle du trottoir ).
q = , si k est impair
q = 0, si k est pair
dans notre cas :
k=3 q =
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Cas 2 : charge uniformément répartie sur une longueur, 2c, centrée sur le point d’abscisse
d (telle que les charges militaires Mc80 ou Mc120).
π π
q = π
sin sin , si k est impair
q = 0, si k est pair
4q πc πd
k=1 q = sin sin
π L L
4q 3πc 3πd
k=3 q = sin sin
3π L L
q = 0, si k est pair
dans notre cas :
2p 3πd
k=3 q = sin
L L
α : paramètre de torsion
θ : paramètre d’entretoisement
y : ordonnée de la fibre considérée du hourdi
e : la position de la charge.
Il est déterminé à l’aide des tables de Guyon-Massonnet et le calcul se fait comme dans le cas
de la détermination du CRT.
Courbes de en fonction de e :
2b = 10 ⇒ b = 5 m; b/ 2 = 2.5mm et b/ 4 = 1.25 m
Interpolation sur μ :
. θ
0.1 < θ < 1 ; μ = μ +(μ −μ )α(1 − eθ ) avec θ = .
θ = = =0.26
3b 3 ∗ 5
θ = = = 0.79
L 19
On a alors : μ .
= 0,9 μ .
+ 0,1 μ .
On a alors : μ .
= 0,9 μ .
+ 0,1 μ .
On commence l’interpolation sur θ1 = 0,26. On recopie les deux premières lignes à partir des
tableaux de Guyon-Massonnet, la troisième ligne constitue l’interpolation sur α. La dernière
est l’interpolation sur θ. Le tableau est symétrique par rapport à 0
θ = 0,26
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
-4
μ(α=0).10 -2486 -1244 -1 1244 2491
-4
θ1=0,20 μ(α=1).10 -1868 -987 -61 956 2116 Symétrique
-4
μ1.10 -2326 -1178 -17 1170 2394
-4
μ(α=0).10 -2430 -1220 -7 1217 2457
-4
θ2=0,30 μ(α=1).10 -1401 -787 -102 734 1820 Symétrique
-4
μ1.10 -2164 -1108 -32 1092 2292
-4
μ1.10 -2224 -1134 -26 1121 2330 Symétrique
Tableau 7 : μ1 = f(e) après interpolation sur θ1 = 0,26
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Ensuite, on fait l’interpolation sur 3 = 0,79. On recopie les deux premières lignes à partir des
tableaux de Guyon-Massonnet, la troisième ligne constitue l’interpolation sur α. La dernière
est l’interpolation sur θ. Le tableau est symétrique par rapport à 0.
θ = 0,79
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
-4
μ(α=0).10 -1296 -733 -113 675 1753
-4
θ1=0,70 μ(α=1).10 -379 -299 -150 208 1057 Symétrique
-4
μ3.10 -686 -445 -138 365 1290
-4
μ(α=0).10 -927 -571 -145 497 1518
-4
θ2=0,80 μ(α=1).10 -274 -237 -144 144 948 Symétrique
-4
μ3.10 -493 -349 -144 262 1139
μ3.10-4 -513 -359 -144 273 1155 Symétrique
Tableau 8: μ3 = f(e) après interpolation sur θ3 = 0,79
Enfin, on présente la variation de μ en fonction de e dans le tableau suivant puis on trace les courbes
μ1 = f(e) et μ3 = f(e).
2000
1 121 1 121
1000
1155
-26 -26
273 0 273
-6,25 -5 -3,75 -2,5 -1,25 0 1,25 2,5 3,75 5 6,25
-144 -144
-1-359
134 -1-359
134
-513 -1000 -513
-2 224 -2 224
-2000
-3000
-4000
Caractéristiques de la voie :
Charges permanentes :
Transversalement : toute la largeur est chargée puisque cette charge existe toujours.
Comme cette charge est uniformément répartie, nous allons calculer μ1 et μ3 en prenant
les différentes surfaces positives et négatives.
1 3b b b 1 b
μ = 2 × [ μ (e = −b) + μ e = − + μ e = − + μ e = − + μ (e = 0)]
2 4 2 4 2 4
μ = 2 × [ × (−2224) + (-1134) + (-26) +1121+ ×2330] = 0.0009 m
1 3b b b 1 b
μ = 2 × [ μ (e = −b) + μ e = − + μ e = − + μ e = − + μ (e = 0)]
2 4 2 4 2 4
μ = 2 × [ × (−513) + (-359) + (-144) +273 + ×1155] 10 × = 0.0057m
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
La charge permanente sur le hourdis a été calculé ci-haut et elle est égale à :
g = 21.275KN/m².
4q 4 × 21.275
q = = = 27.1 KN/m²
π π
× .
= = = . / Figure 20:Chargement du dans le sens longitudinal.
b 5
M = (μ q − μ q ) = M = (0.0009 ∗ 27.1 − 0.0057 ∗ 9.03) = −0.017 kn. m/ml
8 8
Charge du trottoir :
Transversalement :
1
μ = 2 × [μ (e = −b) + μ (e = −b + Ltr)]. Ltr
2
Longitudinalement :
× .
q = = = 5.73 KN/m²
× .
q = = = 1.91 KN/m²
b 5
M = (μ q − μ q ) = M = (−0.3576 ∗ 5.73 + 0.0903 ∗ 1.91) = −1. 173 KN. m/ml
8 8
Charge Bc :
1 er cas : 1file de Bc :
μ , = 0.1363 ; μ , = 0.0450
μ = ∑μ , = × 2.0,1363 = 0.1363 m
1 1
μ = μ , = × 2.0,0450 = 0,0450 m
2 2
Tableau 10:Expression du moment maximale sous l'effet du convoi Bc dans une poutre à
travée indépendante .
2∗P πd
q = sin
L L
2P 1 πd πd πd πd πd 1 πd
q = × ( sin + sin + sin + sin + sin + sin )
L 2 L L L L L 2 L
d1 d2 d3 d4 d5 d6
Position
1.775 6.275 7.775 12.275 16.775 18.275
q 1.83 10.88 12.12 5.66 4.54 1.51
q (KN/m) 36.542
Tableau 11:Calcul de
2∗P 3πd
q = sin
L L
2P 1 3πd 3πd 3πd 3πd 3πd 1 3πd
q = × ( sin + sin + sin + sin + sin + sin )
L 2 L L L L L 2 L
d1 d2 d3 d4 d5 d6
Position
1.775 6.275 7.775 12.275 16.775 18.275
q 4.87 0.37 -8.28 -1.22 11.28 4.45
q (KN/m) 11.457
Tableau 12:Calcul de
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
b
M = (μ q − μ q )
8
Charge Bt :
μ , = 0.1363 ; μ , = 0.0450
1 1
μ = μ , = × 2 × 0,1363 = 0.1363 m
2 2
1 1
μ = μ , = × 2 × 0,0450 = 0.0450 m
2 2
Longitudinalement :
2P πd 2P πd 2P πd πd
q = sin + sin = (sin + sin ) = 33.475 KN/m
L L L L L L L
2P 3πd 2P 3πd 2P 3πd 3πd
q = sin + sin = (sin + sin ) = − 31.814 KN/m
L L L L L L L
b
M = (μ q − μ q )
8
Cas disposions b M
Donc le 2ème cas (2 files) à sa 2ème position non-symétrique est le cas le plus défavorable.
Charge Br :
Transversalement :
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Longitudinalement :
Charge Mc80 :
Transversalement :
Les valeurs de µ sont déterminées d'après la figure 71. L = 1 m.
, (− . ) 0.1217
, (− . ) 0.0295
, (− . ) 0.0344
, (− . ) -0.0027
, (− . ) 0.1846
, (− . ) -0.0292
, (− . ) -0.1177
, (− . ) 0.0802
, (− . ) -0.0195
, (− . ) -0.0365
3ème cas: 1 chenille dont l’extrémité est sur l'axe, l'autre à 2.30 m :
, ( ) 0.2330
, (− ) 0.1363
, (− . ) -0.0735
, (− . ) -0.1613
, ( ) 0.1155
, (− ) 0.0450
, (− . ) -0.0281
, (− . ) -0.0427
Longitudinalement :
en tirer le maximum : M = (μ q − μ q )
5
M = (180.33 × 0.0756 + 76.41 × 0.01585) = 9.2775 KN. m/ml
8
5
M = (180.33 × 0.0556 + 76.41 × 0.0261) = 7.5129 KN. m/ml
8
3ème cas: 1 chenille dont l’extrémité est sur l'axe, l'autre à 2.30 m
5
M = (180.33 × 0.0336 + 76.41 × 0.0224) = 4.85667 KN. m/ml
8
Donc le 1er cas symétrique est le cas le plus défavorable.
A retenir: M = 9.277 KN. m/ml
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir : γ et δ .
γ : Coefficient de pondération du BAEL : γ = 1.35 à l'ELU ; γ = 1 à l'ELS.
δ : Coefficient de majoration dynamique pour Mc.
Tableau récapitulatif :
Les résultats des calculs ci-dessus sont regroupés dans le tableau suivant :
Charge
M =γ ×M + sup[δ γ sup b M ; b M ; M ;δ γ M ]
M , = 1,35 × (−0,02) + sup[1,13 × 1,6 × 6.17; 1.12 × 1.35 × 9.28] = 14.00 KN. m/ml
DEFINITIONS GENERALES:
La flexion longitudinale est essentiellement due à la charge permanente du hourdis mais aussi
aux surcharges routières.
Soient:
L : La portée de l’ouvrage.
2 b : Sa largeur.
I : Le moment d’inertie des poutres.
I : Le moment d’inertie des entretoises.
ρ : La rigidité flexionnelle par unité de longueur des poutres.
ρ : La rigidité flexionnelle par unité de longueur des entretoises.
Pour les ponts dalles α =1 Paramètre de torsion
× × .
= = = ×
( − ∗ . )× .
= − × × = . − × = . ×
Alors b = 4.75 ;
D’ où : θ = b/L ;
L (rive) = 14 m ;
L (intermédiaire) = 19 m ;
La largeur 2b de l’ouvrage à prendre en compte dans les calculs sera pour un pont Dalle égal à
la largeur réelle de la dalle.
En fonction de ces deux paramètres on peut lire sur les tableaux de GUYON- MASSONET
les valeurs des coefficients K; µ. Etc. qui servent à dessiner les lignes d’influence des
différents moments.
= +( − )√ Alors =
= . = 1 => K1
y /e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0.9812 0.9912 1.0012 1.0095 1.0133 1.0095 1.0012 0.9912 0.9812
b/4 0.9156 0.9382 0.9619 0.9862 1.0095 1.0287 1.0407 1.0484 1.0546
b/2 0.8569 0.8899 0.9246 0.9619 1.0012 1.0407 1.0773 1.1079 1.1354
3b/4 0.8038 0.8456 0.8899 0.9382 0.9912 1.0484 1.1079 1.1669 1.2225
b 0.7539 0.8038 0.8569 0.9156 0.9812 1.0546 1.1354 1.2225 1.3133
Tableau 16: Valeurs de K1 pour ϴ= 0,25
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
= . =1=> K1
y /e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0.9664 0.984 1.0018 1.0173 1.0244 1.0173 1.0018 0.984 0.9664
b/4 0.8776 0.9104 0.9453 0.982 1.0173 1.0451 1.0591 1.0652 1.0689
b/2 0.8012 0.8453 0.8929 0.9453 1.0018 1.0591 1.1108 1.1508 1.1849
3b/4 0.7345 0.7876 0.8453 0.9104 0.984 1.0652 1.1508 1.2351 1.3126
b 0.6733 0.7345 0.8012 0.8776 0.9664 1.0689 1.1849 1.3126 1.4474
Tableau 17: Valeurs de K1 pour ϴ= 0,30
Et par l’interpolation :
=1=> K1
= .
y /e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0.9811 0.9912 1.0012 1.0095 1.0134 1.0095 1.0012 0.9912 0.9811
b/4 0.9154 0.9381 0.9618 0.9862 1.0095 1.0288 1.0408 1.0485 1.0547
b/2 0.8566 0.8897 0.9244 0.9618 1.0012 1.0408 1.0775 1.1081 1.1357
3b/4 0.8034 0.8453 0.8897 0.9381 0.9912 1.0485 1.1081 1.1673 1.2230
b 0.7535 0.8034 0.8566 0.9154 0.9811 1.0547 1.1357 1.2230 1.3140
Tableau 18:Coefficients de Guyon-Massonnet pour K (ϴ= 0.2503, α = 1)
Les valeurs des CRT pour les différentes sections :
Ligne d'influence :
Notre tablier est composé de six travées isostatiques, ainsi le calcul des lignes d’influence des
moments fléchissant et des efforts tranchants se fera juste pour une seule travée. Les abscisses
sont comptées par rapport à l’appui de gauche positivement vers la droite.
Soit une charge ponctuelle unité située à l’abscisse , cette charge produit à la section
d’abscisse x le moment ( ,) et l’effort tranchant.
- Si α < x : ( , )=− . /
- Si α > x : ( , ) = .( − / )
La forme générale d'une ligne d'influence du moment et de l'effort tranchant pour une section
d'abscisse x est de la forme suivante :
Figure 31: Lignes d'influence pour une poutre sur appuis simples
Mx = (i=1,n)Piyi et Tx = (i=1,n)Piyi
Mx = qii et Tx = qii
Le poids propre de la dalle est une charge répartie sur toute la dalle. Pour déterminer les
sollicitations dues à cette charge, on n’a pas besoin d’utiliser le principe des lignes
d’influences. Le problème se réduit à déterminer les sollicitations d’une charge répartie sur
toute une poutre sur appui simple.
Le système A(l) :
Moments fléchissant :
Effort tranchant :
( − )²
( )= . ( ).
2.
( )= . . .
( )= . . . ′
Les sollicitations sont calculées à l’aide de leurs lignes d’influences (Li) dans la section
considérée en plaçant la charge Bc dans le sens longitudinal de la manière la plus défavorable
(deux files dans le sens transversal).
section
M(x) (KN.m) T(x) (KN)
Σ = 0.5*L 3409.385 302.790
Σ = 0.4*L 3263.527 512.819
Σ = 0.3*L 3102.144 614.314
Σ = 0.2*L 2474.542 816.237
Σ = 0.1*L 1501.760 1067.304
Σ = 0*L 0 1249.996
Tableau 22:Sollicitations dues à la charge Bc
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
La charge Bt
( )= . . . ′
( )= . . . ′
Avec : y = x. (1 − ) et y ′ = (1 − )
Le tableau suivant rassemble les résultats obtenus :
M(x)
Section T(x) (KN)
(KN.m)
Σ = 0.5*L 3196.87257 336.512902
Σ = 0.4*L 3108.12086 408.963272
Σ = 0.3*L 2744.05776 481.413641
Σ = 0.2*L 2104.68324 553.864011
Σ = 0.1*L 1189.99732 626.314381
Σ = 0*L 0 698.764751
Tableau 23:Sollicitations dues à la charge Bt
Charge Br :
( )= . . . ′
La charge militaire Mc120 étant une charge répartie, et en utilisant les lignes d’influences, on
détermine les sollicitations en multipliant la charge par l’aire correspondante ω. Pour avoir
l’effet le plus défavorable, on cherche l’aire maximale de la ligne d’influence placée sous la
charge.
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
( )= . . .
( )= . . . ′
Pour avoir l’effet le plus défavorable, on place La charge à une distance t de l’appui gauche
de telle façon à avoir ωmax :
= ⇒ = ( − , / )
Moment fléchissant : ( )= . . . ( − ).
( )
Effort tranchant : ( )= . . .( )
.
Le tableau suivant rassemble les résultats obtenus :
Les résultats des calculs sont regroupés dans les tableaux suivants :
À l’ELS :
M =M + 1,2. M + Max(1,2. Max(M ; M ) ; M )
T =T + 1,2. T + Max(1,2. Tax(T ; T ) ; T )
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
À l’ELU :
M = 1,35. M + 1,6. M + Max(1,6. Max(M ; M ) ; 1,35. M )
M = 1,35. T + 1,6. T + Max(1,6. Max(T ; T ) ; 1,35. T
0.85f f
f = = 19.83 MPa ; f = = 348 MPa ; E = 2.1. 10 MPa
θγ γ
f 3.5
ε = = 1,656. 10 ;α = = 0.679 ; μ = 0.8α (1 − 0.4α ) = 0.396
Eγ 3.5 + 1000ε
Moment réduit :
M 2,4712
μ = = = 0,314
bd f 1. (0,9.0.7) . 19,83
Recherche du pivot :
μ ≤μ
μ < 0.1859
Bras de levier :
β = 0.8α = 0.3896 m
Armatures tendues :
A = = 140.01 cm² et A′ =0
Vérification à l’ELS :
1
I= by + 15A (d − y) + 15A′ (d − y)²
3
y Solution positive de :
by + 30(A + A′ )y − 30(A d + A′ d′ ) = 0
y = 34,92 cm
I = 31 31981,44 cm²
M
K= = 58,75 KN. m
I
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
σ = Ky = 20.52 MPa
σ ≤σ Condition vérifié
d′ M y 15σ
δ = = 0.11 ; μ = = 0.0203 ; α = = 0.5543 ; α = = 0.0841
d bd σ d 15σ + 15σ
α
α ²(1 − 3 )
μ = = 0.00025
30(1 − α )
μ ≤μ
α − 3α − 90μ α + 90μ = 0
α = 0.5691
²
A = ( )
bd = 157.84 cm² et A′ =0
Choix: 20 HA 32 disposés en deux nappes totalisant 160.8 cm². Leur espacement est de 10 cm
bh f
A = max ; 0.23bd = max{4; 9.78} = 9.78 cm²
1000 f
A ≤A Condition vérifié.
Moment réduit :
M 0.014
μ = = = 0,0018
bd f 1. (0,9.0.7) . 19,83
Bras de levier :
Armatures tendues :
A = = 0.64 cm² et A′ =0
Vérification à l’ELS :
1
I= by + 15A (d − y) + 15A′ (d − y)²
3
y Solution positive de :
by + 30(A + A′ )y − 30(A d + A′ d′ ) = 0
y = 7.23 cm
I = 159 092.34 m
M
K= = 6.54 KN. m
I
σ = Ky = 0.47 MPa
σ ≤σ Condition vérifié
σ ≤σ Condition vérifié
bh f
A = max ; 0.23bd = max{4; 9.78} = 9.78
1000 f
A ≤A Condition vérifié.
A =A = 9.78 cm²
Aciers transversaux :
V = 0.689 MN
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
V
τ = = 1.094 MPa
bd
τ <τ
S ≤S = min{0,9 ∗ d; 40 cm} = 40 cm
γ (τ − 0.3f ). b. S
A ≥ = 3.63 cm²
0.9f
h b
∅ ≤ min ; ;∅ = 20 mm
35 10
0.4. b. S
A ≥ = 4 cm²
f
Les efforts normaux sollicitant les appareils d’appui sont déduits des réactions d’appuis dues
aux différents cas de charges en divisant par le nombre de plaques par appuis (4 plaques
pour les culées et 2 x 4 plaques pour les piles).
Pour les calculs des réactions d’appuis on utilisera les deux combinaisons suivantes :
A l’ELU : Rmin = R (1.35G)
[ , × + , × + , ( , )]
Rmax = Max
[ , × + , × + , ]
G=212.75 KN/ml
La réaction d’appui due aux charges permanentes est :
Pour une pile : R (G) = 19×212.75 = 4042.25 KN
Pour une culée : R (G) = 14 ×212.75/2=1489.25 KN
a) Système A(l) :
18
R = A(l) × (19/2)
Donc : R = 462.555 KN
Cas de 2 travées chargées :
18 18
b) Système Bc
18
Donc :
R=1,1×(240×18,5+240×17+120×12.5+240×8+240×6.5+120×2)/18
Donc : R=839.67 KN
c) Système Mc120
180.3 KN/ml
18
R = 6,1×q× (18,5-6,1/2)/18
Donc : R = 944.02 KN
Cas de 2 travées chargées (1char sur les deux travées) :
180.3 KN/ml
18 18
d) Trottoir :
La réaction d’appuis due aux surcharges sur trottoir se calcule de la même façon que le
système A(l) en remplaçant la valeur de A(l) par la surcharge sur le trottoir q=1.5KN/m², on
trouve pour :
= × ( × × )
Avec:
= × ( × × )
Avec :
Ei : Le module instantanée de déformation du béton pour les charges de durée
d’application inférieure à 24h (Ei = 34180MPa).
A partir des résultats des surcharges de chaussée on a :
q = 97.4 KN/ml
D’où, q= 2.990. 10-3
c) Rotation totale :
A vide : = g
En service : = g + q
XIII.2.2.Déplacements d’appui :
a) Déplacement dû à la rotation :
.
∆ = = . . × = . .
b) Déplacement dû au retrait :
Il est dû à l’évaporation de l’eau qui chimiquement n’était pas nécessaire à la prise du ciment,
mais qui était indispensable pour obtenir une consistance plastique du béton pour faciliter sa
mise en œuvre.
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
∆ =− . × =− . .
A partir de la température ambiante, nous envisageons une variation de +10°C et –20°C dont
10 ° de variation instantanée.
Les efforts normaux sollicitant les appareils d’appui sont déduits des réactions d’appuis dues
aux différents cas de charges en divisant par le nombre de plaques par appuis (4 plaques pour
les culées et 2 x 4 plaques pour les piles).
= < 15
On prend : a= 25 cm
On cherche à respecter les inégalités suivantes qui concernent la condition de non flambement
et la condition d’épaisseur minimale pour les irrégularités de la surface de pose.
a/10 < T < a/5 (Avec a<b)
On choisit un appui rectangulaire avec le côté a parallèle à l’axe longitudinal de l’ouvrage et
ab, afin de limiter les contraintes dues à la rotation.
a) Généralités :
Les efforts se répartissent en fonction de la rigidité de chaque appui. La rigidité k d’un appui
sera par définition, k = 1/u, u étant le déplacement de la tête d’appui sous l’action d’une force
horizontale unité.
Les déplacements en tête d’appui, sous un effort unitaire h=1t=10KN sont les suivants :
Pour la culée :
Les culées sont supposées infiniment rigides. Seuls les appareils se déforment.
Pour la pile :
Les déformations prises en compte, pour les déplacements sous efforts statiques et
dynamiques, sont celles du fût de la pile supposé encastrée sur la semelle de liaison.
Les déplacements sous efforts statiques et dynamiques de la semelle de la pile ont été négligés
en raison de l’ancrage de cette dernière sous le terrain naturel d’une part, et de l’ancrage des
pieux dans le substratum d’autre part.
Ud Ui
Appui Elastomères Ud Ui Kd Ki
(mm/KN) (mm/KN)
(mm/KN) (mm/KN) (KN/m) (KN/m)
L’effort de freinage du système Bc, F= 30 t, se répartit entre les différents appuis de l’ouvrage
selon la relation : Fi = F ki/ki(i= 0 à 4).
D’après la distribution des raideurs du paragraphe précédent, on obtient les efforts suivants :
P2 48.81
P3 48.81
P4 48.81
P5 48.81
C6 27.98
Pour les calculs on retiendra la valeur de : 48.81 KN pour les piles et 27.98 KN pour les
culées.
: Le déplacement de l’appui i ;
: Le déplacement relatif de l’appui i par rapport à l’appui 1 ;
∆( ) : La variation de la longueur de la travée i ;
: L’effort dû aux déformations appliqué à l’appui i ;
: Rigidité vis-à-vis des déformations de l’appui.
Les données sont les variations de la longueur ∆(l ) de chaque travée calculées avec les
données suivantes :
On déduit le déplacement relative de l’appui i par rapport à l’appui 1 situé le plus gauche.
− = ∆ =
= + Et = ×
Appui (mm) did (mm) did * Klid U1d (mm) Ud (mm) Hd (KN)
C0 -4.2 0 0.00 15.74 15.74 177.05
P1 -5.7 -4.2 -82417.58 15.74 11.54 226.45
P2 -5.7 -9.9 -194270.02 15.74 5.84 114.60
P3 -5.7 -15.6 -306122.45 15.74 0.14 2.75
P4 -5.7 -21.3 -417974.88 15.74 -5.56 -109.11
P5 -5.7 -27 -529827.32 15.74 -11.26 -220.96
C6 -4.2 -32.7 -367829.02 15.74 -16.96 -190.78
Tableau 37:Efforts dus aux variations linéaires action lentes.
Pour les calculs on retiendra la valeur de : 244.17 KN pour les piles et 206.67 KN pour les
culées.
Avec :
Il reste à contrôler que pour les différents cas de charges, la somme des contraintes de
cisaillement respecte la condition : N + H +< 5G
Avec :
: Contrainte de cisaillement due à la rotation d’une face d’un feuillet par rapport à
l’autre face ; elle est donnée par la formule suivante : = (G/2) (a/t)²t
0 = 3. 10-3 rad (tablier en béton coulé sur place) et est la rotation calculée.
Elle est à vérifier lorsque les contraintes de cisaillement dues à la rotation sont susceptibles
d’atteindre des valeurs semblables à celles dues à l’effort normal.
f.N=389.8 KN > H
f) Vérification :
T (mm) 10 10
ts 3 3
Les combinaisons qu’on va adopter pour la descente des charges sont les suivantes :
Dans ce qui suit, nous déterminerons les différents efforts exercés par rapport à la base de la
semelle pour chaque pile. Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
N Mx My Hx Hy M H
COMB 100 5743.73 748.40 6716.62 63.16 969.21 6758.19 971.27
COMB 101 5743.73 748.40 0.00 63.16 0.00 748.40 63.16
COMB 102 5039.73 777.62 0.00 63.16 0.00 777.62 63.16
COMB 103 6147.29 702.32 1748.99 59.27 0.00 1884.73 59.27
ELS COMB 104 6018.50 0.00 1918.82 0.00 0.00 1918.82 0.00
COMB 105 4981.30 0.00 423.63 0.00 48.47 423.63 48.47
COMB 106 4747.87 0.00 423.63 0.00 48.47 423.63 48.47
COMB 107 4747.87 702.32 0.00 59.27 0.00 702.32 59.27
COMB 108 4747.87 702.32 6716.62 59.27 969.21 6753.24 971.02
COMB 110 7741.33 997.87 9067.44 84.21 1308.43 9122.18 1311.14
COMB 111 7741.33 997.87 0.00 84.21 0.00 997.87 84.21
COMB 112 6802.66 1036.83 0.00 84.21 0.00 1036.83 84.21
COMB 113 8279.41 936.43 2331.98 79.02 0.00 2512.98 79.02
ELU COMB 114 8124.98 0.00 2590.41 0.00 0.00 2590.41 0.00
COMB 115 6724.76 0.00 635.45 0.00 72.71 635.45 72.71
COMB 116 4747.87 0.00 635.45 0.00 72.71 635.45 72.71
COMB 117 4747.87 936.43 0.00 79.02 0.00 936.43 79.02
COMB 118 4747.87 936.43 9067.44 79.02 1308.43 9115.66 1310.82
Tableau 42:La descente de charges sur la semelle
a) ELS :
CAS 1 :
Effort tranchant :
Cas 2 :
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Moment fléchissant :
Effort tranchant :
b) ELU :
CAS 1 :
Effort tranchant :
Cas 2 :
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
Moment fléchissant :
Effort tranchant :
Les combinaisons que nous allons adopter pour la descente de charges sont :
Combinaison N Mx My Hx Hy M H
COMB 100 4521.79 -589.9 0 598.3 0 589.90 598.30
COMB 101 4521.79 116.3 0 608.22 0 116.30 608.22
COMB 102 4392.86 138.54 1511.4 631.88 0 1517.74 631.88
COMB 103 4809.39 138.54 1511.4 631.88 0 1517.74 631.88
COMB 104 4745.81 -13.9 1746.44 598.3 0 1746.50 598.30
COMB 105 3801.79 -13.9 13.8 598.3 15.34 19.59 598.50
COMB 106 3280.55 1884.94 13.8 598.3 15.34 1884.99 598.50
COMB 107 3280.55 2037.38 0 631.88 0 2037.38 631.88
COMB 108 3280.55 2037.38 0 631.88 0 2037.38 631.88
Combinaison N Mx My Hx Hy M H
COMB 110 6092.42 -786.77 0 807.71 0 786.77 807.71
COMB 111 6092.42 -786.77 0 807.71 0 786.77 807.71
COMB 112 5920.51 154.84 0 820.94 0 154.84 820.94
COMB 113 6475.89 184.48 2015.2 852.47 0 2023.63 852.47
COMB 114 6406.84 -18.77 2357.69 807.71 0 2357.76 807.71
COMB 115 5132.42 -18.77 20.7 807.71 23.01 27.94 808.04
COMB 116 3280.55 2188.09 20.7 665.07 23.01 2188.19 665.47
COMB 117 3280.55 2391.34 0 709.84 0 2391.34 709.84
COMB 118 3280.55 2391.34 0 709.84 0 2391.34 709.84
Tableau 44:Descente de charges pour chaque culée.
Cas 1 :
Effort tranchant :
Moment fléchissant :
Moment fléchissant :
1.1.1 Principes
1.1.2 Géométrie:
H = 5.00 (m)
d1 = 0.00 (m)
d2 = 0.00 (m)
1.1.3 Matériaux
1.1.4 Chargements:
1.2.2 Sol:
Soulèvement :
Soulèvement ELU
Combinaison dimensionnante : ELU : 1.35G1
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 80.31 (kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 1688.16 (kN) Mx = -0.00 (kN*m) My = 1902.56 (kN*m)
Surface de contact: s= 37.30 (%)
slim= 10.00 (%)
Glissement:
Renversement:
Autour de l'axe OY
Combinaison défavorable: ELU : 1.35G1
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Soulèvement:
Soulèvement ELU
Combinaison dimensionnante ELU : 1.35G1
Coefficients de chargement: 1.00 * poids de la fondation
1.00 * poids du sol
Poids de la fondation et du sol au-dessus de la fondation: Gr = 448.26 (kN)
Charge dimensionnante:
Nr = 2056.11 (kN) Mx = -0.00 (kN*m) My = 1990.31 (kN*m)
Surface de contact: s = 53.20 (%)
slim = 10.00 (%)
1.3.1 Principes :
Fissuration : préjudiciable
Milieu : très agressif
Prise en compte de la condition de non-fragilité : oui
Pas de poinçonnement
Semelle isolée:
Aciers inférieurs:
ELU : 1.35G1
My = 931.99 (kN*m) Asx = 32.39 (cm2/m)
Etude d’un Ouvrage d’Art sur Oued Sayad
ELU: 1.35G1
Mx = 18.74 (kN*m) Asy = 8.10 (cm2/m)
Aciers supérieurs:
ELU: 1.35G1
My = -14.79 (kN*m) A'sx = 32.39 (cm2/m)
Fût:
Aciers longitudinaux A = 2 x 16.00 (cm2/m) A min. = 2 x 6.15 (cm2/m)
A = 2 * (Asx + Asy)
Asx = 2 x 16.00 (cm2/m) Asy = 2 x 6.15 (cm2/m)
2.3.2 Fût
Aciers longitudinaux
Attentes
Aciers longitudinaux
66 HA 400 32 l = 3.24 (m) e = 1*-0.14 + 1*0.29
2 Quantitatif:
Volume de Béton = 20.54 (m3)
Volume du gros béton = 97.50 (m3)
Surface de Coffrage = 20.62 (m2)
Acier HA 400
Poids total = 2562.27 (kG)
Densité = 124.75 (kG/m3)