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2.2.

5 -Le s peroxysomes

Vésicu les sphériques ayant une taille similaire à celle des lysosomes (0,15 à 2 µm de
diamètre). L'intér ieur a une structure cristalline
comme les lysosomes.

Ils sont délimités par une membrane (bicouche de


phospholipides) de protéines et de lipides et ils
contiennent des enzymes permettant l'oxydation de
nombreuses molécules organiques.
Présents dans toutes les cellules (plusieurs
centaines par cellule), ils sont particulièrement
abondants dans:
- les hépatocytes où de nombreux produits toxiques du métabolisme s'accumulent.
- les cellules épithéliales des tubules proximaux et distaux des néphrons.

Les peroxysomes sont des sites essentiels pour l'utilisation du dioxygène. Ils utilisent
de l'O2 et du H2 O2 (eau oxygénée) lors de réactions d'oxydations.

Les enzymes oxydases (D-amino-acide-oxydase, urate-oxydase) enlèvent des atomes


d'hydrogène libres (réaction d'oxydation) à des substrats organiques spécifique R. Ces
substrats liés à des atomes d'hydrogène, sont potentiellement toxiques pour la cellule.
L'oxydation de ces molécules les détoxifie.
RH2 + O2 → R + H2 O2 H O + R'H ⤇ R' + 2 H O.
2 2 2 2

La catalase utilise le peroxyde d'hydrogène H2 O2 engend

ré par d'autres enzymes pour oxyder une variété d'autres substrats toxiques R'
(phénols, acide méthanoïque, alcool): on parle de réaction de peroxydation. Ce type
de réaction est très important dans le foie, les cellules rénales, où les peroxysomes
détoxifient certaines toxines passant dans le sang.

La catalase catalyse aussi la réaction : H2 O2 + H2 O2 ⤇ O2 + 2H2 O. La catalase est l'enzyme


la plus abondante des peroxysomes.

S' il existe un excès d'H2 O2 , la catalase le transforme directement en eau : 2 H 2 →2H


2 O 2 O
+ O2. C'est une réaction de sauvegarde car H2O2 en quantité trop abondante est nocif
pour la cellule.
2.3. : Les organites délimités par deux membranes (Semi-
autonomes)
2.3.1. : Les mitochondries

Les mitochondries sont des organites en forme de haricot de très petite taille. Ils
ressemblant à de petits bâtonnets et possédant une double membrane intracellulaire.
La membrane interne forme des replis appelés crêtes, qui s'imbriquent dans une
substance appelée matrice. On y trouve de nombreuses enzymes responsables de la
dégradation des nutriments sous for me simple, tel le glucose. Ces dégradations se
déroulent en présence d'oxygène et portent le nom de respiration cellulaire. Elles
permettent aux mitochondries de former de l' ATP, source d'énergie de la cellule. L' ATP
est utilisée pour l'ensemble des activités de synthèse de la cellule ainsi que pour le
transport actif.

Le nombre de mitochondries d'une cellule dépend de l'intensité de son activité : une


cellule musculaire, par exemple, en possède beaucoup. Ces organites possèdent leur
propre matériel génétique, l ’ADN mitochondrial, hérité par la mère. Ils peuvent
synthétiser environ 10 % de leurs propres protéines grâce à la dizaine de gènes de
leur ADN, les autres protéines mitochondriales provenant du travail de synthèse
exécuté par les ribosomes.
L’acét yl-coen zym e A (Acé tyl Co A) provenant de métabolites cytoplasmiques est
intégré dans un cycle de réactions (cycle de Kreps) au cours duquel il est décarbocxylé
(CO2 ) et oxydé par perte de protons (H +) et d’électrons (ē). Ces derniers entrent dans
une chaine d’oxydo-r éduction (chaines respiratoires) formée par des transporteurs
spécifiques. L’éner gie libérée au cours des oxydo-réductions et des transferts de
protons permet la phosphorylation de l ’ADP ( P HOSP HORYLATION OXYDAT I VE) . Les
enzymes intervenant dans le cycle de Kreps ont été identifiés dans la matrice et dans la
membrane interne. Cette dernière contient en outre les transporteurs de la chaine
respiratoire et les enzymes de la phosphorylation.

Or igine

Une mitochondrie ne peut provenir que de la croissance et de la division d'une


autre mitochondrie déjà existante. Normalement, avant la division cellulaire, la
mitochondrie double sa masse puis se scinde en deux. Elles sont aussi capables de
fusionner entre elles. La réplication de l' ADN mitochondrial n'est pas limitée à la phase
S du cycle cellulaire. Le nombre de mitochondries par cellule est régulé par l'activité
cellulaire. Par exemple, une cellule musculaire au repos contient 5 à 10 fois moins de
mitochondries qu'une cellule musculaire activée en permanence.

Le fait que la mitochondrie possède son ADN propre, comme les chloroplastes,
indique une origine exogène : il est maintenant admis que les mitochondries
proviennent de l'endosymbiose d'une α-protéobactérie il y a environ 2 milliards
d'années.

Endosymbiose entre mitochondrie (cellule eucaryote) et cellule primitive (cellule


procaryote). Le même mécanisme serait à l'origine des cyanobactéries. © DR

La relation symbiotique entre mitochondries et cellules primitives

Le monde scientifique est à peu près d'accord aujourd'hui pour admettre l'origine
endosymbiotique du noyau (?) des mitochondries et des chloroplastes de ces cellules
par des cellules phagocytaires primitives. Vo ici très succinctement de quoi il s'agit :
une cellule primitive douée de la capacité de phagocytose englobe une bactérie alpha
pourpre, capable de faire de la respiration oxydative. L'association profite aux
deux : la cellule peut respirer et la bactérie peut se nourrir en échange. Ce ci pourrait
avoir eu lieu il y a plus de 2 milliards d'années.

On peut fair e le même raisonnement pour le chloroplaste en disant qu'une cellule


primitive capable de respirer et se trouvant à court de substrat à oxyder incorpore par
phagocytose une cyanobactérie capable de photosynthèse oxygénique
par hydrolyse de l'eau. Ce ci, en revanche, aurait eu lieu plus tard vers 1 milliard
d'années pour les algues vertes et rouges, beaucoup plus tard encore pour
les algues brunes, pour lesquelles c'est plus compliqué (0,3 milliard d'années ?)

2.3.2-Les plastes (Or ganites sem i-Autonomes)


Le chloroplaste est un membre spécialisé d'une famille d'organites végétaux appelés
plastes. Les amyloplastes (aussi appelés leucoplastes) sont des plastes incolores qui
renferment de l'amidon, particulièrement dans les racines et les tubercules. Les
chromoplastes, eux, élaborent les pigments qui donnent aux fr uits et aux fleur s leur
teintes orangées et jaunes. Quant aux chloroplastes, ils contiennent le pigment vert
appelé chlorophylle ainsi que d'autres pigments, des enzymes, de l' ADN, de l' ARN, des
ribosomes et d'autres molécules nécessaires à la photosynthèse ; de ce fait, les
chloroplastes ont une certaine autonomie, comme les mitochondries, et peuvent
synthétiser des protéines. Les chloroplastes sont biconvexes et se trouvent dans les
feuilles et dans les autres organes verts des végétaux, de même que chez les algues.
Les chloroplastes, les amyloplastes et les chromoplastes naissent des proplastes
présents dans les cellules non spécialisées. Au cours de la croissance de la plante, le
sort des protoplastes dépend de la situation des cellules et du milieu dans lequel elles
vivent.

Dans certaines conditions, les plastes matures changent d'identité.

Le contenu d'un chloroplaste est isolé du cytosol par deux membranes séparées par un
espace intermembranaire très mince. À l'intérieur du chloroplaste se trouve un autre
réseau membraneux organisé en sacs aplatis, les thylakoïdes. Dans certaines régions
du chloroplaste, les thylakoïdes sont empilés comme des jetons de poker et forment
des structures appelés grana (granum au singulier). Le liquide où baignent les
thylakoïdes s'appelle stroma.

Or ganites spécifiques aux cellules végétales, ils interviennent dans la photosynthèse.


Ils possèdent également une double membrane. Un troisième compartiment
membranaire, les thylakoïdes, est le siège des réactions de la photosynthèse. Ils
contiennent ADN et ribosomes dans leur stroma.
Coupe fine de Chla mydomona s observée en microscopie électronique à transmission,
on distingue le chloroplaste grâce à la présence des longs filaments formés par les
membranes des thylakoïdes

Dans les mitochondries ; l ’ATP est for mé par phosphorylation oxydative.

Outre leur rôle essentiel dans la respiration cellulaire, les mitochondries interviennent
dans des synthèses ; elles ont aussi la propriété de concentrer des substances diverses :
cations (Ca++) ; glycoprotéines, glycogène, lipides…

La photosynthèse assurée par les plastes est l’ensemble des processus permettant la
synthèse des substances organiques à partir de composés minéraux
( H2O et CO2 )en utilisant l’éner gie solaire. Dans ces réactions l’ener gie des photons est
piégée en énergie chimique et photolyse de l‘eau. Elle se produit à la production de
nicotinamide adénine dinucléotide phosphate réduit ( NADPH) et d ’ATP. Elle se produit
au niveau des thylakoîdes. Une phase obscure, au cours de laquelle il y a réduction du
CO2 grâce à l’éner gie accumulée dans l ’ATP et le NADPH. Elle intervient dans le stroma
après un stockage temporaire sous for me d’un polymère du glucose : l’amidon

Structure

Ultrastructure d'un chloroplaste

1-membrane externe , 2-espace intermembranaire


3-membrane interne (1+2+3: enveloppe) ; 4-stroma (fluide aqueux) ;5-espace intra-
thylakoïdien
6-membrane du thylakoïde ;7-granum (thylakoïdes accolés) ;8-thylakoïde inter-
granaire ; 9-grain d'amidon 10-ribosome , 1 1-ADN ;12-plastoglobule (gouttelette
lipidique)

La taille des chloroplastes est de l'ordre du micromètre. Ils prennent souvent la for me
de disques aplatis de 2 à 10 microns de diamètre pour une épaisseur d'environ 1
micron. Le chloroplaste est un organite composé de deux membranes (1 et 3) séparées
par un espace inter-membranaire (2). Il contient un réseau membraneux constitué de
sacs aplatis nommés thylakoïdes (8) qui baignent dans le stroma (4) (liquide intra-
chloroplastique). Les thylakoïdes sont composés d'un lumen (5) entouré d'une
membrane (6), et contiennent de la chlorophylle (pigments verts) et des caroténoïdes
(pigments jaune orange). Un empilement de thylakoïdes se nomme granum (7) (au
pluriel : des grana). D'autre part, le stroma contient quelques réserves sous for me
d'amidon (9), et des structures lipidiques dont le rôle est encore mal compris, les
plastoglobules(12).Dans certaines conditions physiologiques, les plastes n’élabor ent
pas de chlorophylle, Ils se spécialisent dans l’élabor ation de protéines(
Protéoplastes),de lipides et de pigments (Chr om oplastes). Le plus fréquemment, ils
interviennent comme organites de réserve et concentrent de l’amidon
(Am yloplastes).

Rôle

Le chloroplaste est le siège de la photosynthèse. Il absorbe l’éner gie lumineuse pour


fixer le carbone inorganique ( CO2) sous for me de glucose, au cours de ce processus de
l'énergie chimique sous for me d'adénosine triphosphate ( ATP) est également produite.
Cet ATP intervient dans la phase photochimique de la photosynthèse.

Le chloroplaste absorbe l'ensemble du spectre de la lumière visible mis à part le


vert, raison pour laquelle les feuilles des plantes ont un aspect vert. La chlorophylle se
trouve dans la membrane des thylakoïdes. Les différentes étapes de la photosynthèse
qui convertissent la lumière en énergie chimique se déroulent dans les thylakoïdes
tandis que les étapes de conversion de l'énergie en glucide se déroulent dans le stroma
du chloroplaste.

Le chloroplaste joue aussi un rôle dans la fixation du carbone, de l'azote, du soufr e


ou encore de la biosynthèse des lipides.

Or igine

Les chloroplastes sont le résultat d'une endosymbiose, c’est-à-dir e que des cellules
eucaryotes primitives ont ingéré des cyanobactéries il y a 1,5 ou 1,6 milliard d'années,
puis ont vécu en symbiose avec ces dernières 3. Par comparaison les mitochondries
proviennent de l'endosymbiose d'une alphaprotéobactérie par une cellule primitive il y
a environ 2 milliards d'années.
Suite à une réduction du nombre de membranes, on connaît aussi des chloroplastes à
trois membranes chez certains Dinophytes.

On distingue une lignée verte et une lignée rouge selon que les plastes d'endosymbiose
secondaire sont issus d'algues respectivement verte et rouge.

Endosymbiose de chloroplaste

Le noyau
Il est visible dans la cellule lorsqu'elle ne se divise pas (interphase). Il est limité par
l'enveloppe nucléaire et contient :

la chromatine qui est constituée d'ADN décondensé, le support génétique de la


cellule ;

le nucléole, constitué d'ARN qui, associé à des protéines, synthétisera des ribosomes.

Le noyau possède un diamètre variant de 10 à 20 µm (le plus gros des organites) et est
entouré par une double membrane : la m e m b r a n e nucléaire. Cette membrane
nucléaire contient des pores permettant les échanges nucléo-cytoplasmiques dans les
deux sens. Le nucléoplasme est le liquide dans lequel baignent les éléments contenus
dans le noyau. Il a deux fonctions principales : contrôler les réactions chimiques du
cytoplasme et stocker les informations nécessaires à la division cellulaire.
Le noyau régit la synthèse protéique dans le cytoplasme par l'intermédiaire d'un
messager moléculaire, l' ARN messager. L' ARN messager ( ARNm ) est synthétisé dans le
noyau selon les directives fournies par l' ADN, puis il sort du noyau par les pores pour
apporter les messages génétiques dans le cytoplasme. Là, l' ARNm s'attache à des
ribosomes, qui traduisent le message génétique pour élaborer la structure primaire
d'une protéine.

Il y a deux types de chromatine : l'Euchromatine et l'Hétérochromatine.

L'euchromatine est la for me la moins compacte d ' ADN, et les régions d'ADN qui la
constituent contiennent des gènes qui sont fréquemment exprimés par la cellule. Elle
se trouve principalement au centre du noyau.

Au contraire, dans l'hétérochromatine, située principalement en périphérie du noyau,


l' ADN est assez compact. Les régions qui la constituent soit contiennent des gènes qui
ne sont pas exprimés par la cellule (ce type d'hétérochromatine est connue en tant que
hétérochromatine facultative) ou bien fabriquent les télomères et centromères des
chromosomes (ce type d'hétérochromatine est connue en tant que hétérochromatine
constitutive).

Dans les organismes multicellulaires, les cellules sont hautement spécialisées dans
l'exécution de fonctions particulières, en conséquence différents ensembles de gènes
sont requis et exprimés. Ain si, les régions d'ADN qui constituent l'hétérochromatine
varient suivant les types de cellule.

Hétéro chromatine

Euchromatine
L'utilisation du microscope électronique permet de discerner les détails internes de
l'organisation du noyau ainsi que la structure de la membrane nucléaire.

Les nucléoles se trouvent dans la cellule, on peut trouver 1 ou 2 nucléoles. Les


nucléoles sont des structures qui vont participer à la fabrication des
ribosomes. La chromatine est une molécule très importante car elle est porteuse de
l’ensemble de notre patrimoine génétique. Elle se comporte comme un réseau dense
composé d’une molécule d ’ADN (Acid e Désoxyribonucléique). Au moment de la
division cellulaire, on a une modification et la chromatine s’or ganise en structure
mieux définie qu’on appelle chromosomes. La molécule d ’ADN est un long filament
ayant la for me d’une hélice enroulée sur elle-même. Si on déplie cette hélice, elle prend
une for me qui rappelle celle d’une échelle (2 montants et des barreaux).

Structure de l ’ADN

De quoi est composé l' ADN ?


Une molécule d'ADN se présente sous la for me
d'une double hélice enroulée. Cette double hélice
est une macromolécule composée de 150
milliards d'atomes. C'est en fait un motif
identique tout le temps répété : on distingue trois motifs :

des phosphates, en jaune,

des sucres (désoxyribose), en bleu,

et des bases azotées, en vert.

C'est d'ailleurs le sucre qui donne son nom à l' ADN, tout comme pour l'ARN l'acide
ribonucléique.

Dans l'ensemble des 23 paires de chromosomes, on décompte approximativement trois


milliards de bases azotées.

Ce qui différencie un motif d'un autre est la nature de la base azotée. Le sucre et le
phosphate est identique. Les bases azotées sont au nombre de quatre :

Adénine (A)

Cytosine (C)

Guanine (G)

Tyrosine(T)

Pour traduire cette ADN en protéine, les quatre lettres A, C, Get T s'associent en mot de
trois lettres ( GGA, CTA...) pour for mer un codon.

La multiplication cellulair e

La reproduction cellulaire est une caractéristique fondamentale au maintien de la vie et


de son renouvellement car toute cellule ou tout organisme pluricellulaire ne vivent
qu'un temps limité : leur mort surviendra après un temps plus ou moins long. Une
cellule ou un organisme devront se reproduire afin d'assurer leur descendance c'est-à-
dire, transmettre l'ensemble de leur matériel génétique.

Une cellule pourra entrer en période de division si :

- elle n'a pas manqué de nutriment


- elle n'est pas en contact avec certains poisons qui bloquent la division
- sa taille atteint une certaine valeur critique
- elle reçoit un message venant d'autres cellules
- la densité des cellules l'entourant diminue comme lors d'une coupure qui entraîne la
mort de millions de cellules
- elle reçoit l'ordre de le fair e par un gène de régulation.

Quand une cellule se reproduit, elle devra :

- Répliquer son matériel génétique (l'ensemble de ses gènes),


- Sépar er ce matériel en deux groupes afin que chaque descendant reçoive une copie de
ce matériel génétique,
- Diviser son cytoplasme.

La mitose est le processus au cours duquel les


chromosomes d'une cellule se séparent en deux
groupes égaux afin que chaque nouvelle cellule
reçoive exactement le même matériel
héréditaire pour que chacune puisse accomplir
la même fonction que leur cellule mère.

Un organisme a recours à la mitose pour :

- Renouveler les cellules qui sont mortes soit, à la suite du processus naturel de
vieillissement cellulaire ou par blessure ou maladie.
- Assur er sa croissance par l'ajout de nouvelles cellules.
- Assur er son développement embryonnaire
- Se reproduire, dans le cas de certains organismes unicellulaires; les deux cellules filles
formées par division de cet organisme deviennent alors autonomes.

LA DIVISION CELLULAIRE

Les cellules d’Eucar yotes se divisent pour engendrer d’autres cellules. Chez les
animaux comme chez les végétaux, les cellules sont de deux sortes : Les cellules
somatiques (Mit ose) et les cellules sexuelles (Méiose).
Deux types de division cellulaire

1. Mit ose : le noyau se divise pour produire 2 cellules avec le même nombre de
chromosomes que la cellule mère (cellules somatiques).

2. Méiose : division de cellule qui réduit le nombre de chromosomes en moitié pour


produire des gamètes (cellules sexuelles).
La Mit ose
Au cours de la mitose, la cellule se divise en deux cellules filles identiques, dont
chacune compte le même nombre de chromosomes que la cellule mère.

Lor sque la cellule est au repos, entre deux divisions cellulaires, les chromosomes
sont groupés dans le noyau et ne sont pas visibles. En revanche, lorsque la cellule est
sur le point de se diviser par mitose, les chromosomes deviennent visibles. Ils se
raccourcissent et s’épaississent ensuite, se séparent en deux dans le sens de la
longueur (division en deux brins d ’ADN qui se dupliquent), puis s’éloignent l’un de
l’autre et rejoignent chacun un côté de la cellule. Enfin, le cytoplasme (substance
gélatineuse située à l’intér ieur de la cellule) se divise et de nouvelles parois se forment
autour des deux cellules filles créées, dont chacune intègre l’u n des deux groupes de
chromosomes.

Les deux cellules filles pourront à leur tour se diviser par mitose et produire ainsi
d’autres cellules qui elles-mêmes engendreront d’autres cellules. La division cellulaire
par mitose garantit que, lors de la croissance de l’or ganisme, chaque cellule sera dotée
de 46 chromosomes qui seront la copie conforme de ceux présents dans le zygote
d’or igine. Au fil de la croissance, les instructions portées par les gènes permettent de
veiller à ce que les cellules se différencient pour constituer les tissus, que les tissus se
développent de façon à former les organes et, enfin, que les caractéristiques de
l’individu, comme la couleur de ses yeux et de ses cheveux, apparaissent.

La mitose se poursuit une fois que l’organisme a atteint sa taille adulte.

Le cycle cellulaire

Le cycle cellulaire comprend la mitose, durant laquelle les chromosomes sont


séparés et le cytoplasme est divisé, et l'interphase, durant laquelle la majorité de la
croissance cellulaire, des activités métaboliques et la réplication des chromosomes se
fait.
La durée typique du cycle pour une cellule animale typique est de 18-24 heures,
pour une cellule végétale
environ 10-30 heures.
Le cycle cellulaire est représenté dans la figur e ci-jointe
L'interphase représente environ 90% de la durée du cycle

Le cycle cellulaire comprend donc :


1- L'interphase, qui comprend :

La phase G1 (Gpour gap ou lacune) : lacune pré-réplication, croissance cellulaire : -


lacune de présynthèse

La phase S (Synthèse de l' ADN) : duplication des chromosomes, la quantité d'ADN


double (doublement de l' ADN)

La phase G2 : lacune post-réplication, la cellule se prépare pour la division. Lacune


post synthèse

La mitose (M) qui comprend les étapes suivantes :

A- PROPHASE-

DÉBUT PROPHASE-
Les centrioles (toujours en paires) commencent à se diriger vers les pôles.
Les chromosomes sont en for me de longs filaments.
Le nucléole commence à disparaître.

(Calottes polaires chez la cellule végétale)

MI-PROPHASE-
Les centrioles se rendent plus proche aux pôles.
Les asters commencent à se former.
Les chromosomes à deux chromatides deviennent visibles.
FIN-PROPHASE-
Les centrioles rejoignent les pôles.
Le fuseau achromatique (ou mitotique) commence à se former.
Les kinétochores se forment aux centromères de chaque chromosome, et se dirigent
vers les microtubules du fuseau achromatique.

La membrane nucléaire commence à disparaître.


Le nucléole est disparut.

B- METAPHASE-

La membrane nucléaire est disparut.


Les kinétochores des centromères de chaque chromosome à deux chromatides se
joignent aux microtubules du fuseau mitotique.
Les chromosomes sont alignés sur la plaque équatoriale de la cellule.

C- ANAPHASE

DÉBUT ANAPHASE-
Les centromères se sont séparés, et commencent à migrer vers les pôles opposés de la
cellule.

FIN ANAP HASE


Les deux ensembles de chromosomes simples (à un chromatide) approchent leur pôle
respectif.
La cytocinèse commence.

D- TELOPHASE-
Une nouvelle membrane nucléaire se forme.
Les chromosomes deviennent moins distincts, plus minces et allongés.
Le nucléole réapparaît.
Les centrioles se divisent.
La cytocinèse est presque complète.

Un exemple de la durée d'un cycle de 24 heures. Remarquez que la mitose représente


qu'une petite part de ce cycle.
G1 :10 heures, S:9 heures, G2 :4heures, M:1 heure

Durant l'interphase les chromosomes ne sont pas visibles,


- ils apparaissent comme des petits fils minces, non-condensés.

La mitose représente l'étape du cycle cellulaire durant laquelle les chromosomes et la


cellule se divisent.
CELLULE ANIMALE CELLULE VEGETALE

Structure et fonction du fuseau de division

Le fuseau mitotique ou le fuseau de division (Achr omatique) est fait de fibres de


microtubules associés à des protéines. Ce sont les centrosomes qui organisent le
fuseau. Une paire de centrioles fait partie du centrosome chez les cellules animales,
chez les cellules végétales les centrioles ne sont nécessaires au fonctionnement du
centrosome.

1) Fuseau achromatique : l'ensemble de tous les microtubules impliqués dans la


séparation des chromosomes ou chromatides sœurs.

2) Kinétochor es : structure spécialisée sur les chromatides où se lient les microtubules.

3) Microtubules kinétochoriens : microtubules produits par les centrioles qui


s'attachent au kinétochores et qui ont la fonction de tirer les chromatides ver s les
pôles.

4) microtubules polaires : microtubules produits par les centrioles qui vont d'un pôle à
l'autre et qui aident à la croissance de la cellule en division.

Le centrosome se duplique durant l'interphase

Durant la prophase et la prométaphase les deux centrosomes migrent vers les pôles
opposés de la cellule tout en fabriquant les fibres du fuseau.

À la fin de la prométaphase certaines fibres s'attachent au kinétochores de chaque


chromatide.

A la métaphase ; les microtubules tirent les chromosomes à la plaque équatoriale de la


cellule.
Le centromère de chaque chromosome se divise à l'anaphase et les chromatides sœurs
se séparent (maintenant considérés comme étant des chromosomes puisqu'elles sont
séparées) et se rendent aux pôles de la cellule.

La Cytocinèse

Une cytodiérèse est une division de la cellule par constriction centripète chez
les cellules animales et par formation centrifuge d'un phragmoplaste chez les cellules
végétales. Synonyme de cytocinèse, plasmodiérèse.

Durant la télophase les noyaux se forment et la cytocinèse divise la cellule allongée.


Un sillon de division, une invagination de la surface cellulaire à la région centrale de la
cellule, se for me et un anneau contractile de microfilaments commence à se contracter.
Le sillon de division devient plus profond jusqu'à ce que deux nouvelles cellules soient
complètes séparées.

Dans les cellules végétales, une plaque cellulaire (Le phragmoplasme) se for me
durant la télophase à l'équateur de la cellule mère (figure ci- jointe). La plaque est
formée par la fusion de vésicules provenant de l'appareil de Go lgi. Les deux bords de la
membrane ainsi formée se joignent à la membrane cellulaire complète de chaque
cellule pour former deux cellules-filles. Une nouvelle paroi cellulaire est produite entre
ces deux membranes.
ICI S’ACHĒVE LE COURS
MERCI DE M’AVOIR PRÊTE ATTENTION
BON COURAGE POUR LA SUITE DE VOS ÉTUDES

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