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Année universitaire 

: 2019 - 2020

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Sommaire:

Introduction …………………………………………………………………………………………… 3

1- Généralités sur les machines électrique …………………………………………………………. 4

1.1. Les machines asynchrones ……………………………………………………………………….. 4


1.2. Les machines à courant continu ………………………………………………………………… 5

2- Compte rendu du TP1: variation de vitesse pour une machine asynchrone à rotor bobiné ….. 9

2.1- Câblage d’une machine asynchrone à rotor bobiné …………………………………………... 9


2.2-  Variation de vitesse à l’aide de variation de tension………………………………………… 10
2.3- Variation de vitesse à l’aide d’un rhéostat ………………………………………………….. 10
 1-4- Variation de vitesse à l’aide d’un variateur industriel ……….................................................. 11

3- Compte rendu du TP2: variation de vitesse pour une machine à courant continue……………. 12

3.1- Câblage d’une machine à courant continue …………………………………………………….. 13


          
  3.2-  Variation de vitesse à l’aide d’un rhéostat………………………………………………………. 13

Conclusion ……………………………………………………………………………………………. 14

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Introduction :
 Les machines électriques tournantes ont pour but essentiel de transformer l'énergie électrique en énergie
mécanique de rotation et vis versa.
Les machines électriques font intervenir comme éléments fondamentaux :
- les courants électriques ;
- les champs magnétiques.
Dans le domaine des machines électriques, La classification classique fait apparaitre les trois grandes
familles suivantes :Machines à courant continu ;machines synchrones et alternateurs ,machines
asynchrones 
 Ce classement permet de balayer la quasi-totalité des applications rencontrées en électrotechnique.
 Dans cette perspective nous nous intéressons particulièrement à la variation de vitesse des
machines à courant continu et de celles asynchrones.
 En fait, la machines à courant continu est un convertisseur électromagnétique ,qui comporte les parties
principales suivantes :
 Partie fixe appelée Stator qui aura le rôle d’inducteur
 Partie mobile appelée Rotor qui aura le rôle d’induit
 Liaison rotor-éléments extérieurs de la machine appelé collecteur
Une machine à courant continu possède un nombre n de conducteurs actifs au niveau de l induit. Deux
cas peuvent de présenter :Soit un conducteur est a la fois traversé par un courant électrique et plongé à
l’intérieur d’un champ magnétique, il est alors soumis à une force électromotrice
Soit un conducteur est à la fois en mouvement de rotation et plonge a l intérieur d un champ magnétique
il est alors le siège d une force électromotrice.
Les machines à courant alternatif sont les plus fréquemment employées dans l’industrie d’autant plus
qu’elles possèdent plusieurs avantages par rapport aux machines à courant continu : simplicité
robustesse, prix peu élevé et entretien facile. Dans ce TP on a traité le cas variation de vitesse pour une
machine asynchrone à rotor bobiné à l’aide de variation de tension , à l’aide d’un rhéostat et via un
variateur industriel pour étudier cela pour une machine a courant continu en variant la tension ou et le
courant .

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1) Généralités sur les machines électrique

1.3. Les machines asynchrones

Constituants

Le stator du moteur asynchrone

Le stator est la partie fixe "statique" du moteur. Le stator est formé d'une carcasse ferromagnétique qui
contient trois enroulements électriques. Le passage du courant dans les trois enroulements crée un champ
magnétique à l'intérieur du stator. Sur les moteurs triphasés, il y a 3 enroulements alimentés (en étoile
230V ou en triangle 400V) chacun par une phase. Pour le moteur asynchrone, le stator est l'inducteur (celui
qui "induit", celui qui crée le champ magnétique).

Au centre des 3 enroulements se trouve le rotor.

Le rotor du moteur asynchrone

C'est l'élément en rotation (d'où son nom de "rotor") qui transmet la puissance mécanique. Il se trouve au
centre du moteur et est soumis au champ magnétique créé par le stator. Pour le moteur asynchrone, le rotor
est l'induit (celui qui subit les courants "induits").

Principe de fonctionnement : définitions

Principe du moteur asynchrone triphasé

Création d'un champ tournant

Les 3 enroulements du stator sont orientés à 120° l'un par rapport à l'autre. Alimentés en courant triphasé
(chaque courant est déphasé de 1/3 période), ces enroulements créent un champ magnétique tournant. La
vitesse de rotation de ce champ magnétique s'appelle vitesse de synchronisme. Sa valeur en tours par
secondes est égale à la fréquence du réseau qui alimente les bobines en Hz

La vitesse de synchronisme est nommée Ωs en rad/s ou ns en (tours/s). On a alors Ωs = 2.π.ns

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En pratique, pour les moteurs asynchrones, la vitesse de synchronisme dépend de la fréquence
d'alimentation et du nombre de paires de pôles (p) :

Ωs = 2.Pi.f/p ou ns = f/p avec ns en tours/s.

Exemple : vitesse de synchronisme pour un moteur à 4 pôles (2 paires de pôles : p=2) alimenté en 50Hz

ns = f/p = 50/2 = 25 tours/s = 1500 tours/min

Il existe donc toujours une différence de vitesses de rotation entre le champ magnétique tournant généré par
le stator (Ωs) et le rotor (Ω). Cette différence s'appelle le glissement. Un observateur placé sur le rotor voit
ainsi "glisser" le champ magnétique autour de lui.

Le glissement (g) est défini comme un rapport et n'a pas d'unité. C'est l'écart relatif de vitesse :

g = (Ωs - Ω) / Ωs = (ns - n)/ns

C'est à cause du glissement que le moteur est appelé "asynchrone"

 Bref , le moteur asynchrone est un moteur très utilisé. Sa simplicité de fonctionnement et l'absence
de contact électrique entre stator et rotor en font une pièce de choix pour l'industrie. Sa vitesse de
rotation est toujours un peu inférieure à la vitesse théorique liée à la fréquence du réseau et au
nombre de pôles. Cette différence s'appelle le glissement.

1.4. Les machines à courant continu

Le principe de fonctionnement du moteur à courant continu peut s'expliquer avec un minimum de


formules et équations. Pour faire simple, un moteur à courant continu est constitué de deux parties :
une partie fixe qui génère un champ magnétique (le stator) et une partie tournante (le rotor).

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Principe de fonctionnement du moteur à courant continu

Un moteur à courant continu est constitué de deux parties électriques : le stator et le rotor. Lorsqu'on
alimente le moteur, il se crée une interaction magnétique qui met le moteur en mouvement.
Lorsqu'on inverse le sens de la tension qui alimente le moteur, il tourne en sens inverse.

 Le stator d'un moteur à courant continu est la partie fixe du moteur (statique = qui ne bouge pas).
Le stator est aussi nommé l'inducteur ou l'excitation : on fait passer un courant dans le bobinage du stator
et c'est lui qui crée (qui induit) un champ magnétique. Le stator pose le décor pour le rotor qui se
retrouve ainsi plongé dans ce champ magnétique. Le stator (inducteur) crée un champ magnétique
B appelé champ inducteur, ou encore champ statorique. On le note Bs

Le stator peut être fait d'aimants permanents (comme ceux qui collent vos papiers sur la porte du frigo)
ou d'électroaimants qu'il faut alimenter. Dans ce cas, la relation électrique s'écrit :

Ue = Re.Ie

C'est la loi d'Ohm pour le stator (excitation) du moteur à courant continu. En tension et courant
continus, l'aspect inductif du stator n'intervient pas. Une inductance est un court-circuit en continu.
Seule la résistance compte.

 Le rotor est la partie en rotation du moteur. C'est lui qui tourne. Il est constitué du bobinage
induit. Il faut alimenter cette bobine pour la transformer en électroaimant qui entrera en
interaction avec le stator. Si on n'alimentait pas le rotor, il ne serait l'objet d'aucune force et ne
tournerait pas.

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Un système de frottement spécial permet d'alimenter le rotor : des balais (ou charbons montés sur des
ressorts) frottent sur les contacts en rotation : le collecteur

 Le collecteur est un ensemble de plages métalliques qui font contact avec les charbons. Il
appartient au rotor. Le frottement des charbons font qu'ils s'usent : ils sont montés sur ressort pour
garantir un contact même lorsqu'ils raccourcissent à cause de l'usure :

Le courant du rotor passe par les charbons. La tension E aux bornes du rotor est proportionnelle à la vitesse
de rotation du rotor

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Branchement du moteur à courant continu

En effet, l'inducteur et l'induit peuvent se brancher de 4 façons :


- excitation indépendante : l'inducteur et l'induit sont alimentés de façon indépendante. Le moteur à
courant continu a alors 4 bornes. Le sens du courant dans l'excitation définit le sens du champ
magnétique de l'inducteur, et donc le sens de rotation du moteur à courant continu.

- excitation série : l'inducteur et l'induit sont connectés en série dans le moteur. Le moteur à courant
continu se connecte alors par 2 bornes.

- excitation parallèle (ou shunt) : l'inducteur et l'induit sont connectés en parallèle dans le moteur. Le
moteur à courant continu se connecte alors aussi par 2 bornes.

- excitation constante : l'inducteur est formé d'aimants permanents. Seul le rotor est alimenté. Lorsqu'on
inverse la polarité du moteur, il tourne dans le sens inverse.

le moteur a courant continu principe 5

Moteur à courant continu 12V (pour modélisme, etc)

 Le moteur à courant continu est formé d'un stator qui crée un champ magnétique fixe. Dans ce champ
magnétique, le rotor est alimenté à travers le système de contact balais - collecteur et le courant qui le
traverse lui donne son mouvement de rotation.

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2. variation de vitesse pour une machine asynchrone à rotor bobiné :

2.1.Câblage d’une machine asynchrone à rotor bobiné :


Pour câbler une machine asynchrone à rotor bobiné, il faut alimenter le rotor et le stator, en adoptant une
polarisation triangle ou étoile.

Dans notre montage on va réaliser une polarisation étoile (on relie les trois ports de polarisation), en
alimentant le rotor avec une source de tension variable.

Pour visualiser la vitesse de machine asynchrone, on utilise un dispositif qui tourne avec la même vitesse
que la machine, et qui affiche la vitesse à chaque fois.

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2.2.Variation de la vitesse à l’aide du variation de la tension :
Le couple de rotation de la machine est directement proportionnel avec le carré de la tension aux bornes du
rotor avec la relation suivante :

C max=k ¿

Donc pour varier le couple de rotation, il suffit de changer la tension V.

On remarque que le fait de changer le voltage par sa moitié, va nous donner le quart du couple, ce qui
signifie une grande diminution du couple.

Il s’agit d’une méthode non optimale pour varier la vitesse de rotation de la


machine (chute du couple).

2.3. Variation de la vitesse à l’aide d’un rhéostat :

10 | P a g e
Pour varier la vitesse de la machine on peut utiliser un rhéostat triphasé en série avec les ports
d’alimentation du rotor, comme montre la figure suivante :

On règle l’aiguille du rhéostat pour différentes valeurs, et on visualise la variation de la vitesse.

On remarque que les pertes par effet joule sont très importantes dans ce cas.

Il s’agit d’une méthode non optimale pour varier la vitesse de rotation de la


machine (dissipation de puissance par effet joule).

2.4.Variation de la vitesse à l’aide du variateur industriel :


On a déjà vu dans la première partie du TP que le couple de rotation de la machine est directement
proportionnel avec le carré de la tension aux bornes du rotor avec la relation suivante :

C max=k ¿

Mais on a remarqué que la variation de la tension V toute seule conduit à une chute de tension.

Pour cela, on va essayer de changer la tension V et la fréquence f au même temps pour avoir un rapport V/f
fixe et par conséquent un couple de rotation fixe.

11 | P a g e
Et pour réaliser cette fonction on utilise un variateur industriel qui permet de varier la tension et la
fréquence au même temps.

Le câblage de ce dispositif se fait selon un


catalogue qui décrit la méthode le fonctionnement du
variateur.

On remarque qu’on change la tension du rotor sans modifier le couple de rotation de la machine, comme
on peut aussi changer le sens de rotation.

Il s’agit d’une méthode optimale pour varier la vitesse de rotation de la machine


(pas de chute du couple).

3. variation de vitesse pour une machine à courant continue :

3.1. Câblage d’une machine à courant continue :


Pour câbler une machine à courant continue, il faut alimenter le rotor et le stator, avec une source du
courant continue, et on ajoute un rhéostat pour changer le flux qui traverse le bobinage du rotor, comme
montre le montage suivante.

12 | P a g e
On a l’expression de la vitesse angulaire de la machine est en fonction de la tension V du rotor et aussi le
flux φ :

V −Ri
ω=

Donc pour changer la vitesse, il suffit de changer V et φ .

3.2. Variation de vitesse à l’aide de variation de tension

De la même façon que le premier TP, on va faire varier V et visualiser la valeur de la vitesse de la
machine.

On remarque que si on augmente la tension, la vitesse augmente car la vitesse est proportionnelle à la
tension aux bornes du rotor.

3.3. Variation de vitesse à l’aide de variation du rhéostat (flux) :

Si on veut augmenter le flux, il faut diminuer la résistance, et l’inverse. Pour cela on va utiliser un rhéostat
pour régler la valeur de résistance et par conséquent la valeur du flux.
Déplacer le
13 | P a g e
Curseur
Si on augmente la résistance, on fait diminuer la le flux, et par conséquent on augmente la vitesse de la
machine.

Conclusion :

En guise de conclusion, dans ce TP  on a décrit tout d’abord les montages réalisés pour passer par la suite à
traiter les variations de vitesses pour une machine asynchrone à rotor bobiné via la variation de tension , à
l’aide d’un rhéostat et via un variateur industriel pour étudier cela encore une fois pour une machine à courant
continu en faisant varier la tension ou et le courant .
Il s’avère finalement, d’une part que la meilleure solution optimale correspondante à la variation de vitesse de
la machine asynchrone est d utiliser un variateur industriel d autant plus que cette solution permet d’adapter
aussi bien le couple que le courant optimal en évitant tout influences mutuelles.
D’autre part , il est préférable d utiliser une machine asynchrone comme machine électrique tournante vu les
divers avantages qu’ elle présente par rapport à celle à courant continue : En fait , elle est très
robuste ,simple ,facile d entretenir et économique .C est pourquoi elle est fréquemment utilisée dans le monde
industriel .

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