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CYCLE INGENIEUR
GIL2
Cours de:
Machines thermiques et hydrauliques
Mme N. BELOUAGGADIA, Pr
Spécialité Energétique et Mécanique
1
Cours de Machines Thermiques et
Hydrauliques
N.Belouaggadia
2
Objectifs
Ø Turbines à Gaz
L’hydraulique est un moyen simple de transmission de puissance d’un point à un autre, au même
titre que la mécanique et l’électricité.
L’ENERGIE HYDRAULIQUE. Différentes formes d’énergie sont utilisées en hydraulique : •L’énergie
potentielle (par gravité) , exemple : un château d’eau. •L’énergie cinétique (par vitesse) , exemple :
une turbine hydroélectrique. •L’énergie par pression. C’est cette forme d’énergie qui est utilisée
dans les systèmes hydrauliques industriels et mobiles.
DOMAINES D’APPLICATION DE L’HYDRAULIQUE. - Machine-outil : presses à découper,
presses à emboutir, presses à injecter, bridage de pièces, commande d’avance et de transmission
de mouvements, ... - Engins de travaux public : pelleteuse, niveleuse, bulldozer, chargeuse,… -
Machines agricoles : benne basculante, tracteur, moissonneuse-batteuse,… -Manutention : chariot
élévateur, monte-charge, …
LES AVANTAGES : •La transmission de forces et de couples élevés ; •Une grande souplesse
d’utilisation ; •Une très bonne régulation de la vitesse des actionneurs, du fait de l’incompressibilité
du fluide ; •La possibilité de démarrer les installations en charge ; •Une grande durée de vie des
composants, du fait de la présence de l’huile.
LES INCONVENIENTS : •Risques d’accident dus à la présence de pressions élevées (50 à 700
bars); •Fuites entraînant une diminution du rendement ; •Pertes de charge dues à la circulation du
fluide dans les tuyauteries ; •Risques d’incendie, l’huile est particulièrement inflammable ;
•Technologie coûteuse (composants chers, maintenance préventive régulière).
Introduction Hydraulique
Paramètres de
l’hydraulique
• Equation de Bernoulli
z rDxDyDzg P1DxDy
y
x
0
å Fz = P1DxDy - P2DxDy - rDxDyDzg = rDxDyDz a/ = 0
P2 - P1 DP DP dP = - r g
º = -r g lim = -r g Þ
Dz Dz Dz ®0 Dz dz
p + r gz = Cte
N. Belouaggadia
Calcul de la pression en un point d’un fluide:
principe fondamental de l’hydrostatique
Réponse: PA – PB = ρ g h
PA – PB = 1 000×9,81×10
B
PA – PB = 9,81×10 4
Pa
10 m
A
PRESSION
Exemple
Un manomètre est utilisé pour mesurer la pression dans un réservoir. Le
manomètre contient un fluide dont la masse volumique relative est de
0.850, la hauteur h de la colonne est de 55cm et la pression atmosphérique,
de 96kpa. Quelle est la pression absolue dans le réservoir?
P=100.6 kPa
PRESSION
La pression dans un plan horizontal demeure inchangée quelque soit la
géométrie, à condition que le liquide qui est au dessus est le même
p1 - p2 = r gh
Manomètre à liquide
p A = pa + r1 gh1
pB = pa + r 2 gh2 = p A
h2
r1 = r 2
h1 Tube en U à deux liquides
N. Belouaggadia
Applications
p1 - p2 = r gh
Manomètre à liquide
p A = pa + r1 gh1
pB = pa + r 2 gh2 = p A
h2
r1 = r 2
h1 Tube en U à deux liquides
N. Belouaggadia
Applications
p1 - p2 = r gh
Manomètre à liquide
p A = pa + r1 gh1
pB = pa + r 2 gh2 = p A
h2
r1 = r 2
h1 Tube en U à deux liquides
N. Belouaggadia
Presse ou vérin hydraulique
on a alors
f F
=
s S
S (amplification de f )
F= f
s
sl = SL
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal
P2 A
P1
P
F2
F2
P2 = B
S2
A
F1 F1
P1 =
S1
19
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal
F2
P1 = P2
F1 F2
S2 B =
S1 S2
A
F1 F1 S1
=
S1 F2 S2
20
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal
F2
P1 = P2
F1 F2
S2 B =
S1 S2
A
F1 F1 S1
=
S1 F2 S2
Il suffit donc d’exercer une petite force F1 sur une petite surface S1 pour
exercer une grande force F2 sur une grande surface S2 !
Et plus S1 sera petite par rapport à S2, moins il faudra exercer de force F1 pour
créer une grande force F2 !!
21
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal
F1
F3
F2
P
Rappels
Equations de Bernoulli
N. Belouaggadia
Equation de Bernoulli
Hypothèses :
N. Belouaggadia
. Équation de Bernoulli
Soit un fluide parfait, incompressible, s'écoulant dans une conduite non constante
(S1 < S2 ).
Considérons une portion de ce fluide de masse volumique r et de volume V.
1 2 1 2
r v1 + p1 + r gz1 = r v2 + p2 + r gz2
2 2
r s’exprime en kg·m-3; v en m ·s-1; p en Pa et z en mN. Belouaggadia
N. Belouaggadia
. Débit massique et débit volumique d'un liquide
a. Débit massique
m
Qm = = r Sv
t
Unités:
m(masse) en kg; t(durée) en s; Qm(débit massique) en kg/s
N. Belouaggadia
b. Débit volumique
Le débit volumique Qv
est le volume de fluide,
par unité
de temps, qui traverse
une section droite.
Unité : mètre cube par
seconde (m3/s ) V
QV = = Sv
t
QV(débit volumique) en m3/s
N. Belouaggadia
Remarque:
Qm = ρ×QV
N. Belouaggadia
• Exemple :
• Dans un tube de diamètre intérieur
d = 12,7 mm s'écoule, à la vitesse
moyenne de 1,2 m/s, de
l'huile de masse volumique 820 kg/m³.
Calculer:
• le débit volumique Qv
• et le débit massique Qm
N. Belouaggadia
Solution
L’aire:
d2 (12, 7) 2 ´ 10-6
s =p ´ =p ´ » 126, 7 ´ 10 -6
m2
4 4
•Débit volumique Qv QV = S ´ v
-6 -6
QV = S ´ v = 126,7 ´ 10 ´ 1,2 » 152 ´ 10 m / s 3
Débit massique Qm QV = S ´ v
Qm = r ´ S ´ v = 820 ´ 152 ´ 10 » 1, 25 ´ 10 kg / s
-6 -1
N. Belouaggadia
Équation de conservation des débits
v1 S1 = v2 S2
N. Belouaggadia
Remarque.
Dans un écoulement, vitesse et section sont des grandeurs
inversement proportionnelles.
Exercice:
1. Quelle doit être la section en (1)
pour que la vitesse de l'eau en
sortie soit de 140 m/s ?
2. Quelle est la vitesse de l'eau dans
le tuyau (2 ), sachant que sa
section a un diamètre de
1,2 cm ?
N. Belouaggadia
Solution
QV = S ´ v
1. Section en (1)
Q 14 ´ 10 -6
S = = = 10 -7 m 2
v 140
N. Belouaggadia
2.
•Aire de la section (2)
d 2 1, 22 ´ 10-4
S2 = = = 36 ´ 10-6 m 2
4 4
•Vitesse en (2)
-6
Q 14 ´10
v= = -6
» 0, 4 m / s
S 36 ´10
N. Belouaggadia
Applications de l’équation de Bernoulli
1) Formule de Toricelli
VA2
gz S = + gz A
2
VA = 2 gh Vidange d’un réservoir
N. Belouaggadia
Déversoir
Un liquide s’écoule à partir d’un réservoir le long d’une pente (Fig.). Il est pratiquement
au repos à l’amont en M. La vitesse de la surface libre en un point A est, comme dans le
cas précédent, telle que
VA2
gzM = gz A +
2
VA = 2 gh
N. Belouaggadia
Vidange d’un réservoir vertical
En régime permanent, c’est à dire si la cote de la surface libre ne change pas,
on utilise la formule de Toricelli pour connaître la vitesse à la sortie (Fig. et
Eq.10). En régime instationnaire ou transitoire, la cote de la surface libre
diminue avec le temps à partir d’une cote initiale z = z (t ) , c’est-à-dire z0.
On veut connaître le temps nécessaire à la vidange du réservoir.
N. Belouaggadia
Le débit volumique Dv est tel que
S!s dz
Dv = - S Dv = s 2 gz
dt
, z varie « lentement » ; on considère donc qu’à chaque instant
on a un régime stationnaire pour lequel on peut appliquer la formule de Toricelli, C.A
z0
S dz dz
S = S (z)
dz = -K
S
dt
= - s 2 gz t=ò dt
0
s 2 gz
p R K = s 2 gz
2
R = R(z) 1
æ s
1 ö 2 1 1
R = ( 2g ) ç
4
÷ z 4
! Az 4
è p K ø
N. Belouaggadia
Applications de l’équations de Bernoulli
2) Tube de Venturi
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Mesure de Débit dans un venturi
Exercice d’application
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Applications de l’équations de Bernoulli
3) Tube de Pitot
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Mesure de vitesse par un tube de Pitot
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Mesure de vitesse par un tube de Pitot
N. Belouaggadia
Diagramme manométrique
Cas d'une conduite non-horizontale et de section variable.
N. Belouaggadia
Puissance hydraulique
Puissance hydraulique
P = p×Qv p en pascals
p×Qv
• Puissance absorbée: P=
80×36 600
P= = 4,8 kW
600
N. Belouaggadia
Perte de charge
ØIntroduction
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
écoulement d'un fluide parfait dans une conduite
La figure ci-contre montre le cas de l'écoulement d'un fluide parfait dans une
conduite horizontale et de section constante, munie de tubes manométriques.
La pression reste constante tout au long de la conduite.
Dans le cas de l'écoulement d'un fluide réel dans la même configuration, il y une
dissipation irréversible d'énergie du fait des frottements, et donc une perte de charge : la
pression décroît tout au long de la conduite. Cette perte de charge (ou perte de pression
est notée .
Les pertes de charge dans les conduites peuvent être de deux types :
•les pertes de charge régulières , qui ont lieu sans variation brusque de
vitesse (ni en norme ni en direction) et sont dues uniquement aux frottements
visqueux au sein du fluide et contre la paroi ;
•les pertes de charge singulières , qui ont lieu lors de variations brusques de
vitesse (norme et/ou direction) et sont dues essentiellement à la variation
soudaine de la vitesse d'écoulement (et dans une moindre mesure aux
frottements visqueux).
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Pertes de charge régulières
Objectifs
L'objet de cette partie est d'apprendre à calculer les pertes de
charge régulières dans une conduite dont les caractéristiques
sont connues.
•Introduction
•Calcul des pertes de charge régulières en régime
laminaire
•Calcul des pertes de charge régulières en régime turbulent
N. Belouaggadia
Expérimentalement, on constate que les pertes de charge régulières dépendent :
de la longueur de la canalisation, de la viscosité du fluide, du diamètre interne de
la conduite et de la vitesse moyenne du fluide (moyenne sur une section droite de
conduite). La forme générale est donnée par l'expression :
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Calcul des pertes de charge régulières en régime turbulent
Contrairement au régime laminaire, en régime turbulent les pertes de charge
régulières peuvent dépendre de l'état de surface de la conduite. Nikuradse a mesuré
les pertes de charge régulières en fonction du nombre de Reynolds en rendant
artificiellement des conduites rugueuses en collant sur la surface interne des grains
de sable de taille calibrée. Il distingue deux régimes, l'un est dit hydrauliquement
lisse (le facteur de frottement est indépendant de la rugosité), et l'autre est dit
hydrauliquement rugueux ( dépend de la rugosité de la conduite).
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Diagramme de Moody
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Pertes de charge dans des conduites
N. Belouaggadia
et on lit l'ordre de grandeur du facteur de frottement 0,0027.
On constate que le point est situé dans la zone correspondant que régime interm
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Même question pour une conduite en acier neuve de 1
cm de diamètre.
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Ecoulement d'eau dans une conduite de diamètre 50
mm, à la vitesse moyenne de 2 m/s.
N. Belouaggadia
On lit sur le diagramme de Moody la valeur approchée de et le régime.
On effectue un calcul plus précis à l'aide de la corrélation adéquate. Enfin
on calcule la perte de charge engendrée par mètre linéaire de conduite.
On note que lorsque la conduite est encrassée, cette perte de charge est
près de 3 fois plus élevée qu'avec la conduite neuve, il faudra donc que
la pompe soit adaptée pour permettre le maintien du débit nominal de
l'installation.
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Retenez bien la manière de calculer les pertes de charge régulières :
1.détermination du régime d'écoulement (et de l'ordre de grandeur du
facteur de frottement) en calculant le nombre de Reynolds et la
rugosité relative et en plaçant le point correspondant sur le diagramme
de Moody ;
2.calcul plus précis du facteur de frottement avec la relation
correspondant à ce régime ;
3.calcul de la pertes de charge régulières selon la relation :
N. Belouaggadia
Les pompes
N. Belouaggadia
Les pompes permettent aussi de comprimer de l’air et de
déplacer des produits pulvérulents (farine, ciment).
hauteur
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
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N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
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