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ENSET MOHAMMEDIA

CYCLE INGENIEUR
GIL2

Cours de:
Machines thermiques et hydrauliques

Mme N. BELOUAGGADIA, Pr
Spécialité Energétique et Mécanique
1
Cours de Machines Thermiques et
Hydrauliques

Partie I : Machines hydrauliques


I-1. Eléments utiles de mécanique des fluides
I-2 Pompes hydrauliques (technologie et dimensionnement)
I-3 Etude des turbines hydrauliques
I-4 Réseau d’adduction d’eau potable
I-5 Réseau d’assainissement

Partie II : Machines thermiques


II-1 Généralités (Principe de fonctionnement d’une
machine thermique, Distinction moteur / récepteur,
Inégalité de Clausius, etc.)
II-2 Etude thermodynamique des machines motrices
II-3 Etude thermodynamique des machines réceptrices

N.Belouaggadia

2
Objectifs

Ø Compréhension du fonctionnement des machines hydrauliques et

thermiques et être capable de les dimensionner dans une installation.

Ø Etude des moteurs thermiques et de pompe à chaleur

Ø Fonctionnement des pompes centrifuges, axiales et volumiques

Ø Installation dans un réseau

Ø Fonctionnement des turbines hydrauliques Francis, Kaplan, Pelton et autres

turbines de basse chute

Ø Fonctionnement et principe d'une éolienne

Ø Installation des microcentrales et des éoliennes

Ø Turbines à Gaz
L’hydraulique est un moyen simple de transmission de puissance d’un point à un autre, au même
titre que la mécanique et l’électricité.
L’ENERGIE HYDRAULIQUE. Différentes formes d’énergie sont utilisées en hydraulique : •L’énergie
potentielle (par gravité) , exemple : un château d’eau. •L’énergie cinétique (par vitesse) , exemple :
une turbine hydroélectrique. •L’énergie par pression. C’est cette forme d’énergie qui est utilisée
dans les systèmes hydrauliques industriels et mobiles.
DOMAINES D’APPLICATION DE L’HYDRAULIQUE. - Machine-outil : presses à découper,
presses à emboutir, presses à injecter, bridage de pièces, commande d’avance et de transmission
de mouvements, ... - Engins de travaux public : pelleteuse, niveleuse, bulldozer, chargeuse,… -
Machines agricoles : benne basculante, tracteur, moissonneuse-batteuse,… -Manutention : chariot
élévateur, monte-charge, …
LES AVANTAGES : •La transmission de forces et de couples élevés ; •Une grande souplesse
d’utilisation ; •Une très bonne régulation de la vitesse des actionneurs, du fait de l’incompressibilité
du fluide ; •La possibilité de démarrer les installations en charge ; •Une grande durée de vie des
composants, du fait de la présence de l’huile.
LES INCONVENIENTS : •Risques d’accident dus à la présence de pressions élevées (50 à 700
bars); •Fuites entraînant une diminution du rendement ; •Pertes de charge dues à la circulation du
fluide dans les tuyauteries ; •Risques d’incendie, l’huile est particulièrement inflammable ;
•Technologie coûteuse (composants chers, maintenance préventive régulière).
Introduction Hydraulique
Paramètres de
l’hydraulique

• L’hydrostatique étudie les conditions d’équilibre des liquides au repos.

Ce chapitre aborde l’étude de la répartition de la pression, notamment

en fonction de la distance verticale, ainsi que les forces qui en résultent.

• Principe fondamental de l’hydrosatique

• Equation de Bernoulli

• Applications : Formule de Torricelli


PRESSION

i) Variation de la pression dans un champ de gravité


force par unité d’aire exercée par un fluide sur une surface, normale
(perpendiculaire) à la surface

fluide de densité r P2 DxDy


Dy
! Dz
g
Dx

z rDxDyDzg P1DxDy
y

x
0
å Fz = P1DxDy - P2DxDy - rDxDyDzg = rDxDyDz a/ = 0
P2 - P1 DP DP dP = - r g
º = -r g lim = -r g Þ
Dz Dz Dz ®0 Dz dz

h est la profondeur de fluide dans la direction de la gravité


EQUATION FONDAMENTALE
On considère une particule fluide en un point M représentée par un
parallélépipède rectangle élémentaire d’arêtes dx, dy, dz dans un
système de coordonnées cartésiennes Ox, Oy, Oz (Fig.

p + r gz = Cte

Il en résulte les conséquences suivantes


•Les surfaces isobares sont des plans horizontaux
•La différence de pression entre deux points d’un liquide ne
dépend que de la distance verticale entre ces deux points.

Particule fluide dans un champ de pression

N. Belouaggadia
Calcul de la pression en un point d’un fluide:
principe fondamental de l’hydrostatique

La différence de pression entre deux


points A et B d'un liquide est égale à :
PB – PA = ρ g h

· - ρ est la masse volumique du


liquide exprimé en kilogrammes par
mètre cube (kg.m-3)
- g est l'intensité de la pesanteur
(soit à Paris : 9,81 N.kg-1)
· h est la différence de niveau
entre les deux points exprimée en
mètres (m)
· - PA et PB sont les pressions
exprimées en Pascals(Pa).
EXEMPLE

•Deux points situés dans l'eau sont à 10 m l'un au-dessus


de l'autre.
•La masse volumique de l'eau étant ρ = 1000 kg·m-3
•Calculer la différence de pression entre ces deux points.

Réponse: PA – PB = ρ g h

PA – PB = 1 000×9,81×10
B
PA – PB = 9,81×10 4
Pa
10 m

A
PRESSION
Exemple
Un manomètre est utilisé pour mesurer la pression dans un réservoir. Le
manomètre contient un fluide dont la masse volumique relative est de
0.850, la hauteur h de la colonne est de 55cm et la pression atmosphérique,
de 96kpa. Quelle est la pression absolue dans le réservoir?

P=100.6 kPa
PRESSION
La pression dans un plan horizontal demeure inchangée quelque soit la
géométrie, à condition que le liquide qui est au dessus est le même

Ref: Livre Cengel et Boles


P1 = Patm - reau gh1 - r huile gh2 + r mercure gh3
Applications

p1 - p2 = r gh

Manomètre à liquide
p A = pa + r1 gh1

pB = pa + r 2 gh2 = p A

h2
r1 = r 2
h1 Tube en U à deux liquides

N. Belouaggadia
Applications

p1 - p2 = r gh

Manomètre à liquide
p A = pa + r1 gh1

pB = pa + r 2 gh2 = p A

h2
r1 = r 2
h1 Tube en U à deux liquides

N. Belouaggadia
Applications

p1 - p2 = r gh

Manomètre à liquide
p A = pa + r1 gh1

pB = pa + r 2 gh2 = p A

h2
r1 = r 2
h1 Tube en U à deux liquides

N. Belouaggadia
Presse ou vérin hydraulique

Au repos, les pistons A et B sont


dans le même plan, donc
p A = pB

on a alors
f F
=
s S
S (amplification de f )
F= f
s

sl = SL

N. Belouaggadia
Pompe de Pascal

Un liquide étant pas ou très peu compressible, il transmettra intégralement les


pressions dans toutes les directions.

P2 A
P1
P

Si l’on exerce une pression P1 sur le piston A :


cette pression sera intégralement transmise par le liquide,
et une pression P2, égale à P1 s’exercera sur le piston B.
18
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal

F2

F2
P2 = B
S2
A
F1 F1
P1 =
S1

La pression P1 est le rapport de la force F1 sur la surface S1


La pression P2 est le rapport de la force F2 sur la surface S2

19
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal

F2
P1 = P2

F1 F2
S2 B =
S1 S2
A
F1 F1 S1
=
S1 F2 S2

Comme P1 et P2 sont égales :


Les forces exercées sont proportionnelles aux surfaces sur lesquelles elles
s’appliquent.

20
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal

F2
P1 = P2

F1 F2
S2 B =
S1 S2
A
F1 F1 S1
=
S1 F2 S2

Il suffit donc d’exercer une petite force F1 sur une petite surface S1 pour
exercer une grande force F2 sur une grande surface S2 !
Et plus S1 sera petite par rapport à S2, moins il faudra exercer de force F1 pour
créer une grande force F2 !!
21
N. Belouaggadia
Pompe de Pascal

Une application de la pompe de Pascal : la cintreuse hydraulique

F1

F3
F2
P

En appliquant une force F1 au bout du levier,


on exerce une force F2 sur le piston de petite surface,
cette force F2 engendre une pression P dans tout le liquide
cette pression exerce une force F3 sur le piston de grande surface,
22
N. Belouaggadia
Séance 2

Rappels

Equations de Bernoulli

Ø Application 1 : Formule de Torricelli

Ø Application 2 : Tube de Venturi

Ø Application 3 : Tube de Pitot

N. Belouaggadia
Equation de Bernoulli

Hypothèses :

Fluide parfait, incompressible, régime permanent, écoulement

La conservation de l’énergie se traduit par :

N. Belouaggadia
. Équation de Bernoulli
Soit un fluide parfait, incompressible, s'écoulant dans une conduite non constante
(S1 < S2 ).
Considérons une portion de ce fluide de masse volumique r et de volume V.

L’équation de Bernoulli traduit la variation de la vitesse v, de la pression p


et de l’altitude z entre les positions (1) et (2):

1 2 1 2
r v1 + p1 + r gz1 = r v2 + p2 + r gz2
2 2
r s’exprime en kg·m-3; v en m ·s-1; p en Pa et z en mN. Belouaggadia
N. Belouaggadia
. Débit massique et débit volumique d'un liquide

a. Débit massique

Le débit massique Qm est le rapport de la masse m de liquide


s'écoulant pendant le temps t

m
Qm = = r Sv
t
Unités:
m(masse) en kg; t(durée) en s; Qm(débit massique) en kg/s

ρ(masse volumique) en kg/m3; S(l’aire de la section) en m2;


v(vitesse moyenne d’écoulement du fluide) en m/s

N. Belouaggadia
b. Débit volumique

Le débit volumique Qv
est le volume de fluide,
par unité
de temps, qui traverse
une section droite.
Unité : mètre cube par
seconde (m3/s ) V
QV = = Sv
t
QV(débit volumique) en m3/s

V (volume) en m3; t(durée) en s; S(l’aire de la section) en m2;

v(vitesse moyenne d’écoulement du fluide) en m/s

N. Belouaggadia
Remarque:

ρ étant la masse volumique du liquide, on constate:

Qm = ρ×QV

On utilise plus généralement le débit volumique que l'on notera, sauf


ambiguïté Q

N. Belouaggadia
• Exemple :
• Dans un tube de diamètre intérieur
d = 12,7 mm s'écoule, à la vitesse
moyenne de 1,2 m/s, de
l'huile de masse volumique 820 kg/m³.
Calculer:
• le débit volumique Qv
• et le débit massique Qm

N. Belouaggadia
Solution

L’aire:

d2 (12, 7) 2 ´ 10-6
s =p ´ =p ´ » 126, 7 ´ 10 -6
m2
4 4

•Débit volumique Qv QV = S ´ v
-6 -6
QV = S ´ v = 126,7 ´ 10 ´ 1,2 » 152 ´ 10 m / s 3

Débit massique Qm QV = S ´ v

Qm = r ´ S ´ v = 820 ´ 152 ´ 10 » 1, 25 ´ 10 kg / s
-6 -1

N. Belouaggadia
Équation de conservation des débits

En admettant que le débit est le même dans toutes les portions


du circuit (conservation de la matière), on obtient l'équation suivante,
appelée équation de continuité :

v1 S1 = v2 S2

N. Belouaggadia
Remarque.
Dans un écoulement, vitesse et section sont des grandeurs
inversement proportionnelles.

Exercice:
1. Quelle doit être la section en (1)
pour que la vitesse de l'eau en
sortie soit de 140 m/s ?
2. Quelle est la vitesse de l'eau dans
le tuyau (2 ), sachant que sa
section a un diamètre de
1,2 cm ?

N. Belouaggadia
Solution

Q = 8,4 L/min = 14´10-6 m3/s

QV = S ´ v
1. Section en (1)

Q 14 ´ 10 -6
S = = = 10 -7 m 2
v 140

N. Belouaggadia
2.
•Aire de la section (2)
d 2 1, 22 ´ 10-4
S2 = = = 36 ´ 10-6 m 2
4 4
•Vitesse en (2)

-6
Q 14 ´10
v= = -6
» 0, 4 m / s
S 36 ´10

N. Belouaggadia
Applications de l’équation de Bernoulli
1) Formule de Toricelli

Un liquide s’écoule par gravité d’un réservoir de grande


dimension (Fig.) par un orifice relativement étroit de
section s ( ). La vitesse à la surface libre peut donc être
considérée comme très faible puisque (continuité).
L’écoulement peut donc être considéré comme quasi-
permanent et quasi-monodimensionnel. A la sortie, le jet
se resserre quelque peu jusqu’à un minimum en A.
La relation de Bernoulli appliquée entre S et A est telle
que

VA2
gz S = + gz A
2
VA = 2 gh Vidange d’un réservoir

N. Belouaggadia
Déversoir
Un liquide s’écoule à partir d’un réservoir le long d’une pente (Fig.). Il est pratiquement
au repos à l’amont en M. La vitesse de la surface libre en un point A est, comme dans le
cas précédent, telle que

VA2
gzM = gz A +
2

VA = 2 gh

N. Belouaggadia
Vidange d’un réservoir vertical
En régime permanent, c’est à dire si la cote de la surface libre ne change pas,
on utilise la formule de Toricelli pour connaître la vitesse à la sortie (Fig. et
Eq.10). En régime instationnaire ou transitoire, la cote de la surface libre
diminue avec le temps à partir d’une cote initiale z = z (t ) , c’est-à-dire z0.
On veut connaître le temps nécessaire à la vidange du réservoir.

N. Belouaggadia
Le débit volumique Dv est tel que
S!s dz
Dv = - S Dv = s 2 gz
dt
, z varie « lentement » ; on considère donc qu’à chaque instant
on a un régime stationnaire pour lequel on peut appliquer la formule de Toricelli, C.A
z0
S dz dz
S = S (z)
dz = -K
S
dt
= - s 2 gz t=ò dt
0
s 2 gz

le temps de vidange dépend de la forme du réservoir. Ainsi, par exemple,


si l’on veut que la hauteur de liquide soit une fonction linéaire du temps
(clepsydre), c’est à dire , pour un réservoir de section circulaire de rayon

p R K = s 2 gz
2

R = R(z) 1
æ s
1 ö 2 1 1
R = ( 2g ) ç
4
÷ z 4
! Az 4

è p K ø

N. Belouaggadia
Applications de l’équations de Bernoulli
2) Tube de Venturi

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Mesure de Débit dans un venturi
Exercice d’application

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Applications de l’équations de Bernoulli
3) Tube de Pitot

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Mesure de vitesse par un tube de Pitot

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Mesure de vitesse par un tube de Pitot

N. Belouaggadia
Diagramme manométrique
Cas d'une conduite non-horizontale et de section variable.

N. Belouaggadia
Puissance hydraulique
Puissance hydraulique

La puissance transmise par un fluide hydraulique est appelée "puissance


hydraulique".

1. Cas d’un vérin hydraulique

F : force exercée par la tige du vérin


v : vitesse en sortie de tige
S : section du piston
Qv : débit reçu
p : pression dans la chambre du vérin.

La puissance utile d'un vérin est donnée par la relation : Pu = F × v


Si on considère les pertes négligeables : Pu = Pa
Qv
Or F = p×S; v = ; p en pascal; Qv en m3/s;
S
Pa en Watt
Donc
Qv
Pa = F v = P×S× = p×Qv
S
2. Cas général

Un fluide hydraulique de débit Qv et de pression p transporte

une puissance hydraulique P, telle que:

P = p×Qv p en pascals

Qv en m3/s et P est en Watt


Exemple

Un vérin de rendement 80 %, reçoit un débit de 36 L/min sous

une pression de 80 bars.

Calculez la puissance utile du vérin.


Réponse

p×Qv
• Puissance absorbée: P=
80×36 600
P= = 4,8 kW
600

• Puissance utile: Pu = 4,8×0,80 = 3,84 kW


Exo à faire

Une canalisation d’eau est installée


sur une pente ;
le débit est de 30 litres par
seconde. A 100m d’altitude (A),
le diamètre de la conduite est de
15cm et la pression de 5 bar.

•Quelle est l’énergie totale par kg de l’écoulement en ce point ?


•Quelle est la pression prévue 20m plus bas (B), où le diamètre de
la canalisation est de 7,5cm ?
La pression mesurée à cet endroit est de 3 bar. Quelle conclusion ??

N. Belouaggadia
Perte de charge

ØPertes de charge dans les conduites

ØIntroduction

ØPerte de charge régulière

ØPertes de charge singulière

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
écoulement d'un fluide parfait dans une conduite

La figure ci-contre montre le cas de l'écoulement d'un fluide parfait dans une
conduite horizontale et de section constante, munie de tubes manométriques.
La pression reste constante tout au long de la conduite.
Dans le cas de l'écoulement d'un fluide réel dans la même configuration, il y une
dissipation irréversible d'énergie du fait des frottements, et donc une perte de charge : la
pression décroît tout au long de la conduite. Cette perte de charge (ou perte de pression
est notée .

écoulement d'un fluide réel dans une conduite


N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Dans le cas des fluides réels, on écrira donc l'équation de Bernouilli avec
pertes de charge :

Les pertes de charge dans les conduites peuvent être de deux types :
•les pertes de charge régulières , qui ont lieu sans variation brusque de
vitesse (ni en norme ni en direction) et sont dues uniquement aux frottements
visqueux au sein du fluide et contre la paroi ;
•les pertes de charge singulières , qui ont lieu lors de variations brusques de
vitesse (norme et/ou direction) et sont dues essentiellement à la variation
soudaine de la vitesse d'écoulement (et dans une moindre mesure aux
frottements visqueux).
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Pertes de charge régulières
Objectifs
L'objet de cette partie est d'apprendre à calculer les pertes de
charge régulières dans une conduite dont les caractéristiques
sont connues.
•Introduction
•Calcul des pertes de charge régulières en régime
laminaire
•Calcul des pertes de charge régulières en régime turbulent

N. Belouaggadia
Expérimentalement, on constate que les pertes de charge régulières dépendent :
de la longueur de la canalisation, de la viscosité du fluide, du diamètre interne de
la conduite et de la vitesse moyenne du fluide (moyenne sur une section droite de
conduite). La forme générale est donnée par l'expression :

Le rapport est appelé facteur de frottements. Il dépend notamment du


régime d'écoulement dans la conduite.

On rencontre parfois également la notion de coefficient de frottement

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Calcul des pertes de charge régulières en régime turbulent
Contrairement au régime laminaire, en régime turbulent les pertes de charge
régulières peuvent dépendre de l'état de surface de la conduite. Nikuradse a mesuré
les pertes de charge régulières en fonction du nombre de Reynolds en rendant
artificiellement des conduites rugueuses en collant sur la surface interne des grains
de sable de taille calibrée. Il distingue deux régimes, l'un est dit hydrauliquement
lisse (le facteur de frottement est indépendant de la rugosité), et l'autre est dit
hydrauliquement rugueux ( dépend de la rugosité de la conduite).

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Diagramme de Moody

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Pertes de charge dans des conduites

Considérons des écoulements d'eau à la vitesse moyenne de 1 m/s


dans des conduites circulaires.

Calculer la perte de charge engendrée par mètre linéaire dans


une conduite en fonte de 20 cm de diamètre.

N. Belouaggadia
et on lit l'ordre de grandeur du facteur de frottement 0,0027.
On constate que le point est situé dans la zone correspondant que régime interm

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Même question pour une conduite en acier neuve de 1
cm de diamètre.

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Ecoulement d'eau dans une conduite de diamètre 50
mm, à la vitesse moyenne de 2 m/s.

Calculer la perte de charge engendrée par mètre linéaire de


conduite pour une conduite neuve ( = 0,05 mm), une conduite
rouillée ( = 0,2 mm) et une conduite encrassée ( = 2 mm).

N. Belouaggadia
On lit sur le diagramme de Moody la valeur approchée de et le régime.
On effectue un calcul plus précis à l'aide de la corrélation adéquate. Enfin
on calcule la perte de charge engendrée par mètre linéaire de conduite.
On note que lorsque la conduite est encrassée, cette perte de charge est
près de 3 fois plus élevée qu'avec la conduite neuve, il faudra donc que
la pompe soit adaptée pour permettre le maintien du débit nominal de
l'installation.

N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
N. Belouaggadia
Retenez bien la manière de calculer les pertes de charge régulières :
1.détermination du régime d'écoulement (et de l'ordre de grandeur du
facteur de frottement) en calculant le nombre de Reynolds et la
rugosité relative et en plaçant le point correspondant sur le diagramme
de Moody ;
2.calcul plus précis du facteur de frottement avec la relation
correspondant à ce régime ;
3.calcul de la pertes de charge régulières selon la relation :

N. Belouaggadia
Les pompes

Permettent le plus souvent de transformer l'énergie mécanique d'un


moteur en énergie hydraulique afin de faire passer un liquide d'un
niveau à un autre niveau plus élevé.

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Les pompes permettent aussi de comprimer de l’air et de
déplacer des produits pulvérulents (farine, ciment).

Les caractéristiques d'une pompe sont le débit et la pression.

Plus la hauteur sera importante plus la pression devra être


importante.

hauteur

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