et efforts électrodynamiques
Il est donc important de connaître cet échauffement afin d’assurer aux conduc-
teurs une température de fonctionnement compatible, d’une part, avec les
matériaux utilisés pour leur fabrication et, d’autre part, avec la flèche de ceux-ci
au-dessus du sol et des constructions.
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Par ailleurs, à la suite des travaux de Laplace, nous savons que la circulation
de courants dans des conducteurs parallèles induit dans ces conducteurs des
forces électromagnétiques proportionnelles au produit des courants
circulant dans les deux conducteurs.
En cas de court-circuit dans une configuration de ligne ou de poste en
conducteurs souples, on mesure alors des surtensions mécaniques (traction et
flexion) appelées efforts électrodynamiques au niveau des supports et des
isolateurs d’ancrage. On observe également des mouvements de conducteurs
très importants.
Ces efforts pouvant être considérables, il est indispensable de les prendre en
compte dès la conception d’un nouvel ouvrage.
Ce sont ces deux phénomènes qui sont étudiés dans cet article.
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β coefficient de dilatation à pression constante de l’air ε coefficient d’émissivité du conducteur, sans dimension
(K–1) ; (0 < ε < 1), pris par défaut égal à 0,6 (§ 1.6),
g accélération normale due à la pesanteur (m · s–2) ; Ta = θa + 273,15 température ambiante (K),
cp capacité thermique massique à pression constante Tc = θc + 273,15 température du conducteur (K),
(J · kg–1 · K–1) ; ∆Ts échauffement du conducteur par rapport à la tempéra-
µd viscosité dynamique de l’air ambiant ture ambiante (K),
(N · S · m–2 ou Pa · s). ∆Ts = Tc – Ta = θc – θa. (0)
2
ρ a β gc p
Dans le produit Gr · Pr, la quantité ------------------------- ne dépend que du
µd λ Tableau 2 – Coefficients utilisés
fluide (à la pesanteur g près) et peut s’exprimer, pour l’air atmo- en convection forcée
sphérique, par la formule approchée : 3,912 × 1019 (θ film)–4,69
Caractéristiques
avec θfilm température de l’air au contact du conducteur Re B n
géométriques (1)
[(θc + θa)/2](oC) ;
θa température de l’air ambiant (oC). 0,062 5 d /2 ( D – d ) 0,718 de 102 à 2,65 × 103 0,641 0,471
En convection forcée, on a : d/2 ( D – d )0,718 de 2,65 × 103 à 5 × 104 0,048 0,8
d/2 ( D – d )0,05 de 2,65 × 103 à 5 × 104 0,718 0,633
Nu = BRe n (10)
(1) D : diamètre extérieur du conducteur,
avec B, n coefficients déterminés expérimentalement ; d : diamètre d’un brin de la couche extérieure.
ρ a vD
- nombre de Reynolds ;
Re = --------------- (11)
µd
1.2 Calcul de l’échauffement
v vitesse de l’air ambiant (m · s–1). en régime permanent
ρa
Dans le calcul de Re, la quantité ------ peut s’exprimer par la En remplaçant dans l’équation (1) les différents termes respecti-
relation : 1,644 × 109 (θfilm)–1,78. µd vement par ceux obtenus dans les relations (2), (6), (7) et (14), on
La convection forcée se distingue de la convection naturelle par obtient :
la vitesse du vent, sans pour cela pouvoir déterminer précisément
le passage de l’une à l’autre. Pour cette raison, il est préférable
d’utiliser une convection mixte plus représentative des phénomènes
2
D
λ
RI + r ϕ D∆T s S e ------- Nu
physiques.
+ σε S e ( θ c + 273,15 ) 4 – ( θ a + 273,15 ) 4 (15)
De plus, la convection mixte assure une parfaite continuité dans
l’évolution des phénomènes de convection.
RI 2 + r ϕ D
Il s’agit donc de calculer un nombre de Reynolds de convection donc ∆T s = -------------------------------------------------------------------------------------------- (16)
σε ( T a + ∆T s ) 4 – T 4a
mixte :
2
λ
S e ------- Nu + -------------------------------------------------------
D ∆T s
Re mixte = Re 2 + Re n (12)
Le résultat final est obtenu par itération sur ∆Ts .
avec Ren nombre de Reynolds de convection naturelle obtenu
Dans le cas d’une solution informatique, les calculs d’effet de
en écrivant l’égalité des deux équations (8) et (10),
peau (coefficient k ) sont inclus dans la boucle itérative. La résisti-
d’où :
vité augmente avec la température et modifie ainsi la valeur de ce
A 1⁄n
Re n = ------ ( GR ⋅ Pr ) m ⁄ n (13) coefficient.
B
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I 2 R 20 1 + α ( θ c – 20 ) + r ϕ D
et Σ flux thermiques = -------------------------------------------------------------------------------
- (19) À partir de l’équation de calcul d’intensité en régime permanent
πD (15), on en déduit Ii correspondant à θi.
On distingue 2 types de régimes variables pour les conducteurs On réalise ensuite Ivariable = Ii + ∆I (26)
de lignes aériennes :
On peut alors poser le pas d’itération suivant :
— la surcharge temporaire (durée 10 ou 20 min) ;
— le court-circuit (durée inférieure à 5 s). ∆I = 2(θf – θvariable) (27)
On effectue un calcul d’échauffement en régime variable avec
1.3.1 Régime de surcharge temporaire l’équation (20) en remplaçant I par Ivariable.
La boucle itérative est stoppée lorsque θ variable – θ f 0,5°C .
La solution de l’équation différentielle (17) conduit à
l’expression :
1.5.2 Régime de court-circuit
πD γ – RI 2 α
θ c = A – ( A – θ i ) exp – t -------------------------------
S ρc C
= A – ( A – θ i ) exp – ---- (20)
τ
t
On peut déduire Icc de l’équation (24) :
2
– αθ i ) + D ( r ϕ + πγ θ a )
RI i ( 1
S ρc c 1 + α ( θ f – 20 )
avec A = ---------------------------------------------------------------------------
πD γ – RI i α
2
- (21)
I cc = ------------------
α R 20 t
ln ------------------------------------
1 + α ( θ i – 20 ) (28)
2 2
α R 20 I f t α R 20 I f t
θ f = 20 – ------ 1 – exp -------------------------
1
+ θ i exp ------------------------- (24) Février 580
α S ρc c S ρc c Mars 750
Dans l’équation (24), il est recommandé d’introduire la valeur de I Avril 900
correspondant au courant thermique équivalent (courant symétrique
+ composante asymétrique) défini dans la norme CEI 865. Mai 1 000
Juin 1 050
Juillet 1 000
1.4 Calcul du courant Août 980
en régime permanent Septembre 900
Octobre 720
On peut déduire I de l’équation (15) : Novembre 600
λ Décembre 450
I =
D
∆T s S e ------- Nu + σε S e [ ( θ c + 273,15 ) 4 – ( θ a + 273,15 ) 4 ] – r ϕ D
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- (25)
kR 20 [ 1 + α ( θ c – θ 20 ) ] ■ Émissivité, réceptivité
Une bonne appréciation de ces deux paramètres peut être don-
née par la formulation suivante en fonction de l’âge z (en années)
du conducteur, pour une ligne installée à proximité d’une zone
1.5 Calcul du courant en régime variable urbanisée :
0,7z
1.5.1 Régime de surcharge temporaire r ou ε = 0,23 + --------------------
1,22 + z
Il s’agit de calculer un courant (Ivariable) faisant passer le conduc-
teur d’une température θi à une température θf en un temps t.
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■ Vitesse du vent
Pour les calculs thermiques de lignes aériennes, la plupart des
réglementations préconisent des vitesses de vent comprises entre
0,5 et 1 m · s–1.
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De nombreux programmes informatiques ont donc été dévelop- T0 tension initiale du conducteur (N),
pés pour résoudre ces problèmes. Les méthodes de calcul par δ coefficient de dilatation linéaire du matériau (oC–1) ;
éléments finis et les nombreuses itérations autorisées par les per-
— les conditions aux limites
formances des matériels permettent d’obtenir des résultats numé-
riques très proches des valeurs mesurées expérimentalement. xi (0,t ) = ϕi (t )
x i ( ,t ) = ψ i ( t )
2.3.2 Application aux portées en câbles
de lignes ou de postes avec longueur variable du conducteur (m),
ϕ et ψ fonctions du temps dépendant du comportement des
La simulation du comportement dynamique par un modèle mathé- supports d’extrémité. Si les extrémités sont fixes, ces
matique comprend essentiellement le calcul à chaque instant de la fonctions sont constantes ;
position et de la tension de tout point du câble. — les conditions initiales : à l’état initial, la vitesse est nulle en
tout point du câble et le profil statique est une chaînette ;
2.3.2.1 Hypothèses — l’amortissement viscoélastique : pour un conducteur toronné,
ce phénomène traduit la friction des brins entre eux. L’équation (30)
— Le conducteur est assimilé à un milieu curviligne parfaite- devient alors :
ment flexible soumis à des forces ponctuelles ou réparties (pesan-
teur, forces électromagnétiques). ∂ 2 xi ∂ ∂x i ∂x i
ρ -------------- = ---------- T ----------- + F i ( s,t ) – R f ------------ (32)
L’hypothèse qui consiste à négliger la raideur du câble est d’autant ∂t 2 ∂s ∂s ∂t
plus justifiée que les forces extérieures appliquées au système sont
grandes par rapport à la résistance du câble en flexion. avec Rf résistance par unité de longueur provenant des frot-
tements.
C’est le cas des efforts électrodynamiques dus aux courants de
court-circuit importants. Les mesures expérimentales réalisées à l’étranger montrent que,
pour ces mouvements de forte amplitude et de basses fréquences,
— Le matériau est supposé élastique dans le domaine linéaire et
Rf varie entre 0,05 et 0,5 N · S · m2 ;
son échauffement adiabatique.
— la résistance de l’air : un élément de conducteur ∆ se
— Les chaînes de suspension sont représentées par des éléments déplaçant à une vitesse v subit une force R a (N) de même direction
flexibles et élastiques. Leur rigidité en traction est 1 à 5 fois plus mais de sens contraire au vecteur vitesse et de module :
faible que celle du conducteur.
1
— Les chaînes d’ancrage sont représentées par des éléments R a = ----- ρ a v 2 Cx D∆ (33)
flexibles et élastiques de même rigidité que le conducteur. 2
1
avec ----- ρ a v pression dynamique du vent,
2.3.2.2 Équation de la dynamique 2
Cx coefficient de traînée,
L’équation de la dynamique se traduit alors par :
v vitesse de déplacement de l’élément de conducteur
∂ 2 xi ∂ ∂x (m/s),
- = ---------- T ---------i- + F i ( s c ,t )
ρ -------------- (30) ∆
∂t 2 ∂s c ∂s c longueur de l’élément de discrétisation du conduc-
teur (m),
avec xi (s,t ) coordonnées des points du câble dans un système D diamètre du conducteur (m),
d’axes de référence (i = 1,2,3),
ρa masse volumique de l’air (kg/m3) (dans les condi-
sc abscisse curviligne le long du câble dans l’état
déformé, tions normales, à 15 oC sous 765 mm de mercure,
t temps, ρa = 1,228 kg/m3).
Fi (s c ,t ) forces extérieures (électromagnétiques, pesanteur, Pour tenir compte de la résistance de l’air, les programmes cal-
résistance de l’air, vent...), culent un diamètre fictif du conducteur en partant de la section
totale des conducteurs du faisceau.
ρ ( s c ,t ) masse linéique variable,
Pour les conducteurs de lignes aériennes, on prend généralement :
T tension mécanique.
Cx = 1 pour un conducteur simple ;
Cx = 1,63 pour un faisceau double ;
2.3.2.3 Équations complémentaires Cx = 2 pour un faisceau triple ;
À cette équation s’ajoutent : Cx = 2,3 pour un faisceau quadruple.
— l’équation de conservation de la masse :
2.3.2.4 Détermination des forces électromagnétiques
ρ ds c = ρ 0 ds c0
La force électromagnétique s’exerçant sur un conducteur C 1
avec ρ 0 masse linéique du conducteur dans l’état initial non parcouru par un courant d’intensité i1 est la somme de sa force
déformé, d’induction propre et de la force d’induction mutuelle exercée par
le conducteur voisin C2 traversé par un courant d’intensité i2 .
dsc0 longueur d’un élément d’arc du conducteur dans l’état
∇ ---------
initial ; µ0
— la loi de comportement du matériau qui se traduit par : dF
M
= --------- i 1 ds M ∧
4π C1r
1
-∧i
M1
1 ds 1 +
C2
1
r M2
∇ ---------- ∧ i 2 ds 2 (34)
θ – θ0
ds c ( T, θ c ) = ds c0 ( T 0 , θ c0 ) [ 1 + δ ( θ c – θ c0 ) ] 1 + ----------------
- (31)
ES avec i1, i2 courants parcourant les éléments de conducteur ds1 ,
ds2 , ds M,
avec E module d’Young du matériau (N/m2), r Mi distance des éléments de conducteur dsi et ds M.
S section du conducteur (m2),
θc0 température initiale du conducteur,
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ou a s 25d s et s 70a s
avec as distance entre sous-conducteurs, ceux-ci étant supposés Figure 2 – Comparaisons de valeurs calculées par éléments finis
équirépartis (m), et mesurées expérimentalement lors d’essais de court-circuit
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D’après les travaux de Manuzio [2], pour un court-circuit L’allongement des conducteurs, dû à leur rapprochement corrigé
d’intensité efficace inférieure à 40 kA et pour un faisceau de deux de la modification du profil de la chaînette d’une sous-portée, per-
conducteurs, on peut déterminer l’effort maximal de compression met d’obtenir la tension du conducteur en fonction de la longueur
dans les entretoises Fc(N) par la formule : de contact des câbles et de comparer cette valeur, par l’intermé-
diaire de l’angle ψ à la force électromagnétique développée sur
–3 as une entretoise (figures 5 et 6).
F c = 1,57 × 10 I cc T lg ------- (35)
ds Une bonne approximation de l’effort maximal de compression Fc
d’une entretoise d’un faisceau double est donnée par la relation :
Exemple
2 L
sp0 – L c as + ds
F c = 4 × 10 ----- ------------------------- ln --------------------
Pour une ligne en faisceau double ASTER 570 traversée par un cou- –7 I
(36)
rant de court-circuit d’intensité efficace 40 kA, on trouve : 2 a s – d s 2d s
Fc ≈ 12 000 N
avec I valeur du deuxième maximum de l’intensité du courant
avec Icc = 40 000 A, T = 33 000 N, as = 0,4 m, ds = 0,031 m de court-circuit pour les défauts asymétriques ou valeur
maximale du courant pour les défauts symétriques (A),
Pour les courants de court-circuit d’intensité supérieure à 40 kA,
on constate expérimentalement des surtensions mécaniques L sp0 longueur développée de la chaînette d’une sous-portée
induites au niveau des ancrages dont l’amplitude et la fréquence sont dans son état initial (m),
très élevées. Ces surtensions apparaissent dans les premiers instants L c longueur de contact des conducteurs du faisceau (m).
du défaut, comme on peut le constater sur la figure 4.
Notons toutefois que ces formules sont très approximatives et
Le calcul de la surtension mécanique dans le conducteur et des limitées aux faisceaux de deux conducteurs. Plusieurs logiciels de
efforts engendrés dans les entretoises se fait en recherchant l’équi- calcul développés dans différents pays permettent aujourd’hui
libre statique d’une sous-portée soumise aux forces de pesanteur l’obtention de résultats fiables.
et aux forces électromagnétiques, la déformée du conducteur au
Sur les lignes aériennes du réseau français, on ne rencontre
voisinage de l’entretoise étant considérée comme rectiligne.
aucun problème dû au pincement. Par contre, dans les postes,
l’effet de pincement peut se constater sur certaines connexions
semi-tendues. La brusque surtension mécanique peut aller jusqu’à
provoquer la rupture de la colonne d’accrochage de la connexion.
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P
O
U
Lignes aériennes : échauffements R
et efforts électrodynamiques
E
N
par Michèle GAUDRY
Ingénieur de l’École centrale de Paris
Ingénieur-chercheur au département Postes et Lignes de la Direction des études
S
et recherches d’EDF
Secrétaire du groupe CIGRE 22-12 (comportement électrique et thermique
des conducteurs)
A
et Jean-Luc BOUSQUET
Ingénieur
V
Groupe Coordination électrique et mécanique des ouvrages à la Direction des études
et recherches d’EDF O
I
Bibliographie
Références Ouvrages généraux CEI. – Calcul des courants de court-circuit dans les
R
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conducteurs d’une portée de ligne lors d’un
court-circuit. Colloque de Sienne, CIGRE (1979). L
dans les liaisons à haute tension constituées
de faisceaux conducteurs. Thèse de doctorat,
Publication no 112 de la faculté de sciences
tromécaniques liées au passage d’une intensité
de courant dans les structures en câbles. Thèse
de doctorat, Publication no 87 de la faculté de
LILIEN (J.L.) et EL ADNANI (M.). – Faisceaux de
conducteurs et efforts électrodynamiques. Vers
une approche numérique fiable. IEEE, MONTECH
U
appliquées de Liège (Belgique) (1989). sciences appliquées de Liège (Belgique) (1983). 1986 Conference on AC Power Systems, p. 79-84,
oct. 1986. S
2 - 1997
Doc. D 4 439