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Introduction
M. OUZZIF
Introduction
• Les réseaux ont pour objectif et fonction :
• transport des données d’une machine terminale à une autre.
• Réseaux modernes :
• Apparus au cours des années 1960 :
• technologie totalement nouvelle permettant de transporter de l’information d’une
machine à une autre.
Introduction
• # Réseaux de téléphonie :
• Existence depuis longtemps.
• Technologie dite de commutation de circuits.
• Support de lignes physiques reliant l’ensemble des téléphones par le biais de
commutateurs.
• Lignes physiques ne pouvaient être utilisées que par les deux utilisateurs en contact lors
d’une communication
• le circuit restait inutilisé pendant les périodes de silence
• un important gaspillage des ressources.
• Signal transitant est de type analogique.
• Routage :
• Paquets aiguillés par chaque nœud de transfert en fonction de leur destination.
• Route choisie peut être différente selon l’état du réseau :
• De telle sorte que deux paquets d’un même flot peuvent ne pas suive la même route.
• Des tables de routage sont implémentées dans ces nœuds :
• tenir compte de l’état du réseau pour optimiser le transport des paquets.
• Commutation de paquets :
• Issue du monde des télécommunications :
• Consiste, à mettre en place un chemin entre les entités en communication, avant d’envoyer le moindre
paquet.
• chemin que tous les paquets d’un même flot doivent emprunter :
• appelé circuit virtuel :
• les paquets d’autres communications peuvent utiliser les mêmes ressources :
• il n’y a pas de ressource réservée.
Avantages et inconvénients des solutions de
transfert de paquets
• Le routage :
• Technique souple :
• Route peut varier sans difficulté dans la mesure où chaque paquet transporte l’adresse du destinataire.
• Commutation de paquets :
• Qualité de service est plus facilement assurée :
• puisque tous les paquets suivent un même chemin.
• Il est possible de réserver des ressources ou de déterminer par calcul si un flot donné a la possibilité
de traverser le réseau sans encombre.
• # Difficulté majeure :
• Réside dans la mise en place du chemin que vont suivre les différents paquets d’un flot [Signalisation].
• Aujourd’hui :
• concurrence pour le transport des applications multimédias.
• Avantages et inconvénients des deux catégories tendance à faire un choix :
• Commutation de paquets par les opérateurs et les très grandes entreprises
• Routage par les petites et moyennes entreprises.
• Techniques de routage :
• peu de changement subi.
• Protocole IP (Internet Protocol) en constitue le principal déploiement :
• Paquet IP contenant l’adresse complète du destinataire est routé dans des nœuds de transfert appelés
routeurs.
Quelle usage de ces solutions de transfert de
paquets ?
• # les protocoles liés à la commutation
• Beaucoup évolué.
• La première grande norme de commutation X.25 :
• Apparition dans les années 1980.
• Opérations assez importantes requises pour permettre la commutation :
• Chemin tracé dans le réseau par un ensemble d’indices appelés références
• Constituant autant de « pierres blanches » visant à marquer le chemin.
• Références étant placées dans le paquet lui-même.
• Efforts important pour la récupération des références [remonter jusqu’à la couche 3]
• Rôle de la signalisation :
• Exemple simple de l’application téléphonique :
• Lorsque l’abonné numérote, sa signalisation part par l’interface S et arrive dans le réseau sémaphore, qui véhicule ces
quelques octets jusqu’à l’appareil du correspondant en un temps inférieur à 100 ms.
• Si celui-ci est déjà en train de téléphoner, une signalisation repart vers l’émetteur et produit une tonalité d’occupation :
Les circuits du réseau téléphonique ne sont donc pas utilisés.
• Si le poste du correspondant est libre, la signalisation déclenche la sonnerie.
• Si l’utilisateur distant est absent, une nouvelle signalisation part de l’émetteur, toujours acheminée par le réseau
sémaphore, pour arrêter la sonnerie. Le réseau téléphonique n’est pas non plus utilisé dans ce cas.
• Si l’abonné destinataire décroche, une signalisation part pour mettre en place un circuit :
• Ce circuit a été prévu par la commande initiale, qui, lors de son acheminement, a consulté les nœuds de
commutation du réseau téléphonique pour s’assurer de sa mise en place en cas de succès de la communication.
• Réseaux de commutation :
• Classification peut s’effectuer :
• Soit sur le chemin qui devient un chemin prioritaire.
• Soit sur les flots de paquets.
• Première catégorie :
• Provenant des industriels des télécommunications : donc de la commutation.
• Avec une signalisation importante.
• Forte complexité pour prendre en charge tous les problèmes de la communication.
• Deuxième catégorie :
• Provenant d’Internet.
• Avec beaucoup moins de complexité
• # Une qualité globale inférieure.
• Avancée déterminante :
• Regroupement des technologies hertziennes et terrestres dans un réseau unique :
• Permettant d’utiliser les mêmes serveurs : que le client soit connecté en hertzien ou par
câble.
• Evolution en cours visant l’intégration de voies vidéo, en particulier de la télévision.
Défis à relever par les réseaux
• Réseaux de demain :
• multimédias :
• Usage des voies de transport terrestres et hertziennes.
• Une application multimédia utilise en même temps l’image animée, la parole, le graphisme et des
assistances diverses.
• Avec une très bonne qualité.
• Découpage des
informations à
transporter en paquets :
• Pour être acheminées
d’une extrémité à une Message découpé en trois paquets au niveau du terminal A – émis de
autre du réseau. l’équipement terminal vers le premier nœud – puis du deuxième au troisième – et
ainsi de suite jusqu’au terminal B.
Réseaux numériques :Transfert parole
• Parole téléphonique :
• Source des informations :
Combiné téléphonique :
contient un équipement
qui transforme la parole
analogique en une suite
d’éléments binaires
remplissant petit à petit le
paquet.
• " Dépaquétisation" :
• Action consistant à retrouver un flot d’octets à partir d’un paquet.
Application
Présentation
Session
Transport
Réseau
Liaison
Physique
- Permet d’identifier toutes les composantes nécessaires au bon fonctionnement d’un réseau.
- Sert de référence à toutes les architectures réseau. [Nom : modèle de référence]
Réseaux numériques : Le modèle de référence
• Chaque couche offre des services à la couche suivante
• Commutation de circuits :
• Solution utilisée quasiment depuis les débuts des télécommunications pour résoudre le problème de la
synchronisation :
• Cette technique consiste à mettre en place entre l’émetteur et le récepteur un circuit physique n’appartenant qu’aux deux
utilisateurs en relation.
Décapsulation des
paquets IP à
Encapsulation l’arrivée
des paquets IP
dans des
trames
• Routeurs et commutateurs :
• Symbolisent deux manières opposées d’acheminer l’information à l’intérieur d’un réseau
maillé.
• Les deux solutions présentent des avantages et des inconvénients :
• souplesse pour le routage
• puissance pour la commutation.
• La technique de transfert ATM utilise une commutation tandis qu’Internet préfère le routage.
• Le transfert Ethernet se place à mi-chemin avec un routage fixe qui ressemble à une
commutation d’où le nom de commutation Ethernet.
• Examen de l’en-tête de chaque paquet par le nœud de transfert pour identifier le port de sortie :
• Choix de la liaison de sortie est défini à partir soit :
• D’une table de commutation, comme dans le cas de l’ATM,
• Soit d’une table de routage :
• Statique ou dynamique : comme dans le cas du protocole IP.
• Architecture double :
• Routeurs-commutateurs pouvant répondre aux demandes de commutation ou de routage des clients du réseau :
• Dans le premier cas, un paquet de signalisation met en place un circuit virtuel, que tous les paquets du flot doivent suivre.
• Dans le second, chaque paquet est livré à lui-même et, grâce au routage, arrive au destinataire.
• Nombreux produits de type routeur-commutateur ont été commercialisés sur le marché des
télécommunications.
• Premiers routeur-commutateurles IP-switch (Ipsilon).
• Les Tag-Switch (Cisco Systems).
• Les commutateurs ARIS (IBM).
• Les Fast-IP switch (3Com).
• Produits incompatibles entre eux :
• Plusieurs organismes de normalisation ont travaillé sur un standard de référence.
• MPLS (MultiProtocol Label-Switching) est devenu la norme de référence :
• de l’IETF (Internet Engineering Task Force) : organisme de normalisation du monde Internet.
Techniques de transfert
• Cinq grandes techniques de transfert :
• Commutation de circuits.
• Transfert de messages.
• Transfert de paquets.
• Commutation de trames .
• Commutation de cellules.
• Commutation de circuits
• Circuit matérialisé construit entre l’émetteur et le récepteur n’appartenant qu’aux deux équipements
terminaux qui communiquent entre eux.
• Circuit doit d’abord être établi pour que des informations puissent transiter.
• Circuit dure jusqu’au moment où l’un des deux abonnés interrompt la communication :
• Si les deux correspondants n’ont plus de données à se transmettre pendant un certain temps, le circuit reste inutilisé,
et les différentes liaisons entre autocommutateurs réalisant le circuit sont inemployées.
• Concentration de plusieurs communications sur une même liaison augmenter le taux d’utilisation des liaisons.
• une file d’attente se forme.
• Nécessité de prévoir des zones de mémoire pour retenir les données en attendant que la liaison redevienne disponible.
• Augmentation de l’utilisation des liaisons accroissement de la complexité du système de contrôle devenant beaucoup plus
lourd, même si son débit est meilleur.
Techniques de transfert : Commutation de circuits
Techniques de transfert de messages
• Transfert de messages :
• Routage de messages :
• Les routeurs de messages utilisent l’adresse complète du destinataire qui se trouve dans l’en-tête du
message.
• Dans la réalité, ces techniques de transfert de messages ne sont plus utilisées et sont
remplacées par des techniques de transfert de paquets.
Techniques de transfert de paquets
• Transfert de paquets :
• Concept de réseau à transfert de paquets:
• Introduit en 1970.
• Objectif : accélérer la vitesse de transmission et simplifier les reprises sur erreur.
• Paquet est une suite d’informations binaires dont la taille ne peut dépasser une valeur déterminée
à l’avance, de l’ordre de 1 000 à 2 000 bits.
• Découpage en paquets des messages des utilisateurs facilite grandement les retransmissions.
• Temps de traversée ou de transit du réseau à transfert de paquets est de loin le plus court.
• Les paquets étant beaucoup plus petits que les messages ils peuvent être retransmis vers le
nœud suivant plus rapidement.
Techniques de transfert de paquets
Techniques de transfert de paquets
Techniques de transfert de paquets
• Paquets constituant le message de l’utilisateur sont envoyés indépendamment les uns
des autres.
• Les liaisons entre les nœuds les émettent au fur et à mesure de leur arrivée dans le
nœud.
• Rôle des nœuds : aiguiller les paquets vers la bonne porte de sortie :
• Déterminée par une table de routage ou une table de commutation.
• Transfert de trames :
• Extension du transfert de paquets.:
• Un paquet ne peut être transmis sur une ligne physique :
• Ne comporte aucune indication signalant l’arrivée des premiers éléments binaires.
• Solution : placer les éléments binaires dans une trame :
• Début est reconnu grâce à une zone spécifique : appelée drapeau (flag) ou préambule.
• Relais de trames
• Première technique de commutation de trames à avoir été définie.
• Objectif :
• Simplifier au maximum la commutation de paquets du protocole X.25 élaborée à la fin des années 1970 en
plaçant la référence directement dans la trame.
• Augmenter les performances de cette commutation.
• Reprises sur erreur entre nœuds de commutation ont été supprimées.
• Procédures de contrôle de flux et de routage simplifiées.