Tél : +21620011332
habiba.benameur@yahoo.fr
Résumé
Dès le milieu des années 2000, les évolutions successives des média et des outils associés à
internet ont renforcé le pouvoir des consommateurs dans leurs relations aux marques
(Labrecque et al., 2013). Cet article traite de lꞌeffet de l´empowerment du consommateur sur
lꞌintention dꞌachat tout en mettant en évidence le rôle de la satisfaction et de la confiance du
consommateur envers la marque. L’étude empirique réalisée auprès de 300 utilisateurs
Tunisiens de facebook «Mabrouk» montre qu’il n’existe aucun lien significatif entre
l’empowerment et la satisfaction. En outre, la relation entre d’une part, l’empowerment et la
confiance et de l’autre part, la satisfaction et la confiance est significative. La satisfaction et
la confiance entretiennent également une relation significative avec l’intention. Des
implications managériales et des voies de recherche ont été proposées.
Mots clés : Lꞌempowerment du consommateur, la communauté de marque en ligne,
la satisfaction, la confiance, l’intention d’achat.
Abstract
In the mid-2000s, the successive evolutions of the media and tools associated with the Internet
strengthened the power of consumers in their relations with brands (Labrecque et al., 2013).
This article discusses the effect of consumer empowerment on purchasing intent while
highlighting the role of consumer satisfaction and trust in the brand. The empirical study
conducted with 300 Tunisian facebook users "Mabrouk" shows that there is no significant link
between empowerment and satisfaction. In addition, the relationship between empowerment
and trust on the one hand and satisfaction and trust on the other hand is significant.
Satisfaction and trust also have a significant relationship with intention. Managerial
implications and avenues for research have been proposed.
Introduction
L’émergence des communautés d’utilisateurs et des réseaux sociaux a renforcé lꞌeffet de
l’empowerment sur internet par rapport au canal de vente traditionnel (Rezabakhsh et al.,
2005). Des chercheurs comme Wathieu et al. (2002) et Harrison et al. (2006) ont précisé que
ce développement technologique offre au consommateur de nouvelles compétences qui lui
donnent plus d’autonomie et de contrôle dans ses décisions d’achat et de consommation, dont
l’un de ses résultats serait la modification de l’équilibre des pouvoirs en faveur du
consommateur (Kucuk et Krishnamurthy, 2007).
Au début des années 2000, Pruche (2013) souligne que l’empowerment du consommateur
est plus spécifiquement associé au développement du e-commerce. Il permet dꞌaccéder à
lꞌinformation, facilite la comparaison des offres et rend le consommateur plus autonome dans
son processus de décision (Pruche, 2013). En dépit des travaux de Hunter et Gurnefeld
(2008) et Pruche et al. (2015) ayant précisé le rôle de l’empowerment dans la façon de
favoriser la satisfaction des consommateurs ou dans le maintien de leur confiance (Midha,
2012), peu de recherches se sont focalisées sur l’étude de l’effet de l’empowerment sur la
relation des consommateurs envers la marque dans les plateformes virtuelles. Dꞌaprès Pruche
(2014), l’empowerment favorisé par internet soulève des questions importantes pour les
managers, dans la mesure où il suggère une forme d’émancipation des consommateurs de
l’influence et du contrôle des marques dans leurs prises de décision.
L’objectif de cet article est de traiter lꞌeffet de l’empowerment du consommateur sur
lꞌintention d’achat tout en mettant en évidence le rôle de la satisfaction et de la confiance.
Ainsi, notre problématique s’énonce comme suit : Quel est l’effet de l’empowerment du
consommateur dans une communauté de marque en ligne sur son intention dꞌachat ?
Une étude empirique a été réalisée auprès de 300 utilisateurs Tunisiens de facebook
« Mabrouk ». Tout d’abord, nous présenterons le cadre conceptuel de notre recherche en
identifiant le concept de l’empowerment du consommateur, la satisfaction, la confiance et
lꞌintention dꞌachat. Par la suite, nous préciserons la nature des relations qui existent entre ces
différentes variables en faisant référence à un sous bassement théorique. Finalement, nous
présenterons la méthodologie de recherche et nous exposerons et discuterons les résultats
obtenus.
Cadre conceptuel
Dꞌaprès Wathieu et al. (2002) et Harrison et al. (2006), l’empowerment du consommateur
a accompagné l’émergence d’internet pour désigner la perception d’un gain en contrôle et en
autonomie dans la prise de décision, permis par l’acquisition des compétences associées à
l’utilisation d’internet. Un consommateur est mieux informé et plus autonome de prendre les
meilleures décisions de consommation (Pruche, 2014). Pour communiquer avec les clients
actuels et potentiels, les entreprises utilisent plusieurs moyens parmi lesquels, les
communautés de marque en ligne.
En effet, les entreprises commencent à reconnaître l'importance des communautés
virtuelles utilisées pour des activités de marketing afin de maintenir des relations étroites avec
les consommateurs (Palmer et Koenig-Lewis, 2009). Dans cette partie, nous nous
3.2 La confiance
Dꞌaprès Gurviez et Korchia (2002), la confiance est appréhendée comme un état
psychologique en amont de l’intention du comportement qui pourrait se traduire par une
présomption, une attente (Sirdeshmukh et al, 2002, Perrien et alii, 1999) ou encore par une
croyance vis-à-vis du partenaire de l’échange (Sirieix et Dubois, 1999 ; Ganesan, 1994). En se
référant à la littérature, des chercheurs comme Dwyer et Lagace (1986) et Smith et Barclay
(1997) ont identifié deux conceptions dominantes de la confiance. La première assimile la
confiance à une attente cognitive ou un sentiment affectif, alors que la seconde est assimilée à
un comportement de prise de risque ou comme une volonté de s’engager dans un tel
comportement. Mc knight et al. (2002) considèrent que la confiance comporte trois
dimensions: la bienveillance (attention pour les intérêts des autres), la compétence (aptitudes
techniques et expertise) et l’intégrité (le fait d'honorer à ses engagements).
En ligne, la confiance a été traitée par plusieurs chercheurs en marketing. Selon Kim et
Stoel (2004), elle est exprimée comme la capacité de fournir des transactions sécurisées et de
fortes politiques de confidentialité. Elle joue un rôle prépondérant dans l’explication de
l’intention d’achat en ligne (Yoon, 2002). Chouk et Perrien (2005) identifient la confiance en
ligne comme étant lꞌensemble des attentes positives quant à la compétence et l’expertise du
marchand, quant au respect de ses engagements, quant à la motivation d’aider le
consommateur en cas de problème et quant à l’attention portée sur ses intérêts. Il existe un
ensemble de quatre caractéristiques relationnelles susceptibles d’améliorer la confiance des
clients en ligne: la qualité de la communication, la présence sociale, la qualité du support et la
communauté virtuelle (Toufaily et al., 2009).
4. Lꞌintention d ꞌachat
H1 H2
Empowerment du H5 Intention
consommateur dꞌachat
H3 H4
Confiance
et de la confiance. Cette partie est aussi dédiée à lꞌexposition de la méthodologie ayant permis
dꞌeffectuer notre étude ainsi qu’à la présentation et à la discussion des résultats obtenus.
1. Méthodologie
Dans cette partie, nous donnerons un aperçu sur lꞌéchantillon et la collecte des données, la
mesure des variables et les outils dꞌanalyse des données.
Pour mesurer l’empowerment, nous avons fait référence à l’échelle de Spreitzer (1995)
qui est construite de trois dimensions (compétence, autonomie, impact). Chaque dimension
est composée de trois items. Afin de mesurer la satisfaction sur un réseau social en ligne, nous
faisons référence à l’échelle de Ha et Stoel (2012) composée de trois items.
L’échelle de Chouk et Perrien (2005) nous a permis de mesurer la confiance. Cette échelle de
mesure est composée de trois dimensions (crédibilité, bienveillance, intégrité).
La dimension crédibilité est formée de 5 items, la bienveillance est composée de quatre items
et de trois items pour lꞌintégrité. L’intention d’achat du consommateur en ligne a été mesurée
par l’échelle de Moon et Kim (2001) qui est formée de quatre items.
1.3. Les outils d’analyse des données
Tout dꞌabord, nous avons commencé par une analyse exploratoire (ACP) afin de réduire
les informations que comportent un ensemble de variables observables en un ensemble réduit
des composantes (Akrout, 2010). Par la suite, nous avons réalisé une analyse confirmatoire
qui permet de tester la validité convergente et discriminante des échelles de mesure. Nous
avons terminé par la méthode des équations structurelles pour tester les hypothèses de
recherche. Le logiciel SPSS 21 est utilisé pour l’analyse exploratoire et le logiciel AMOS 18
pour l’analyse confirmatoire.
1.4. Résultats de la recherche
L’échelle de la confiance ne suit pas la loi normale, ce ci est justifié par un coefficient Mardia
égale à 24,181 qui est supérieur à 3 et aussi non significative (t =14,882 >1.96). Par la suite
nous allons comparer entre les deux résultats celle de maximum de vraisemblance et de
boostrap, nous avons trouvé que l’écart (biais˂0.01) ce qui montre la stabilité des résultats.
Cette stabilité sur les différents échantillons qui est tirée par la procédure du bootstrap (250),
nous a permis de limiter l’interprétation aux indices fournis par le maximum de
vraisemblance. L’analyse factorielle confirmatoire effectuée sur cette échelle montre une
qualité d’ajustement qui n’est pas satisfaisante.
La première analyse factorielle confirmatoire nous conduit à éliminer l’item 8 « En cas de
problèmes, je pense qu’il est facile de déposer une plainte. » pour faible contribution
factorielle qui est de 0,385. Après l’élimination de cet item, nous avons remarqué que les
indices de la qualité d’ajustement du modèle restent insatisfaisants donc nous passons à
analyser les indices de modifications des termes d’erreurs. La deuxième analyse factorielle
confirmatoire nous a permis d’éliminer deux items : l’item 6 « le réseau social de
l’entreprise« Mabrouk » montre de l’intérêt pour résoudre mes problèmes. » parce que son
terme d’erreur est fortement corrélé avec les deux dimensions de l’échelle et l’item 11 « Le
réseau social de l’entreprise« Mabrouk »respecte ses engagements en termes de tarifs sur les
transactions. » parce que son terme d’erreur est fortement corrélé avec les erreurs des quatre
autres items. Après avoir supprimé ces deux items une troisième analyse factorielle
confirmatoire nous a permis d’ajouter une relation entre les termes d’erreur de l’item1 « Je
pense que cette entreprise en ligne est très compétente dans son domaine d’activité. » et item
2 « le réseau social de l’entreprise« Mabrouk » démontre qu’elle est experte dans son
domaine. » parce qu’ils ont la corrélation la plus élevée. Les résultats du modèle respécifié
présente une très bonne qualité d’ajustement comme le montre le tableau ci-dessous. La
cohérence interne ainsi que la validité convergente des deux dimensions sont satisfaisantes.
Concernant la validité discriminante, elle est aussi validée puisque nous avons trouvé que le
coefficient de corrélation entre construits élevé au carré est inférieur aux Rhô de la validité
convergente (Fornell et Larker, 1981).
- L’intention d’achat : le KMO est (0.664) et le test de sphéricité de Bartlett (χ2 = 142,878,
ddl = 6, p = 0,000) indiquent une solution factorielle satisfaisante des données à être
factorisées. L’hypothèse nulle selon laquelle il n’existe pas de corrélation significative dans la
matrice des données est alors éliminée. L’échelle de l’intention d’achat présente une
cohérence interne insuffisante (0,448). Une première ACP permet d’extraire un seul facteur
qui explique 46,375 % de la variance totale. L’item 3 a été éliminé pour faible communalité
(0,092). Après l’élimination de cet item, une nouvelle analyse a été conduite. La dernière
ACP réalisée sur les trois items restants permet l’amélioration de la valeur du pourcentage de
la variance expliquée (60,355%). Tous les items conçus pour mesurer cette variable ont des
contributions factorielles supérieures à 0,7. L’analyse factorielle confirmatoire de l’intention
d’achat ne donne pas des indices d’ajustement parce que c’est un modèle juste identifié qui est
composé de trois items.
Enfin, nous avons réalisé une analyse du modèle global de mesure pour s’assurer de la bonne
qualité d’ajustement de ce dernier. Comme le montre le tableau ci-dessous, les indices
d’ajustement sont assez satisfaisants même si certains sont loin de la limite acceptable. Les
valeurs GFI, AGFI, TLI et CFI sont largement inférieur à 0,9 ceci est du à la complexité de
notre modèle. Cependant, notre modèle est parcimonieux, puisque le chi-deux normé a une
valeur faible (2,175), ce qui est conforme aux conditions les plus rigoureuses et la valeur du
BIC et CAIC est nettement inférieure à celle du modèle saturé. Les valeurs de RMR et
RMSEA sont dans les normes.
Le tableau montre que le modèle structurel présente un bon ajustement étant donné que
les indices générés dépassent les seuils généralement adoptés dans les travaux de recherche.
lien structurel entre ces deux construits est positif et significatif avec une valeur égale à 0,334
(c.r= 3,846 et p= 0,000). Lꞌhypothèse H5 suppose l'existence d'une corrélation positive et
significative entre la confiance et l’intention d’achat des consommateurs. Cette hypothèse est
rejetée car le lien structurel entre ces deux construits est négative (–0,692) ce dernier étant
significatif avec t= - 4,228, p= 0,000.
1.5. Discussion des résultats et implications managériales
donner des critiques et recommandations. Par conséquent, cela va permettre de donner plus
de fiabilité aux consommateurs de réaliser plus simplement leurs transactions et de
construire un avantage concurrentiel pour l’entreprise.
1.5.4 Impact de la confiance sur l’intention d’achat
Les travaux antérieurs ont mentionné la relation positive qui existe entre la confiance en
ligne et l’intention d’achat des internautes. Parmi les chercheurs qui ont vérifié cette
relation nous pouvons citer Mc Knight et al. (2002) kim et al. (2008) et Delafrooz et al.
(2011). Contrairement à ce qui a été vérifié dans la littérature les résultats empiriques
montrent que la relation est significative mais dans le sens inverse. Nous pouvons expliquer
cela par le fait que les internautes qui expriment leurs décisions d’achat via la communauté
en ligne sont ceux qui approuvent leurs croyances de confiance et de fiabilité envers
l'entreprise. Ils éprouvent aussi des attentes positives envers l’entreprise qu’elle va réussir
d’assurer la livraison des produits en bon état et conformément à ce qui a été décrit sur la
page de son réseau social.
1.5.5 Impact de la satisfaction sur la confiance
Les résultats empiriques de notre recherche sont conformes à ce qui a été vérifié dans la
littérature. Ribbink et al. (2004), Park et Stoel (2005) et Lankton et al. (2010) ont souligné
que la satisfaction agit positivement et significativement sur la confiance. Dans le contexte
Tunisien ce ci est expliqué par le fait que les membres de la communauté en ligne
« Mabrouk » n’expriment pas leurs sentiments de confiance envers la marque que s’ils sont
réellement satisfaits. Pour cela l’entreprise doit faire des efforts afin de gagner la confiance
des clients par la façon de protéger leur données privés, assurer la livraison des articles
choisis conformément au descriptif indiqué sur la page du réseau social, respecter les délais
de livraison et offrir une bonne qualité des produits.
Conclusion
Nous avons réalisé une étude empirique auprès d’un échantillon de trois cent
utilisateurs Tunisiens de la communauté de marque en ligne « Mabrouk ». Les résultats de
notre travail ont confirmé ce qui a été mentionné dans les travaux antérieurs en ce qui
concerne lꞌimpact de la satisfaction sur la lꞌintention d’achat, lꞌeffet de l’empowerment des
consommateurs sur la confiance, lꞌimpact de la confiance sur l’intention d’achat et lꞌeffet de
la satisfaction sur la confiance. Cependant nous avons vérifié que l’empowerment des
consommateurs n’a aucun effet significatif sur la satisfaction.
Il serait donc intéressant pour l’entreprise d’envisager des efforts pour assurer la satisfaction
de leurs clients en répondant à leurs besoins, offrir des offres promotionnelles, fournir une
meilleure qualité de produits et de services, actualiser le contenu d’informations en mettant
des publications récentes et des nouveaux renseignements concernant les nouvelles offres qui
seront disponibles dans la communauté en ligne. Cela va contribuer à renforcer la capacité des
membres d’être plus actifs et d’exercer plus de contrôle.
Pour Pruch et al. (2015), le gain en autonomie et en contrôle des consommateurs
provoqué par internet a été souvent considéré comme une menace par les managers car il était
associé à une moindre influence sur les comportements d’achat et à une plus grande volatilité
des clients. En se référant aux résultats empiriques de ce travail nous avons constaté que les
décisions d'achats ou de non achat qui sont exprimées par les cyberconsommateurs sont ceux
qui vont déterminer leur confiance envers l’entreprise. Lorsque l’entreprise offre la
possibilité aux membres de sa communauté virtuelle d’exercer leur pouvoir en collaborant
avec elle, partager leurs idées, participer à la création du contenu, cela va accroître leur
Bibliographie :
Abbes M. (2006), Une approche structurelle pour l’étude des liens de causalité entre la
confiance, l’engagement et la satisfaction : Cas de la relation consommateur-enseigne de
distribution, 5ème Congrès sur les Tendances en Marketing. Venise, 1-33.
Akrout F. (2010), Les méthodes des équations structurelles , 1ère Édition, imprimerie Coopi.
Alegre C., Cladera M. (2009), Analysing the effect of satisfaction and previous visits on
tourist intentions to return, European Journal of Marketing, 43, 5, 670-685.
Allagui A., Temessek A. (2005), La fidélité des utilisateurs des services d’un portail
internet : Proposition et test d’un modèle intégrateur. Actes du 4ème Congrès International sur
les Tendances du Marketing en Europe. 1-29.
Anderson C., Galinsky A. (2006), Power, optimism, and risk-taking, European Journal of
Social Psychology, 36, 511–536.
Anderson E.W., Lehmann D.R., Fornell C. (1994), Customer satisfaction, Market Share
and profitability: Finging from Sweden, Journal of Marketing, 58, 3, 53-66.
Arnould E., Price L. (1993), River Magic: Extraordinary Experience and the Extended
Service Encounter, Journal of Consumer Research, 20, 24-45.
Anderson R.E., Srinivasan S.S. (2003), E-satisfaction and e-loyalty: A contingency
framework, Psychology and Marketing, 20, 2, 123–138.
Bagozzi R., Gopinath M., Nyer P. (1999), The role of emotions in marketing, Journal of
the Academy of Marketing Science, 27, 2, 184-206.
Ben Ameur H. (2019), Impact de l’empowerment du consommateur sur lꞌintention dꞌachat
dans une communauté de marque en ligne, Thèse de doctorat en sciences de gestion, Faculté
des sciences économiques et de gestion de Tunis.
Bloemer J., Odekerken-Schröder G. (2002), Store satisfaction and store loyalty explained
by customer- and store-related factors. Journal of Consumer Satisfaction, Dissatisfaction and
Complaining Behavior, 15, 68-80.
Brinol P., Petty R.E., Valle C., Rucker D.D. Becerra A. (2007), The effects of message
recipients' power before and after persuasion: A self-validation analysis, Journal of
Personality and Social Psychology, 93,1040-1053.
Delafrooz N., Paim L., Khatibi A. (2011), Understanding consumer's internet purchase
intention in Malaysia”, African Journal of business management,5,3,2837-2846.
Deshpande R. (2002), Performance companies, International Journal of Medical Marketing,
2,3,225-232.
Ellen J., Mark S. (1999), The Different Roles of Satisfaction, Trust, and Commitment in
Customer Relationships, Journal of Marketing, 63, 2, 70-87.
Elliot D. (2006), The evolution of the empowered consumer, European Journal of Marketing,
40,9,1106-1121.
Ergeneli, A., Sag G., Ari I. Metin S. (2007), Psychological empowerment and its
relationship to trust in immediate managers, Journal of Business Research,60,1,41–56.
Evrard Y. (1993), La satisfaction des consommateurs : État des recherches, Revue Française
du Marketing,144, 53-65.
Fichbein F.M., Ajzen I. (1975), Belief, attitude, intention and behaviour: An introduction to
theory and research. Don Mills: Addison-Wesley Publishing Company.
Fournier S., Glen Mick D. (1999), Rediscovering satisfaction, Journal of Marketing, 63, 5-
23.
Harrison DA., Newman D.A., Roth P.L. (2006), How important are job attitudes? Meta-
Analytic comparaisons of integrative behavioral outcomes and time sequences, Academy of
ManagementJournal,49,2,5-325.
Hagel J. Armstrong A.G. (1997), Net Gain: Expanding Markets through Virtual
Communities, Harvard Business School Press Boston, MA, USA.
Hajli N., Sims J.Z.A., Richard M. (2015), A social commerce investigation of the role of
trust in a social networking site on purchase intentions, Journal of Business Research, 71,
133-141.
Hennig-Thurau T., Kevin P.G., Dwayne D.G. (2002),Understanding Relationship
Marketing Outcomes: An Integration of Relationship benefits and Relationship Quality,
Journal of Service Research, 4, 3, 230-247.
Huffman C., Kahn. B.E. (1998), Variety for Sale: Mass Customization or Mass Confusion?,
Journal of Retailing, 74, 491-513.
Hunter L., Gurnefeld I. (2008), When does consumer empowerment lead to satisfied
customers ? Some mediating and moderating effects of the empowerment–satisfaction link,
Journal of Research for consumers,15,1-14.
Jarvenpaa S.L., Tractinsky N., Saarinen L. (1999) , Consumer trust in an Internet store: a
cross-cultural validation. Journal of Computer Mediated Communication, 5, 2, 1–33.
Jeong M., Oh H., Gregoire M. (2003), Conceptualizing web site quality and its
consequences in the lodging industry, International Journal of Hospitality Management, 22,
2,161-175.
Khalifa M., Liu, V. (2007), Online consumer retention:contingent effects of online shopping
habit and online shopping experience, European Journal of Information Systems, 16, 780–
792.
Khong K.W ., Onyemeh N.C., Chong A. (2013),BSEM estimation of network effect and
customer orientation empowerment on trust in social media and network environment, Expert
Systems with Applications,40,4858-4870.
Kim D.J., Ferrin D.L., Rao H.R. (2008), A Trust-Based Consumer Decision-Making Model
in Electronic Commerce: The Role of Trust, Perceived Risk, and Their Antecedents, Decision
Support Systems, 44,2,544-564.
Kim S., Park H. (2013), Effects of various characteristics of social commerce on consumers'
trust and trust performance. International Journal of Information Management, 33, 2, 318–
332.
Kim S., Stoel L. (2004), Apparel retailers: website quality dimensions and satisfaction”.
Journal of Retailing and Consumer Services, 11, 2, 109-117.
Kucuk S.U. (2009), Consumer empowerment model: From unspeakable to undeniable, Direct
Marketing: An International Journal ,3,4,327-342.
Labrecque L.I., Esche J.,V.D., Mathwick C., Novak, T.P. Hofacker C.F. (2013),
Consumer Power: Evolution in the Digital Age, Journal of Interactive Marketing, 27, 257-
269.
Lankton N.K., Wilson E.V., Mao E. (2010), Antecedents and determinants of information
technology habit. Information and Management,47,5,300-307.
Liu S.Q. Mattila. A (2017), Airbnb: online targeted advertising, sense of power, and
consumer decisions, International Journal of Hospitality Management ,60,33-41.
McKnight D.H., Choudhury V., Kacmar C.(2002), Developing and Validating Trust
Measures for E-Commerce: An Integrative Typology, Information Systems Research, 13, 3,
334-359.
Midha V. (2012), Impact of consumer empowerment on online trust :An examination across
genders, Decisions Support Systems ,54,198-205.
Moon J., Kim Y. (2001), Extending the TAM for a World-Wide-Web context, Information
and Management, 38, 217-230.
Morgan R.M., Hunt S.D. (1994), The commitment-trust theory of of relationship marketing,
Journal of Marketing,58, 20-38.
Perrien J., Ricard L., Graf R. (1999), Le défi du marketing relationnel, chapitre 13,.189-
205.
Pruche L. (2013), Internet et empowerment perçu du consommateur lors de l’achat d’un
séjour touristique, Actes du congrès de l’Association française du marketing, 1-23.
Pruche L. (2014), Empowerment du consommateur par internet : quelles conséquences pour
la relation commerciale en point de vente , Actes du Congrès de lꞌAssociation Française du
Marketing,1-18.
Pruche L., Bertrandias L., Vernette E. (2015),L’empowerment psychologique du
consommateur par lors internet d’un achat de service, 31ème Congrès Annuel de
l’Association Française de Marketing, Marrakech, Palais des congrès Ryad Mogador, 1-20.
Pu W.P., Chen K., Shieh M.(2015), The effect of co-design and flow experience on
customer satisfaction and purchase intention online, Business Management and
Economics,3,4,59-66.
Ramani G., Kumar V.(2008), Interaction orientation and firm performance. Journal of
Marketing, 72, 27-45.
Rappaport J. (1987), Terms of empowerment/exemplars of prevention: Toward a theory for
community psychology, American Journal of Community Psychology, 15, 2, 121–148.
Raza M.A., Siddiquei A.N., Awan H.M., Bukhari K. (2012), Relationship between service
quality, perceived value, satisfaction and revisit intention in hotel industry, Interdiscimplinary
Journal of Comptemporary Research in Business, 4, 8,788-805.
Rezabakhsh B., Bornemann D., Hansen U.,Schrader U. (2005), Consumer power: A
comparison of the Old Economy and the Internet Economy, Journal of Consumer Policy, 29,
3-36.
Ribbink D., Van Riel Allard C.R., Liljander V., Streukens S. (2004), Comfort your Online
Customer: Quality, Trust, and Loyalty on the Internet, Managing Service Quality 14,6,446–
456.
Sirdeshmukh D., Singh J., Sabol B. (2002), Consumer trust, value and loyalty in relational
exchanges”, Journal of Marketing, 66, 1, 15-37.
Sirieix L., Dubois P.L. (1999), Vers un modèle qualité-satisfaction intégrant la confiance ?.
Recherche et Applications en Marketing, 14, 3, 1-22.
Spreitzer G. (1995), Psychological empowerment in the Workplace: Dimensions,
Measurement and Validation, Academy of Management Journal, 38, 5, 1442-1465.
Srinivasan S.S., Anderson R., Ponnavolu K. (2002), Customer Loyalty in E-commerce: An
Exploration of its Antecedents and Consequences, Journal of Retailing, 27, 279-295.
Toufaily E., Rajaobelina L., MathieuFallu J., Ricard,L., Graf R.(2009), Les
caractéristiques relationnelles du site Web ont-elles un impact sur la confiance des clients en
ligne? , Revue Management et Avenir, 2, 32, 192-209.
WathieuL.,BrennerL.,CarmonZ.,ChattopadhyayA.,DroletA.,GourvilleJ.,Muthukrishna
nA.V.,NovemskyN.,Ratner R., Wertenbroch K., Wu G.(2002),Consumer Control and
empowerment: A primer, Marketing Letters,13,3,297-305.
Winterich K.P., ZhangY. (2014), Accepting Inequality Deters Responsibility: How Power
Distance Decreases Charitable Behavior, Journal of Consumer Research, 41, 2, 274-293.
-ACP de lꞌempowerment :
Indice KMO et test de Bartlett
Mesure de précision de l'échantillonnage de Kaiser-Meyer-Olkin. ,726
Test de sphéricité de Bartlett Khi-deux approximé 1063,530
Ddl 36
Signification de Bartlett ,000
-ACP de la satisfaction :
-ACP de la confiance :
Indice KMO et test de Bartlett
Mesure de précision de l'échantillonnage de Kaiser-Meyer-Olkin. ,828
Test de sphéricité de Bartlett Khi-deux approximé 1589,069
Ddl 66
Signification de Bartlett ,000
Variance totale expliquée
Composante Extraction Sommes des carrés des Somme des carrés des facteurs
Valeurs propres initiales facteurs retenus retenus pour la rotation
% de la % % de la % % de la %
Total variance cumulés Total variance cumulés Total variance cumulés
1 4,121 45,793 45,793 4,121 45,793 45,793 3,102 34,472 34,472
2 1,566 17,396 63,189 1,566 17,396 63,189 2,585 28,717 63,189
3 ,711 7,903 71,092
4 ,681 7,562 78,654
5 ,542 6,026 84,679
6 ,445 4,942 89,621
7 ,371 4,125 93,745
8 ,326 3,628 97,373
9 ,236 2,627 100,000
Estimate
Satisfaction <--- empowerment ,203
Confiance <--- empowerment 1,085
Confiance <--- Satisfaction ,334
Confiance <--- Satisfaction ,334
intention <--- Confiance -,692