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L’école du cerveau

Platon - Allégorie de la caverne :

Le rôle de l’éducation est au cœur de cette allégorie.


Platon illustre la démarche intellectuelle que l’Homme, prisonnier de sa caverne, doit suivre pour (re)monter
des perceptions aux Idées car les choses concrètes que nous percevons n’existent que comme des
reproductions, des reflets des Idées.

Des prisonniers enchaînés dans une profonde caverne, tournant le dos à l’entrée, ne voient sur la paroi du fond
que des objets fabriqués portés par des esclaves devant un feu. Ces objets fabriqués reflètent des objets
concrets : les prisonniers ne perçoivent donc que des reflets de reflets (= le monde des apparences). Une fois
délié, l’un d’entre eux pourra aller vers la lumière du monde des Idées à l’extérieur, c’est-à-dire au-delà des
objets fabriqués en contournant à la fois les esclaves qui les portent et le feu qui crée leurs ombres.

Il faudra néanmoins forcer le prisonnier à y aller, car la lumière de l’extérieur est éblouissante.
Platon métaphorise ainsi le rôle de l’éducation et de la société qui doivent être des forces agissantes, même
sous la contrainte. Le prisonnier, une fois qu’il aura réalisé qu’il y a un extérieur, retournera dans la caverne
délivrer les autres. Ainsi, selon Platon, seul celui qui saisit les véritables raisons des choses, les Idées, peut
ensuite expliquer ces raisons, éduquer et gouverner.

Que représente la caverne ?


- Les fausses croyances, les préjugés, l’irréel.
- Le rêve collectif duquel l’humanité doit sortir.
- Tout ce qui entrave à avoir une vision claire du monde.
- Les imitations, reproductions, apparences.

Que représentent les ombres ?


- Les illusions, le monde des apparences.

Que représentent les prisonniers ?


- L’ignorance de la nature humaine.

Pourquoi ne tentent-ils pas de sortir ?


- Pour eux la vie enchainée est celle d’un homme normal.
- Ils ne s’imaginent pas que quelque chose d’autre puisse exister.

Que représentent les marionnettistes ?


- Les personnes qui tirent profit de la condition dans laquelle nous sommes.
- Certains dirigeant, manipulateurs, faux philosophes.
- Les personnes souhaitant nous maintenir dans l’illusion.

Quel message souhaite nous délivrer Platon à travers l'allégorie de la caverne ?


- Platon met en scène la condition humaine et tente de nous faire comprendre que nous vivons dans
l’illusion.
- Platon exprime que nous sommes prisonniers de nos jugements, d’idées reçues et de croyances qui
nous empêchent de vivre dans la vérité.
- Platon nous invite à avoir une démarche intellectuelle sur les choses qui nous entourent.
- Platon souhaite nous faire prendre conscience du rôle important de l’éducation.
Quels messages nous apportent cette allégorie ?
- L’apprentissage est un chemin long et difficile car les fausses croyances/préjugés nous sécurise mais
nous rendent finalement prisonnier et empêche l’accès à la connaissance.
- Il faut absolument se débarrasser de l’ignorance car elle nous rend prisonnier des apparences.
- Un message de solidarité/altruisme car ceux qui sortent de la caverne ont la mission de délivrer les
autres.
- La connaissance est indispensable à l’épanouissement, au bonheur et plus globalement, à la condition
de l’humanité.

A travers l’allégorie de la caverne, Platon montre qu’il avait déjà compris en 428-347 av. J.-C. que :
notre intelligence (la cognition) nous permet la recherche d’un savoir stable dans le temps contrairement aux
opinions et à la subjectivité qui les constitue., notre intelligence doit toujours revenir chercher appui dans le
concret., l’intelligence demande un effort cognitif du cerveau., les différences individuelles et le rôle de
l’environnement social jouent un rôle dans le développement intellectuel d’un individu., l’intelligence est une
aptitude intellectuelle favorisée par l’environnement social.

Platon avait déjà bien compris que l’intelligence est un détour forcé. Ce détour permet à l’esprit humains, grâce
au raisonnement, de contourner les contradictions du faux savoir, des apparences : l’intelligence doit toujours
revenir chercher appui dans le concret. Cette aptitude de détour dépend fortement des différences (nature,
éducation) entre les hommes.
 Psychologie différentielle = aptitudes intellectuelle et morales + ou – favorisées par l’environnement
social.

- Premier des neuro-pédagogues.


- Il qualifie sa méthode éducative de « grand détour » ou de « vaste circuit ».
Elle débutait à l’âge de 7 ans jusqu’à 50 ans, selon lui le temps qu’il faut pour faire un Homme.
- L’intelligence comme un effort cognitif du cerveau avec l’aide d’autrui, pour « la bonne cause ». Les
différences individuelles et le rôle de l’environnement social.
- C’est le cerveau qui donne accès aux idées.
John Locke - pensées sur l’éducation.

- Empiriste.
- Selon lui les idées innées n’existent pas, tout s’acquiert par l’expérience dans l’environnement.
Les expériences et sensations de l’enfant vont s’imprimer sur une table rase.
 L'expérience est à l'origine de toute connaissance.
- Tous les enfants ne sont pas égaux, ces différences sont dues à la nature.
- Visait la formation d’un jeune gentleman anglais.
- L’entendement humain est une question d’environnement et d’éducation.
 Association en sensations (issues de l’environnement) et idées, et entre idées elles-mêmes, qui
régissent le « monde des idées » (= psychologie).
- Cherche à trouver pour l’esprit un et un seul principe universel de fonctionnement.
- Avec une table rase comme départ, Locke comprit que les puissances de l’esprit réclamaient pour se
développer des incitations sociales et des modèles.
- Rôle de l’imitation et du jeu.
- L’intelligence se construit par l’action.

Jean-Jacques Rousseau - pensées sur l’éducation.

- L’un des plus grands penseurs de l’éducation.


- Angle différent et complémentaire de celui de Locke.
- Les enfants sont pervertis par la société.
 Après l’allaitement, l’enfant doit être confié au plus vite à un précepteur qui l’élèvera à la
campagne en veillant à ce qu’on ne lui donne pas de mauvaises habitudes.
- Pas de morale, pas de devoirs écrits, peu ou pas de lectures mais des causeries, des expériences
préparées, des leçons de choses.
- Pas de punitions mais apprendre à partir des conséquences (ex : vitre cassée, pas de réprimandes mais
l’enfant aura froid et comprendra son erreur) de même, l’enfant apprendra l’idée de propriété en
discutant avec le jardinier.
- Laisser agir la nature, le rôle du percepteur est de faire naitre et entretenir les occasions d’interaction
avec le monde physique.
- L’éducation tire son enseignement des lois de la nature et de sa beauté : astronomie, physique,
morale et religion.
- Acceptation de la dépendance nécessaire à l’égard du monde physique entrainera d’elle-même une
adaptation saine aux contraintes sociales.
- L’enfant abordera la société à l’âge de 16 ans, armé d’une conscience pure. Plus tard il rencontrera
une compagne élevée dans les mêmes conditions, et le précepteur restera dans la maison pour
éduquer leurs enfants.
- L’enfance prend une réalité propre, avec des valeurs différentes de celles de l’état adulte, et des
valeurs sûres.
- Grâce à ces conditions favorables, l’enfant s’épanouit dans sa spécificité et prépare un bon adulte
socialement bénéfique.
- Révolution du regard posé sur l’enfant. Soin, attention et tutorat pédagogique.
- C’est dans ce pas que s’inscriront tous les grands pédagogues jusqu’à présent.

Jean Itard - l’éducation spécialisée.


- Empiriste / sensualiste
- Connu pour son travail sur l’éducation spécialisée : le cas de l’enfant sauvage.
L’enfant, Victor, a été retrouvé après de nombreuses années passées dans la forêt. Il fut diagnostiqué
d’idiotisme incurable, mais Itard mit au point un programme stimulant de sensations, d’expériences et
d’association intenses pour venir à bout de son mutisme. Il développa une boîte à outils
pédagogiques dans l’espoir d’amener l’enfant à penser et parler.
Victor mourut à l’âge de 40 ans, capables d’effectuer des tâches manuelles, de ressentir et d’exprimer
des émotions/sentiments, mais pas de parler (car trop tard ou déficit cérébral non identifié)
- Par ce travail pédagogique, il fonde le principe de l’éducation spécialisée.
- Postulat d’éducabilité : garantir une égalité des droits et des chances de tous pour l’éducation.

Edouard Séguin - l’éducation spécialisée.


- Est à l’origine de l’éducation des personnes « déficientes intellectuelles » (troubles cognitifs).
- Tout enfant peut apprendre et grandir : « société inclusive ».
- Centres scolaires crées pour aider les élèves avec des troubles des apprentissages.

Maria Montessori - les pédagogies nouvelles.


- Première femme médecin
- Enrichit les méthodes de Locke et Séguin pour les enfants déficients mentaux.
- Approche médicale, scientifique, psychologique, pédagogique et surtout pragmatique.
- Sa méthode consiste à créer un environnement pédagogique plus favorable constitué d’un matériel
d’éveil sensoriel à la lecture et l’écriture, adapté à l’élan vital et au rythme de chaque enfant.
 Méthodes pratiques centrées sur le respect de la personne et des besoins de l’enfant de 0 à 6 ans
(période fondatrice de son avenir) et dont l’objectif final est de servir la paix de l’humanité via des
adultes épanouis.
 Méthodes reposent sur un matériel concret destiné à créer un environnement favorable à l’élan
vital des enfants.
- Décoration soignée, mobilier et matériel adapté, le tout dans une ambiance épurée.
 Grâce à ce matériel, l’éducation passe par les sens, les gestes, l’attention.
- Tâches cognitives un peu difficile sans trop excéder leurs possibilités, et en les aidant avec
bienveillance à trouver leur autonomie : « être aidé et non servi ».
- Du point de vue social, la vie scolaire se déroule dans l’ordre et le calme avec un seul principe : donner
à sa propre liberté (choix, envie d’apprendre) la limite de l’intérêt collectif.
 Nouveau courant péda, l’éducation nouvelle.
- L’intelligence se construit par l’action et l’éveil sensoriel en suivant des « périodes sensibles » *,
propices à certaines acquisition (préfigure ainsi les stades de Piaget).
* « Le mécanisme des différents organes intérieur est admirable dans le fonctionnement du corps, mais personne
ne le voit, ne le remarque »
- Ouvre des centaines d’écoles, affichant le « label Montessori ». (Les fondateurs de Google disent y
avoir découvert leur créativité)
- Généralisation du « pathologique » (déf mentales) au normal.
« Quel étonnement que seules les maladies psychiques aient été étudiée chez les enfants et non le
fonctionnement normal de son âme ! »
- S’intéresse aux embrasements cognitifs de l’enfant en réaction à un obstacle (parfois qualifié
négativement de caprice par les parents/professeurs). Cette sensibilité exacerbée est le corrélat de
« fenêtres de lucidité » et d’apprentissage. Enfant parfois plus lucide que l’adulte. « L’intelligence ne se
construit pas lentement mais qu’il y a des bouffées, des fulgurances. C’est pour cette raison que le bébé avancera
bien avant que ses pieds ne le lui permettent »
 La cognition et le raisonnement précédent la marche.
- Responsabilité des adultes, éducateurs, école : « L’adulte grave dans la mémoire de l’enfant,
absolument comme un burin incise la pierre. Aussi l’adulte doit mesurer les mots qu’il dit devant
l’enfant, car celui-ci est avide de saisir : c’est un véritable accumulateur. »
« Possibilité qu’à l’enfant d’observer minutieusement, ou avec véhémence tout ce qui l’entoure et d’y découvrir
ce qui nous échappe à nous qui sommes déjà éteints »
- « Au lieu de voir les enfants comme des adultes défectueux -> chenilles et papillons. Nous sommes les
chenilles qui avancent tout doucement le long de notre étroit chemin d’adulte et les enfants de
brillants papillons qui virevoltent dans le jardin et explorent. »

Célestin Freinet - les pédagogies nouvelles.


- Choqué par la guerre, ancien militaire, pacifiste, révolutionnaire, insoumis il est convaincu que
l’éducation est la clé de l’émancipation politique et citoyenne -> permet de créer un nouvel humain.
- Tâtonnement expérimental dans des situations réelles de « travail imité » enracinées dans la vie du
milieu rural (jardinage, élevage petits animaux, menuiserie, maçonnerie, poterie, peinture…)  Bain
de vie, de l’action, l’apprentissage, par la pratique et le projet concret (« C’est en forgeant que l’on
devient forgeron »).
- Travail créateur individuel ou collectif, mais toujours avec un plan individuel de travail pour chaque
élève (objectifs, tâches à accomplir).
- Libre expression en lien avec l’imprimerie pour communiquer leurs émotions, sentiments, désirs,
réflexions et questionnements dans un esprit démocratique.
- Influences de Montessori : importance du cadre de vie pédagogique, technique appropriées, attention
constance portée aux enfants et leur élan vital (on retrouve Locke « cette force enfantine qui fuse
dans l’action. »). Dimension sociale, collective (encore plus importantes que chez Montessori) tant
pour les enfants que pour les enseignants.
- La pédagogie de Freinet se perpétue actuellement dans la péda coopérative.
- Réorienter l’école vers l’enfant et ses centres d’intérêt  le rendre acteur de ses apprentissages et
contribuer à son émancipation.
- Expression libre des enfants.
- Tâtonnement expérimental par essais et erreurs.
- Elan vital structuré par le travail cognitif (plutôt que par le jeu).
- Imprimerie, cinéma, radio dans le but d’un épanouissement des personnalités, d’une coopération
sociale des élèves dans l’action ainsi que pour acquérir, amplifier et préciser les diverses acquisitions.
- Fiches autocorrectives : comparer le plan individuel de travail et les actions, autoévaluation
 Métacognition des élèves.
- Péda fondée sur l’action – pratique – essais-erreurs et le projet (tout comme Montessori et Piaget).
- L’enfant qui participe à une activité qui le passionne s’autodiscipline.

Olivier Decroly - les pédagogies nouvelles.

- S’intéresse aux enfants qu’il appelle « irréguliers ».


- Cofondateur du courant de l’éducation nouvelle.
- Approche centrée sur l’intérêt spontané et l’activité de l’enfant.
- Recommande la vie en plein air et la gymnastique.
- Une globalisation de l’école offre la possibilité d’éveiller la curiosité cognitive des enfants, d’où
l’observation, l’expérimentation, le contact direct avec les choses et la construction manuelle.
- Consigner et communiquer les info découvertes par l’expérimentation provoquait les dessins, la
lecture, les schémas.
 Démarche qui rejoint celles de Montessori et Freinet.
- Attentif à la sécurité affective des enfants.
- Préconise le jeu (qui sécurise) + tâches qui ne dépassent jamais les possibilités de l’enfant
(= Montessori).
- Sécurité affective également assurée par la confiance faite aux enfants via des responsabilités confiées
au sein du groupe. Education précoce à l’autonomie.
- Apprentissage de la lecture dite « globale » (préconisation de partir du mot en entier et non le
découper en syllabes).
- Contact direct et naturel de l’enfant avec les choses.
- L’école doit s’ouvrir à l’extérieur (rue, cité, cuisine, jardin, …) pour éveiller la curiosité cognitive de
l’enfant.
Innéisme :
L'être humain s'instruit par "remémoration" car ses idées/structures mentales sont présentes dès la
naissance.

Empirisme :

Constructivisme :

Piaget :
Il/elle découvre les lois de construction des structures cérébrales qui régissent le développement des
individus.

Interview Piaget : (séance 4)

Il n’est ni…
- Empiriste : action exercée sur les objets
Connaissance = copie fonctionnelle des objets
Piaget : Tirer la connaissance des objets eux-mêmes
Ce n'est jamais une copie mais une assimilation -> interprétation par intégration de l'objet dans des
structures antérieures du sujet. Par exemple l'étude du dessin chez l'enfant -> copie d'un modèle.
L'enfant ne dessine pas ce qu'il voit mais l'idée qu'il s'en fait, ce qu'il en sait, son interprétation (cf. :
expérience du triangle, l'enfant le conçoit comme un carré auquel il rajoute trois pointes).
La connaissance n'est jamais basée sur l'observation mais toujours sur l'interprétation par assimilation
à des structures préalables.

Ni…
- Innéiste : fait appel à l'action du sujet
Piaget : l'action du sujet est justement une action sur les objets, action qui n'est pas à sens unique ->
Interaction.
Histoires des mathématiques : construction continuelle en partant des chiffres vers des nombres plus
compliqués.
Ces connaissances ont été construites, elles ne sont pas préformées. Selon l’innéisme ça impliquerait
que les mathématiques sont une connaissance innée chez le bébé, l'animal...
En réalité, construit par la coordination des actions du sujet, de la logique de l'action du sujet.
De ce point de vue, il faut tout construire, même les choses qui nous sont évidentes (ex : conservation
des volumes ou expérience de la ficelle).

Il est…
- Constructiviste : la connaissance est de l’ordre de continuelles constructions nouvelles par interaction
avec le réel et ne sont pas préformées -> créativité continuelle.
Pas préformées ni dans les objets ni dans les sujets, il y a toujours auto-organisation et par
conséquent une continuelle construction et reconstruction.

Sa définition de l’intelligence :
Au point de vue fonctionnel, l’intelligence est l’adaptation à des situations nouvelles.
Au point de vue structural, l’intelligence consiste à construire des structures opératoires.
Opération = action intériorisée mais susceptible d’être réversible et généralisable (ex : addition
corresponde à la soustraction).

Par quel mécanisme l'enfant développe-t-il son intelligence ?


Si l’opération dérive de l’action (comme il le suppose) on constate que dès le niveau sensorimoteur
(avant le langage) une action est toujours solidaire d’un schème d’action (peut se répéter). Cette
adaptation comporte deux pôles : l’assimilation et l’accommodation.

Assimilation : intégrer de nouveaux objets dans le schème de l’action antérieur.


(Ex : un bébé découvre qu’en tirant sur une couverture il peut rapprocher de lui un objet qui est à l’autre bout de la couverture,
il va utiliser un autre objet comme support qu’on peut tirer).
 La situation nouvelle est assimilée aux situations antérieures qui ont donné naissance aux schèmes.
Accommodation : la situation nouvelle ou l’objet nouveau oblige à certaines modifications du schème
(ex : quand le bébé commence à prendre ce qu’il voit devant lui, il fera d’autres mouvement selon si c’est un grand ou un petit
objet).

Développement de l’intelligence = équilibration, processus qui va d’un équilibre moins bon à une
équilibre meilleur. Construction continue comparable au montage d’un mécanisme subtile dont les
pièces atteindrait une souplesse d’autant plus grande que leur équilibre devient plus stable.

Les méthodes utilisées par Piaget

o L’observation provoquée
 Pendant la période sensori-motrice du développement
 Combinaison entre l’observation et l’expérimentation
o La méthode clinique
 Lorsque l’enfant a acquis le langage
 Conversation libre avec l’enfant sur un thème dirigé
 Obliger l’enfant à choisir en le mettant face à une alternative
 Modifier une situation initiale et demander à l’enfant d’en commenter les effets
 Faire agir l’enfant (manipuler, calculer ou écrire)
 Placer l’enfant devant une action qui le déstabilise et lui demander d’expliquer la nouvelle
situation
 Interroger le raisonnement de l’enfant (comment sais-tu que … ?)
 Demander à l’enfant d’agir pour obtenir un résultat puis lui demander d’analyser le résultat
obtenu
 Demander à l’enfant de prouver son affirmation par une nouvelle action.

Question « bêtes » aux yeux de l’adulte et s’intéresser aux réponses fausses.


Ne s’intéresse pas aux performances mais au processus. Une question libre va permettre d’atteindre les
processus.

Qu’est-ce qu’un schème ?

Un enchaînement d'actions ou ensemble de mouvements (dirigés par notre système cérébral) orientés vers
l'atteinte d'un but. (Ex : si je souhaite jouer au Monopoly, je vais devoir maîtriser le schème d'action "déplacer" un pion.
Autrement dit, les actions qui constituent le schème "déplacer" sont : diriger sa main vers l'objet, porter sa main à l'objet, la
préhension de l'objet, soulever l'objet, le placer à un endroit précis)

Les principales étapes du développement de l’enfant  : (Vidéo 6 cours – 3)


Le niveau réflexe.
Puis par assimilation aux schèmes réflexes, donc par intégration d’objets nouveaux, la formation d’habitudes
nouvelles, par exemple sucer son pouce qui est un dérivé du réflexe de la tétée et de la succion.
Après les premières habitudes, arrive le moment où se coordonnent la vision et l’appréhension, ce qui permet
à l’enfant de manipuler les objets et de découvrir par assimilation des propriétés.
Ensuite, la découverte de moyen nouveaux.
Et finalement le début de la compréhension immédiate de certaines situations nouvelles.
Le langage devient possible et commence une seconde période vers 1 ½ - 2 ans  la période représentative.
L’action sensori-motrice, perception et mouvement mais en plus l’intériorisation des actions sous forme de
représentation de pensée, mais une pensée qui entre 2 et 7 ans en moyenne reste préopératoire  pas encore
d’opération et se manifeste toute sortes d’indice, en particulier les non-conservations (ex  : verser un liquide
d’un récipient d’une certaine forme dans un récipient plus élevé et plus mince, l’enfant va croire qu’il y a plus
de liquide d’avant). Faute d’opérations il ne voit pas que chaque modification dans un sens est compensée dans
l’autre (ce qui augmente en hauteur diminue en largueur).
Entre 7 ans et 11-12 ans, grande période extrêmement fructueuse au point de vue de l’intelligence  la
formation de toutes les opérations concrètes (elles ne fonctionnent qu’en présence d’objets manipulés par
l’enfant lui-même, ou bien dont les manipulations sont faciles à imaginer).
Vers 11-12 ans la période des opérations formelles, l’enfant peut raisonner sur des hypothèses exprimées
verbalement et plus seulement sur des objets qu’il manipule.

(7) Quel est le rôle de l'affectivité dans la construction de l'intelligence de l'enfant selon J. Piaget ?
Peut-on étudier l’intelligence pour elle-même sans faire appel à l’affectivité ?
L’affectivité est le moteur et l’intelligence est la structure. L’affectivité joue un rôle fondamental mais
n’explique pas la structure. La structure est indépendante de l’affectivité, elle fonctionne uniquement sous
l’effet de l’affectivité mais en tant que structure elle se bâtit sur des lois structurales  qui sont les lois de
l’intelligence, de sorte qu’il n’y a pas besoin d’affectivité, ce qu’on reproche souvent à Piaget.

J. Piaget, dans son approche, a effectivement tenté d'isoler "l'affectivité" du développement de l'intelligence et
de sa structure. Pour lui, ce sont deux choses qui peuvent s'étudier séparément (ce qui lui a d'ailleurs été
souvent reproché). Cependant, il est bien conscient (et il le précise dans cet extrait) que le développement des
structures cognitives ne peut se faire sans le "moteur" qu'est l'affectivité. Par exemple, un enfant qui apprend à
parler (sa langue maternelle) le fera essentiellement au départ de sensations et/ou de sentiments et/ou
d'émotions qui vont le pousser à vouloir communiquer avec son entourage. L'affectivité est donc bien le moteur
qui va lui permettre d'apprendre à parler (et bien plus encore...). Le fait d'apprendre à parler va permettre à
l'enfant de développer de nouvelles structures cognitives et c'est cela que J. Piaget a souhaité étudier.

(8) Que veut dire J. Piaget lorsqu'il exprime que la connaissance ne s'acquiert que par l'action et
l’expérimentation ?
Confusion par l’activité de l’enfant. Souvent lorsque l’enfant manipule, bouge, se déplace c’est être actif. Ce
n’est pas seulement ça : être actif c’est rechercher activement les informations que la réalité nous offre,
interroger la réalité. Pour l’interroger il faut expérimenter. C’est uniquement en faisant soi-même l’expérience,
en modifiant la réalité que l’on comprend comment elle se comporte.
C’est cela que veut dire Piaget lorsqu’il dit que « la connaissance est activité ».
On ne perçoit pas ce que l’on ne connait pas, ce que l’on n’est pas prêt à percevoir. Si l’on montre quelque
chose à l’enfant qui surpasse ce qu’il n’est pas prêt à comprendre, non seulement il ne va pas comprendre mais
il ne va pas le voir.

Cours 6 - Le stade sensori-moteur et le stade préopératoire de J. Piaget.


Jusque l’âge de 2 ans, le stade sensori-moteur : le bébé interprète le monde qui l’entoure sur base de ses sens
(sensori) et de ses actions (moteur).
Dès la naissance, à partir de ses réflexes initiaux (ex : succion) il va apprendre certaines règles de plus en plus
compliquées au fil des mois concernant fonctionnement physique et sa capacité à agir dessus. Ces règles vont
être appelées des schèmes d’action. Ce sont des schèmes acquis par assimilation et accommodation. Par ex  : à
l’âge de 8 mois l’enfant comprend que lorsque sa peluche disparait de sa vue, cet objet va continuer néanmoins
d’exister  permanence de l’objet).
A partir du moment où l’enfant à la permanence de l’objet, il va pouvoir construire son réel.
L’enfant va pouvoir avoir des intentions, intelligences d’action.
Devient capable d’imiter les adultes mais pas capable de le faire de façon différée.

A partir de deux ans, stade préopératoire (qui précède les opérations).


 Capable de se représenter l’objet qui a disparu.
 Jeu de faire semblant  jeux symboliques.
 Représentations mentales de ce qu’il a observé auparavant.
 Le réel commence à se construire en tant qu’objet.
 Se représente l’objet en tant que tel, ensuite capable de représenter l’action qui accompagne l’objet
pour en arriver à la transformation de l’objet. Ex : Lorsque je superpose des cubes, j’obtiens un
château.
 Evolution des dessins : représente la manière progressive dont il va se représenter le réel.
 Apparition du langage et de la pensée égocentrique  l’enfant va percevoir le monde à travers son
propre point de vue.
 Pensée intuitive (précède pensée rationnelle)  explications qui partent de son intuition, de ce qu’il
estime être la réalité.

Ces activités (langage, jeu symbolique, dessin) vont connaitre au fur et à mesure une évolution extraordinaire
que d’autres espèces sont incapable de réaliser. C’est la grande caractéristique qui nous distingue des autres
espèces. Grace à cette nouvelle capacité il sera possible de créer, imaginer et plus tard de trouver des solutions
à des problèmes complexes.

L’enfant de 2 ans va toujours se servir de ces schèmes d’action acquis au départ (sensori-moteur) mais dans ce
stade-ci il va se mettre à intérioriser, à combiner mentalement et c’est par ce processus cognitifs que les
actions vont progressivement devenir des opérations mentales.

De 2 à 7 ans, l’enfant se prépare aux opérations concrètes.

Entre 7 à 12 ans il s’attèle à mettre en place les opérations concrètes (passage de la crèche à la maternelle puis
au début de l’école primaire).

Le stade des opérations concrètes (+- 7 ans  +-11 ans) :


A ce stade l’enfant est capable de dépasser l’égocentrisme des représentations et sa pensée n’est plus intuitive
mais devient opératoire. Piaget analyse tout cela grâce à des expériences (conservations des liquides, solides,
nombres).

Capable de réalises des opérations logico-mathématiques (sérier, classe, calculer, raisonner) et également des
opérations infralogiques (propriétés du temps, espace, vitesse, et relation entre ces éléments)

Le stade des opérations formelles (de +- 11 à 16 ans)


Capacité à raisonner sur propositions logiques, formuler des hypothèses, idées concrètes et précises 
raisonnement hypothético déductif (si je fais cela, alors il va m’arriver cela).
Lien avec l’intelligence du stade précédent sauf qu’ici on assiste à une révolution : avant l’adolescence, le
possible est un cas particulier du réel et après c’est le réel qui devient un cas particulier du possible. A ce stade,
ce que nous vivons dans la réalité, nous savons qu’il est possible de vivre tout un tas d’autres situations si nous
en avions décidé autrement  le réel devient un cas particulier du possible.

HENRI WALLON
Piaget exclusivement sur aspect biologique et cognitif.
Vigotsky centré sur aspect socio-culturel (du moins l’aspect social du développement de l’enfant et l’impact
que cela a sur son développement cognitif)
Wallon qui va avoir l’ambition d’étudier l’enfant en ne dissociant pas ces différentes composantes, en les
intégrant dans l’étude et l’observation de l’enfant.
Il met néanmoins l’accent sur l’importance de la composante sociale dans le développement de l’enfant.
Il synthétise ses recherches dans trois ouvrages.

Critique les théories de Piaget, en souligne les insuffisances. Selon lui, on ne peut étudier l’individu qu’à travers
son comportement en liaison étroite avec les circonstances qui les font réagir  aspect social.

FREUD – L’inconscient. (Documentaire l’ombilic des rêves)


Qui est Freud ?
Donne naissance à la psychanalyse.
Voulait découvrir les mystères du cerveau.
Avait mis le doigts sur des question intéressantes.
Pionnier à l’époque pour avoir considéré l’inconscient comme un domaine de recherche et a poussé les
générations suivantes à y réfléchir.

Quel est son travail ?


 S’intéresse à ce qui se passe sous la surface de l’inconscient (psychologie des profondeurs).
 La partie immergée de l’iceberg.
 L’interprétation des rêves. Il propose un modèle du psychisme proche du modèle de l’iceberg (modèle
topographique, du grec topos, lieu.)
 Selon lui, le psychisme est divisé en 3 niveaux :
- La couche supérieure (partie immergée) est le conscient, tout ce qui se passe dans notre tête en ce
moment même.
- La seconde couche (partie sous la surface) est le préconscient, tout ce à quoi notre esprit a accès, même
si nous n’y pensons pas en ce moment. Entrepôt où sont stockées toutes les informations à notre
disposition.
- La troisième couche (sous conscient et préconscient, la couche la plus profonde mystérieuse et
dangereuse du psychisme) est l’inconscient, on ne sait pas ce qui s’y passe. Ce n’est que par le processus
psychanalytique que l’inconscient peut commencer à émerger lentement. C’est comme un requin qui rôde
au fond de l’océan et de temps en temps surgit à la surface pour semer terreur et destruction.
 Le refoulement est un mécanisme qui va activement maintenir les représentations mentales hors de la
conscience. Ces représentations sont maintenues hors de la conscience car ce sont des représentations qui
sont douloureuses, ou en tout cas un facteur de souffrance possible pour le système conscient.
Ce processus de refoulement est lui-même non-conscient. Si c’était un processus conscient, nous serions
tous à même de nier ou de chasser certains souvenirs, l’originalité de Freud vient du fait qu’il imagine que
ce processus de censure ou d’inhibition est totalement inconscient.
 Lien entre la psychanalyse et l’archéologie sur le plan théorique et clinique. Faire une analyse, un travail
psychanalytique, c’est un peu comme déterrer une cité ancienne qui a été recouverte. Et c’est précisément
parce qu’elle a été recouverte, qu’elle a pu être préservée.
- Idée de creuser.
- Idée de dégager, de déblayer.
- Idée de couches stratifiées (clé de la théorie Freudienne) : plus on fouille en profondeur, plus on
remonte dans le temps.
- Idée de l’archéologue qui avance couche par couche et exhume des fragments dont il ne pourra
reconstituer le contexte qu’en les interprétants.
- Idée que les choses enfouis sont préservées, jamais détruites, toujours accessibles.
 Il s’est inspiré du concept de l’esprit inconscient dans les œuvres des philosophes de l’antiquité (Platon,
Aristote, …) et chez les poètes romantiques du 18 e siècle, pour créer un concept inédit qui marie
philosophie antique et médecine moderne.
 Pour que la psychothérapie Freudienne réussisse, il faut que l’inconscient qui n’a pas de langage se
transforme en langage. Le psychisme est une machine de symbolisation qui transforme du somatique
(l’inconscient) en du pulsionnel (muet) en symbolisation langagière : dire les choses c’est déjà les éclaircir,
les élucider, les comprendre. Tout ce qui échappe à notre capacité de l’exprimer dans un langage est une
menace pour notre équilibre personnel. Le processus qui conduit de l’inconscient à la conscience (du ça
jusqu’au moi) est un processus de traduction accompagné d’un processus de sélection qui est appelé
censure par Freud. Le psychisme fonctionne comme un atelier littéraire de production de textes et de
langages par le déchiffrement de ce qui u départ est antérieur à tout langage. Cet atelier de symbolisant
est la clé même de la psychanalyse Freudienne  revient à aider le patient à verbaliser ce qui est resté
en lui d’innommable ou d’indicible. En disant e qu’auparavant on ne pouvait/voulait pas dire, car on
n’avait pas les mots pour le dire, qu’on n’osait pas le dire ou qu’on refusait de dire, c’est cela qui nous
rend malade.
 Freud va réviser son premier modèle pour un créer un second : le modèle structurel. Il conserve l’idée de
conscient, préconscient et inconscient. Mais propose une nouvelle structure répartie en 3 acteurs : le ça, le
moi et le surmoi.
Ces trois acteurs principaux du drame du psychisme fonctionnent comme des métaphores pour nous aider
à voir comment fonctionne l’intérieur de la tête de l’homme.
- Freud dit : nous sommes gouvernés par des pulsions très primitives : attraper, tuer, faire l’amour,
satisfaire des désirs, lancer des bombes, c’est le ça : le caractère primitif du psychisme humain, c’est la
partie où réside les pulsions les plus laides, primitives, infantiles. 
- Nous avons besoin nous dit Freud d’un autre acteur pour nous protéger du ça : le surmoi. Fonction
morale, sens du bien et du mal. L’ange assis sur notre épaule gauche qui tente de raisonner le diable
posé sur notre épaule droite. Le surmoi nous protégé du ça. Lutte permanente entre les deux pour
obtenir la suprématie.
- Qui gagne cette bataille ? Le troisième personnage de ce drame intérieur : le moi. Le sentiment de soi.
L’enfant de cette relation très compliquée entre le ça et le surmoi. Ce qui se passe quand l’ange et le
diable décident de mettre leurs forces en commun. C’est le produit de cette bataille entre ce qui est
sophistiqué et bon d’un côté, et de ce qui est primitif et mauvais de l’autre.
Le moi devient le test final, le moyen de tester si nous avons réussi à gérer les assauts primitifs du
ça, et quelles facettes du surmoi nous sommes parvenus à mobiliser pour le combattre.
 Concept de sexualité infantile : région de la vie psychique que l’on appelle l’infantile sexuelle.
Trois essais capitaux sur les aspects troubles de la sexualité. Met en avant le concept de sexualité
infantile : déclenche la fureur des cercles médicaux et confrères de Freud.
Notre vie sexuelle adulte commence dès la naissance par le simple fait d’être touché par un de nos
proches. Ce premier contact déclenche chez l’enfant une excitation physique et retire un vrai plaisir de
la stimulation des différentes parties de son corps.
Cette activité sexuelle n’est pas dirigée vers une autre personne : l’enfant se satisfait de son propre
corps (propriété autoérotique). Tous les enfants ont une sexualité perverse, elle devient pathologie
lorsque l’on tombe dans l’excès. Il va passer à la fois pour une révolutionnaire que met le sexe partout
et pour un conservateur qui veut le réprimer. Il est celui qui a émancipé la sexualité, mais pour autant
il considère que les pulsions sexuelles sont dangereuses sans limite que le devenir adultes est de
savoir les contrôler mais pas de les réprimer. Il est un de premier à dire que les homosexuels est une
composante normale de la sexualité. Pour lui, nous sommes tous des enfants masturbateurs, des
homosexuels potentiels et des névrosés habités par un conflit sexuel.

 Il s’est intéressé aux cotés négatifs et positifs de l’humain, sans jugement.

Qu’est-ce que la psychanalyse ? A quoi ressemble une séance ?


S’apparente à un théâtre. Le patient commence, donne le thème et l’analyste doit être capable d’improviser. Le thème est
toujours le même mais la représentation change à chaque interprétation.
Elle doit impérativement conduire à un même résultat, la pièce n’a de sens que si elle se termine de la même façon. C’est
aussi du théâtre car rien n’est réel. Il n’y a rien à voir, il faut écouter. Il faut renoncer à la vue.

La base est la force des rêves, on entre dans un autre domaine, ce que Freud avance est à la fois un refus de
l’image (iconoclastie : l’image ne dit rien, elle est trompeuse, fausse, chemin d’erreur). Il va instaurer la
psychanalyse : les mots, la parole, l’écoute et l’interprétation.
4 niveaux d’interprétation d’un texte : Explicite, implicite, allusif et le secret.
Le texte manifeste contient déjà tout, il faut l’analyser et à un moment donné on tombe sur un vide  : le secret
(qui est inaccessible). Freud appelle cela l’ombilic du rêve.
Un rêve non interprété c’est comme une lettre non-ouverte. Le rêve demande à être compris, nous devons
aller à la recherche de son sens. Interpréter les rêves est un processus infini.
Les rêves les mieux interprétés gardent souvent un poids obscur. Il y a là un nœud de pensée que l’on ne peut
défaire  c’est l’ombilic du rêve : le point où ils se rattachent à l’inconnu.
Qu’est-ce qui explique le rejet quasi instantané de ses théories à l’époque  ?
Il a écrit ce livre à une époque où la sexualité était très réprimée. Il s’est également penché sur les aspects les
plus provoquant de la sexualité : pédophilie, masturbation, homosexualité, abus sexuels, orgasmes autrement
que par moyen hétérosexuels, fétichisme, sadisme, masochisme … sujets choquant et inhabituels dont
personnes n’osait parler à l’époque.
A l’époque, seuls les médecins était autorisé à lire ce genre d’ouvrage. Or Freud ne s’est pas réfugié derrière le
latin.

Il a énormément écrit des œuvres novatrices choquantes, forme d’envie de jalousie.


Esprit comparable à Léonardo, Michel-Ange et Einstein, envie pour sa créativité infinie dans son choix de sujet.
Il a écrit sur tous les sujets possibles : les rêves, les lapsus, les mots d’esprit, le sexe, l’art, la politique, la
sociologie. Pour beaucoup de gens il était une figure écrasante.

Réactions violentes, dénigrantes, méfiance, haine : « la psychanalyse n’est pas l’affaire des médecins mais de la
police des mœurs ».

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