Vous êtes sur la page 1sur 8

La seconde guerre mondiale

C'est un conflit véritablement mondial car il y a plusieurs théâtre d'opérations militaires : l'Europe,
l'Asie-Pacifique, l'Amérique du Nord, l'Afrique du Nord. Toutes les grandes puissances sont
concernées. Ce conflit est une guerre d'anéantissement total qui pour la première fois prend pour
cible des populations civiles et des communautés.

I- Les grandes phases de la guerre

A- La marche à la guerre et son déclenchement

A partir de 1933, l'Allemagne prépare la guerre, à la fois sur le plan diplomatique mais aussi sur le
plan économique et militaire.

Sur le plan diplomatique :


- Octobre 1933 : l'Allemagne quitte la Société des Nations (SDN) (ancêtre de l'ONU, la SDN n'était
pas reconnue par les EU)
- Janvier 1934 : l'Allemagne signe un pacte de non-agression avec la Pologne
- 1936 : accord Rome-Berlin
- Mai 1939 : pacte d'acier avec l'Italie
- Août 1939 : pacte germano-soviétique (clauses secrètes démantèlement de la Pologne, livraison de
blé de l'URSS vers l'Allemagne)
- Septembre 1940 : pacte tripartite entre l’Allemagne, l’Italie et le Japon. Ils représentent les forces
de l’Axe

Sur le plan militaire :


Les clauses du traité de Versailles limitaient l'armée allemande à 100 000 hommes sans matériel
lourd. La marine allemande est restreinte. La Rhénanie est démilitarisée. L’Autriche n’est pas
annexée.

- 1935 : réarmement de l'Allemagne


- Mars 1936 : remilitarisation de la Rhénanie. Il n’y a pas de réaction européenne. Les opinions en
France et au RU sont pacifistes
- Mars 1938 : Anschluss (annexion de l'Autriche par l'Allemagne)

L’Allemagne veut réunir toute les régions avec la langue allemande. Il y a de nombreuses
revendications sur la région des Sudètes (une partie de la Tchécoslovaquie).

- Septembre 1938 : conférence de Munich avec l’Allemagne, les RU et la France = annexion des
Sudètes
- Mars 1939 : annexion de la Tchécoslovaquie
- 1er septembre 1939 : invasion de la Pologne
- 3 septembre : la France et les RU déclarent la guerre

B- Les victoires de l'Axe

Apparition des nouvelles méthodes allemandes avec le blitzkrieg (guerre éclaire). Cette méthode
repose sur un usage coordonné de l'aviation, des blindés et de l'infanterie pour percer rapidement les
lignes ennemies.
Cela révèle l'avance stratégique allemande mais aussi la faiblesse structurelle de l'Allemagne
(manque de matières premières et notamment de pétrole).

En fin septembre, la Pologne n'existe plus. L'URSS a envahi la partie orientale.

Jusqu'en mai 40 c'est la « drôle de guerre ». La France ne bouge pas et attend l'Allemagne derrière
la ligne Maginot. L'armée française va être vaincue en 10 jours et coupée en deux entre l'Est et
l'Ouest. C’est une débâcle pour l’armée française dont une partie est encerclée à Dunkerque. 120
000 soldats français sont évacués.

Lors de la bataille d'Angleterre, l’Allemagne lance une campagne de bombardement des villes
anglaises Londres et Manchester. Un radar est déployé sur la côte anglaise et permet l’interception
des vagues de bombardiers et du chasseur Spitfire. Hitler est contraint d’abandonner. Il organise un
blocus en mer grâce aux U-boot (sous marins allemands).

On assiste à la mondialisation du conflit le 22 juin 1941 avec une offensive contre l'URSS. En août
1941, les EU signent la Charte de l'Atlantique avec les RU. Les EU leurs apportent une aide
financière et matérielle.

Le 7 décembre 1941, le Japon bombarde Pearl Harbor (Hawaï). Cette attaque annonce l’entrée en
guerre des EU contre le Japon. L’armée américaine est alors la 16ème armée du monde derrière
l'armée mexicaine avec près de 188 000 hommes.

En 1945, l’armée américaine comptabilise 7,7 millions de soldats avec le général Marshall à leur
tête. Les soldats américains sont surnommés GI (government inventory ou galvanized iron). Le
soldat le mieux payé gagne 60 $/ mois soit trois fois plus que les soldats anglais. Les soldats ne
rentrent pas chez eux et se repose dans les camps situés à l’arrière du front. La moyenne d’âge des
soldats est de 26 ans.

Il y a une ségrégation raciale. Les noirs sont interdits de combattre et il n’y a donc que deux
divisions d’infanterie.

C- « Le reflux de la marée » les défaites de l'Axe

Trois batailles mettent un coup d'arrêt à l'expansion des armées allemande, italienne et japonaise :
- bataille de Stalingrad (front Est)
- bataille de Midway (front Pacifique)
- bataille d'El Alamein (front d’Afrique du Nord)

La reconquête du Pacifique commence en 1943. Mise en place de la stratégie des « sauts de puce »,
d'île en île.

Du côté européen, en 1943, une série de débarquements commence en Afrique du Nord, en Sicile et
en Italie. Le débarquement principal se fait en juin 1944 sur les plages de Normandie. Il est suivi
d'un débarquement en Provence en Août 1944. Les Allemands avaient fortifié la côte de l'Atlantique
et de la Manche et le littoral était une zone interdite. Il y avait deux bases de sous marins allemands
à Bordeaux et Lorient.

Déchiffrement du code secret des transmissions allemandes : machine Enigma dont le code est
déchiffrée par le mathématicien Alan Turing.
Les américains et les soviétiques se lancent dans une course pour arriver à Berlin. L'armée rouge
arrive en première dans l'Est de l'Allemagne. En Avril 1945, Berlin est conquis, Hitler se suicide
dans son bunker.

Le 6 et 9 août 1945, une bombe nucléaire est lancée sur Hiroshima et Nagasaki. Le projet
Manhattan est mis en place par Oppenheimer. Les RU aident les EU pour la création des bombes.
Les deux villes ciblées sont des villes industrielles. Les bombes atomiques font 70 000 victimes à
Hiroshima 40 000 morts à Nagasaki.

Elles permettent à l’humanité de rentrer dans une nouvelle ère.

L'empereur annonce la capitulation de son pays le 15 août. La capitulation devient officielle le 2


septembre.

II- La France dans la guerre

A- La capitulation et ses conséquences

La France reste traumatisée de sa défaite militaire. La débâcle entraîne l'exode de millions de civils
qui fuient le Nord de la France. 92 000 soldats français sont tués et le gouvernement est divisé entre
continuer la guerre ou l'arrêter.

De Gaulle et le président du conseil Paul Reynaud maintiennent la France dans la guerre en


s'appuyant sur l'Afrique du Nord. Ils veulent signer une capitulation de l'armée en France sans
armistice. Pétain, ministre de la guerre, partisan de l'armistice, multiplie les actes politiques qui
entraînent l'armée et la population dans la décision.

Le président de la République Lebrun confie la présidence du conseil à Pétain. Le 17 juin 1940, ce


dernier annonce son intention de signer l'armistice.

L'appel du 18 juin de De Gaulle sur les ondes de la BBC est une réponse. Il appelle à la poursuite
du combat et à le rejoindre à Londres.

L’armistice est signée le 22 juin à Rethondes, dans le wagon où l'armistice de 14-18 avait été signée.

Deux tiers du territoire français sont occupés. L'autre partie forme une « zone libre » avec une ligne
de démarcation.

B- L’État français et la collaboration

Vichy est la nouvelle capitale. C’est une ville non-occupée proche de la ligne de démarcation.

Elle possède des stations thermales avec des hôtels pour accueillir les services de l’État.

C’est la fin de la IIIème République.

Le 10 juillet 1940, les parlementaires votent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Une nouvelle
constitution est rédigée avec 569 députés qui votent pour, 80 contre (socialistes) et 20 abstentions.

Une collaboration d’État est mise en place.


Le maréchal Pétain ressort vainqueur de Verdun.

Il devient ministre de la guerre en 1934 et met en place une stratégie défensive. Il est ambitieux et a
un goût du pouvoir.

Pierre Laval est homme politique qui a commencé à gauche. Il va évoluer vers la droite. Il est
pacifiste et partisan de la réconciliation avec l'Allemagne. C’est un artisan de la collaboration. Il est
peu apprécié de Pétain et proche d'Otto Abetz, le gouverneur allemand de Paris. Laval va être
évincé en décembre 1940 et revenir en avril 1942. Entre temps, il va être remplacé par l'amiral
Darland.

En Octobre 1940, Pétain rencontre Hitler à Montoire. Ils scellent officiellement la collaboration
sans la définir.

La collaboration dans tous les domaines se fait dans tous les domaines.

Dans le domaine économique, les denrées alimentaires, la production sidérurgique et la production


militaire (ex : moteur Renault) sont livrées à l'Allemagne. La France paie des frais d'occupation
(400 millions de francs en 1940).

En 1942, l'Allemagne exige 250 000 travailleurs. Des négociations sont mises en place (un
prisonnier libéré contre trois travailleurs).

En 1943, le STO (service du travail obligatoire) est mis en place. 700 000 travailleurs français sont
échangés contre 10 000 prisonniers.

Cela entraîne un rationnement des Français.

Dans les domaines administratifs et politiques :


En octobre 1940, les juifs sont regroupés par un statut par Vichy. Ils sont obligés de se recenser. Ils
sont mis à l'écart de la fonction publique (certains métiers leurs sont refusés). Les juifs étrangers
sont internés dans les camps de concentration (Struthof, en Alsace et Drancy comme camp de
transit).

En mars 1941, un « commissariat aux questions juives » est créé avec une police spéciale.

Une exposition sur « les juifs et la France » est organisée à Paris ».

Le 17 juillet 1942, la rafle du Vel d'Hiv (vélodrome d'hiver) permet l’arrestation de 13 000 juifs qui
sont envoyés vers l'Allemagne. La police parisienne s’occupe de les arrêter.

Dans le domaine militaire :


En mai 1941, des bases militaires allemandes sont installées et représentent l'empire colonial
Allemands.

La LVF (légion des volontaires français) est créée pour lutter contre le Bolchevisme. Ils combattent
sur le front russe en uniforme allemand. Certains sont engagés dans la Waffen SS.

Ces collaborations illustrent l’échec de l'idée d'une collaboration d'égal à égal du point de vu
français. Le sort des prisonniers français n’est pas amélioré. Le gouvernement français est
compromit. Le régime de Vichy promeut la révolution nationale, c'est-à-dire une idéologie
rétrograde, raciste et antisémite avec pour devise « travail, famille, patrie ».
C- Organisation et développement de la Résistance

La résistance est interne et externe.

De Gaulle incarne cette résistance extérieure (« j'étais la France »).

La France libre est organisée à Londres. Les Américains se méfient de De Gaulle. Ils pensent qu'il a
trop d'ambition personnelle et ils ont peur d’une dictature militaire.

Dès septembre 1942, le comité national sera reconnu par Staline.

Les FFL (forces françaises libres) ont un succès militaire en Libye.

À l'intérieur, la clandestinité augmente et les différences entre le Nord et le Sud sont creusées.

Ex : le groupe FTP-MOI (francs tireurs partisans-main d’œuvre immigrée) est un réseau de
résistance communiste à Paris. Ils opèrent en région parisienne. Ce sont des étrangers qui résistent à
Paris. Il y a des hongrois, tchèques, italiens et une partie d'entre eux sont juifs. Ils sont composés de
50 à 60 combattants et d’une centaine de militants. Le chef militaire Boris Olban et la cheffe du
renseignement Christina Bojko sont à la tête de cette organisation.

Ils entreprennent des attaques armées, des grenadages, des exécutions et des déraillement. Ils
participent au renseignement des États. Leur rythme est intense avec 15 à 20 actions par mois soit
229 entre 1942 et 1943.

La direction du parti communiste demande d'intensifier les actions. Boris Olban refuse et il est
remplacé par Missak Manouchian, arménien, militant communiste et poète.

Le 28 septembre 1943, Julius Ritter, général SS et responsable du STO est abattu par un commando
FTP.

La police française (brigade des renseignements généraux) démantèle le groupe Manouchian à la


suite d'une filature qui dure plusieurs mois (de juillet à octobre 1943). L'un des membres du groupe
parle et fournit le nom de tous les combattants. Relâché par la Gestapo, il est exécuté par les FTP.

L'arrestation du groupe Manouchian donne lieu à un procès et à une affiche de propagande appelée
« l'Affiche rouge » qui dénonce le fait que ce soit des juifs étrangers qui défendent la France. En
février 1944, Manouchian et ses compagnons sont exécutés au Mont Valérien.

C'est l'exemple d'un réseau de résistance communiste qui illustre la difficulté de résister dans la
clandestinité. Jean Moulin, parachuté en France, va unifier ces mouvements de résistance pour
préparer le débarquement et le régime qui prendra la suite de Vichy.

En zone sud, il y a le mouvement uni de résistance (MUR). En zone nord, il y a le mouvement de


libération nationale (MLN).

Le 27 mai 1943, le conseil national de la résistance (CNR) est créé et présidé par Jean Moulin. Ce
conseil va éditer un programme :
- continuité de la République
- nécessité de réformes démocratiques et sociales
- l'autorité suprême de De Gaulle
En février 1944, on assiste à la création des FFI (forces françaises de l'intérieur) qui regroupent
toutes forces combattantes. Elles sont dirigées par le général Koenig.

Les renseignements multiplient les actions :


- sabotages notamment ferroviaire des réseaux de résistance « résistance fer »
- soulèvement de maquis pour fixer les troupes allemandes (ex : maquis du Vercors, en juillet 1944,
deux divisions blindées allemandes sont arrêtées et les prisonniers sont exécutés. Le 10 juin 1944, à
Oradour-sur-Glane, 634 civils sont exécutés par la division SS Das Reich)
- participation à la libération des villes, notamment à Paris, dès le 19 août 1944, où les FFI
participent à la libération de la capitale

III- De la répression à l'extermination

Victimes du nazisme sont nombreuses. 12 millions de personnes sont tuées, exécutées, exterminées.

A- De 1939 à 1942, l'action des Einsatzgruppen

Invasion de la Pologne. L’office centrale de la Sécurité du Reich qui va lutter contre les résistants
polonais. Elle procède à la liquidation physique de tous les éléments polonais qui, par le passé, ont
occupé une quelconque responsabilité.

En novembre 1939, 183 professeurs de l'université de Cracovie sont arrêtés et déportés (30 % des
professeurs en tout seront déportés).

Des commandos spécialisés de SS les Einsatzgruppen sont chargés de liquider ces opposants et de
pratiquer une épuration ethnique. Ils sont assistés par la population locale, des Ukrainiens et des
Lettons.

L'arrière du front russe est ainsi nettoyé toujours selon le même procédé. Le comptage des juifs et
des opposants communistes permet un regroupement en ghetto (le ghetto de Varsovie comptabilise
445 000 juifs soit 7,2 personnes par pièce). Ils multiplient les exécutions sommaires par balle et
enterrent les corps dans des fosses communes. Cet épisode a été surnommé « Shoah par balles ».
Shoah désigne l'extermination des juifs d'Europe. Il entraîne la mort de 1,5 millions de personnes
par environ 3000 hommes.

Les camps de prisonniers soviétiques regroupent 5 700 000 prisonniers dont 3 500 000 qui meurent
de la famine, du froid ou du travail.

B- La mise en place de l'extermination

Le 31 juillet 1941, la solution finale est mentionnée pour la première fois. C’est le 20 janvier 1942,
lors de la conférence de Wannsee, qu'elle est officiellement mise en place. Tous les camps
d'extermination sont situés en Pologne. Quatre camps sont dédiés à l'extermination (Chelmno,
Treblinka, Sobibor, Belzec). Deux camps sont mixtes Auschwitz et Majdanek.

Des convois ferroviaires arrivent de toute l'Europe. Les prisonniers sont triés, déshabillés et rasés.

Des fausses douches sont mises en place et remplacées par un système de gazage au Zyklon B. Les
cadavres sont ensuite incinérés.
Un convoi regroupe entre 10 000 et 15 000 personnes qui seront exterminées en trois heures. Ce
sont des prisonniers juifs qui s'occupent de ce processus. Le chiffre minimal est de 5 100 000 juifs
tués et exterminés en tout pendant la guerre. 240 000 tziganes sont tués sur une population totale de
700 000 personnes.

C- Le système concentrationnaire nazi

Vingt camps de concentration et 165 camps de travail sont enregistrés par satellite et surveillés par
35 000 gardes. Ces camps sont notés de un à trois selon les conditions de vie. Jusqu'en 1938, les
conditions sont dures mais pas inhumaines.

C’est à partir de 1938 et 1942 que les conditions des déportées se dégradent. Les afflux de déportés
polonais et soviétiques rendent les conditions invivables.

Les détenus représentent une ressource économique. Ils travaillent dans des usines installées autour
des camps. Les maladies sont en multiplication et les épidémies circulent (typhus par exemple).

Une hiérarchie interne des déportés apparaît avec les prisonniers de droit commun qui sont
mélangés. Ils maintiennent l'ordre interne. Ils s’occupent aussi des fonctions dans le camp
(secrétaire, infirmier, électricien). Les doyens des blocks s’occupent des dortoirs.

Les kapos sont à la tête des kommandos de travail (groupe de déportés qui travaillent à l'extérieur
du camp).

Le camp de Ravensbrück détient 100 000 femmes déportées. Le camp de Theresienstadt est un
camp bien organisé pour les visites de la croix-rouge.

Le nazisme entraîne 12 millions de victimes.

A l'Est, la culture de la répression des communautés juives s’installe. Les pogroms (massacres) qui
existent depuis le Moyen-Âge qui sont une sorte de résignation se multiplient notamment en
Pologne après 1945.

Les Judenrat (conseil formé des élites juives) vont donner des listes de noms aux Allemands.

La résistance va permettre des révoltes. Le ghetto de Varsovie vas résister pendant un mois. Les
camps connaissent quelques révoltes.

Aucune bombe n'est tombée sur les voies ferrées aux camps. Les Alliés connaissaient l'existence des
camps mais ne soupçonnaient pas l'ampleur du système. La dissimulation pratiquée par les
Allemands se retrouve derrière des termes comme « solution finale » ou « traitement spécial ».

Les fours crématoires sont détruits par les SS.

En novembre 1942, un article est publié dans le NY Times sur l'extermination. Cet article se heurte
à l'incrédulité de l'opinion.

Les camps n'ont jamais été un objectif stratégique. En revanche, les usines à côté des camps ont été
bombardées.
En 1938, des soldats coréens comme Yang Kyoungjong sont recrutés par les japonais pour leur
armée pour se battre en Mandchourie (Nord de la Chine). En 1939, ils sont fait prisonnier par
l'Armée rouge. En 1942, ces soldats sont mobilisés par les soviétiques pour leur armée. En 1943, il
est fait prisonnier par les Allemands. En 1944, sous uniforme allemand, il est fait prisonnier par les
Américains. En 1992, il meurt aux EU dans l'Illinois.

Il représente l’exemple d’un destin individuel emporté par la seconde guerre mondiale. Ce
soldat a combattu sous trois uniformes. Au-delà de ce destin personnel, la seconde guerre
mondiale laisse une Europe dévastée et un monde traumatisé par l'emploi à la fin de la guerre
de la bombe atomique. Le monde est traumatisé par la découverte des crimes nazis et
japonais. C'est une guerre qui a particulièrement atteint les populations civiles dans tous les
pays participants au conflit y compris en Allemagne. Ex : bombardement de Dresde en février
1945 qui fait 35 000 morts

Vous aimerez peut-être aussi