Exercices résolus de mathématiques.

ANA 14
EXANA0140 – EXANA149

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Jacques Collot

Nov 2005

www.matheux.be.tf - ANA 14 - 1 -
EXANA140 – ERM, 2003.

Calculer :
cos 2 x sin x − tan x
L = lim
x →0
( sin 2
)
x + 1 − 1 sin x

L = lim
cos 2 x sin x − tan x
= lim
( cos 3
x sin x − sin x ) ( )
sin 2 x + 1 + 1
x →0
( sin 2 x + 1 − 1 sin x) x →0
( sin 2 x + 1 − 1 )( )
sin 2 x + 1 + 1 cos x sin x

= lim
( cos 3
x − 1) ( sin 2 x + 1 + 1 ) = lim ( cos x −1) ( cos x + cos x + 1) (
2
)
sin 2 x + 1 + 1
x →0 2
sin x cos x x →0
(1 − cos x ) cos x
2

= lim −
( cos 2
x + cos x + 1) ( sin 2 x + 1 + 1 ) = −3
x →0 (1 + cos x ) cos x

Résolu le 17 juillet 2005

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EXANA141 – ERM, 2003.

Etudier la fonction
x
f : ℝ → ℝ : x → f ( x ) = ln
x −1
(Domaine, zéros, croissance et décroissance, extremums, points d’inflexion
asymptotes, représentation graphique)

1) dom f = ℝ \ {0,1}
 x
 x > 1 → x −1
= 1 → pas de racine
2) Zéros : 
x < 1 → x 1
= −1 → x =
 x −1 2
3) AV:
a ) x = 0 avec lim
>
f ( x) = lim
<
f ( x) = −∞
x 
→0 x 
→0

b) x = 1 avec lim
>
f ( x) = lim
<
f ( x) = +∞
x →1 x 
→1

4) AH: y = 0 car lim f ( x ) = lim f ( x ) = 0

x →+∞ x →−∞

0 1
1
5) f ' ( x ) = − → f' − / + / −
x ( x − 1)
f ց / ր / ց
Il n'y a pas d'extremums
2x −1 1
6) f '' ( x ) = → un point d'inflexion en x =
( x − 1)
2 2
x 2
1 1
f '' ( x ) a le signe de 2 x − 1 → x < concavité négative et x > concavité positive
2 2

Résolu le 27 juillet 2005

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EXANA142 – Liège, septembre 2005.

a) Soit la fonction f ( x) = e −αx + β x dépendant d’α et β réels avec α > 0

i) Déterminer les domaines de définition, de continuité et de

dérivation de f.
ii) Déterminer les asymptotes éventuelles de f.
iii) Déterminer les valeurs de α et β pour lesquelles f admet au
moins un extremum. Donner la nature de l’extremum (ou des
extrema).

b) Déterminer les conditions sur α et β pour que les graphes des fonctions
g ( x) = e−αx et h( x) = β x soient tangents au point d’abscisse x = −1 .

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a) i) - Aucune restriction sur le domaine : dom f = ℝ
- La fonction g ( x) = e −αx est continue sur ℝ (exponentielle standard) et la fonction
h ( x ) =β x l'est aussi (droites pasant par l'origine). La somme de deux fonctions continues
sur ℝ est une fonction continue sur ℝ. Le domaine de continuité est donc ℝ.
- La dérivée de f est f '( x) = −αe−αx + β , exponentielle standard sans restriction
donc, le domaine de dérivation de f est ℝ.

ii) - Aucune asymptote verticale envisageable ( dom f : ℝ ).

- Pour observer une asymptote horizontale ou oblique, on utilise la méthode
de Cauchy.
f ( x) e −αx + β x e −αx e −αx −αe −αx
lim = lim = lim + lim β = lim + β  
Hospital
→ lim +β = β
x →∞ x x →∞ x x →∞ x x →∞ x →∞ x x →∞ 1
lim ( f ( x) − kx ) = lim e −αx + β x − β x = lim e −αx = 0
x →∞ x →∞ x →∞

La fonction f admet donc une asymptote oblique d'équation . y = βx

iii) f '( x) = −αe−αx + β. Elle admet un ou plusieurs extremum si elle s'annule.

β β   β  −1/ α  αα
Il faut donc αe −αx = β ⇔ e−αx = ⇔ −αx = ln   ⇔ x = ln     ⇔ x = ln 
α α  α    α β 
   
Pour que cette valeur unique soit possible, sachant que α > 0 (énoncé), il faut β > 0.

Pour voir la nature de l'extremum, on calcule la dérivée seconde en son point

pour y étudier la concavité : f '' ( x) = α 2 e −αx est une exponentielle standard et donc toujours > 0.
La concavité est donc partout vers le haut et la nature de notre extremum est donc en fait
un minimum.

b) La fonction h( x) = βx est une droite passant par l'origine et de coefficient angulaire β.

• Pour qu'elle soit tangente à g ( x) = e−αx , par définition du nombre dérivée, il faut
β  β
d'abord que g '(−1) = β ⇔ −αe−α ( −1) = β ⇔ −αeα = β ⇔ eα = − ⇔ α = ln  − 
α  α
• Pour qu'il y ait tangence, il faut maintenant que g ( −1) = h ( −1) ⇔ eα = −β ⇔ α = ln ( −β )
• Pour que ces deux conditions soient possibles, il faut que α > 0 et donc que β < 0 .

Les seules valeurs correspondantes aux 2 conditions simultanées sont α = 1

et donc β = −e.

Résolu le 14 septembre 2005. Steve Tumson

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EXANA143 – Liège, septembre 2005.
π π
π 
a) Calculer A = ∫ x sin xdx et B = ∫ 2 
2
− x  cos xdx et montrer que A = B.
0 0
2 
b) Démontrer plus généralement, que, si f est continue sur [ 0, a ],
a a
∫0
f ( x)dx = ∫ f (a − x)dx
0

Interpréter et justifier graphiquement cette propriété.

c) Utiliser la propriété b) pour transformer l’expression

π
sin n x
In = ∫ 2 dx (n ∈ ℕ) .
0 sin n x + cos n x
Calculer ensuite In et vérifier avec n = 2.

f = x → f ' = dx
• Par parties :
g ' = sin x → g = − cos x
π /2
→ A = [ − x cos x ]0 − ∫ − cos xdx = 0 + [ sin x ]0
π /2 π /2
=1
0

π
f = − x → f ' = − dx
• Par parties : 2
g ' = cos x → g = sin x
π /2
 π   π /2 π /2
→ B =  − x  sin x  − ∫ − sin xdx = 0 − [ cos x ] = 1
 2  0 0 0

Il est donc évident que A = B

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Ce qui lie une fonction f ( x) et une fonction f (a - x) est clairement une symétrie axiale
a
d'axe x = . On trouve ce résultat facilement grâce aux opérations usuelles sur les
2
fonctions.
A partir de cela, cette symétrie nous permet d'écrire de façon générale que :
a/2 a a a/2
∫ 0
f ( x)dx = ∫
a/2
f (a − x)dx et que ∫a/2
f ( x)dx = ∫
0
f (a − x)dx
On peut donc écrire, en additionnant les deux équations :
a/2 a a/2 a a a
∫0
f ( x)dx + ∫
a/2
f ( x)dx = ∫
0
f (a − x)dx + ∫
a/2
f (a − x)dx ⇔ ∫ f ( x)dx = ∫ f (a − x)dx
0 0

π π
sin n x cos n x
In = ∫ 2 dx = ∫0 sin n x + cosn xdx
2
0 sin n x + cos n x

On peut aussi écrire

π π π π
sin n x cos n x sin n x + cos n x π
2In = ∫ 2
dx + ∫ 2
dx = ∫ 2
dx = ∫ 2 1dx =
0 sin x + cos x
n n 0 sin x + cos x
n n 0 sin x + cos x
n n 0 2
π
Et donc ∀n ∈ ℕ, on I n =
4
Test avec n = 2, on a
π π
sin 2 x π / 2 1 − cos 2 x
I2 = ∫ 2
dx = ∫02
sin 2
xdx = ∫0 dx
0 sin 2 x + cos 2 x 2
π /2 π /2
π /2 1 1 π /2 x  sin 2 x  π π
=∫ dx − ∫ cos 2 xdx =   −  = −0 =
0 2 2 0
 2 0  4  0 4 4

Résolu le 14 septembre 2005. Steve Tumson

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EXANA144 – Louvain, septembre 2005.

Soit f la fonction numérique définie sur R par

f ( x ) = ex − x − 3

1. Etudier les variations de la fonction f


2. Soit (C) représentative de f dans une repère orthonormé 0, i, j . ( )
Montrer que (C) admet une asymptote D dont on précisera l’équation.
Préciser la position de (C) par rapport à cette asymptote.
3. Construire (C)
4. Déterminer l’aire A(x) du domaine délimité par (C), D et les droites
d’équation x = 0 et x = α avec α < 0. Calculer lim A ( α )
α→−∞

5. Soit f1 la restriction de f à l’intervalle I = [ 0, +∞ [

a. Montrer que f1 est une bijection de I sur un intervalle que l’on
précisera
b. Etudier la continuité et la dérivabilité de f1-1 et construire sa

courbe représentative dans le repère 0, i, j ( )
c. Montrer que l’équation f1 (x) = 0 admet une solution unique que
l’on encadrera par deux entiers consécutifs

1) Tableau des variations

0
f' − 0 +
f ( x) = e − x − 3
x
f '( x) = e −1x
f '' ( x ) = e x
→ f '' + + +
f ց m ր
Concavité ∪
2) C'est une asymptote oblique
f ( x)
m = lim = −1 p = lim ( f ( x ) − mx ) = −3 → AO ≡ y = − x − 3
x →−∞ x x →−∞

3) Voir graphique
0 0
4) A = ∫  f ( x ) − AO  dx = ∫ e x dx = e x  = 1 − eα
0

α α α

lim A = lim (1 − eα ) = 1
x →−∞ x →−∞

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 20

15

f ( x) = ex − x − 3
10

0
-8 -6 -4 -2 0 2 4 6

-5

5) a ) La fonction f est croissante sur l'intervalle I = [ 0, +∞ [ . f1 est une bijection car

∀x ∈ I , il existe qu'une seule valeur de f1 , et réciproquement
b) f1−1 est la fonction réciproque de f1. Comme f1 est une fonction continue et dérivable
sur I , f1−1est aussi une fonction continue et dérivable sur I
La construction f1−1 s'obtient en traçant la courbe symétrique de f1 par rapport à la
droite y = x
c) Admettons que f1 a 2 solutions x1 et x2 → f1 ( x1 ) = f1 ( x2 )
→ e x1 − e x2 = x1 − x2 qui n'est vérifié que si x1 = x2 car pour x > 1,
e x croît plus vite que x
 x = 1 → e < 4
1

d ) Si f1 ( x ) = 0 → e x = x + 3 → 
 x = 2 → e > 5
2

Conclusion la solution appartient à l'intervalle ] 1, 2 [

Résolu le 15 novembre 2005

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EXANA145 – Bruxelles, juillet 2005.

Soit la fonction f de ℝ dans ℝ définie par

f ( x) = (2 x + 1) e−2 x

et C la courbe d'équation y = f (x) (C est le graphe de f)

a) Calculer f ‘ (x) et f ‘’ (x).
b) Déterminer une équation cartésienne
1. de la tangente à C au point d'abscisse 0.
2. des asymptotes (éventuelles) de C.
c) Etablir le tableau des variations de f ; f ‘et f ‘’ contenant
1. les racines de f ; f ‘et f ‘’ (pour les valeurs approchées des racines
non entières utiliser une décimale)
2. les signes de f ‘ (x) et de f ‘’ (x).
3. les extrema de f, les domaines de croissance et de décroissance de
f.
4. les points d'inflexion, les domaines de concavité vers le haut et vers
le bas de f.
d) Tracer soigneusement la courbe C d'après les résultats du c)
e) Sans nouveau calcul, tracer le graphe de la fonction g de ℝ dans ℝ,
définie par
g ( x) = f ( x )
f) Discuter suivant les valeurs du paramètre réel a le nombre de solutions
de l'équation
f ( x) = a

a) f ' ( x ) = −4 xe−2 x → f ' ( x ) = 0 en x = 0

1
f '' ( x ) = 4 ( 2 x − 1) e−2 x → f '' ( x ) = 0 en x =
2
 f ( 0 ) = 1
b)  → t ≡ y =1
 f ' ( 0 ) = 0
Pas d'asymptote
c) Tableau
1
x − 0 2
2
f '( x) + + + 0 − − −
f '' ( x ) − − − − − 0 +
f ( x) ր 0 (Racine) ր M ց I (Point d'inflexion) ց
∩ ∩ ∩ ∩ ∩ ∪

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 e) Pour tracer g ( x ) , il suffit de remarquer que g ( x ) = f ( x ) si x > 0
Par conséquent, l'axe des y est un axe de symétrie.
f) Les solutions seront données par l'intersection de f ( x ) et de la droite y = a
a >1 Pas de solution
a =1 1 solution
0 < a <1 2 solutions
a≤0 1 solution

Le 1 mars 06

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EXANA146 – Bruxelles, juillet 2005.
g) Calculer
2
∫−2 x3 − x2 dx

h) Soit la fonction f de ℝ dans ℝ périodique de période 2π telle que

f (−π) = 0 et f ( x) = x si − π < x < π

et n ∈ ℕ,

calculer
2π 2π
∫0 f ( x) sin nx dx ∫0 f ( x) cos nx dx

Comme le montre le graphique ci-dessus, on a

(x − x 3 ) dx + ∫ (x − x 2 ) dx
2 1 2
∫ x3 − x 2 dx = ∫ 2 3
−2 −2 1
1 2
 x3 x 4   x4 x3  49
= −  + −  =
 3 4  −2  4 3  1 6

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Etude de l'intégrale contenant un sinus
Comme les courbes suivantes le montrent, on a
2π π 2π
I =∫ f ( x ) sin nx dx = ∫ x sin nx dx + ∫ ( x − 2π ) sin nx dx
0 0 π
2π 2π
= ∫ x sin nx dx − 2π∫ sin nx dx
0 π

On intégre le premier terme par parties, ce qui donne :

2π 2π
 sin nx x cos nx   cos nx 
I = 2 −  − 2π  −
 n n 0  n  π
sin 2nπ 2π cos 2nπ  cos nπ cos 2nπ  cos nπ n −1 2π
= 2
− − 2π  −  = −2 π = ( −1)
n n  n n  n n

Etude de l'intégrale comprenant un cosinus

2π π 2π
I =∫ f ( x ) cos x dx = ∫ x cos nx dx + ∫ ( x − 2π ) cos nx dx
0 0 π
2π 2π
=∫ x cos nx dx − 2π ∫ cos nx dx
0 π
2π 2π
 x sin nx cos nx   sin nx 
= +  − 2π 
 n  π
2
 n n 0
2π sin 2πn cos 2πn 1
= + − 2 +0
n n2 n
1 1
= 0+ 2 − 2 = 0
n n

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Le 1 mars 06

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EXANA147 – Bruxelles, juillet 2005.

Dans l'espace euclidien ℝ2 muni du repère orthonormé Oxy, soit D la

région contenant l'origine (0; 0) et délimitée par les deux courbes
d'équations respectives :
x2
x2 + y2 = R2 ; y = −R ( R > 0)
R
i) Faire un croquis de D.
j) Calculer l'aire de D.

Intersections des deux courbes :

x2 x4
R2 − x2 = − R → R2 − x2 = 2 − 2 x2 + R2 → x2 ( x2 − R2 ) = 0
R R
→ x = 0, x = − R, x = R
Par symétrie, il suffit de calculer de 0 à R.
R  
→ AD = 2 ∫ 
0

( )  x2
R 2 − x 2 −  − R   dx
R 
πR 2
La première parenthèse correspond à un quart de cercle :
4
R
R  x2   x3  2R2
La deuxième parenthèse donne ∫ 0

R
− R 

dx =  3R

− Rx 
0
= −
3
 πR 2 2 R 2  R 2
→ AD = 2  + = ( 3π + 8 )
 4 3  6

Le 1 mars 06

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EXANA148 – Bruxelles, septembre 2005.

Soit la fonction f de A ( partie de ℝ) dans ℝ définie par

f ( x) = ( x − 2)2 ( x + 1)

et C la courbe d'équation y = f (x) (C est le graphe de f)

a) Déterminer le domaine de définition de f ( c'est à dire le plus grand A
possible)
b) La fonction f est-elle dérivable en 2 ? Justifier en utilisant la définition
de la dérivée.
c) Calculer f ‘ (x) et f ‘’ (x).
d) Déterminer une équation cartésienne
_ de la tangente à C au point d'abscisse 0.
_ des asymptotes (éventuelles) de C.
e) Etablir le tableau des variations de f , f ‘et f ‘’ contenant
_ les racines de f , f ‘et f ‘’ (pour les valeurs approchées des racines non
entières utiliser une décimale)
_ les signes de f’(x) et de f’’(x).
_ les extrema de f, les domaines de croissance et de décroissance de f.
_ les points d'inflexion, les domaines de concavité vers le haut et vers
le bas de f.
f) Tracer soigneusement la courbe C d'après les résultats du e)
g) Sans nouveau calcul, tracer le graphe de la fonction g de ℝ dans ℝ,
définie par
g ( x) = −( x + 2)2 ( x − 1)

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a) Dom f ( x ) : x ≥ −1

( 2 + h − 2 ) ( 2 + h + 1) − ( 2 − 2 ) ( 2 + 1)
2 2
h h +1
b) f ' ( 2 ) = lim = lim
h →0 h h →0 h
h < 0 → f ' ( 2 ) = − h + 1 = − 3
→
h > 0 → f ' ( 2 ) = + h + 1 = + 3
La dérivée à gauche et à droite est différente : la fonction n'est pas dérivable en x = 2
c) Soit donc x ≠ 1
1 3x ( x − 2 )
f '( x) =  2 ( x − 2 )( x + 1) + ( x − 2 ) 2  =
 
( x − 2 ) ( x + 1) ( x − 2 ) ( x + 1)
2 2
2 2
3x
Or x ≠ 2 → f ' ( x ) ==
2 x +1
f ' ( x ) est nul en x = 0.
3x
De plus lim = −∞ → La fonction est tangente à la droite x = −1
>
→−1 2 x + 1
x 

1
3 x + 1 − 3x
2 x +1 = 3 x−2
f '' ( x ) =
4 ( x + 1) 4 ( x + 1) x + 1

 f ( 0 ) = 2
d) Tangente t en x = 0 :  →t ≡ y =2
 f ' ( 0 ) = 0
Il n'y a pas d'asymptote.

e) Tableau
−1 0 2
f '( x) / + 0 − / +
f '' ( x ) / − − − / +
f ( x) ր M ց m ր
Point
∩ ∩ ∩ ∪
Anguleux

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 g ) La fonction g ( x ) est symétrique de f ( x ) . Il est donc facile de la tracer.

Le 1 mars 06

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EXANA149 – Bruxelles, septembre 2005.

k) Calculer
11
f ( x) = ∫  x  dx
0 
où pour tout u ∈ ℝ , u  désigne le plus petit entier ≥ u.

l) Calculer

∫e
ax
cos bx dx
Où a et b sont réels.

f  x  =  x 
 

a) La fonction est représentée ci-dessus

On a immédiatement
11

∫  x  dx = 1 + 2 × 3 + 5 × 3 + 2 × 4 = 30
0  

b) I = ∫ e ax cos bx dx
e ax
v ' = e ax v= e ax b
Par parties : a →I = cos bx + ∫ eax sin bx
a a
u = cos bx u ' = −b sin bx
e ax
v ' = eax v=
Par parties : a
u = sin bx u ' = b cos bx
e ax b  eax b  e ax b b2
→I = cos bx +  sin bx − ∫ e ax cos bx dx  → I = cos bx + 2 e ax sin bx − 2 I
a a a a  a a a
 b2  e ax  b  a 2 e ax
→ 1 + 2  I =  cos bx + sin bx  → I = ( a cos bx + b sin bx )
 a  a  a  a 2 + b2 a 2
e ax
→I = 2 ( a cos bx + b sin bx )
a + b2

Le 1 mars 06

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