Je m'adresse à ceux qui se découwent la vocation tardive
de l'occulte, à ceux qui veulent s'approcher de la connais- sance des lois analogiques, en poussant la porte de lbccul- tisme. Cherchez et vous ctrouverez « Demandez et vous recevrez., - Mais reprenons notre marche dans le désert des Ecritures Saintes en les suivant à la lettre. Dans le livre des lamentations de férémie, poème en cinq chapitres connu dans Ia liturgie juive sous le nom de Eikha, le Dr Azoulay qui tient une place honorable dans la métho dologie des languès, ayant passé sa vie à dévoiler alchimi- quement la Bible exotérique (4), nous apprend que tous les chapitres sont composés de 22 lettres ou un multiple de 22, Dans le troisième chapitre contenant 66 versets, soit trois fois la repétition de chacune des 22lettres : 3 fois A, 3 fois B et enfin 3 fois T pour sans doute ne pas perdre de vue que I'alphabétum est le fondement de toutes les idées et de toutes les paroles. Sur ces chapitres je ne mttendrai pas car il faudrait entrer dans la valeur numérique de chacune des lettres et de leur lecture en plénitude. Si ces chapitres sont soulignés par tous les commentateurs de la Bible, n'apparaît-il pas dans ce chiffre 5, qui peut être aussi nombre, une relation entre le Ternaire (Dieu) et les deux Temples de Jérusalem détruits qui forment un binaire dans Ie même lieu, car ces lamentations sont prophétiques. C'est peutétre en- foncer son imagination dans des pseudosymboles mais il n'est pas défendu honnêtement parlant, de tenter une expli- cation du nombre constituant un langage écrit. « Dans les langues sémitiques comme lhrabe et l'hébreu, les voyelles sont distinctes des consonnes. En hébreu les consonnes transcrites en majuscules ont des valeurs de nombres, mais les voyelles désignées par les minuscules n'en- trent pas en ligne de compte; elles servent uniquement à vocaliser les consonnes et se placent au voisinage de ces dernières pour former des syllabes. En hébreu, les voyelles sont au nombre de cinq comme le nombre du souffle de la
(4) . L'alphabet sacré r, du Dr Azoulay, t, rue Pixéricourt, à Paris.