qu'aux crimes sadiques sont accrochés aux manifestations
cycliques de la lune dont on n'évalue pas touiours l'influence à sa mesure. [æ rythme régulier des saisons auquel nous ne pouvons echapper nous entraîne dans ses sillons " calendaires » : pro crÉation, croissance, floraison, récolte, hibcrnation. Il faut suivre Ie mouvement pour rester en harmonic avec le cosmos. Barjavel nous dirait une fois encore que nous nous condui- sons envers notre corps comme un despote crucl et ignare en le privant d'eau, d'air et d'exercices et en le surchargeant de cochonneries, d'alcool et de tabac. Iæ rythmc on l'écartc, ne faisant confiance qu'aux pilules et aux suppositoires. Voilà plus de 2 400 ans, Hippocrate enseignait à ses disci- ples que la régularité était un signe de bonnc santé et que tout dérèglement favorisait la mauvaise santé. Il leur conseil- lait d'observer attentivement les bons et les mauvais jours de leurs patients et égalemcnt ceux dcs individus en bonne santé. Au rrn siècle avant Jésus-Christ, médecine et philosophie ne constituaient qu'une seule et même science. Le programme de santé faisait partie de la vie du citoyen, qui s'efforçait de garder une harmonie entre son existence physique et I'équi- libre de la nature (4). Ia société est quelque peu déphasée. I-e sommeil n'est plus respecté, les heures des repas sont fréquemment déca- lees. Iæ travail en équipe de roulement sur 3 périodes, les voyages en avions supersoniques, abolisant la notion clu temps, sont cause de perturbations dont on ne soupçonne pas la gra- vité à longue échéance, car on limite au minimum le tcmps de repos indispensable pour la reprise du rythme. I.a régularité de nos habitudes n'est autre, conscicmment ou inconsciemment, que lbbservance de la rythmicité qui est de nature cosmique. Il existe des heures de réccptivité et de résistance. Tout est périodicité et nous sommes tous prisonnicrs des rythmes et des cycles gue nous négligeons d'étudier. Nous nous imposons trop souvent une allure de marche à contre-