Vous êtes sur la page 1sur 18

Global System for Mobile Communications

Cet article concerne la norme GSM. Pour l'appareil électronique homonyme,


voir téléphone mobile.

Pour les articles homonymes, voir GSM.

Ce logo GSM est utilisé pour identifier les terminaux et équipements compatibles

Global System for Mobile Communications (GSM) (historiquement « Groupe spécial


mobile »1) est un standard numérique de seconde génération (2G) pour la téléphonie
mobile. Le groupe de travail chargé de définir cette norme a été établi en 1982 par
la Conférence européenne des administrations des postes et
télécommunications (CEPT).
Elle a été spécifiée et mise au point par l'ETSI (Institut Européen des Normes de
Télécommunication) pour la gamme de fréquences des 900 MHz.
Une variante appelée Digital Communication System (DCS) utilise la gamme des
1 800 MHz.
Cette norme est particulièrement utilisée en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient et en
Asie. Deux autres variantes, en 850 MHz et en 1 900 MHz PCS (personal
communications services), sont également utilisées. La protection des données est
assurée par les algorithmes de chiffrement A5/1 et A5/2.
Tel qu'il a été conçu, le réseau GSM est idéal pour les communications de type « voix »
(téléphonie). Le réseau étant commuté, les ressources ne sont allouées que pour la
durée de la conversation, comme lors de l'utilisation de lignes téléphoniques fixes. Les
clients peuvent soit acheter une carte prépayée, soit souscrire un abonnement.
Sous l'égide de l'organisation 3GPP la norme GSM a ensuite été étendue pour prendre
en charge de plus hauts débits et le transport de données en mode « paquet » par les
extensions GPRS (General Packet Radio Services) puis EDGE (Enhanced Data rates
for GSM Evolution). Ces deux modes peuvent cohabiter avec le mode « voix
commutée » du GSM et utilisent les mêmes antennes et les mêmes bandes de
fréquence.

Sommaire
 1Histoire
 2Bandes de fréquence GSM
o 2.1GSM 850 et 1900
o 2.2GSM 900 et 1800
o 2.3GSM 450
o 2.4Attribution de fréquences GSM en France
 2.4.1GSM 900 (R-GSM et E-GSM inclus)
 2.4.2GSM 1800
 3Identification des appareils et des abonnés
 4Architecture réseau et protocole
o 4.1Communication entre le téléphone mobile et la station de base
o 4.2Caractéristiques de l'interface radio
 5Services
 6Couverture GSM dans le monde
o 6.1Europe
o 6.2Afrique
o 6.3Amérique
o 6.4Opérateurs virtuels
 7Sécurité
o 7.1Authentification
o 7.2Algorithme A5/1
 8Couverture réseau
 9Notes et références
 10Voir aussi
o 10.1Articles connexes
o 10.2Bibliographie

Histoire[modifier | modifier le code]

Premier téléphone GSM français en 1992

Le concept de réseau cellulaire tient son origine des réseaux de première


génération mis en service au début des années 1980. Plusieurs pays développent à leur
tour des réseaux exploitant leurs propres systèmes dits analogiques (les conversations
sont transmises en clair), fonctionnant sur des bandes de fréquences souvent
différentes d'un État à un autre. Les réseaux sont organisés au mieux, selon des zones
(des cellules) de tailles variables correspondant grosso modo à des cercles de 30 à
50 kilomètres de rayon, jointifs ou pas, au centre de chacun desquels est installée
une antenne-relais. Selon la topographie, il est possible que certaines cellules couvrent
une même portion de territoire. Quand un abonné au service met en marche son
terminal (téléphone mobile le plus souvent embarqué), celui-ci effectue
automatiquement par balayage radio, la recherche d'une station de base (BTS). Si
plusieurs stations de base sont trouvées, la connexion au réseau du terminal embarqué
se fait avec la station proposant la meilleure qualité de signaux nécessaires à la
communication. On dit alors que le terminal est reconnu et inscrit au réseau, qu'il est
configuré en "mode-veille". Il peut désormais recevoir les appels qui lui sont destinés
comme en émettre via cette station de base. Cette connexion demeure active, tant que
les signaux restent d'un niveau convenable. Chaque station de base dispose d'un
certain nombre de canaux différents bidirectionnels (ou full duplex) affectés de manière
dynamique (en fonction des besoins) aux terminaux inscrits. Si en cours de
communication le terminal vient à quitter la cellule en perdant la liaison avec la station à
laquelle il est relié, la conversation est peu à peu dégradée, voire subitement
interrompue, même s'il vient à se trouver dans une autre cellule du même réseau où le
terminal cherche immédiatement à se réinscrire. Cet inconvénient oblige souvent les
utilisateurs à arrêter leur véhicule pour garder (quand ils le peuvent) ou retrouver une
bonne qualité de communication. Longtemps inconnue, la technique du transfert
intercellulaire (possibilité de maintenir une communication sans limite d'espace à
l'intérieur des frontières nationales) reste à définir et à développer. Malgré le coût élevé
de l’installation des terminaux et quelques défauts, les différents systèmes connaissent
un succès certain débouchant vers un engorgement des ressources. La capacité de
chaque station de base limitée en connexions en veille en plus des communications
simultanées rend obligatoire une amélioration de quelques systèmes via l'allocation
d'une bande de fréquence de service, permettant d'augmenter le nombre d'abonnés
jusqu'à un certain stade, dans l'hypothèse où ceux-ci ne téléphonent pas tous en même
temps. Les systèmes de téléphonie mobile en sont encore à leurs balbutiements.
Les antennes-relais des BTS nécessitent alors des puissances assez importantes pour
desservir les terminaux mobiles de 2 ou 10 watts aux poids différents selon qu'ils
équipent de rares piétons ou des automobilistes. Afin d'éviter les interférences, les
cercles de couverture adjacents ne peuvent pas réutiliser les mêmes fréquences
réduisant ainsi le spectre fréquentiel disponible dans chaque cellule.
En 1987, les choix techniques concernant l'utilisation des télécommunications mobiles
de 2e génération sont fixés par le GSM (Groupe pour un Service Mobile) de l'ETSI. Ainsi
la transmission numérique (cryptée) et non plus analogique, le chiffrement des
informations et le multiplexage temporel des canaux radios sont utilisés.
En 1991, une première communication expérimentale est faite par le groupe GSM. Le
sigle GSM change également de signification pour devenir Global System for Mobile
communications. Les spécifications techniques sont ensuite complétées pour pouvoir
fonctionner dans la bande des 1 800 MHz.
Au salon Telecom 91 de Genève, au moyen de stations de transmission de
base installées en territoire français proche, des démonstrations sont faites de
l'utilisation de terminaux GSM embarqués dans des véhicules automobiles.
Bandes de fréquence GSM[modifier | modifier le code]
GSM 850 et 1900[modifier | modifier le code]
Ils sont présents aux États-Unis et au Canada. Certains pays n'utilisent que la norme
GSM 850 (Équateur, Panama…). Le GSM 1900 est également appelé PCS 1900
(Personal Communications Service).
GSM 900 et 1800[modifier | modifier le code]
On rencontre ces deux types de réseaux en Europe, notamment, en Belgique, Espagne,
France, Allemagne, Italie, Suisse.
Le GSM 900 utilise la bande 880-915 MHz pour l'envoi de la voix ou des données
depuis le mobile et la bande 925-960 MHz pour la réception des informations venant du
réseau.
Le GSM 1800 utilise la bande 1 710 MHz-1 785 MHz pour l'envoi des données depuis le
terminal mobile (upload) et la bande 1 805 MHz-1 880 MHz pour la réception des
informations (download).
Les appareils qui fonctionnent tant en 900 qu'en 1800 sont appelés GSM dual band ou
simplement dual band.
Le GSM 1800 est également appelé DCS 1800 (Digital Communication System).
GSM 450[modifier | modifier le code]

Une antenne relais GSM sur un toit de Paris.

L'implantation d'un réseau GSM en 900 MHz avec une bonne couverture est souvent
coûteuse dans les pays en développement. Les étendues à couvrir sont énormes, la
densité de population faible par endroits et les moyens financiers pour mettre en place
l'infrastructure sont réduits. Le principal problème dans les zones peu peuplées est le
nombre élevé de stations de base à installer. Même les pays industrialisés sont
confrontés à ce problème de couverture dans les zones rurales.
L'utilisation de fréquences moins élevées augmente sensiblement la portée des stations
de base. Ainsi en 450 MHz, leur portée serait près du double de ce qu'elle est en
900 MHz. Ericsson2 et Nokia3 ont travaillé au début des années 2000, à la mise au point
d'une norme GSM fonctionnant dans la bande de fréquence de 450 MHz4 et de
480 MHz5. Avec ces fréquences, la couverture radio pourrait atteindre 120 km. Ce serait
particulièrement adapté aux zones côtières, désertiques ou rurales, là où le trafic est
faible et le terrain plat.
Mais cette technologie n'a pas connu de succès commercial ; en 2012 cette bande de
fréquence n'est utilisée nulle part pour des réseaux GSM et aucun téléphone compatible
GSM-450 n'est commercialisé.
Attribution de fréquences GSM en France[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Fréquences de téléphonie mobile en France.
GSM 900 (R-GSM et E-GSM inclus)[modifier | modifier le code]
Les fréquences dans la bande des 900 MHz peuvent être utilisées pour le GSM et,
depuis 2008, pour l'UMTS.
Le réseau GSM-R, est un réseau privé dédié aux communications ferroviaires Sol-
Trains. Il est incompatible avec les terminaux GSM ou UMTS « grand public » et donc
inaccessible par les abonnés GSM classiques. En France, la bande de fréquences
dédiée au GSM-R (876 - 880 MHz et 921 - 925 MHz) est attribuée à plusieurs
entreprises ferroviaires, notamment à SNCF Réseau et à Eurotunnel qui possèdent
chacune leur propre réseau GSM-R.
L'attribution des fréquences GSM, et son évolution sont décrites dans les sections
suivantes.
Avant mi-2011[modifier | modifier le code]
Sur l'ensemble du territoire métropolitain et dans certaines zones très denses 6 jusqu'à
fin 2012 :

Depuis le 12 juillet 2011 (arrivée de Free mobile)[modifier | modifier le code]


Les opérateurs peuvent partager cette bande de fréquence entre le GSM et l'UMTS.
Dans le cas d'une utilisation mixte, les opérateurs disposant de 10 MHz de largeur de
bande affectent 5 MHz à l'UMTS et 5 MHz au GSM.
Sur l'essentiel du territoire métropolitain :

Autour de 13 camps militaires7 :


GSM 1800[modifier | modifier le code]
Avant le 1er octobre 2013[modifier | modifier le code]
Sur l'ensemble du territoire métropolitain sauf dans les zones très denses 6 :

Dans les zones très denses6:

Entre le 1er octobre 2013 et le 24 mai 2016[modifier | modifier le code]


Bouygues Telecom peut partager sa bande de fréquence réduite à 2 x 21,6 MHz entre
GSM et LTE en France métropolitaine :

Depuis le 25 mai 2016[modifier | modifier le code]


Selon les décisions de l'Arcep de juillet 2015, Bouygues Telecom, Orange8 et
SFR9 peuvent depuis mai 2016 utiliser cette bande de fréquence pour le GSM et pour
le LTE.
Free dispose de 15 MHz duplex dans cette bande de fréquence utilisable pour le LTE10.
Les bandes de fréquence des 3 autres opérateurs ont été décalées et réduites à
20 MHz duplex en France métropolitaine :

Identification des appareils et des abonnés[modifier | modifier le


code]
Carte SIM à l'intérieur d'un téléphone, la batterie étant enlevée.

Les téléphones mobiles contiennent une carte SIM amovible qui permet d'identifier


l'utilisateur (l'abonné) et optionnellement de stocker un certain nombre de numéros de
téléphone. Dans certains terminaux récents la carte SIM peut être remplacée par une
carte SIM virtuelle non amovible, l'eSIM.
Chaque appareil (équipement de l'utilisateur) est aussi identifié, quelle que soit sa
marque, par un numéro IMEI que l'on obtient, en entrant sur le clavier, la
séquence USSD :  *#06# . On peut noter cet identifiant IMEI et le signaler à
son opérateur, en cas de vol, de façon à procéder à son blocage. Cet identifiant ne doit
pas être confondu avec l'IMSI contenu dans la carte SIM.
Le code PIN est le mot de passe de la carte SIM ; le code PUK permet de débloquer
une carte SIM, bloquée après l'introduction de 3 codes PIN erronés. Le code PIN2, s'il
existe, est un mot de passe pour un sous-ensemble de fonctions précises de la carte
SIM ; le code PUK2 lui est associé, de la même manière.
Sur un réseau cellulaire, un appareil est identifié via un code TMSI (Temporary Mobile
Station Identifier) dérivé du code IMSI. Grâce à ce système de IMSI/TMSI, un téléphone
portable ne voit pas son numéro d'appel divulgué sur le réseau radio, ce qui garantit la
confidentialité des appels : comme les TMSI changent souvent et sont alternativement
attribués à plusieurs terminaux, une personne interceptant le trafic a très peu de chance
d'associer un numéro de téléphone à un TMSI.

Architecture réseau et protocole[modifier | modifier le code]

Structure simplifiée des réseaux GSM (sans GPRS)

Le réseau spécifique pour le GSM s'appelle PLMN (Public Land Mobile Network),
chaque opérateur ayant le sien propre. Il est relié au Réseau Téléphonique Commuté
Public (RTCP), mais aussi directement aux autres réseaux de téléphonie mobile
(UMTS, LTE) et à ceux des autres opérateurs.
Communication entre le téléphone mobile et la station de
base[modifier | modifier le code]
L'AMRT (accès multiple à répartition dans le temps ou en anglais, TDMA pour Time
division multiple access) et l'AMRF (accès multiple à répartition en fréquence ou en
anglais, FDMA pour Frequency Division Multiple Access) sont utilisées pour permettre à
plus d'utilisateurs d'être connectés aux stations de base sans saturer le réseau.
Caractéristiques de l'interface radio[modifier | modifier le code]
Le GSM utilise deux bandes de fréquences, l'une pour la voie montante (TX), l'autre
pour la voie descendante (RX) auxquelles s'intègrent des canaux de signalisation ; la
puissance du signal est modulée selon la distance entre l'antenne et le GSM considéré,
ce qui permet d'avoir une estimation de la distance entre un utilisateur et l'antenne.
La bande 880-915 MHz est utilisée en Europe, pour la voie montante, tandis que la
bande 925-960 MHz est utilisée pour la voie descendante. Chacune de ces bandes
comprend 175 porteuses (canaux) espacées de 200 kHz entre elles ; elles sont, en
France, réparties entre 4 opérateurs (voir fréquences GSM en France). La modulation
utilisée sur ces porteuses est la GMSK, qui permet d'éviter les chevauchements de
porteuses.
Chaque porteuse comporte huit time slots (TS). Ils durent environ 577 μs. Les canaux
physiques servant à émettre la voix (ou la signalisation) sont ces slots.
Chaque porteuse a un débit brut de 271 kbit/s, tandis que les canaux physiques ont un
débit brut de 33,8 kbit/s. Le débit utile est quant à lui de 24,7 kbit/s en GSM. Ce débit
est plus élevé avec les normes, optimisées pour le transfert de
données GPRS et EDGE qui dérivent du GSM et utilisent les mêmes bandes de
fréquence et les mêmes antennes-relais.
Le plan de fréquence GSM est assez complexe car il faut répartir les longueurs d'onde
utilisées entre les antennes de manière à éviter un effet de mise en résonance 11 qui
brouillerait les communications. Donc, la portée des antennes ainsi que la distribution
des longueurs d'onde est un travail assez délicat afin que les cellules ne se brouillent
pas entre elles (une cellule = la surface radiante d'une antenne).
Dans la pratique, s'il est placé en limite de cellule radio, un GSM peut voir jusqu'à 7
antennes, celle à laquelle il est actuellement attaché et 6 en réserve sur lesquelles il
pourra permuter en cas de déplacement, dès que la puissance d'émission nécessaire
pour communiquer avec l'une des antennes de réserve deviendra plus faible que celle
nécessaire pour atteindre son antenne actuelle ; une règle étant d'utiliser en
permanence l'énergie minimale pour communiquer.

Services[modifier | modifier le code]
Le réseau GSM permet plusieurs services :
 la voix ;
 les données (le WAP, le Fax ou bien les fonctions d'un
modem filaire classique) ;
 les messages écrits courts ou SMS ainsi que leur
successeur, le MMS ou Multimedia Messaging Service ;
 le Cell Broadcast (diffusion dans les cellules), qui permet
d'envoyer le même SMS à tous les abonnés à l'intérieur
d'une zone géographique ;
 les services supplémentaires (renvois
d'appels, présentation du numéro, etc.) ;
 les services à valeur ajoutée, par exemple les services de
localisation (Location Based Services), d'information à la
demande (météo, horoscope), de banque (consultation de
compte, recharges de compte prépayées).

Couverture GSM dans le monde[modifier | modifier le code]


Les réseaux GSM sont implantés sur une large portion de la surface terrestre ; une
condition nécessaire de connexion à un réseau est la disponibilité de stations de
base (« cellules radio ») à proximité de l'emplacement du téléphone mobile (la charge
de la batterie du téléphone influence également la portée de réception). Ainsi, les zones
faiblement peuplées (haute montagne, larges campagnes, déserts), les hautes altitudes
(en avion par exemple), les cavités terrestres (grottes, tunnels) et la mer (au-dessus
comme en dessous de la surface) sont souvent dépourvues d'accès réseau GSM.
Les réseaux GSM (Global System for Mobile Communications) couvrent 219 pays ou
territoires en 2014.
En 2016, l’association GSMA comptabilisait pour les réseaux mobiles GSM et dérivés
(UMTS et LTE) 4,8 milliards d’utilisateurs uniques et 7,9 milliards de cartes
SIM connectables à travers le monde12.
Europe[modifier | modifier le code]
En Allemagne, quatre opérateurs coexistaient :

 L'opérateur historique, T-Mobile, filiale de Deutsche


Telekom.
 Vodafone, filiale du géant britannique des
télécommunications.
 E-Plus, filiale du groupe néerlandais KPN, E-Plus opérait
ses services de téléphonie mobile sous la marque BASE.
 O2, filiale de l'espagnol Telefónica

Les réseaux E-Plus et O2 ont fusionné en 2014 sous la marque O2 ; l'Allemagne passe
alors à 3 opérateurs à la suite de l'acquisition d'E-Plus par Telefònica 13.
En Belgique, il existe trois opérateurs : Base, Orange, Proximus. GSM ou plus
familièrement G est également l'expression couramment utilisée pour désigner
un téléphone mobile en Belgique, tant francophone que néerlandophone.

 Proximus, anciennement Belgacom, est l'opérateur


historique (Vodafone possédait une participation de 25 %,
mais celle-ci a été rachetée par Belgacom en août 2006).
Proximus détient le plus grand nombre de clients pour la
téléphonie mobile : 4 200 000 en décembre 2004, soit
52 % de part de marché. Il avait commencé à offrir des
services pour le 900 MHz puis pour le 1 800 MHz.
 Orange, anciennement Mobistar, est une entreprise créée
en 1995 par France Télécom avec le groupe belge Telinfo,
elle a également commencé à offrir des services pour le
900 MHz avant de proposer aussi le 1 800 MHz.
 Base, (détenu par Telenet Group), est le dernier opérateur
à apparaître sur le marché belge. Il a dès le début proposé
le 1 800 MHz mais sans offrir le 900 MHz.
En Espagne, il existe quatre opérateurs :

 Movistar (filiale de Telefónica), qui détient 38,24 % de part


de marché;
 Vodafone España (filiale de Vodafone), 28,42 % de part
de marché;
 Orange (filiale de Orange ex France Télécom), 20,21 % de
part de marché;
 Yoigo (filiale de TeliaSonera), 5,19 % de part de marché.
En France, il existe quatre opérateurs :

 Orange France, est une filiale


de Orange (anciennement France Télécom), l'opérateur
historique de téléphonie fixe français. Elle s'appelait
autrefois France Télécom Mobile, et opérait sous les trois
marques Itineris, Ola et Mobicarte (26,5 millions d'abonnés
mobiles en 201214).
 SFR (groupe SFR-Cegetel) est un opérateur privé de
téléphonie mobile qui a été vendu à Numericable en 2014
par son ancien propriétaire Vivendi.
 Bouygues Telecom est une filiale du groupe Bouygues,
lequel est propriétaire notamment de la chaîne de
télévision TF1.
 Free mobile est une filiale du groupe Iliad, lequel est
propriétaire notamment du fournisseur d'accès à
Internet Free ; il a proposé ses premières offres mobiles
le 10 janvier 2012.
Les trois premiers réseaux proposent un accès aux services mobiles en mode GSM
et GPRS/EDGE sur les bandes de fréquences de 900 MHz et 1 800 MHz, et en
mode UMTS, maintenant complété par la technologie plus récente 4G LTE pour
Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free mobile. Le réseau de Free mobile utilise la
norme 3G UMTS sur les bandes de fréquence des 900 MHz et 2 100 MHz, et la norme
LTE sur les bandes de fréquence des 700 MHz, 1 800 MHz et 2 600 MHz ; il n'est pas
compatible GSM. Les abonnés Free mobile ont cependant accès aux réseaux
GSM/EDGE et UMTS d'Orange grâce à un accord d'itinérance signé entre les deux
opérateurs.
Au Royaume-Uni, il y a quatre opérateurs, à la suite de la fusion d'Orange et de T-
Mobile.

 Everything-Everywhere (EE), premier opérateur


britannique, était une coentreprise détenue à 50 %
par Orange (ex France Telecom) et par T-Mobile (filiale
de Deutsche Telekom), qui ont continué à vendre des
forfaits et des cartes prépayées sous leur propre marque,
à côté des forfaits 4G proposés par EE. Le 16 décembre
2014, BT Group (ex British Telecom) est entré en
négociations exclusives avec Orange et Deutsche
Telekom puis a racheté les activités d'EE en 2015.
 O2, filiale de l'opérateur espagnol Telefónica ;
 Vodafone, un opérateur mobile britannique, leader
européen sur le marché de la téléphonie mobile.
 Three (3), dont le logo représente le chiffre 3.
En Italie, il existe quatre opérateurs :

 Iliad Italia
 TIM Telecom Italia Mobile ;
 Vodafone ;
 Wind Tre (Wind et Tre (3) ont fusionné en 2016).
Une antenne mobile pour GSM, en Suisse

La Suisse compte trois opérateurs de mobiles :

 Swisscom Mobile ;
 Sunrise - qui a racheté Télé2 mobile ;
 Salt
Le Portugal compte trois opérateurs de téléphonie mobile :

 MEO, opérateur du Groupe Portugal Telecom ;


 NOS ;
 Vodafone Portugal, une filiale du groupe Vodafone.
Afrique[modifier | modifier le code]
En République démocratique du Congo, il existe cinq opérateurs de télécommunication :

 Vodacom du groupe Vodafone
 Airtel
 Orange et Tigo (ces deux opérateurs travaillent en
partenariat et sont considérés dans le pays comme une
même entreprise ).
 Africell
Au Maroc, il existe trois opérateurs :

 Maroc Telecom, filiale d'Etisalat Emirates premier


opérateur par le nombre de clients GSM/UMTS/HSDPA,
offre ses services dans la bande 900 MHz, 18,328 millions
d'abonnés (2013).
 Orange Maroc, le 2e opérateur GSM/UMTS/HSDPA au
Maroc, anciennement Meditel, offre ses services dans la
bande 900 MHz, 12,860 millions d'abonnés GSM (2013).
 Inwi, le 3e opérateur GSM/EDGE/UMTS/HSDPA/HSPA+
entré sur le marché en février 2010, détenu par le groupe
marocain ONA en partenariat avec l'opérateur
koweïtien Zain qui en contrôle 31 %, offre ses services
GSM dans les bandes 900 MHz et 1 800 MHz, 12,192
millions d'abonné (2013).
En Algérie, il y a trois opérateurs :

 Mobilis, le plus ancien des trois. Filiale de l'opérateur


historique Algérie Télécom (10 millions d'abonnés), en
2010.
 Djezzy, détenu par l'égyptien Orascom Telecom
Holding (15 millions d'abonnés) en février 2011.
 Ooredoo Algérie, détenu par le groupe Ooredoo (10
millions d'abonnés) en 2014.
En Tunisie, il y a trois opérateurs :

 Tunisie Télécom : opérateur historique en Tunisie fort de


4,6 millions d'abonnés GSM (2010).
 Ooredoo : 1er opérateur GSM privé, fort de plus 5,8
millions d'abonnés (2010), détenu par le groupe Ooredoo.
 Orange Tunisie : 3e opérateur GSM/UMTS en Tunisie
détenu par France Telecom, 800 000 clients GSM (2010).
Au Togo, il existe deux opérateurs :

 Togocel : premier opérateur de téléphonie mobile GSM au


Togo, filiale de la Société des télécommunications du
Togo (Togo Télécom).Il offre le GSM/GPRS/EDGE et la
3G.
 Moov : préalablement nommé Telecel.
Au Sénégal, il existe trois opérateurs :

 Orange
 Tigo
 Expresso
Au Congo, il existe quatre opérateurs:

 Airtel, filiale du Groupe Bharti Airtel


 MTN Congo
 Warid Congo
 Azur Congo, filiale du Groupe BINTEL
En Mauritanie, il existe trois opérateurs :

 Mattel, la Mauritano-Tunisienne des Télécommunications ;


le premier opérateur privé qui s'est installé dans le pays au
mois d'octobre 2000 et qui compte à peu près 400 000
abonnés (un sixième de la population).
 Mauritel Mobile, un opérateur dont l'État mauritanien
détient la moitié ; filiale de Maroc Telecom et qui compte
500 000 abonnés (un cinquième de la population). Le 12
avril 2001, à la suite d'un appel d'offres international lancé
par le Gouvernement mauritanien, Maroc Telecom
l'opérateur historique au Maroc acquiert 54 % du capital
de Mauritel SA.
 Chinguitel, le nouveau né ; une filiale du géant soudanais
Sudatel. Chinguitel s'est implanté en 2007. Il compte déjà
plus de 150 000 abonnés.
Au Niger il existe quatre opérateurs :

 le premier opérateur privé qui s'est installé est Celtel


Niger filiale du groupe Bharti Airtel opérant sous la marque
Airtel ;
 second opérateur : « sahel com » ;
 troisième opérateur Moov connu sous le nom de Telecel ;
 enfin en 2008, le réseau Orange s'est installé au Niger.
Le Burkina Faso compte trois opérateurs :

 Telmob, filiale de l'Office National des


Télécommunications (ONATEL), l'opérateur historique.
 Airtel (Celtel Burkina), filiale de Bharti Airtel, opérateur
d'origine indienne.
 Telecel Faso.
Au Mali, il existe deux opérateurs :

 Malitel : premier opérateur de téléphonie mobile GSM au


Mali, filiale de la Société des télécommunications du
Mali (SOTELMA).
 Orange Mali : préalablement nommé Ikatel, Orange
Mali couvre plus de 700 localités au Mali. Il offre
GSM/GPRS/EDGE.
La Côte d'Ivoire compte 3 opérateurs :

 MTN Côte d'Ivoire : premier opérateur de pays (Ex Telecel


CI)
 Orange CI : second opérateur, première filiale du groupe
Orange en Afrique de l'Ouest, offrant la plus large
couverture réseau du pays (Ex IVOIRIS)
 Moov Côte d'Ivoire : l'opérateur Émirati a su s'imposer
dans un secteur déjà concurrentiel. Il perdure aujourd'hui à
la 3e place des opérateurs et offre à ses abonnés une
communication satellitaire
Au Cameroun il existe 3 opérateurs principaux :

 le premier opérateur est Orange Cameroun, filiale du


groupe Orange avec 3,6 millions d'abonnés et +7,4 % en
201215 ;
 le second opérateur : MTN Cameroun ;
 le troisième opérateur : Ringo, utilisant notamment la
technologie McWILL.
Amérique[modifier | modifier le code]
Les États-Unis qui utilisaient, pour des raisons historiques, une autre norme : le CDMA,
possèdent depuis 2004, via les réseaux nationaux des opérateurs AT&T et T-
Mobile une couverture GSM / UMTS de quasiment tout le territoire 16.
Opérateurs virtuels[modifier | modifier le code]
Il existe également des opérateurs virtuels qui n'ont pas d'infrastructure radio GSM, ni
de bande de fréquence attribuée mais qui utilisent en location les réseaux des
autres opérateurs : les MVNO.

Sécurité[modifier | modifier le code]
Authentification[modifier | modifier le code]
Le réseau GSM possède la particularité de n'authentifier que l'utilisateur, à l'aide de
la carte SIM. Le téléphone n'authentifie pas le réseau. Il est alors possible de mener des
attaques de type IMSI-catcher ou de l'homme du milieu afin d'intercepter les
communications17.
Algorithme A5/1[modifier | modifier le code]
Le 28 décembre 2009, un ingénieur logiciel et expert de chiffrement, Karsten Nohl, a
révélé lors du Chaos Communication Congress que lui et un groupe avaient « cassé »
le code de chiffrement GSM, A5/1. Leur attaque démontrait la possibilité de décrypter en
quasi temps réel les communications. Malgré cela, des responsables du développement
du GSM ont indiqué que, même si l'algorithme est maintenant accessible à tous,
intercepter un appel reste compliqué18,19.

Couverture réseau[modifier | modifier le code]


Beaucoup de prestataires de téléphonie mobile proposent sur leur site une page
permettant de connaître pour chaque type de transmission (2G, 3G) les zones de
réception. Celles-ci sont dans de nombreux cas surévaluées. Pour cette raison il existe
plusieurs projets qui ont pour but de construire ce type de carte à partir de l'information
fournie par la réception réelle des téléphones et smartphones intégrant un GPS ; on
peut trouver par exemple :

 l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a un site web


qui présente une carte d'implantation des antennes 2G et
3G en France : Cartoradio.
 Opensignalmaps20 : Utilise une application (Android) pour
récupérer les informations d'intensité de signal (pour les
États-Unis, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne et
partiellement en France).
 Sensorly fournit des cartes de
couverture21 multiplateformes et multi opérateurs pour la
France et l'Europe.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Jean-Pierre Manguian, Les radiocommunications, Presses
universitaires de France, Collection Que sais-je? Numéro 2723 édition
juillet 1993
2. ↑ (en) GSM 450: business-boosting bandwidth, Ericsson, 24 novembre
2005.
3. ↑ (en) Nokia and Ericsson support emerging standard for GSM on
450  MHzfrequency band, Nokia, 9 avril 1999.
4. ↑ (en) GSM on 450  MHz – bringing wireless services to the rural parts of
our globe, Citel, 17 novembre 2005.
5. ↑ Union Internationale des Télécommunications, Mise en œuvre des
capacités des systèmes 3G dans les pays en développement.
6. ↑ a b et c 8 zones autour de Paris, Lille, Strasbourg, Lyon, Nice, Marseille,
Toulouse et Bayonne. Voir la décision n° 2006-0140 de l'ARCEP pour
leur définition précise.
7. ↑ Voir l'annexe 5 de la décision n° 2002-0401 de l'ARCEP pour leur
localisation précise
8. ↑ [PDF] Décision du 30 juillet 2015 modifiant la décision n° 2006-0239
autorisant la société Orange à utiliser des fréquences dans les bandes
900 MHz et 1800 MHz Arcep, 31 juillet 2015
9. ↑ [PDF]Décision du 30 juillet 2015 modifiant la décision n° 2006-0140
autorisant la société SFR à utiliser des fréquences dans les bandes 900
MHz et 1800 MHz Arcep, 31 juillet 2015
10. ↑ [PDF] Décision autorisant la société Free Mobile à utiliser des
fréquences dans la bande 1800 MHz Arcep.fr, le 8 septembre 2015
11. ↑ mise en résonance école-art-aix.fr
12. ↑ (en) « Infographie 2016 », sur www.gsmaintelligence.com/ (consulté le18
mai 2017).
13. ↑ (en) EU regulators to clear Telefonica's 8.6 billion euro E-Plus bid:
sourcesReuters.com, le 16 juin 2014
14. ↑ Nombre d'abonnés Mobile, total au 31 mars 2012 Pcinpact.com, mai
2012
15. ↑ (fr) http://www.orange.com/fr/groupe/a-propos/derniers-chiffres-
cles/pays/reste-du-monde
16. ↑ (en) http://www.gsmworld.com/roaming/gsminfo/cou_us.shtml
17. ↑ (fr) Article de Numérama du 1  novembre 2011 sur l'usage de telles
er

pratiques par les forces de l'ordre britanniques.


18. ↑ (en) Mashable  : Encryption Code for 80% of the World's Mobile Calls
Cracked.
19. ↑ (en) New York Times  : Code That Protects Most Cellphone Calls Is
Divulged.
20. ↑ Open Signal Maps, OpenSignalMaps, une carte collaborative des
réseaux mobiles.
21. ↑ cartes de couverture WiFI et mobiles Sensorly
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]

 GSM Satellite
 GPRS
 OsmocomBB
 Télécommunications
 Téléphonie mobile
 Réseau de téléphonie mobile
 Carte SIM
 Liste des sigles de la téléphonie mobile
 Risques sanitaires des télécommunications
 Liste des opérateurs de télécommunications
Bibliographie[modifier | modifier le code]

 Xavier Lagrange, Philippe Godlewski, Sami


Tabbane, Réseaux GSM : des principes à la norme,
Éditions Hermès Sciences, 2000, (ISBN 2-7462-0153-4)
 Siegmund M. Redl, Matthias K. Weber, Malcolm W.
Oliphant, An Introduction to GSM, Artech House, mars
1995, (ISBN 978-0890067857)
 Siegmund M. Redl, Matthias K. Weber, Malcolm W.
Oliphant, GSM and Personal Communications Handbook,
Artech House, mai 1998, (ISBN 978-0890069578)
 Marie-Bernadette Pautet, Michel Mouly, The GSM System
for Mobile Communications, Telecom Pub juin
1992, (ISBN 978-0945592150)
v · m
Normes et générations de téléphonie mobile
0G PTT · MTS · IMTS · AMTS
(radiotéléphone)
0,5G Autotel/PALM · ARP
Famille AMPS AMPS · TACS
1G
Autres NMT · Hicap · CDPD · Mobitex · DataTac · RC2000 · Comvik
Famille GSM/3GPP GSM · DCS 1800 · CSD
Famille 3GPP2 CDMAOne (IS-95)
2G
Famille AMPS D-AMPS (IS-54 et IS-136)
Autres PHS · iDEN · PDC
Famille GSM/3GPP HSCSD · GPRS · EDGE
2G transitionnelle Famille 3GPP2 CDMA2000 1xRTT (IS-2000)
(2,5G et 2,75G)
Autres WiDEN
3G Famille 3GPP W-CDMA (UMTS et FOMA) · TD-SCDMA
(IMT-2000) Famille 3GPP2 CDMA2000 1xEV (IS-856)
3G transitionnelle Famille 3GPP HSDPA · HSUPA · HSPA+
(3,5G et 3,75G) Famille 3GPP2 CDMA Evolution-Data Optimized (rev. A et B)
Autres iBurst
3,9G (appelé 4G) Famille WiMAX WiMAX Mobile (IEEE 802.16e)
(IMT-2000) Famille 3GPP LTE
4G - 4G+ Famille WiMAX IEEE 802.16m (Gigabit WiMAX)
(IMT-Advanced) Famille 3GPP LTE Advanced
5G Famille 3GPP Pas encore normalisé
(IMT-2020)
Voir aussi : Réseau de téléphonie mobile

  Portail des télécommunications 


  Portail de l’Union européenne
Catégories : 
 GSM
 Téléphone mobile
 La dernière modification de cette page a été faite le 8 mars 2021 à 02:15.
 Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons
attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres conditions peuvent
s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que
les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page,
voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc.,
organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des
États-Unis.

Vous aimerez peut-être aussi