Directeur d6 la pubUcatlon:
Edouard Pastor.
R6dactlon.
Ont collaboré à ce numéro :
Christian Oartevelle,
Charles·Henry o etateu,
Bernard Duval, LED VOUS INFORME RACONTE-MOl KIT :
Philippe Faug.eras,
Philippe Grange.
L'actualité du monde de l'élee· LA MICRO. INTERPHONE MOTO
tronlque, les produits nou· Comment se parler à 200 km/h.
Jean Hlraga, veaux. INFORMATIQUE
Gabriel Kossmann, Voyage à l'intérieur d 'un micro·
Pierre LabéY,
Gilles Lodoré,
André Mithieux,
Patrick Vercher.
Montages techniques, ~~13
ordinateur.
lS
~--71
études et maquettes.
Direction:
CONSEILS ET KIT : UN CAISSON
Bernard Duval
aulsté de: TOUR DE MAIN DE GRAVE
Gérard Chrétien, Donnez une assise à vos
Jean Hlraga Pas de bon ouvrier sans bons
Gi lles Ledoré. outils et pas de bons outils sans PROGRAMME-JEU : encelnles.
Secréta~at: bon artisan. LE PACHINKO
Gisèle Crut. Voulez·vous jouer avec moi 7
s~t
Conseiller artistique:
Patrick Hazera.
~s
Réalisation :
Edi'Syst~mes
<Jill
Pierre Thlblas.
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Président-directeur général :
Edouard Pastor. EST SUR ORBITE
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Quelle télévision pour demain?
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PARITAIRE EN COURS O'ATTRIBUTION. LIQUIDES LE FILTRE PASSIF L'ALLUMAGE
IMPRESSION: BERGER·LEVRAULT. 18, On les voit partout, mals com- Comment réaliser un fihre trois ELECTRONIQUE
AUE OE'S GLACIS. &&017 NANCY. ment fonctionnent·ils? voies pour vos enceintes. Prenez un bon démarrage ...
'
5
PORTATIF STATISTIQUES
D'apr6a Macklntoah Publloallona, tea dix firmes qui font lea
plus gros chlffrea d'affalrea europ6ena en électronique aonl
dans l'ordre Phlllpa, IBM, Siemens, 1n, Thomson-Brandt, GEC,
AEG Telefunken, LM·Ertcaaon, CGE et Xeroa. Notons que l'on
trouve deux groupea franqala {Thomson-Brandt et CGE), trois
américains, deux allemenda, un néerlandala, un suédois et un
anglais. Dana tea cent premlere, - trou_,• également
d'autres Françala : Cil H-ywell Bull (15•), 3S cadres (40"), TRT
(58•), Matra (119"), Télé~nlque (72"), lntertechnlque (88•) el
Crouzet (98•).
23
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d..tae dea leolanta Denka. Exl1tant en verelone elandard peut fonctionner au choix en
d6coup6ea pour lee bohlere T0-3, T0-220, TQ.&e et lee aernl· volt-mètre, milliampère-mètre, ï
conducteure dl puleunc:e, alnal qu'en diH6rentea 6pele..ura ohm-mètre, décibel-mètre ou
permeHent un •Juatege pr6cla aux conditions d'utilisation, lee fréquence-mètre: c'est le
leolanta Denka aont r6alla6e • partir d'un met6r11u • beee de Fluke 8060A. Ce multimètre
feuillee da silicone charg6ee de nitrate de bore. lia pr6aentant numérique possède un affi·
une r6alatance thermique tr•• lnf6rleure • celle dia laolenta chage à 4 112 digits. Son cœur
claaelquea en mlce utlllab conJointement 6 une gaine dlaalpe· est le résultat d'une intégra·
triee au alllcone. Ils ne aont pee cauanta et supportent dea for· lion à grande échelle : un clr·
Cil de Mrrage Importante• une r1eque de rupture. Dletr1bu- cuit C-MOS. La précision de
tlon: Sourrlan, 8-13, rue du G6n6ral Gall"nl, 112103 Boulogn• base en Vcc est de 0,04 % et
Billancourt Cedex. Ul. : 808.112.1111. la résolution de 10 mlcrovolts.
Jouissant d'une présentation
similaire, d'autres multimè-
tres numériques simplifiés
sont également disponibles
r dans la gamll)e Fluke. Dlstri·
bution : MB Electronique, BP
31, Rue Fourny, Zac de Buc,
78530 Buc. Tél.: 956.81.31.
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. .... PREMIÈRE
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Sony et Sanyo ont présenté la elle propose un affichage
leur au CES de Ch icago, mais numérique Indiquant heures,
c'est Piratron qui met en minutes, secondes, date,
vente le premier sa montre- mols et jour de la semaine. Un
radio (vendue chez les réveil automatique se règle
horlogers-bijoutiers, pour 300 sur 24 heures. Suprême
francs environ). Elle reçoit astuce, la pile alimentant la
NOUVEAUX TRANSFERTS seulement les petites ondes radio est séparée de celle de
et possède un cadran de la montre et directement
Il existe dans la gamme Mée a· MF, chenillard trois .voies, recherche et un réglage de accessible. Distribution: Pira
norma Electronique une série carillon à 9 notes) viennent niveau . L'écoute se fait par France, 10, rue des Gravllllers,
de circuits prêts à transférer s'ajouter de nombreuses nou· l'intermédiaire d' un casque 75003 Paris. Té l. : (1)
sur plaque époxy. La feui lle veautés: alimentation stablll· ultra-léger. Quant à la montre, 887.91.33.
de transfert est le modèle sée, émetteur ultrason, récep·
exact du circuit imprimé à réa- l eur ultrason, thermostat,
liser. Après décalque du cir- module de comptage, caden·
cu it, la plaque d'époxy sera ceur d'essuie-glace, minute·
trempée dans un bain de rie, déclencheur p h oto-
perchlorure avant implanta· électrique et module de feux
lion des composants. A la routier. Distribution : Meca-
gamme existante (ampllfica· norma Sarl, 14, route de Hou-
teur de téléphone, récepteur dan, 78610 Le Perray.
EN DIRECT
Quoi de plue pratique qu'un traneformateur dealln6 6 ttre
mont6 directement sur circuit lmpr1m6. Schalfner a d6velopp6
toute une gamme de tranalormateure d'alimentation bae profil
et moul6e eoue boîtier. La tension d'Isolement
primaire/secondaire a•t~•ve • 5 kV/60 Hz. Quatre gemmea de
puissance aont dleponlblee, 3,5 VA, 7 VA, 14 VA et 20 VA, et ce,
pour dlff6rent• tenelona Mcondalfea. Dlalrlbullon : Schalfner
France SA, 102, boulevard de Valmy, 92700 Colombea. T61. :
780.48.50.
24
Pierre Lab6y
VIDEOPHILE
Il n'est pas de bon enregistre-
ment des images vidéo sans
têtes propres. Or les têtes
rotatives de nos magnétosco-
pes sont extrêmement fragi·
les et l'on ne peut que saluer
cette cassette nettoyante Blb
qui présente l' avantage de ne
pas être abrasive. Existant
dans les différents systèmes
vidéo, la cassette Bib fonc-
tionne en système humide,
une petite bouteille de liquide
spécialisé étant évidemment
renouvelable. Comindus : 8,
rue Milton, 75009 Paris. Tél. :
280.17.73.
ANTISTATIQUE
Il n'est pas d'audlophlle ou de toie tout d'abord la surface Conçu et construit en France, que et permet ainsi le repé·
mélomane dont le plaisir n'ait avec un liquide Permoclean et le nouvel OX-710 de Metrix rage des éléments défaillants.
pas été gâché par l'électricité une brosse Ouo·Pad puis on s'adresse aussi bien aux élec- Au salon Mesucora, Metrix
statique qui s'installe Inexo- vaporise le Permostat qui éli- troniciens amateurs qu'aux présentera également un
rablement à la surface de nos mine définitivement l'électri- services de maintenance ou oscilloscope à mémoire
chères galettes. Audio Protee cité statique pendant toute la aux enseig nants en électron! · numérique VKS-22-16 compre-
propose avec le système Per- durée de vie présumée du dis· que. C'I!St un oscilloscope nant un oscilloscope à deux
mostat un moyen sûr pour que (100 passagts environ). deux courbes dont les spécifi- voies 20 MHz et deux voies
retrouver Immaculés les mer- Heureusement, ce traitement cations lui permettent la mémoires (deux convertis-
veilleux sons gravés à la sur· reste inaudible. Audio Protee: visualisation correcte des seurs analogiques numéri-
face de nos disques. On net- 13, rue Duc, 75018 Paris. signaux vidéo, grâce à, deux ques 2 MHz), et un multimètre
voles Identiques de 0 à MX-580 avec 26 000 points de
15 MHz de bande passante. résolution et une précision de
La base de lemps fonctionne base de 0,015 %. Ce multimè-
MAGIQUE avec des coefficients de tre constitue par ses nom-
déviation de 0,2 s/cm à breuses fonctions (tension el
Destiné aux enfants de 7 ans par une volx synthétique. Les 0,5 ~s/cm. Le tube cathodique intensités continues, ten ·
et plus, ce jeu éducatif, pro- Maths Magiques permettent affiche les courbes sur une sions, Intentions et intensités
posé par Texas Instruments, de s'exercer aux quatre opéra- image de 8 x 10 cm. Afin de alternatives efficaces vraies,
est doté d'un clavier de com- tions, de découvrir la relation doter l'appareil de possibili- résistances, fréquences), ses
mande sensitif sur lequel de supériorité ou d'Infériorité, tés d'utilisation étendues en programmes et son impri-
figurent les fonctions mathé- de se rappeler une suite de maintenance, un testeur de mante incorporée, un
matiques usuelles et des nombres et de résoudre plus composant incorporé a été système d'acquisition et de
fonctions "Maths Magl· de 140 problèmes d'une vlng· prévu, qui pour chaque com- traitement des données. ITI
ques ». Pour favoriser le cal· taine de types. Texas lnstru· posant simple ou complexe Composants et Instruments,
cul mental, l'appareil nepOs· ments France: 8-10, · avenue (résistance, condensateur, Division Instruments Metrix :
séde pas d'affichage et la Morane Saulnier, Zl, BP 67, diode, etc.) ou leur combinai- chemin de la Croix Rouge,
communication s'établit (sic) 78141 Vélizy Cedex. son, donne une Image spéclfl · B. P. 30, 74010 Annecy Cedex.
'·
ELEC 82
L'exposition Internationale de l'Equipement Electrique présen·
tant les nouveautés concernant l'électricité et ses applications
industrielles, domestiques et tertiaires, se tiendra du 6 au 11
décembre au Palais des Expositions de la Porte de Versailles è
Paris. Plus de 22 pays y seront représentés par plus de 538 ex po·
sants dont 166 Français. Renseignements: SOSA, 20 rue Hame·
lin, 75116 Paris. Tél. : 505.13.17.
25
Une fois le schéma établi ou le montage choisi. il faut tracer le circuit imprimé, impropre-
ment appelé« Mylar ». La qualité du support polyester est un élément essentiel pour réus-
sir un dessin de circuit imprimé, elle permet une photo ou une gravure de bonne qualité.
Pour des raisons de commodité et de préçfslon, le support permet une découpe extraordi·
polyester avec grille photolysée est de loin le meilleur produit, nairement aisée suivant un
avec un trait fort tous les 5,08 mm et un trait fln Intermédiaire • tracé même complexe, par
2,54 mm. Ceci correspond à la grille Internationale universelle· exemple les plans de masse
ment utilisée. De toute façon, Il serait difficile et ridicule d'opter réalisés avec la bande large. Il
pour une dimension de grille car les composants électroniques est possible de bloquer la lame
sont tous conçus et fabriqués pour être Implantés au pas de en dévissant le manchon
2,54 mm, Méflez·vous des grilles Imprimées qui sont actiniques bloque-lame dans le sens
et rendent Impossible l'Insolation directe.
Le support polyester Idéal est celui qui offre les caractérlsti·
ques suivantes :
-grille Inactinique au pas de 2,54 mm (1/10 de pouce);
- dépoli sur les deux laces ; Lame n• tC
-bonne stabilité dimensionnelle, une épaisseur de 181100
offre un bon compromis, mécanique opacité minimum. inverse des aiguilles d'une
Ces grtlles photolysées se trouvent aux formats standards de montre i
A4, A3, A2, Al et plus rarement AO. . - pour les adeptes du transfert
Pour les petits budgets, on peut utiliser un support translu· direct, une spatule à frotter n• 1
clde, genre rhodoïd fln que l'on place sur une grtlle au tracé noir en plastique, n• 4 à manche
et au pas de 2,54 mm sur une table lumineuse ou plus simple· aluminium et lame en acier ;
ment sur une feuille blanche. Le papier calque est à proscrire. Il - un cutter à lames sécables
n'a qua des défauts pour cet usage. et rétractables, genre n' 5.
Vous trouverez évidemment le
une vitre dépolie; même genre de matériel sous
LES OUTILS - un porte-lame à gros man· d'autres marques.
che pour une bonne prise en
Pour effectuer un bon dessin, main, équipé d'une lame n' 2;
peu d'outils sont nécessaires. Il - un deuxième porte-lame tou· LES SYMBOLES
faut : jours à gros manche équipé DE TRANSFERT
- une table lumineuse 40 x d'une lame n' tC;
60 cm très facile à construire - facultatif mals très pratique, Chacun utilisera le système qui
soi-même avec quatre plan- le nouveau porte-lame pivo· lui semblera le meilleur: les
ches, un tube fluorescent et tante n' 3 de Mecanorma. Il transferts autocollants ou ceux
1..-
couteau n• 3.
, . 1 •
- et surtout décollage aisé
permettant le déplacement
pour des modifications éven·
tuelles.
Couteau à lame pivotante. La lame tourne librement et suit sans dllfl· Les transferts par frottement
cuité les tracés compliqués et les courties les plus serrées. sont fragiles, en cas d'erreur ils
3-A. Lame pivotante de rechange (en tube de trois lames). doivent être décollés à l'alde
d'un ruban adhésif. Les bandes
à frotter doivent être proscrites,
rien n'est plus pratique que les
bandes en nuban c rêpe noir.
Voici la liste du minimum
nécessaire qui permet de cou·
vrir la plupart des tracés de cir·
cuit imprimé pour un amateur :
Spatules. les bandes en papier crêpe noir
N• 1 : en plastique pour transférer les éléments de grande dimension, autocollant, largeurs 0,60 mm ·
les références, les chHfres, etc. 1 mm · 1,27 mm ·2,54 mm, et
pour les plans de masse du
N• 4 : manche en aluminium équipé d'une spatule en acier.
26
La qualité du graphisme en électronique
ruban rouge Inactinique de lar· composants à queue de gros - résistance exceptionnelle da bande crêpe peut prendre des
geur 2 cm. Pour obtenir des pis· diamètre et pour les sorties sur la pastille lors de la coupa du formes plus ou moins corn·
tes larges, cet assortiment de picots ; ruban. plexes, avec un peu de dexté·
largeurs permettra de nombreu· - 6,35 mm, servant aux con· Tous ces produits sont utilisa- rlté on peut la travailler. On
ses combinaisons par associa· nexions vissées, par exemple le bles pour la gravure directe, évite aussi les risques da cou·
tions an parallèle. collecteur d'un boitlar To 3 ou mais le tracé direct sur cuivre IMe des pistas.
To 220 qui est au bOTtier; est fortement déconseillé. La
D. I.L. (D. .I ln llaa) 14 pins - Dual in fine 14 pins au pas de travail est fastidieux, emplr~
2,54 mm échelle 1, avec de lar· que, le résultat escompt6 est L'IMPLANTATION
gas pastilles. Il permet l'Implan- Incertain et ne permet pas la
0101010101010 tation des circuits intégrés de duplication. Il est difficile de donner une
m6thode pour une implantation
4, 6, 8, 14 et 16 broches. Maintenant il est aisé de
Les trous de centrage doivent s'approvisionner en plaquas car ella est fonction du mon·
avoir un diamètre compris entre présensibillsées positives chez tage et de sa complexité. Un
0,8 et 1 mm pour permettre un ra plupart des revendeurs. Noua schéma de logique n'a pas les
0101010101010 centrage précis du foret au per- aurons l'occasion, dans un pre>- mêmes critères d'Implantation
qu' un circuit BF, par exemple.
çage du circuit Imprimé. chain numéro, de voua prope>-
nec os permet le passage de pis- Cette liste n'est pas exhaus· ser nos conseils a oe sujet. Toutefois certaines règles dOl·
tes en pastilla live, chacun modulera selon vent étre appliquées :
ses besoins spécifiques. - le tracé des connections se
LES COUDES fera au crayon noir sur le sup·
1111111 Avoir un grand nombre de lar·
ge urs de bandes en stock lm pli·
port polyester, cOté compo·
santa ; l'encombrement des
2 mm 0 que autant de largeurs da cou·
composants sera tracé aux
dimensions réelles at au crayon
rouge;
1111111 2,54 mra
0 - on essaiera dans la masure
du possible, d'aligner les com-
posants symétriquement pour
1 = 0,1 mm
3,17 mm
27
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L'ELECTRONIQUE ET LA PHOTOG
On peut, sans craindre de se tromper, dire que le 24 août 1981 a marqué à sa manière
l'histoire de la photographie. Ce jour-là, en effet, Akio Morita, le PDG de Sony, présentait
officiellement à la presse mondiale le Mavica (Magnetic Video Camera). un appareil
photographique révolutionnaire faisan1 très largement appel aux techniques électroniques.
32
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Gô.Wotou f o .h y liriuu..
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~·jet
Fig. 1. Le foncllonnement des systèmes à détecllon de contraste est Fig. 2. Les systèmes a ultra-sons mettent à profil le délai variable, en
basé ; ur la constatallon que la luminosité d' une Image dédoublée - fonction de la distance, mis par une faisceau ultra-sonore pour alteln-
fournie par un télémètre à coïncidence- est diHérente de cella d'une dre sa cible et revenir à son point de départ.
Image nette, correspondant à une mise au poinl correcte.
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33
L'ELECTRONIQUE ET LA PHOTOGRAPHIE
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Miroir principal 'J-
sem1- tra nspa r ent
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~~----rDivistur optiqu t
_,-J-- -1- Caplturs C.C.D
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ment le cas du Konica C 35 AF, pre·
mier appareil 24 x 36 à vocation
"grand public •. à avoir été doté, dès
Copltu rs C.C.D.
1976, d'un dispositif de mise au point
Fig. 5. Sur les reflex les plus récents, la mise au point est contrôlée au moyen de capteurs eco automatique similaire.
utilisés de manière à analyser les différences de con1raste distinguant uae Image neHe d'une Seule différence par rapport au
Image floue.
schéma de principe de la figure 1.
Image dédoublée. fournie par un télé· en superposition une image de réfé· l'entraînement de l'objectif n'est pas
mètre classique - lorsque la mise renee. fixe. fournie par une des fenê· assuré par un servo-moteur mais par
au point sur le sujet n'est pas réali· tres du té lémètre et une image se la libération d'une crémaillère pla·
sée - est différente et inférieure à déplaçant latéralement, retransmise ça nt l'objectif en position • oo • au
celle d'une image nette. par un miroir mobile placé devant moment de l'armement, et bloquée
En conséquence. le • cœur • du dis· l'autre fenêtre ; miroir asservi au dis· ensuite dans son déplacement par
positif est constitué par un télémètre positif de mise au point de l'objectif, une butée excitée par un électro-
à coïncidence permettant d'amener entraTné par un servo-moteur. aimant au moment du déclenche·
34
Pentapri sme
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~-!..-ruiviseur optique
35
L'ELECTRONIQUE ET LA PHOTOGRAPHIE
ces trains d'ondes sont projetés vers tif auto-focus s'apparentant à celui
le sujet à photographier et renvoyés évoqué ci-dessus se présente
par ce dernier vers le transducteur comme sur le dessin de la figure 3.
qui se transforme en récepteur dès Au moment de la prise de vues,
l'émission de la dernière Impulsion. l'appareil émet un faisceau infra·
Celui-cl les capte alors avec un délai rouge cadré hors sujet et animé d'un
plus ou moins long, qui est fonction mouvement de balayage latéral ;
de la distance qu'ils ont parcouru, balayage précédent le déclenche·
donc de l'éloignement du sujet. ment de l'obturateur et analysé par
Sitôt le retour du premier • écho» un détecteur angulaire. Cette opéra ..
ultra-sonore et sa détection par lion se poursuit jusqu'à ce que le fais·
l'électronique de l' appareil, un ceau infra-rouge mobile, tombant sur
compteur-totaliseur enregistre le le sujet à photographier, soit réfléchi canon AF35M : mise au point automatique par
temps écoulé entre le moment de par ce dernier vers une photo-cellule réflexion d'un rayon Infra-rouge.
l'émission du signal ultra-sonore et détectrice, laquelle réagissant à ce s'arrête le rapprochement, car la
sa réception ; un temps exprimé par signal, le transmet à un comparateur· mécanique de balayage est totale·
un certain nombre d' impulsions et calculateur qui, après • traduction , ment absente.
qui va déterminer l'une des 128 sta· envoie à l'amplificateur de corn· Son fonctionnement peut se résumer
l ions programmées pour l'objectif de mande du servo-moteur les signaux comme suit: la fenêtre de gauche du
l'appareil qui est entraîné par ie élec triques requis par le positionne· système télémétrique est réalisée de
mécanisme de mise au point jusqu'à ment adéquat et pré-programmé de telle sorte que la totalité de la scène
ce qu' une • roue compteuse, asso· l'objectif. Tout ceci ne prend évidem· visée est projetée sur une section de
ciée à ce dernier ait engendré un ment qu'une fraction infinitésimale la rangée des photo-diodes (240 au
nombre d'impulsions identique à de temps, de l'ordre de quelques mil· total) composant le capteur eco ;
celui d'une des 128 positions possi· lisecondes, pour parvenir à un excel· par contre, la fenêtre de droite est
bles de l'objectif. . lent résultat, car le propre des systè· conçue de manière que seule soit
Ce qui détermine l'arrêt du moteur et mes auto-focus à infra-rouge qu'ont projetée sur cette même rangée de
le fonctionnement de l'objectif en adopté Canon, Minolta, Chinon et photo-diodes la partie du sujet cor·
fonction de la distance de mise au quelques autres est de ne pas être respondant au cercle central du
point sur le sujet, le tout en quelques sensibles à la luminosité ou au con· système de visée.
dizaines de millisecondes. traste du sujet à photographier qui Ainsi l'image centrée, correspondant
peut donc être totalement dans au sujet visé, tombe-t-elle en des
LES SYSTEMES l'ombre. points différents du réseau de photo·
Seuls risquent de les tromper les diodes du capteur CCD, selon que le
A INFRA-ROUGES su jets émettant eux-mêmes un sujet est proche ou lointain. D'où un
Du type actif également, le procédé rayonnement infra-rouge suffisam- décalage entre l'image de la scène
de mise au point automatique appli· ment puissant... ou les surfaces vue par la fenêtre de gauche et celle
qué par Canon, en 1979, à un 24 x transparentes telles qu'une vitre transmise par la fenêtre de droite,
36 • compact •. I'AF 35M, présente la réfléchissant le rayon d'analyse. dont les positions respectives sont
particularité de détecter un rayon LES SYSTEMES détectées par le capteur eco et tra·
infra-rouge mobile émis à partir de duites par des charges électriques
l'appareil et réfléchi par le sujet à A C APTEURS CCD transférées à un calculateur, celu i-ci
photographier. De conception toute récente, les les comparant avec des informations
De même que dans le cas du systèmes à capteurs CCD datent préalablement mises en mémoire et
système Visitronlc, le fonctionne· seulement de 1980. Conçu lntiale· correspondant aux différentes posi·
ment du dispositif est basé sur le ment par Canon pour une caméra lions que peut prendre l'objectif
principe de la triangulation, un corn· Super-8, la 514-XLS, le système fut selon l'éloignement du sujet centré
parateur analysant l'angle d'incl· étendu peu après à un 24 x 36 dans le cercle de visée.
denee du rayon réfléchi parvenant à • compact • de la marque, le AF-35 Bien que basés sur l'emploi de cap·
un détecteur et un calculateur en ML. teurs eco utilisés pour détecter le
déduisant la distance de mise au Schématisé à la figure 4, ce dispositif gradient d'éclairement - autrement
point. ressemble, en apparence du moins, dit la différence de contraste -
Dans ces grandes lignes, un disposi· au système Visitronic. Mais là caractérisant une image nette par
36
rapport à une image floue, les dispo· A l' Inverse, lorsque la mise au point T2 est telle que l'image visée se
sitlfs tout récents « d'assistance • à est incorrecte, les flous cessent trouve très exactement focalisée sur
la mise au point que nous allons d'être identiques sur les deux ran· le capteur B - positionné dans un
maintenant examiner se distinguent gées de capteurs, augmentant sur plan homologue à celui du film -
nettement, à la fois dans leur concep· l'un et diminuant sur l'autre ou réci· lorsque la mise au point est correcte·
tion et dans leur utilisation, du pro· proquement selon le sens du déré· ment réalisée.
cédé dit de triangulation électronique glage de l'objectif. Et comme, dans le Dans ces conditions, il est aisé de se
que nous venons de voir. même temps, le constraste suit une rendre compte que les trajets Tl et
Actuellement deux variantes de ces variation opposée, on prélève de la T3 étant respectivement raccourcis
dispositifs dits de • contrôle • de la sorte, sur la rangée de capteurs cor· et augmentés par rapport au plan de
mise au point sont respectivement respondante, un signal renseignant focalisation théorique, les capteurs A
proposées par Pentax et par Canon sur le sens de décalage de la mise au et C détectent des valeurs de flou
sur deux réflex: le MEF pour le pre· point (fig. 6), signal qui, après traite- identiques au niveau des images pro·
mier et le AL·t pour le second de ces men t, est mis à profit pour indiquer à jetées, alors que la netteté est opti·
constructeurs. Sur ces appareils, les l' utilisateur -grâce à l'allumage male sur le capteur central B.
capteurs se trouvent placés derrière d'une diode électroluminescente - Inversement, lorsque la mise au point
l'objectif, ce qui constitue une nou· le sens dans lequel doit s' effectuer la est décalée en avant ou en arrière, le
veauté par rapport à tous les systè· correction. Ce qui facilite singulière- degré de flou diminue ou, ce qui
mes examinés jusqu'à présent. ment sa tâche lorsque les conditions revient au même, le contraste aug·
Ainsi, dans le cas du MEF de Pentax, d'éclairement sont telles que l'œil a men te sur le capteur B ou C con·
les capteurs CCD sont au nombre de du mal à apprécier la netteté du sujet cerné, de même que le signal électri·
deux et placés derrière un diviseur sur le verre de visée. que recuei lli à sa sortie et qui est
optique utilisant un miroir à réflexion Une possibilité nouvelle, très intéres· transféré à l'unité de calcul du micro·
totale et un miroir seml·réfléchissant, sante et qui possède son prolonge· processeur de l'appareil. Ce qui a
l'ensemble étant implanté dans le ment dans le cas d'un obj ectif « auto· pour effet d'entraîner, dans le viseur,
corps de l'appareil conformément au locus •. en l'occurrence un zoom AF l'allumage d'une diode électrolumi·
schéma de la figure 5. · 35/70 mm de Pentax également et nescente indiquant à l'utilisateur
Renvoyé vers le diviseur optique qui, utilisé en liaison avec le boîtier dans quel sens il convient d'effectuer
grâce à un mïroir secondaire, le fais· MEF, prend en compte toutes les la correction de mise au point de
ceau lumineux provenant du sujet à informations de celui·ci pour réaliser l'objectif. Et cela sans risque d'erreur
photographier projette alors l' image automatiquement la mise au point, possible: une remarque qui s'appli·
visée sur les deux rangées de cap· sans aucune intervention manuelle. que également à la détermination de
teurs CCD, positionnés en ligne de Et ce, avec une précision supérieure la mise au point optimale - signalée
part et d'autre du plan théorique de à celle d'autres objectifs • auto- elle aussi par l'allumage d'une diode
mise au point, homologue à celui du focus » mais à système • externe • ne électroluminescente. Car, à l'inverse
film. bénéficiant donc pas de la visée du système à double répartiteur de
A ce moment, deux cas sont à envi· reflex à travers l'objectif. faisceau qu'i peut être« trompé • lors·
sager. C'est ainsi que lorsque la mise C'est à une technique similaire que que l'on a affaire à une image visée
au point est correcte, l'Image proje- nous avons affaire dans le cas du AL· totalement floue, le système à triple
tée sur chaque capteur est vue par t de Canon, bien que la réalisation du répartiteur de faisceau ne peut tom·
ceux-c i avec une valeur de flou iden· diviseur optique, placé devant les ber dans ce piège, le feu vert n'étant
tique ; cela est dû à ce que la lon· capteurs CCD soit différente. donné à l'utilisateur qu'à la double
gueur des trajets Tt et T2 du faisceau En effet, celui·ci comporte un triple condition que l'égalisation du degré
incident se trouve raccourcie (Tl) ou, répartiteur de faisceau, divisant le de flou soit constatée sur les cap-
au contraire, augmentée (T2) d'une faisceau incident en trois faisceaux teurs latéraux et que la netteté soit
valeur égale par rapport au plan théo· secondai res correspondant à chacun optimale sur le capteur central. Ce
rlque de focalisation. des trois capteurs eco disposés en qui est vérifié dans le cas de la figure
Dans ces conditions, les capteurs ligne et composés chacun de 112 8(b), illustrant le trajet des faisceaux
eco détectent alors des valeurs de photodiodes. lumineux en présence d'une mise au
flou similaires qui, analysées par un Comme dans le cas du Pentax ME·F point correcte et représentant la
microprocesseur, allument dans le les largeurs des trajets Tt , T2, T3 ont forme des signaux électriques pré·
viseur de l'appareil la LED indicatrice été calculées avec une extrême pré· sents aux bornes des capteurs eco.
de mise au point correcte. cision. C'est ainsi que la longueur de Christian Dertevelle
37
LES CRISTAUX LIQUIDES ...
Les efforts pour le développement des diverses méthodes d'affichage ont progressé
très rapidement au cours des dernières années. Mis à part les cristaux liquides, très
à la mode aujol.ird'hui, d'autres méthodes d'affichage existent: le tube cathodique,
les affichages dits ECO, POP et PCDP, les systèmes VFO, les affichages LED ainsi
gue les dérivés des cristaux liquides, c'est-à-dire les versions couleur et lumineuses.
e CRT (Cathode Ray Tube), faible tension d'alimentation,
le tube cathodique qui a - affichage très net, quel que soit
subi récemment des amé· l'angle de vision (ce qui n'est pas le
lior ati ons énormes au cas de l' affichage à cristaux
niveau de la définition, de la liquides),
finesse de l'image. Les derniers - affichage restant en mémoire,
tubes cathodiques 4 cou leurs pour comme s'il était imprimé, avec possi·
radars, munis de plaques perforées bilité d'effacement lorsqu·on réappli·
au pas de 0,2 mm permettent d'obte· que un signal.
nir un spot de seulement 0,27 mm de Le groupe Dainiseikosha a déjà corn·
diamètre, ce qui correspondrait à mercialisé une montre à affichage
l'affichage de près de 6 000 caractè· ECD et quelques panneaux d'alti·
res sur l'écran. chage de grandes dimensions, plus
L' affichage ECD (Eiectro·Chromic pratiques, moins fragiles que les cris·
Display), mis au point au Japon par le taux liquides. Ce principe d'affichage
groupe Seiko, utilise une substance risquerait de concurrencer fortement
électrochimique (oxyde de tungs· les autres méthodes d'affichage.
tène) dont les avantages seront les L'affichage PDP et PCDP (Plasma
suivants, mis à part une mise au point Display Panel et Plasma Color Dis·
Moniteur couiJlur, qui pourrait demander encore quel· play) est caractérisé par un affichage
spécial caractères ques mois: par points, ce qui nécessite l'emploi
à haute définition
(Sharp, Japon). -consommation faible, travail sous d' une matrice de codage dans le cas
d'une surface importante. Chaque
" cellule » est constituée de deux
électrodes. Deux principes existent,
l'un travaillant en courant continu,
l'autre travaillant en courant alterna·
tif. Le premier est le plus intéressant
et les applications commerc iales
sont basées sur des licences de la
firme américaine Burroughs. Cette
méthode consiste à ionise~ un gaz
pris entre deux électrodes, ce qui
permet, par création de rayons ultra·
violets, d'illuminer des phosphores
fluorescents. Pour les couleurs, deux
moyens possibles : effet des rayons
U.V. sur du phosphore ou remplace-
ment d' un gaz par un autre, l' incon-
vénient étant que l'on risque d'obte-
nir des temps d'allumage différents
selon les couleurs.
Au début, ces affichages PDP
n'étaient pas très fiables et leur
durée de vie était limitée. Actuelle-
ment, leur durée de vie dépasse 3 à
5 000 heures, la perte en luminosité
38
ET AUTRES SYSTEMES DAFFICHAGE
restan t acceptable après 2 000 heu· jusqu'à 0,2 mm. On peut ainsi couvrir en réduisant le courant à 1 mA.
res de fonctionnement. l 'affichage des surfaces importantes. par exem- Quant aux diodes LED, alignées en 7,
POP nécessite une tension d'excita· ple constituées de 65 536 points 10 ou 12 segments. elles sont deve·
tion assez élevée (200 à 300 V) afin (256') et remplacer le tube cathodi· nues fort courantes sur les radio·
de pouvoir amo reer le gaz, en géné- que par un écran extra-plat et lumi- cassett es, récepteurs radio portatifs
ral un mélange Ar-N,. Des affichages neux. les recherch es actuelles et leur prix est devenu presque déri-
complets â matrice peuvent s'inclure s'orientent vers la quali té des cou- soire. La miniaturisation, le codage
dans de fines plaquettes, et· les trois leurs, la c réation d'autres couleurs par matrice permetten t d' arriver à la
couleurs de base (bleu, vert. rouge) dont les trois principales. celles qui commercialisation de l'écran TV à
sont les plus utilisées. Ce procédé permettront de créer un jour l' image diodes LED, de prix déjà abordable
s'applique aussi aux «barre- TV en couleur. mais qui sera sans doute compétitif
graphes •. ce qui en fait un affichage l'affichage LED (Light Emitting d'ici quelques anné.es. On constate â
de niveau de réglage ou de VU-mètre Diode : diode électroluminescente). propos de ces écrans plats que. quel
lumineux et précis que l'on trouve sur est très couramment utilisé actuelle- que soit le principe, LCD, LED. VFO
plusieurs appareils déjà en vente. ment en signalisation. Le principe de ou autre, le progrès dans ces nouvel-
L'affichage VFO (Vacuum Fluores- base repose sur la différence de tem- les technologies et la baisse du prix
cent Oisplay), ou l'affichage fluores· pérature d'une diode epitaxiale à de revient (due à la production de
cent sous vide est un dérivé sous arsenide de gallium. Les formes. les plus en plus importante) auront pour
forme pl us compacte, du tube dit dimensions, les cou leurs sont conséquence de faire disparaître un
• Nixie "· L' affichage, autrefois de variées, allant de la diode LED cou- jour le cathoscope, le tube ca thodi-
couleur orange, existe maintenant en rante. employée dans l'électro- que trop volumineux, plus fragile,
jaune et surtout en vert. Particulière- ménager, jusqu'aux« mosaïques " de sauf peut-être pour quelques applica-
ment lumineux, il convient bien aux diodes remplaçant le tube image. Les tions (radar par exemple). Dans le
applicat ivns diverses d'affichage plus récents perfectionnements con- domain><! de la couleur. de la lumino-
pour les tableaux de bord de voitures. cernent la fiabilité et la luminosité. sité , le tube cathodique est encore le
Oe ce fait, le procédé VFD restera un Chez Stanley Electrlc (Japon) on pro- maî1re en la matière mais il faudra
grand concurre nt des fameux LCD pose. par exemple, grâce à une nou- donc s'attendre à de rapides progrès
(cristaux liquides), ceci d' autant plus velle tech nolog ie GaAJAs/GaAs, des des procédés concurrents.
qu'il peut être« drivé » directement â diodes à très haute luminosité et de L'affichage LCD (liquid Crystal Ois-
partir du 12 V. Comme c'est le cas de rendemen t excellent (faible consom· play), à cristaux liquides, est celui
plusieurs autres affichages, les plus mation), permettant un usage à dont l'évolution technique, le succès
récentes innovations concernent J'extérieur, en plein soleil. Pour le commerc1al ont èté les plus rapides
l' affichage matricé par points, cha- rendement. ·une très forte luminosité ces trois ou quatre dernières années.
cun de ces points pouvant être réduit (450 à 550 mcd) est obtenue. mème Les problèmes de fiabilité des pre-
39
LES CRISTAUX LIQUIDES ...
40
ET AUTRES SYSTEMES DAFFICHAGE
Afficheur à cristaux liquides. 4 chiffres. lor- Affichages courants, diodes LED, diode LED
mat 30 x 70 mm. bicolore, afficheur 7 segments.
position de deux ou même trois cou- lumineux Led en • couleur» est com- quée à la voiture et aux motos.
ches de cristaux, donc Ja combinai· munément appelé «négatif», le cris· En conclusion, on constate que les
son de plusieurs affichages quasi· tai liquide n'offrant pas, par lui- progrès effectués au cours des der-
impossibles à réaliser selon les même, les couleurs. Cependant nières années dans les procédés
autres méthodes d'affichage. Ce pro- l'effet des couleurs est simulé, d'une d'affichage ont été très rapides. Ces
cédé de couches de cristaux liquides laçon parfois très étonnante, par progrès concernent la fiabilité, la
superposées est devenu une chose l'effet d'opacité ou de semi·opacité mise au point parfaite de plusieurs
courante sur les montres, celles-ci du cristal liquide et grâce surtout à nouveaux principes. la miniaturisa-
affichant à volonté heu re digitale. une. deux ou plusieurs couches de tion, la baisse du prix de revient, la
calendrier complet du mois et des liquides dits «polarisants», qui per· qualité de l'affichage, le rendement,
mois suivants, jeux. heure analogi- mettent d'obtenir de nombreuses la luminosité et la possibilité de créer
que à cadran . et à aiguilles en cris· couleurs ainsi qu' un contraste aussi des couleurs. Le Japon a déployé un
taux liquides, etc. bon que celui des procédés concur- effort considérable pour la vulgarisa-
En ce qui concerne la vitesse d'a ffi· rents. Ainsi, le procédé dit WT (White- tion et la commercialisation d'une
chage et d'extinction, les progrès ont Taylor) est à présent concurrencé grande majorité de ces systèmes. En
été rapides et les cristaux liquides par la méthode dite GH (Guest·Host). micro-informatique, il est à peu près
• rapides •• atteignent à présent un En mettant à profit la transparence certain que l' interface TV sera peu à
temps d'affichage ou d'extinction de du procédé, il est par ailleurs tout à peu remplacé par l'affichage sur
30 à 60 ms, valeur largement suffi· fait possible de dégager quelque part écran extra-plat, puis par l'affichage
sante puisque supérieure à celle de sur l'affichage LCD une fenêtre sous extra-plat en couleur. A partir de ce
la persistance rétinienne. Ces possi· laquelle peut se placer un affichage stade, il est à présager que le micro-
bilités nouvelles permettent actuelle- digital lumineux de principe LED ou ordinateur de poche, dont les perfor-
ment la réalisation d'écrans plats autre. Ce nouveau système LCD cou- mances égalent pratiquement celles
pour té léviseurs liés à une miniaturi· leur convient très bien à tous les prin- des mini-ordinateurs, deviendra,
sation encore jamais atteinte puisque cipaux affichages du tableau de bord grâce à cet écran plat et ultra-
la firme japonaise Seiko doit pro- des voitures, ce qui en fait d'éton· compact, à sa miniaturisation et à
duire, dès 1983, des montres • télévi- nants et.uniques systèmes d'afficha· son prix très compétitif, le maitre du
sion» dont l'écran sera de la taille ges. Il devrait prendre place très rapi- marché de l'ordinateur grand public.
d'un petit timbre-poste. L'affichage dement dans l'électronique appli· Jean Hiraga
41
LA MICRO-INFORMATIQUE
vant d'analyser différents Après avoir vu d'une fas:on très l'adresse de la prochaine Instruction
A
1
microprocesseurs et un
exemple d'unité centrale,
nous allons rappeler briève·
ment la structure d'un microproces·
seur. Pour ce faire, nous allons pren·
simplifiée la structure générale
d'un mini-ordinateur (Led no 1},
nous allons reprendre dans
une série d'articles chacun des
qui va être traitée par le microproces·
seur. le pointeur de pile (S.P. stack
pointer) pointe une zone mémoire où
le microprocesseur, en cas d'inter·
ruption ou d'appel à un sous·
d re un cas concret constitué par le sous-ensembles décrits. programme, pourra ranger tout le
zao de chez Zilog. Comme nous le Chague article sera divisé en contenu de ses regtstres. (le pro·
verrons plus tard, ce choix n'est pas grammeur en général Initialise cette
fruit du hasard, le zao est considéré
deux parties: une Qremlère zone en début de programme, par la
par beaucoup comme le micropro- partie donnera une descriQtion suite il devra toujours faire attention
cesseur huit bits le plus performant. succinte des composants uti· à ne pas venir écrire dans cette
lisés dans le sous-ensemble zone). les registres d'index (lx. ly)
{microprocesseur, mémoire ...}, 'servent de base pour adresser une
région de la mémoire utilisée dans un
DESCRIPTION DU Z80 dans la seconde partie, on programme (une des applications
détaillera la façon de mettre principales de ces registres, est la
Un schéma interne de ce mlcropro- en œuvre ce composant dans génération de tableaux à l'aide d'un
cesseu r est donné à la fi gu re 1 . un système comQiet. Afin de adressage indexé). Comme on le
l'U.A.L. (unité arithmétique et logi· verra dans un prochain article,
que) exécute les fonctions élémentai· Qermettre une bonne compré·
lorsqu'on utilise des mémoires dyna·
res demandées à un microproces· hension, des exemQies con· miques. celfes·ci ont besoin d'être
seur. en particulier les fonctions logi· crets seront donnés à Qartir de rechargées ou rafraîchies périodi·
ques (et, ou, ou exclusif, non) et les min i·ordin at eu rs existants. quement. ce rafraîchissement est
fonctions arithmétiques. (addition, Dans ce article, nous allons nous géré à l'aide du registre de rafraîchis·
soustraction, comparaison. lncré· sement mémoire. Enfin le registre
mentation, décalage. test d'un bit ...). attacher au cœur d'un mini·
d'Interruption contient les huit bits de
Toutes les données qui sont traitées ordinateur: « l'unité centrale». poids faible de l'adresse où devra se
par le microprocesseur transiteront
par l' U.A L. les reg istres sont de peti·
tes mémoires internes au micropro-
cesseur. En général. ils peuvent être
divisés en deux groupes : les regis·
tres généraux et les registres spécia·
lisés, figure 2. les registres généraux
mémorisent temporairement les don·
nées qui sont traitées par le micro·
processeur, leur nombre varie sui·
vant le microprocesseur utilisé. dans
le cas du zao. le programmeur dis·
pose de deux jeux de huit registres
16 bits. Ces registres sont d'une
grande importance : en langage
assembleur, ils permettent de réali·
ser des programmes très rapides (en
utilisant au maximum ces registres.
on économise les temps de transfert
avec une mémoire vive extérieure).
les registres spécialisés permettent,
à partir du microprocesseur. de gérer
une partie de la mémoire. Micro-ordinateur
le compteur ordinal (PC) contient Micraii0-31.
LA MICRO-INFORMATIQUE
rendre le microprocesseur en cas d'effectuer des entrées-sorties. Le
d'interruption. Toutes ces descrip· -·a-~ dé roulement de ces instructions est
tians pourront paraftre succintes à similaire aux instructions mémoire à
1 l<oooo--
certains lecteurs ; en fait toutes ces l'unique différence que seulement
notions seront approfondies .... ___ Il 8 bits d'adresse sont utilisés. Ces
lorsqu'on abordera l'aspect logiciel
des microprocesseurs. __ ..... ll
• 1
,_I L
~ ~
8 bits d'adresse permettent d'adres-
ser 256 ports d'entrées-sorties diffé·
rents. En général, ces ports
Li aisons avec l 'extérieur (fi g. 3) u -·~· --· ...
- ~
d'entrées-sorties sont utilisés pour
Après avoir étudié la structure
interne d'un microprocesseur, nous
allons voir comment celui-ci commu·
-·-
---· --
~- relier un périphérique au micropro-
cesseur. Ayant une vitesse d'exécu-
lion plus lente, on préférera rel ier à
nique avec l'extérieur. Il existe trois un port d'entrées-sorties un périphé·
grands groupes de signaux issus du rique de faible débit (par exemple un
microprocesseur : le bus de don·
nées. le bus d'adresses et le bus de
1 ,........- clavier ou un magnétophone cas-
sette) ; par contre, les périphériques
...--·-
1
commande. Le bus de données per· rapides (floppy disque) seront implan-
met l'échange d'informations entre le tés dans la zone mémoire. Au niveau
microprocesseur et son envi renne· Fig. 1 : Schéma Interne d'un zao.
du bus. le microprocesseur différen-
ment (mémoire, périphérique). Ce
bus est, par définition, bidirectionnel
(les informations circulent dans les
deux sens), sa taille (4 bits, B bits,
Contr61e du système
Outre les instructions conventionnel·
les d'écriture et de lecture mémoire,
m
tie ces deux types d'instructions
aux deux signaux MREQ et
. Quant à la direction du trans-
le ZBO possède un jeu spécifique fert, elle est s~ifiée à l'aide des
16 bits et bientôt 32 bits) détermine d' instructions (in, out) qui permet deux signaux (écriture) et liiJ
le type de micro utilisé. Les mini·
ordinateurs actuels utilisent dans
JEU PRINCIPAL JEU SECONDAIRE
leur majorité des microprocesseurs i
!
8 bits.
L'échange de données entre le Accumulateur 1ndicateurs Accumulateur Indicateurs
microprocesseur et un composant A F A' F'
extérieur suppose que la source ou le
destinataire sont connus, cette
reconnaissance est effectuée à
l' aide du bus d'adresses. Un bus
d'adresses est unidirectionnel et sa
B
0
c
E
s·
o·
c·
E'
lJ REGISTRES
GENERAUX
taille est en général de 16 bits. Tou· H' L'
H l
tes ces opérations entre le micropro-
cesseur et l'ext érieur doivent pouvoir
être contrôlées et synchronisées,
c' est le rôle du troisième groupe de Vecteur Rafraichisse-
signaux : le bus de contrôle ou de d'interruption ment mémoire
commande. Le nombre et la fonction R
des différents signaux constituant un
bus de commande varient suivant le
'
Registre d'mdex IX
type de microprocesseur utilisé mais ~ REGISTAt:S
en général on retrouve les trois fonc- Regtstre d'index IY SPECIALISES
tions suivantes :
-Contrôle du système (mémoires, Pointeur de pile SP
périphériques...)
- Contrôle du microprocesseur (ini- Compteur ordinal PC
tialisation, interruption).
- Contrôle du bus. Fig. 2 : Re gistres d'un ZBO.
{lecture). (Sur de nombreux micropro-
cesseurs, ces deux signaux sont
reliés en un seul RIW : à l'état haut
ce signal indique une lecture, à l'état
bas une écriture). La figure 4 montre
comment en combinant ces quatre
signaux, on arrive à gérer toutes les
liaisons mémoires et entrées-sorties.
On le verra dans un prochain article,
le signal RFSH (rafraîchissement) est
utilisé avec des mémoires dynami-
ques.
Contr61e du microprocesseur
Afin de commander et d'optimiser les
différents échanges avec son envi-
ronnement, le microprocesseur doit
pollvoir recevoir un certain nombre
d'informations.
Par exemple, wall permet de
synchroniser le microprocesseur
avec une mémoire trop lente. (Ce
signal à l'état bas force le micropro-
cesseur dans un état d'attente, tant
que la mémoire n' a pas terminé son
cycle d'écriture ou de lecture)_ Reset
initialise le microprocesseur (RAZ de
tous les ~stres de travail). Enfin
INfR et liJ'W' permettent d' interrom- Prem•er cycle mach•ne At1en1e
pre le microprocesseur afin de lui Oomonde d acces memo1re D&mande d'mleuuphon
Indiquer un événement extérieur (par Oemanoo o·acccs emrOO/soruo lni(Hrupt•on non masqvable
Lecture IOifUli!Sa!IOO
exemple requête d'un périphérique)_ Ecr•ture- Oémanoo a·ace; ès au bus
Lorsque le microprocesseur reçoit ce f'fal• a:.CiliSSenlenl
Etat d'arrêt
Vahd<won dé la demantle d'acoês
au bus
signal il suspend l'exécution du pro- ~ nortogo
gramme qu'il était en train d'exécuter
et range dans sa pile (voir description Fit- 3 : Zll.
des registres) le contenu de ses
registres internes. Lorsque le pro- processeur. Pour cela, il existe un microprocesseur apparait comme
gramme d'Interruption aura été exé- troisième état log1que (tri-state) ou déconnecté du bus. Cet état est réa-
cuté, les donnée3 conservées dans la étal haute impédance pour lequel le lisé lorsque le signal BUSRQ passe à
pile pourront être réintroduites dans l'état bas.
les registres et le programme sus-
pendu pourra reprendre.
- •••
·- Choix d'un microprocesseur
Une question souvent posée par le
Contr61e du bua technicien concerne le choix d'un
Lorsqu'on désire des transferts de microprocesseur, au niveau matériel
données très rapides entre un péri-
phérique et une mémoire ou entre .. >--1.> -Y::I:t::::i>-- Un.oo oO»o•
les principaux microprocesseurs
8 bits (tableau 1) possèdent de nom-
deux systèmes. Il est parfois intéres- breuses similitudes. En fait, le point
sant d'accéder directement à la
mémoire (O.MA : direct access
- Important sur lequel on peut différen-
cier un microprocesseur réside dans
memory) sans passer par le micro- fit . 4 : Gallon •6molre et entrées-sonia_ le jeu d'instruction (Z80 : 158 types
LA MICRO-INFORMATIQUE
différents d'Instructions contre 78 Cette première partie nous a permis l'aide d'exemples concrets) com-
pour le aoao et 72 pour le 680~ de voir tous les signaux qui transitent ment mettre en œuvre un micropro-
tableau 2). autour d'un microprocesseur. Dans cesseur dans un système complet.
le zao apparaît tant du point de vue le prochain article, nous verrons (à Philippe Faugeres
matériel que logiciel comme te
microprocesseur le plus performant. Mlcro-ordln.leur
A l'heure actuelle, on le trouve sur de françaiS Bus SI DO
nombreuses réalisations japonaises et CPM.
et européennes, sans oublier le
TRSao de chez Tandy. l'impact du
6502 est aussi très important ;
n'oublions pas qu'li équipe deux des
plus fameux mini-ordinateurs, l'Apple
Il et fe PET Commodore.
Au niveau professionnel, d' autres cri·
tères rentrent en ligne de compte, en
particulier l'existence dans une
entreprise d'un système de dévelop-
pement spécifique à une gamme de
microprocesseurs (Exorciser Moto-
rola, lntellec lnteO qui oblige le con-
cepteur à utiliser ces microproces-
seurs.
A la liste du tableau t, on pourrait
rajouter deux microprocesseurs qui
se situent à la frontière entre les
8 bits et les t6 bits, le 6809 (Moto-
rola) et le aoa8 (Intel). Ces deux
microprocesseurs ont la particularité
de posséder un bus interne de 16 bits
et un bus externe sur a bits. leur
entrée sur le marché des mini-
ordinateurs a été très remarquée :
IBM Personnal Computer (80aa) TRS
ao Couleur (6809).
LA MICRO-INFORMATIQUE
UN PROGRAMME JEU :
LE PACHINKO
Le Pachinko, c'est un passe-
temps pratiqué par des millions
de Japonais. L'électronique et
les micro-ordinateurs l'ont
fait beaucoup évoluer ces
dernières années, mais son
principe de base est resté
très sensiblement fe même.
1 est un billard (une salle
de jeu en contient plu-
sieurs centaines) posi-
tionné verticalement ou
presque (pente de 5°).
On lance, par un procédé manuel ou
automatique, des billes selon la force
choisie (c'est un point déterminant du
jeu). Les billes partent de la gauche,
montent, suivent un arc de cercle et
retombent à travers une· série de a été ajouté sur le pachinko : la rou- Yokohama par une étudiante de
c lous dont l'écartement est savam- lette électronique. Elle sera d'ailleurs 15 ans. Harumi Takahashi. Après
ment ajusté tous les matins. Les bil· incluse dans le présent programme s'être • amusée " une année dans le
les vont soit retomber à la partie infé- qui comptera aussi les billes. club • computer" de son école. elle
rieure (la bille est perdue) soit péné- Dans le vrai pachinko, le joueur se passionna pour les programmes
trer dans des trous simples ou échange ses billes (elles sont en de jeux. Début 1982, sur la demande
encore dans des trous appelés « tuli- acier chromé, de diamètre 1 cm envi· de Nec et d'un éditeur. elle compté·
pes"· Chaque trou ou «tulipe" fait ron, et munies d'une marque gravée tait, en l'espace de seulement un
gagner dix billes. Les «tulipes • sont de la salle de jeu). Il obtient ainsi des mois, plus de 35 programmes de
formées de deux branches. deux lots divers allant des friandises au jeux, dont le pachinko présenté ici.
doigts qui s'ouvrent ou se referment. magnétoscope. Ici, le nombre de bil· Souhaitons donc que les jeunes Fran-
Si les branches sont fermées, la bille les gagnées est remplacé par un çais nous proposent aussi des pro·
ne peut pénétrer que par la partie grammes de jeux qu'ils ont conçus.
compteur «Score"·
supérieure, entre les branches posi- Les plus intéressants seront publiés
tionnées vertica lement. Si, par LE PROGRAMME dans cette rubrique.
chance, une bille y entre, la tulipe
s'ouvre, ce qui va permettre de« col- Ce programme est en couleur, il uti- COMMENT JOUER AU
lecter " facilement par la suite une ou lise le langage Basic. Il est adapté au
plusieurs billes au cours de leur che- mini-ordinateur le plus vendu au
PACHINKO SUR LE PC-8001
min irrégulier de descente. Une fois Japon, le PC-8001 de la firme Nec. En appuyant sur la touche • Run » on
la ou les billes entrées dans la tulipe, Les initiés pourront le transformer au doit obtenir sur l'écran le pachinko
celle-ci se referme et l'opération besoin et nous serions heureux de avec ses clous, sa roulette centrale à
recommence. Autrefois, entièrement recevoir leurs conseils et idées, trois chiffres. ces cinq tulipes et ses
mécanique, le pachinko s'est • élec- comme l'adaptation à d'autres ordi- quatre clous. Le fond est bleu foncé,
tronisé» peu à peu : compteurs, nateurs. les tu 1ipes sont rouge et jaune, les
relais, relais temporisés, sons et sirè- Ce programme a été établi dans les chiffres de la roulette bleu et blanc. Il
nes électroniques. Un gadget récent centres de démonstration Nec de est simple d'y jouer, c' Elst comme
LA MICRO-INFORMATIQUE
' 700
10 REM ************************ 710 FOR I • 1 TO 6
20 REM *** *** 720
J O REM *** << PACH!NKO >> *** 730 READ Xo V
40 REM ••• *** 740
'0 REM *** 8y *** 7~0 LOCATE x,y ICOLOR 2 IPRINT " ~ t. "
60 REM *** HARUMI TAKAHASHI *** 760 LOCATE Xo V+11COLOR b IPRINT .. ..._." ] visualisation
70 REM ••• *** 770 tulipes
80 REM ••• • •••••••• •••~••~* *** * 780 NEXT
90 REM 790
100 OEFINT A-l 800 COLOR 7
110 OI M R&<18)
t20 WIOTH 40 • 2~ :CONSOLE Oo~o0o1 810 '
130 t COLOR 7o32 IPRINT CHR&(12)ô 820 RE"
140 • 830
150 H-<l 940 DATA 19• b , 4 • 1~ • 9o16
160 • 850 DATA 18o 15 ,27o1b o32o15 - - - - emplacement
860
tulipes
170 5•17
190 RESTORE 240 970 FOR l•O TO 20
980 8EEP 1 IBEEP 0
190 FOR 1•1 TO 18 ] - - - - - 990 NF YT
200 READ R&( 1' lecture roulette
210 NEXT 900
220 910 REM
230 REI'I 920
240 DATA " ,..-, ,...-,,....," 930 L INE <2• 1 >- <36 t1 >, .._ .•
250 DATA " r-' r-' r-'" 940 s·· s-t
9~0 IF S=<O THEN 2240 • bille
260 DATA "
270 DATA .. ,...., ,......, ,....-, ..
,j. • ..._ ''
960 LOCATE e,o IPR INT~SlNG ··••••·· ;s
280 DATA ",-JH-;'' 970
~ OATA " "" """-' t..-J " 980 X=2 '
300 DATA "' , ~ ,-, '' 990
310 DATA " 1 h r-'" 1000 l=INP<9>
320 DATA ~ • t..-J .L .. 1010 IF I<>t91 THEN 1000 _balayage clé (Key scan)
330 DATA ",......, .--. ,--, '' 1020 •
340 DATA "'-i 1/1 .-' " 1c:;o X•X+ 1
350 DAT"" " ""-' ' - J t.-~ " 1040 I F X>J2 THEN X•J2
360 DATA u,......, , ,...-, " 1050 •
370 DATA "1 /1 1 r-i " 1060 LOCATE X, 1 1 PRINT "-, .-• - porte d'entrée billes
38.0 OATA IOL..-1 .L ._.... ,, 1070
J~O DATA •• ,..-, .--, ,......, " 1090 I =I NPC9>
400 DATA "'-i r-' r-' " 1090 IF I =191 THEN 1030 - barre d'espacement (key scan)
J,tO DATA '' ..._, ,... .._ " 1100
420 1 1 10 VR=&HF302+1• t 2 0+(X+2)•2
430 REM 1120
440 PRINT CHP.&C12)1 1130 REM
4~0 1140
460 PRlNT "C:SCORE 0 J <PACHINKO> CIMAX 0 )" uso POt<E vR.32 - ellecement billes
470 PRINT" , . - - -- - - - -- - - - - - - - - . 1160
1 ..
....
480 PRINT " 1 1170 VR=VR+120
490 PRINT " 1 1 .. 1190
l"
~ PRI NT " 1 •
.. . .. 1190 P.PEEK CVR>
510
520
PRINT " 1
PRINT " 1 • •
• •
..
·~ ~ ·
l"
1
1
•
•
1200 IF P=32 THEN 1220
1210 IF !NSTR <"n "'-1 • • .CHRSCP» <>OTHEN GOSUB 13'10
530 PIIINT " 1 u u 1220 IF P=ASC (".L") THEN GOSUB 1~30 -bille dans tulipe
u u 1 • 1230 IF P~SC("~ "> THEN VR•VR-2
540
550
PIUNT "
PIUNT • • • ..
1r-a ,...., ,-, 1 .. • 1240 IF P=ASC( ~ •) THEN VR•VR+2
~ I'IIINT " 11/11/11/11 • 1250 IF PaASC("U") THEN GOSUB 1640 - roulette tourne
·IL......Ir.........t~...-.tJ• • " 1260 IF PsASC<"-" > THEN GOSUB 2090 - poche
570
580
I'IUNT "
I'IUNT "
• • • •
. . .. . . •
•
.." 1270 IF P..ASC<".") THEN 910
•
...
• •
•
5'10
600
f'IUNT "
I!RINT "
• • • •
..... • •• • •
•
"
1280 '
1290 IF TIP1ES)"00t00130" A'ND TIHE&< "01•00100" THEN
610 PRINT • ~ ~ ~ ~ ~ ~ ".. 1100100 " •LINE( 9, 19)•(29.19)," •j TIMES• "O l
620 PIUNT " ~ ~ ~ . .~. •
.~ ~
........
~
1300 •
fln
tempo 777
......... "
630
MO
PRINT "
, r
. 1310 POKE vA. ASC <"•" 1 · visualisation bille
650
I'RI NT "
PRI NT "
•
1 1 .. t 320 1
1330 ,
660 I'RI NT " • • " 1340 FOR JeO TO 10
610 PRINT " " 1350 NEXT
680 l'ttlNT Il
• 13ô0
690 '"lNT .. ~----------------------------------- .. 1370
1380 ' 2070 : : : : : : : : : : RETURN : : : : : : t : s;
1390 20110
1400 2090 REM ----- œlctJt • score • - · ------
1410 BEEP 1 zioo
1420 2110 FOR 1=1 TO !!
1430 RN= INT<RND <t> • 2 >-4-2 ] - - - - déplacement bille 2 120
1440 1/R•VR+ RN 2 130 BEEP 1
14~0 2140
1460 P=PEEK (I/R) 2150 SeS+t
1470 IF P<>32 THEN IIR•VR-1ZD <IF PEEK<VR><>32 THEN 2160 LOCAlE 8,0 tPRINTUSlNG " UWf"' IS
1480 VR=VR-RN 2170
1490 SEEP 0 2180 BEEP 0
1500 2190
I!HO •
~
•
••
• •
0
•
•
•
•
0
0
•
••
•• RETUAN :J1:11:::: 2200 NEXT
1!!20 2210
1530 REM ----- tulipes 2220 ::: ::::: •: Goto 9to • • • •' • • • a • ••
1540 2230
1550 P=PEEKCVR-120-2> 2240 REM ----- fin de jeu
15é0 IF P•ASC <..... .. > THEN Ct .,ASC: • " ~ ") : C2•ASC { " ~ ")
2250
1570 IF P=ASC t "tt. ••) THEN Ct•ASCt " .A" ' t C2• ASC( ..... ••) 2260 LOCI\ TE 4 t ? : PRlNT "..., r . rn r - , ,...-., -r ,..,...-,~ , ''
1580 2270 LOCATE 4, 8 • PRlNT "1 , 1-1 1 1 1 H 1 1 1 1 H n-' 1 "
2~80 LOCATE 4, 9 : PRlNT '"L....J..., .L..L. ........__, ' - - ' --.J J,_,J .&.. t.-~ .J ' '
1590 POKE VR-120-2 oC1
1600 Pt:>KE VR-120+2 , C2 2290 LOCATE 4•11 !PRINT "lOO .VOU WI\NT RE:PLAV? " 1
1010 2300 •
1620 : 11 c ; r'::: GOTO 2 090 1 t: at 11 rt r 2310 l$= 1NI<EV•
téJO ~320 IF !$• "" THEN 2310
1o40 REM ----- roulette 2330 •
1650 • 2340 PRINT "VES."
1660 IF Tli'IEH "00•00t30" THEN GOSUB 1890 <GOTO 1870 23~0
1é70 23b0 FOR 1~0 TO 2000
1680 FOR 1• 1 TO 15 STEP 3 2370 NEXT
1690 2380 •
1700 BEEP 1 2390 ::!: : : : : :: RUN ::::::::::
1710
1720
1730
1740
1750
LOCATE 15,9 1PRINT Rt Cl
1760 BEEP 0
••
1770
17110 JF INT<RNO <t> • 20>-o THEN 1830
1790 •
1800 NEXT 1
1810 GOTO 1680
1820 •
1930 IF 1•1 THEN GOSU8 1890
•
1840 •
1850 1•20 tNEXT
1860
1870 1 t t 1 1 1 1 1 1 t GOTO 'HO t t 1 1 1 1 t 1 t 1
1880
1890 REM - - - - 777
1900
1910 LINE < 9, 19>-<29• 19> , "-" · - visualisation poche
19ZO '
1930 FOR J-o TO 10
1940 •
1950 8EEP t
1960 FOR N•O T0 •20
1970 NEXT - - - - - - son
1980
1990 BEEP 0
2000 FOR N•O TO 20
2010 NEXT
2020
2030 NEXT
2040
2050 TIME• e"OOIOO tOO"'
LA MICRO-INFORMATIQUE
Pt1n du programme
10 • REM, tille
100 • Dêhnlllon
Q10 • Aoul!ne prl'lcf)ale
i30 · S = S-1
980 • 061-r'lit la S)OSI1101'1 de sortie
dee b1le1
1150 • euactmtnt des biles
1110 • Uoi.Mmeol des baies
1190 · Aeche<Ohelriut>lede - ·
-1
1200 • • l._.,J • - 1220
1210 · S. bOtcJ ou cbu - 1390
1220 Se b-. . c».tl$ tulpe - 1530
1230 . • ~ • ou • ..._ .. - Cl'll.ne se
lOng ete 1t pente
1250 · • u 11- 1640
s.
12e0 . Olt!t oanc ta pocno - 2000
1270 • $1 b•lte tout en bas - 910
1290 • Ferme poçhe 30 .sec aQtès
• 777 .
1310 . Blllt
1370 · - 11SO
1390 · Chute mtouhére
1530 • PénétraUon dan; tulipe
1840 . Aov'ttlt
1690 . 777
20SIO • AoU1int ICOrt
2240 . RoU11nt fln de jeu
51
EUX SATELLITES SONT NECESSAIRES POUR
ASSURER UN SERVICE OPERATIONNEL
Pour ce que l'on sait du stade pré·
opérationnel, TDF 1 est un satellite à
trois canaux qui sera mis en orbite
par notre lanceur Ariane Il. Sa durée
de vie n'est que de sept années (elle
èst liée à la quantité de ca rburant
nécessaire aux corrections de posi· ~ 1--~1--4~--11----l
l ion} et la probabilité du succès total '
de sa mission est de 0,8.
1 faut savoir que chaque canal
du satellite comprend un.e voie
« image» deux voies « son ,.
(télé stéréo} et cinq ou six voies
• son» analogique ou trois ou nement veuille résoudre le problème
quatre voies «son • numérique. Les des zones d'ombre , et qu'à long
premières décisions qui seront prises terme il envisage de supprimer le
concerneront donc la poursuite du réseau terrestre de diffusion hert·
programme (envoi de TDF Il} ainsi zien : il est di fficile d'évaluer en ter·
que toute une série d'options techni· mes de coûts et de rentabilité
ques. A priori, il semble probable que l'impact d'une telle option dans la
la télévision bénéficierait d'un son mesure où le nombre des zones
stéréo numérique, par contre l'image d'ombre varie au gré des construc·
resterait analogique, pour l'instant. lions immobilières notamment, mais
Outre ces spéculations d'ordre tech· aussi parce que l'i nstallation terres·
nique, on peut, en partant du principe Ire de diffusion ne peut être abandon·
que le gouvernement n'arrête pas le née sans avo1r, au préalable, été
projet, dérouler un écheveau d' hypo· amortie. Seule la duplication de la
thèses sur le contenu et la forme des chaîne régi onale (FR 3) répond à des
programmes ainsi mis en place. Ariane LOI sur son pas de lancement il Kourou
D'emblée, se pose la question de (photo CNESI. ...
l' intérêt de dupliquer les chalnes Ant enne de réception 12 GHz (1 m de diamètre) et
actuellement existantes. Cela signi· coffret adaptateur S.N .E.C. Société Nouvelle
fierait que, à court terme. le gouver· d 'Equipement du Calvados (Photo Yves le Clercl .
•
esa
52
critères d'intérêt suffisants. problème des zones d'ombre, on sait Communication s'est engagé, dans
Nous ne savons pas encore combien déjà que la quatrième chaîne (ancien· sa conférence de presse du 13 juillet
de canaux TDF Il comportera : il est nement 8191ignes) ainsi que l'utilisa- 1982, à favoriser le développement
fort probable que ce deuxième satel· tion par des sociétés commerciales de l a récept ion individ uelle
lite soit doté de cinq canaux, mais dit· des canaux existant aujourd'hui aux L'antenne parabolique ainsi que les
férents modes d'usage peuvent en heures de non-utilisation (la nuit et le décodeurs dont nous devrons nous
être faits (3 canaux télé, ou 3 puis 5 matin) va crever l'abcès de la forte munir devront donc être rapidement
canaux, ou 5 canaux directement). demande des sociétés privées en ce produits (par une société française).
Dans 1' hypothèse d' un feu vert (jan- domaine. et ce à moindre coût puisque les pre-
vier t 983 environ) TDF Il sera mis en A ce dédale de points d'interrogation mières demandes devraient apparaî·
orbite aux alentours de juin 1986 par viennent s'ajouter ceux concernant tre avant quatre ans et que d'ici là
Ariane Il l. Puisque les pouvoirs l'utilisation des voies "son " disponi· certains constructeurs (américains
publics nous ont laissé entendre bles (environ vingt radios en numéri· notamment) auront pu bénéficier
qu'en 86/8 7 la France disposera, que ou trente radios en analogique). d'importantes économies d'échelle.
dans le meilleur des cas, de cinq ou Encore faut-il espérer que le gouver-
six programmes de télévision, nous a part du lion sera, sans nement incite les entreprises françai·
pouvons déduire que hormis la qua- aucun doute, réservée aux ses concernées à se placer sur le
trième chaîne, au moins deux pro- radios nationales et 1" on marché et trouve les bonnes motiva-
grammes seront dupliqués et deux verra se résoudre dans le tions pour que ces dernières accep·
chaînes nouvelles pourront voir le • rer en cor.currence. Dans
tent de rent
même temps le problème de
jour. Nous savons, à ce sujet, qu'il l'aménagement de la bande FM (pour le plus mauvais des cas, l'intérêt que
est possible qu'une de ces chaînes ce qui concerne l'outrageuse dupli· représente ce mode nouveau de
nouvelles soit la résultante du travail cation de ces radios aujourd'hui) communication doit rester bien supé-
des chaînes existant aujourd'hui qui ainsi que celui de la qualité technique rieur aux dépenses qui devront être
produiraient ensemble un "nou- (son numérique). On peut raisonna- engagées par les ménages pour
veau» programme. De même il est blement penser qu'un certain nom· s'équiper.
question de créer un programme bre de radios privées bénéficieront Reste à savoir comment la mise en
européen francophone et.d'ouvrir un des places vacantes. Reste à savoir œuvre d'un tel programme doit être
canal à caractère comme rcia l si, face à cette nouvelle technologie, financée et où il doit tirer ses ressour-
financé par la publicité et exploité par les utilisateurs seront prêts à s'équi· ces. Le principe est de s'appuyer le
une société privée. Mais, de la même perouse ré-équiper. Du point de vue moins possible sur le financement
façon que le câble peut résoudre le de la réception, le ministre de ta public (la redevance) si ce n'est pour
111111
111111
lill
l
1111111 Tracé des empreintes des faisceaux (courbes.
1111111 103 dB W/m') couvrant l'Europe occidentale.
53
UX ETATS-UNIS LE COÛT DUNE INSTALLATION
COMPLETE AVOISINE 30 000 FRANCS
La réceptlon des programmes TV prement dite, placée au foyer) et le
et radio transmis par satellite pose préaf11plificateur associé directe-
de nombreu)< et délicats problè- ment et au plus près de ce cap-
mes dont le moindre n'est certai- teur. Aux Etats-Unis. où il est déjà
nement pas le coût de l' installa, possible de recevoir de nombreux
l ion. La bande de fréquence utili- programmes via satellite, il existe
sée se situe en effet entre 11.7 et de nombreux fabricaots d' ensem-
12,1 GHz (3,7 à 4,2 GHz actuelle- bles de réception dont les prix, en
ment aux USA) et l'or) sait QU I!. baisse régulière, se situent aux
d'une part, les transistors faible alen t ou rs de 25 000/35 000
bruit travaillant à ces quelques francs. Que peut·on avoir pour ce
GHz sof]t rares et chers et que, prix? Une antenoe de 2,75 m de
d'autre part, les propriétés méca- diamètre. un préampli convert is-
niques et élect riques des anten- seur (entrée : 3,7 à 4,2 GHz: sor-
nes et des câbles de transmission tie: 70 MHz) et un récepteur 24
-~ adaptés ne peuvent guère souffrir canaux (rapport signal sur bruit
J ·~ la médiocrité sous peine de priver Vidéo de 44 dB). Qu'en sera-t-il
l'utilisateur de quelques précieux des équipements proposés en
décibels. Il faut en effet savoir que France? Il est encore beaucoup
des défauts de forme de l'an tenne trop tôt pour le dire, mais il est sûr
aussi faibles que 2 mm entraînent que l'expérience acquise par les
TDF1 - Conception modulaire.
une perte de gain de 1 dB. ce que sociétés américaines en ce
le cas où un des programmes nou- l'on comparera à 1,2 dB, un fac- dom,aine se fera payer d'une
veaux serait réalisé par les trois c;hai- teur de bruit classique pour les manière ou d'une autre. Que les
nes existantes. transistors préamplificateur s (de "Smateurs avan t-gardistes sachent
Il ne peut pas être fait appel à la type Fet-GaAs) travai llant à ces cependant qu' il est d'ores et déjà
publicité sans que certaines précau- fréquences. possible de capter en France le
tions soient prises vis·à-vis de la Le terme d'antenne regroupe sou- satellite russe Horizon! 1 avec une
presse écrite notamment, qui ve rrait vent la parabole de réception , le parabole de deux mètres de dia-
ses recettes diminuer d'autant. Il est « feed " (l'antenne accordée pro- mètre (bande des 4 GHz).
fort probable que certains éditeurs
entreront a priori dans le finance·
fonction objective soit, au plus juste,
ment : ils acquerront ainsi la possibi-
cell e de nos désirs, tout fantasme
lité d' utiliser le canal commercial. Il
mis à part.
faut noter toutefois que cette solu-
Philippe Grange
tion, qui est valable de la même
façon pour les radios. ne tient pas
compte des inégalités de ressources
des différentes sociétés potentielle-
ment intéressés par ces canaux com-
merciaux, ce qui, présenté sans amé-
nagement, ne va pas dans le sens
d'une libéralisation des médias puis-
que seules les plus grosses entrepri-
ses, en pouvant avancer de l'argent
aujourd'hui, accéderaient demain au
satellite.
Le gouvernement aura dans les mois
prochains d'importantes décisions à
prendre. On sait déjà qu'un souci de .....
=~
~"
--------------------- _,
pluralité et d'égalité doit en être le
moteur principal ; mais sous le poids
énorme des contraintes qui se posent
à lui, on ne peut que souhaiter que sa TDF1 - Charge utile.
54
1
•
•
D'après ses chantres officiels, c'est le nec Qlus ultra en matière d'amplification ; d'après ses
détracteurs systématiques, c'est une technique désormais obsolète, lace aux nouveaux c1rcwts
de polansation en classe AB. Faut-il apporter notre contribution à ce débat d'idées gui ont déjà fait
couler beaucoup d'encre? Comment aborder avec le maximum d'objectivité, dès le départ, une
critique constructive en ce domaine ? Une réalisation de la chose s'unposait,
•
nécessairement.
n amplifiçateur en MJ 802, à ce n1veau il ne parait pas
classe A, électroni· LE SCHEMA DE PRINCIPE d'après nos essais que les types de
quemenl. n·est pas DE L'AMPLIFICATEUR l ransistors soient vraiment ïmpor·
plus complexe à Janis : par contre il convient de chai·
ré a l iser qu'un Il est con forme au schéma publié à la sir des lransistors de gain maximal,
classe AB. Cepen· figure 1, où sont représentés res deux aussi semblables que possible, pour
dant, lorsque l'on canaux de l'amplificateur. Considé· le minimum de distorsion.
aborde une étude rans la partie droite de ce schéma et Si les gains en courant de ces deux
de mise en coffret. tout se compll· voyons-en le lonctionnement. Le transistors sont mégaux, il est con-
que. Avec un classe A on ne peut tn· trans1stor 01 est monté en amplifica· seillé d'ulillser en 04 celui dont le
cher, on ne peut tricher d'une part. te ur en tension. C'est un transistor ga1n est le plus élevé.
sut l'importance des dissipateurs. très faible bruit. fe gain en bcucle fer· Le condensateur C6 bloque. bien
pas plus d'autre part que sur celle de mée est détermmé par la relation e'llendu. la tension continue pré·
l' alimematlon qui doit être surdimen·
s1onnée. Tous les lecteurs le savent,
G = AS :6 R6 # 13 sente au poinl PM tout en transmel·
tan! re signal alternatif au haut·
un classe A chauffe et cela tout sim· aux fréquences où l'impédance de parleur.
plement parce qu'il consomme en C4 est négligeable. A l'exceotion des transistors de puis·
permanence un courant important. Si En courant continu. le gain est de 1 et sance 03 et 04 alimentés en + 46
un amplificaleur en classe AB se con· la tension au point milieu de l'ampli fi· volts. le reste du montage est relié à
tente au repos d' un courant de cateur, point (PM). est maintenue une tension stabilisée de + 34 volts.
l'ordre de 20 à 50 mA par can al, égale à la tension émetteur de 01 Le réseau R4/C2 relié en parallè le sur
même s'li s'agit d'un 2 x tOO W effi· augmentée de ra faible chute de ten· la résistance de charge de 01 est
caces, un classe A demande. lui. un s1on dans la résistance R5 (traversée tacultatll, Il Intervient en cas d' insta·
courao~ de t à 2 ampères. Ceci expli· par le courant d'émetteur de 01) Les bllité du montage Il en est de même
que pourquoi les vrais amplificateurs performances optimales correspon· du condensateur CS qui limite la
en classe A. à de rares exceptions dent. bien entendu à V,., égale à la bande passante de l'amplificateur
près, n'aflichenl pas des puissances moitié de la tension d'alimentation.
colossales. ce qui peut s ajuster avec RV 1 Le L'ALIMENTATION
L'appareil que nous vous proposons trans1stor 02 sert de déphaseur.
délivre une putssance de 2 x 14 c'est un transistor uniwatt ayant un S1mptement redressée et filtrée pour
wa!ls efficaces. nous l'avons volon- H,e de 80. Le stgnal amplifié par 01 les transistors de puissance comme
tairement bndé pour qu' il soit réatlsa· est appliqué sur sa base. On e l'indique ra figure 2, re reste du mon·
ble par tous les amateurs sans avoir retrouve donc en phase sur son tage fait appel à une alimentation
à engager une somme d' argent émetteur et déphasé de 180° sur son régulée. Le trans1stor ballast 01 cam·
importante. Une telle puissanc3 peut collecteur. L'ajustable RV2 permet mandé par l'étage " Darlington » 02
paraître étriquée, cel appareil permet de rég ler le courant de repos de est relié à la sortie de l'étage amplili·
cependant de fort belles auditions l'amplificateur et donc de modifier la ca teur d'erreur Q3. Ce transistor a
dans un salon d'une cinquantaine de puissance de l'appareil comme nous son émetteur polarisé par ra diode
mètres cubes, même avec des le verrons tors des essais. zéner Z1 de 10 volts, sa base étant
encemtes acoustiques de rendement Pour les transistors de puissance 03 commandée par une fraction de la
modéré. et 04, notre choix s'est porté sur re tens1on de sort1e, tens1on rendue
56
LE PREMIER DE LA CLASSE
ajustable par RV1. Le condensateur de 127 x 71 mm reçoit tou s les com· Les modules
C2 élimi ne un éventuel accrochage posants des deux canaux de l'amplifi·
de l'alimemation et C3 réduit la résis- cateur à l'exception bien entendu des Le plan de câblage du circuit " ampli·
tance in terne dynamique de celle-ci, t ransistors de puissance. Une 1icateur »est représenté à la figure 5,
en améJiorant la stabilité. Le conden· implantation est proposée à la il est précis et doit conduire tout de
saleur C4 renforce encore la stabilité f igure 3, on y remarque tout de suite suite au succès.
de l' ensemble, le transistor 04 per- la symét rie de la plaquette. Ce circuit Les transistors uniwatts 02 et 06
met d'obtenir une montée progres· imprimé ne présente pas de diff icul· sont soudés debout, le boîtier contre
sive et non brutale de la tension de tés particulières de reproduction. l'époxy pour avoir une bonne rigidité
sortie . Dès qu'apparaît une tension Le circuit imprimé de l'alimentation mécanique. attention à leur orienta·
en sortie de l'alimentation, le conden· est dessiné à la figure 4. Sur une sur- l ion. Le repérage des électrodes est
sateur CS se cha rge à travers la face de 210 x 70 mm, on a regroupé gravé sur la languette métalli que de
résistance R4 et la diode émetteur· tous les composants. y compris le fixation .
base de 04, rendant celui-ci con duc· condensateur de filtrage et les deux Comme pour tous les modules propo·
leur. La conduction de 04 abaisse le diodes redresseuses. sés, on com mence par souder les
potentiel du collecteur de 03 qui
commande l'amplitude de la tension
de sortie. Le courant reste donc à
peu près constant et CS se charge
pratiquement linéairement. Une fois
C5 chargé, le courant cesse et 04 se
bloque, à ce moment la tension de
sortie atteint sa valeur normale. Il
faut un peu plus de trois secondes
pour que la tension régulée atteigne
sa valeur nominale.
REALISATION DE
l'AMPLIFICATEUR ClASSE A
Il faut tout d' abord disposer de deux
circuits imprimés, fe circuit « amplifi·
cateur " et le circuit« alimentation».
Les circuits imprimés
Un circuit imprimé aux dimensions Le module " amplificateur » regroupe les composanls des deux canaux du classe A.
57
LE PREMIER DE LA CLASSE ·
+46V
•34V
c
0
M
M 1
"
ii ~
~:
~:
1-
~
i i&
D - - . , C6.G7QO"F
A
(PMI
Q1.2N5087
.--1--+-r~
~
• composants tacuttatifs
Fig. 1. Un schéma fort simple. quatre transistors par canal pour délivrer une puissance efficace de 14 watts (ou 21 watts suivant le courant de repos).
r----~---·vv'
~- ..s_A___ { +) Cotle<teur d e 03
R9
2.2k0 .....
~~"!;}~~-- <-•) Cotlt-cteur de 07
L€0
MJE
QI-JOSS
!<_7_ cs CJ .R2
•
. oo11 ~!,ID"F l.51JF
~·
C2
47pF~
;~~r ..... '
Oo . •. ,.:::r \li. ~
Q4-2N1711
~~
~m
RV1
4700
R6 ·
Zl ...J RJ
Fig. 2. Une alimentation régul ée classique 'OV lkO
.
mals très efficace. La tension de sortie est l~
ajustable au moyen de RV1 . ®il
-
58
résistances, les condensateurs et on
KIT-LED 2C
base du transistor 03, quant au point
termine par les semicondUcteurs. C, il est à relier à la base de 04. NOMENCLATURE
Le plan de câblage comporte des Le plan de câblage de l'alimentation DES COMPOSANTS
repè res (âes lettres et des polarités) est dessiné à la figure 6. les diodes
pour le$ interconnexions aux, compo· red resseuses et le transistor ballast
san ts extérieurs. On retJouve ces 01 sont plaquées contre des dissipa·
mêmes repères sur le schéma de l eurs. Attention au brochage de Ot. MODULE • AMPLIFICATEUR "
principe, ce qui sera une aide pré· le collecteur se trouve entre base et • Résistances à couche
ci euse pour le câblage fmal. Par émetteur. Veill er à la bonne orienta· : 5% 1/2 w
exemple, le point A qui correspond au lion de la diode zéner Z1. Le conden· Rt · t 00 kO
pojnt commun de R5 et C3 est à relier saleur de fJitrage est vissé au circuit R2 · 160 kO
ao ( +) àu condensateu r de liaiSOQ imprimé, la lixatiofl pouvant être R3 · 8,2 kO
C6. Le point 8 est. lui, à rel ier à la ensu ite consolidée avec la bride. R4 · 100 0
R5 · 2.7 kil
R6· 2200
R8-t50 0
+ R9- 1500
Rt0- 12k0
0 R11 · 100 kO
R1 2 · 160 k!l
R13 · 8,2 kO
•
B Rt 4 . too n
R15 · 2,7 k!l
1 R16 · 220 Il
R1 8 · t50 Il
Rt9 -1 50 0
• Résistances à couche
::t 5 %· 2W
R7 . 330 n
0 0 Rt 7-330!l
- • Condensateurs non polarisés
C2 · 1 nF céramique
C5 · t nF céramique
Fig. 3. Une parfaite symétrie dans l'implantation de la plaquette " amplificateur ». C9 · 1 nF céramique
Ct 2 · t nF céramique
• Condensateurs électrochlml·
.0 ques
Ct · 4, 7 pF/35 V
-~
0
A ~
D ,._ C3 · 220 pF/1 6 V
,._ -{]]• C3 • a: • - CIO + ~
a: a: C4 • 220 pF/25 V
0 C6 - 4 700 pF/40 v Felsic C038
- C4 + "'a: "'a:
~
+ Ctt -
C7 · 220 pF/40 V
ca . 4.1 "Ft35 v
Ct 0 · 220 pF/16 V
-[]'D- • asl)~ --[]lD- C11 · 220 I'F/25 V
~:·e
~= ..
B
C13 · 4 700 I'F/40 V Felsic C038
~ iJ
c
• Semiconducteurs
02 06 01 · 2N5087 (voir texte)
a:
RV2
•
c •
F RV4
02 · MPSU06
03 · MJ802 (voir texte)
(il •
E(D)
•
E(G)~ ~ 0 0 4 · MJ802
05 · 2N5087
61
LE PREMIER DE LA CLASSE
16 mm. On peut alors vi sser les deux
Emplacement du C 1 transistors de puissance en interca·
amplificateur
lant, bien entendu, le dissipateur
C0270P. Ces transistors seront iso·
ï---------------- lés du dissipateur avec des in terca·
@ 0
laires en mica et des canons pour vis·
~ serie de 3 mm. Comme nous avons
utilisés pr écédemment des vis à
0 : 0
' 0 t êtes fraisées, le dissipateur est bien
-=::o9' 0 plaqué contre le flasque par les tran-
sistors. La face arrière reçoi t ses
'
!0® 0
r<o>r--T-- -17 Fraisages deux prises CINCH châssis.
Si le lecteur utilise comme nous un
@ L--- -----------------------------------J
bernier ;:>ression, il faut tout de suite y
souder quatre fils de 30 cm de lon·
Fig. 7. Un peu de patlence et de précision pour travailler ce flasque gauche. gueur. On enfile alors la plaque de 32
Empl acement des supports de T 0 3 x 240 mm dans ses rainures en fai-
sanf passer les quatre fils dans le
trou de 10 mm de diamètre pratiqué
@ @ dans l e dissipateur.
On replace le fond du boîtier qui cou-
l[sse également dans les dissipateurs
et on peut alors revisser le fl asque
droit en y fixant les deux supports
pour transistors T03 On obtient ainsi
un coffret prêt à recevoir l'électroni·
que.
Le module " alimentation» est f1xé
contre la face avant en cinq points.
On "\.ltilise à cet effet de la visserie de
Fig. a. l e flasque droit reçoit deux supports pour transistors T03. 3 x 16 mm à tête ronde et des entre-
toises de 8 à 10 mm de hauteur. Les
têtes de ces vis coulissent dans des
rainures du dissipateur, ce qui est
pratique et esthétique car aucune vis
n'apparaît sur 1a face avant.
Le module " amplificateur >> est fixé
au niveau des quatre entretoises sur
le flasque gauche, uniquement par
les deux vis supérieures, les vis infé·
rieures servant uniquement au main-
tien de la plaquette.
INTERCONNEXIONS
DES MODULES
On commence par relier les transis·
tors de puissance au module« ampli·
ficateur , . Les transistors 03 et Q7 se
trouvent fi xés contre le dissipateur
gauche, on retrouve donc les transis·
tors 04 et Q5 s,vr le dissipateur droit.
Seules les bases sont en fait reliées
au module aux points B. C. E et F (voir
scbéma de principe). Les collecteurs
des transistors 03 et 07 sont reliés
directement au module "alimenta-
Disposition interne des él éments du classe A : modules, traostormateur, condensateurs ... tion » au niveau des fusibles, tandis
62
KIT-LED 2C
' - •' !- MISE SOUS TENSION
1- - - '-- -
ET REGLAGES
On commence par enlever les fusi-
- - bles de leurs supports. A la mise sous
~ 1-· tension la diode LED s'allume. bien
entendu, sinon c'est qu'elle est bran-
chée à l'envers.
On vérifie les deux tensions présen·
tes au niveau des fusibles, à vide
elles doivent être de l'ord re de + 50
0.1 0.2 05 1 2 5 10 20 40, volts.
Fig. 9. Courbes de distorsion aux fréquences de tOO Hz, 1kHz et 10kHz (le courant de repos est On branche ensuite un voltmètre à la
ici de 1,5 ampère). L'amplificateur délivre 21 watts efficaces par canal.
sortie régulée du module «alimenta-
l i- tion» et on ajuste RV1 pou r obteni,r
+ 34 volts.
Placer un fusible dans son porte-
fusible et charger la sortie correspon-
~ dante de l'amplificateur classe A
--=- avec une résistance de 8 n.
Vérifier la tension entre le ( +) du
condensateur de liaison et la masse,
T
0 .1 02 0.5
~
1 2
- 5 10 20 40W
elle doit être égale à la moitié de la
tension d'alimentation. Dans le cas
contraire, agir sur les ajustables RV1
ou RV3 suivant le canal mis sous ten·
sion.
Fig. 1o. Courbes de distorsion aux ml!mes fréquences que ci-dessous (le courant de repos est ici
réglé â 1 ampère). l'amplificateur délivre 14 waus efficaces par canal. fnsérer un ampèremètre dans le cir·
cuit d'alimentation (à la place du fusi·
que les émetteurs de 04 et 08 sont leur torique a deûx enroulements ble par exemple) et régler le courant
reliés à la masse, toujours sur le secondai res séparés}. Les deux de repos à 1 ampère avec l'ajustable
module" alimentat ion " · Les points A autres fils sont soudés aux anodes RV2 ou RV4 suivant le canaL On
et D du module son t soudés au ( +} des diodes redresseuses. Le primai.re reprend ces deux mêmes réglages
des condensateurs de liaison C6 et. du transformateur est relié à un cor- (tension et courant) sur le deuxième
Ct3. il en est de même des émet· don secteur qm entre sous l'appareil. canal. On peut alors vérifier le fonc·
teurs de 03 et 07 et des collecteurs il faut donc prévoir un perçage d'un tionnement de l'amplificateur classe
de 04 et 08. Reste à souder les deuX: diamètre de 10 mm et y mettre un A en injectant un signal sinusoïdal à
fils d'alimentation + 34 volts à la sor· passe-fil.
1 KH z au niveau des prises Cl NCH et
tie régulée du module • alimenta· Le d] ssipateur C0270P droit doit être en connectant un oscilloscope aux
l ion" et les deux câbles blindés reforé à 411 diamètre de 6,5 mm au bornes de la ou des charges dans le
reliant les points E(oJet E(Gl aux prises niveau des fixations des transistors cas d' un bi-courbe .
CINCH. C'est tout pour le module T03 (donc quatre perçages à prévoir}. Si l'écrêtage n'est pas symétrique,
• ampli ficateur» . il ne faut pas, en elfet, qll'e les vis tou- on peut retoucher les ajustables RVt
Ne pas oubl ier de souder les fils de chent le dissipateur, ce qui mettrait
et AV3 .
30 cm de longueur en provenance du les collecteurs de 04 et 08 à la
bernier HP. Deux de ces fils vont vers masse mécanique tout en court· CARACTERISTIQUES DE
les (-) des condensateurs de fiai- circuitant les sorties HP. On ne peut L'AMPLIFICATEUR CLASSE A
sons C6 et C13, les deux autres allant pas fixer 04 et 08 comme 03 et 07
à la masse du module «alimenta- car il faut pouvoir les démonter faci- Dans un premier temps, nous avons
tion ». lement, d'où l'utilisation de deux sup- porté les courants de repos à une
11 reste enfin à relier la diode LED de ports pour boîtiers T03. valeur de 1,5 ampère par canal at in
mise sous tension. On peut alors fixer On plaque ensuite le dissipateur con- d' observe r te comportement de
le transformateur d'alimentation tori· tre le flasque et on fixe les transistors l'appareil, les résultats sont plus que
que dans le fond du coffret Le poini 04 et 08 avec de la visserie de 4 mm satisfaisan ts.
milieu de ce transforma teur est à tout en prenant soin d'intercaler des Nous avons relevé les caractéristi·
souder à la masse du moélule «ali- micas isolants entre les socles des ques suivantes :
mentation » (deux fils sont à souder T03 et le dissipateur. L'appareil est - puissance max. à 1 kHz : 2 x
en fa it à la masse, car un transforma- prêt pour son premier essai. 21 w efficaces (sur charge de 8 !l);
63
LE PREMIER DE LA CLASSE
- bande passante à 1 W : 20 Hz à de repos sont portés à une valeur de
90kHz; 1 ampère par canal, il reste alors à
- temps de montée : 0,8 ,.s. reprendre les mesures:
La photo A montre le signal de sortie - puissance max. à 1 kHz : 2 x
à une puissance de 5 W efficaces, le 14 w efficaces ;
résidu de distorsion est ici de - bande passante et temps de mon·
0,03 %. La photo B montre le spectre tée restent identiques.
de distorsion à 5 W efticaces, on y L'analyseur de spectre nous indique
remarque essentiellement une cer- une distorsion légèrement supérieure
tai ne prédominance d'harmonique 2. (voir la photo 0). La figure 10 permet
La photo C permet de constater la de suivre les nouvelles variations de
stabilité de l'ampli ficateur sur charge la distorsion harmonique toujours
capacitive. La figure 9 permet de sui- aux fréquences de 100 Hz, 1 kH z et
vre les variations de la distorsion har- 10 kHz et cette fois-ci pour des puis-
monique aux fréquences de t 00 Hz. sances comprises entre 0,1 W et
1 kHz et 10 kHz et ce aux puissances 15 watts.
comprises entre 0,1 watt et 20 watts. Comme nous l'avons souligné en
On ne peut être qu'agréablement sur- début d'article, une puissance de 2
pris par le comportement de cet x 14 W efficaces est largement suf-
amplificateur classe A, vu la simpli- fisante pour une écoute confortable
cité de son électronique. Malheureu- dans un salon de 50 m', il ne faut pas
sement, comme tout classe A il oublier les voisins. Oe plus, cet Çlppa-
dégage une importante chaleur et reil en pure classe A vous surprendra
comme le coffret utilisé n'a pas un par sa dynamique, il ne manque pas
volume important, il n'est pas ques- de souffle et paraîf beaucoup plus
tion dans cette première version de pu issant qu'il n'est. alors
laisser le cou ra nt de repos à une construisez· le et écoutez-l e atter:~tive·
valeur aussi élevée que 1,5 ampère ment. B. Spectre de distorsion li 5 W efficaces. on y
par canal. Néanmoins, cette expé- La dernière étape consiste à placer remarque essentiellement de l'harmonique z.
rience nous a appris que l'électroni- le capot supérieur de l'appare îl. Pour
que était des plus liables. Le capot cela, dévisser les quatre transistors
enlevé, l'appareil peut fonctionner de puissance du flasque droit (d'où
toute une journée sans le moindre l'utilité des deux supports). enlever le
malaise, aucun emballement thermi- dissipateur et dévisser les quatre vis
que n'est enregistré . à têtes fraisées qui maintiennent le
Nous avons étudié un compromis flasque. Faire coulisser le capot
puissance/dissipation. Les courants supérieur dans ses ra inures (comme
64
on l'a déjà fait pour le capot
KIT-LED 2C
et prêt à vous surprendre lors de Nous avons effectué des essais avec
Inférieur) Rev1sser le flasque et repo- l'écoute de vos d1sques préférés. des MJ481. des MJ410 et même des
sitionner te dissipateur C0270P. Il ne Comme nous l'avons souligné au 2N3055. On peut encore choisir
reste plus qu'à revisser les deux tran· début de cet article, les transistors de parmi les 18H28, MJ15001... Il en
sistors T03 à leurs supports en puissance peuvent être aisément est de même pour le transistor
n'oubliant pas les intercalaires en remplacés par un bon nombre d' équi· 2N5087 qui peut laisser la place à un
mica. valents sans modifier le comporte· 2N3906, un BC143 et bien d'autres.
L'amplificateur classe A est terminé ment de l'amplificateur classe A. Bernard Duval
AVERTISSEMENT
es réalisations Led sont vraiment des réalisations originales .. Led, !
I r.
OU,M 6 VOO
65
UN FILTRE PASSIF 600Hz- 6000Hz: LED 208
7
1
68
L
a mise au point d'un filtre passif
est très délicate. Il est néces-
~r ~~~~~
- ~-~~~-~ft~H~~~
~~~~·~s~o~~u-~~~~~-~~o~*~;w~~
~~··~-~--
~~·~-;~~r3~-~~~-,~
saire de choisir correct ement
les paramètres : )~
1
1
1 L;_!Ul·
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11,...1 '· '~Jl1 '
I l t!!
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1 :: : : :
- fréquence de coupure, 1 • ' 1!i ! : l !J !.: 1 : : : : : ,_60
- pente d'atténuation. ~, 1, 1 [7 1 "- : ./ 1 , /' I ll • l' ! 1 ; ; ; ; ;
1 1
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liV :ni •'\1-l-H:,.·d,.. '-:-:-: :-:
- impédance de charge.
FREQUENCE DE COUPURE
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Le boomer 1 -
r - ! '1
J lt.
: • ' -1 +- 'i - . l '-j1!!1 ,_L : : ; : :,·~ri
-! • • . •
Pour un haut-parleur de grave, deux , 1 ' ; 111 -1 1 i ' .. ; 1 · 1 i 1: ~ r 1
choix sont possibles afin de détermi- ,,++-1--;.,....l...IHI+. .J..H~-+-1!-+
,ll,,l--:._u.,_;__.-l-!+ 1 ++'....;,f-1-)-,,+-.!..1+.!~!~!~!-+!!.... ,
ner une bonne fréquence de cou-
pure: --. -, :ïl'-+-l-1-1-'-. -n1r-l ,; J - ;-\~ \.i -H-i!! ! ! i .~.
- la directivité, ·-· 10 -
~t·1~&ofa~.
lit ~ 100 :.1)0
.-f_ _ _ l~ ltoolt --
!0) '(1(10 10(10
60
t(l(ll,l IOOQJ
( ..IM!It)
0
A 9
li 8 C
C l.>o
lA
- le travail en piston.
Afin d'obtenir une enceinte parfaite- Il est possible de noter une différence.
ment homogène. il est souhaitable de
connaître la courbe de réponse dans
l'axe et à 30° du transducteur de .'' ''' .''
·1111(1 -
.'' ''' ''' 4 d8 (4J~
Des accidents sont marqués entre 2 kHz et8 ~Hz. Afin d'obteni r une courbe linéaire, ce
1000 :rooo
6o!tOC(!
__ ""' -
Pour un haut-parleur de médium, transducteur sera coup é dès 600 Hz d'une manière rapide.
deux choix sont possibles :
- la fréquence de résonance,
- la directivité. RWS •~t~toct•- U 1So "--.....,.~. lo ISo ....,...
:
.l
'-·
'
La fréquence de résonance permet-
tra de déterminer la fréquence mini- •
i :j T- ' u 1·- 1
;
1
1
male à ne pas dépasser dans le bas
du spectre. Il est conseillé de couper
J
;
.1' r:ll'
- ' k-
•
un haut-parleur de médium à au
moins deux à trois fois sa fréquence
1! v
!,.< 1
1
i
/
•
j •
de résonance. Ceci permet d'éviter l .r
un travail mécanique important de ' / l.i .
l'équipage mobile, de limiter la distor- 1 1
~0
sion. !-
En ce qui concerne la directivité, la 1 1 ./ 1
'
' 1....
v
1
v~
remarque est la même que pour les .' . ' 1--,-
• 1.1 -
Il
boomers.
Les tweeters.
La fréquence de résonance joue un
rôle aussi important dans le choix de
'
• "' .. 1
'
Ce 1weeter quorésonne Il. 390 Hz ne devra pas être filtré trop aas, en effel une coupure à
""' ""' - --- AG C V..
• ~
• !.
la fréquence de coupure du filtre 6 dB/oct. vers 2 kHz peut provoquer une remontée du niveau.
69
UN FILTRE PASSIF 600Hz- 6000Hz: LED 208
,
~--~..~o~;·~-~·;~,~R;~s~·~-~,~~·~·~2~o~~~~~··~··~&o~~
--~~
· ~~~~r~·~~T2;,-~-~ -·
.»~ . l ....._ .: .: .: .: .•
.. ' . ' ,l
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1
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1
1 1 ' • •
.
o..•-- ~ -- _.:..'_ ___JL__ _....__ _ _.I______ ::l c • • 0 ._.
-o 10 "' .. QI ,/ lOO \>JO ·~ ) ).10 60 ""'"" (IOo)o,) );11))0 'IICII» 0 ... 3 ~..
'-'-'""'t .. ......,Aooltt'( 1 2....- llllM'U: At C L;o
c
Courbe de pond6ratlon du filtre DIN pour la mesure de tenue en puissance.
c
passe-haut que dans le cas d'un La fréquence de résonancl'
médium. Il est nécessaire d'utiliser Dans le cas des médiums et des
un tweeter dont la courbe amplitude· tweeters, Il est déconseillé de couper
fréquence grimpe très haut en fré· près de la fréquence de résonance
quence. Un tweeter, dont la courbe avec une pente d'atténuation faible.
de réponse se termine à 15kHz, pos· Ceci provoque une perturbation 2
sèdera à 30° une courbe ne dépas· importante de la courbe de réponse
sant pas les 8kHz. De nombr-euses du transducteur.
L
harmoniques se seront évaporées La tenue en puissance
dès que l'auditeur ne sera pas dans Il est fréquent de donner la puissance
l'axe de ses enceintes. d'un haut-parleur de médium ou d'un
tweeter selon une utilisation en
La pente d'atténuation enceinte acoustique dans des condi·
Le choix de la pente d'atténuation tions de mesures équivalentes à la
d'une cellule de filtrage est extrême· norme Dln. La puissance indiquée c
ment délicat. Il convient de connaître est donc la puissance injectée au fil·
parfaitement : tre. Le signal est un bruit rose dont
- la courbe de réponse du haut· les fréquences basses et hautes sont
parleur, atténuées afin de recréer le spectre
- la fréquence de résonance, d'un signal équivalent à la moyenne 3
- la tenue en puissance. de sons produits par un orchestre
La courbe de réponse symphonique. Dans ces conditions, L
du haut·par1eur la puissance n'est donnée qu'une
Il est nécessaire d'observer attenti· fois le haut-parleur filtré.
vement la forme de la courbe de
réponse de chacun des haut-parleurs IMPEDANCE DE CHARGE
où aura lieu la fréquence de coupure.
Attention aux creux et aux bosses Pour bien calculer un filtre, Il est c
dans les courbes, une fois le mon· nécessaire de connaître la courbe
tage effectué, Ils peuvent se traduire d'impédance étalonnée de chacun
par des accidents notoires sur la des haut-parleurs utilisés. Le réalisa·
courbe de réponse d'une enceinte. teur d'un filtre a trop tendance à sim·
Un pic ou un creux de 10 à 15 dB est plifier son travail en schématisant la
très vite arrivé: l'enceinte y perdra valeur de l'Impédance, et il prendra
dans son homogénéité. comme base 4,8 ou 1611. Dans ces 4
70
L, L2 La c, c2 c. c : )'f L-: mhy
80Hz 24 7,9 12 165 497 165 80Hz 124 32
100Hz 19 6,3 9,5 132 397 132 100Hz 99 25
150Hz 13 4,2 6,3 88 265 88 150Hz 66 17
200Hz 9,5 3,2 4,7 66 199 66 200Hz 49 13
300Hz 6,3 2, 1 3,2 44 132 44 300Hz 33 8,4
400Hz 4,7 1,6 2,4 33 99 33 400Hz 25 6,3
500Hz 3,8 1,3 1,9 26 79 26 500Hz 20 5
600Hz 3,1 1 1,6 22 66 22 600Hz 16 4,2
700Hz 2,7 0,9 1,3 18 56 18 700Hz 14 3,6
800Hz 2,3 0,8 1,2 16 49 16 800Hz 12 3,2
900Hz 2,1 0,7 1 14 44 14 900Hz 11 2,8
1kHz 1,9 0,6 0,9 13 39 13 1 kHz 10 2,5
2kHz 0,9 0,3 0,5 6,6 19 6,6 2kHz 5 1,27
3kHz 0,6 0,2 0,3 4,4 13 4,4 4kHz 2,5 0,63
4kHz 0,47 0,15 0,23 3,3 9,9 3,3 5kHz 2 0,5
5kHz 0,38 0,1 2 0,19 2,6 7,9 2,6 6kHz 1,7 0,42
&,.kHz 0,31 0,10 0,15 2,2 6,6 2,2 7kHz 1,4 0,36
7kHz 0,27 0,09 0,13 1,8 5,6 1,8 8kHz 1,2 0,31
8kHz 0,23 0,08 0,1 1 1,6 4,9 1,6
9kHz 0,21 0,07 0,1 0 1,5 4,4 1,5
10kHz 0, 19 0,06 0,95 1,3 3,9 1,3 1 ' 2
71
UN FILTRE PASSIF 600Hz- 6000Hz: LED 208
0 o• est donc le fruit d' une étude expéri·
Entrée mentale.
c Il est possible de compenser :
l - la résonance des haut-parleurs :
0
l ~
0 l
0 0
~
<.>
0
l1
0
N
0 ®2 0
b) passe·haut médium : 6, 12 dB/
oct.
c) passe·bas médium : 6, 12, 18 dB/
oct.
d) passe·haut tweeter : 6, 12, 18 dB/
S2 oct.
- possibilité d' adjoindre des ponts
l2 diviseurs
a) sur la voie médium
C1
0 S1
"'0 S3 S4
b) sur la voie tweeter.
Deux implantations sont 1c1 propo·
sées : un filtre trois voies 18 dB/oct.
avec ponts diviseur. un filtre t rois
voies 12 dB/oct. sans pont diviseur.
.
OMO- .o A -
o
Dans ce dernier. la position des
straps est représentée par les lettres
s, s2. s3, s•.
S , remplace L2 self série médium
(montage 18 dB/oct.)
S2 remplace C2 condensateur série
tweeter (montage 18 dB/oct.)
S3 remplace la résistance série du
Caractéri stiques du
filt re : 3 voles 600 Hz pont diviseur voie médium
6 000 Hz • 8 Q. Pont s. remplace la résistance série du
diviseur • Q serie ; pont diviseur voie aiguës.
8 Q parallèle. Passe·
bas grave 12 dB/ oct ; Ces straps sont à placer impérative·
passe-haut médium ment dans le cas d'un filtre 6 ou
WM--l.,._•n_l •
C2 4 6,&.,~ :. 0
12 dB/OCt, ; passe·
'-~11----.,.-.,-.•-,.-m'~
-l haut médiUm 12 dB/ 12 dB/oct. sur les voies médium et
. oct. ; passe-bas aiguës en l'absence de pont diviseur
11 dB/OCt. ; passe· sur les voies médium et aiguës.
~· haut aigu 11 dB/oct.
Charles-Henry Delaleu
72
73
INTERPHONE MOTO: LED 209
74
algré tout cela, on l'a voulu
75
INTERPHONE MOTO: LED 209
n'étaient pas respectées. Cx consti·
pv_ -• tue la capacité" by pass »,destinée à
• • --{]D- augmenter la réjection des fluctua·
L 00
L
0 0
-ŒD-
·o~
C!5
~
lions de tension d'alimentation. La
résistance R4 et le condensateur C4
1
sont aussi indispensables, ils servent
Led ·o· ., ... à empêcher toute oscillation duran t
n•209
r c2-:Œ:J- at at
CD
at les alternances négatives du signal
''
0 lntercom . moto
Œ
+--y
1 ·--·
•o.-
l -ŒD-
Cl
C3 •
0
E
0
Aux
•
0
0
une charge (typiquement in férieure à
50 0) résistive ou inductive. Noter
que ce défaut, une vé ri table plaie
pour le concepteur, est connu et
expliqué sur toute cette série
Guidés par des considérations d'encombrement, on s'est attaché li réaliser une plàquefte d'amplis intégrés. Cela est dû essen-
de dimensions raisonnables. tiellement à la fréquence de coupure,
assez basse, du composite PNP de
sortie. Les premières générations de
ces circu its ont d'ailleurs causé pas
Entr#u
mal de déboires à leurs utilisateurs :
Aux. RI en cas d'oscillation. il existait néces·
510!1
sairement une fréquence où le I ran·
sistor NPN et le PNP étaient «pas·
sants, en phase ; d'où un courant de
repos, si l'on ose dire, assez élevé,
voire fatal pour le circuit qui claquait
dans les deux secondes suivant la
Entr<$e mise sous tens ion. Aujourd'hui, le
micto
défaut a disparu grâce à l'adjonction
d'une ci rcuiterie supplémentaire.
R4
2, 7J'l Sachons aussi que tout le monde n'a
pas encore saisi cela et que l'on ren·
contre, sur le marché de ·1a haute·
I C6
lnF
fidélité en particulier, encore quel·
ques produits affectés de ce défaut.
Voi là pour la petite histoire..
ICLLM38a En ce qui concerne le reste, vous
remarquerez le réseau R5 à R8 des-
Schéma de principe d'un des deux amplificateurs. tiné à atténuer et mélanger une
source extérieure à haut niveau à la
modulation provenan t du micro-
Microphone- Ecoutl'"urs
p itot P }--1 Ampli phone. L'idée n'est pas vraiment ori·
pitOtf'
ginal e mais ceci permettra d'écouter
un magnétocassette, un tuner s'il en
existe déjà sur votre deux roues.
1-itcrophont- Ecoute-u rs D'où l'appellation, un peu pompeuse.
passag~ r Ampti pa~sage r
d'entrée auxiliaire pour ce jeu de pri·
ses et ces quelques résistances ...
l'évidence d'une communication bilatérale ...
ET LE RESTE
15 k!l, sert à la contre-réaction, on d'alimentation et de faire travailler On arrive maintenant au point crucial
en déduit le gain de la maquette : l'étage de sortie de manière assez de la réalisation : le choix du type et
15 kfl/470 0 = 30 environ. Le réseau linéaire. Les valeurs retenues pour de l'emplacement des micros et des
R1, R2, C2 constitue un dispositif ce réseau sont, quant à ell es, spécifi· écouteurs. Nous avons effectué quel·
dit • bootstrap » qui permet de ques au circuit intégré, lequel ne sau· ques essais guère convaincants avac
« gonfler , virtuellement la tension rait fonctionner correctement si elles un micro piézo : l'intelligibilité de la
76
parole laisse à désirer, par contre
pour la sensibilité aux souffles et
vents divers , pardon ! Donc exit le
micro piézo dont le seul avantage
semblait être le niveau de sortie ... Il
nous reste la solution du microphone cor.necteur çonne-cteur
dynamique mais il n'en existe pas de
modèle de taille raisonnable. Que
faire? La solution nous a été soufflée
par hasard durant la recherche
d'écouteurs adéquats, comme nous
le verrons plus loin.
Plus grave encore, ce problème de
haut-parleurs. Il fallait trouver un
modèle peu encombrant, fidèle et
surtout présentant peu ou pas d'élé·
coll Ag e
menis durs. métalliques, suscepti· n éoprène
bles de provoquer quelque blessure Paroi casque
en cas de choc. Et on l'a trouvé.
C'est un haut-parleur de casque de
Walkman (marque déposée par Sony) aux1lia irt
que certains revendeurs bien inspi- st ~r é-o
rés proposent dans leur vitrine.
L'impédance est de 8 n ou . 32 n
selon· le modèle et on préférera la
première pour des raisons de rende- On distingue, en haut à droite les éléments d'équipement d'un casque : deux haut-parleurs, un
ment. Les dimensions en sont raison- microphone. La liaison vers les plaquettes (superposées) s 'effectue en blindé double via un con-
nables. 27 mm de diamètre et moins necteur do sécurlte. Les plaquette.s sont liees mecaniquement et électriquement par dos liai-
de 10 mm d'épaisseur. Le son sem- sons rigides au niveau de l 'alimentation et de l'auxiliaire (voir photos). En bas, à gauche, coupe
de l 'implantation des transducteurs.
ble satisfaisant. Et en plus. le l in du
lin, ce petit HP a le bon goût de fonc- soit dit en passant, sont au nombre r - - - - - - - - - --------,
tionner en microphone. de manière de quatre (deux pour HP, deux pour
suffisammen t linéaire pour assurer le NOMENCLATURE
micro) car il n'est pas possible d'utili-
passage de la parole. Que demander ser une masse commune pour ces
DES COMPOSANTS
de plus? deux éléments, sinon il y a risque
prévoir les composants en double.
d'oscillation. Se reporter au schéma
REALISATION de câblage afin de bien saisir le mode • Résistances
d'exécu ti on. R1, R2- 510 0
On se reportera aux descriptions du Autre problème : le branchement de R3 - voir texte
circuit imprimé et à l'implantation • ces quatre fils au reste de l'électroni- R4 - 2,7 n
pour ce qui concerne l'électronique. que Il faut garder à l'espri t que toute A5- 10 kO
Le plus gros de la réalisation consiste connexion électrique n'en reste pas R6 - 10 kO
à loger les écouteurs dans le casque. moins une connexion mécanique. De A7, A8- 220 kO
Se reporter à l'illustration pour cette ce fait , ces connexions se doivent de • Condensateurs
partie. On distingue le haut-parleur, lâcher à la moindre traction qui résu l- C1 - 100 nF mylar 100 V
implanté en micro ou écouteur selon terait, soi t d'un laux mouvement, soit C2 - 4,7 I'F tanta le 16 V
le cas. Le plus difficile consiste à cas plus grave, d'une chute. Après C3 - 22 ~' F tantale 16 V
trouver l'emplacement exact : dans plusieurs essais, nous avons trouvé C4- 47 nF mylar 100 V
l'axe des oreilles, pour tout homo un système satisfaisant : il s'agit sim- C5 - 100 JLF tantale 16 v
sapiens normalement constitué. Ceci plement de liches bananes mâles Cx typique : 10 I'F tantale 16 V
fait, on découpe une légère partie de engagées dans des porte-fusibles : C6- 1 nF mylar 100 V
la garniture du casque, côté exté- elles se déconnectent à tous les
rieur, afin de pouvoir loger le HP sans coups, dans toutes les directions, • Semiconducteurs
en coincer la membrane. La fixation avec une sollicitation ni trop forte ni IC1 - LM 388 National
se fera par collage (araldite... néo- trop faible. ·A vous de jouer mainte- • Divers
prène, etc ...) tant pour le haut-parleur nant. Micro et HP - voir texte.
que pour les fils de liaison. Ces fils. Gilles Ledoré
77
UN CAISSON DE GRAVE :LED 210
78
a miniaturisation des éléments
R2.4,70
1
LL9m11
révolution et comme la voie de l'ave- {l bobine)
nir. C' est tout à fait exagéré et dans
tous les cas, il n'est ac tuellement pas R4
R3
possible de réduire la dimension de 240
votre 33 tours, donc de la platine. Si
la réduction en dimensions des élé-
ments mécan1ques et électriques
n'offre que peu d'intérêt, sinon
d'accroître les problèmes de refroi-
- - . - - -- -- - -- - -Sa.t.tbt• Mêaun .A!q.~
dissement de l'amphllcateur, de limi-
ter la puissance et de compliquer la Rte.., te • du satetht.
maintenance, la réduction des ~ '-'~sse
79
UN CAISSON DE GRAVE : LED 210
haut-parleur central à simple bobine.
La seule difficulté réside dans le fil·
trage et dans la recherche d' une cou·
pure suffisamment basse en fré·
quence pour que l'effet stéréophoni·
que ne soit nullement altéré et que
les longueurs d'onde transm ises par
le subwoofer soient suffisamment
grandes par rapport aux éloigne-
ments respect ifs des trois éléments.
Nous avons fixé la fréquence de cou·
pure à 135 Hz, ce qui correspond à
une longueur d'onde minimale trans·
mise par le Focal 8N 401 ·DBE de
2,50 m. En conséquence, il sera sou-
haitable de ne pas éloigner le caisson
de l'un des satellites de plus de
2,50 m.
SUBWOOFER SW135 Les deux filtres passifs câblés sur cir-
cuit imprimé sont fournis sous la réfé-
rence SW 135. Ils devront être fixés
dans le caisson grave pour une meil·
leu re centralisation des connections.
Cin;uit imprime du filtre répartiteur. Les pistes en sont suffisamment larges. En effet, les deux entrées générales
et les deux sorties en direction des
satellites pourront ainsi être regrou-
pées à l'arrivée de ce même caisson.
Quatre prises doubles seront alors
nécessaires.
Revenons sur le choix de la fré-
quence de coupure basse. Il apparaît
délicat de la descendre pour des rai-
sons évidentes de choix des compo-
sants. En effet, la valeur de la self
devra croitre dans de fortes propor-
tions atteignant des valeurs de 10 à
15 mH pour une coupure inférieure à
SW 135 Hz, et la résistance de cette
C3 0
même self atteindra des niveaux pro-
hibitifs pour l'obtention d'un rende-
ment correct (résistance comprise
entre 3 et 4 fl par exemple). De plus,
cette résistance modifiera considéra-
Ct blement la valeur du Ors. rendant plus
difficile l'accord du bass reflex et
0 0 0
réclamant un volume nettement
M.A supérieur. Il est cependant toujours
possible de réaliser des selfs de forte
valeur et de faible résistance mais
Cabtage Interne du liUre SW/135. Pour enclencher le pont de résistances (satellites
84 dB), souder le Ill rouge au point 2 et le fil vert au point 3. Dans te cas contraire, avec du fil de cuivre de très forte sec·
relier le fil rouge au 1. tian ( ~15/10 mm) pour les selfs à
air, de section moindre (;>1 0/
droite-gauche et les sommer acousti· rents qui aurait nécessité un volume 10 mm) pour les selfs sur noyau fer·
quement dans un registre restreint nettement supérieur. Elle évite évi· rite, mais les poids comme les prix
qui est l'extrême-grave. Cette solu· demment de faire appel à un filtre deviennent excessifs.
tion permet également d'éviter électronique sommateur et à un 1 Une coupure à 135 Hz demeure un
l' emploi de deux haut-parleurs diffé· amplificateur mono dans le cas d'un excellent compromis avec une self
80
395 425
1•
• 1
1
1
------ .
•
• 1
1 1
1
1 1
~------------- --------------1
1• • • • • • • •
04 RJ4
Vues en coupes faciale et latérale de l'ébénisterie et des éléments de charge bass reflex du subwoofer. Noter la présence du tasseau de raidissement.
de 9 mH. Nous allons procéder à la mobiles concentriques sont bobinées tie dans l'extrême-grave qui convien-
description détaillée des différents sur un support Nomex d'un diamètre dra parfaitement à notre utilisation du
composants, puis nous passerons à de 25,5 mm pour une meilleure tenue fait que le caisson placé très bas
la construction du caisson, ·à la fixa- thermique. Il est possible de donner près du sol, aura tendance à gonfler
tion et au câblage des haut-parleurs ce haut-parleur pour 70 watts, soit naturellement cette même courbe de
et filtres. 35 watts par canal dans notre cas. réponse.
les deux bobines mobiles se dépla- la fréquence d'accord du bass reflex
cent dans un champ magr.étique de sera tb = 30 Hz et la fréquence de
LES C OMPOSANTS
DU FOCAL SN 401 -DBE
1,12 T qu'un aimant de 100 mm de co upu re basse à - 3 dB f3 =
diamètre permet aisément d'attein- 38,5 Hz, ce qui constitue une perfor-
dre. La suspension extérieure fai te mance remarquable pour un tel petit
Comme nous vous l'avons spécifié, le d'un hybride PVC-néoprène procure à volume.
haut-parleur utilisé est un 20 cm à l'équipage mobile une fréquence de Calculons les caractéristiques de
double bobine de la marque Focal. résonance à l'air libre de 27 Hz. Les l'évent.
Ce haut-parleur réal isé en petites différents paramètres du haut-parleur la compliance de l'air dans la boîte
séries entièrement à la main fai t permett ront à l'ensemble de donner est:
l'objet d'un soin tout particulier dans les meilleures performances dans
le choix des composants, les toléran- une charge bass-reflex.
ces sont très serrées et le contrôle le volume équivalent à la suspension
final très sévère. Il est ainsi possible est VAs = 83,2 1, le Ors qui est à l'ori-
de garantir une bonne tenue en puis- la masse acoustique de l' évent
gine de 0,31 passe à 0,35 après
sance et une excellente régularité sera :
adjonction du filtre SW 135 et de sa
des performances. self de 9 mH.
Le SN 401-DBE est équipé d' une le produit VAS 0 2rs = 10, 19. Nous
MAP = [4_,2 (1,)2 CAs]- ' = 97
membrane en Néoflex, matériau choisirons un alignement de Thiele soit avec un diamètre extérieur d'un
synthétique à la fois léger et rigide, n = 4, soit alors un volume intérieur tube PVC de 63 mm et d'épaisseur
particulièrement bien adapté à une V8 = 40,7 1. Pourquoi choisir n = 4 3,2 mm et donc une section utile de
bonne reproduction des basses fré- plutôt que n = 5,7 qui est théorique- 25,15 cm 2
quences. le Néoflex est lui-même ment l'idéal? Tout simplement parce
enduit sur sa face avant d' une cou- que cet al ignement procu re une
1
- M,_pX s _ 97 x 25, 15 10 _2=18 gcm
che de plastiflex. les deux bobines courbe de réponse un peu plus amor- - 1,293 - 1,293 '
81
UN CAISSON DE GRAVE : LED 210
Nous pouvons procéder aux correc-
tions d'usage:
82
1' ensemble et recouvrir le boomer et
l'évent sans nécessairement recou-
vrir la totalité de la façade avant. Une
largeur de 25 cm suffit, l'épaisseur
du bois ne devant pas dépasser
15 mm. Il faudra procéder à un masti-
cage en règle de toutes les fonctions
internes des parois avec du Rubson
par exemple.
Un matelassage de laine de verre
sera disposé sur toutes les parois à
l'exception de la façade avant. Pren-
dre de la laine de verre du type PB
156 d'une densité de 22 kgtm• et de
30 mm d'épaisseur. Faire attention
de ne pas obstruer l'orifice de l'évent
situé très bas dans l'enceinte. Le
mieux est de placer la laine de verre
tout autour sans en disposer directe-
ment devant. Isoler correctement le
8N 401-DBE de la façade avant avec
un joint mastic du type Bostik ; ne
pas oublier de se munir de quatre
rondelles pour sa fixation, car les
trous ovales du saladier sont de gran-
des dimensions.
Aspect des éhiments constitutifs du caisson. Noter la qualité d'exécution de chacun d'eux.
47 ,.F et doit être câblé à un pôle ment des satellites pour le bon choix
CABLAGE DU SN 401·DBE rouge d'une des prises arrivée pré- du câblage du filtre. Ne pas oublier
ET DES SW 135 vues pour les satellites. E est l'entrée d'inverser la phase des satellites par
principale et sera câblée à un pôle rapport au grave.
Les raccordements du haut-parleur rouge d'une des prises arrière pré- Jacques Mahul
et de ses filtres demandent une atten- vues pour les entrées générales, en
tion toute particulière car ils demeu- sortie de l'amplificateur.
rent assez complexes. Un schéma de E et MA possèdent tous deux, deux
câblage est proposé. Les quatre pri- trous. Dans chaque cas. un seul de
ses arrière sont disposées de face ces trous sera occupé.
sur la façade arrière. Les sigles R et Les prises arrière pourront accueillir,
NOMENCLATURE
N signifient « rouge » et « noir », ils si possible, des fils de 2,5 mm• de
concernent les plots des prises section, car les liaisons satellites-
DES COMPOSANTS
arrière. Le 8N 401-DBE possède qua- caisson risquent d'être assez lon-
tre cosses, deux repérées en rouge gues. Le câblage interne pourra se FILTRE PASSIF SW 135
et deux non repérées. Il faudra se contenter de fil de moindre section.
munir d'une pile pour repérer les • Résistances bobinées 12,5 W
deux pôles de chacune des deux DERNIERS CONSEILS Rt · 4,7 n
bobines. En effet, il faut attribuer à R2-4,70
chaque pôle positif rouge son pôle La disposition respective des trois R3 - 24 0
négatif non repéré. Cette opération éléments n' est pas très critique mais R4- 24 f!
terminée, procéder aux différents il faudra éviter d'éloigner de façon
• Condensateurs
raccords haut-parleur/filtres à l'aide excessive les deux satellites, 3 m est
Ct - 100 ,_.F- 23163 V
de fils de couleurs différentes pour un maximum. Le caisson grave ne
C2- 47 ,.F · 35/100 V
éviter les erreurs. devra pas se situer dans une encoi-
C3- 47 ,_.F- 351100 V
L'indication SW sur le filtre est rela- gnure, modifiant ainsi ses performan-
tive à la sortie du filtre subwoofer. ces et à une distance supé ri eure à • Self
donc à câoier directement à un pôle 2,5 m d'un des satellites. La position L 1 - 9 mH
rouge du SN 401-DBE. centrale est évidemment la meilleure HAUT·PARLEUR
MA signifiant médium-aigu est en sor- mais n'est pas impérative. Bien se Focal 8N 401-DBE
tie du double condensateur 2 x renseigner auparavant sur le rende-
83
THERMOSTAT UNIVERSEL_ LED 211
84
our atteindre cet ensemble de 30
,.. . . r:
s'agit d'un système dont beaucoup
de paramètres dépendent de la tem·
pérature. Et s' il faut tout dire, on a
bien essayé, sur le papier, de réaliser "' 017 018
-1
la chose. Cela aurait eu une valeur ,., "......
H: '
'01~
L .J
didactique certaine, mais la mise au RIS
point difficile de cette maquette, son D1
~
coût prohibitif en regard du montage
...., ~ ~ -r w 2
~27
à LM 391 1, auraient inutilement
découragé la majorité . Tout cela pour !"'
'c R 16
en venir à la constatation suivante : ........,
l'élaboration d'un montage à base de --( ...Av
circuit intégré spécialisé n'a rien
d' in fâmant, po urvu que celui -ci r' )-(
...
dépasse en pertormances son homo· ]= )J... "' K ""025
""
logue.à composants discrets.
.:
D~ Ac:.;:
N.::..
S ..::;
LE=.=BO~I'-!.T~I
E!.!.
R---,-:-:--- Fig .1.
"
.... 01 ""04
"!"" v
!.., "oAQ22
D'aucuns connaissent déjà le LM 4 .....
~
391 1 de National, ou ses équivalents Le chlp du 3911 est complexe, en regard de sa fonction. Néanmoins, on en distingue trois parties.
et ancêtres LX 5600 et 5700. Ces der·
niers, aux dires des revendeurs spé· proport ionnel à la température. Cette de 025 des tensions supérieu res à
cialisés, seraient à l' heure actuelle différence de tension est procurée 6,8 V, sans dommage pour le circuit ,
obsolètes et par voie de consé- par deux branches dans chacune et ce jusqu'à concurrence de 35 V.
quence introuvables. Demeure donc desquelles circule un courant diffé· La p rotection cont re l es cou r t·
su r le marché le 391 1 que nous ren t. La formule appliquée ici se circuits est assurée par 022. Voilà,
allons décrire. Il s'agit d'un circuit résume à ceci : vous savez tout ou p resque sur le LM
intégré monochip destiné à la 391t .
mesure et au contrôle éventuel de la t:N Be = - KT Log .!&!
température. On peut sc inder le cir·
q lc2 EXPLOITATION
cuit en trois parties distinctes : un (air connu, voir watt-mètre logarithmi· Les schémas d' utilisation abondent,
générateur de tension référence sta· que led n• 1), le, et b désignant des un numéro de Led ne suffirait pas,
bilisée, servant d'ailleurs à l'alimen- courants dans les branches, AVae c'est dire ! Plusieurs cas de figure se
tation. un capteur de tempé rature, et étant la différence de tension de base présentent, selon la finalité du circu it
un amplificateur opérationnel. La des t ran sistors traversés par ces ou selon le type d'alimentation dispo·
figure 1 donne le détail de ce circuit. courants. Cette information apparaît nible. Le plus simple d'abord : à la
Sur la partie gauche on reconnait les sur le collecteur de 0 15 et est appli· figure 2 on trouvera un schéma de
éléments actifs d' une régulation quée à la base de 0 17, constituant principe, où l'ampli op travaille à gain
parallèle (01 à 0 4, 027 et Dt ) don - l'entrée + de l' ampli op (non acces· un itaire: l a te nsion ent re l es
nant la tension de référence de 6,8 V sible d e l' extérieu r) . L' entrée - bornes 3 et 1 est alors proport ion·
qui alimente le reste des circuits . On (base de 0 18) quant à elle, se volt nelle à la température à raison de
déduit immédiatement que cette raccordée à la borne 1 du boîtier 10 mVt•K. L' adjonction d' un étage à
techn ique nécessite l' adjonction Noter la présence du réseau Rt 5-R16 transistor PNP en collecteur commun
d'une résistance chut rice en série et la capacité C de 30 pF, assurant la en sortie permet d' abaisser l'impé·
avec l'alimentation que l'on retrou· compe nsation en fréquence de dance de sortie du montage. Quant
vera systémat iquement, ou d' un l'ampli, utile si celui-ci travaillé en au circuit proposé, il s'agit d' un ther-
générateur de courant si la tension mode linéaire (ou proportionnel, nous mostat, donc essentiellement d' un
d'alimentation est élevée (secteu r verrons comment plus loin). La sorti e con trôleur de température fonction·
redressé par exemple). s'effectue sur le col lecteur de 025, nant en tout ou rien, mais avec hysté·
Au centre, 08 à 015 constituent le donc à impédance de sortie au plus résis. Mais revenons quelques temps
capteur thermique. le p rinc ipe égale à 50 kil. 026. monté en diode, sur l'utilisation générale du LM 3911 .
retenu consiste à mesurer un I!N Be permet d'observer sur le collecteur D' abord quelques précautions à
85
THERMOSTAT UNIVERSEL_ LED 211
r---·-r---.------~43 +V
Entr4ol?
r - - - - - H 2 contre . ré-action
'#Jmv/•ç Amp.Op SOkC\
6,8V
E
LM3911N
~ -
Çapteur 1
L---~------~---~4 .v Fig. 2.
05
03 'f" l• t4 148
4x1NG003 RI R4
T2
2N2222
R2 Rs
Pl ICI
100 LM39ll
kO
R6
Tl 18k0 TJ
2N2222 2N2222
RJ
Fig. 4.
.
Schéma de principe retenu pour notre application. Synoptique et brochage du LM 39t 1.
prendre. Puisqu'il s'ag1t,d'un capteur objet matériel, il sera nécessaire de cu it imprimé double face
thermique, notre circuit se doit de ne réaliser un couplage therm ique entre
pas être gêné par sa propre dissipa- l'objet et le fond du boîtier du LM LE SCHEMA RETENU
lion de puissance, sinon il commet- 3911, zone la plus sensible du circuit
trait une erreur sur la température à intégré (voir photo illustrant la On le trouve à la figure 4. L'alimenta-
contrôler. Pour illustrer ceci, la figure chose), avec support de Cl et barreau lion fait appel au secteur. La basse
3 donne une idée de l'élévation de d'aluminium adéquat). On diminue t ension est appliquée par Rt , 3,9 kll,
température en fonction des cou· ainsi la constante de temps thermi- ce qui donne un courant raisonnable
rants du régulateur et de sortie. que du montage (voir fig. 4). Un autre d'alimentation pour les raisons citées
Deuxièmement. le couplage entre le mode de couplage peut être envi- plus haut. L'ampli op. fonctionne en
capteur et le milieu ambiant : s'il sagé : par les pattes 5 à 8 du circuit comparateur dont le seuil est fixé par
s'agit de capter la température d' un soudées sur une large surface du cir- R2 et Pl. Tt amplifie et inverse le
K
/ 1/ '
/ • K~ v
100
V'.. v
•• "'"" ~/ 90 ./
/ ./ • 1 Ks 1 /
/ ./ ~ ••
12
• / 7 • 1 ...
V ms
~
/
L0 /
If 1
L:_V /
;/
[ v
Fig. 3.
' • • mA z !1 • 5 & 1 rnA
2 4
• • • • • s
Elevation de ta température interne en loncUon des courants de Shunt et de sortie. Constante de temps lllermique selon le milieu ambiant : air et huile.
86
a) o 220V •
0 0 led
n•211
TR Thermostat 0
b)
c P1
0000
b
-
P1
a -... tL'.
( fix.é côté cuivre)
0 0
t 4:0
• 0~ 0
RL
04 '
Fig. 5 et 6. 0 0
C T
• 0
Circuit imprimé et implantation ont été prévus poor un fonctionnement autonome (alimentation).
87
public adress 2xl5 watts efficaces
LE CIRCUIT IMPRIME
Tous les composants de cet amplifi-
cateur de • public adress • sont
regroupés sur une plaquette impri-
mée de 135 x 68 mm, ce qu'indique
la fig ure 2.
L'implantation a été étudiée suivant
une méthode appelée • gravure
anglaise" et le cuivre a subi un éta·
mage au rouleau, ce qui facilite les
opérations de câblage.
LE MONTAGE
Repérer en tout premier lieu les com-
posants en se servant de la nomen-
clature et de la ligure 3. Commencer
par fixer les quatre circu its intégrés
Un amplificateur de • public adress • seu r pour l'appliquer à l'entrée non Cl2 à Cl5 sur leur radiateur respectif
de 2 x 15 W efficaces avec une inverseuse du LM 387. Cet intégré avec la visserie fournie, puis les sou·
entrée auxiliaire stéréo, conçu pour est polarisé par les résistances R11 der.
auto-radio ou lecteur de cassettes et, et R12. Souder ensuite les résistances R1 à
de plus, possédant un mélangeur A la fréquence de 1 kHz, le réseau de R12 et les condensateurs C1 à C14
micro·auxiliaire. ça n'existe . pas ! contre-réaction vaut environ 44 kfl. en veillant à bien respecter l'orienta·
C'est justement parce gue cela le gain en tension est alors de tion des condensateurs chim iques C4
n' existait pas gu' Asso a tout spécia- 44 à C14: le pôle positif étant repéré par
lement conçu cet amplificateur pour 1 + 0,47 # 94.
un étranglement.
la voiture. D' une puissance très con- La bande passante est limitée aux Souder le support à huit broches du
fortable en • public adress • pu isgu' il basses fréquences par le condensa· circu it intégré Cl1 et l' enficher. Ter-
délivre 30 W efficaces, il peut grâce teur C10, la fréquence de coupure fo miner en soudant les deux potentio-
à son entrée auxiliaire stéréo. s'utili- intervient aux environs de 34 Hz. mètres P1 et P2.
ser comme un booster de voiture. L'alimentation de ce préamplificateur
s'effectue à travers une cellule de fil- Relier le boîtier du potentiomètre de
Un réglage de mélange permet de volume P1 à la masse en soudant un
passer progressivement de la parole trage R5/C13 à partir d'une tension
bout de Ill entre le boîtier et la cosse
à la musique et réciproquement, continue de + 12 volts.
rel iée à la masse.
à la manière d' un fondu enchaîné. A Le signal amplifié est prélevé en sor-
vous les fêtes en plein air. les ker· tie de Cl1 par le condensateur C4 MISE EN SERVICE
messes, les rencontres sport ives, pour être appliqué à une extrémité du
etc. Et n'oubliez pas vos cassettes! potentiomètre P2 qui joue le rôle de Souder sur le circuit imprimé les
mélangeur. L'autre extrémité de ce deux fils d'alimentation, les fils des
PRINCIPE potentiomètre reçoit le signal auxi· haut-parleurs (prendre du fil électri-
liaire. Le signal mélangé est alors que de 0, 75 à 1 mm• de section) et le
DE FONCTIONN6MENT envoyé via les condensa teurs de liai- fi l du micro (utiliser obligatoirement
Le schéma de principe de la figure 1 son C6 et C8 à deux amplificateurs du fil blindé).
permet de suivre les différents éta- montés en pont et utilisant des cir- Avant de mettre sous tension, tourner
ges de cet amplificateur de «public cuits intégrés TDA 2002. à fond les deux potentiomètres P1 et
adress "· La tension d'alimentation de + 12 P2 dans le sens inverse des aiguilles
Un circuit intégré LM 387 réputé pour volts est découplée par un condensa- d'une mon tre. Al imente r alors
son faible bruit amplifie la modulation teur de forte valeur C14/2 200 p.F. l'amplificateur de "public adress •
issue. d'un microphone. Le dosage L'impédance· de charge des amplis sous 12 volts continus, à partir de la
est effectué dès l'entrée par un est fixée à 4 !'l de façon à obtenir une batterie du véhicule.
potentiomètre P1/10 kO, un conden- puissance confortable de 15 watts Parler devant le micro et tourner len·
sateur prélève le signal sur son cur· environ par canal. tement le potentiomètre de volume
90
HP. 4n
12V
Rs l
LM387
1
R4
.1
1
CIO R?.•?On R9.410n
IOilF 1
1
_ _1
.
Flv. 1 : Une 6tude basile sur l'utilisation da composants ectlts désormais bien connus : LM 3&7. TDA 2002.
'
P1 dans le sens des aiguilles jusqu'à - Saturation : 30 mV. torsion de 0,2 % dû à un résidu de
ce que le niveau sonore devienne - Impédance d'entrée: 9 kil. croisement.
satisfaisant. Ce réglage étant réalisé - Sensibilité de l'entrée auxiliaire:
Le kit n• 2063 de Asso est bien élu·
une fois pour toutes. il n'y a pas lieu 2,9 V. dlé, pas de mauvaise surprise à la
de le retoucher par la suite. - Impédance de l'entrée auxiliaire:
première mise sous tension. les
Brancher maintenant l'entrée auxi· 200 Il ( + sortie HP). amplificateurs sont parfaitement sta·
tiare sur la sortie HP d'un autoradio - Rapport signal sur bruit (micro) :
bles.
ou lecteur de cassettes. qu' il soit 63 dB lin.
monophonique ou stéréophonique. -Rapport signa l s ur brui t Nous avons mesuré une puissance
Vérifier le fonction nement de l'ampli· (auxiliaire) : 78 dB lin. de 2 x 12 W efficaces, celle annon·
ficateur en booster en tournant le cée par Asso est de 2 x 15 W effica-
- D1stors1on harmonique à 5 W :
potenttomètre P2 progressivement ces avec une charge de 4 o. Cette
< 0.3 % (micro). < 0,2 % (auxiliaire).
dans le sens des aiguilles. légère différence est probablement
- Distorsion harmonique à 1 W :
Contrôler le mélangeur en plaçant le due aux dispersions des caractéristi·
< 0,35 % (micro), < 0,2 % (auxi-
potentiomètre P2 au milieu de sa liaire). ques des TDA 2002.
course et parler devant le micro. La - Bande passante : 27 Hz à 70 kHz
Le rapport signal sur bruit peut être
parole apparaît alors en surimpres- (aux. à 1 W/4 0). amélioré en utilisant un circu it inté·
sion sur la musique. - Puissance de l'ampli : 2 x 12 w
gré LM 387 AN qui est trié en bruit.
efficaces sur 4 0 avec 14 V d' alimen-
Les dissipateurs sont un peu justes
CARACTERISTIQUES tation. pour la puissance annoncée, mais
TECHNIQUES - Puissance de l'ampli : 2 x 8 w
les ampli ficateurs sont soumis à un
efficaces sur 8 0 avec 15,2 v d'ali-
rég ime lmpulsionnel et non continu
-Tension d'alimentation : 12 à mentation. comme lors des essais, alors !
14 volts (essais effectués avec + 14
volts). Nous avons observé le signal en sortie On peut reg retter que le circuit
- Sensibilité de l'entrée micro : de l'un des amplificateurs à 5 W et imprimé soit en bakélite et non en
0,9 mV pour 12 watts sur 4 Il. n'avons constaté qu'un niveau de dis- verre époxy.
91
KIT 2063 ASSO
NOMENCLATURE
@ • • =
.@
2063 • DES COMPOSANTS
• • •
i]
. • • Résistances à couche
:t: 5% 112 w
• • •
!J
· .
R1 · 100
@ @ @ @
. • • =• • • • R2 . 220 n
R3- 220 n
• R4 · 470 0
• •
• RS · 470 0
~ •
• • •• .: R6- 470 n
• • •
• • • • •• • •
• •
·~·
• • • • •
• • • • • •
• ~
•
R7 · 470 !l
•
• = ·'1
• "li"
•
~·•
• •
• •
•
•
•
=.. • R8 · 470 !l
R9 · 470 !l
@
. • • :::
.
·m
·.
•
•n
• ·œ
· .
•
~
.
~· •
,:;:
• • • • !!J
@
· R10 · 4,7 k!l
R1 1 · 22 k!l
R12- 47 k!l
• Condensateurs
Fig. 2 : Asso semble apprécier la gravure << anglaise n pour ses circuits lmprtmés.
non polarisés
C1 · 220 pF
HP HP
C2 · 10 nF
masse ... 12V
C3 · 10 nF
4A 4A
• Condensateurs
électrochimiques
0 C4 - 2,2 "F/63 V
CS · 2,2 "F/63 V
C6 · 2,2 "F/63 V
C7 - 2,2 "F/63 V
C14 ca - 2.2 " F/63 v
C9 · 2.2 "F/63 V
C10 - 10 p,F/25 V
+ C11 · 10 p,F/25 V
C12 - 10 p,F/25 V
C13 - 100 I'F/25 V
C14 - 2 200 "F/16 V
• Semiconducteurs
P1 Ci1 - LM 387
0 Ci2 · TDA 2002
0 Ci3 · TDA 2002
Cl4 · TDA 2002
CIS · TDA 2002
Volume mélangeur entrée auxiliair e • Divers
micro micro . auxili aire stérfto
P1 - 10 k!l log
P2- 10 k!l log
Fig. 3 :Un pl an de câblage précis qui ne peut mener qu'ilia réussite et assurer un parfait fonctionne ment Dissipateu rs pour TDA 2002
du module â la première mise sous tension.
92
récepteur simple bande 7MHz
94
KIT BRC 7000 BERIC l
mençant par les résistances pour
finir par les semiconducteurs et les conden sateur
condensateurs chimiques de gros variable
volume. Il est nécessaire de souder la prise de masse
certains composants sur les deux peut changer de place
selon le type de cv
faces du circuit imprimé. Cette pré- masse
ca ution de câblage est extrêmement
importante à respecter en haute fré-
quence si l'on ne veut pas s'exposer 0 0
à des problèmes d'accrochage (oscil-
lations parasites). Le faire au fur et à
mesure plutôt qu'à la fi n pour ne pas C.v
endommager les composants. 0
Lors du montage des bobinages
s'assurer que la capacité parallèle la prise du CV
peut changer de place
•
interne a bien été supprimée, sinon, selon le CV utilisé
le faire. Bien respecter le sens des
o o co•-••ii
1•
4•
- 00
BRC 7000
BERIC
•••0
0
Circuit Imprimé double face (li chelia 1) dos cOté cuivre et cOté composants.
95
[ récepteur simple bande 7MHz
rn.
parleur, prises antenne, alimentation
et casque, réglage de volume et de
fréquence. Les liai sons circu it
8A tSW
•
1 220~
2.2 "
1r~---
imprimé, prise casque, haut-parleur -<=:}- ~
et potentiomè tre de volume seront El
réalisées avec du fi 1 blindé à 1 et "" 410"
F6CER
2 conducteurs. Il faut également bien
faire attention à câbler en parallèle • -~ BAC 7000
les deux cages du condensateur BEA tC
variable.
Etalonnage Implantation du récepteur BRC 7000. No pas oublier de Jaira les soudures dlé composants ..
SI tes conseils précédents ont bien
été suivis, le récepteur doit fonction- pose ainsi : en dessous de 7 MHz. de la course du CV, choisir une sta-
ner dès sa mise sous t ension. Les pas de trafic, de 7 à 7,040 MHz, télé· tion (radiodiffusion ou amateur). Les
réglages à effectuer ne requièrent graphie amateur et téléimprimeurs, deux bobinages du filtre de bande
pas d'équipement sophistiqué. de 7,040 à 7,100 MHz, téléphonie seront alors réglés pour une récep-
Le plus Important est d' accorder amateur avec beaucoup de stations tion maximum, en les retouchant l'un
l'oscillateur local sur 7 MHz. le con- françaises. principalement le diman· après l'autre. L'étalonnage réalisé
densateur variable étant presque che matin. dans ces conditions peut être consr·
fermé. SI vous ne disposez pas d'un Vous trouverez également Radio déré comme valable et suffisant pour
générateur HF, les stations de radio- Pékin sur 7,010, Rad io Tirana sur un début.
diffusion, que l'on entend principale- 7,035 el 7,075 et Radio Moscou sur Malgré le peu de composants et sa
ment le soir, permettron t un accord 7,100 MHz. Radio Tirana sur 7,075 re lative simplicité, ce récepteur
suffisamment précis qui pourra être est une des plus puissantes et émet apportera certainement de grandes
retouché lorsque l'occasion se pré· en français. joies à ceux qui en entreprendront la
sentera. Le condensateu r variable étant pres- réalisation. Il permettra au débutant
Avec un simple long fil comme que ouvert, régler le bobinage de de s'initier à la construction en HF et
antenne. vous pourrez écouter letra· l'oscillateur local pour entendre d'écouter le trafic dans une bande,
fic de la bande 7 MHz qui se décom· Radio Moscou. Ensuite, vers le milieu hélas, bien chargée.
96
r-------------------------------------------------, Le schéma de
principe
fourni avec le NOMENCLATURE
kit tient éga- DES COMPOSANTS
..
c:
lement lieu
de synopti-
que : on y • Résistances 1/4 W
distingue 1 - 2,2 fl
0
~
':~
.. bien les diffé-
rents sous
2-1000
1 - 560 fl
.1 ......
&~
ensembles:
ceci pourra 2- 4,7 kfl
1 ~u être utile à 1 - 220 k!l
i ... "'...." qui désire
1 - 47 11
1 Cil
...... -. comprendre
la manière 1 - 330 n
1 dont est 2 - 2,2 kfl
::!; menée la 2~ 22 k!l
1 c( .
r ·-·--;;·-·-·-·-·-- mise au point
de la • Condensateurs « styroflex ,.
! œ z maquette. A 1 - 68 pF
~---·--,·+ " -~
0 ce sujet,
1 - 330 pF
!c: ...
Ill
i:;
l ...
z
sachez que
nous avons 2- 120pF
1 ::; étalonné cc 3- 470 pF
..J
~ ·iJ-c ~ récepteur à
~~--t....~~ • Condensateurs « MKH »
CL
::!; l'alde d'un
c( génêrateur 1 - 1,2 nF
1~
•• ""'...
a: HF Radiome- 1 - 100 nF
1 ter, très per- 7- 56 nF
ï-·-·- formant. La
sensibilité 4- 470 nF
1 s'est révèle • Condensateur céramique
être 1 - 3,3 pF
1 moyenne. ce
qui est nor• • Condensateurs chimiques
1 a: mal avec ce 2 - 1 JLF tantale
1A1J I
1 .,., :::1
w
Cl
type de mon-
tage, mais 1 - 47 JLF
1 z suffisante 1 - 1 000 pF
-"' .......
c(
1 c: puisqu'li 1 -101'F
~ s'agit d'une
• ::!; 1 - 220 JLF
!
1
-
0 bande de fré-
quence char-
gee. et d'un
• Semiconducteurs
1 régulateur tension 7808
1 type de
modulation 1 circuit mélangeur S042P
ne nêcessi· 1 transistor BC 107
tant pas de 1 t ransistor 2N2222
performances 1 ampli BF LM380
él evées (AM,
BLU, CW, • Divers
etc ... ). 3 pots TOKO TKACS 34343
1 potentiomètre 10 k log. avec ;nto•rl
1 CV 2 x 390 pF, démultiplié
1 haut-parleur 8 n 1 w
1 prise coaxiale
1 jack pour casqCJe + embase
1 fiche RCA pour alim + embase
• Options
Ccffret. visserie , fil s de câblage
boutons.
97
régime augmente. Il existe une
solution maintenant parfaitement au
point pour pallier ces inconvénients :
l'allumage électronique.
C'est un montage de ce type don t
nous vous proposons ici la réalisa-
tion. Précisons immédiatement qu'il
ne s'agit pas d'un allumage électroni·
que dit • intégral •. Une réalisation de
ce type nécessite. entre autres. le
remplacement du rupteur par un
autre type de capteur. La fiabi lité
d'un tel changement est toujours pro-
blématique pour une réalisation per-
sonnelle. l 'allumage AE 90 est plus
précisément un systèm e d'assis-
tance à l'allumage. il se monte très
facilement sur le véhicu le entre le
rupteur et la bobine, sans autre modi-
fication. Ses conséquences sur le
fonctionnement de l'allumage sont
immédiates : un courant beaucoup
plus faible circule dans le rupteur et
la durée de l'interruption du courant
au primaire de la bobine est pratique-
ment constante et indépendante du
régime moteur. On peut donc atten-
dre les avantages suivan ts d'un tel
montage :
- usure pratiquement nulle du rup-
teur;
- haute tension pratiquement Indé-
pendante du régime moteur ;
Ce système est en principe parfait. - durée de l'étîncelle beaucoup plus
Mais la réalité en montre les limites. constante ;
Tout d'abord, ce rupteur doit couper - point d'allumage parfaitement
un courant d'intensité relativement déterminé et stable dans le temps.
importante plusieurs milliers de fois
par minute. Il s'en suit une dégrada· Du point de vue conduite, le moteur
lion rapide de ses contacts. Les con- démarre mieux à froid et tourne plus
séquences en sont la nécessité d'un souplement, plus longtemps. La con-
changement périodique et le déré- sommation d'essence s'en ressent
glage rapide du point d'allumage du dans le bon sens.
moteur. Par ailleurs, le rupteur étant L'allumage électronique n'est, cer-
en trafné mécaniquement, le temps tes, pas le remède miracle à toutes
d'ouverture de ses contacts dépend les faiblesses du moteur à essence.
du régime moteur. Comme la valeur Toutefois, ses avantages sont tels
de la haute tension générée dépend que l'on ne devrait pas hésiter à en
de ce temps, la tension appliquée aux équiper son véhicule. le montage
bougies varie largement avec le que nous proposons s'adapte à tous
régime du moteur. En pratique. elle les moteurs quel que soit le nombre
va diminuer en même temps que le de temps ou de cylindres.
98
KIT AE90 PERLOR
LE SCHEMA
l 'élément principal est le BUX 37.
Cet élément est parfois appelé à tort
transistor darlington haute tension. Il
comprend effectivement un compo·
sant de ce type mais également deux
résistances et une diode. Malgré son
aspect qui est celui d'un transistor de
puissance, c'est déjà un circuit inté-
fl
gré. Ce composant a été conçu spé-
cialement pour cet usage. Il répond
donc parfaitement aux difficiles con-
ditions de fonctionnement d'un véhi·
cule. Ce BUX 37 commande la rup·
ture du courant au primaire de la
bobine. Il est lui-même commandé
par un circuit 555 à travers deux BC
L'élément principal de cet allumage électronique est le BUX37.
338. Le 555 est monté en monosta·
ble. la durée de l'ouverture est donc
uniquement déterminée par sa cons·
tante de temps. Celle-ci est fixée par
le condensateur de 33 nF et la résis-
tance de 27 kO . Le déclenchement
du monostable est provoqué par le
rupteur par l'intermédiaire du transis-
tor BC 338.
On remarque également la présence
d' un double inverseur à trois posi-
tions. L'une met en service l'allu·
mage électronique. La position inver-
se court-circuite le mon tage et per-
met de retrouver l'allumage conven-
tionnel. Ceci pour les « inquiets" qui
n'auraient pas totalement confiance
en l'électronique ! La troisième posi-
tion rend inefficace l'ensemble de
l'allumage. Cette position pourra être
utilisée comme un système antivol
simple.
Ce montage a largement démontré
sa fiabi lité puisqu'il est déjà installé
sur de nombreux véh icules. Celui de une Implantation qui ulllise au maximum le cuivre du circuit imprimé.
l'auteur fonctionne toujours parfaite- rez sur une figure séparée le dessin tés») du côté de l' isolant du circuit et
ment même après 4 000 km dans le
des pistes cuivrées de ce circuit, à soudés du côté des pistes cuivrées.
Sahara avec chaleur étou ffante,
1'échelle 1. Ce câblage ne présente Au fur et à mesure du câblage, cou-
vents de sable et pistes défoncées ! aucune difficulté particulière. Il fau- per les pattes des composants au ras
Notre montage est, bien entendu, dra, cependant, prendre soin de la du c ircuit, du côté des soudures. On
câblé sur un circ uit imprimé. L'iso· qualité des soudures. La fiabilité du pourra implanter et souder successi-
lant est en verre époxy, de préfé- montage en dépend largement. vement :
rence à la bakélite, compte ten u des Comme toujours, les composants - les résistances : elles sont sou·
conditions d' utilisation. Vous trouve- sont mis en place (on dit « implan- dées à plat. corps contre l'isolant du
99
lallumage électronique
100
KIT AE90 PERLOR
le couve rcle du boîtier pour permet- résistance, if est préférable de se l eur est placé en parallèle avec re
tre le passage à l'inverseur. brancher avant cette résistance. rupteur. Ce condensateur peut être
conservé lorsque l' on adapte cet allu-
LA MISE EN PLACE ESSAIS mage électronique.
Placer d'abord l'inverseur sur la posi- Comme vous avez pu le constater, ce
SUR LE VEHICULE t ion «conventionnel "· L'allumage montage ne présente aucune diffi-
Pour des raisons pratiques, il est pré- électronique n'intervient pas. Faire culté particulière de réalisation ou
férable de monter l'allumage électro- tourner le moteur. Cet essai montre d' installation. Il assurera de bon s ser-
nique à proxim ité de la bobine de la que re branchement rupteur-bobine vices durant de nombreux kilomè-
voiture. L'endroit exact sera choisi est correct. Basculer ensuite l' inver- t res. Alors, à vos fers à souder... et
en fonction de la place disponible sur seur sur la position «électronique». bonne route !
le véhicule. Comme nous l'avons Le montage est alors en fonction.
indiqué, l'allumage électronique AE Aucune modification des réglages du
90 s'insère entre le rupteur et la véhicu le n' est a priori nécessaire.
NOMENCLATURE
bobine. Ayant utilisé des cosses nor- Précisons cependant que cet allu- DES COMPOSANTS
malisées en sortie de l'allumage, il mage électronique ne donnera toutes
est pratique de procéder de la façon ses possibilités que sur un véhicule • Résistances
suivante : débrancher de la bobine le parfaitement réglé. 2 W - 150 f! (marron-vert-marron)
fil provenant du rupteur et rebrancher 1 W - 100 f! (marron-noir-marron)
ce f il sur l'entrée« rupteur" de l'allu- PRECISIONS 1/2 W - 47 f! Uaune-violet-noir)
mage. Câbler par ailleurs un fil de liai- -Certains moteurs présentent un 1/2 W - 1 kf! (marron-noir-rouge)
son comportant une fiche femelle à double circu it d'allumage comportant 1/2 W - 4,7 k!l (jaune-violet-rouge)
chacune de ses extrémités. Brancher deux rupteurs et deux bobines. C'est 112 w - 2 x 6,8 k!l (bleu-gris·
ce câble entre la sortie " bobine " du le cas de certains moteurs six cylin- rouge)
montage et la cosse laissée·libre par dres par exemple. Dans ce cas, deux 1/2 W - 12 k!l (marron-rouge-
l'opération précédente sur la bobine. allumages électroniques sont néces- orange)
Relier l'entrée • masse • de l'allu- saires, un par circuit. 1/2 W - 27 kG (rouge-violet-orange)
mage à la masse du véhicule, c' est-à- - Cas des Deux et Trois Chevaux • Condensateurs
dire un point quelconque du châssis Citroën. Ces véhicules sont équipés Céramique 0,1 ~tF
ou de la carrosserie. Si nécessaire, d'un rupteur et d'une bobine double. Film plastique 22 nF - 33 nF/250 V
gratter la peinture pour obtenir un Un seul allumage électronique suffit. Papier 22 nF/630 V
bon contact électrique. Relier ensuite Il s' intercale normalement entre le Chimique 220 ~tF/ 1 6 V
l'entrée • 12 V" du montage au rupteur et cette bobine. • Semiconducteurs
• + 12 volts • du véhicule. Il est a - Cet allumage électronique ne BUX 37
priori possible de se piquer en un modifie pas les indications données 3 x BC 338 ou 337
point quelconque. En pratique, il est pa r le compte-tours dont le véhicule Circuit 555
' souvent plus facile de se brancher peut être éventuellement équipé. 2 x 1N 4004
sur la borne • 12 V" de la bobine. Si - Sur tout allumage conventionnel 2 x Zener 1,3 W/180 V (exemple :
la bobine est alimentée à t ravers une par rupteur et bobine, un condensa- BZY 97C 180)
Sr 13 bOb-ine CSt .lhi'»enlée tl • Divers
Have-ts tN\e léStsfance. br~·
cher r atimenlallon ae
4 cosses Faston mâles, à visser
l'A.t: 37 en amon1 ete c~tte 4 cosses Faston femell es, sur fil
résistance
4vis04x10
2 vis (Il 4 x 8
6 rondelles éventail f5 4
6 écrous 0 4
4 vis 0 3 x 16
4 rondell es éventail 0 3
4 écrous 0 3
4 entretoises 0 3 x 8
gaine isolante 0 2
Raccordement de l'allumage à la bobine du véhicule et au rupteur par cosses Faston. Coll ret Teko 3A
,;_-------------------------------1 Circuit imprimé
Inverseur à levier. bipolaire.
3 positions fixes.