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Khaled MAAFA
8 avril 2020
Chapitre 2
Applications linéaires
f ((x, y, z) + (x0 , y 0 , z 0 )) = f (x + x0 , y + y 0 , z + z 0 )
= (x + x0 + 2(y + y 0 ) − (z + z 0 ), 5(x + x0 ) − (y + y 0 ) + 2(z + z 0 ))
= (x + 2y − z, 5x − y + 2z) + (x0 + 2y 0 − z 0 , 5x0 − y 0 + 2z 0 )
= f (x, y, z) + f (x0 , y 0 , z 0 )
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10 CHAPITRE 2. APPLICATIONS LINÉAIRES
Cette propriété a une conséquence importante : une application linéaire f : E → F est complètement
déterminée par la donnée de l’image d’une base de E. En effet, si B = {e1 , e2 , . . . , ek } est une base de
E, et x ∈ E, x = x1 e1 + x2 e2 + . . . xn en alors f (x) = x1 f (e1 ) + x2 f (e2 ) + . . . xn f (en ). Il suffit alors
de connaitre les images f (e1 ), f (e2 ), . . . , f (en ) des vecteurs de la base B pour connaitre l’image de
n’importe quel vecteur x de E donné par ses coordonnées dans la base B.
Propriété 2. Soit f : E → F une application linéaire. On a : Imf est un sous espace vectoriel de F .
Proposition 11. Soit f : E → F une application linéaire. Si f est injective alors l’image de toute
famille libre de E par f est une famille libre de F .
2.2.2 Noyau
Définition 12. Soit f : E → F une application linéaire. Le noyau de f est l’ensemble
ker f = {x ∈ E | f (x) = 0F }
On a donc Ker g = {(x, −x) | x ∈ R}. Ker g 6= {(0, 0)}. L’application g n’est donc pas injective.
On a la propriété suivante :
Propriété 3. Soit f : E → F une application linéaire. On a Ker f est un sous espace vectoriel de E
Exemple 17. Dans l’exemple (15), nous avons vu que l’image de l’application linéaire f : R2 → R3 ,
f (x, y) = (2x + y, −x + y, 3x + 2y) est Imf = h(2, −1, 3), (1, 1, 2)i. La famille {(2, −1, 3), (1, 1, 2)}
est génératrice de Imf . De plus cette famille est libre ( vérifiez-le). Donc {(2, −1, 3), (1, 1, 2)} est une
base de Imf . Par suite dim(Imf ) = 2 ce qui donne rg f = 2.
le rang d’une application linéaire nous permet de savoir si elle est surjective. En effet, f est
surjective si et seulement si Imf = F et ceci est vrai si et seulement si rg f = dimK (F ). On a don la
proposition suivante :
Théorème 5. Soient E et F deux K-espaces vectoriels tel que E est de dimension finie. Soit f : E → F
une application linéaire. On a :
On a le corollaire suivant :
Corollaire 1. Soient E et F deux K-espaces vectoriels tel que E est de dimension finie. Soit f : E → F
une application linéaire. On a :
i) f est injective ⇔ rg f = dimK (E)
ii) f est bijective ⇔ rg f = dimK (E) = dimK (F )