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UNIVERSITE DE BOUIRA
Copyright 2015
TP N° 4 Paramètres du modèle électrique et diagramme vectoriel d’un moteur Asynchrone bobiné……….... page 15
TP N° 5 Essais en charge et relevé des caractéristiques d’un moteur Asynchrone à rotor bobiné………..……...page 19
Remarques importantes :
Cette brochure doit être rendue au chargé de TP à la fin du semestre d’étude.
La partie préparatoire est à rendre chaque fin de séance du TP (en fonction de l’état d’avancement
en cours).
La deuxième partie des comptes rendus du TP doivent être obligatoirement rendus Chaque TP
suivant.
TP N°1
Transformateur monophasé
Modèle électrique
Objectifs visés par le TP
L’objet de ce TP est l’étude du transformateur de tension monophasé. Les éléments du modèle électrique
équivalent seront déterminés à l’aide des essais à vide et en court-circuit.
Le modèle électrique de STEINMETZ (figure ci-dessous) correspond à une approche physique du
transformateur où les effets du primaire et du secondaire sont clairement séparés.
i1 R1 l1 i1' R2 l2 i2
• •
iµ
u1 Rµ Lµ e1 m e2 u2
Transformateur idéal
Modèle électrique équivalent du transformateur monophasé (modèle de STEINMETZ utilisé par les constructeurs)
Mais le modèle de STEINMETZ est très difficile à identifier. On se propose donc d’identifier le modèle
suivant, plus simple à identifier, donc plus couramment utilisé :
i1 i1' Rp lp • •
i2
iµ
u1 Rµ Lµ e1 m e2 u2
Transformateur idéal
Modèle électrique équivalent du transformateur monophasé avec résistances et inductances de fuites vue du secondaire
Soient les caractéristiques suivantes, lues sur la plaque signalétique d’un transformateur :
- 220 /24V
- 100 VA
- 50 HZ
Matériel Nécessaires :
- 01 transformateur monophasé (100 VA, 230V/24V)
- 01 autotransformateur monophasé (0-250V, 5A)
- 02 Multimètres,
- 01 Wattmètre numérique,
- 01 Alimentation Continue.
Rappel théorique :
a. Essai à vide (grandeurs indicées 0). Cet essai se fait sous la tension primaire nominale. (→ U10 = U1n)
= Rapport de transformation
S. BENSAID 4 UNIVERSITE de BOUIRA 2015
TP Electrotechnique Fondamentale II Licence Electrotechnique
Les mesures sont effectuées à l’aide des appareils numériques en position AC ou avec des appareils à aiguille du type
ferromagnétique.
A vide (i2 =0), les pertes Joule dans le cuivre sont négligeables car i10 est faible (i10 = iμ+m i2= iμ).
²
= Résistance modélisant les pertes dans le fer.
= ∥ = = = = (module)
+
²+ ²
Attention : Cet essai se fait sous tension réduite. En général : U1cc ~ U1n/10
D’après le modèle équivalent du transformateur, la maille du secondaire en court-circuit permet de calculer les
éléments Rs et ls.
Le diagramme vectoriel du transformateur se réduit au triangle de Kapp.
! = !² + ( '! )² =
La mesure de Pcc permet, comme la tension au primaire (U1) est réduite (pertes fer négligeable), de déterminer les
pertes Joule dans le cuivre donc la résistance Rs :
= !( )²
D’où :
²
! = =
( )² ( )²
Attention :
Cet essai se fait sous tension primaire réduite (ici, U1cc ≈ 26.8 V). Le courant secondaire ne doit
pas dépasser le courant nominal. Utiliser pour cela un autotransformateur abaisseur.
II.4.2- Comparer RS obtenue par l’essai en court-circuit et RS obtenue à partir des mesures obtenues lors de
l’essai voltampèremétrique.
II.5. Effet de la saturation
II.5.1 Relever l’allure du courant absorbé lorsque le transformateur fonctionne à vide, pour U1n/2, pour U1n
et pour 1,2U1n.
II.5.2 Commenter les formes d’ondes observées.
II.6 Identification des paramètres du modèle électronicien (Inductance propres et Mutuelle)
Retrouver les inductances propres des enroulements primaire et secondaire ainsi que la mutuelle inductance
entre le primaire et le secondaire (Voir annexe-cours II.A.3).
TP N°2
Transformateur monophasé
Fonctionnement- Essais en charge
Objectifs visés par le TP
L’objet de ce TP est l’étude du transformateur de tension monophasé en fonctionnement en charge. On
utilise le modèle électrique équivalent au transformateur déduit au TP1.
i1 i1' Rs ls i2
• •
iµ
Rs=m²R1+R2
u1 Rµ Lµ e1 m e2 u2 ls=m²l1+l2
Transformateur idéal
Rappel théorique :
- Schéma électrique équivalent en charge du transformateur monophasé :
Rs l s I2
∆v
m U1 U2 Z
(charge)
U20=m U1
- Diagramme en charge, diagramme vectoriel ou diagramme de Kapp
U2
Equations aux tensions
U20
= + ∆) α2
θ
B
∆vs
= + ! + '+ jωls I2
I2
γ
= O Rs I2
A
La chute de tension ∆) au secondaire est donnée par : (car θ est très faible)
∆) = ! ! α + * + !$% α d’où = + ∆)
- Le rendement du transformateur est donnée par :
!" !" − / ′ ²− -
η= =
!" + ! ²+ - !"
TP N°3
Transformateur Triphasé
Couplage et éléments du modèle
Objectifs visés par le TP
L’objet de ce TP est l’étude du transformateur triphasé. Dans ce TP, on cherche à déterminer les rapports de
transformation du transformateur par colonne, le rapport de transformation triphasé complexe ainsi que les
indices horaires pour tous les couplages possibles du transformateur. Les essais à vide et en court-circuit
seront également effectués dans le but de déterminer les éléments du modèle du transformateur triphasé.
On donne l’image du transformateur triphasé étudié avec visualisation de la plaque signalétique.
B' B B' B
C' C
C' C
N
Couplage triangle (D)
Couplage étoile (Y)
- Au secondaire les enroulements peuvent être couplés de trois manières différentes : étoile(y), triangle(d) et zigzag(z).
Pour le couplage en Zig-zag chaque enroulement est divisé par deux. Pour former une phase on met en série, à partir
d’un point neutre, deux demi enroulement pris sur deux noyaux différents et connectés en sens inverse.
a
N
Couplage Zig-zag (Z, z)
B b
A a
Les enroulements primaire et secondaire constituant le de la première colonne (ou du premier transfo monophasé) sont
connectés entre les bornes respectives N et A pour le primaire et b et a pour le secondaire.
A vide les tensions aux bornes de ces enroulements traversés par le même flux et dans le même sens sont en phase et
1
proportionnel au nombre de tours et est égal à 1 .
Le déphasage de la tension simple secondaire par rapport à la tension simple de même nom au primaire est de
2
Ih 3 en considérant ce déphasage dans le sens horaire (et non pas dans le sens trigonométrique).
Hypothèses : Pour faire cette étude aisément, il est indispensable de :
Disposer d’un schéma clair faisant apparaître les points de polarité.
Faire figurer sur ce schéma les dénominations des différentes tensions (tensions aux bornes des enroulements
au primaire et au secondaire).
Utiliser le calcul complexe ou les vecteurs de Fresnel pour passer progressivement des tensions simples du
primaire à celles du secondaire.
Détermination de l’indice horaire : Dans l’exemple présenté plus haut, nous nous intéressons aux tensions simples
des deux côtés (VAN et Van), entre les premières bornes du primaire et du secondaire et les points neutres (réels ou
fictifs) primaire et secondaire.
On suppose Vab (tension aux bornes de l’enroulement primaire) en phase avec VAN (tension aux bornes de
4
l’enroulement secondaire). Donc la tension V2 (=Van : tension simple) est en retard de 5 = 30° sur V1 (=Van : tension
simple au secondaire)
La tension simple primaire V1 = VAN et la tension simple secondaire V2 = Van ne sont généralement pas en phase.
Traçons V1 verticalement (à 12h), le phaseur V2 indique l’indice horaire Ih est égale à 1. La connexion électrique est
noté Yd1.
Primaire Secondaire
Rapport de transformation par colonne : Il est donné par le rapport entre les tensions simples (ou entre lignes)
secondaire et primaire.
9% 9<
= =
9:; 9:=
9< % 9% %
Dans l’exemple étudié :on a : 9 = % = √? 9 ⇒ =
:; :; √? %
De façon analogique, si on néglige le courant magnétisant et du fait de la conservation des puissances primaire et
secondaire, le rapport des phaseurs courant de lignes vaut :
%
= =
C% D ? @ ∗
?/@,B
I10
Zµ =Rµ // jXµ
% V20 = V1
=C
V1 V2
%
Pour déterminer les éléments du schéma équivalent, soit on travail avec un transformateur couplé Yy ou bien on
suppose dans tous les cas qu’il est couplé en étoile.
Comme pour le transformateur monophasé :
Pendant l’essai à vide du transformateur triphasé alimenté par un système de tension triphasé équilibré
(tension nominale), on mesure U1, P10, I10 et U20
On déduit :
VHI UHI
m= =
VJ UJ
Avec, U : tension entre lignes ou tension composé
I : courant de ligne
V : tension par phase ou tension simple.
NO TOR
ZM = RM =
√PQOR P(QOR )U
TOR Z[
cos φJI = LM = \ ]^_ `
√PNO QOR OR
Pendant l’essai en court-circuit du transformateur alimenté en triphasé sous une tension réduite (à courant
secondaire nominal), on mesure U1cc, P1cc, I1cc, I2cc
mVJcc
Za = R a ² + (ωLa )² =
IHcc
PJcc = 3R a (IHcc )²
I.6 Dans le cadre de l’indentification des éléments du modèle électrique du transformateur, proposer les schémas de
montage pour l’essai à vide et l’essai en court-circuit du transformateur triphasé. La mesure de puissance se fait par
la méthode des deux Wattmètres.
I.7 Quelle est la tension maximale par enroulement au primaire et au secondaire ?
I.8 Quelle tension entre ligne (réseau) qui permet d’alimenter le transformateur dans le cas des couplages : Yy0, Dy1,
Yd1, Dd0, pour un fonctionnement à tensions nominales? Déduire alors la tension aux bornes des enroulements du
secondaire pour chaque couplage.
II- Partie Manipulations expérimentales (À rendre après 01 Semaine)
II.1. Couplage, rapport de transformation et indice horaire :
II.1.1 Repérer les enroulements primaires et secondaires de chaque colonne. Pour se faire :
- Alimenter enroulement par enroulement primaire avec une tension monophasée (100V)
- Mesurer la tension aux bornes de chaque enroulement secondaire.
TP N°4
Moteur asynchrone
Eléments du modèle électrique équivalent et diagramme vectoriel
Objectifs du TP
Le but de la manipulation est de déterminer les paramètres internes de la machine grâce aux essais à rotor bloqué, à
charge nulle et à rotor ouvert.
Matériels mis à disposition :
• Moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné, 1500W,1500tr/mn.
• Rhéostat de démarrage à plots.
• Ampèremètre + 02 Voltmètre + 02 Wattmètre monophasé.
• Frein à poudre magnétique 2kW + alimentation continue 0-20V.
• Autotransformateur triphasé 0 à 250V.
• Stroboscope,
• Capteur de mesure du couple + tachymètre + unité d’acquisition.
Pré-requis :
− Schéma équivalent de la machine asynchrone et signification physique de chacun des éléments.
− Essais à réaliser pour la détermination de tous les paramètres internes de la machine et hypothèses de calcul.
− Ordre de grandeur en grandeurs réduites (p.u.) des courants de démarrage, à pleine charge et à vide d’un moteur
asynchrone.
I1 r 1 l1 I1 ' r2 gl2 =− −
•
I10
∆v
V1 Rµ E1 gm E2=-gmE1
q! − q#
Lµ
p=
• q!
r1 & r2 : résistances d’un enroulement primaire & secondaire V1 : tension d’alimentation
l1 & l2: inductance de fuites d’un enroulement primaire & secondaire Lµ : Inductance magnétisante
E1 & E2 f.é.m induite primaire & secondaire Rf : résistance modélisant les pertes fer
a- Essai à rotor ouvert
On laissant le secondaire ouvert, aucun courant ne circule dans les enroulements secondaires (rotor), donc pas de
couple électromagnétique et pas de rotation du rotor. Les pertes mécaniques sont nulles. Le glissement est égal à 1 et
le moteur asynchrone est équivalent à un transformateur à secondaire ouvert.
Le courant absorbé par le moteur étant faible, la chute de tension aux bornes de l’impédance de fuites (ou de
dispersion) primaire peut-être alors négligée. Le schéma électrique équivalent du moteur est :
I1 I1 '
•
I10
V1 Rµ Lµ E1 gm E2=-gmE1
•
En termes de pertes, durant cet essai les pertes Joule sont négligeables devant les pertes fer. Donc cet
essai nous permet de déterminer les pertes fer du moteur.
1 1
1ére méthode de calcul de Lµ: Lµ =
ω 2
1
2
I 10
−
Rµ
V1
Pf R Rµ
2éme méthode de calcul de Lµ cos ϕ 0 = et tan ϕ 0 = donc Lµ =
3V1 I10 Lµ ω
ω tan ϕ 0
NB : Cet essai est équivalent à un moteur entraîné à vitesse synchrone, le glissement dans ce cas est nul et
les pertes mécaniques également.
b- Essai à vide (à charge nulle)
Le bobinage rotorique étant court-circuité, le rotor tourne à une vitesse très proche de la vitesse synchrone.
Durant cet essai le courant absorbée par le moteur est comme l’assai précédent (faible), la chute de tension
primaire est donc négligeable.
La puissance mesurée durant cet essai est la somme des pertes mécaniques et des pertes fer.
Le couple résistant de la machine est dû aux pertes mécaniques.
c- Essai à rotor bloqué et secondaire court-circuité (Cet essai simule le démarrage du moteur)
On sait qu’au moment de démarrage le moteur alimenté à tension nominale appel un courant (courant
absorbé) considérable, jusqu’à 10 fois le courant de régime établi. Il est donc déconseillé de faire un
démarrage direct du moteur à tension nominale quand il débite sur une charge nominale.
Durant cet essai on alimente le moteur avec une tension réduite Vcc en empêchant le rotor de tourner (g=1).
Vcc est tel que le courant absorbé par la machine soit le plus proche possible du courant nominal.
On mesure comme précédemment, la puissance absorbée (Pcc), l’intensité du courant de ligne (I1cc) et la
tension d’alimentation Vcc.
Dans cet essai, comme on alimente le moteur avec une tension réduite, on peut négliger les pertes fer (
Pf = 3 ⋅ Vcc2 Rµ ) devant les pertes Joules. La puissance absorbée par le moteur représente uniquement les
pertes Joules.
Le schéma électrique équivalent durant cet essai et équivalent à ce lui d’un transformateur à secondaire
court-circuité :
I1cc r1 l1 I1 ' r2 l2 =− −
•
I10
∆v
V1cc Lµ E1cc m E2cc=-mE1cc
q! − q#
p=
• q!
I2cc
R L
R=m²×r1+r2
mV1cc m 2 ⋅ Pcc
R=
L= m²×l1+l2 3 ⋅ I1cc
2
I 1cc = m ⋅ I 2cc
mV1cc
1ére méthode de calcul de L : Z = R 2 + (Lω ) =
2
I 2 cc
Pcc R tan ϕ cc
2éme méthode de calcul de L : cos ϕ cc = L=
3V1cc I 1cc ω
Et à partir de deux essais à couple résistant différent, on peut retrouver l’inductance de fuite l2.
II. Manipulations
a- Plaque signalétique et données nominales
Prélever sur la plaque signalétique du moteur les données suivantes :
Couplage des enroulements Pu f U1 N I1 Cos ϕ
statoriques [kW] [Hz] [V] [tr mn-1]
.
[A]
Y 1.5
∆ 1.5
1. Mesurer la tension simple, la tension composée et la fréquence du réseau SONELGAZ. Comparer
aux données du moteur.
2. Quel couplage faut-il pour les enroulements statoriques ?
3. A partir de ces données, retrouvez le rendement nominal du moteur ainsi que son couple utile.
Pour la tension d’alimentation, nous allons utiliser un autotransformateur qui délivre une tension simple de 0
à 250V.
b- Essai à rotor ouvert :
- A l’aide d’un Ohmmètre mesurer les résistances des enroulements statorique.
- Faire le couplage adéquat aux enroulements statoriques.
- Régler la tension de l’autotransformateur à la tension nominale.
- Réaliser le montage expérimental tel qu’illustré dans la figure A.
- Mettre en marche le moteur. Que remarquer vous ? commenter
- Quelle est la valeur du glissement dans cet essai ?
- Prélever les mesures de la puissance et du courant absorbées, des tensions primaire et secondaire.
- Calculer le rapport de transformation du moteur.
c- Essai à rotor ouvert :
- Laisser le montage expérimental précédent sans aucun changement. (Faire attention aux calibres des
appareils de mesure).
- Insérer un Ampèremètre pour mesurer le courant dans les enroulements rotoriques et relier entre les bornes
de sorties du rotor (K, L, M), comme indiqué sur la B.
- Le courant mesuré dans le montage ci-dessus, est-il celui qui parcourt un enroulement rotorique ?
Alimenter le moteur à tension nominale,
- Prélever la puissance absorbée, le courant primaire, la tension d’alimentation, la vitesse de rotation du
moteur et le courant au secondaire. Conclure.
V *
N
* W
M
3~
* W
*
W2 U 2 V 2
K L M
U 1 V 1 W1
V
Figure A : Schéma de montage essais du moteur asynchrone
L
M
TP N°5
Moteur asynchrone
Essais en charge
Objectifs du TP : Détermination des points de fonctionnement du moteur de façon direct et indirect (par des mesures
expérimentales et un calcul théorique)
I- Partie préparatoire :
- A partir de la plaque signalétique du moteur asynchrone, calculer :
o le courant nominal absorbé : par le moteur.
o Le couple nominal du moteur (utiliser en plus de la plaque signalétique, les essais effectués au tp 4).
II- Manipulations
II.1 Méthode directe de détermination des points de fonctionnement.
Essai à différents couples résistants :
V *
N
* W
M
3~
* W
*
W2 U 2 V 2
K L M
U 1 V 1 W1
V
Figure A : Schéma de montage essais du moteur asynchrone
- Réaliser le montage expérimental précédent. (Faire attention aux calibres des appareils de mesure).
- Alimenter le moteur à tension nominale,
- Prélever la puissance absorbée, le courant primaire, la tension d’alimentation, la vitesse de rotation
du moteur et le courant absorbé
S. BENSAID 19 UNIVERSITE de BOUIRA 2015
TP Electrotechnique Fondamentale II Licence Electrotechnique
Cr [Nm] I1 [A] Pa [W] N [tr.mn-1] V1 [Volt]
0.1CN
0.2CN
0.3CN
0.4CN
0.5CN
0.6CN
0.7CN
0.8CN
0.9 CN
1.0CN
1.1CN
1) Pour les cinq points de fonctionnement remplir le tableau ci-après Travail à effectuer chez vous
Couple Vitesse Pu η g V1 I1 P1 Cosϕ Pertes Pertes
imposé mesurée mesurée mesuré mesurée Joule sta Joule rot
0.1CN
0.2CN
0.3CN
0.4CN
0.5CN
0.6CN
0.7CN
0.8CN
0.9 CN
1.0CN
1.1CN
II.2 Méthode indirecte de détermination des points de fonctionnement. Diagramme du cercle.
Travail à effectuer chez vous
1) A l’aide du schéma électrique équivalent identifié du moteur (TP 4), vérifier les valeurs mesurées au
point de fonctionnement nominal. Commenter.
2) Tracer le diagramme circulaire du moteur à l’aide les essais du TP 4. En précisant les différentes étapes de
son tracé.
3) A l’aide du diagramme de cercle du moteur, remplir le tableau ci-dessous
Couple Vitesse Pu η g V1 I1 P1 Cosϕ Pertes Pertes
imposé mesurée mesurée mesuré mesurée Joule sta Joule rot
0.1CN
0.2CN
0.3CN
0.4CN
0.5CN
0.6CN
0.7CN
0.8CN
0.9 CN
1.0CN
1.1CN
Comparer avec le tableau de la question (2). Conclure.
II.3 Visualisation de la forme du courant, couple et vitesse au démarrage.
II.4 Démarrage et freinage démonstratifs par autotransformateur et par rhéostat de démarrage.
S. BENSAID 20 UNIVERSITE de BOUIRA 2015
TP Electrotechnique Fondamentale II Licence Electrotechnique
TP N°6
Génératrice synchrone (alternateur)
Identification des paramètres des modèles
Objectifs du TP
Le but de la manipulation est de déterminer les paramètres des modèles vectoriels de la machine synchrone
(fonctionnement en Générateur) grâce à des essais spécifiques et tracer les diagrammes par les méthodes directe et
indirecte
Eo V
V jXsI
ϕ RI
I
Diagramme de Behn-Eschenburg pour une charge inductive
S. BENSAID 21 UNIVERSITE de BOUIRA 2015
TP Electrotechnique Fondamentale II Licence Electrotechnique
Détermination de la réactance synchrone
Pour un fonctionnement en CC (V=0) on a : E occ = ( jX s + R )I cc
Et comme la réactance synchrone est généralement très grande devant la résistance d’un enroulement, on obtient
Eocc
donc : Xs ≈
I cc
Donc pour avoir Xs :
On prélève la CI, Eo=f(Ie) à f=Cte, et la caractéristique de court-circuit, Icc=f(Ie)
Puis pour une valeur de Ie qui correspond à une valeur de Icc on détermine Eocc
Eo Icc
Eo=f(Ie) à f=Cte
Icc=f(Ie)
Ie
O
En court-circuit on a : Ercc=Eocc-jXsIcc
Et comme on vient de voir : Eocc=XsIcc donc E≈0 et la machine est donc à flux résultant nul (f.m.m résultante
négligeable devant les f.m.m de la roue polaire et de l’induit). Donc la relation de la f.m.m résultante que nous avons
( )
établi précédemment permet d’écrire : ε rcc = ne ⋅ I e − jk ⋅ I cc ⋅ e − jϕ 0 ⋅ e jω =0
Donc I cc = a ⋅ I e d’où l’évolution linéaire du courant de court-circuit en fonction du courant d’excitation.
Pour déterminer la caractéristique de CC il suffit alors de faire un seul relevé de Icc, Ie.
La fem à vide et la réactance synchrone sont directement proportionnelles à la fréquence. Donc le courant de court-
circuit Icc est pratiquement indépendant de ω et donc de la vitesse de rotation de la roue polaire Ω (si la condition
R<<Xs est satisfaite, ce qui est souvent le cas).
L’alternateur dans ce cas se trouve dans les conditions d’une charge purement inductive.
NB : Cette méthode de construction graphique simple dans l’ensemble est beaucoup utilisée même dans les machines
saturées, dans le but d’avoir un ordre de grandeur de Ie. Elle est aussi utilisée en régime saturé quant on ne dispose pas
des grandeurs caractéristiques nécessaires à la mise en œuvre d’une autre méthode.
On peut alors :
Soit admettre que la saturation se traduit par une variation de Xs ; on détermine à partir de la CI et de la courbe
en CC, la courbe : Xs=f(Ie)
Le problème à résoudre ici n’est plus chercher Ie à partir de (V, I, ϕ), mais chercher V à partir de (Ie, I, ϕ), ou
chercher I à partir de (V, Ie, ϕ).
Soit on considère la machine non saturé même si elle l’est. La CI sera alors remplacée par une CI fictive qui
est la prolongation linéaire la CI réelle si on ignore la valeur cherchée de Ie ou passant par un point de la CI
réelle (et par l’origine) situé au voisinage de la valeur de Ie utilisée.
I.2 Modèle de Potier
Le modèle de Behn-Eschenburg est simple, il néglige la saturation, par conséquent la f.é.m. sera proportionnel aux
courant d'excitation cela produira des erreurs importantes.
Par contre Potier tient compte de la saturation et il suppose que l'entrefer est constant.
Détermination des éléments du diagramme de Potier
Pour utiliser ce diagramme il suffit de relever:
αI I λ R
Ie
Er V
Ieo
Jr =J + αI
(1)
Ou:
J : courant d'excitation réel qu'il faut donner à la machine.
αI : courant de l'induit ramené à l'inducteur.
Jr : courant d'excitation résultant .créateur du flux réel à l'inducteur de la machine.
Comment déterminer λ et α ?
Détermination de λ et α
Pour déterminer λ et α on doit suivre les étapes suivantes
• On trace la caractéristique à vide E = f(J) à la vitesse nominale, on la prolonge jusqu'à E=0V.on coupe alors
l'axe des abscisses au point Jcc
• On trace la caractéristique en court-circuit Icc= f(J) à la vitesse nominale.
M
Er
λωId
P
N H
αId
N0 P0
Jr J
II- Manipulations
II.1 Pour le diagramme de Behn-Echenbourg
II.1.a Mesure de la résistance d’un enroulement statorique.
- Prélever toutes les données de la plaque signalétique. Expliquer chaque donnée.
- Utiliser la méthode adéquate pour mesurer la résistance d’un enroulement statorique.
II.1.b Essai à vide
• Relever la caractéristique à vide E = f(Ie) (dans ce présent travail Ie=J) à la vitesse nominale.
Ie [A] 0 0.25 0.5 0.75 1 1.25 1.5 1.75 2.0 2.25 2.5
E [V]
II.1.c Essai en court-circuit
• Relever la caractéristique en court-circuit Icc= f(Ie) à la vitesse nominale.
Icc 0.25IN 0. 5IN 0.75IN IN
Ie
II.1.d Travail demandé pour le diagramme de BE (ou RS)
• Tracer la caractéristique à vide E=f(Ie) pour la vitesse de synchronisme.
• Sur le même graphique tracer la caractéristique de court-circuit Icc=f(Ie).
• En déduire par extrapolation Zs=f(Ie), (on predra en considération toute la caractéristique à vide).
• Calculer Zs et Xs dans les hypothèses de Behn-Eschenbourg.
• Par un tracé du diagramme complet de Behn-Eschenbourg quelles les excitations Ie, qui permettent d’avoir au
régime nominal les facteurs de puissance 0.8Ar, 1, 0.8Av.
• En déduire à partir du diagramme de Behn-Eschenbourg V=f(I) à Ie=0.58A pour un facteur de puissance
0.8Ar, 1, 0.8Av.
• Interpréter les résultats et courbes obtenus et conclure.
II.2 Pour le Diagramme de Potier
II.2.a Essai en déwatté à vitesse nominale
• Mettez l'alternateur sur une charge composée des selfs pures
Jd
Schéma de l'alternateur en charge
Câblage MCC
II.2.b Travail demandé
a. Déterminer Er (f.é.m. résultante).
b. A partir de la caractéristique E=f(J) trouver le courant Jr.
c. Déterminer les coefficients de potier λ et α.
d. Pour une charge donnée (V=220v, I=2.2 A, cosφ=0.5AR).
Tracer le diagramme vectoriel des courants et des tensions.
Quelle est l'intensité d'excitation J nécessaire?
Comparer ce résultat avec celui obtenu par la méthode de Behn-Eschenbourg.
e. Même question que 4 pour une charge (220v, I= 2.2 A, cosφ=0.5AV).
f. Tracer la caractéristique V=f(J) avec une intensité de courant de charge I supposé constante est égale à ? A et
cosφ=0AR.(ne pas négliger la chute ohmique). (5ou 6 pointe maximum).
g. Pour une intensité de courant de charge variée entre 0 et ? A .la tension aux bornes de la charge supposé
constante est égale à 220v et cosφ=0AR.
Tracer la caractéristique I=f(Jr) (5ou 6 points maximum).
h. Pour un facteur de puissance varié entre (0….1) et supposant que l'intensité de courant I et la tension aux bornes de
la charge restent inchangés I= 2.2 A et V=220v.
i. Tracer cosφ= f(J)
S. BENSAID 25 UNIVERSITE de BOUIRA 2015