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Lire des romans, n’est-il qu’une

perte de temps ?
Lire des romans, c’est d’abord se cultiver. En effet, il n’est de science infuse chez
personne. En lisant, on découvre de nouveaux concepts, de nouveaux mots. Afin
de les comprendre, on est obligé d’aller chercher un dictionnaire. Aussi, notre
connaissance s’élargit-elle par la découverte de la culture des autres peuples du
monde. Car l’auteur a soin de les exposer. “Le monde s’effondre” de Chinua
Achébé en est un illustre exemple. En le lisant, j’ai compris par exemple, que dans
l’antiquité du bas-Niger, ceux qui se suicidaient pour quelque raison ne pouvaient
être ensevelis par leurs proches. Mais, par des étrangers. Car dit-on :”Il ont offensé
la déesse terre qui ne veut point les recevoir”. Et chose étonnante, on les jetait dans
une forêt dite maudite, au festin des vautours. Aussi, en lisant on apprend aisément
d’autres langues.
Lire des romans, c’est ensuite voyager tout en étant chez soi. Le roman nous
conduit par le biais de la lecture, dans des endroits où nous n’avons jamais mis
pieds. En témoigne, mon voyage à Paris grâce à Gaston Leroux à travers “Le
Fauteuil hanté”, qui me fit voir l’Académie française où les gens de lettres se
réunissaient sous la coupole, dans la salle du dictionnaire. Aussi découvrè-je le
Nord de mon pays, le Bénin, qui a une plaine côtière, une région montagneuse et
deux plateaux au centre, en lisant “Un piège sans fin” de Olympe Bhêly Quenum.
« L’Odysée » d’Homère, m’a permis de voyager avec Ulysse, à bateau, à travers la
Grèce antique et de découvrir l’atmosphère douce des mers.
En définitive, les romans offrent au lecteur maintes bonnes choses : la culture
générale, le voyage en soi, et le bal agréable des mots. Les lire est une nécessité et
parfois un passe-temps. Mais, jamais et point une perte de temps.

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