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Gestion de la production – RESUME

 Chapitre Préliminaire
1 qu’est-ce qu’une entreprise ?
C’est une entité économique et sociale qui permet la production et la vente des biens et de services répondant à un besoin.
Elle est la propriété de :
-le promoteur / les associés/ la banque/ l’Etat/ le personnel/ les fournisseurs/ les clients/ les distributeurs/ les prescripteurs/ les
concurrents/ le tribunal.

2 but de l’entreprise
elle se doit de se régénérée afin de survivre, le profit devient simplement une condition de la pérennité de l’entreprise et non une
finalité. Les objectifs économique : augmenter le CA et diminuer le capital investi
la gestion de production est la fonction qui permet de réaliser les opérations de production en respectant les conditions de
qualité, délai, couts qui résultent des objectifs de l’entreprise

3 les écoles d’organisation :


elle s’intéresse à l’organisation aussi bien marchande que non marchande , elle a pour but d’analyser et de proposer des solutions
pour le fonctionnement, la structure et le développement des organisations
A) les écoles classiques
Taylor : division du travail en taches simples et répétitives individuellement optimisées et sur le payement des employés au
rendement, le taylorisme développa le travail à la chaine, la parcellisation des taches , pour Taylor l’ouvrier n’est pas là pour
penser mais seulement pour exécuter . limites du taylorisme :  vision très appauvrie du potentiel humain
Toyotisme : il se définit en quatre principes : le principe des flux tendu (l’entreprise évite les dépenses inutiles en assurant sa
production selon les commandes et en ayant les stocks justes nécessaires), l’auto-activation de la production, le principe des cinq
zéros (zéros défaut dans la production en renforçant les contrôles, zéros pannes dans le processus de production en anticipant le
problème, zéro papiers en réduisant les procédures administratives complexes, zéros stocks pas de délai donc pas de stocks
Fordisme : accroitre la productivité et la production de l’entreprise et ceci grâce à la division du travail et la standardisation. Ses
limites : inadéquation avec les exigences du marché et le contexte des années 80
Fayolisme : c’est le père du management, il distingue entre cinq qualité de management : prévoir et planifier de maniéré
rationnelle ; organiser allouer les ressources disponibles ; commander et tirer le meilleur parti des agents ; coordonner et
synchroniser l’ensemble des actions ; contrôler et s’assurer que les actions collent à ce qui est planifié. Il a montré qu’un dirigeant
peut obtenir les meilleures performances de son personnel par ses qualités de commandement des hommes et d’administration
des choses.
B) l’école du comportement : elle a cherché à analyser par l’observation l’ensemble des liaisons qui gouvernent les hommes au
travail. Ses membres ont prôné la décentralisation de l’autorité, la responsabilisation des membres de l’organisation et un style
de commandement participatif
C) l’école mathématique : la maximisation du profit en mesurant l’efficacité en détectant les éléments qui influent sur la
productivité ; la décentralisation et la formation ; la direction par objectifs ; l’augmentation de l’éventail de subordination; la
compétitivité et les motivations.

4) Typologie et fonctions des entreprises :


A) typologie

Selon  la propriété du Par secteur Selon la dimension Selon la forme


capital  d’activité juridique
Entreprise privées  Entreprises Selon l’effectif Société en nom
agricoles - PE (-de 10 collectif
salariés) En commandite par
-ME (10 à 50) actions
-GE (+50) En participation
Entreprise publiques et Entreprises Selon le CA HT En  commandite simple
semi-publiques Industrielles SARL
Selon le bénéfice anonyme
Entreprises de réalisé D’économie mixte
services Selon la VA HT Entreprises publiques 

B) fonctions de l’entreprises  :
approvisionnement et achats / distribution/ qualité/ veille, études, recherche et développement/ financière / GRH/Logistique,
gestion des actifs matériels/ Gestion de production

Chapitre I : Approche de la GP


la production est le processus conduisant à la création de produits par l’utilisation et la transformation de ressources. Les produits
peuvent être des biens ou des services. Les ressources sont le capital et les équipements, main d’œuvre, matières, Informations.

1) Qu’est-ce que la gestion de production ?


La gestion de production est la fonction qui permet de réaliser les opérations de production en respectant les conditions de
qualité, délai, couts qui résultent des objectifs de l’entreprise. Toutes les activités liées à la conception et la planification de la
production de l’entreprise, elle concerne la gestion et la structuration des ressources matérielles financières ou humaines
nécessaires à la production, elle concerne aussi l’enregistrement et le contrôle des données de l’activité de production.
Elle cherche à assurer l’équilibre entre le taux d’emploi et la satisfaction du personnel, et le niveau des stocks et les en-cours et
les délais.

2) objet la GP
elle a pour vocation de gérer le stock de produits finis, la planification et l’ordonnancement, le calcul des besoins,
l’ordonnancement –charge de l’atelier, la gestion des stocks de composants et le calcul des couts standards et des couts de
revient réalisés

3) les enjeux de la GP pour une entreprise  :


c’est au moment de la production que peuvent apparaitre des surcouts, des erreurs de fabrication ou encore des problèmes de
sécurité, une bonne GP veillera à produire de manière qualitative tout en réduisant les couts et en tenant compte des conditions
de travail des salariés et du respect de l’environnement. L’objectif de toute entreprise est donc d’optimiser sa GP afin de réaliser
des économies de temps et d’argent tout en apportant entière satisfaction à ses clients.
4) l’organisation de la production :
l’organisation est différente mais les objectifs sont similaires ; produire en essayant de se rapprocher des 5 zéros.
A) la gestion des flux : les flux poussés (la production d’un produit l’envoi à l’étape suivante ce qui implique le stockage des
produits finis avant leur commercialisation) les flux tirés (la fabrication d’un produit ne peut se faire que s’il ya une demande par
l’étape suivante) les flux tendus (minimum de stocks et d’en cours)
B) la gestion des stocks : l’ensemble des marchandises, des matières ou fournitures, des déchets des produits semi-finis, des
produits finis,… qui sont la propriété de l’entreprise et ne sont pas destinés à être récupérés. 3 grandes catégories : production
sur stock, production juste à temps, production a la demande
C) typologie des ateliers de production :
l’atelier à postes de charge(machines ou postes de travail manuel) l’atelier à flux continue (la chaine) l’atelier ou la cellule flexible
(production discontinue, les transferts entre postes sont automatisés)
D) Ordonnancement :il se charge de lancer les ordres de fabrication ou d’achat auprès du service concerné, à la date prévue
E) Contrôle de la production : sur le plan qualité et le plan prix de revient
F) planification –programmation : maximiser l’efficacité globale d’une compagnie considérée comme un système, en fonctions
des objectifs de l’entreprise. La programmation recouvre l’ensemble des décisions prises définissant des objectifs chiffrés dans le
domaine commercial, financier, production.

Chapitre II : Méthodes et outils de planification


1) le Kanban : autorégulation de la production en fonction des quantités consommées.
2) la méthode PERT : technique de planification de projet initié par l’US nave dans les années 50
3) Planification des besoins : permettre la planification de la production en fonctions des ressources en personnel, en MP, en
machines et en temps.
4) la méthode OPT : maximiser les ventes, réduire les stocks, réduire les couts.
5) méthode de Gant : déterminer la meilleure manière de positionner les différentes taches d’un projet à exécuter sur une
période déterminée
6) l’ordonnancement : calcul de la date d’exécution optimales de taches, il se charge de lancer les ordres de fabrication ou
d’achats auprès du service concerné, à la date planifié, 
Chapitre III : la gestion de stock
le succès d’une organisation est déterminé, par sa capacité de proposer le bon produit (ou service), au bon moment et au bon
endroit
1) définition, utilité, inconvénients et types de stocks :
A) définition : un stock est une provision, une réserve de produits constitués en vue de satisfaire un besoin ultérieur dans un
objectif économique et technique. Le stockage ou entreposage c’est l’action d’entreposer, cd placer à un endroit identifié des
objets ou des matières dont veut pouvoir disposer rapidement en cas de besoin.

B) utilité des stocks :


- Il sert d’abord à parer la pénurie 
- dans un but spéculatif (on achète à bas prix pour revendre à la hausse)
- les économies d’échelles
- il sert également à se prémunir contre les aléas de livraison

C) les inconvénients :
- la périssabilité de certains produits
- la rupture
- des charges d’entreposage (magasiniers, protection contre le vol incendie etc.)
- déstockage (vente de produit en fin de vie sans n’en tirer aucun profit)

D) types de stocks :
i- Stock moyen :
Stock moyen : (stock début janvier + stock fin décembre) /2
dans le cas où il existe des réapprovisionnements, le stock moyen ne sera pas égale au demi-sommeil des stocks

ii- stock de protection ou de sécurité


la quantité destinée à pallier les aléas tels qu’une augmentation imprévue des sorites, des retards des entrées. Le stock de
sécurité c’est le stock dormant par opposition au stock actif.

iii- Stock minimum :


la quantité minimale que l’on doit détenir en attente d’une prochaine livraison
stock minimum = consommation * délai d’approvisionnement

iv- stock actif :


la différence entre les stock physique et le stock de sécurité

v- stock d’alerte
pour couvrir la consommation de produits entre le moment où l’on constate le besoin de réapprovisionnement jusqu’à la mise à
disposition de la nouvelle livraison
stock d’alerte= stock de sécurité + stock minimum

2) couts liés au stock :


ce sont les couts qui forment le cout complet d’approvisionnement d’un article :
Cout complet : cout de première acquisition + cout de passation de commande + cout d’achat + cout de possession

A) cout de première acquisition :


après la décision de première acquisition, le gestionnaire doit : codifier l’article, définir la première commande, consulter
plusieurs fournisseurs,

B) cout de passation de commande


couts salariaux ( charges sociales, agents d’approvisionnement, services comptables chargés de l’enregistrement et paiement des
factures) + cout de déplacement des agents  + couts de fonctionnement des services (loyers des bureaux, chauffages, éclairages,
fournitures de bureau, cout d’imprimerie) + couts de réception (contrôle et essais des articles achetés)

C- cout d’achat : le responsable des achats doit essayer de le faire diminuer  

D- cout de possession du stock :


i- cout de magasinage : 5 à 20% de la valeur du stock
ii- cout de rémunération des capitaux investis :
iii- cout d’obsolescence : lié au vieillissement de certains articles qu’on ne peut plus vendre
iv- cout de rupture : la rupture c’est quand la demande excédé le stock constitué, il correspond au cout financier du chômage
technique, pour éviter les  rupture on institue un stock de sécurité qu’on reconstitue dès qu’il est entamé mais pas trop pour ne
pas supporter les couts de stock

4) la gestion du stock :
faire en sorte qu’il soit constamment apte à répondre aux demandes des clients

A) gestion avec ou sans pénurie :


éventualité d’une rupture de stock (modèle avec pénurie) : avant de passer une commande pour es réapprovisionner, l’entreprise
compare le cout de cet approvisionnement en termes de stockage supplémentaire et cout éventuel d’une rupture de stock ; dans
certains marché il est envisageable de faire supporter un délai d’attente aux clients, soit les prix sont bas soit le produit proposé
bénéficie d’une rente de situation

B) gestion par l’amont ou par Laval


le modèle Wilson, permet de trouver la cadence optimale, rechercher l’optimum des couts de passation et de possession, il
retient comme hypothèse des sorties de stock régulière

 N : nb annuelle de commande


Ca : cout de passation d’une commande
t : cout de possession des stocks
C : consommation de l’année
C.a. : Cout d’acquisition
C / 2N. T / 100 : cout de stockage
Cout de commande = C/N
le stock moyen = C/2N

Pour obtenir l’optimum c’est lorsque le cout d’acquisition = cout de stockage


N = racine carré(C * t / 200 * Ca)
on a un tableau à faire 

Cadence N Cout de passation Ca * Cout de possession Ct / 200 Cout total Ca*N + (CT /
N N 200N)

C) gestion des stocks par exception


au lieu de stocker tous les produis on stocke les produits stratégiques ou ceux qui représentent une valeur importante
i- la méthode 20/80 :
20% des références stockées représentent 80% de la valeur du stock, cette méthode de gestion peut donner des économies
substantielles et permettre un meilleur suivi des produits stockés.
Après une analyse des stocks dans le tableau 

Références Quantités en stock Prix unitaire Valeur du stock Valeur du stock en %


De là on constate les produit qui représente 80% de la valeur du stock, ces produits nécessitent un suivi très strict de leur gestion
de stock
ii- la méthode ABC (méthode de Pareto) :
classer les individus  composant une population par ordre décroissant, et cela par une observation du volume des impôts fonciers.
On s’aperçoit que 80% de cet impôt et payé par 20% des assujettis. En classant les individus en 3 classes, cela permet de limiter
les individus sur lesquels on doit agir. Le gestionnaire comme pour la méthode 20/80 s’intéressera au produit qui constitue une
valeur de stockage importante et non une quantité importante

Article Valeur de l’article Nombre de sortie Total Quantités en stock total


Classement ABC pour les sorties :
étape 1 : classer  les totaux des sorties dans l’ordre décroissant
étape 2 : calculer les pourcentages respectifs en valeur et en nb d’articles

Article Valeur de Nombre de Total Total % de la valeur cumulée


Classement d’article
% article
l’article sorties cumulé
Classe A = 20% des articles
Classe B = de 20% des articles a 60 % des articles
Classe C = de 60% des articles a 80% des articles
Classement ABC sur les valeurs en stock :

Article Valeur de l’article


Quantité en Total
stock Total cumulé% valeurs  cumulé Classement de l’article
%article
Classe A : représente 20% des articles
Classe B : représente 60% des articles
Classe C : représente 100% des articles

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