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Efficacité stérilisatrice
Lorsque des micro-organismes et/ou des spores bactériennes sont soumis à un
traitement thermique ou à toute autre méthode de stérilisation ou de désinfection,
tous les micro-organismes ne sont pas tués d’un seul coup. Un certain pourcentage
est détruit dans un laps de temps donné et le reste survit. Si les micro-organismes
survivants sont à nouveau soumis au même traitement pendant le même laps de
temps, il en sera détruit un pourcentage égal et ainsi de suite. Autrement dit, toute
exposition donnée à des agents stérilisateurs ou désinfectants détruit toujours le
même pourcentage des micro-organismes présents, qu’ils soient nombreux ou peu
nombreux.
K x t = log N/N t
où :
Réduction logarithmique des spores
L’effet létal de la stérilisation sur les micro-organismes peut donc s’exprimer
N = Nombre de micro-organismes
mathématiquement, sous la forme de la fonction logarithmique ci-contre :
(spores) présent au départ
Cette formule se traduit par une droite si on la reporte sous forme de courbe semi-
Nt = Nombre de micro-organismes
logarithmique, avec le temps de traitement sur l’axe linéaire et le nombre de
(spores) présent après un
survivants sur l’axe logarithmique.
temps de traitement donné (t)
Une fonction logarithmique ne peut jamais atteindre zéro! Autrement dit, la
K = Constante
stérilité, en tant qu’absence de spores bactériennes vivantes dans un volume de
t = Temps de traitement
produit illimité, est impossible à obtenir. Au lieu d’imposer des exigences irréalisables
Coefficient Q10
Comme indiqué plus haut, l’effet stérilisant d’une opération de stérilisation thermique
augmente rapidement à mesure que la température s’élève. Ceci vaut, bien sûr,
également pour les réactions chimiques découlant du traitement thermique. On a
adopté le coefficient Q10 pour exprimer cette augmentation de la vitesse de réaction.
Il indique de combien de fois la vitesse d’une réaction augmente, lorsque la
température du système augmente de 10°C.
Le Q10 des modifications d’arôme - et de la plupart des réactions chimiques - est
de 2 à 3 environ; autrement dit, si la température d’un système augmente de 10°C,
la vitesses des réactions chimiques doublera ou triplera. On peut également
déterminer les Q10 de destruction des spores bactériennes. Les chiffres obtenus vont
de 8 à 30. Les différents types de spores bactériennes réagissent différemment aux
Modifications chimiques
F0 = t x 10T–121,1°C
z
60
100 110 120 130 140 150 160 170
Temp. °C
Grandeurs B* et C*
La plage d’utilisation effective des traitements UHT est également définie dans
certains pays en fonction des deux paramètres suivants :
Action bactériologique : B* (B étoile)
Action chimique : C* (C étoile)
B* suppose que la stérilité commerciale s’obtient à 135°C pendant 10,1 sec., avec
une grandeur z correspondante de 10,5°C. Ce procédé de référence est exprimé par
une grandeur B* de 1,0, représentant une réduction du nombre de spores thermophiles
de 109 par unité.
La grandeur C* est basée sur les conditions de destruction de 3% de la thiamine
par unité. Ceci équivaut à 135°C pendant 30,5 secondes, avec une grandeur z de
31,4°C.
Un procédé UHT fonctionne de manière satisfaisante, pour ce qui est de la qualité
de conservation du produit, lorsqu’il remplit les conditions suivantes :
B* > 1
C* < 1
Stérilité commerciale
Vous rencontrerez également l’expression “stérilité commerciale”, souvent utilisée
pour les produits ayant subi un traitement UHT. Un produit à stérilité commerciale est,
par définition, un produit dépourvu des micro-organismes qui se développent dans
les conditions courantes.
100 100
50 50
0 0
20 40 60 80 100 120 20 40 60 80 100 120
Minutes Secondes
Fig. 9.3 Courbe de température de la Fig. 9.4 Courbe de température du
stérilisation en récipients. traitement UHT direct et indirect.
Durée de conservation
La durée de conservation du produit est une autre caractéristique du traitement UHT,
pour illustrer la qualité de ce dernier. C’est, par définition, le temps pendant lequel le
produit peut être stocké, sans que la qualité tombe au-dessous d’un niveau minimum
acceptable donné. Il s’agit-là d’une notion subjective - la durée de conservation peut
être très longue si les critères de qualité du produit sont bas.
Un début de gélification, l’augmentation de la viscosité, la sédimentation et le
crémage constituent les facteurs restrictifs physiques et chimiques de la durée de
conservation. La détérioration du goût, de l’odeur et de la couleur en constituent les
facteurs restrictifs organoleptiques.
Aspects nutritifs
La valeur nutritive de la matière Lors de l’étude d’un type de traitement alimentaire, les aspects nutritifs doivent être
grasse, du lactose et des sels impérativement pris en compte. L’effet du traitement thermique sur le lait a fait l’objet
minéraux ne subit aucune de recherches approfondies.
modification, mais on constate une L’effet thermique du traitement UHT sur les constituants du lait peut se résumer
modification limitée de celle des comme suit :
protéines et des vitamines.
I
I
I
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I I
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I
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I
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I I I
I I
Traitement discontinu
Il existe trois modes de fonctionnement
des systèmes discontinus :
1 Paniers perforés empilés dans un
récipient sous pression statique I I
I I I
I I I
I I I
I
I I I I
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I I I I I I
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I I
I I
I I I
I I
3 Autoclave rotatif.
Traitement continu
Habituellement, on utilise de préférence des systèmes continus s’il faut produire plus
de 10 000 unités par jour. Pour assurer la continuité des opérations, la conception des
machines de production continue est basée sur l’utilisation d’un système de sas sous
10 10 10
pression, dans lequel les récipients pleins passent d’un état basse pression/basse
température à une zone à pression et température élevées, avant d’être soumis à des
conditions de pression et de température en diminution progressive et finalement
refroidis à l’eau froide ou glacée.
Il existe sur le marché deux principaux types de machine de stérilisation continue,
différant fondamentalement par le type de sas sous pression utilisé.
1 Le stérilisateur de bouteilles hydrostatique vertical
5
2 Le stérilisateur horizontal à sas rotatif.
1
6 Stérilisateur hydrostatique vertical
Ce type de stérilisateur, souvent appelé stérilisateur à colonnes (figure 9.10),
comprend essentiellement une chambre centrale maintenue à la température de
2
stérilisation par de la vapeur sous pression, équilibrée côté entrée et sortie par des
4 colonnes d’eau qui assurent une pression équivalente. L’eau du côté entrée est
chauffée et celle du côté sortie refroidie, l’une et l’autre à une température réglée de
manière à assurer un apport et une extraction de chaleur maximum, tout en évitant
la rupture du verre par choc thermique.
Dans le stérilisateur hydrostatique à colonnes, les récipients de lait traversent
3 lentement des zones de chauffage et de refroidissement successives. Ces zones
7 sont dimensionnées de manière à assurer les temps de chambrage et les températures
désirés aux différents stades du traitement.
Très souvent, le lait est prétraîté dans une installation de pré-stérilisation
analogue à une installation UHT. Le lait est chauffé à 135°C ou plus pendant quelques
secondes, puis refroidi à 30 - 70°C (selon le matériau de la bouteille - en règle
générale, les bouteilles en plastique exigent une température plus basse) et transféré
dans des bouteilles propres chauffées, avant d’être traité dans le stérilisateur
9 8 hydrostatique à colonnes. La pré-stérilisation peut être effectuée dans une installation
directe ou indirecte; elle n’a pas besoin d’être aussi intense qu’en cas de stérilisation
Fig. 9.10 Stérilisateur hydrostatique en une seule opération, son principal objectif étant de réduire le nombre de spores,
vertical pour la stérilisation continue pour diminuer la charge thermique dans la colonne de chauffage.
des bouteilles. La durée du cycle, dans un stérilisateur hydrostatique, est d’environ une heure,
1. 1er étage de chauffage
dont 20 à 30 minutes de passage dans la section de stérilisation, à 115 - 125°C.
2. Siphon et 2e étage de chauffage
Le stérilisateur hydrostatique convient au traitement thermique de 2 000 bouteilles
3. 3e étage de chauffage
de 0,5 l à 16 000 bouteilles de 1 l par heure. Il permet d’utiliser des bouteilles en verre
4. Section de stérilisation
5. 1er étage de refroidissement et en plastique.
6. 2e étage de refroidissement
7. 3e étage de refroidissement Stérilisateur horizontal
8. 4e étage de refroidissement Le stérilisateur à sas rotatif - illustré sur la figure 9.11 - est une machine relativement
9. Etage de refroidissement final basse, équipée d’un sas rotatif à entraînement mécanique, que traversent les
10. Arbres et roues supérieurs, récipients pleins pour pénétrer dans une zone de pression et de température
entraînés individuellement élevées, où ils sont soumis à une température de stérilisation de l’ordre de 132 à
140°C, pendant 10 à 12 minutes. Le cycle dure 30 à 35 minutes au total et permet
Vapeur un débit de 12 000 bouteilles par heure.
Eau de refroidissement Le stérilisateur à sas rotatif peut être utilisé pour stériliser des bouteilles en
Traitement UHT
Dans une installation UHT moderne, le lait circule dans un système fermé. Dans ce
système, il est préchauffé, traité à température élevée, homogénéisé, refroidi et
conditionné de manière aseptique. Les produits liquides à faible acidité (pH supérieur
à 4,5 - et à 6,5 pour le lait) sont habituellement traités à 135 - 150°C pendant quelques
secondes, par chauffage indirect, injection de vapeur directe ou infusion. Les
produits à acidité élevée (pH inférieur à 4,5) comme les jus de fruit sont habituellement
chauffés à 90 - 95°C pendant 15 à 30 secondes. Toutes les parties du système en
aval de la section de chauffage à haute température proprement dite sont de
conception aseptique, pour supprimer tout risque de réinfection.
Par rapport à la stérilisation traditionnelle en stérilisateurs hydrostatiques à
colonnes, le traitement UHT du lait économise du temps, de la main-d’oeuvre, de
l’énergie et de la place. Le traitement UHT est un procédé rapide et influe beaucoup
moins sur le goût du lait. Les consommateurs réguliers de lait stérilisé en autoclave
sont cependant habitués à son goût de “cuit” ou de caramel et risquent de trouver le
lait UHT “insipide”.
Installations UHT
Le traitement UHT est un procédé continu et son utilisation se limite donc à des
Fig. 9.12 Buse produits pompables. On peut l’utiliser pour des produits alimentaires et laitiers très
d’injection de divers. Notre liste d’exemples n’est pas exhaustive. De nombreux autres produits
vapeur. alimentaires liquides sont susceptibles d’intéresser les laiteries dans le futur.
Les installations UHT sont souvent de conception flexible, pour permettre le
traitement d’un vaste éventail de produits dans la même unité. Une installation UHT
permet de traiter à la fois des produits à faible acidité (pH > 4,5) et à acidité élevée
(p < 4,5). Seuls les produits à faible acidité exigent cependant un traitement UHT pour
en assurer la stérilité commerciale. Les spores ne peuvent se développer dans les
produits à acidité élevée, comme les jus de fruit, et leur traitement thermique n’est
donc destiné qu’à détruire la levure et les moisissures. Une pasteurisation normale
à haute température (90 à 95°C pendant 15 à 30 secondes) suffit à assurer la stérilité
Fig. 9.13 commerciale des produits à acidité élevée.
Récipient
Les installations UHT sont entièrement automatiques et connaissent quatre
d’injection de modes de fonctionnement : pré-stérilisation de l’installation, production, NIA (Nettoyage
vapeur.
Intermédiaire Aseptique) et NEP (Nettoyage En Place). La sécurité devra constituer
une préoccupation majeure, lors de la conception d’une installation UHT. Tout risque
de fourniture d’un produit non stérilisé à la machine de remplissage aseptique devra
être éliminé. Des verrouillages des programmes de commande devront assurer la
protection contre les erreurs de l’opérateur et les manipulations non autorisées du
procédé. Ainsi, par exemple, il devra être impossible de lancer la production si
l’installation n’est pas pré-stérilisée correctement.
Toutes les suites d’opérations liées à la mise en marche, au fonctionnement et au
nettoyage de l’installation sont lancées depuis un tableau de commande contenant
tout l’équipement nécessaire à la commande, au contrôle et à l’enregistrement du
procédé.
Fig. 9.14 Echangeur de chaleur à
plaques pour chauffage et
refroidissement.
Différents systèmes UHT
Il existe deux principaux types de systèmes UHT sur le marché.
Dans les systèmes directs, le produit entre en contact direct avec le fluide de
chauffage, que suit un refroidissement instantané dans un récipient sous vide et enfin
un nouveau refroidissement indirect à la température de conditionnement. Les
systèmes directs se divisent en :
• Systèmes à injection de vapeur (injection de vapeur dans le produit) - voir figure
9.12.
• Systèmes à infusion dans la vapeur (introduction du produit dans un récipient
Fig. 9.15 Echangeur de chaleur
tubulaire pour chauffage et rempli de vapeur) - voir figure 9.13.
Dans les systèmes indirects, la chaleur est transmise du fluide de chauffage au
refroidissement.
produit à travers une paroi (plaque ou tube). Les systèmes indirects peuvent être
basés sur :
• Des échangeurs de chaleur à plaques (voir figure 9.14).
• Des échangeurs de chaleur tubulaires (voir figure 9.15).
• Des échangeurs de chaleur à surface raclée (voir figure 9.16).
Il est en outre possible de combiner les échangeurs de chaleur dans les systèmes
indirects, en fonction des exigences du produit et du procédé.
Pré-stérilisation
Avant de lancer la production, l’installation doit être pré-stérilisée, pour éviter la
réinfection du produit traité. Cette pré-stérilisation comprend :
• Une stérilisation à l’eau chaude à une température identique à celle à laquelle est
Lait soumis le produit. Durée minimale de la stérilisation à l’eau chaude : 30 minutes,
Eau chaude à partir du moment où la température requise est atteinte dans toute la partie
Vapeur aseptique de l’installation.
• Un refroidissement de l’installation aux conditions de température nécessaires à
la production.
NEP
Le cycle de NEP des installations UHT directes et indirectes comporte des séquences
de prérinçage, de nettoyage à la soude, de rinçage à l’eau chaude, de nettoyage à
l’acide et de rinçage final, toutes commandées automatiquement selon un programme
de température et de durée prédéfini. Le programme de NEP doit être optimisé en
fonction des diverses conditions de fonctionnement des différentes laiteries.
1b 5
4 6
7
12 10 1a
11
2
1
4a 4b
2 5
3 10
3a 3b 3c 3d 3e 3f 3g
1
2
4
5
3
Lait
6 Vapeur
Eau de refroidissement
Eau chaude
1 Bac tampon Dérivation de
2 Pompe d’alimentation l’écoulement
3 Echangeur de chaleur
à plaques 8
4 Homogénéisateur non 7
aseptique
5 Injecteur de vapeur
6 Chambreur Fig. 9.20 Système UHT indirect
7 Cuve aseptique à chauffage dans un échangeur
8 Remplissage aseptique de chaleur à plaques.
Chauffage fractionné
Très souvent, les installations de traitement UHT indirect sont conçues de manière
Lait à assurer un débit variable, allant de 50 à 100% de la capacité nominale, et sont
Vapeur raccordées directement à un ensemble de machines de conditionnement aseptique.
Eau de refroidissement Pour éviter un traitement thermique trop intense du produit en cas d’arrêt d’une des
Eau chaude machines de conditionnement, la section de chauffage peut être divisée - fractionnée
Fig. 9.21 Système à chauffage - en sections secondaires.
fractionné dans un échangeur de Le système de chauffage fractionné est illustré sur la figure 9.21. En cas de
chaleur à plaques. réduction brusque du débit de 50% par rapport au débit nominal, une vanne (1) est
a Première section de chauffage actionnée de manière à faire passer le fluide de chauffage à l’extérieur de la première
b Section de chauffage finale section de chauffage (a). Le produit est ainsi maintenu à la température de
préchauffage (75°C) jusqu’à ce qu’il atteigne la seconde section de chauffage
Temp. °C (finale)(b), où s’effectue le chauffage à la température de traitement UHT requise.
Les courbes temps/température de la figure 9.22 illustrent la différence de charge
Pleine thermique du produit à la capacité nominale et à mi-capacité. La ligne pointillée du
capacité graphique représente l’évolution de la température dans un système sans chauffage
fractionné, fonctionnant à 50% de sa capacité nominale.
100°C
3 3a 3b 3c 3d 3e
8
Cuve aseptique
La cuve aseptique, illustrée sur la figure 9.25, sert au stockage intermédiaire des
produits laitiers ayant subi un traitement UHT. Les raccordements du produit et des
fluides de service sont illustrés sur la figure 9.26. Cette cuve peut être utilisée de
différentes manières sur les lignes de traitement UHT, suivant la conception
de l’unité et la capacité des différents modules des lignes de traitement
et de conditionnement. Les figures 9.27 et 9.28 en donnent deux exemples.
• Si l’une des machines de conditionnement s’arrête accidentellement,
la cuve aseptique conserve l’excédent de produit pendant l’arrêt.
• Conditionnement simultané de deux produits. La cuve aseptique est
tout d’abord remplie avec un des produits, suffisamment pour assurer
un poste de conditionnement complet. Puis l’installation UHT passe
à l’autre produit, qui est conditionné directement dans la chaîne de
machines de conditionnement.
L’incorporation d’une ou de plusieurs cuves aseptiques à la chaîne de
fabrication assure ainsi une souplesse de planification de la production.
Lait
Air comprimé
Vapeur
Fig. 9.26 Raccordements du produit et des Eau de refroidissement
fluides de service sur une cuve aseptique. Batterie de vannes
Fig. 9.27 Cuve aseptique utilisée comme bac Fig. 9.28 Cuve aseptique utilisée comme cuve de
tampon pour le conditionnement d’un produit. stockage intermédiaire d’un produit, pendant le
traitement et le conditionnement d’un second produit.
Conditionnement aseptique
Le conditionnement aseptique est, par définition, une technique consistant à
stériliser le matériau de conditionnement ou le récipient, à le remplir d’un produit à
stérilité commerciale dans un environnement stérile, et à produire des récipients
suffisamment étanches pour éviter la recontamination, c’est à dire hermétiquement
scellés (voir figure 9.29).
S’il s’agit de produits à durée de conservation prolongée sans réfrigération,
l’emballage devra également assurer une protection complète contre la lumière et
l’oxygène de l’air. Un emballage pour lait de longue conservation devra donc
comporter une fine couche de feuille d’aluminium, prise en sandwich entre des
couches de polyéthylène.
Le terme “aseptique” implique l’absence ou l’exclusion de tout organisme
indésirable du produit, de l’emballage ou d’autres zones spécifiques, alors que le
terme “hermétique” s’emploie pour désigner les propriétés mécaniques nécessaires
pour interdire la pénétration de bactéries dans l’emballage ou, plus strictement,
empêcher le passage de micro-organismes, de gaz ou de vapeur à travers l’emballage,
dans les deux sens.
ABCDE
123456
1llll2llll3llll4llll 5
3a 3b 3c 3d
2a 2b 2c 2d
4c
4a 4d Lait
Vapeur de chauffage
Eau de refroidissement
Eau chaude
Vapeur
4b Vide et condensat