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Cette composition comprend deux documents réponses, si vous ne pouvez les imprimer, reproduisez
les et ajouter ce temps au temps global de votre épreuve.
I Présentation
L’alimentation en électricité d’une motrice TGV est assurée par la caténaire (câble électrique relié
au réseau). Le lien entre cette caténaire et le circuit électrique du train est assuré par un pantographe.
Ce mécanisme est essentiellement constitué d’un archet (Figure 2), frottant sur la caténaire,
articulé autour de deux bras inférieur et supérieur et de deux bielles. La bielle supérieure positionnant
l’archet n’est pas prise en compte dans cette étude.
La mise en mouvement du pantographe et le maintien de l’archet sur la caténaire sont assurés par
un coussin pneumatique et une came (non représentée).
Pantographe
Archet
Bras supérieur 2
Bielle supérieure
Bras inférieur 1
Coussin pneumatique
Bielle inférieure 3
Isolants
Bâti 0
Ce système a permis de répondre à un ensemble d’exigences rassemblées au sein d’un cahier des
charges dont un extrait est fourni Figure 3 sous forme d’un diagramme d’exigences.
req [Paquet] Pantographe[ RD Pantographe]
débattement Alimenter sans interruption Permettre l'alimentation électrique Hauteur de 1,08 mètres
angulaire facilite la motrice TGV de la motrice TGV Id = "122"
l'élimination des Id = "11" «deriveReqt»
Id = "1" Text = "La hauteur entre la motrice
interruptions Text = "Le système alimente Text = "Le pantographe permet TGV et la caténaire est de 1,08
d'alimentation. sans interruption la motrice d'alimenter la motrice TGV en énergie mètres."
TGV." électrique issue de la caténaire."
«deriveReqt»
«Exigence de performance» «deriveReqt» «deriveReqt»
Erreur statique maximale +/-
«Exigence fonctionnelle»
5% «Exigence fonctionnelle»
Réaliser un effort vertical
Id = "12111" Réaliser un contact avec la
Text = "L'erreur statique Id = "121" caténaire
maximale de l'action verticale du Text = "Le système exerce un effort «deriveReqt»
Id = "12"
système sur la caténaire est de vertical sur la caténaire afin de
Text = "Le pantographe est en
+/- 5%." rester en contact de façon
contact avec la caténaire."
ininterrompue."
«deriveReqt»
«deriveReqt» «deriveReqt»
II Déploiement du pantographe
Objectif
Modéliser le pantographe afin de valider les exigences 111 et 122.
On considère que le point A est le point le plus haut de la motrice (bâti 0).
Q1. Peut-on considérer que le pantographe se comporte comme un système plan ? Justifier.
Q3. Réaliser les figures géométrales associées aux paramètres angulaires des quatre liaisons pivot.
Q4. Déterminer la relation scalaire qui lie le paramètre λ aux paramètres θ1 et θ2 et aux constantes
du système.
Angle θ1 [°]
Q13. Déterminer alors l’expression de la vitesse d’impact de l’archet sur la caténaire en fonction des
paramètres θ1 et θ2 .
L’évolution de la norme de la vitesse d’impact archet/caténaire est donnée sur la Figure 6 en
fonction du paramètre angulaire θ1 pour une vitesse d’entrée θ̇1 = 20 °/s.
Vitesse d’impact au point E [m/s]
Angle θ1 [°]
IV.1 Modélisation
La rectitude de la caténaire et les effets d’inertie de l’archet et du pantographe provoquent des
variations d’effort de contact. Pour considérer la raideur de l’ensemble constitué par le pantographe,
on modélise le pantographe comme un système masse-amortisseur-ressort de masse m, de coefficient
de frottement visqueux f et de raideur k (Figure 7).
On note y(t), le déplacement vertical de la caténaire par rapport à la motrice et x(t), le déplacement
de l’extrémité basse du ressort par rapport à la motrice.
Ainsi, pour assurer un effort de contact entre l’archet et la caténaire le plus constant possible, le
concepteur a choisi d’asservir en position l’extrémité basse du ressort x(t) en mettant en place un
actionneur (non étudié ici) qui exerce un effort Fm sur la masse m.
On négligera le poids de la masse du pantographe dans cette étude.
On notera F la force qu’exerce l’archet sur la caténaire qui sera comptée positive vers le haut.
On notera Fc l’effort de contact de consigne. L’archet est instrumenté et dispose d’un capteur
d’effort mesurant l’effort de contact F .
L’action de l’actionneur Fm sur la masse m est telle que Fm (p) = C(p) [Fc (p) − F (p)] avec C(p) la
fonction de transfert du correcteur, partiellement déterminé dans la partie IV.2.
Le modèle de comportement est obtenu en appliquant le principe fondamental de la dynamique à
la masse m :
d2 x(t) d [x(t) − y(t)]
m = −k [x(t) − y(t)] − f + Fm . (1)
dt2 dt
L’effort imposé par l’archet sur la caténaire est donné par la relation
d [x(t) − y(t)]
F (t) = k [x(t) − y(t)] + f . (2)
dt
La modélisation sous forme de schéma-blocs est donnée par la Figure 8.
Y (p)
A(p)
Q15. Déterminer les formes canoniques des fonctions de transfert A(p) et B(p).
La norme de la vitesse du train par rapport au référentiel terrestre, et donc par rapport à la
caténaire, est notée v(t) et vaut au maximum 320 km/h.
Q19. Déterminer l’expression de la pulsation ω en fonction de la vitesse du train v(t) et de la distance
∆. En déduire la plage de variation de ω en rad/s.
DOCUMENT RÉPONSES
à reproduire s’il ne vous est pas possible de l’imprimer
Q20 : Réaliser, en le justifiant, le tracé asymptotique de Bode de la fonction de transfert H20 .
40
30
20
10
−10
−20
−30
−40
10−1 100 101 102 103
180
90
−90
−180
10−1 100 101 102 103
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Exercice 2 : PALETTISATION DE BIDONS
Les produits, sous forme liquide, sont stockés dans des cuves avant d’être conditionnés dans des
bidons de 5, 10, 20 ou 40 litres.
Les bidons vides sont livrés par palettes. Le conditionnement est réalisé en 7 phases, chacune
réalisée sur un poste :
— Poste 1 : dépalettisation des bidons vides
— Poste 2 : remplissage des bidons
— Poste 3 : bouchage des bidons
— Poste 4 : marquage jet d’encre (traçabilité)
— Poste 5 : collage étiquette
— Poste 6 : palettisation des bidons
— Poste 7 : stockage des palettes pleines
On présente ci-dessous l’implantation de l’atelier de conditionnement. Les bidons sont déposés sur
le tapis de transfert motorisé à partir du poste 1 et atteignent successivement les postes 2,3,4/5 puis
6 pour la mise en palette :
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La phase 6 est réalisée par un robot Kuka KR 180-
2 PA à quatre axes cinématiques articulés présenté
ci-contre. Il est composé d’une ”embase fixe” 0 sur
laquelle tourne le ”bâti de rotation” 1 qui supporte
”l’épaule” 2, le ”bras” 3 et le ”poignet” 4.
La charge utile et le poids des composants articulés
sont compensés par un ”système d’équilibrage” 9. Ce
système assiste l’epaule 2.
La bride de fixation du poignet permet de monter le
”préhenseur” 5 (non représenté).
Le stockage des bidons est précisé sur le tableau et la figure ci-dessous, ils représentent la distri-
butions des bidons sur la palette en fonction de leurs tailles :
On se place dans le cas le plus défavorable, c’est à dire celui consistant à palettiser des bidons de 5
litres. On se propose de déterminer la durée maximale nécessaire à la dépose d’un bidon sur la palette
à partir des exigences définies dans le cahier des charges.
Q 1 : Déterminer le nombre de bidons de 5 litres à palettiser par jour. En déduire le
nombre de palettes à produire par jour ainsi que le temps que l’on peut consacrer à la
composition d’une palette.
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Q 2 : En déduire la durée maximale tm que doit prendre la dépose d’un bidon sur
une palette.
On analyse maintenant la capacité du robot Kuka à palettiser les bidons sur la palette.
On donne en annexe 1 une schématisation des étapes nécessaires au robot pour déposer un à un
les bidons à leur place sur la palette.
Le diagramme de séquences précise les différentes étapes associees :
Les caractéristiques des différents déplacements sont reportées dans le tableau ci-dessous :
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Q 3 : Déterminer, pour le cas de déplacement d’amplitude maximale, le temps t1
associé à la phase À et l’angle parcouru durant cette phase.
En déduire le temps associé à la phase Â, calculer alors le temps restant pour la phase
Á pour ce cas de déplacement.
Q 4 : Reprendre cette analyse pour le cas de deplacement d’amplitude minimale.
Que devient le profil de vitesse pour ce cas ? En déduire le temps associé à ce cas de
déplacement
Q 5 : Donner pour le déplacement d’amplitude 45o la valeur du temps total Tt .
Quelles que soient les valeurs trouvées précédemment, on retiendra pour la suite les
durées suivantes pour les différentes opérations :
On néglige le temps nécessaire au calcul des positons P i, P j.
Le temps nécessaire au remplacement/verrouillage d’une palette est de 2 minutes.
Q 6 : En supposant nul le temps d’attente d’un bidon, déterminer le temps tp6 néces-
saire à la dépose d’un bidon sur la palette, temps nécessaire au robot pour partir de la
position P 0 et revenir en P 0.
Pour aller plus loin dans l’analyse de la phase 6, on compare son temps d’exécution à ceux des
autres postes. On précise que :
— le temps tp2 de remplissage d’un bidon de 5 litres au poste 2 est de 6 secondes.
— le temps tp3 de bouchage d’un bidon au poste 3 est de 3 secondes.
— les opérations associées aux postes 4 et 5 se font à la volée, sans arrêt du bidon, leur durée est
négligeable.
On analyse maintenant l’évolution du stock en amont du poste de palettisation. On considére
l’instant initial to , instant où le premier bidon arrive au poste 6 suite à une mise en route du système
de conditionnement. On note Q(t) le niveau de stock de bidons en amont du poste 6.
La figure ci-dessous montre l’évolution de Q(t) associé au remplissage de 3 palettes :
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Q 8 : Déterminer le niveau Qmax du stock atteint en amont du poste de palettisation.
La longueur de 4 mètres de la zone de stockage amont du poste 6 est-elle suffisante ?
Q 9 : Déterminer :
a) la durée t3 de la phase 3 ;
b) le nombre de bidons chargés sur la palette lors de cette phase ;
c) la durée t4 de la phase 4.
Q 10 : En déduire le temps nécessaire à la formation d’une palette correspondant à
la durée des phases 3, 4 et 5. Conclure quant à la satisfaction du cahier des charges.
On souhaite étudier maintenant la capacité du robot Kuka à réaliser la dépose de toutes les tailles
de bidons sur la palette.
On construit ci-dessous un modèle cinématique de l’architecture du robot. Il associe à chaque solide
k un repere Rk (Ok , ~xk , ~yk , ~zk ), le paramètrage est precisé sur la figure.
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ANNEXE 1 : DESCRIPTION DU CYCLE DE CHARGEMENT DES BIDONS
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DOCUMENT REPONSES à reproduire s’il ne vous est pas possible de l’imprimer
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