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Dossier Départemental sur les Risques Majeurs
Porté à Connaissance
dicrim
Maquette nationale
pour l’application du code de l’environnement
articles L 125 – 2 et R 125 – 5 à R 125 – 27
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
SOMMAIRE
Introduction …………………………………………………………………………...
5
- Avertissement : emploi de la maquette nationale …………………..…. 7
- Préface …………………………………………………………………………... 9
- Le tableau départemental des risques naturels et technologiques …
11
- Arrêté préfectoral et liste des communes ………………………………...
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
INTRODUCTION
L’information préventive
L'information des citoyens sur les risques naturels et technologiques majeurs est un droit inscrit dans le code de
l’environnement aux articles L 125-2, L 125-5 et L 563-3 et R 125-9 à R 125-27.
Elle doit permettre au citoyen de connaître les dangers auxquels il est exposé, les dommages prévisibles, les mesures
préventives qu'il peut prendre pour réduire sa vulnérabilité ainsi que les moyens de protection et de secours mis en œuvre
par les pouvoirs publics. C’est une condition essentielle pour qu’il surmonte le sentiment d'insécurité et acquière un
comportement responsable face au risque.
Par ailleurs, l’information préventive contribue à construire une mémoire collective et à assurer le maintien des
dispositifs collectifs d'aide et de réparation.
Elle concerne trois niveaux de responsabilité : le préfet, le maire et le propriétaire en tant que gestionnaire, vendeur
ou bailleur.
Le décret n° 90-918 du 11 octobre 1990 a défini un partage de responsabilité entre le préfet et le maire pour
l’élaboration et la diffusion des documents d'information. La circulaire d'application du 21 avril 1994 demandait au préfet
d’établir un dossier départemental des risques majeurs [DDRM] listant les communes à risque et, le cas échéant, un Dossier
Communal Synthétique [DCS]. La notification de ce DCS par arrêté au maire concerné, devait être suivie d’un Document
d’Information Communal sur les Risques Majeurs [DICRIM] établi par le maire, de sa mise en libre consultation de la
population, d’un affichage des consignes et d'actions de communication
Le décret n° 2004-554 du 09 juin 2004 qui complète le précédent, conforte les deux étapes-clé du DDRM et du DICRIM.
Il modifie l'étape intermédiaire du DCS en lui substituant une transmission par le préfet au maire, des informations
permettant à ce dernier l'élaboration du DICRIM.
Le décret n° 2005-134 du 15 février 2005, repris par les articles R 125-23 à R 125-27 du code de l’environnement, fixe
les conditions d’application de l’article L 125-5 du même code, introduit par l’article 77 de la loi n° 2003-699 relative à la
prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages. Il définit les modalités selon lesquelles
locataires ou acquéreurs bénéficieront d'une information sur les risques et les catastrophes passées.
Le décret n° 2005-233 du 14 mars 2005, repris par les articles R 563-11 à R 563-15 du code de l’environnement,
précise les règles d’apposition de repères des plus hautes eaux connues et l’inscription dans le DICRIM de la liste et de
l’implantation de ces repères de crue.
Dans chaque département, le préfet doit mettre le DDRM à jour, arrêter annuellement la liste des communes qui
relèvent de l’article R 125 – 10, assurer la publication de cette liste au recueil des actes administratifs de l’Etat ainsi que sa
diffusion sur Internet. Le cas échéant, le préfet élabore en liaison avec l’exploitant d’une installation classée pour la protection
de l’environnement (sites industriels « SEVESO seuil haut »), les documents d’information des populations riveraines comprises
dans la zone d’application d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI).
Sur la base des connaissances disponibles, le dossier départemental des risques majeurs présente les risques majeurs
identifiés dans le département, leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l’environnement. Il souligne
l’importance des enjeux exposés, notamment dans les zones urbanisées, il mentionne les mesures de prévention, de
protection et de sauvegarde et décrit les modes de mitigation qui peuvent être mis en œuvre, vis à vis de l’intensité des aléas
et de la vulnérabilité des enjeux, pour en atténuer les effets. Il fait de même pour les phénomènes qui peuvent affecter
indifféremment toutes les communes du département, comme les tempêtes, les chutes abondantes de neige, les vagues de
froid ou de forte chaleur et le transport de marchandises dangereuses.
Le DDRM mentionne l'historique des évènements et des accidents qui peuvent constituer une mémoire du risque et
récapitule les principales études, sites Internet, ou documents de référence qui peuvent être consultés pour une complète
information. Certaines indications sont à exclure si elles sont susceptibles de porter atteinte au secret de la défense
nationale, à la sûreté de l’Etat, à la sécurité publique, et aux secrets en matière commerciale et industrielle.
Le DDRM doit d’une part, être mis à jour dans un délai de cinq ans et d’autre part, être consultable à la préfecture et
en sous-préfecture, ainsi qu’à la mairie des communes relevant de l’article 2 du décret 90-918 modifié. Le préfet l’adresse
également, à titre d’information, aux maires des communes non concernées. Le DDRM est mis en ligne sur Internet à partir
du site de la préfecture.
Pour chacune des communes dont la liste est arrêtée par le préfet, celui-ci transmet au maire, en plus du DDRM, les
informations nécessaires à l’élaboration du DICRIM : un résumé des procédures, servitudes et arrêtés auxquels la commune
est soumise, une cartographie au 1 : 25000 du zonage réglementaire, et la liste des arrêtés de reconnaissance de l’état de
catastrophe naturelle. Afin de faciliter l’élaboration du DICRIM, un modèle d’affiche communale sur les risques et consignes
de sécurité, un historique des principaux évènements survenus et le zonage des aléas complètent ces informations.
Ces différents documents faisaient, auparavant, l’objet du Dossier Communal Synthétique (DCS).
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Au niveau communal, le maire doit établir le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs en
complétant les informations transmises par le préfet :
- du rappel des mesures convenables qu’il aura définies au titre de ses pouvoirs de police,
- des actions de prévention, de protection ou de sauvegarde intéressant la commune,
- des évènements et accidents significatifs à l’échelle de la commune,
- éventuellement des dispositions spécifiques dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme.
En plus de l’élaboration du DICRIM, le maire doit arrêter les modalités d’affichage des risques et consignes,
conformément à l’article R 125 - 14 et de l’arrêté du 9 février 2005. Une affiche particulière reprenant les consignes
spécifiques définies par la personne responsable, propriétaire ou exploitant des locaux et terrains concernés, peut être
juxtaposée à l’affiche communale. Dans la zone d’application d’un Plan Particulier d’Intervention (PPI), le maire doit distribuer
les brochures d’information aux personnes résidant dans cette zone ou susceptibles d’y être affectées par une situation
d’urgence.
La mise à disposition en mairie du DICRIM et du DDRM voire la possibilité de leur consultation sur Internet font l’objet
d’un avis municipal affiché pendant une période minimale de deux mois.
D’autres dispositions sont consécutives à la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 et à la loi n° 2003-699 du 30 juillet
2003 :
- En présence de cavités souterraines ou de marnières dont l’effondrement est susceptible de porter atteinte aux
personnes ou aux biens (article L. 563-6 du code de l’environnement), le maire doit en dresser la carte communale et l’inclure
dans le DICRIM.
- En zone inondable, en application des articles R 563-11 à R 563-15 du code de l’environnement, le maire doit
implanter des repères de crues indiquant le niveau atteint par les plus hautes eaux connues et mentionner dans le DICRIM
leur liste et leur implantation.
- Dans les communes où un Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles a été prescrit ou approuvé, le maire
en application de l’article L. 125-2 du code de l'environnement, doit informer par des réunions publiques communales ou tout
autre moyen approprié ses administrés au moins une fois tous les deux ans.
- Enfin, lors des transactions immobilières, en application des articles L. 125-5 et R 125-23 à R 125-27 du code de
l'environnement, chaque vendeur ou bailleur d’un bien bâti ou non bâti, situé dans une zone à risque des communes dont le
préfet arrête la liste, devra annexer au contrat de vente ou de location :
- d’une part, un « état des risques » établi moins de 6 mois avant la date de conclusion du contrat de vente ou
de location, en se référant au document communal d’informations qu’il pourra consulter en préfecture, sous-
préfectures ou mairie du lieu où se trouve le bien ainsi que sur Internet
- d’autre part, si le bien a subi des sinistres ayant donné lieu à indemnisation au titre des effets d’une
catastrophe naturelle, pendant la période où le vendeur ou le bailleur a été propriétaire ou dont il a été lui-
même informé, la liste de ces sinistres avec leurs conséquences.
Sont concernés par cette double obligation à la charge des vendeurs et bailleurs, les biens immobiliers situés dans une
zone de sismicité, dans une zone couverte par un Plan de Prévention des Risques technologiques, ou par un Plan de
Prévention des Risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé, des communes dont chaque préfet de département aura
arrêté la liste.
En application des articles du code de l’environnement L 125-5 et R125-23, l’arrêté préfectoral dressant la liste des
communes concernées et la liste des documents sur les risques à prendre en compte, sera publié avant le 17 février 2006.
Les obligations qui en découlent pour les vendeurs et les bailleurs sont applicables le premier jour suivant le quatrième mois
de publication de cet arrêté préfectoral.
Si l’ensemble de ces dispositions de prévention et d’information sont obligatoires dans certaines communes dont le
préfet arrête la liste, elles sont vivement recommandées dans toutes les autres.
Dans sa commune, le maire est habilité à prendre toutes les mesures convenables pour la sécurité des personnes et des
biens.
La prévention commence par l’information, comme le souligne l’ONU à l’occasion de la journée internationale de
prévention des catastrophes, chaque deuxième mercredi d’octobre.
Jacques FAYE
Chef du bureau de l’information préventive, de la coordination et de la prospective
Direction générale de la prévention des risques / SRNH
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
AVERTISSEMENT
Dans un premier temps la maquette aborde des généralités sur les risques majeurs naturels et technologiques
en précisant une définition des risques majeurs puis les mesures de prévention, de protection et les consignes
de sauvegarde.
Ensuite chaque risque naturel et technologique est présenté toujours selon le même canevas :
- des généralités nationales (chapitres G1 à G4) présentant le risque, ses manifestations, les conséquences
sur les personnes, les biens et les adresses pour en savoir plus
- des données régionales (chapitres R1 à R2) présentant le contexte régional et les adresses pour en savoir
plus au niveau régional
- des données départementales (chapitres D1 à D10) présentant le risque dans le département, son
histoire, les enjeux exposés, les actions préventives et les travaux de protection mis en œuvre dans le
département, l’organisation des secours, les communes concernées par ce risque avec une cartographie, les
contacts et pour en savoir plus au niveau du département
- des données communales portées à la connaissance du maire par le préfet (chapitres C1 à C11)
présentant le risque dans la commune, son histoire, les arrêtés de reconnaissance de catastrophes
naturelles ou technologiques, les actions préventives, les travaux de protection, les mesures de police et de
sauvegarde au niveau de la commune, les consignes individuelles de sécurité, l’affichage, la cartographie au
1/25.000, les contacts et les adresses pour en savoir plus.
Chapitre G : Généralités
Chapitre R : Région
Chapitre D : Département
Chapitre C : Commune
En annexe, vous trouverez un lexique pour les sigles et abréviations utilisés, les textes de référence, les
obligations d’information, l’affichage obligatoire et les symboles.
Cette maquette ne constitue que la partie texte qu’il conviendra d’illustrer avec photos, schémas et cartes du
département. Par ailleurs, des illustrations graphiques sont accessibles par prim.net.
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
PREFACE DU PREFET
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Ce tableau récapitule, pour l’ensemble des communes du département et par commune, les risques naturels et
les risques technologiques identifiés. Il indique :
- leur présence (x) dans une commune,
- leur qualification (1 pour le risque sismique, T pour inondation torrentielle),
- les procédures (arrêtés préfectoraux spécifiques) dont ils font l’objet :
. PPR : Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN), Technologiques (PPRT) ou Minier (PPRM)
. PPI : Plan Particulier d’Intervention (plan d’urgence pour un établissement « SEVESO » ou assimilé)
qui fait l’objet de distribution d’une brochure d’information aux riverains sur les risques
encourus et les bons réflexes pour s’en protéger.
NOTA : pour les vides souterrains, on distingue ceux générés par des travaux souterrains, classés
par convention dans les risques technologiques, de ceux relatifs aux cavités dites naturelles :
grottes, karst, classées dans le risque mouvement de terrain.
Il est actualisé chaque fois qu’intervient une modification significative des procédures s’appliquant
à tel ou tel risque.
Il est accessible sur le site Internet de la préfecture : www.département.pref.gouv.fr
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Département
Tableau des risques
cdg j ih u
type Mouvement de
Séisme
terrain
PPR n
AZI
PPR n
type
zonage
Communes
T D P 3 1 G P 2
Ip Rh A 2 2 RG 3
T A
PPR n PPR n
P : prescrit P : prescrit
A : approuvé A : approuvé
AA : appliqué par AA : appliqué
anticipation par anticipation
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
……………
sr
l t e n m wp ih
particuliersRisques
DICRIM affichage
nbre arrêtés cat nat tempêteCyclone/
Risque nucléaire
Risque
marchandises
Risque minier
Transport de
dangereuses
Rupture de
Volcanique
Avalanche
barrage
industriel
nbre arrêtés cat nat
PPR minier
Type ICPE
Ouvrage
Nature
PPR n
PPR n
PPR t
UNB
Mode
PPI
PPI
PPI
A A AS A P C R,C, A C [1] O
F
B SB S R,F [2] P
M P,A
ENGINS DE GUERRE
l’ouvrage
A :…. AS : SEVESO AS R : route C:
carrière
B :…. SB : SEVESO F : voie M : mine
C :… seuil bas ferrée
N:
[2] : .…………………[1]
navigable
PPI M: PPR
A : approuvé maritime minier
P : prescrit C: A:
conduites approuvé
fixes P:
prescrit
PPR t
A : approuvé PPI
P : prescrit A:
approuvé
P:
prescrit
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
PREFECTURE
CABINET
SERVICE INTERMINISTERIEL
Arrêté n°
LE PREFET DE
ARRETE
Article1 :
L’information des citoyens sur les risques naturels et technologiques majeurs auxquels ils sont
susceptibles d’être exposés dans le département, est consignée dans le Dossier Départemental sur
les Risques Majeurs (DDRM) annexé au présent arrêté.
Article 2 :
Cette information est complétée dans les communes listées en annexe du présent arrêté, par le
Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) et l’affichage des risques pris
en compte, la fréquence radio à écouter et les consignes de sécurité à respecter en cas de danger ou
d’alerte.
Article 3 :
La liste des communes concernées est mise à jour annuellement.
Article 4 :
Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs et le cas échéant, les informations
complémentaires sont consultables en préfecture, sous-préfectures et mairies du département ainsi
qu’à partir du site Internet de la préfecture.
Article 4 :
Mesdames et Messieurs le secrétaire général de la préfecture, le directeur de cabinet, les sous-
préfets d’arrondissement, les chefs des services régionaux et départementaux et les maires du
département sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent arrêté qui sera
affiché en mairie et publié au recueil des actes administratifs de l’Etat dans le département et
accessible sur le site Internet de la préfecture de
Fait à, le
Le Préfet,
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
PREFECTURE DE
Cavités souterraines
Liste des communes où s’applique le droit à l’information sur les risques
Zonage sismique
Plan Particulier
Risque majeur
majeurs en application de l’article L. 125-2 du code de l’environnement
Feux de forêt
PPR naturel
PPR naturel
PPR naturel
par anticipation
PPR minier
PPR minier
d’Intervention
Cyclone
Volcan
particulier
approuvé
approuvé
prescrit
prescrit
N° Insee
Communes
Légende
I inondation
2 sismicité faible
Mvt mouvement de terrain
C cavités
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
PREFECTURE
CABINET
SERVICE INTERMINISTERIEL
Le risque
naturel
ou
technologique
majeur
LE RISQUE MAJEUR
Un risque majeur est caractérisé par sa faible fréquence et par son énorme
gravité. Quoique les conséquences des pollutions (par exemple les marées
noires) puissent être catastrophiques, la législation, les effets, ainsi que les
modes de gestion et de prévention de ces événements sont très différents
et ne sont pas traités dans ce dossier.
Pour fixer les idées, une échelle de gravité des dommages a été produite
par le ministère de l'Écologie, du Développement Durable, des Transports
et du Logement. Ce tableau permet de classer les événements naturels en
six classes, depuis l'incident jusqu'à la catastrophe majeure.
Dommages Dommages
Classe
humains matériels
0 Incident Aucun blessé Moins de 0,3 M€
1 Accident 1 ou plusieurs blessés Entre 0,3 M€ et 3 M€
2 Accident grave 1 à 9 morts Entre 3 M€ et 30 M€
3 Accident très grave 10 à 99 morts Entre 30 M€ et 300 M€
4 Catastrophe 100 à 999 morts Entre 300 M€ et 3 000 M€
5 Catastrophe majeure 1 000 morts ou plus 3 000 M€ ou plus
Pour poursuivre vers une meilleure compréhension des aléas, il est donc
primordial de développer ces axes de recherche, mais également de
mettre l'ensemble de cette connaissance à disposition du plus grand
nombre, notamment à travers l'internet.
II.2 La surveillance
L'objectif de la surveillance est d'anticiper le phénomène et de pouvoir
alerter les populations à temps. Elle nécessite pour cela l'utilisation de
dispositifs d'analyses et de mesures (par exemple les services de
prévision de crue), intégrés dans un système d'alerte des populations.
Les mouvements de terrain de grande ampleur sont également surveillés
en permanence.
II.4 La mitigation
L'objectif de la mitigation est d'atténuer les dommages, en réduisant soit
l'intensité de certains aléas (inondations, coulées de boue, avalanches,
etc.), soit la vulnérabilité des enjeux. Cette notion concerne notamment
les biens économiques : les constructions, les bâtiments industriels et
commerciaux, ceux nécessaires à la gestion de crise, les réseaux de
communication, d'électricité, d'eau, etc.
Les plans de prévention des risques naturels prévisibles (les PPR Nat),
institués par la loi « Barnier » du 2 février 1995, les PPR Miniers (loi du 30
mars 1999) et les PPR technologiques (loi du 30 juillet 2003), ont cette
vocation. Ils constituent l'instrument essentiel de l'État en matière de
prévention des risques naturels, technologiques et miniers. L'objectif de
cette procédure est le contrôle du développement dans les zones
exposées à un risque.
Les PPR sont décidés par les préfets et réalisés par les services
déconcentrés de l'État. Ces plans peuvent prescrire diverses mesures,
comme des travaux sur les bâtiments
L’information préventive
Parce que la gravité du risque est proportionnelle à la vulnérabilité des
enjeux, un des moyens essentiels de la prévention est l'adoption par les
citoyens de comportements adaptés aux menaces. Dans cette optique, la
loi du 22 juillet 1987 a instauré le droit des citoyens à une information sur
les risques majeurs auxquels ils sont soumis sur tout ou partie du territoire,
ainsi que sur les mesures de sauvegarde qui les concernent (article L 125-2
du code de l'environnement).
http://www.prim.net Le MEDDTL diffuse sur son site Internet prim.net dédié aux risques
majeurs, dans la rubrique « Ma commune face au risque », des fiches
communales sur les risques.
Le signal est diffusé par tous les moyens disponibles et notamment par le
réseau national d'alerte et les équipements des collectivités territoriales. Il
est relayé par les sirènes des établissements industriels (lorsqu'il s'agit
d'une alerte Seveso), les dispositifs d'alarme et d'avertissement dont sont
dotés les établissements recevant du public, et les dispositifs d'alarme et
de détection dont sont dotés les immeubles de grande hauteur.
Dans le cas particulier des ruptures de barrage, le signal d'alerte est émis
par des sirènes pneumatiques de type « corne de brume », installées par
l'exploitant. Il comporte un cycle d'une durée minimum de deux minutes,
composé d'émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 24
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
de trois secondes.
La fin de l'alerte est annoncée sous la forme de messages diffusés par les
radios et les télévisions, dans les mêmes conditions que pour la diffusion
des messages d'alerte. Si le signal national d'alerte n'a été suivi d'aucun
message, la fin de l'alerte est signifiée à l'aide du même support que celui
ayant servi à émettre ce signal.
Au niveau communal
Dans sa commune, le maire est responsable de l'organisation des secours
de première urgence. Pour cela il peut mettre en oeuvre un outil
opérationnel, le Plan Communal de Sauvegarde, qui détermine, en fonction
des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de
protection des personnes, fixe l'organisation nécessaire à la diffusion de
l'alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et
définit la mise en oeuvre des mesures d'accompagnement et de soutien de
la population. Ce plan est obligatoire dans les communes dotées d'un Plan
de Prévention des Risques naturels prévisibles approuvé ou comprises
dans le champ d'application d'un Plan Particulier d'Intervention.
AVANT
S'informer en mairie :
• des risques encourus ;
• des consignes de sauvegarde ;
• du signal d'alerte ;
• des plans d'intervention (PPI).
Organiser :
• le groupe dont on est responsable ;
• discuter en famille des mesures à prendre si une catastrophe survient
(protection, évacuation, points de ralliement).
Simulations :
• y participer ou les suivre ;
• en tirer les conséquences et enseignements.
PENDANT
APRÈS
Le
risque
naturel
- Le risque inondation
- Le risque mouvement de terrain
- Le risque sismique
- Le risque volcanique
- Le risque feu de forêt
- Le risque avalanche
- Le risque cyclonique
- Le risque tempête
Le
risque
inondation
cdg
GENERALITES
Enfin, les dégâts au milieu naturel sont dus à l'érosion et aux dépôts de
matériaux, aux déplacements du lit ordinaire, etc... Lorsque des zones
industrielles sont situées en zone inondable, une pollution ou un accident
technologique peuvent se surajouter à l’inondation.
Le risque inondation
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-inondation
Exemples
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 35
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
archives, musées…).
La vigilance météorologique
Le centre météorologique de Toulouse publie quotidiennement une carte
de vigilance à 4 niveaux (voir page 20 et 261), reprise par les médias en
cas de niveaux orange ou rouge.
L’information est réactualisée tous les jours à 10h00 et 16h00 (et plus
si nécessaire).
- Combinaison avec les prévisions sur les niveaux des cours d’eaux dans
les principaux estuaires ;
- Développement de systèmes de prévision pour les autres estuaires et
les zones littorales basses ;
- Mise en place d’un service d’avertissement signalant le caractère
exceptionnel des pluies intenses pour le risque crues soudaines ou
ruissellement.
Décrire le mode de transmission Ces travaux peuvent être réalisés par des associations syndicales
d’alerte. regroupant les propriétaires, des syndicats intercommunaux ou des
établissements publics territoriaux de bassins créés par la loi du 30 juillet
2003.
Le PPR s'appuie sur deux cartes : la carte des aléas et la carte de zonage.
Celle-ci définit trois zones :
- La zone inconstructible (habituellement représentée en rouge) où,
d'une manière générale, toute construction est interdite, soit en raison
d'un risque trop fort, soit pour favoriser le laminage de la crue ;
- La zone constructible avec prescription (habituellement
représentée en bleu) où l'on autorise les constructions sous réserve de
respecter certaines prescriptions, par exemple une cote de plancher à
respecter au-dessus du niveau de la crue de référence ;
- La zone non réglementée car non inondable pour la crue de référence.
Le document d'urbanisme
Le code de l'urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
documents d'urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
permettent de refuser ou d'accepter, sous certaines conditions, un permis
de construire dans des zones inondables notamment celles définies par un
atlas des zones inondables.
prescrit ou approuvé.
Ils permettent de séparer les enjeux de l’aléa mais ils peuvent aussi
générer un risque plus important en cas de rupture de l’ouvrage : digues
de protection, barrages écrêteurs de crues, ouvrages hydrauliques dérivant
une partie des eaux en crues.
- Préfecture de …………………..
- DDT, DDEA, DDE
- DREAL
- ………
Commune de …………
Porté à Connaissance
LE RISQUE INONDATION
C.4.2 La surveillance
La commune est destinatrice de la prévision des crues de la rivière …. .
L’échelle de crues de référence pour la commune ainsi que les cotes de
A renseigner
vigilance, pré alerte et alerte sont indiquées ci-après :
A renseigner dans le DICRIM si
une surveillance particulière est
organisée au niveau communal :
lieu, mode de surveillance.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
En cas d’inondation :
AVANT
S’organiser et anticiper :
- S’informer des risques, des modes d’alerte et des consignes en mairie ;
- Se tenir au courant de la météo et des prévisions de crue par radio, TV
et sites internet
- S’organiser et élaborer les dispositions nécessaires à la mise en
sûreté ;
- Simuler annuellement ;
http://www.meteofrance.com
- Prévoir les équipements minimum : radio à piles, réserve d'eau potable
http://www.vigicrues.gouv.fr et de produits alimentaires, papiers personnels, médicaments urgents,
vêtements de rechange, couvertures…
PENDANT
Mettre en place les mesures conservatoires ci-dessus.
- Suivre l’évolution de la météo et de la prévision des crues ;
- S'informer de la montée des eaux par radio ou auprès de la mairie ;
-Se réfugier en un point haut préalablement repéré : étage, colline… ;
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 47
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
APRÈS
- Respecter les consignes ;
- Informer les autorités de tout danger ;
- Aider les personnes sinistrées ou à besoins spécifiques ;
Joindre la cartographie disponible C.8.3 Les repères des plus hautes eaux connues (PHEC)
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
- Mairie …
- DDT, DDEA, DDE
- Préfecture
- …
www.prim.net...
Commune de
Cartographie des zones inondables
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des servitudes : PPRi
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Inventaire des repères de crues historiques
(à mettre dans le DICRIM)
Le
risque
mouvement
de terrain
ih
GENERALITES
On différentie :
L’érosion littorale
Les grands mouvements de terrain étant souvent peu rapides, les victimes
sont, fort heureusement, peu nombreuses. En revanche, ces phénomènes
sont souvent très destructeurs, car les aménagements humains y sont très
sensibles et les dommages aux biens sont considérables et souvent
irréversibles.
DEPARTEMENT
Le DDRM pourra préciser l’état - Coulées boueuses : drainage des sols, végétalisation des zones
d’avancement des PPR exposées au ravinement, correction torrentielle.
mouvement de terrain approuvés
ou prescrits et le nombre de Souvent, dans les cas de mouvements de grande ampleur, aucune mesure
communes qu’ils concernent. de protection ne peut être mise en place à un coût réaliste. La sécurité des
personnes et des biens doit alors passer par l'adoption de mesures
préventives.
Le PPR s'appuie sur deux cartes : la carte des aléas et la carte de zonage.
Celle-ci définit trois zones :
- La zone inconstructible (habituellement représentée en rouge) où,
À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour
cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde
http://www.risquesmajeurs.fr/le- qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise
plan-familial-de-mise-en-surete- dans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il
pfms n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation il peut, si
nécessaire, faire appel au préfet représentant de l'État dans le
département.
- Préfecture de ……………….
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 63
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Commune de
Porté à Connaissance
C.4.2 La surveillance
A renseigner si une surveillance
particulière est organisée par les
services de l’Etat (DDT…), le
BRGM, la commune : lieu, mode
de surveillance.
C.4.3 La mitigation (réduction de l’aléa et/ou de la
Citer les travaux de compétence vulnérabilité des enjeux)
Etat réalisés, entrepris ou prévus
pour réduire les risques (cf.
exemples p.59).
C.6.1 L’alerte
Rappeler les modalités d’alerte si
la commune bénéficie d’un
système de surveillance
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
PENDANT
- Fuir latéralement, ne pas revenir sur ses pas ;
- Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dans un bâtiment
endommagé ;
- Dans un bâtiment, s’abriter sous un meuble solide en s’éloignant
des fenêtres.
APRÈS
- Evaluer les dégâts et les dangers ;
- Informer les autorités.
PENDANT
A l’intérieur :
- Dès les premiers signes, évacuer les bâtiments et ne pas y
retourner, ne pas prendre l’ascenseur.
A l’extérieur :
- S’éloigner de la zone dangereuse ;
- Respecter les consignes des autorités ;
- Rejoindre le lieu de regroupement indiqué.
APRÈS
A développer dans le DICRIM à - Informer les autorités.
partir de l’arrêté municipal en
précisant les modalités
d’affichage
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
- Mairie …
- DDT
- RTM
- Préfecture
- …
Commune de
Cartographie des zones exposées à un mouvement de terrain
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des servitudes : PPR mouvement de terrain
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des cavités souterraines et marnières
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
en application de l’article L563-6 du Code de l’Environnement
Le
risque
sismique
j
GENERALITES
lieu donné. Ce n'est pas une mesure objective par des instruments,
mais une appréciation de la manière dont le séisme se traduit en
surface et dont il est perçu (dommages aux bâtiments notamment). On
utilise habituellement l'échelle EMS98, qui comporte douze degrés. Le
premier degré correspond à un séisme non perceptible, le douzième à
un changement total du paysage. L'intensité n'est donc pas,
contrairement à la magnitude, fonction uniquement du séisme, mais
également du lieu où la mesure est prise (zone urbaine, désertique…).
D’autre part, les conditions topographiques ou géologiques locales
(particulièrement des terrains sédimentaires reposant sur des roches
plus dures) peuvent amplifier les mouvements sismiques du sol (effets
de site), donc générer plus de dommages et ainsi augmenter l’intensité
localement. Sans effets de site, l'intensité d'un séisme est
habituellement maximale à l'épicentre et décroît quand on s’en
éloigne.
- La fréquence et la durée des vibrations : ces 2 paramètres ont
une incidence fondamentale sur les effets en surface.
- La faille activée (verticale ou inclinée) : elle peut se propager en
surface.
Un séisme peut se traduire à la surface terrestre par la dégradation ou
la ruine des bâtiments, des décalages de la surface du sol de part et
d'autre des failles, mais peut également provoquer des phénomènes
annexes importants tels que des glissements de terrain, des chutes de
blocs, une liquéfaction des sols meubles imbibés d’eau, des avalanches
ou des raz-de-marée (tsunamis : vague pouvant se propager à travers
un océan entier et frapper des côtes situées à des milliers de
kilomètres de l’épicentre de manière meurtrière et dévastatrice).
D’une manière générale les séismes peuvent avoir des conséquences sur
la vie humaine, l'économie et l'environnement.
Le risque sismique :
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-sismique
Plan séisme :
http://www.planseisme.fr
LA SISMICITE REGIONALE
La surveillance sismique
Le suivi de la sismicité en temps réel se fait à partir de stations
sismologiques réparties sur l’ensemble du territoire national, gérés par
divers organismes (Geoscope, Sismalp, CSEM). Les données collectées par
les sismomètres sont centralisées par le Laboratoire de Géophysique (LDG)
du CEA, qui en assure la diffusion. Ce suivi de la sismicité française permet
d’améliorer la connaissance de l’aléa régional, voire local en appréciant
notamment les effets de site.
mesures adaptées.
- La construction parasismique
Le zonage sismique de la France impose l'application de règles
parasismiques pour les constructions neuves et aux bâtiments
existants dans le cas de certains travaux d’extension notamment. Ces
règles sont définies dans la norme NF EN1998, qui a pour but d'assurer
la protection des personnes contre les effets des secousses sismiques.
Elles définissent les conditions auxquelles doivent satisfaire les
constructions pour atteindre ce but.
En cas de secousse « nominale », c'est-à-dire avec une ampleur
théorique maximale fixée selon chaque zone, la construction peut subir
des dommages irréparables, mais elle ne doit pas s'effondrer sur ses
occupants.
Le PPR s’appuie sur trois cartes : la carte des aléas (intégrant les effets de
site géologique et topographique, les failles actives, les risques de
liquéfaction et de mouvements de terrain), la carte de risque sismique
(calcul de l’endommagement des bâtiments : combinaison de l’aléa et de
la vulnérabilité des bâtiments à cet aléa) et la carte du zonage. Cette
dernière définit deux zones :
- la zone inconstructible (habituellement représentée en rouge), en
raison d’un risque trop fort d’effets induits (mouvements de terrain,
liquéfaction, faille active)
- la zone constructible avec prescription (habituellement
représentée en bleu) où l’on autorise les constructions sous réserve de
respecter certaines prescriptions (au minimum les règles de
constructions parasismiques assorties éventuellement de prescriptions
propres au site)
Le document d’urbanisme
Le code de l'urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
documents d'urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
permettent de refuser ou d'accepter, sous certaines conditions, un permis
de construire dans des zones exposées.
L’information préventive
En complément du DDRM, pour les communes concernées par l’application
du décret 90-918 codifié, le préfet transmet au maire les éléments
d’information concernant les risques de sa commune, au moyen de cartes
au 1/25.000 et décrit la nature des risques, les événements historiques,
ainsi que les mesures d'État mises en place.
À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour
cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde
qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise
dans le champ d’application d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il
n’arrive pas à faire face par ses propres moyens à la situation il peut, si
nécessaire, faire appel au préfet représentant de l'État dans le
Lister les communes concernées par département.
le risque sismique
Pour les établissements recevant du public, le gestionnaire doit veiller à la
sécurité des personnes en attendant l’arrivée des secours. Il a été
demandé aux directeurs d’école et aux chefs d’établissements scolaires
d’élaborer un Plan Particulier de Mise en Sûreté afin d’assurer la sûreté des
enfants et du personnel.
Une réflexion préalable sur les lieux les plus sûrs de mise à l'abri dans
chaque pièce et les itinéraires d’évacuation complètera ce dispositif. Le
site risquesmajeurs.fr donne des indications pour aider chaque famille à
réaliser ce plan.
- Préfecture de ….
- DDT, DDEA, DDE
- DREAL
- DDSIS, ……..
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE SISMIQUE
Rappel synthétique possible des
généralités
Renseigner le tableau CAT NAT Certains de ces séismes ont fait l’objet d’une procédure de reconnaissance
de l’état de catastrophe naturelle.
C.4.2 La surveillance
C.6.1 La sauvegarde
Décrire les modalités de
sauvegarde et de mise à l’abri
notamment par rapport à
d’autres secousses, un tsunami
… C.6.2 Les fréquences radio
sécurité civile a été constituée C.6.4 Les plans particuliers de mise en sûreté (PPMS)
Pour les établissements scolaires (BO de l’Education Nationale du 30 mai
2002), il a été demandé aux directeurs d’école et aux chefs
d’établissement d’élaborer un Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS)
afin d’assurer la sûreté des enfants et du personnel avant l’arrivée des
secours et d’éviter que les parents viennent chercher leurs enfants.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
En cas de séisme :
AVANT
- Diagnostiquer la résistance aux séismes de votre bâtiment et
le renforcer si nécessaire ;
- Repérer les points de coupure du gaz, eau, électricité.
- Fixer les appareils et les meubles lourds.
- Préparer un plan de groupement familial.
PENDANT
- Rester où l'on est :
• à l'intérieur : se mettre près d'un gros mur, une colonne
porteuse ou sous des meubles solides, s'éloigner des fenêtres
;
• à l'extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou sous
ce qui peut s'effondrer (cheminées, ponts, corniches, toitures,
arbres...);
• en voiture : s'arrêter et ne pas descendre avant la fin des
secousses.
- Se protéger la tête avec les bras.
- Ne pas allumer de flamme.
APRÈS
Après la première secousse, se méfier des répliques : il peut y avoir
d'autres secousses importantes.
- Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble.
- Vérifier l'eau, l'électricité, le gaz : en cas de fuite de gaz ouvrir les
fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités.
- S'éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des
secousses, en raison d'éventuels raz-de-marée.
- Si l’on est bloqué sous des décombres, garder son calme et
signaler sa présence en frappant sur l’objet le plus approprié
(table, poutre, canalisation …).
PPR sismique
- Mairie …
- DDT, DDEA, DDE
- Préfecture
- …
Commune de
Cartographie des servitudes : PPR sismique
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
volcanique
l
GENERALITES
Le risque volcanique :
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-volcanique
Le document d’urbanisme
Le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
documents d’urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
permettent de refuser ou d’accepter sous certaines conditions un permis
de construire dans les zones soumises au risque volcanique.
- Préfecture de ….
- DDT, DDEA, DDE
- DREAL
- DDSIS
- ……..
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE VOLCANIQUE
Rappel synthétique possible des
généralités
Renseigner le tableau CAT NAT Certaines de ces éruptions ont fait l’objet d’une procédure de
reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.
C.4.2 La surveillance
Rappeler les modalités de
surveillance.
A compléter dans le DICRIM si
une surveillance particulière est
organisée par la commune.
C.4.3 La mitigation (réduction de l’aléa et/ou de la
Citer les travaux de compétence vulnérabilité des enjeux)
Etat réalisés, entrepris ou prévus
pour réduire les risques.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
PRÉALERTE
ALERTE
ÉVACUATION
- Mairie …
- DDT, DDEA, DDE
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 99
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
- Préfecture
- …
Commune de
Cartographie des coulées de laves historiques
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des servitudes
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
feu de forêt
u
GENERALITES
On parle de feu de forêt lorsqu'un feu concerne une surface minimale d'un
hectare d'un seul tenant et qu'une partie au moins des étages arbustifs
et/ou arborés (parties hautes) est détruite. On étend la notion de feu de
forêt aux incendies concernant des formations subforestières de petite
taille : le maquis, la garrigue, et les landes. Généralement, la période de
l'année la plus propice aux feux de forêt est l'été, car aux effets conjugués
de la sécheresse et d'une faible teneur en eau des sols, viennent s'ajouter
les travaux en forêt.
Statistiques zone sud disponibles : - une source de chaleur (flamme, étincelle) : très souvent l’homme
www.promethee.com est à l’origine des feux de forêt par imprudence (travaux agricoles et
forestiers, mégots, barbecues, dépôts d’ordures), accident ou
malveillance,
Bien que les incendies de forêt soient beaucoup moins meurtriers que la
plupart des catastrophes naturelles, ils n'en restent pas moins très coûteux
en termes d'impact humain, économique, matériel et environnemental.
Pour en savoir plus sur le risque feu de forêt, consultez le site du Ministère
de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement.
http://catalogue.prim.net/61_plan-
de-prevention-des-risques-
- Le débroussaillement et le maintien à l’état débroussaillé sont
naturels-previsibles-ppr-_.html obligatoires dans les forêts, landes et plantations autour des
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 109
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Commune de
Porté à Connaissance
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
Pour plus d’informations : fréquence
www.ofme.org 3. Respecter les consignes
AVANT
PENDANT
APRES
C.9– LA CARTOGRAPHIE
- Zones sensibles
- Servitudes : PPR, débroussaillement ….
- Mairie …
- Centre de secours
- Préfecture
- …
Commune de
Cartographie des zones sensibles
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des servitudes : PPR, débroussaillement
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
avalanche
t
GENERALITES
- L’avalanche de plaque :
Cette avalanche est générée par la rupture et le glissement d’une
plaque, souvent formée par le vent, sur une couche fragile au sein du
manteau neigeux. La zone de départ est marquée par une cassure
linéaire.
- L’avalanche en aérosol :
Une forte accumulation de neige récente, légère et sèche (poudreuse)
peut donner des avalanches de très grandes dimensions avec un épais
nuage de neige (aérosol), progressant à grande vitesse (100 à 400
km/h). Leur puissance destructrice est très grande. Leur trajet est
assez rectiligne et elles peuvent remonter sur un versant opposé. Le
souffle qui les accompagne peut provoquer des dégâts en dehors du
périmètre du dépôt de l'avalanche.
Le risque avalanche :
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-avalanche
En France, les accidents sont aujourd'hui, dans plus de 95 % des cas, liés
Statistiques accessibles sous : aux activités de loisirs, mais ils restent faibles (une trentaine de décès par
http://www.anena.org/quels_risqu an), comparativement au nombre d'usagers de la montagne.
es/bilan_accident/bilan_menu.ht
ml
Il conviendra de faire ressortir les D.2 - L’HISTORIQUE DES PRINCIPALES AVALANCHES DANS
enjeux particulièrement menacés LE DEPARTEMENT
du département par les
avalanches, qu’ils soient
humains, économiques,
environnementaux ou
patrimoniaux.
Bulletin de risque avalanche - Etudes spécifiques dans le cadre de l’élaboration de PPR avalanche
du 15/12 au 30/04 (voir plus loin).
au 0892 68 10 20
ou sous D.4.2 La surveillance et la prévision des phénomènes
http://france.meteofrance.com/fr Si l'on connaît assez bien les principales zones où se produisent les
ance/montagne? avalanches, la localisation précise de leur trajet et de leur limite
70768.path=montagnebulletinne d'extension est plus difficile. La prévision des avalanches reste une
ige science inexacte. Quasi inexistante il y a trente ans, elle se développe
aujourd'hui à travers la nivologie (science de la neige qui mesure la
résistance des diverses couches de neige à l’aide d’une sonde de battage
et établit des profils stratigraphiques du manteau neigeux) et la
météorologie alpine.
Le document d’urbanisme
Le Code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
documents d’urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
permettent de refuser ou d’accepter sous certaines conditions un permis
de construire dans les zones soumises au risque avalanche.
Développer les actions menées Le maire définit les modalités d’affichage du risque avalanche et des
dans le département consignes individuelles de sécurité. Il organise des actions de
communication au moins tous les deux ans en cas de PPR naturel prescrit
ou approuvé.
À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour
cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde
qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise
dans le champ d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il n’arrive pas à faire
face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire
appel au préfet représentant de l'État dans le département.
- Préfecture de ….
- DDT, DDEA, DDE
- DREAL
- DDSIS
- ……..
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE AVALANCHE
Rappel synthétique possible des
généralités
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio, sa fréquence
3. Respecter les consignes
En cas d’avalanche :
AVANT
Si vous avez à franchir une zone douteuse :
- Détecter les zones à risques et les éléments aggravants de
terrain.
- Dégager dragonnes, lanières et une bretelle du sac.
- Mettre un foulard sur la bouche.
- Traverser un à un, puis s'abriter en zone sûre.
- Ne pas céder à l'euphorie en groupe !
PENDANT
- Tenter de fuir latéralement.
- Se débarrasser des bâtons et du sac.
- Fermer la bouche et protéger les voies respiratoires pour éviter à
tout prix de remplir ses poumons de neige.
- Essayer de se cramponner à tout obstacle pour éviter d'être
emporté.
- Essayer de se maintenir à la surface par de grands mouvements
de natation.
APRÈS
- Ne pas s'essouffler en criant ; pour tenter de se faire entendre,
émettre des sons brefs et aigus (l'idéal serait un sifflet).
- Faire le maximum d'efforts pour se dégager quand on sent que
l'avalanche va s'arrêter ; au moment de l'arrêt, si
l'ensevelissement est total, s'efforcer de créer une poche en
exécutant une détente énergique ; puis ne plus bouger pour
économiser l'air.
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
- CLPA
- PPR avalanche
- Mairie …
- Préfecture
- …
Commune de
Carte de localisation des phénomènes d’avalanche
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des servitudes : PPR avalanche
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
cyclonique
sq
GENERALITES
- aux vents, dont les rafales peuvent atteindre des vitesses de l'ordre
de 350 km/h. Les changements de direction, souvent brutaux, peuvent
être à l'origine de dégâts considérables ;
Le risque cyclonique :
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-cyclonique
Dans les zones exposées aux effets induits par les cyclones, les PPR
inondations et mouvements de terrain peuvent prescrire ou recommander
des dispositions constructives ou des dispositions sur l'usage du sol.
D.6.1 L’alerte
L'efficacité des mesures préventives nécessite de pouvoir répercuter,
rapidement et efficacement, les informations apportées par la surveillance
météorologique (évolution et intensité du phénomène) aux autorités
administratives et à la population concernées. L'alerte cyclonique (aux
Antilles françaises) comprend ainsi :
Au niveau communal
C'est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d'assurer
la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général
http://www.risquesmajeurs.fr/le- des collectivités territoriales.
plan-familial-de-mise-en-surete-
pfms À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour
cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde
qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise
dans le champ d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il n’arrive pas à faire
face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel
au préfet représentant de l'État dans le département.
Au niveau individuel
- Un plan familial de mise en sûreté. Afin d’éviter la panique lors
d’un cyclone, un tel plan, préparé et testé en famille, permet de mieux
faire face au cyclone. Ceci comprend la préparation d'un kit à mettre à
l’abri sous plastic, composé d'une radio avec ses piles de rechange,
d'une lampe de poche, d'eau potable, des médicaments urgents, des
Citer les communes concernées
papiers importants, de vêtements de rechange.
par le risque cyclonique et
Une réflexion préalable sur les lieux de mise à l’abri les plus
surtout par les phénomènes
appropriés, des panneaux de contreplaqué prédécoupés à la taille des
associés
ouvertures et des rouleaux de papier collant complèteront ce
dispositif. Le site risquesmajeurs.fr donne des indications pour aider
chaque famille à réaliser ce plan.
- Préfecture de ….
- DDT, DDEA, DDE
- DREAL
- Météo-France
- ……..
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE CYCLONIQUE
C.4.2 La surveillance
Décrire les modalités de vigilance
météorologique et de surveillance
Les éléments de ces PPR doivent être repris dans le document d’urbanisme
de la commune et sont opposables aux tiers.
C.6.1 L’alerte
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio, sa fréquence
3. Respecter les consignes
En cas de cyclone :
AVANT
- Renforcer les structures (hauban, toiture …).
- Occulter les ouvertures avec des panneaux de bois cloués.
- Poser des bandes de papier collant sur les baies vitrées.
- Démonter les grandes baies vitrées.
- Stocker les outils nécessaires.
- Enlever ce qui peut devenir un projectile.
- Constituer des réserves de serpillières et de seaux ; placer ses
réserves dans des sacs étanches (aliments, vêtements,
médicaments).
- Rentrer les animaux.
- Amarrer les canots le plus loin possible.
- Gagner les abris municipaux.
PENDANT
- Repérer les endroits les plus résistants du local et s'y tenir (pièce
centrale, wc, placard, cage d'escalier).
- S'éloigner des baies vitrées.
- Surveiller la résistance de l'abri.
- Ouvrir sous le vent au cas où une ouverture cèderait.
- Surveiller le risque d'inondation.
- Se méfier du calme de l’œil du cyclone (il y aura inversion et
renforcement des vents après l’œil).
- Redoubler de vigilance la nuit.
- Attendre impérativement la fin d'alerte pour sortir.
APRÈS
Attention à la marée de tempête qui peut intervenir après le cyclone.
- Évaluer les dangers :
• s'éloigner des points bas,
• ne pas toucher aux fils électriques ou téléphoniques à terre,
• faire attention aux objets prêts à tomber (tôles, planches,
arbres …).
- Vérifier l'état des aliments …
- Réparer et conforter la maison.
- Prêter secours pour dégager les voies de communication.
- Éviter les déplacements.
- Conduire avec prudence.
- Ramasser les animaux morts.
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
- Mairie …
- Préfecture
- …
Commune de
Cartographie des zones exposées aux phénomènes induits des
cyclones
(inondation, mouvement de terrain, coulées boueuses)
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
tempête
rq
GENERALITES
- Des vents tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre
autour du centre dépressionnaire. Ces vents sont d’autant plus violents
que le gradient de pression entre la zone anticyclonique et la zone
dépressionnaire est élevé.
Le risque tempête :
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-tempete
Il conviendra donc ici de préciser Le schéma de prévention des risques naturels (article L565-2 du code de
le contenu du SPRN. Parmi les l’environnement) est un document d’orientation sur cinq ans qui fixe les
mesures prises ou à prendre, on objectifs généraux et un programme d’action de prévention à conduire
pourra développer dans le département en ce qui concerne :
- La connaissance du risque
- La surveillance et la prévision des phénomènes
- Les travaux de mitigation
- La prise en compte du risque dans l’aménagement
- L’information et l’éducation sur les risques
- Le retour d’expérience
La vigilance météorologique
www.meteofrance.com Au-delà de la simple prévision du temps, la procédure Vigilance Météo a
pour objectif de souligner et de décrire les dangers des conditions
météorologiques des prochaines 24 h.
Le
risque
technologiq
ue
- Le risque industriel
- Le risque nucléaire
- Le risque rupture de barrage
- Le risque transport de marchandises dangereuses
Le
risque
industriel
n
GENERALITES
Le risque industriel :
http://www.risquesmajeurs.fr/le-risque-industriel
http://www.aria.developpement-durable.gouv.fr/
D.4.1 La concertation
- Création de Comités Locaux d’Information et de Concertation (CLIC)
autour des établissements SEVESO AS (seuil haut) pour permettre au
public d’être mieux informé et d’émettre des observations.
- Renforcement des pouvoirs des Comités d’hygiène, de sécurité et des
conditions de travail (CHSCT).
- Formation des salariés pour leur permettre de participer plus
activement à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique de
prévention des risques de l’établissement.
- Réunion publique obligatoire, si le maire en fait la demande, lors de
l’enquête publique portant sur l’autorisation d’installation
d’établissement SEVESO AS.
Par ailleurs, les populations riveraines des sites classés Seveso AS doivent
recevoir tous les cinq ans une information spécifique financée par les
exploitants, sous contrôle du préfet. Cette campagne, généralement
appelée campagne PPI (Plan Particulier d’Intervention), doit notamment
porter sur la nature du risque, les moyens de prévention mis en place, ainsi
que sur les consignes à adopter.
D.6.1 L’alerte
En cas d’événement majeur, la population est avertie au moyen du signal
national d’alerte, diffusé par les sirènes présentes sur les sites industriels
classés SEVESO AS.
Au niveau communal
C'est le maire, détenteur des pouvoirs de police, qui a la charge d'assurer
la sécurité de la population dans les conditions fixées par le code général
des collectivités territoriales.
À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour
cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde
qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise
dans le champ d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il n’arrive pas à faire
face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel
au préfet représentant de l'État dans le département.
- Préfecture de ….
- DREAL
- SDIS, …
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE INDUSTRIEL
Rappel synthétique possible des
généralités
Renseigner le tableau CAT TECH Ces accidents ont fait l’objet d’une procédure de reconnaissance de l’état
de catastrophe technologique.
Les éléments de ces PPR doivent être repris dans le document d’urbanisme
de la commune et sont opposables aux tiers.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
AVANT
PENDANT
- Mairie …
- Industriel …
- DREAL …
- Représentant du CLIC
- Préfecture de …….
Commune de
Cartographie des ICPE (périmètre PPI ou étude de dangers)
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des servitudes : PPR technologique
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
nucléaire
m
GENERALITES
Le risque nucléaire :
http://risquesmajeurs.fr/le-risque-nucleaire
économiques, environnementaux
ou patrimoniaux. D.3 - QUELS SONT LES ENJEUX EXPOSES ?
le site internet de l’Autorité de cinq ans une information spécifique financée par les exploitants, sous
Sûreté Nucléaire : www.asn.fr contrôle du préfet. Cette campagne, généralement appelée campagne PPI,
doit notamment porter sur la nature du risque, les moyens de prévention
mis en place, ainsi que sur les consignes à adopter.
D.6.1 L’alerte
En cas d’événement majeur, la population est avertie au moyen du signal
national d’alerte.
Cet iode stable a pour effet de se fixer sur la thyroïde (organe qui retient
l'iode), la saturer et éviter qu'ensuite l'iode radioactif inhalé par respiration,
se fixe sur cette thyroïde provoquant son irradiation.
Des pastilles d'iode en dépôt dans les pharmacies sont d'autre part à la
disposition de la population dans la couronne située entre cinq et
À cette fin, il prend les dispositions lui permettant de gérer la crise. Pour
cela le maire élabore sur sa commune un Plan Communal de Sauvegarde
qui est obligatoire si un PPR est approuvé ou si la commune est comprise
dans le champ d’un Plan Particulier d’Intervention. S’il n’arrive pas à faire
face par ses propres moyens à la situation il peut, si nécessaire, faire appel
au préfet représentant de l'État dans le département.
Au niveau de l’INB
Au sein d'une INB, l'exploitant doit avoir mis en place une organisation
interne permettant de pallier tout incident, d'en limiter les conséquences
et de la remettre en état sûr. Cette organisation est décrite dans un Plan
d'urgence interne (PUI), soumis à l'approbation et au contrôle de l'Autorité
Lister les communes concernées de Sûreté Nucléaire.
par le risque nucléaire
Au niveau individuel
- Un plan familial de mise en sûreté. Afin d’éviter la panique lors
d’un accident nucléaire un tel plan, préparé et testé en famille,
permet de mieux faire face en attendant les secours. Ceci
comprend la préparation d'un kit, composé d'une radio avec ses
piles de rechange, de rouleaux de papier collant, d'une lampe de
poche, d'eau potable, des médicaments urgents, des papiers
importants, de vêtements de rechange et de couvertures. Une
réflexion préalable sur les lieux de mise à l’abri (confinement)
complètera ce dispositif. Le site risquesmajeurs.fr donne des
indications pour aider chaque famille à réaliser ce plan.
- Périmètre PPI
- Préfecture de ….
- DREAL…
- DDSIS
- ……..
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE NUCLEAIRE
Rappel synthétique possible des
généralités
C.4.2 La surveillance
Décrire les modalités de
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 184
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
C.6.1 L’alerte
En cas de danger l’alerte de la population sera réalisée par …
Rappeler les moyens et
modalités d’alerte mis en place
par l’industriel, le préfet.
A compléter dans le DICRIM en
indiquant comment le maire
retransmet l’information à la
population.
C.6.2 La distribution de pastilles d’iode
Préciser les lieux de stockage
et/ou les modalités de distribution
des pastilles d’iodes au niveau de
la commune.
C.6.3 Les fréquences radio
Lister les fréquences habilitées
par la préfecture
C.6.4 Le Plan Communal de Sauvegarde (PCS)
A compléter dans le DICRIM en
indiquant si une organisation de
crise ou un PCS est mis en place
et si une réserve communale de
sécurité civile a été constituée
Le DICRIM pourra préciser les Cette disposition peut être élargie à d’autres établissements dans le cadre
PPMS réalisés dans la commune du PCS.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
PENDANT
- La première consigne est le confinement ; l'évacuation peut
être commandée secondairement par les autorités (radio ou
véhicule avec haut-parleur).
APRÈS
- Agir conformément aux consignes :
• si l'on est absolument obligé de sortir, éviter de rentrer
des poussières radio-actives dans la pièce confinée (se
protéger, passer par une pièce tampon, se laver les
parties apparentes du corps, et changer de vêtements) ;
• en matière de consommation de produits frais ;
• en matière d'administration éventuelle d'iode stable.
- Dans le cas, peu probable, d'irradiation : suivre les consignes
des autorités, mais toujours privilégier les soins d'autres
blessures urgentes à soigner.
- Dans le cas de contamination : suivre les consignes
spécifiques.
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
Joindre la cartographie disponible
- Périmètre PPI
- Mairie …
- Industriel …
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 186
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
- DREAL…
- Préfecture de ….
- …
Commune de
Cartographie de l’aléa nucléaire (périmètre PPI)
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
rupture
de barrage
e
GENERALITES
Classe A = Hauteur ≥ 20 m
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 192
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Implantation, fonctions,
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 193
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Il pourrait être utile de lister par ailleurs les ouvrages plus petits (classe C
ou D), dont la rupture, du fait de leurs caractéristiques, pourrait avoir des
conséquences sur les personnes et les biens.
pris en compte, les mesures aptes à les réduire et les risques résiduels.
D.4.3 La surveillance
La surveillance constante du barrage s'effectue aussi bien pendant la
période de mise en eau qu'au cours de la période d'exploitation. Elle
s'appuie sur de fréquentes inspections visuelles et des mesures sur le
barrage et ses appuis (mesures de déplacement, de fissuration, de
tassement, de pression d'eau et de débit de fuite, etc.). Toutes les
informations recueillies par la surveillance permettent une analyse et une
synthèse rendant compte de l'état du barrage, ainsi que l'établissement,
tout au long de son existence, d'un « diagnostic de santé »
permanent.
Par ailleurs, dans les communes concernées par un ouvrage faisant l'objet
d'un Plan Particulier d'Intervention (PPI), une campagne d'information « PPI
» doit être réalisée. Son objectif est de faire connaître les risques et les
consignes de sécurité spécifiques. Ces campagnes doivent être
renouvelées au maximum tous les 5 ans.
Commune de
Porté à Connaissance
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
AVANT
- Connaître le système spécifique d'alerte pour la « zone de
proximité immédiate » : il s'agit d'une corne de brume émettant un
signal intermittent pendant au moins 2 min, avec des émissions de
2 s séparées d'interruptions de 3 s.
- Connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines,
étages élevés des immeubles résistants), les moyens et itinéraires
d'évacuation (voir le PPI).
PENDANT
- Évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les
plus proches cités dans le PPI ou, à défaut, les étages supérieurs
d'un immeuble élevé et solide.
- Ne pas prendre l'ascenseur.
- Ne pas revenir sur ses pas.
APRÈS
- Aérer et désinfecter les pièces.
- Ne rétablir l'électricité que sur une installation sèche.
- Chauffer dès que possible.
- Onde de submersion
- Mairie …
- Industriel …
- DREAL…
- Préfecture de ….
- …
Commune de
Cartographie de l’onde de submersion en indiquant les
bâtiments
ou espaces refuges
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Le
risque
transport de
marchandis
es
dangereuse
s
wp
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 203
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
GENERALITES
Hormis dans les cas très rares où les quantités en jeu peuvent être
importantes, tels que celui des canalisations de transport de fort diamètre
et à haute pression, les conséquences d'un accident impliquant des
marchandises dangereuses sont généralement limitées dans l'espace, du
fait des faibles quantités transportées :
- les conséquences humaines : il s'agit des personnes physiques
directement ou indirectement exposées aux conséquences de
l'accident. Elles peuvent se trouver dans un lieu public, à leur domicile
ou sur leur lieu de travail. Le risque pour ces personnes peut aller de la
blessure légère au décès.
- les conséquences économiques : les causes d'un accident de TMD
peuvent mettre à mal l'outil économique d'une zone. Les entreprises
voisines du lieu de l'accident, les routes, les voies de chemin de fer,
etc. peuvent être détruites ou gravement endommagées, d'où des
conséquences économiques désastreuses.
- les conséquences environnementales : un accident de TMD peut
avoir des répercussions importantes sur les écosystèmes. On peut
assister à une destruction partielle ou totale de la faune et de la flore.
Les conséquences d'un accident peuvent également avoir un impact
sanitaire (pollution des nappes phréatiques par exemple) et, par voie
de conséquence, un effet sur l'homme. On parlera alors d'un « effet
différé ».
- Le risque TMD :
http://risquesmajeurs.fr/le-risque-de-transport-de-matieres-dangereuses
Le
risque
minier
ih
GENERALITES
Le risque minier est lié à l’évolution de ces cavités d’où l’on extrait
charbon, pétrole, gaz naturel ou sels (gemme, potasse), à ciel ouvert ou
souterraines, abandonnées et sans entretien du fait de l’arrêt de
l’exploitation. Ces cavités peuvent induire des désordres en surface
pouvant affecter la sécurité des personnes et des biens.
On distingue :
Le risque minier :
Document d’information sur le risque minier élaboré par le MEDDTL.
http://catalogue.prim.net/98_risque-minier_.html
mines …
D.1 - LE RISQUE MINIER DANS LE DEPARTEMENT
décrivant les types de donner l’alerte si nécessaire. Ces dispositifs d’auscultation peuvent
surveillance dans le département conduire à une veille permanente et à l’installation d’un système de
transmission de l’alerte en temps réel.
Le PPR minier s'appuie sur deux cartes : la carte des aléas et la carte de
zonage. Celle-ci définit trois zones :
- La zone inconstructible où, d'une manière générale, toute nouvelle
construction est interdite en raison d'un risque trop fort ;
- La zone constructible avec prescription où l'on autorise les
constructions sous réserve de respecter certaines prescriptions ;
- La zone non réglementée car, dans l’état actuel des connaissances,
non exposée.
Le document d'urbanisme
Le Code de l'urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
documents d'urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
permettent de refuser ou d'accepter sous certaines conditions un permis
de construire dans des zones soumises au risque minier.
- Préfecture de ……………….
- DREAL
- DDSIS
- ……..
Commune de
Porté à Connaissance
LE RISQUE MINIER
Rappel synthétique possible des
généralités
C.4.2 La surveillance
A renseigner si une surveillance
particulière est organisée par les
services de l’Etat (DREAL…), la
commune : lieu, mode de
surveillance.
Préciser nom du PPR, date de Les éléments du PPR doivent être repris dans le document d’urbanisme de
prescription, d’approbation, le la commune et sont opposables aux tiers.
nombre de communes
concernées.
C.6.1 L’alerte
Rappeler les modalités d’alerte si
un système de surveillance a été
mis en place.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
PENDANT
- Fuir latéralement, ne pas revenir sur ses pas,
- Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dans un bâtiment
endommagé,
- Dans un bâtiment, s’abriter sous un meuble solide en s’éloignant
des fenêtres.
APRÈS
- Evaluer les dégâts et les dangers,
- Informer les autorités.
PENDANT
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 220
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
A l’intérieur :
- Dès les premiers signes, évacuer les bâtiments et ne pas y
retourner, ne pas prendre l’ascenseur.
A l’extérieur :
- S’éloigner de la zone dangereuse.
- Respecter les consignes des autorités.
- Rejoindre le lieu de regroupement indiqué.
APRES
- Informer les autorités.
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
- PPR minier
- Zones d’affaissement potentiel différé (ZAPD)
- Cartographie des cavités souterraines relevant du Code minier
- …
- Mairie …
- DREAL
- Préfecture
- …
Commune de
Cartographie des servitudes : PPR minier
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des zones d’affaissement potentiel différé (ZAPD)
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Commune de
Cartographie des cavités souterraines relevant du Code minier
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
(En application de la loi du 27 février 2002)
Les
risques
majeurs
particuliers
Le
risque
rupture de
digue
GENERALITES
(c’est le cas pour les digues de mer) ou être constituées de simples levées
de terre, voire de sable et végétalisées.
Si2010
Version 17 mise à jour le 17 novembre la digue ne parait
235 pas remplir les conditions de sureté suffisantes le
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Commune de
Porté à Connaissance
Citer les travaux réalisés par le C.4.3 La mitigation (réduction de l’aléa et/ou de la
propriétaire, le gestionnaire ou vulnérabilité des enjeux)
l’Etat pour réduire les risques.
A compléter dans le DICRIM avec
les travaux réalisés par la
commune
Le DICRIM pourra préciser les Cette disposition peut être élargie à d’autres établissements dans le cadre
PPMS réalisés dans la commune du PCS.
1. Se mettre à l’abri
2. Ecouter la radio : préciser la station de radio et sa
fréquence
3. Respecter les consignes
AVANT
- Connaître le système d'alerte si un système a été mis en place.
- Connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines,
étages élevés des immeubles résistants), les moyens et itinéraires
d'évacuation.
- S’organiser et anticiper
S’informer des risques, des modes d’alerte et des consignes en
mairie ;
Se tenir au courant de la météo et des prévisions de crue par
radio, TV et sites internet ;
S’organiser et élaborer les dispositions nécessaires à la mise en
sûreté ;
Simuler annuellement ;
PENDANT
Mettre en place les mesures conservatoires ci-dessus.
- S'informer de la montée des eaux par radio ou auprès de la mairie ;
- Se réfugier en un point haut préalablement repéré : étage, colline
…;
- Ecouter la radio pour connaître les consignes à suivre ;
APRÈS
- Respecter les consignes ;
- Informer les autorités de tout danger ;
- Aider les personnes sinistrées ou à besoins spécifiques ;
C.9 – LA CARTOGRAPHIE
- Onde de submersion
- Mairie …
- Propriétaire ou gestionnaire
- DREAL …
- …
Commune de
Cartographie de l’onde de submersion en indiquant les
bâtiments
ou espaces refuges
Echelle 1 : 25 000
Fond cartographique IGN
Les
risques
liés au
changement
climatique
LE RISQUE GLACIAIRE
Une poche d’eau glaciaire étant impossible à déceler, cet aléa représente
un danger particulièrement important. Il est effectivement très difficile de
surveiller l’évolution du phénomène, les processus de formation de ces
poches d’eau restant aujourd’hui encore très méconnus.
Dans tous les cas le risque réside dans le lâcher brutal de cette masse
d’eau. S’il existe un exutoire naturel latéral, l’eau s’évacue dès que le
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 245
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Les conséquences sur les bien et les personnes sont sensiblement les
mêmes que celles d’une inondation ou d’une rupture de barrage, le
transport de matériaux mobilisés étant ici particulièrement important et
dévastateur.
Pour en savoir plus sur le risque glaciaire, consultez les sites internet :
Le milieu glaciaire :
http://paysagesglaciaires.net/
Le risque glaciaire :
http://www.grenoble.cemagref.fr
http://www-lgge.ujf-
grenoble.fr/~annel/Documentaire/RisquesGlaciaires/RisquesHome.html
http://www.insu.cnrs.fr/
Glaciorisk :
http://www.glaciorisk.grenoble.cemagref.fr/projet_glaciorisk.htm
Glacioclim :
http://www-lgge.ujf-grenoble.fr/ServiceObs/
On entend par risque grand froid, le risque de gelures et/ou de décès par
hypothermie des personnes durablement exposées à de basses ou très
basses températures.
Les périodes de grand ou très grand froid sont directement liées aux
conditions météorologiques et correspondent souvent à des conditions
stables anticycloniques sous un flux de masse d’air provenant du Nord-Est
(air froid et sec).
Pour en savoir plus sur le risque grand froid, consultez les sites internet :
http://www.inpes.sante.fr/10000/themes/froid/pdf/2008/tresgrandfroid_
plaquette_couleur.pdf
La Croix-Rouge Française :
http://www.croix-rouge.fr/Nos-actions/Action-sociale/Recueillir-orienter-
accueillir/Hebergement-d-urgence-plan-hivernal
LE RISQUE CANICULE
Ce risque est d’autant plus marqué que le phénomène dure plusieurs jours,
et a fortiori plusieurs semaines, la chaleur s'accumulant plus vite qu'elle ne
Version 17 mise à jour le 17 novembre 2010 251
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
La consommation d'eau non potable fut par le passé une cause majeure de
mortalité. Ainsi, il y eut 500 000 morts en 1636, 700 000 en 1718 comme
en 1719. L'été caniculaire de 2003 a lui entraîné une sur-mortalité de 15
000 personnes au cours des 20 premiers jours d'août, soit un
accroissement de la mortalité de plus de 40 %. L'impréparation du pays et
la désorganisation du mois d'août ont transformé cet évènement
climatique exceptionnel en catastrophe sanitaire majeure. En 2005, après
avoir reconsidéré le phénomène, le bilan de la canicule a été ré-évalué à
20 000 morts.
De plus, la trop forte température des masses d’eau (cours d’eau, mers, …)
et/ou les étiages trop sévères peuvent entraîner l’arrêt des centrales
nucléaires par manque d’efficacité du refroidissement des réacteurs. Ces
arrêts peuvent se prolonger, entraînant un défaut d’alimentation en
électricité pouvant s’étaler sur plusieurs jours.
Pour en savoir plus sur le risque canicule, consultez les sites internet :
Le Plan canicule :
www.sante-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Plan_National_Canicule-2010.pdf
Le
risque
« engins de
guerre »
GENERALITES
Lors des deux conflits mondiaux, la moitié nord de la France a connu des
bombardements intensifs et des batailles meurtrières qui en font la partie
la plus sensible au risque « engins de guerre ».
La guerre des tranchées, lors du premier conflit, s’est caractérisée par une
utilisation massive des obus explosifs et à gaz, des bombardements
aériens et l’usage intensif de mines. A l’arrière des lignes, des dépôts de
munitions destinés à alimenter le front étaient mis en place.
Pour en savoir plus : En effet, en cas de découverte d’engins explosifs les risques peuvent être :
http://www.senat.fr/rap/r00-
429/r00-4290.html - l’explosion suite à une manipulation, un choc ou au contact de la
chaleur ;
- l’intoxication par inhalation, ingestion ou contact ;
- la dispersion dans l’air de gaz toxiques : les armes chimiques,
utilisées pendant la guerre, renferment en effet des agents
toxiques mortels ; si leur enveloppe se rompt, des gaz toxiques
sont susceptibles de contaminer l’air.
Pour en savoir plus : Ainsi, toute manipulation par des personnes non habilitées est à proscrire.
http://www.interieur.gouv.fr/sectio Toute personne découvrant des explosifs (balles, obus, fusées paragrêles,
ns/a_l_interieur/defense_et_securi grenades, ...) ou désirant s'en démettre doit éviter de les toucher ou de les
te_civiles/services- déplacer et immédiatement :
operationnels/deminage - prévenir la gendarmerie ou les services de police (Tél. : 17) ;
- prévenir le maire de la commune.
LE TERRITOIRE
- Préfecture de département
- Préfecture maritime
- …
Le
risque
radon
GENERALITES
La principale source de radon est le sol sur lequel le bâtiment est construit.
Ce dernier est généralement en dépression par rapport au sol, ce qui a
tendance à favoriser le transfert du radon du sol vers le bâtiment. Il existe
des voies préférentielles d’entrée du radon. Elles dépendent des
caractéristiques de construction du bâtiment : construction sur sous-sol,
terre-plein ou vide sanitaire, séparation plus ou moins efficace entre le sol
et le bâtiment (terre battue, plancher, dalle en béton), défauts d’étanchéité
à l’air du bâtiment (fissures et porosité des murs et sols, défauts des
joints), existence de voies de transfert entre les différents niveaux
(passage de canalisations, escalier,...). Le mode de vie des occupants n’est
pas non plus sans influence (par exemple, ouverture plus ou moins
fréquente des portes et des fenêtres).
Le radon :
http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Environnement/radioactivite-
environnement/radon/Pages/sommaire.aspx
Le document d’urbanisme
Le DDRM pourra préciser Le Code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
éventuellement l’état documents d’urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
d’avancement et les résultats permettent de refuser ou d’accepter sous certaines conditions un permis
des campagnes de mesures. de construire dans les zones soumises au risque radon.
- Préfecture de ….
- Agence Régionale de Santé
- IRSN
- ……..
Le
risque
amiante
environ-
nemental
GENERALITES
Les maladies liées à l’amiante sont provoquées par l’inhalation des fibres.
Toutes les variétés d’amiante sont classées comme substances
cancérogènes avérées pour l’homme. Elles sont à l’origine de cancers qui
peuvent atteindre soit la plèvre qui entoure les poumons (mésothéliomes),
soit les bronches et/ou
les poumons (cancers broncho-pulmonaires). Ces lésions surviennent
longtemps après le début de l’exposition à l’amiante 20 à 40 années sont
des délais fréquemment observés.
LE MASSIF
Pour en savoir plus : Des études épidémiologiques ont montré des pathologies en plus fort
http://www.brgm.fr pourcentage liées à l’amiante dans des populations qui n’étaient pas
exposées professionnellement à l’amiante. Il y a donc bien un risque lié à
l’exposition « passive » à l’amiante environnemental.
Des mesures de prévention pour les chantiers de BTP sur des terrains
amiantifères peuvent être rappelées et développées, en particulier en ce
qui concerne les conditions de travaux et de gestion des déblais
amiantifères.
Le document d’urbanisme
Le Code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les
documents d’urbanisme. Ainsi, les Plans Locaux d’Urbanisme (PLU)
permettent de refuser ou d’accepter sous certaines conditions un permis
Le DDRM pourra préciser de construire dans les zones soumises au risque amiante environnemental.
éventuellement l’état
d’avancement et les résultats Par ailleurs, il est souhaitable que les communes concernées par des
des cartographies. opérations d’urbanisme en terrain potentiellement amiantifère veillent à ce
qu’un lieu de dépôt proche de l’agglomération et adapté aux déblais
amiantifères soit mis à disposition des ménages et des professionnels et
procèdent ensuite à l’information de la population et des entreprises du
BTP pour ce qui concerne les conditions de transport et de dépôt dans ce
site d’enfouissement technique.
- Préfecture de ….
- Agence Régionale de Santé de ….
- IRSN
- BRGM
- …
Annexes
Sigles et abréviations
biens et de l’environnement.
Textes de référence
- code de l’urbanisme ;
- code de l’environnement (articles L561 à L565) : ex loi n° 95-101 du 2
février 1995 relative au renforcement de la protection de
l’environnement ;
- décret n° 95-1089 du 5 octobre 1995 relatif aux plans de prévention
des risques naturels prévisibles ;
- décret n°2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du
risque sismique ;
- décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des
zones de sismicité du territoire français ;
- arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de
construction parasismique.
282
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Sécurité Civile
283
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
LE DROIT A L’INFORMATION
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie législative)
Article L125-2
(Loi nº 2003-699 du 30 juillet 2003 art. 2, art. 40 Journal Officiel du 31 juillet 2003)
(Loi nº 2004-811 du 13 août 2004 art. 102 II Journal Officiel du 17 août 2004)
Les citoyens ont un droit à l'information sur les risques majeurs auxquels ils sont soumis dans
certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui les concernent. Ce droit s'applique
aux risques technologiques et aux risques naturels prévisibles.
Dans les communes sur le territoire desquelles a été prescrit ou approuvé un Plan de Prévention des
Risques naturels prévisibles, le maire informe la population au moins une fois tous les deux ans, par des
réunions publiques communales ou tout autre moyen approprié, sur les caractéristiques du ou des
risques naturels connus dans la commune, les mesures de prévention et de sauvegarde possibles, les
dispositions du plan, les modalités d'alerte, l'organisation des secours, les mesures prises par la
commune pour gérer le risque, ainsi que sur les garanties prévues à l'article L. 125-1 du code des
assurances. Cette information est délivrée avec l'assistance des services de l'Etat compétents, à partir
des éléments portés à la connaissance du maire par le représentant de l'Etat dans le département,
lorsqu'elle est notamment relative aux mesures prises en application de la loi nº 2004-811 du 13 août
2004 de modernisation de la sécurité civile et ne porte pas sur les mesures mises en oeuvre par le maire
en application de l'article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales.
Un décret en Conseil d'Etat définit les conditions d'exercice de ce droit. Il détermine notamment les
modalités selon lesquelles les mesures de sauvegarde sont portées à la connaissance du public ainsi
que les catégories de locaux dans lesquels les informations sont affichées.
L'exploitant est tenu de participer à l'information générale du public sur les mesures prises aux abords
des ouvrages ou installations faisant l'objet d'un Plan Particulier d'Intervention.
Le préfet crée un comité local d'information et de concertation sur les risques pour tout bassin
industriel comprenant une ou plusieurs installations figurant sur la liste prévue au IV de l'article L. 515-8.
Ce comité peut faire appel aux compétences d'experts reconnus, notamment pour réaliser des tierces
expertises. Il est tenu informé de tout incident ou accident touchant à la sécurité des installations visées
ci-dessus. Il est doté par l'Etat des moyens de remplir sa mission. Les conditions d'application du présent
alinéa et notamment les règles de composition des Comités Locaux d'Information et de Concertation sur
les risques sont fixées par décret.
284
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie Réglementaire)
Article R125-9
Le contenu et la forme des informations auxquelles doivent avoir accès, par application de l'article
L. 125-2, les personnes susceptibles d'être exposées à des risques majeurs, ainsi que les modalités
selon lesquelles ces informations sont portées à la connaissance du public, sont définis à la présente
sous-section.
Article R125-10
Article R125-11
I. - L'information donnée au public sur les risques majeurs comprend la description des risques et de
leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l'environnement, ainsi que l'exposé des
mesures de prévention et de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets.
Cette information est consignée dans un Dossier Départemental sur les Risques Majeurs établi par le
préfet, ainsi que dans un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs établi par le maire.
Sont exclues de ces dossiers et document les indications susceptibles de porter atteinte au secret de la
défense nationale, à la sûreté de l'Etat, à la sécurité publique ou aux secrets en matière commerciale et
industrielle.
II. - Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs comprend la liste de l'ensemble des communes
mentionnées à l'article 2 ci-dessus avec l'énumération et la description des risques majeurs auxquels
chacune de ces communes est exposée, l'énoncé de leurs conséquences prévisibles pour les personnes,
les biens et l'environnement, la chronologie des événements et des accidents connus et significatifs de
l'existence de ces risques et l'exposé des mesures générales de prévention, de protection et de
sauvegarde prévues par les autorités publiques dans le département pour en limiter les effets.
Le préfet transmet aux maires des communes intéressées le Dossier Départemental sur les Risques
Majeurs.
Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs est disponible à la préfecture et à la mairie. Il est mis
à jour, en tant que de besoin, dans un délai qui ne peut excéder cinq ans.
La liste des communes mentionnées à l'article R. 125-10 est mise à jour chaque année et publiée au
Recueil des actes administratifs. Elle est accessible sur les sites internet des préfectures de
département, lorsqu'ils existent, et sur le site Internet du ministère chargé de la prévention des risques
majeurs.
Le préfet adresse aux maires des communes intéressées les informations contenues dans les documents
mentionnés à l'article R. 125-10 intéressant le territoire de chacune d'elles, les cartographies existantes
des zones exposées ainsi que la liste des arrêtés portant constatation de l'état de catastrophe naturelle.
285
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
III. - Le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs reprend les informations
transmises par le préfet. Il indique les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde répondant
aux risques majeurs susceptibles d'affecter la commune. Ces mesures comprennent, en tant que de
besoin, les consignes de sécurité devant être mises en oeuvre en cas de réalisation du risque.
Les cartes délimitant les sites où sont situées des cavités souterraines ou des marnières susceptibles de
provoquer l'effondrement du sol élaborées en application du I de l'article L. 563-6 sont incluses dans le
Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs.
Le maire fait connaître au public l'existence du Document d’Information Communal sur les Risques
Majeurs par un avis affiché à la mairie pendant deux mois au moins.
Le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs et les documents mentionnés à l'article
R. 125-10 sont consultables sans frais à la mairie.
Article R125-12
Les consignes de sécurité figurant dans le Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs
et celles éventuellement fixées par les exploitants ou les propriétaires des locaux et terrains mentionnés
à l'article R. 125-14 sont portées à la connaissance du public par voie d'affiches.
Article R125-13
Les affiches prévues à l'article R. 125-12 sont conformes aux modèles arrêtés par les ministres
chargés de la sécurité civile et de la prévention des risques majeurs.
Article R125-14
Article R125-15
L'autorité compétente mentionnée aux articles R. 443-7-4, premier alinéa, et R. 443-7-5 du code de
l'urbanisme fixe pour chaque terrain de camping et de stationnement des caravanes les prescriptions
d'information, d'alerte et d'évacuation permettant d'assurer la sécurité des occupants des terrains situés
dans les zones visées à l'article R. 443-8-3 du code de l'urbanisme et le délai dans lequel elles devront
être réalisées, après consultation du propriétaire et de l'exploitant et après avis de la commission
consultative départementale de sécurité et d'accessibilité et de la commission départementale de
l'action touristique.
Article R125-16
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Article R125-17
Les prescriptions en matière d'alerte mentionnées à l'article R. 125-15 doivent prévoir notamment :
1º Les conditions et modalités de déclenchement de l'alerte par l'exploitant, et l'obligation pour celui-
ci, en cas d'alerte, d'informer sans délai le préfet et le maire ;
2º Les mesures à mettre en oeuvre par l'exploitant en cas d'alerte ou de menace imminente pour la
sécurité, et notamment celles qui lui incombent dans le cas où l'alerte est déclenchée par le préfet,
selon la procédure en vigueur dans le département, ou par toute autre autorité publique compétente ;
3º L'installation de dispositifs destinés, en cas d'alerte ou de menace imminente, à avertir les
occupants du terrain et les conditions d'entretien de ces dispositifs ;
4º La désignation, lorsque le risque l'exige, d'une personne chargée de veiller à la mise en place des
mesures d'alerte et d'évacuation, et, le cas échéant, à leur bon déroulement ;
5º Les conditions d'exploitation du terrain permettant une bonne exécution de ces mesures.
Article R125-18
Article R125-19
Les prescriptions d'information, d'alerte et d'évacuation prévues par l'article R. 125-15 sont
présentées sous forme d'un cahier des prescriptions de sécurité établi selon un modèle fixé par arrêté
conjoint des ministres chargés de l'intérieur, de l'environnement et du tourisme.
Pour l'élaboration du cahier des prescriptions de sécurité, les services déconcentrés de l'Etat ainsi que
les services départementaux d'incendie et de secours assistent, à sa demande, l'autorité compétente
mentionnée au premier alinéa de l'article R. 443-7-4 du code de l'urbanisme.
Article R125-20
L'autorité mentionnée au premier alinéa de l'article R. 443-7-4 du code de l'urbanisme transmet les
prescriptions qu'elle propose au préfet, qui émet un avis motivé.
Article R125-21
Les prescriptions sont notifiées au propriétaire, à l'exploitant et, le cas échéant, au maire ou au préfet.
Article R125-22
287
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
(Décret n° 2008-677 du 7 juillet 2008 relatif aux comités locaux d’information et de concertation)
Article D125-30
I.-Le comité local d'information et de concertation est composé de trente membres au plus, répartis en
cinq collèges.
II.-Le collège " administration " comprend :
1° Le ou les préfets, ou leur représentant ;
2° Un représentant du ou des services interministériels de défense et de protection civile ;
3° Un représentant du ou des services départementaux d'incendie et de secours ;
4° Un représentant du ou des services chargés de l'inspection des installations classées visées à
l'article D.125-29;
5° Un représentant de la ou des directions régionales ou départementales de l'équipement ;
6° Un représentant du ou des services chargés de l'inspection du travail, de l'emploi et de la
formation professionnelle.
III. Le collège " collectivités territoriales " comprend un ou plusieurs représentants des collectivités
territoriales ou des établissements publics de coopération intercommunale concernés, nommés sur
proposition de leurs organes délibérants.
IV. Le collège " exploitants " comprend un ou plusieurs représentants de la direction des
établissements exploitant des installations visées à l'article D. 125-29 et, le cas échéant, un
représentant des autorités gestionnaires des ouvrages d'infrastructure routière, ferroviaire, portuaire ou
de navigation intérieure ou des installations multimodales situés dans le périmètre du comité.
V. Le collège " riverains " comprend une ou plusieurs personnes choisies parmi les riverains situés à
l'intérieur de la zone couverte par le comité local, les représentants des associations locales ou des
personnalités qualifiées.
VI. Le collège " salariés " comprend un ou plusieurs représentants des salariés proposés par la
délégation du personnel du comité interentreprises de santé et de sécurité au travail, constitué en
application de l'article L.4524-1 du code du travail, parmi ses membres. A défaut, il comprend des
représentants des salariés de chaque établissement concerné, à raison d'au moins un représentant du
personnel par établissement, proposés par la délégation du personnel au comité d'hygiène, de sécurité
et des conditions de travail parmi ses membres ou, à défaut, par les délégués du personnel en leur sein.
VII. Les membres sont nommés par le ou les préfets compétents pour une durée de trois ans
renouvelable.
VIII. Ce comité est présidé par un des membres, nommé par le ou les préfets sur proposition du
comité, ou, à défaut, par un des préfets ou de leurs représentants.
Article D125-31
Le comité a pour mission de créer un cadre d'échange et d'informations entre les différents représentants
des collèges énoncés à l'article D.125-30 sur les actions menées par les exploitants des installations
classées, sous le contrôle des pouvoirs publics, en vue de prévenir les risques d'accidents majeurs que
peuvent présenter les installations.
En particulier :
Le comité est associé à l'élaboration du plan de prévention des risques technologiques et émet un avis
sur le projet de plan, en application de l'article L.515-22. Cet avis est débattu en séance et approuvé à la
majorité des membres présents ou représentés. Sur décision du président ou à la demande d'une majorité
des membres d'un collège, il peut être procédé à un vote par collège. Dans ce cas, le résultat des votes
au sein de chaque collège est joint à l'avis du comité ;
Il est informé par l'exploitant des éléments contenus dans le bilan décrit à l'article D.125-34 ;
Il est informé le plus en amont possible par l'exploitant des projets de modification ou d'extension des
installations visées à l'article D. 125-34 ;
Il est destinataire des rapports d'analyse critique réalisée en application du 6° de l’article 3 du décret n°
77-1133 du 21 septembre 1977 modifié pris pour l'application de la loi n° 76-663 du 19 juillet 1976
relative aux installations classées pour la protection de l'environnement et relatif à l'analyse critique
d'éléments du dossier d'autorisation ;
Il est destinataire des plans d'urgence et est informé des exercices relatifs à ces plans ;
Il peut émettre des observations sur les documents réalisés par l'exploitant et les pouvoirs publics en vue
d'informer les citoyens sur les risques auxquels ils sont exposés ;
Il peut demander des informations sur les accidents dont les conséquences sont perceptibles à l'extérieur
du site ;
Son président est destinataire du rapport d'évaluation prévu par l'article L.515-26.
En application de l’article 6 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée portant diverses mesures
d'amélioration des relations entre l'administration et le public, sont exclues des éléments à porter à la
connaissance du comité les indications susceptibles de porter atteinte au secret de défense nationale ou
aux secrets de fabrication, ainsi que celles de nature à faciliter la réalisation d'actes de malveillance ou à
faire obstacle à l'application des mesures mentionnées aux articles R.125-9 à R.125-14.
288
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Article D.125-35
Les préfets peuvent, par arrêté préfectoral ou interpréfectoral, créer des secrétariats permanents pour la
prévention des pollutions et des risques industriels (SPPPI).
Les secrétariats permanents pour la prévention des pollutions et des risques industriels peuvent être
composés notamment de représentants des services de l'Etat, des collectivités territoriales,
d'entreprises ou organismes à caractère industriel ou d'associations de protection de l'environnement et
de personnalités qualifiées. Peuvent également en faire partie des personnes physiques travaillant ou
résidant dans la zone.
Article D.125-36
Les secrétariats permanents pour la prévention des pollutions et des risques industriels constituent des
structures de réflexion et d'études sur des thèmes liés à la prévention des pollutions et des risques
industriels dans leur zone de compétence, y compris sur la question des transports de matières
dangereuses.
Par l'information et la concertation, les secrétariats permanents pour la prévention des pollutions et des
risques industriels visent notamment à favoriser les actions tendant à maîtriser les pollutions et
nuisances de toutes natures et à prévenir les risques technologiques majeurs des installations classées
visées à l'article L.511-1 du code de l’environnement.
Ils ont pour mission de constituer des lieux de débats sur les orientations prioritaires en matière de
prévention des pollutions et des risques industriels dans leur zone de compétence et de contribuer à
l'échange ainsi qu'à la diffusion des bonnes pratiques en matière d'information et de participation des
citoyens à la prévention des pollutions et des risques industriels.
Les préfets fixent les modalités selon lesquelles les travaux des secrétariats permanents pour la
prévention des pollutions et des risques industriels leur sont présentés.
289
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
Article D 563-8-1
Les communes sont réparties entre les cinq zones de sismicité définies à l’article R. 563-4 conformément à la liste ci-après,
arrêtée par référence aux délimitations administratives, issues du code officiel géographique de l’Institut national de la
statistique et des études économiques, en vigueur à la date du 1er janvier 2008.
― les communes de Massignieu-de-Rives, Murs-et-Gélignieux, Nattages, Parves, Peyrieu : zone de sismicité moyenne ;
― les communes de Buellas, Montcet, Le Montellier, Montluel, Montracol, Le Plantay, Polliat, Saint-André-sur-Vieux-Jonc, Saint-
Denis-lès-Bourg, Sainte-Croix, Saint-Rémy, Vandeins : zone de sismicité faible.
― les communes de Brugheas, Charroux, Chouvigny, Cognat-Lyonne, Ebreuil, Escurolles, Espinasse-Vozelle, Lalizolle, Mariol,
Nades, Naves, Saint-Germain-de-Salles, Serbannes, Sussat, Valignat, Veauce, Vicq : zone de sismicité modérée.
― les communes d’Aspres-sur-Buëch, Bénévent-et-Charbillac, Buissard, Chabottes, Châteauneuf-d’Oze, Les Costes, La Fare-
en-Champsaur, Forest-Saint-Julien, Furmeyer, Les Infournas, Laye, Lazer, Monêtier-Allemont, Montmaur, La Motte-en-
Champsaur, Le Noyer, Le Poët, Poligny, Ribiers, La Rochette, Saint-Auban-d’Oze, Saint-Bonnet-en-Champsaur, Saint-Eusèbe-
en-Champsaur, Saint-Julien-en-Beauchêne, Saint-Julien-en-Champsaur, Saint-Laurent-du-Cros, Saint-Michel-de-Chaillol, Le Saix,
Upaix, Ventavon : zone de sismicité modérée ;
― les cantons d’Antibes-Biot, Antibes-Centre, Le Bar-sur-Loup, Cannes-Centre, Cannes-Est, Le Cannet, Grasse-Nord, Grasse-
Sud, Mougins, Saint-Vallier-de-Thiey, Vallauris-Antibes-Ouest : zone de sismicité modérée ;
― les communes d’Alissas, Andance, Ardoix, Beauchastel, Beaulieu, Boffres, Bogy, Bozas, Champagne, Charmes-sur-Rhône,
Charnas, Châteauneuf-de-Vernoux, Chauzon, Colombier-le-Cardinal, Colombier-le-Vieux, Coux, Le Crestet, Davézieux, Dunière-
sur-Eyrieux, Félines, Flaviac, Freyssenet, Gilhac-et-Bruzac, Gilhoc-sur-Ormèze, Grospierres, Labeaume, Limony, Lyas,
Peaugres, Peyraud, Privas, Quintenas, Rompon, Saint-Alban-Auriolles, Saint-André-de-Cruzières, Saint-Barthélemy-Grozon,
Saint-Cierge-la-Serre, Saint-Cyr, Saint-Désirat, Saint-Etienne-de-Valoux, Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, Saint-Georges-les-Bains,
Saint-Jeure-d’Ay, Saint-Julien-le-Roux, Saint-Laurent-du-Pape, Saint-Paul-le-Jeune, Saint-Priest, Saint-Romain-d’Ay, Saint-
Sauveur-de-Cruzières, Saint-Victor, Saint-Vincent-de-Durfort, Serrières, Talencieux, Thorrenc, Vernosc-les-Annonay, Vernoux-
en-Vivarais, Veyras, La Voulte-sur-Rhône : zone de sismicité modérée.
― les cantons de Charleville-Centre, Charleville-La Houillère, Fumay, Givet, Monthermé, Nouzonville, Renwez, Revin, Rocroi,
Signy-le-Petit, Villers-Semeuse : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Antheny, Aouste, Belval, Bosseval-et-Briancourt, Bossus-les-Rumigny, Cernion, Champlin, La Chapelle,
Charleville-Mézières, Donchery, L’Echelle, Estrebay, Flaignes-Havys, Fleigneux, Floing, Francheval, Girondelle, Givonne, Glaire,
Hannappes, Illy, Marby, Prez, Prix-les-Mézières, Rouvroy-sur-Audry, Rumigny, Saint-Menges, Sury, Villers-Cernay, Vrigne-aux-
Bois, Warcq : zone de sismicité faible.
― les communes d’Antras, Aston, Aulus-les-Bains, Auzat, Ax-les-Thermes, Bethmale, Bonac-Irazein, Les Bordes-sur-Lez,
Couflens, Gestiès, L’Hospitalet-Près-l’Andorre, Lercoul, Luzenac, Mérens-les-Vals, Orgeix, Orlu, Perles-et-Castelet, Saint-Lary,
Savignac-les-Ormeaux, Seix, Sentein, Siguer, Ustou : zone de sismicité moyenne ;
― les communes d’Artix, La Bastide-de-Besplas, La Bastide-de-Bousignac, Belloc, Besset, Les Bordes-sur-Arize, Calzan, Camon,
Campagne-sur-Arize, Castex, Cazals-des-Bayles, Coussa, Coutens, Daumazan-sur-Arize, Fabas, Fornex, Lagarde, Lapenne,
Loubaut, Malegoude, Manses, Méras, Mérigon, Mirepoix, Montégut-Plantaurel, Montfa, Moulin-Neuf, Rieucros, Rieux-de-
Pelleport, Roumengoux, Sabarat, Saint-Bauzeil, Sainte-Croix-Volvestre, Sainte-Foi, Saint-Félix-de-Rieutord, Saint-Félix-de-
Tournegat, Saint-Julien-de-Gras-Capou, Saint-Quentin-la-Tour, Teilhet, Thouars-sur-Arize, Tourtrol, Troye-d’Ariège, Vals,
Varilhes, Verniolle, Vira, Viviès : zone de sismicité faible.
― les cantons d’Alzonne, Carcassonne 2e canton-Nord, Carcassonne 2e canton Sud, Carcassonne 3e canton, Castelnaudary-
Nord, Castelnaudary-Sud, Conques-sur-Orbiel, Mas-Cabardès, Saissac, Salles-sur-l’Hers : zone de sismicité très faible :
― les communes d’Alairac, Arzens, Berriac, Bouilhonnac, Bram, Cabrespine, Carcassonne, Castans, Caunes-Minervois, Citou,
Fanjeaux, Fonters-du-Razès, La Force, Laurac, Laure-Minervois, Lavalette, Lespinassière, Molandier, Montréal, Peyrefitte-sur-
l’Hers, Peyriac-Minervois, Trausse, Villasavary, Villedubert, Villeneuve-Minervois, Villesiscle : zone de sismicité très faible ;
― les communes d’Antugnac, Bugarach, Camps-sur-l’Agly, Cassaignes, Chalabre, Couiza, Coustaussa, Cubières-sur-Cinoble,
Cucugnan, Duilhac-sous-Peyrepertuse, Festes-et-Saint-André, Fourtou, Montazels, Padern, Paziols, Puivert, Rennes-le-Château,
Rennes-les-Bains, Rivel, Rouffiac-des-Corbières, Sainte-Colombe-sur-l’Hers, Saint-Jean-de-Paracol, La Serpent, Serres,
Sougraigne, Soulatgé, Tuchan, Villefort : zone de sismicité modérée.
― les cantons de Belmont-sur-Rance, Camarès, Capdenac-Gare, Cornus, Montbazens, Najac, Naucelle, Réquista, Rieupeyroux,
Saint-Affrique, Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Sernin-sur-Rance, La Salvetat-Peyralès, Villefranche-de-Rouergue, Villeneuve : zone
de sismicité très faible ;
― les communes d’Alrance, Anglars-Saint-Félix, Aubin, Auriac-Lagast, Baraqueville, Boisse-Penchot, Boussac, Camboulazet,
Cassagnes-Bégonhès, Castanet, Colombiès, La Couvertoirade, Decazeville, Flagnac, Gramond, Livinhac-le-Haut, Pradinas,
Rignac, Sainte-Juliette-sur-Viaur, Saint-Parthem, Saint-Santin, Salmiech, Sauveterre-de-Rouergue, Viala-du-Tarn, Villefranche-
de-Panat, Viviez : zone de sismicité très faible.
― les communes d’Aix-en-Provence, Alleins, Eguilles, Eyguières, Lamanon, Mallemort, Saint-Marc-Jaumegarde, Sénas,
Venelles, Vernègues : zone de sismicité moyenne ;
― les cantons de Allauch, Aubagne, La Ciotat, Port-Saint-Louis-du-Rhône, Roquevaire : zone de sismicité faible ;
― les communes de Arles, Fuveau, Marseille, Mimet, Peynier, Puyloubier, Rousset, Saintes-Maries-de-la-Mer, Trets : zone de
sismicité faible.
― les cantons de Blangy-le-Château, Cambremer, Douvres-la-Délivrande, Dozulé, Honfleur, Lisieux 1er canton, Lisieux 2e
canton, Lisieux 3e canton, Orbec, Pont-l’Evêque, Trouville-sur-Mer : zone de sismicité très faible ;
291
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
― les communes d’Amfreville, Auquainville, Les Authieux-Papion, Bavent, Bellou, Bénouville, Biéville-Quétiéville, Bréville-Les-
Monts, Cabourg, Castillon-en-Auge, Cheffreville-Tonnencourt, Cléville, Colleville-Montgomery, Coupesarte, Courseulles-sur-Mer,
Crèvecœur-en-Auge, Escoville, Fervaques, Gonneville-en-Auge, Grandchamp-le-Château, Hérouvillette, Janville, Lécaude,
Livarot, Merville-Franceville-Plage, Méry-Corbon, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Le Mesnil-Mauger, Monteille, Les
Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Notre-Dame-de-Livaye, Ouistreham, Périers-sur-le-Dan, Petiville, Ranville, Saint-
Aubin-d’Arquenay, Sainte-Marguerite-des-Loges, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Laurent-du-Mont, Saint-Loup-de-Fribois, Saint-
Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-du-Mesnil-Oger, Saint-Ouen-le-Houx, Saint-Pierre-du-Jonquet,
Sallenelles, Sannerville, Touffréville, Troarn, Varaville, Vieux-Pont-en-Auge : zone de sismicité très faible.
― les cantons de Jussac, Laroquebrou, Maurs, Pleaux : zone de sismicité très faible ;
― les communes d’Arches, Bassignac, Besse, Cayrols, Chalvignac, Champagnac, Drugeac, Freix-Anglards, Jaleyrac, Marcolès,
Mauriac, Méallet, Omps, Parlan, Pers, Le Rouget, Roumégoux, Saint-Cernin, Saint-Chamant, Saint-Cirgues-de-Malbert, Saint-
Illide, Saint-Mamet-la-Salvetat, Saint-Martin-Valmeroux, Saint-Paul-des-Landes, Saint-Pierre, Saint-Saury, Salins, Sansac-de-
Marmiesse, La Ségalassière, Sourniac, Veyrières, Le Vigean, Vitrac, Ytrac : zone de sismicité très faible.
― les cantons d’Aigre, Cognac-Nord, Gond-Pontouvre, Hiersac, Jarnac, Mansle, Rouillac, Saint-Amant-de-Boixe, Villefagnan :
zone de sismicité modérée ;
― les communes des Adjots, Agris, Angeac-Charente, Barro, Beaulieu-sur-Sonnette, Bioussac, Bourg-Charente, Brie,
Chassiecq, Châteaubernard, Cognac, Condac, Coulgens, Couture, Fléac, Gensac-la-Pallue, Gondeville, Graves-Saint-Amant,
Jauldes, Javrezac, Louzac-Saint-André, Mainxe, Merpins, Mesnac, Mosnac, Nanteuil-en-Vallée, Les Pins, Poursac, La Rochette,
Ruelle-sur-Touvre, Ruffec, Saint-Georges, Saint-Gourson, Saint-Laurent-de-Cognac, Saint-Mary, Saint-Même-les-Carrières,
Saint-Simeux, Saint-Simon, Saint-Sulpice-de-Ruffec, Segonzac, Taizé-Aizie, Verteuil-sur-Charente, Vibrac, Villegats : zone de
sismicité modérée.
― les cantons d’Archiac, Cozes, Gémozac, Jonzac, Mirambeau, Montendre, Montguyon, Montlieu-la-Garde, Pons, Royan-Est,
Royan-Ouest, Saint-Genis-de-Saintonge, Saujon : zone de sismicité faible ;
― les communes de Chermignac, Colombiers, Courcoury, Les Essards, Les Gonds, La Jard, Nieul-les-Saintes, Pessines, Pont-
l’Abbé-d’Arnoult, Préguillac, Sainte-Gemme, Sainte-Radegonde, Saintes, Saint-Georges-des-Coteaux, Saint-Porchaire, Saint-
Sulpice-d’Arnoult, Soulignonne, Thénac, Varzay : zone de sismicité faible.
― les cantons des Aix-d’Angillon, Baugy, Bourges 1er canton, Bourges 2e canton, Bourges 3e canton, Bourges 4e canton,
Bourges 5e canton, Charenton-du-Cher, Chârost, Châteaumeillant, Châteauneuf-sur-Cher, Le Châtelet, Dun-sur-Auron, Graçay,
Henrichemont, Levet, Lignières, Lury-sur-Arnon, Mehun-sur-Yèvre, Nérondes, Saint-Amand-Montrond, Saint-Doulchard, Saint-
Martin-d’Auxigny, Sancoins, Saulzais-le-Potier, Vierzon 1er canton : zone de sismicité faible ;
― les cantons d’Auxonne, Beaune-Nord, Beaune-Sud, Genlis, Nolay, Nuits-Saint-Georges, Pontailler-sur-Saône, Saint-Jean-de-
Losne, Seurre : zone de sismicité faible ;
― les communes de Beissat, Clairavaux, La Courtine, Faux-la-Montagne, Féniers, Gentioux-Pigerolles, Gioux, Le Mas-d’Artige,
Saint-Martial-le-Vieux, Saint-Oradoux-de-Chirouze, La Villedieu : zone de sismicité très faible.
― les cantons de Bussière-Badil, Mareuil, Nontron, Saint-Pardoux-la-Rivière, Verteillac : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Allemans, Bourg-du-Bost, Cantillac, Celles, Chaleix, Champagnac-de-Belair, Chapdeuil, La Chapelle-
Montmoreau, Chassaignes, Chenaud, Comberanche-et-Epeluche, La Coquille, Creyssac, Festalemps, La Gonterie-Boulouneix,
292
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
― les communes de Bonnay, Châtillon-le-Duc, Chevroz, Cussey-sur-l’Ognon, Devecey, Geneuille, Grandfontaine, Routelle,
Saint-Vit, Tallenay, Velesmes-Essarts : zone de sismicité faible.
― les communes d’Aimargues, Le Cailar, Saint-Gilles, Vauvert : zone de sismicité très faible ;
― les cantons d’Aramon, Bagnols-sur-Cèze, Barjac, Lussan, Pont-Saint-Esprit, Remoulins, Roquemaure, Uzès, Villeneuve-lès-
Avignon : zone de sismicité modérée ;
― les communes de Allègre-les-Fumades, Baron, Beaucaire, Bezouce, Bouquet, Brouzet-les-Alès, Cabrières, Courry,
Jonquières-Saint-Vincent, Lédenon, Les Mages, Meyrannes, Molières-sur-Cèze, Navacelles, Potelières, Poulx, Redessan,
Rousson, Saint-Ambroix, Saint-Brès, Saint-Denis, Saint-Gervasy, Saint-Julien-de-Cassagnas, Saint-Just-et-Vacquières, Saint-
Victor-de-Malcap, Seynes, Vallabrègues : zone de sismicité modérée.
― les communes d’Arbas, Arbon, Ardiège, Arnaud-Guilhem, Aspet, Aulon, Barbazan, Beauchalot, Belbèze-en-Comminges,
Blajan, Cabanac-Cazaux, Cardeilhac, Cassagne, Castagnède, Castelbiague, Castillon-de-Saint-Martory, Cazaunous, Charlas,
Chein-Dessus, Cier-de-Rivière, Couret, Encausse-les-Thermes, Escoulis, Estadens, Figarol, Fougaron, Francazal, Galié, Ganties,
Génos, Gensac-de-Boulogne, Gourdan-Polignan, Herran, His, Huos, Izaut-de-l’Hôtel, Juzet-d’Izaut, Labroquère, Larroque,
Latoue, Lespugue, Lestelle-de-Saint-Martory, Lourde, Luscan, Malvezie, Mane, Marsoulas, Martres-de-Rivière, Mazères-sur-
Salat, Milhas, Montastruc-de-Salies, Mont-de-Galié, Montespan, Montgaillard-de-Salies, Montmaurin, Montsaunès, Nizan-Gesse,
Payssous, Pointis-de-Rivière, Portet-d’Aspet, Proupiary, Razecueillé, Rouède, Saint-Lary-Boujean, Saint-Loup-en-Comminges,
Saint-Martory, Saint-Médard, Saint-Pé-d’Ardet, Saleich, Salies-du-Salat, Saman, Sarrecave, Sarremezan, Sauveterre-de-
Comminges, Seilhan, Sepx, Soueich, Touille, Urau, Valcabrère : zone de sismicité modérée ;
― les cantons de Cazères, Le Fousseret, L’Isle-en-Dodon, Montesquieu-Volvestre, Rieux : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Alan, Aurignac, Ausseing, Auzas, Bachas, Benque, Bois-de-la-Pierre, Boulogne-sur-Gesse, Boussan, Bouzin,
Capens, Carbonne, Cassagnabère-Tournas, Castéra-Vignoles, Cazeneuve-Montaut, Ciadoux, Eoux, Escanecrabe, Esparron,
Esperce, Le Fréchet, Gaillac-Toulza, Labastide-Clermont, Laffite-Toupière, Lautignac, Lunax, Mancioux, Marliac, Marquefave,
Mondilhan, Monès, Montastruc-Savès, Montgaillard-sur-Save, Montgazin, Montoulieu-Saint-Bernard, Nénigan, Péguilhan,
Peyrissas, Peyrouzet, Peyssies, Le Pin-Murelet, Roquefort-sur-Garonne, Saint-André, Saint-Elix-Séglan, Saint-Ferréol, Saint-Pé-
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
― les communes de Barcugnan, Beccas, Betplan, Blousson-Sérian, Castex, Cazaux-Villecomtal, Cuélas, Duffort, Estampes,
Haget, Laguian-Mazous, Malabat, Manas-Bastanous, Miélan, Montégut-Arros, Sarraguzan, Sembouès, Troncens, Villecomtal-
sur-Arros : zone de sismicité modérée ;
― les communes d’Aignan, Arblade-le-Haut, Armentieux, Arrouède, Aujan-Mournède, Aussos, Aux-Aussat, Barran, Bellegarde,
Betcave-Aguin, Bétous, Bézues-Bajon, Boucagnères, Bouzon-Gellenave, Cabas-Loumassès, Cadeillan, Callian, Castelnavet,
Cazaux-d’Anglès, Chélan, Durban, Esclassan-Labastide, Espaon, Faget-Abbatial, Fustérouau, Garravet, Gaujac, Gaujan, Le
Houga, Juillac, Labarthe, Ladevèze-Rivière, Ladevèze-Ville, Lalanne-Arqué, Lamaguère, Lanne-Soubiran, Lasseube-Propre,
Laveraët, Laymont, Loubédat, Lourties-Monbrun, Loussous-Débat, Lupiac, Luppé-Violles, Magnan, Manent-Montané, Marciac,
Margouët-Meymes, Masseube, Meilhan, Mirannes, Monbardon, Moncorneil-Grazan, Monferran-Plavès, Monlaur-Bernet,
Monlezun, Monpardiac, Montadet, Montaut, Mont-d’Astarac, Mont-de-Marrast, Montégut-Savès, Monties, Montpézat, Mormès,
Nogaro, Orbessan, Ornézan, Pallanne, Panassac, Pellefigue, Perchède, Ponsan-Soubiran, Pouydraguin, Pouy-Loubrin, Puylausic,
Ricourt, Sabaillan, Sabazan, Sadeillan, Saint-Arailles, Saint-Arroman, Saint-Blancard, Sainte-Aurence-Cazaux, Sainte-Dode,
Saint-Elix, Saint-Griède, Saint-Jean-le-Comtal, Saint-Justin, Saint-Lizier-du-Planté, Saint-Martin-d’Armagnac, Saint-Pierre-
d’Aubézies, Samaran, Sansan, Sarcos, Sarragachies, Sauveterre, Scieurac-et-Flourès, Seissan, Sémézies-Cachan, Sère,
Simorre, Sion, Sorbets, Tachoires, Termes-d’Armagnac, Tillac, Tourdun, Tournan, Traversères, Tudelle, Urgosse, Villefranche :
zone de sismicité faible.
― les cantons de Bègles, Blanquefort, Blaye, Bordeaux 1er canton, Bordeaux 2e canton, Bordeaux 3e canton, Bordeaux 4e
canton, Bordeaux 5e canton, Bordeaux 6e canton, Bordeaux 7e canton, Bordeaux 8e canton, Bourg, Le Bouscat, Carbon-Blanc,
Cenon, Créon, Floirac, Fronsac, Guîtres, Libourne, Lormont, Mérignac 1er canton, Pessac 1er canton, Pessac 2e canton, Saint-
André-de-Cubzac, Saint-Ciers-sur-Gironde, Saint-Savin, Talence, Villenave-d’Ornon : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Abzac, Les Artigues-de-Lussac, Ayguemorte-les-Graves, Baron, Beautiran, Branne, Cadaujac, Camiac-et-
Saint-Denis, Camps-sur-l’Isle, Canéjan, Capian, Chamadelle, Coutras, Daignac, Dardenac, Les Eglisottes-et-Chalaures, Espiet,
Faleyras, Le Fieu, Génissac, Gradignan, Grézillac, Guillac, Le Haillan, Isle-Saint-Georges, Labarde, Langoiran, Léognan,
Lugaignac, Lussac, Margaux, Martillac, Mérignac, Montagne, Moulon, Néac, Nérigean, Les Peintures, Petit-Palais-et-Cornemps,
Porchères, Saint-Christoly-Médoc, Saint-Christophe-de-Double, Saint-Germain-du-Puch, Saint-Médard-de-Guizières, Saint-
Médard-d’Eyrans, Saint-Quentin-de-Baron, Saint-Sauveur-de-Puynormand, Soulac-sur-Mer, Le Taillan-Médoc, Talais, Targon,
Tizac-de-Curton, Valeyrac, Le Verdon-sur-Mer : zone de sismicité faible.
― les cantons de Bédarieux, Lattes, Lunas, Olargues, Saint-Gervais-sur-Mare, Saint-Pons-de-Thomières, Salvetat-sur-Agout (La)
: zone de sismicité très faible ;
― les cantons d’Amboise, Château-Renault, Neuvy-le-Roi, Vouvray : zone de sismicité très faible ;
― les communes d’Abilly, Antogny-le-Tillac, Assay, Barrou, Braslou, Braye-sous-Faye, Champigny-sur-Veude, Chaveignes,
Courcoué, Faye-la-Vineuse, Le Grand-Pressigny, La Guerche, Jaulnay, Luzé, Marçay, Marigny-Marmande, Pussigny, Razines,
Richelieu : zone de sismicité modérée.
― les cantons d’Allevard, Domène, Echirolles-Est, Echirolles-Ouest, Eybens, Fontaine-Sassenage, Fontaine-Seyssinet, Goncelin,
Grenoble 1er canton, Grenoble 2e canton, Grenoble 3e canton, Grenoble 4e canton, Grenoble 5e canton, Grenoble 6e canton,
Meylan, Pont-en-Royans, Saint-Egrève, Saint-Ismier, Saint-Laurent-du-Pont, Saint-Martin-d’Hères-Nord, Saint-Martin-d’Hères-
Sud, Le Touvet, Vif, Villard-de-Lans : zone de sismicité moyenne ;
― les communes de L’Albenc, Beaulieu, Brié-et-Angonnes, La Buisse, Champagnier, Champ-sur-Drac, Chamrousse, Chantesse,
Château-Bernard, Cognin-les-Gorges, Coublevie, Jarrie, Malleval, Merlas, Miribel-Lanchâtre, Moirans, Montaud, Montchaboud,
Monteynard, Notre-Dame-de-Commiers, Notre-Dame-de-l’Osier, Notre-Dame-de-Mésage, Poliénas, Pommiers-la-Placette, Le
Pont-de-Beauvoisin, La Rivière, Romagnieu, Rovon, Saint-Albin-de-Vaulserre, Saint-Andéol, Saint-Aupre, Saint-Bueil, Saint-
Etienne-de-Crossey, Saint-Geoire-en-Valdaine, Saint-Georges-de-Commiers, Saint-Gervais, Saint-Hilaire-du-Rosier, Saint-Jean-
d’Avelanne, Saint-Jean-de-Moirans, Saint-Julien-de-Raz, Saint-Marcellin, Saint-Martin-de-la-Cluze, Saint-Martin-de-Vaulserre,
Saint-Nicolas-de-Macherin, Saint-Pierre-de-Mésage, Saint-Quentin-sur-Isère, Saint-Sauveur, Saint-Vérand, Séchilienne, La Sône,
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Têche, Tullins, Vaulnaveys-le-Bas, Vaulnaveys-le-Haut, Velanne, Vinay, Vizille, Voiron, Voissant, Voreppe, Vourey : zone de
sismicité moyenne.
― les communes d’Asnans-Beauvoisin, Augerans, Balaiseaux, Bans, La Barre, Belmont, La Bretenière, Chaînée-des-Coupis,
Chapelle-Voland, La Chassagne, Chaussin, Chêne-Bernard, Chêne-Sec, Dampierre, Le Deschaux, Les Deux-Fays, Les Essards-
Taignevaux, Etrepigney, Evans, Fraisans, Gatey, Les Hays, La Loye, Monteplain, Neublans-Abergement, Orchamps, Our, Pleure,
Plumont, Rahon, Ranchot, Rans, Rye, Saint-Baraing, Salans, Séligney, Sergenaux, Sergenon, Souvans, Tassenières, La Vieille-
Loye, Villers-Robert : zone de sismicité faible.
― les communes d’Arboucave, Bénesse-les-Dax, Bénesse-Maremne, Castelner, Cazalis, Clèdes, Clermont, Hagetmau, Heugas,
Josse, Labastide-Chalosse, Labenne, Lacajunte, Lacrabe, Lauret, Mant, Miramont-Sensacq, Momuy, Monget, Monségur,
Morganx, Orx, Ozourt, Peyre, Philondenx, Pimbo, Poudenx, Puyol-Cazalet, Saint-Cricq-Chalosse, Sainte-Marie-de-Gosse, Saint-
Jean-de-Marsacq, Saint-Martin-de-Hinx, Saint-Vincent-de-Tyrosse, Samadet, Saubrigues, Siest : zone de sismicité modérée ;
― les cantons d’Aire-sur-l’Adour, Dax-Nord, Grenade-sur-l’Adour, Mugron, Saint-Sever : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Angresse, Aubagnan, Audon, Azur, Bats, Bégaar, Benquet, Bretagne-de-Marsan, Campagne, Candresse,
Capbreton, Carcarès-Sainte-Croix, Carcen-Ponson, Cassen, Castelnau-Tursan, Dax, Gamarde-les-Bains, Garrey, Geaune, Gibret,
Goos, Gousse, Gouts, Haut-Mauco, Hinx, Hontanx, Horsarrieu, Laluque, Lamothe, Léon, Lesgor, Le Leuy, Louer, Lourquen,
Magescq, Mauries, Messanges, Montfort-en-Chalosse, Narrosse, Nousse, Oeyreluy, Onard, Payros-Cazautets, Pécorade,
Pontonx-sur-l’Adour, Poyanne, Poyartin, Préchacq-les-Bains, Sainte-Colombe, Saint-Gein, Saint-Geours-d’Auribat, Saint-Geours-
de-Maremne, Saint-Jean-de-Lier, Saint-Pandelon, Saubion, Saugnac-et-Cambran, Seignosse, Serres-Gaston, Serreslous-et-
Arribans, Seyresse, Soorts-Hossegor, Sorbets, Sort-en-Chalosse, Souprosse, Soustons, Tartas, Tercis-les-Bains, Tosse, Urgons,
Vicq-d’Auribat, Vieux-Boucau-les-Bains, Yzosse : zone de sismicité faible.
― les communes de Bessey, La Chapelle-Villars, Chavanay, Chuyer, Lupé, Maclas, Malleval, Saint-Michel-sur-Rhône, Saint-
Pierre-de-Bœuf, Vérin : zone de sismicité modérée.
― les communes d’Auzon, Azérat, Bournoncle-Saint-Pierre, Chambezon, Chassignolles, Cohade, Frugerès-les-Mines, Lempdes-
sur-Allagnon, Léotoing, Lorlanges, Sainte-Florine, Saint-Géron, Saint-Hilaire, Torsiac, Vergongheon, Vézézoux : zone de
sismicité modérée.
― les cantons de Châteaubriant, Derval, Guémené-Penfao, Moisdon-la-Rivière, Nozay, Riaillé, Rougé, Saint-Julien-de-
Vouvantes, Saint-Mars-la-Jaille, Saint-Nicolas-de-Redon, Varades : zone de sismicité faible ;
― les communes de Ancenis, Anetz, Blain, Le Gâvre, Guenrouet, Mésanger, Mouzeil, Nort-sur-Erdre, Pouillé-les-Côteaux, Quilly,
La Roche-Blanche, Saint-Géréon, Saint-Gildas-des-Bois, Saint-Herblon, Sévérac, Les Touches : zone de sismicité faible.
― les cantons de Beaupréau, Champtoceaux, Chemillé, Cholet 1er canton, Cholet 2e canton, Cholet 3e canton, Montfaucon-
Montigné, Montrevault, Vihiers : zone de sismicité modérée ;
― les communes d’Ancerviller, Angomont, Azerailles, Baccarat, Badonviller, Barbas, Bertrichamps, Blâmont, Bréménil,
Brouville, Deneuvre, Domèvre-sur-Vezouze, Essey-la-Côte, Fenneviller, Fontenoy-la-Joûte, Frémonville, Gélacourt, Giriviller,
Glonville, Gogney, Hablainville, Halloville, Harbouey, Herbéviller, Lachapelle, Magnières, Mattexey, Merviller, Mignéville,
Montigny, Montreux, Neufmaisons, Neuviller-lès-Badonviller, Nonhigny, Pettonville, Pexonne, Pierre-Percée, Réclonville,
Reherrey, Repaix, Saint-Boingt, Sainte-Pôle, Saint-Maurice-aux-Forges, Saint-Rémy-aux-Bois, Thiaville-sur-Meurthe,
Vacqueville, Vallois, Vaxainville, Veney, Vennezey, Verdenal : zone de sismicité faible.
― les communes d’Abreschviller, Arzviller, Baerenthal, Berling, Bitche, Bourscheid, Brouviller, Dabo, Danne-et-Quatre-Vents,
Dannelbourg, Eguelshardt, Garrebourg, Guntzviller, Hangviller, Harreberg, Haselbourg, Henridorff, Hérange, Hommert,
Hultehouse, Lutzelbourg, Mittelbronn, Mouterhouse, Phalsbourg, Philippsbourg, Plaine-de-Walsch, Roppeviller, Saint-Jean-
Kourtzerode, Saint-Louis, Saint-Quirin, Sturzelbronn, Troisfontaines, Turquestein-Blancrupt, Vescheim, Vilsberg, Walscheid,
Waltembourg, Wintersbourg, Zilling : zone de sismicité modérée ;
― les communes d’Aspach, Barchain, Bébing, Berthelming, Bettborn, Bickenholtz, Bliesbruck, Brouderdorff, Buhl-Lorraine,
Diane-Capelle, Dolving, Fénétrange, Fleisheim, Foulcrey, Fraquelfing, Goetzenbruck, Gondrexange, Gosselming, Hanviller,
Hartzviller, Haspelschiedt, Hattigny, Haut-Clocher, Hellering-lès-Fénétrange, Héming, Hermelange, Hertzing, Hesse,
Hilbesheim, Hommarting, Ibigny, Imling, Kerprich-aux-Bois, Lafrimbolle, Landange, Laneuveville-lès-Lorquin, Langatte,
Lemberg, Liederschiedt, Lixheim, Lorquin, Meisenthal, Métairies-Saint-Quirin, Metting, Neufmoulins, Niderhoff, Niderviller,
Niederstinzel, Nitting, Oberstinzel, Postroff, Réding, Reyersviller, Richeval, Romelfing, Saint-Georges, Saint-Jean-de-Bassel,
Saint-Louis-lès-Bitche, Sarraltroff, Sarrebourg, Schalbach, Schneckenbusch, Schorbach, Vasperviller, Veckersviller, Vieux-
Lixheim, Voyer, Wiesviller, Wittring, Woelfling-lès-Sarreguemines, Xouaxange : zone de sismicité faible.
― les communes d’Azy-le-Vif, Chantenay-Saint-Imbert, Dornes, Fleury-sur-Loire, Gimouille, Langeron, Livry, Lucenay-lès-Aix,
Luzy, Magny-Cours, Mars-sur-Allier, Neuville-lès-Decize, Saincaize-Meauce, Saint-Parize-en-Viry, Saint-Parize-le-Châtel, Saint-
Pierre-le-Moûtier, Saint-Seine, Tazilly, Ternant, Toury-Lurcy, Toury-sur-Jour, Tresnay : zone de sismicité faible.
― les cantons d’Armentières, Bailleul-Nord-Est, Bailleul-Sud-Ouest, Bassée (La), Bergues, Bourbourg, Cassel, Coudekerque-
Branche, Cysoing, Douai-Nord, Douai-Nord-Est, Douai-Sud-Ouest, Dunkerque-Est, Dunkerque-Ouest, Grande-Synthe,
Gravelines, Haubourdin, Hazebrouck-Nord, Hazebrouck-Sud, Hondschoote, Lannoy, Lille-Centre, Lille-Est, Lille-Nord, Lille-Nord-
Est, Lille-Ouest, Lille-Sud, Lille-Sud-Est, Lille-Sud-Ouest, Lomme, Marcq-en-Barœul, Merville, Orchies, Pont-à-Marcq, Quesnoy-
sur-Deûle, Roubaix-Centre, Roubaix-Est, Roubaix-Nord, Roubaix-Ouest, Seclin-Nord, Seclin-Sud, Steenvoorde, Tourcoing-Nord,
Tourcoing-Nord-Est, Tourcoing-Sud, Villeneuve-d’Ascq-Nord, Villeneuve-d’Ascq-Sud, Wormhout : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Anneux, Anor, Arleux, Baives, Banteux, Bantouzelle, Boursies, Bouvignies, Brillon, Brunémont, Bugnicourt,
Busigny, Cantin, Clary, Dechy, Dehéries, Doignies, Douai, Ecaillon, Elincourt, Erchin, Estrées, Etroeungt, Férin, Féron,
Flesquières, Flines-lès-Mortagne, Floyon, Fourmies, Glageon, Goeulzin, Gonnelieu, Gouzeaucourt, Guesnain, Hamel, Honnechy,
Honnecourt-sur-Escaut, Larouillies, Lecelles, Lécluse, Lewarde, Loffre, Malincourt, Marchiennes, Maretz, Masny, Maulde,
Mazinghien, Moeuvres, Montigny-en-Ostrevent, Mortagne-du-Nord, Moustier-en-Fagne, Ohain, Pecquencourt, Rainsars, Rejet-
de-Beaulieu, Ribécourt-la-Tour, Rieulay, Roucourt, Les Rues-des-Vignes, Rumegies, Sains-du-Nord, Saint-Souplet, Sars-et-
Rosières, Thun-Saint-Amand, Tilloy-lez-Marchiennes, Trélon, Villers-au-Tertre, Villers-Guislain, Villers-Outréaux, Villers-Plouich,
Vred, Wallers-Trélon, Wignehies : zone de sismicité faible.
― les cantons d’Aigle-Est (L’), Aigle-Ouest (L’), Longny-au-Perche, Nocé, Rémalard, Theil (Le), Tourouvre : zone de sismicité
très faible ;
― les communes d’Anceins, Appenai-sous-Bellême, Les Aspres, Auguaise, Avernes-Saint-Gourgon, Bellême, Bocquencé,
Bonnefoi, Bonsmoulins, Le Bosc-Renoult, Brethel, Canapville, La Chapelle-Montligeon, La Chapelle-Souëf, La Chapelle-Viel,
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Corbon, Courgeon, Couvains, Dame-Marie, Feings, La Ferrière-au-Doyen, La Ferté-Frênel, Gauville, Les Genettes, Glos-la-
Ferrière, La Gonfrière, Heugon, Igé, Mauves-sur-Huisne, Le Ménil-Bérard, Monnai, Pouvrai, Saint-Aquilin-de-Corbion, Saint-
Aubin-de-Bonneval, Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois, Saint-Germain-d’Aunay, Saint-Hilaire-sur-Risle, Saint-Mard-de-Réno,
Saint-Nicolas-de-Sommaire, Saint-Ouen-de-la-Cour, Le Sap, Sérigny, Soligny-la-Trappe, Villers-en-Ouche, Villiers-sous-Mortagne
: zone de sismicité très faible.
― les cantons d’Auxi-le-Château, Berck, Hesdin, Montreuil, Pas-en-Artois : zone de sismicité très faible ;
― les communes d’Ablainzevelle, Achiet-le-Petit, Aix-en-Issart, Alette, Attin, Auchy-lès-Hesdin, Bailleulmont, Bailleulval, Barly,
Bavincourt, Beaudricourt, Beaufort-Blavincourt, Beaurainville, Beauvois, Berlencourt-le-Cauroy, Berles-au-Bois, Beutin,
Blangerval-Blangermont, Boisjean, Bréxent-Enocq, Brimeux, Bucquoy, Buire-le-Sec, Buneville, Camiers, Campagne-lès-Hesdin,
Canettemont, La Cauchie, Coullemont, Couturelle, Croisette, Dannes, Denier, Douchy-lès-Ayette, Douriez, Ecoivres, Estrée,
Estréelles, Estrée-Wamin, Etaples, Fillièvres, Flers, Framecourt, Frencq, Fresnoy, Fressin, Galametz, Gouy-en-Artois, Gouy-
Saint-André, Grand-Rullecourt, Grévillers, Grigny, Guinecourt, Hautecloque, Héricourt, La Herlière, Herlincourt, Herlin-le-Sec,
Hesmond, Houvin-Houvigneul, Humières, Incourt, Inxent, Ivergny, Lebiez, Lefaux, Lespinoy, Liencourt, Ligny-Thilloy, Linzeux,
Loison-sur-Créquoise, Longvilliers, Magnicourt-sur-Canche, Maintenay, Marant, Marenla, Maresquel-Ecquemicourt, Maresville,
Marles-sur-Canche, Martinpuich, Moncheaux-lès-Frévent, Monchy-au-Bois, Montcavrel, Monts-en-Ternois, Morval, Neulette,
Neuville-au-Cornet, Noyelles-lès-Humières, Nuncq-Hautecôte, Œuf-en-Ternois, Offin, Le Parcq, Le Quesnoy-en-Artois,
Rebreuve-sur-Canche, Rebreuviette, Recques-sur-Course, Rollancourt, Roussent, Saint-Denœux, Saint-Georges, Saint-Rémy-
au-Bois, Le Sars, Sars-le-Bois, Saulchoy, Saulty, Sempy, Séricourt, Sibiville, Sombrin, Le Souich, Sus-Saint-Léger, Le Transloy,
Tubersent, Vacqueriette-Erquières, Vieil-Hesdin, Wail, Wamin, Warlencourt-Eaucourt, Warluzel, Willeman : zone de sismicité
très faible ;
― les cantons d’Arlanc, Bourg-Lastic, Herment, Montaigut, Pionsat, Pontaumur, Saint-Anthème, Tauves, Tour-d’Auvergne (La),
Viverols : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Ambert, Les Ancizes-Comps, Anzat-le-Luguet, Arconsat, Biollet, La Bourboule, Bromont-Lamothe,
Chabreloche, Charensat, Cisternes-la-Forêt, Egliseneuve-d’Entraigues, Espinasse, Espinchal, La Forie, Gelles, La Godivelle, La
Goutelle, Gouttières, Heume-l’Eglise, Job, Lachaux, Laqueuille, Marsac-en-Livradois, Menat, Mont-Dore, Montfermy, Murat-le-
Quaire, Neuf-Eglise, Orcival, Perpezat, Rochefort-Montagne, Sainte-Christine, Saint-Jacques-d’Ambur, Saint-Julien-la-Geneste,
Saint-Martin-des-Olmes, Saint-Pierre-la-Bourlhonne, Saint-Pierre-Roche, Saint-Priest-des-Champs, Sauret-Besserve, Teilhet,
Valcivières : zone de sismicité faible.
― les cantons d’Anglet-Nord, Anglet-Sud, Arzacq-Arraziguet, Bayonne-Est, Bayonne-Nord, Bayonne-Ouest, Biarritz-Est, Biarritz-
Ouest, Bidache, Hendaye, Lembeye, Orthez, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Pierre-d’Irube, Salies-de-Béarn, Thèze : zone de sismicité
modérée ;
― les communes d’Abère, Abidos, Abitain, Ahetze, Anos, Arbonne, Arcangues, Argagnon, Arnos, Arraute-Charritte, Arthez-de-
Béarn, Artix, Athos-Aspis, Baleix, Baliracq-Maumusson, Barinque, Bassussarry, La Bastide-Clairence, Bédeille, Bentayou-Sérée,
Bernadets, Biron, Boueilh-Boueilho-Lasque, Bougarber, Boumourt, Briscous, Burgaronne, Burosse-Mendousse, Casteide-Cami,
Casteide-Candau, Casteide-Doat, Castéra-Loubix, Castetbon, Castetner, Castetpugon, Castillon (Canton d’Arthez-de-Béarn),
Caubios-Loos, Cescau, Conchez-de-Béarn, Diusse, Doazon, Escoubès, Gabaston, Garlin, Hagetaubin, Halsou, Higuères-Souye,
L’Hôpital-d’Orion, Jatxou, Laà-Mondrans, Labastide-Monréjeau, Labatut, Labeyrie, Lacadée, Lacq, Lamayou, Lespourcy, Lombia,
Loubieng, Mascaraàs-Haron, Maslacq, Masparraute, Maure, Mesplède, Momas, Monségur, Mont, Montaner, Mont-Disse,
Mouhous, Oraàs, Orègue, Orion, Orriule, Os-Marsillon, Ozenx-Montestrucq, Ponson-Debat-Pouts, Ponson-Dessus, Pontiacq-
Viellepinte, Portet, Ribarrouy, Riupeyrous, Saint-Armou, Saint-Castin, Saint-Jammes, Saint-Jean-Poudge, Saint-Laurent-
Bretagne, Saint-Médard, Saint-Pée-sur-Nivelle, Sare, Sarpourenx, Saubole, Sauvagnon, Sauvelade, Sedze-Maubecq, Sedzère,
Serres-Castet, Serres-Sainte-Marie, Tadousse-Ussau, Taron-Sadirac-Viellenave, Urdès, Urost, Urt, Ustaritz, Uzein, Vialer,
Viellenave-d’Arthez : zone de sismicité modérée ;
― les cantons d’Aureilhan, Galan, Pouyastruc, Rabastens-de-Bigorre, Trie-sur-Baïse, Vic-en-Bigorre : zone de sismicité
modérée ;
― les communes d’Anères, Angos, Anla, Aries-Espénan, Arné, Aurensan, Aventignan, Barthe, Bazet, Bazordan, Bégole,
Bernadets-Dessus, Bertren, Betbèze, Betpouy, Bordères-sur-l’Echez, Bordes, Burg, Caharet, Calavanté, Campistrous,
Campuzan, Cantaous, Castelnau-Magnoac, Castéra-Lanusse, Caubous, Caussade-Rivière, Cizos, Clarac, Clarens, Devèze,
Escala, Estirac, Gaussan, Gayan, Goudon, Guizerix, Hachan, Hagedet, Izaourt, Lafitole, Lagarde, Lagrange, Lahitte-Toupière,
Lalanne, Lanespède, Lannemezan, Laran, Larreule, Larroque, Lascazères, Lassales, Lespouey, Lhez, Lombrès, Loures-
Barousse, Lutilhous, Madiran, Mascaras, Maubourguet, Mazères-de-Neste, Monléon-Magnoac, Monlong, Moulédous, Nestier,
Organ, Orieux, Oroix, Oursbelille, Ozon, Péré, Peyraube, Peyret-Saint-André, Pinas, Pintac, Pouy, Puntous, Réjaumont, Ricaud,
Saint-Laurent-de-Neste, Saint-Paul, Sariac-Magnoac, Sarniguet, Sarp, Sarrouilles, Sauveterre, Séméac, Séron, Sinzos, Sombrun,
Soublecause, Tajan, Tarasteix, Tibiran-Jaunac, Tournay, Tuzaguet, Uglas, Vidouze, Vieuzos, Villefranque, Villemur : zone de
sismicité modérée ;
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
― les cantons d’Arles-sur-Tech, Mont-Louis, Olette, Prats-de-Mollo-la-Preste, Saillagouse : zone de sismicité moyenne ;
― les communes d’Adamswiller, Asswiller, Baerendorf, Berg, Bettwiller, Burbach, Diemeringen, Drulingen, Durstel, Eschwiller,
Eywiller, Frohmuhl, Goerlingen, Gungwiller, Hinsbourg, Hirschland, Kirrberg, Mackwiller, Ottwiller, Puberg, Rauwiller, Rexingen,
Siewiller, Struth, Thal-Drulingen, Tieffenbach, Volksberg, Waldhambach, Weislingen, Weyer : zone de sismicité faible.
― les communes d’Altenach, Altkirch, Aspach, Ballersdorf, Berentzwiller, Bruebach, Buethwiller, Carspach, Chavannes-sur-
l’Etang, Dannemarie, Eglingen, Elbach, Emlingen, Flaxlanden, Franken, Gommersdorf, Hagenbach, Hausgauen, Heidwiller,
Heiwiller, Hundsbach, Illfurth, Jettingen, Luemschwiller, Magny, Manspach, Montreux-Jeune, Montreux-Vieux, Obermorschwiller,
Retzwiller, Romagny, Saint-Bernard, Schwoben, Spechbach-le-Bas, Tagolsheim, Tagsdorf, Traubach-le-Bas, Valdieu-Lutran,
Walheim, Willer, Wittersdorf, Wolfersdorf, Zillisheim : zone de sismicité moyenne.
― les communes de Ampuis, Condrieu, Echalas, Givors, Les Haies, Irigny, Loire-sur-Rhône, Pierre-Bénite, Saint-Cyr-sur-le-
Rhône, Sainte-Colombe, Saint-Romain-en-Gal, Tupin-et-Semons, Vernaison : zone de sismicité modérée.
― les cantons d’Autrey-lès-Gray, Champlitte, Combeaufontaine, Dampierre-sur-Salon, Fresne-Saint-Mamès, Gray, Gy, Jussey,
Marnay, Pesmes, Vitrey-sur-Mance : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Alaincourt, Ambiévillers, Baulay, Boulot, Boult, Bucey-lès-Traves, Buffignécourt, Bussières, Buthiers,
Chantes, Chassey-lès-Scey, Chaux-la-Lotière, Contréglise, Cordonnet, Ferrières-lès-Scey, Hurecourt, Montarlot-lès-Rioz,
Montdoré, Montureux-lès-Baulay, Noidans-le-Ferroux, Ovanches, Perrouse, Polaincourt-et-Clairefontaine, Pont-du-Bois, Rupt-
sur-Saône, Saponcourt, Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin, Selles, Senoncourt, Sorans-lès-Breurey, Traves, Vauvillers, Venisey,
Villers-Bouton, Voray-sur-l’Ognon, Vy-le-Ferroux, Vy-lès-Rupt : zone de sismicité faible.
― les communes de Brion, La Comelle, La Grande-Verrière, Laizy, Monthelon, Saint-Forgeot, Saint-Léger-sous-Beuvray, Saint-
Prix, Tavernay : zone de sismicité très faible ;
― les cantons de Bouloire, Chartre-sur-le-Loir (La), Château-du-Loir, Ferté-Bernard (La), Grand-Lucé (Le), Mayet, Montmirail,
Saint-Calais, Tuffé, Vibraye : zone de sismicité très faible ;
― les communes d’Aigueblanche, Aussois, Les Avanchers-Valmorel, Le Bois, Bonneval-sur-Arc, La Chambre, Chanaz, Les
Chapelles, Les Chavannes-en-Maurienne, Fontaine-le-Puits, Fourneaux, Freney, Hautecour, Lanslevillard, Modane, Montaimont,
Montgellafrey, Montvalezan, Motz, Moûtiers, Notre-Dame-du-Cruet, Notre-Dame-du-Pré, Ruffieux, Saint-Alban-des-Villards,
Saint-André, Saint-Avre, Saint-Colomban-des-Villards, Sainte-Foy-Tarentaise, Sainte-Marie-de-Cuines, Saint-Etienne-de-Cuines,
Saint-François-Longchamp, Saint-Jean-de-Belleville, Saint-Marcel, Saint-Martin-de-Belleville, Saint-Martin-sur-la-Chambre, Saint-
Oyen, Salins-les-Thermes, Séez, Serrières-en-Chautagne, Sollières-Sardières, Termignon, Tignes, Val-d’Isère, Villarlurin,
Villarodin-Bourget, Villaroger, Vions : zone de sismicité modérée.
― les communes d’Andilly, Cernex, Chênex, Chevrier, Crempigny-Bonneguête, Dingy-en-Vuache, Feigères, Jonzier-épagny,
Lornay, Mésigny, Neydens, Présilly, Saint-Julien-en-Genevois, Sallenôves, Savigny, Val-de-Fier, Valleiry, Vers, Versonnex, Viry,
Vulbens : zone de sismicité modérée.
― les communes de Bargème, La Bastide, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux, La Martre, Trigance, Vinon-sur-Verdon : zone
de sismicité moyenne ;
― les communes d’Auribeau, Bonnieux, Buoux, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cucuron, Lauris, Lourmarin, Puget, Puyvert,
Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Sivergues, Vaugines, Villelaure : zone de sismicité moyenne.
― les cantons d’Availles-Limouzine, Chauvigny, Isle-Jourdain (L’), Lussac-les-Châteaux, Montmorillon, Saint-Savin, Trimouille
(La) : zone de sismicité faible ;
― les communes d’Asnois, Brion, La Chapelle-Bâton, Charroux, Chatain, Château-Garnier, Joussé, Payroux, Pleumartin, Port-de-
Piles, La Puye, La Roche-Posay, Saint-Romain, Saint-Secondin, Surin, Usson-du-Poitou, Vicq-sur-Gartempe : zone de sismicité
faible.
― les cantons de Bulgnéville, Châtenois, Coussey, Neufchâteau : zone de sismicité très faible ;
― les communes d’Ambacourt, Avrainville, Battexey, Baudricourt, Bettoncourt, Biécourt, Blémerey, Blevaincourt, Boulaincourt,
Chamagne, Charmes, Chauffecourt, Chef-Haut, Contrexéville, Damblain, Dombasle-en-Xaintois, Domjulien, Domvallier,
Florémont, Frenelle-la-Grande, Frenelle-la-Petite, Gemmelaincourt, Gircourt-lès-Viéville, Hergugney, Juvaincourt, Marainville-
sur-Madon, Martigny-les-Bains, Mazirot, Ménil-en-Xaintois, Mirecourt, Oëlleville, Offroicourt, Pont-sur-Madon, Poussay, Puzieux,
Ramecourt, Remicourt, Repel, Robécourt, Rocourt, Romain-aux-Bois, Rouvres-en-Xaintois, Rozières-sur-Mouzon, Saint-Menge,
Saint-Prancher, Savigny, Socourt, They-sous-Montfort, Thiraucourt, Tollaincourt, Totainville, Villotte, Vittel, Viviers-lès-
Offroicourt, Vomécourt-sur-Madon, Xaronval : zone de sismicité très faible ;
― les communes des Ableuvenettes, Ahéville, Ainvelle, Anglemont, Avillers, Badménil-aux-Bois, Bainville-aux-Saules,
Bazegney, Bazien, Bazoilles-et-Ménil, Begnécourt, Bettegney-Saint-Brice, Bocquegney, Bouxières-aux-Bois, Bouxurulles,
Bouzemont, Brantigny, Brû, Bult, Celles-sur-Plaine, Châtel-sur-Moselle, Châtillon-sur-Saône, Circourt, Clézentaine, Damas-aux-
Bois, Damas-et-Bettegney, Deinvillers, Derbamont, Dombrot-le-Sec, Domèvre-sous-Montfort, Domèvre-sur-Durbion, Dompaire,
Domptail, Doncières, Essegney, Estrennes, Evaux-et-Ménil, Fauconcourt, Fouchécourt, Frain, Frizon, Gelvécourt-et-Adompt,
Gigney, Gorhey, Grandrupt-de-Bains, Grignoncourt, Gugney-aux-Aulx, Hadigny-les-Verrières, Hagécourt, Haillainville,
Hardancourt, Haréville, Hennecourt, Hymont, Igney, Isches, Jorxey, Lamarche, Langley, Légéville-et-Bonfays, Lignéville,
Lironcourt, Madecourt, Madegney, Madonne-et-Lamerey, Marey, Maroncourt, Mattaincourt, Mazeley, Ménarmont, Ménil-sur-
Belvitte, Monthureux-le-Sec, Mont-lès-Lamarche, Moriville, Morizécourt, Moyemont, La Neuveville-sous-Montfort, Nomexy,
Nossoncourt, Oncourt, Ortoncourt, Pallegney, Portieux, Racécourt, Rambervillers, Rancourt, Raon-l’Etape, Rapey, Regney,
Rehaincourt, Remoncourt, Romont, Roville-aux-Chênes, Rozerotte, Rugney, Saint-Benoît-la-Chipotte, Sainte-Barbe, Saint-
Genest, Saint-Julien, Saint-Maurice-sur-Mortagne, Saint-Pierremont, Saint-Vallier, Senaide, Serécourt, Serocourt, Les Thons,
299
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Thuillières, Tignécourt, Ubexy, Valfroicourt, Valleroy-aux-Saules, Valleroy-le-Sec, Varmonzey, Vaubexy, Vaxoncourt, Velotte-et-
Tatignécourt, Villers, Ville-sur-Illon, Vincey, Vioménil, Vomécourt, Vroville, Xaffévillers, Zincourt : zone de sismicité faible.
― les communes d’Autrechêne, Boron, Brebotte, Bretagne, Chavanatte, Chavannes-les-Grands, Cunelières, Foussemagne,
Froidefontaine, Grandvillars, Grosne, Méziré, Montreux-Château, Morvillars, Novillard, Petit-Croix, Recouvrance, Suarce,
Vellescot : zone de sismicité moyenne.
300
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie législative)
Article L125-5
I.-Les acquéreurs ou locataires de biens immobiliers situés dans des zones couvertes par un plan de prévention
des risques technologiques ou par un plan de prévention des risques naturels prévisibles, prescrit ou approuvé,
ou dans des zones de sismicité définies par décret en Conseil d'Etat, sont informés par le vendeur ou le bailleur
de l'existence des risques visés par ce plan ou ce décret.
A cet effet, un état des risques naturels et technologiques est établi à partir des informations mises à disposition
par le préfet. En cas de mise en vente de l'immeuble, l'état est produit dans les conditions et selon les modalités
prévues aux articles L.127-4 et L.127-5 du code de la construction et de l'habitation.
II. En cas de mise en location de l'immeuble, l'état des risques naturels et technologiques est fourni au
nouveau locataire dans les conditions et selon les modalités prévues à l’article 3-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet
1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986.
III. Le préfet arrête la liste des communes dans lesquelles les dispositions du I et du II sont applicables ainsi
que, pour chaque commune concernée, la liste des risques et des documents à prendre en compte.
IV. Lorsqu'un immeuble bâti a subi un sinistre ayant donné lieu au versement d'une indemnité en application
de l'article L.125-2 ou de l'article L.128-2 du code des assurances, le vendeur ou le bailleur de l'immeuble est
tenu d'informer par écrit l'acquéreur ou le locataire de tout sinistre survenu pendant la période où il a été
propriétaire de l'immeuble ou dont il a été lui-même informé en application des présentes dispositions. En cas de
vente de l'immeuble, cette information est mentionnée dans l'acte authentique constatant la réalisation de la
vente.
V. En cas de non-respect des dispositions du présent article, l'acquéreur ou le locataire peut poursuivre la
résolution du contrat ou demander au juge une diminution du prix.
VI. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article.
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie Réglementaire)
Section 3 : Information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers sur les risques
naturels et technologiques majeurs
Article R125-23
L'obligation d'information prévue au I de l'article L. 125-5 s'applique, dans chacune des communes
dont la liste est arrêtée par le préfet en application du III du même article, pour les biens immobiliers
situés :
1º Dans le périmètre d'exposition aux risques délimité par un Plan de Prévention des Risques
technologiques approuvé ;
2º Dans une zone exposée aux risques délimitée par un Plan de Prévention des Risques naturels
prévisibles approuvé ou dont certaines dispositions ont été rendues immédiatement opposables en
application de l'article L. 562-2 ;
3º Dans le périmètre mis à l'étude dans le cadre de l'élaboration d'un Plan de Prévention des Risques
technologiques ou d'un Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles prescrit ;
4º Dans une des zones de sismicité 2, 3, 4 et 5 définies par le décret 2010-1255 du 22 octobre 2010
portant définition des zones de sismicité du territoire français.
301
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Article R125-24
Article R125-25
I. - Le préfet adresse copie des arrêtés prévus à l'article R. 125-24 aux maires des communes
intéressées et à la chambre départementale des notaires.
II. - Les arrêtés sont affichés dans les mairies de ces communes et publiés au recueil des actes
administratifs de l'Etat dans le département. Mentions des arrêtés et des modalités de leur consultation
sont insérées dans un journal diffusé dans le département.
III. - Les arrêtés sont mis à jour :
1º Lors de l'entrée en vigueur d'un arrêté préfectoral rendant immédiatement opposables certaines
dispositions d'un Plan de Prévention des Risques naturels prévisibles, ou approuvant un Plan de
Prévention des Risques naturels prévisibles ou un Plan de Prévention des Risques technologiques, ou
approuvant la révision d'un de ces plans ;
2º Lorsque des informations nouvelles portées à la connaissance du préfet permettent de modifier
l'appréciation de la nature ou de l'intensité des risques auxquels est susceptible de se trouver exposée
tout ou partie d'une commune faisant l'objet d'un de ces plans.
Article R125-26
L'état des risques prévu par le deuxième alinéa du I de l'article L. 125-5 mentionne les risques dont
font état les documents et le dossier mentionnés à l'article R. 125-24 et auxquels l'immeuble faisant
l'objet de la vente ou de la location est exposé. Cet état est accompagné des extraits de ces documents
et dossier permettant de localiser cet immeuble au regard des risques encourus.
L'état des risques est établi par le vendeur ou le bailleur conformément à un modèle défini par arrêté
du ministre chargé de la prévention des risques.
Cet état doit être établi moins de six mois avant la date de conclusion du contrat de location écrit, de
la promesse de vente ou de l'acte réalisant ou constatant la vente d'un bien immobilier auquel il est
annexé.
Article R125-27
Les obligations découlant pour les vendeurs ou les bailleurs des dispositions des I, II et IV de
l'article L. 125-5 sont applicables à compter du premier jour du quatrième mois suivant la publication au
recueil des actes administratifs dans le département des arrêtés prévus au III du même article, qui devra
intervenir dans un délai d'un an à compter du 17 février 2005.
302
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie législative)
Article L563-3
I. Dans les zones exposées au risque d'inondations, le maire, avec l'assistance des services de l'Etat
compétents, procède à l'inventaire des repères de crues existant sur le territoire communal et établit les
repères correspondant aux crues historiques, aux nouvelles crues exceptionnelles ou aux submersions
marines. La commune ou le groupement de collectivités territoriales compétent matérialisent,
entretiennent et protègent ces repères.
II. Les dispositions de la loi n° 43-374 du 6 juillet 1943 relative à l'exécution des travaux géodésiques
et cadastraux et à la conservation des signaux, bornes et repères sont applicables.
III. Un décret en Conseil d'Etat fixe les conditions d'application du présent article (voir nota).
NOTA:
Décret n° 2005-233 du 14 mars 2005, publié au JORF du 16 mars 2005.
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie réglementaire)
Article R563-11
Les zones exposées au risque d'inondation doivent comporter un nombre de repères de crues qui tient
compte de la configuration des lieux, de la fréquence et de l'ampleur des inondations et de l'importance
de la population fréquentant la zone.
Article R563-12
Les repères de crues sont répartis sur l'ensemble du territoire de la commune exposé aux crues et sont
visibles depuis la voie publique. Leur implantation s'effectue prioritairement dans les espaces publics,
notamment aux principaux points d'accès des édifices publics fréquentés par la population.
Article R563-13
Sans préjudice des dispositions de la loi n° 43-374 du 6 juillet 1943 modifiée relative à l'exécution des
travaux géodésiques et cadastraux et à la conservation des signaux, bornes et repères, un arrêté
conjoint du ministre chargé de la prévention des risques majeurs et du ministre chargé des collectivités
locales fixe les modalités d'information des propriétaires ou gestionnaires d'immeubles concernés par la
matérialisation, l'entretien ou la protection des repères de crues.
Article R563-14
Les repères des crues indiquent le niveau atteint par les plus hautes eaux connues. Les repères établis
postérieurement au 16 mars 2005 sont conformes au modèle défini par un arrêté conjoint du ministre
chargé de la prévention des risques majeurs et du ministre chargé de la sécurité civile.
Article R563-15
La liste des repères de crues existant sur le territoire de la commune et l'indication de leur implantation
ou la carte correspondante sont incluses dans le document d'information communal sur les risques
majeurs prévu à l'article R. 125-11.
303
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
NOR : DEVP0430389A
Vu le décret n° 2005-233 du 14 mars 2005 pris pour l'application de l'article L. 563-3 du code de
l'environnement et relatif à l'établissement des repères de crues, notamment son article 3,
Arrêtent :
Article 1
2° En cas de premier établissement, du type de matérialisation auquel le repère donnera lieu et des
motifs de son implantation ;
3° D'un échéancier prévisionnel de réalisation des opérations nécessaires, indiquant notamment la date
prévue pour la matérialisation, l'entretien ou la protection du repère.
Article 2
Les agents mandatés pour la réalisation des opérations mentionnées à l'article 1er ci-dessus sont munis,
lors de leurs interventions, d'une attestation signée par le maire ou par le président de l'établissement
public de coopération intercommunale qu'ils sont tenus de présenter pour accéder à l'immeuble
concerné.
Article 3
Le directeur général des collectivités locales et le directeur de la prévention des pollutions et des
risques, délégué aux risques majeurs, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Le ministre de l'écologie
et du développement durable,
304
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Arrêté du 16 mars 2006 relatif au modèle des repères de crues (Journal officiel du 15 avril
2005)
NOR : DEVN0650168A
Article 1er
L’annexe au présent arrêté définit le modèle des repères de crues indiquant le niveau atteint par les plus
hautes eaux connues (conformément à l’article 4 du décret du 14 mars 2005 susvisé).
Article 2
La ministre de l’écologie
et du développement durable,
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur de la prévention
des pollutions et des risques,
délégué aux risques majeurs,
T. Trouvé
Le ministre d’Etat,
ministre de l’intérieur
et de l’aménagement du territoire,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de la défense
et de la sécurité civiles,
haut fonctionnaire de défense,
C. de Lavernée
Le repère de crue indiquant le niveau atteint par les plus hautes eaux connues (PHEC) dans les zones
inondables est un disque blanc de 80 mm de diamètre minimum surchargé en partie basse d’un demi-
disque violet (teinte 100 %) avec trois vagues violettes (teinte 75 %) dont l’horizontale indique le niveau
des PHEC.
La mention plus hautes eaux connues est inscrite en violet au-dessus de l’horizontale. La date
correspondante est positionnée en gris sur la partie supérieure, le nom du cours d’eau est inscrit en
blanc dans la partie inférieure. Ces deux dernières mentions sont facultatives. La mention PHEC est
substituée en cas d’absence de date.
La police de caractères utilisée doit faciliter la lecture. Le matériau utilisé doit assurer la pérennité du
repère.
Le repère peut être entouré d’un cadre pour le fixer ou le protéger. Il doit être visible et lisible depuis un
point librement accessible au public.
305
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
g
Repère des
plus hautes eaux connues
en application du décret du 2005
306
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
(Partie législative)
Article L563-6
II. Toute personne qui a connaissance de l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière dont
l'effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes ou aux biens, ou d'un indice susceptible
de révéler cette existence, en informe le maire, qui communique, sans délai, au représentant de l'Etat
dans le département et au président du conseil général les éléments dont il dispose à ce sujet.
La diffusion d'informations manifestement erronées, mensongères ou résultant d'une intention dolosive
relatives à l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière est punie d'une amende de 30 000
euros.
III. Le représentant de l'Etat dans le département publie et met à jour, selon des modalités fixées par
décret en Conseil d'Etat, la liste des communes pour lesquelles il a été informé par le maire de
l'existence d'une cavité souterraine ou d'une marnière et de celles où il existe une présomption réelle et
sérieuse de l'existence d'une telle cavité.
307
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
308
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
I - DICRIM
II - AFFICHAGE REGLEMENTAIRE
IV - OBLIGATION D’INFORMATION
309
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
310
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
I - DICRIM
I – CADRE REGLEMENTAIRE
L’information des citoyens sur les risques naturels et technologiques majeurs est un droit inscrit dans le code de
l’environnement aux articles L125-2, L125-5 et L563-3 et R125-9 à R125-27.
Elle doit permettre au citoyen de connaître les dangers auxquels il est exposé, les dommages prévisibles, les
mesures préventives qu’il peut prendre pour réduire sa vulnérabilité ainsi que les moyens de protection et de
secours mis en œuvre par les pouvoirs publics.
Le décret n°90918 du 11 octobre 1990 modifié codifié R125-11 a défini le partage des responsabilités entre le
préfet, le maire et le propriétaire ou l’exploitant de certains locaux et terrains :
- Le préfet élabore un Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) qui présente les risques majeurs
du département et liste les communes à risque : pour chaque commune listée le préfet transmet au maire
les informations propres à sa commune.
- Le maire élabore un Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs (DICRIM) ; il organise les
modalités d’affichage des consignes de sécurité et développe des actions de communication.
- Le propriétaire ou l’exploitant met en place les affiches
Le DICRIM est ainsi constitué d’une synthèse des informations portées à la connaissance du maire par le préfet,
complétée par les informations et mesures dont le maire a connaissance sur sa commune :
- Evènements et accidents significatifs à l’échelle de la commune
- Actions de prévention, de protection ou de sauvegarde intéressant la commune
- Mesures prises au titre de ses pouvoirs de police
- Dispositions spécifiques dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme.
Afin de permettre la réalisation d’un document synthétique sur la connaissance des risques, des effets sur les
personnes et les biens et des mesures prises, le DICRIM comporte les éléments suivants :
- Editorial avec mot du maire
- Sommaire
- Présentation du DICRIM avec rappel sur le risque majeur et l’information préventive afin de replacer ce
document dans son cadre réglementaire
- Et pour chaque risque (deux à trois pages par risque) :
Présentation du risque dans la commune, son type (par exemple inondation par débordement,
ruissellement, submersion marine …), son histoire en mentionnant les évènements les plus
marquants, les points touchés de la commune, les enjeux concernés (personnes, biens …)
311
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Afin de rendre ce document didactique des photos pourront illustrer utilement le risque, les mesures prises, les
travaux réalisés ….
Pour l’illustration des documents et des affiches des pictogrammes représentant les différents risques
(aléagrammes) sont téléchargeables sur le site du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable, des
Transports et du Logement : www.prim.net et sur le CD IRIS.
Par ailleurs plus de 250 illustrations, libres de droit, sont disponibles sur ce même site et sur le CD IRIS.
312
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
II - Affichage réglementaire
313
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Affiche communale
1 Commune
agglomération commune ou agglomération
Département département
2 région région
d a
symboles
4 symboles
t
symboles
6
en cas de danger ou d'alerte
1. abritez-vous consigne 1
take shelter
resguardese traduction anglais LV2
7 2. écoutez la radio consigne 2
listen to the radio
8
escuche la radio traduction anglais LV2
Station 00.00 MHz fréquence radio d'alerte
3. respectez les consignes consigne 3
follow the instructions traduction anglais LV2
respete las consignas
9 consigne supplémentaire
> n'allez pas chercher vos enfants à l'école
don't seek your children at school traduction anglais LV2
10 no vaya a buscar a sus ninos a la escuela
65 mm minimum
314
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
s d
3
symboles
4 symboles
5 symboles
en cas de danger ou
d'alerte
7
consignes particulières
9
315
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
316
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
317
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Date Actions
12 février 2005 Article dans le journal municipal
3 mars 2005 Réunion publique présentation de la modification du PLU
318
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
IV - Obligations d’information
DDRM
DICRIM
Affichage
Repères de crues
Communication
Déclarations sinistres
PCS
(1)
319
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
Symboles
320
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
La vigilance météorologique
Météo-France
Une carte de « vigilance météorologique » est élaborée 2 FOIS PAR JOUR à 6h00 et 16h00 (site internet de
Météo-France : www.meteo.fr) et attire l'attention sur la possibilité d'occurrence d'un phénomène
météorologique dangereux dans les 24 heures qui suivent son émission.
Le niveau de vigilance vis-à-vis des conditions météorologiques à venir est présenté sous une échelle de 4
COULEURS et qui figurent en légende sur la carte :
+ PICTOGRAMMES : les divers phénomènes dangereux sont précisés sur la carte sous la forme de
pictogrammes, associés à chaque zone concernée par une mise en vigilance de niveau 3 ou 4.
Les phénomènes sont : VENT VIOLENT, FORTES PRECIPITATIONS, ORAGES, NEIGE OU VERGLAS,
AVALANCHES, CANICULE, GRAND FROID
321
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
La vigilance hydrométéorologique
Service central hydrométéorologique d’appui à la prévision des inondations
SCHAPI
Toulouse
Rouge : Risque de crue majeure. Menace directe et généralisée de la sécurité des personnes et des
biens.
Orange : Risque de crue génératrice de débordements importants susceptibles d’avoir un impact
significatif sur la vie collective et la sécurité des biens et des personnes.
Jaune : Risque de crue ou de montée rapide des eaux n'entraînant pas de dommages significatifs, mais
nécessitant une vigilance particulière dans le cas d'activités saisonnières et/ou exposées.
Vert : Pas de vigilance particulière requise.
322
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
323
INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
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INFORMATION SUR LES RISQUES MAJEURS
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