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Économie
Sociologie
Science politique
Regards croisés
Karim LAARABI
Table des matières
Partie I Introduction
A Le raisonnement scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Partie II Économie
3
III La mesure de la production à l’échelle d’un pays . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
A Le calcul du pib et son évolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Introduction
7
Le raisonnement en sciences sociales ?
1
9
CHAPITRE 1. LE RAISONNEMENT EN SCIENCES SOCIALES ?
Avant de commencer :
Question 1 : Selon vous à quoi peut correspondre la science économique, la sociologie et la science
politique ?
Question 2 : Citez des exemples de faits d’actualité qui peuvent être traités se SES ?
Document 1 : Les 10 plus gros salaires des joueurs du football mondial en 2019
Les chiffres du Top 10 des plus gros salaires des joueurs de football mondial sont basés sur le sa-
laire brut et revenus publicitaires cumulés sur la saison 2018-2019, ainsi que les primes de la saison
précédente.
Lionel Messi est le joueur le plus rémunéré au monde devant Cristiano Ronaldo et Neymar. 5 des
joueurs du Top 10 sont dans des clubs espagnols ! L’Espagne, ça paie très bien ! Les 2 plus gros
clubs de football de la planète, le Real Madrid et le FC Barcelone chouchoutent bien ses stars avec
des salaires annuels comparables à des tickets gagnants de l’Euromillions.
parce que les ressources sont rares que les choix ont de l’importance. Chacun d’entre nous est obligé
de faire des choix en raison du montant limité de son revenu. On ne peut pas s’offrir tout ce que
l’on souhaite. Mais le caractère limité du revenu n’explique pas à lui seul pourquoi nous sommes
obligés de faire des arbitrages. Prenons le cas d’une personne immensément riche, qui peut s’offrir
tout ce qu’elle souhaite. On aurait tort de croire qu’il n’existe pour elle aucune contrainte. En effet,
le temps est également une ressource et même l’enfant d’un milliardaire possédant tous les jouets
du monde doit choisir chaque jour ceux avec lesquels il va jouer. Du fait de la rareté, les arbitrages
sont des réalités permanentes de la vie.
Stiglitz, Walsh et Lafay, Principes d’économie moderne, 2011
Question 9 : Dans l’exemple des joeurs de foot peut-on parler de rareté ? Toujours avec l’exemple
des clubs de foot en quoi consiste l’arbitrage ? Donnez des exemples.
Question 10 : Comment peut-on définir la rareté ? Donnez des exemples de biens non-rares.
Question 11 : Quels sont les deux facteurs présentés dans le document qui peuvent limiter les choix
de chaque individu ?
Question 12 : Selon vous, comment les individus réalisent-ils leurs arbitrages (choix) ? Comment
choisissent-ils entre une ressource ou une autre ?
L’économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société. Elle s’intéresse d’une part aux opérations
essentielles que sont la production, la distribution et la consommation des biens, d’autre part
aux institutions et aux activités ayant pour objet de faciliter ces opérations. Les prix reflètent, de
manière plus ou moins exacte, la rareté des produits.
Edmond Malinvaud, Leçons de théorie microéconomique 1982
A Le raisonnement scientifique
Document 7 :
Le chercheur cherche à comprendre et expliquer la réalité en suivant une démarche scientifique : il
travaille dans un cadre de référence rigoureusement défini selon certaines règles. Comme scientifique,
le chercheur s’efforce d’être objectif, c’est à dire d’écarter ses préférences et ses préjugés personnels.
En tant que scientifique, le chercheur doit s’attacher au sens précis des mots qu’il emploie et donc
employer une terminologie 2 précise , il ne peut utiliser naïvement le langage courant, c’est-à-dire de
la vie quotidienne.
Source : D’après « Invitation à la sociologie », Peter L. Berger, 2014
Question 21 : Que signifie l’expression « comprendre et expliquer la réalité » ? À l’aide de vos
connaissances, illustrez vos propos par un exemple.
Question 22 : Qu’est-ce qui caractérise le travail d’un chercheur ? Illustrez vos propos par des
exemples.
Question 23 : Remplissez le tableau ci-dessous .
XXX
Jugement
XXX Jugement de fait Jugement de Justifications
Faits
XXX
XX
X
valeur
Le nombre de ba-
cheliers a augmenté
en 40 ans
Aujourd’hui, le bac-
calauréat n’a plus
de valeur puisqu’il
est donné à tout le
monde
Le diplôme joue un
rôle important dans
la détermination du
salaire
Question 24 : Pourquoi le chercheur ne peut-il pas utiliser naïvement le langage courant ?
Question 25 : A l’aide des réponses aux questions précédentes, proposez une définition de la dé-
marche scientifique.
La démarche scientifique désigne l’approche qui vise à rendre compte du réel en respectant un certain
2. Par exemple le terme de « masse » en physique n’est pas l’équivalent du terme poids.« Nos mots de tous les jours sont trop chargés,
trop usés, trop fluctuants. Surtout, ils sont porteurs de représentations et d’interprétations avec lesquelles il s’agit de rompre. Ils (les
mots) doivent permettre d’exprimer sans ambiguïté les raisonnements . C’est ainsi que la langue de la physique se distingue de la langue
quotidienne. Même dans les bons dictionnaires, des termes comme force, masse,. . . sont quasi-synonymes. Au contraire, pour le physicien
chacun d’eux a un sens différent. Continuer à les utiliser de façon interchangeable serait ne rien comprendre à la physique. . . qui s’est
précisément construite sur leur différenciation fine. »
nombre de règles : la cohérence interne des énoncés produits, la confrontation avec les faits et la
recherche d’objectivité. La démarche scientifique suppose une grande rigueur.
La construction de modèles
Définir les éléments de base
-La démarche scientifique repose sur le développement de modèles théoriques. Ce sont des représen-
tations simplifiées de la réalité, dans lesquels certains éléments réels sont volontairement négligés.
Cette activité de simplification est nécessaire : imaginons une carte routière qui représenterait tous
les détails du territoire (couleur des portails, arbres au coin des rues, etc.) : elle serait incompréhen-
sible et ne serait d’aucune utilité à un conducteur qui chercherait à s’orienter.
-Il est impératif que le scientifique définisse avec précision et objectivité l’ensemble des concepts 3
qu’il va mobiliser dans son modèle. Il ne doit pas exprimer son opinion personnelle. Il doit abandonner
ses préjugés et bien distinguer ce qui relève du jugement de fait (ce qui est) et ce qui relève du
jugement de valeur (opinion personnelle).
Construire une théorie cohérente
-Une fois les concepts de base définis, le scientifique doit formuler des hypothèses. Une hypothèse
est un énoncé qui vise à rendre compte d’un fait ou d’une relation. Supposons par exemple qu’un
économiste s’intéresse aux déterminants des choix de consommation des ménages : il peut faire
l’hypothèse que la consommation dépend du revenu. Il est impératif que les différentes hypothèses
soient cohérentes entre elles.
La confrontation
Se confronter aux faits
-Un certain nombre de résultats théoriques sont ensuite déduits du modèle. Par exemple, un modèle
étudiant les liens entre consommation et revenu pourrait avoir abouti au résultat théorique suivant :
un doublement du revenu doit se traduire par un doublement de la consommation.
-Le scientifique doit alors confronter cet énoncé aux faits et voir si son résultat est validé ou non em-
piriquement (c’est-à-dire dans les faits). Si sa théorie est démentie par les observations empiriques,
il devra la reformuler ou l’abandonner. Une théorie scientifique est considérée comme valide tant
qu’elle n’est pas contredite par les faits. Peu importe si les résultats théoriques heurtent la sensibilité
politique du scientifique ou sa conception du monde, ou au contraire s’ils vont dans le sens de son
opinion : il doit s’en tenir à l’épreuve des faits.
Se confronter aux autres
-Il est très important que le scientifique confronte ensuite ses travaux à ceux d’autres scientifiques et
s’expose ainsi à la critique. Cette confrontation permet d’éliminer les travaux qui n’auraient pas fait
d’effort d’objectivation, c’est-à-dire qui n’auraient pas respecté la limite entre discours scientifique
et opinions personnelles. Elle permet aussi, grâce aux remarques et propositions que peuvent faire
les autres chercheurs, d’améliorer les modèles qui ont été construits.
M. Navarro et alii, Bled Sciences économiques et sociales, 2012
Question 27 : Expliquez pourquoi une carte routière est un modèle de la réalité.Expliquez pourquoi
aucun modèle ne peut décrire parfaitement la réalité
Question 28 : Quelles sont les conditions nécessaires pour développer un travail considéré comme
« scientifique » ?
3. Un concept est une représentation abstraite et générale d’un objet concret, par exemple le concept de consommation est une
catégorie abstraite qu’il faut différencier des différentes consommations concrètes renvoyant à des achats particuliers (un T-shirt, une
pomme, un sac, etc.).
les expériences sont souvent difficiles à réaliser en économie. Les physiciens qui étudient la gravité
peuvent jeter à terre beaucoup d’objets dans leurs laboratoires pour obtenir des données qui leur
serviront à tester leurs théories. En revanche, des économistes qui étudient l’inflation ne sont pas au-
torisés à manipuler la politique monétaire d’une nation simplement pour obtenir des données utiles.
Afin de trouver un substitut aux expériences de laboratoire, les économistes portent une grande
attention aux expériences offertes par l’Histoire.
Source : Gregory N. Mankiw, Mark P. Taylor, Principes de l’économie, De Boeck, 2013.
Question 31 : Quel est l’intérêt de relier la théorie à l’obeservation ?
Hatier, 2019
Question 34 : Qu’est-ce qu’une corrélation ? Une causalité ?
Question 35 : Pourquoi les chercheurs en sciences sociales tentent-ils de mettre en évidence des
causalités ?
Économie
19
Comment crée-t-on des richesses et comment les mesure-t-on ?
1
21
CHAPITRE 1. COMMENT CRÉE-T-ON DES RICHESSES ET COMMENT LES MESURE-T-ON ?
Avant de commencer :
Question 3 : Quels sont liens les points communs et les différences entre les deux images ?
Question 4 : En déduire une défintion du travail et de l’emploi.
Question 5 : Quels sont liens les points communs et les différences entre les deux images ?
Question 6 : Selon-vous les deux "productions" sont-elles intégrées au calcul du PIB ? Pourquoi ?
Dans la liste suivante, barrez ce qui n’est pas considéré comme une production en économie :
Faire ses devoirs / Enseigner dans un lycée public / Donner un cours particulier à son domicile /
Faire du bénévolat dans une association caritative de soutien scolaire / Donner un cours particulier
1. L’expression signifie travail rémunéré non déclaré, elle vient du moyen-âge où le travail artisanal de nuit a été interdit pour des
raison de sécurité et de contrôle.
chez Acadomia / La vente de la drogue / Faire le ménage dans toute sa maison / Le ménage effectué
dans cette salle par un agent de service / Un garagiste qui répare sa voiture un dimanche matin /
Une femme qui cultive son jardin potager / Un médecin qui examine un patient dans son cabinet /
Un coiffeur qui vous coupe les cheveux / Un constructeur automobile comme Renault qui fabrique
une voiture / Servir la soupe populaire avec les Restos du Cœur.
2. Soit le bénéficiaire du service ne paye pas, le service est fourni gratuitement, soit il paye un prix très faible qui ne couvre pas les
coûts de production, le service est quasi-gratuit.
Document 3 :
Il existe trois grandes catégories de producteurs (on parle d’organisation productive) :l’état, les entreprises et
les acteurs de l’économie sociale et solidaire.
Document 4 :
Nature de la
production
Exemples
À faire à la maison :
Recherchez la différence entre entreprise publique et privée. Ainsi que la définition des
mutuels et scop
- En fonction de la taille
Question 27 : Selon-vous quels sont les différents critères pour mesurer la taille des entreprises ?
l’ensemble des entreprises qui ont la même activité principale. On distingue traditionnellement trois
secteurs d’activité.
-Le secteur primaire regroupe l’ensemble des entreprises qui ont comme activité principale la pro-
duction de ressources naturelles (agriculture, pêche, forêts et mines).
-Le secteur secondaire regroupe l’ensemble des entreprises qui ont comme activité principale la
transformation des ressources naturelles en produits manufacturés.
-Le secteur tertiaire regroupe l’ensemble des entreprises qui ont comme activité principale la pro-
duction de services.
Fiche eduscol 2nd
Question 28 : Donnez des exemples pour chaque secteur.
A faire à la maison
Remplissez les cases du tableau après avoir visionné la vidéo
Cliquez ici
H
HH
H Microentreprise EURL SARL SA
HH
Nombre d’asso-
ciés
La responsabilité
des associés
Cliquez ici
Question 30 : Faites un lien entre la stratégie de la marque et le chapitre sur le marché.
Question 31 : Identifiez tous les éléments qui permettent de produire les voitures ?
Question 32 : Quel est l’intérêt d’automatiser les tâches ?
Document 10 :
Les facteurs de production correspondent aux ressources utilisées par une unité productive pour
produire des biens et des services. On parle de facteurs de production pour faire référence à une
ressource qui n’est pas détruite au cours de la production. Par exemple, les travailleurs utilisent
des machines à coudre pour faire des chemises à partir du tissu ; les travailleurs et les machines à
coudre sont des facteurs de production, mais pas le tissu. Une fois que la chemise est fabriquée, un
travailleur et une machine à coudre peuvent être utilisés pour faire une autre chemise ; mais le tissu
utilisé pour faire une chemise ne peut être utilisé pour en faire une autre. Les principaux facteurs de
production sont le travail et le capital. Le travail est l’ensemble des travailleurs de l’économie et le
capital fait référence à des ressources « créées » telles que des machines et des bâtiments.
Paul Krugman, Robin Wells, Microéconomie, 2009
Pour produire, il faut également des biens qui sont incorporés, transformés ou détruits au cours du
processus de production. Il s’agit de capital circulant ou de consommations intermédiaires, telles que
les produits semi-finis, les matières premières, les ressources naturelles.
Question 33 : Quel est la particularité des facteurs de production ? Définissez chaque facteur de
production et donnez des exemples pour chaque type.
Question 34 : Quel est la particularité des consommations intermédiaires ? Donnez des exemples.
Pour produire des richesses l’entreprise combine des facteurs de production. Pour cela elle a
le choix entre utiliser plus ou moins de travail ou de capital en fonction de la situation. Certaines
combinaisons utilisent des facteurs complémentaires, les deux facteurs se complètent et on ne peut
pas remplacer l’un par l’autre, comme par exemple pour une société de taxis. Pour produire plus
il faut plus de taxis (capital) et obligatoirement il faut augmenter l’autre facteur (les chauffeurs,
travail). En revanche dans certains cas les facteurs sont substituables, comme par exemple dans
l’industrie automobile, on peut remplacer (substituer) du travail par des robots (capital).
Question 35 : Qu’est-ce qui distingue les deux types de combinaison ? Donnez des exemples pour
chaque type.
Question 36 : Pour chaque image indiquez si les facteurs sont complémentaires ou subtituables.
Qu’est-ce qui peut permettre transformer des facteurs complémentaires en facteurs substituables ?
Pour réaliser une production de 40 Tonnes de glaces par mois (vendu 2ele kilo), l’entreprise
Glaçactica a le choix entre plusieurs combinaisons productives. Le coût mensuel par salarié est de
3000e. Le coût mensuel de chaque machine (capital) est de 15000e. Chaque combinaison permet
de produire la même quantité (40 tonnes par mois)
Combinaison 1 20 1
Combinaison 2 10 2
Combinaison 3 1 3
L e ca pital intègr e gén ér alem ent du pr ogr è
s tec
hni qu e, il p erm et d e pr oduir e
s our ce
s telle
s qu e le p étr ole, d' én er gi e, etc. C e
s r e
s s our ce
s n atur elle
s p euvent êtr e
r en ouvelable
s (rivi èr e, vent, p oi s s on s) ou n on r en ouvelable
s ( p étr ole).L e pr ogr è
s
d évelop p em ent d'inn ovati on s tec
hn ologi qu e
s p erm ettant d' am éli or er le
s pr oce
s su s
La majorité des entreprises a pour objectif commun de produire des biens et services
marchands, afin de réaliser un bénéfice. Elles créent des richesses, qu’il est possible de mesurer.
Nous allons voir qu’elles sont les principaux indicateurs de mesure de ces richesses.
Question 40 : Calculez le chiffre d’affaire (recette totale), le bénéfice et la valeur ajoutée. Notez
la formule pour chaque indicateur.
Question 41 : Quelle est la différence entre le bénéfice et la valeur ajoutée.
Question 42 : Pourquoi peut-on dire que la valeur ajoutée est la richesse réellement créée ? Com-
ment la valeur ajouté peut-être utilisée ?
Exercice d’application :
Électricité 600e
Question 43 : Calculez le total de vos frais mensuels pour 2 800 pizzas produites, puis le montant
des consommations intermédiaires .
Question 44 : À partir du tableau des frais mensuels, déterminez le coût de production total des
2800 pizzas, puis le coût unitaire d’une pizza .
Question 45 : Quel devra être le chiffre d’affaire minimum pour dégager un profit ?
Question 46 : Calculez la valeur ajoutée, le bénéfice et le chiffre d’affaire (mensuel) pour un prix
de vente de 5e.
français entre deux années ou entre deux trimestres. (. . . ) La croissance est [donc] l’évolution du
produit intérieur brut (PIB) sans tenir compte de la variation des prix. Si on a produit 100 l’année
dernière et 110 cette année, ce peut être parce qu’on a produit 10 % en plus ou parce que les prix
ont augmenté de 10 %. En réalité c’est en général un peu des deux ! Les quantités produites ont
augmenté et les prix aussi. La croissance correspond à la seule évolution des quantités produites.
Elle est exprimée en pourcentage (%).
La mesure du PIB
Question 53 : Quel est le problème soulevé par rapport aux prix ? Donnez un exemple. Distinguez
Pib nominal et Pib réel.
Question 54 : Quel est l’intérêt de calculer le Pib par habitant ? de calculer un pib en une monnaie
commune PPA (parité pouvoir d’achat) ?
Document 13 : : Évolution du PIB par habitant en dollars (de 1990) selon diffé-
rentes régions du monde
L e pib fr an çai s était d' envir on 2500 milli ar d s d' eur os en 2018
L e pib p ar h abitant en fr an ce était d' envir on 38000 eur os en 2018
"Les deux effets principaux de notre régime de croissance depuis la révolution industrielle et en
particulier depuis les années 1950 sont : l’effet sur la planète, sur l’environnement, sur le changement
climatique et le deuxième effet, qui commence plutôt dans les années 1980 avec l’émergence des
marchés financiers, ce sont les effets de notre régime de croissance sur les inégalités. Et [. . . ] on sait
aujourd’hui que dans nos économies on a retrouvé le niveau d’inégalités de la fin du XIXème siècle,
et ça c’est dramatique parce que si on a de la croissance, c’est pour améliorer le niveau de vie de la
population, or il y a certaines populations qui ont bénéficié bien plus de la croissance que d’autres.
France Culture, « Les idées claires », 22/01/2019
Question 67 : La vente d’armes fait-elle augmenter le PIB ?
Question 68 : Qu’est que l’économie souterraine ? Qu’est que le travail domestique ?
Question 69 : Résumez quelles sont les limites du pib en tant qu’indicateur ?
Au cours des 25 dernières années, l’économie mondiale a quadruplé et profité à des centaines de
millions de personnes. Mais à l’inverse, 60 % des biens et des services environnementaux
mondiaux majeurs dont dépendent les moyens d’existence se sont dégradés ou ont été
utilisés sans souci de durabilité parce que la croissance économique des dernières dé-
cennies s’est fondée sur l’exploitation des ressources naturelles sans laisser aux stocks le
temps de se reconstituer, au prix de la dégradation de l’environnement. Par exemple, L’eau se fait
rare et le stress hydrique 3 devrait augmenter : l’offre en eau ne satisferait que 60 % de la demande
mondiale dans 20 ans. L’augmentation des rendements agricoles a été principalement imputable à
l’usage d’engrais chimiques qui ont appauvri les sols sans pour autant ralentir la tendance croissante
à la déforestation. La pénurie de ressources se fait donc durement ressentir dans tous les secteurs
économiques qui forment la base de l’offre d’alimentation humaine (pêche, agriculture, eau douce,
foresterie).
Depuis la fin des années 1800, la température moyenne terrestre a augmenté de 0.6 degré Celsius.
3. On parle de stress hydrique lorsque les quantités demandées en eau dépassent les ressources disponibles.
D’ici à l’an 2100, on s’attend à ce qu’elle continue de monter de 1.4 à 5.8 degrés Celsius. Ceci
constitue un rapide et profond changement. Même si l’estimation la plus minimale venait à se pro-
duire, elle serait supérieure à tout autre réchauffement sur 100 ans par rapport aux 10000 dernières
années. Les principales raisons de cette montée de température proviennent d’un siècle et demi
d’industrialisation avec la combustion de quantités de plus en plus élevées de pétrole, d’essence et
de charbon, la déforestation ainsi que l’application intensive de certaines méthodes agricoles. Ces
activités ont augmenté le rejet des quantités de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. La
tendance actuelle du réchauffement prévoit des extinctions d’espèces. Les êtres humains vont pro-
bablement faire face à des difficultés de plus en plus grandes. Les récentes tempêtes, inondations et
sécheresses, par exemple, ont tendance à démontrer ce que les modèles d’ordinateurs estiment de
plus en plus fréquemment comme des événements météorologiques extrêmes.Des températures plus
élevées causent l’expansion du volume des océans, la fonte des glaciers et des calottes glaciaires. La
mer pourrait déborder dans des zones côtières fortement peuplées de pays comme le Bangladesh,
causant ainsi la disparition de nations entières, comme l’Etat-île des Maldives, polluant l’eau fraîche
de milliards de personnes et obligeant la population locale à des migrations massives.
Programme des Nations Unies pour l’Environnement, « Vers une économie verte : Pour un dévelop-
pement durable et une éradication de la pauvreté. 2011
Question 69 : Donnez un exemple pour illustrer le passage en italique.
39
CHAPITRE 2. COMMENT SE FORMENT LES PRIX SUR UN MARCHÉ ?
Avant de commencer :
Question 1 : Quels sont les points communs et les différences entre ses trois lieux ?
Question 2 : Selon-vous qu’est-ce qui déterminent les prix ?
Question 10 : Existe-t-il encore des rencontres qui ressemblent aux foires du moyen âge ?
Type de Marché
HH
HH Biens et Travail Capitaux Locale Mondial Numéri. Physique
Services
HH
Voitures
Agence
d’intérim
Cours en
Ligne
Uber
Joueurs
de foot
Pro
Actions
d’une
entreprise
Achat en
ligne
Fruits lo-
caux
Question 12 : Cochez les cases correspondantes ?
défini comme un groupe d’acteurs ou de vendeurs d’un bien ou d’un service particulier. Le groupe
des acheteurs détermine la demande pour le produit et le groupe des vendeurs détermine l’offre de
produit. Gregory N. Mankiw, Mark P. Taylor, Principes de l’économie, 2010.
- La demande
Il y a plusieurs variables qui déterminent la quantité demandée par les individus. Supposons
un moment que toutes ces variables à l’exception du prix restent constantes (on raisonne donc
en observant les prix, toutes choses étant égales par ailleurs). Et voyons maintenant comment le
prix influe sur la quantité demandée. Le tableau suivant nous indique combien les consommateurs
achètent de cornets de glaces chaque mois à différents niveaux de prix. Si les glaces sont gratuites,
les consommateurs mangent 12000 cornets, mais à trois euros le cornet, ils n’en achètent que
2000. Le tableau met en évidence la relation entre les prix du produit et la quantité demandée.
Prix des Cornets de glace en e Quantité demandée (en milliers)
0 12
0.5 10
1 9
1.5 8
2 6
2.5 4
3 2
Question 18 : Faire un graphique, en plaçant les prix sur l’axe des ordonnées et les quantités de-
mandées sur l’axe des abscisses
Question 19 : Comment appelle-t-on la relation qui associe une baisse de la quantité demandée à
une hausse des prix ?
Question 20 : Comment lisez-vous le graphique ?
Question 27 :Tracez la droite d’offre de marché. Vérifiez que la pente de cette droite est positive.
Question 28 :Reprenez sur un même graphique, les courbes d’offre et de demande de glaces D
et O. Comment se définit graphiquement le point d’équilibre ? Donnez les coordonnées du point
d’équilibre ? Faites une lecture de ce point
Question 29 :Pour un prix de 2,5 euros : - Quelle est la quantité offerte ? - Quelle est la quantité
demandée ? - S’agit-il d’une situation d’offre excédentaire ou de demande excédentaire ? - Est-ce
une partie de l’offre ou de la demande qui n’est pas satisfaite ? - Faites apparaître le déséquilibre sur
le graphique.
Question 30 :Pour un prix de 1,5 euros : - Quelle est la quantité offerte ? - Quelle est la quantité
demandée ? - S’agit-il d’une situation d’offre excédentaire ou de demande excédentaire ? - Faites
apparaître le déséquilibre sur le graphique.
Question 31 :Que se passe-t-il lorsque l’offre est supérieure à la demande ?
U n m ar c
h é e
st d éfini comm e un gr ou p e d' a cteur s ou d e ven d eur s d'un bi en ou
d'un s ervi ce p arti culi er qui s e r en contr ent en un li eu r éel ou fi ctif. L a d em an d e
d e
s con s omm ateur s ( ou d e
s a c
h eteur s), s oit la qu antité totale d e pr oduit
s qu'il
s s ont
pr êt
s à a c
h eter, e
st un e fon cti on d écr oi s s ante du prix car elle au gm ente lor s qu e
le prix diminu e et elle diminu e lor s qu e le prix au gm ente ( c' e
st ce qu' on a p p elle la
vari able
s p euvent linflu en cer comm e le r evenu, le
s goût
s d e
s con s omm ateur s, ou
le
s pr évi si on s qu'il
s p euvent fair e. L' offr e d e
s pr odu cteur s ( ou d e
s ven d eur s) cor-
r e
s p on d à ce qu e le
s entr e
pri s e
s s ont di s p os ée
s à pr oduir e et à ven dr e, et d é
p en d
du prix, ce qui im pli qu e qu' elle au gm ente lor s qu e le prix au gm ente et elle dimi-
d é
p en d e
s s enti ellem ent d e
s coût
s d e pr odu cti on (n otamm ent le
s coût
s d e
s fa cteur s
Pour les courbes réalisées précédemment, nous avons pris en compte les quantités souhaitées
pour des niveaux de prix donnés à un moment particulier (par exemple l’été 2018). Les quantités
souhaitées dépendent des préférences des uns et des autres. Or ces préférences peuvent changer
d’une période à l’autre. Par exemple si une campagne de publicité vante les mérites d’un produit,
il est probable qu’à la période suivante la demande des consommateurs augmente. C’est à dire
que pour le même prix la quantité souhaitée sera plus élevée. Le document suivant présente les
facteurs qui peuvent influencer la demande
la crème glacée et les sucettes glacées sont des confiseries réfrigérées, elles satisfont les mêmes envies
(. . . )
Les préférences. Le déterminant le plus évident de votre demande est votre goût pour les choses.
Si vous aimez la glace, vous en achèterez plus. Normalement, les économistes n’essaient pas d’ex-
pliquer les préférences des individus car elles reposent sur des forces historiques et psychologiques
qui vont bien au-delà du champ de l’économie. En revanche, les économistes examinent ce qui se
passe lorsque les préférences changent.
Les anticipations. Vos anticipations relatives aux évènements futurs peuvent influencer votre de-
mande de biens et services aujourd’hui. Par exemple, si vous vous attendez à percevoir un revenu
plus élevé le mois prochain, vous pourriez être tenté de dépenser une partie de votre épargne actuelle
sous forme de glaces. Pour prendre un autre exemple, si vous anticipez que le prix de la glace baissera
demain, vous seriez peut-être moins tenté d’en acheter un cornet au prix d’aujourd’hui.
Gregory N. Mankiw, Mark P. Taylor, Principes de l’économie 2010.
Question 32 : Pour chaque facteur, réalisez un petit schéma pour montrer les implications sur la
quantité demandée.
Question 33 : L’équipe de football nationale a réalisé des performances très décevantes lors de la
dernière coupe de monde. Quel sera l’impact sur la demande de maillots de l’équipe nationale ?
Question 34 : Représentez graphiquement l’augmentation de la demande. Le passage de D à D1
reflétant une hausse d’une période à l’autre. Puis le passage de D à D2 reflétant une baisse d’une
période à l’autre. Expliquez les deux variations.
Si l’offre ne bouge pas quelle va être la conséquence d’une hausse de la demande ?
Question 35 : Rappelez la définition des coûts de production et celle du profit. Rappelez également
la définition du progrès technique et de la productivité.
Question 36 : Quel serait l’impact d’une hausse brutale du prix des composants électroniques pour
les constructeurs de téléphones portables ?
Question 37 :Listez l’ensemble des facteurs qui peuvent influencer l’offre
Question 38 : Les ressources pétrolières se raréfient et une guerre éclate dans un pays auquel
la France a l’habitude d’acheter son pétrole, faisant brutalement augmenter le prix du carburant.
Quelles en seraient les conséquences pour une entreprise de transports par camions (coûts de pro-
duction, profit, offre) ?
Question 39 : Représentez graphiquement l’augmentation de l’offre. Le passage de O à O1 reflé-
tant une hausse d’une période à l’autre. Puis le passage de O à O2 reflétant une baisse d’une période
à l’autre. Expliquez les deux variations
Si la demande ne bouge pas quelle va être la conséquence d’une hausse de l’offre ?
Synt
h è
s e : L a courbe d' offr e du pr odu cteur r e
pr é
s ente la qu antité offerte p our
c h a qu e niveau d e prix p os sible d'un bi en ou s ervi ce. L a courbe d' offr e du m ar c h é
e
st con struite p ar a gr égati on d es
courbe
s in divi du elle
s d' offr e. A c
h a qu e niveau d e
Elle a la m êm e allur e qu e la courbe d' offr e in divi du elle, elle e
st gén ér alem ent
d e d em an d e d'un bi en ou s ervi ce p ar un con s omm ateur r e
pr é
s ente l en s emble d e
s
qu antité
s d em an d ée
s p ar ce con s omm ateur aux différ ent
s prix p os
sible
s d e ce bi en
courbe
s in divi du elle
s d e d em an d e. Elle a la m êm e allur e qu e la courbe d e d em an d e
con s omm ateur s veulent a c
h eter) Au cr oi s em ent d e
s d eux courbe
s, le
s qu antité
s
offerte
s et d em an d ée
s s' égali s ent. Se fixe alor s un prix d' équilibr e. L a confr ontati on
entr e l offr e et la d em an d e aboutit à la fixati on d'un prix au qu el s e r éali s er a
l éc h an ge. T h éori qu em ent, sur un m ar c h é p arti culi er l a gr égati on d e toute l offr e
et d e toute la d em an d e d evr ait fair e a p p ar aîtr e un prix d' équilibr e qui p erm et
à l offr e d e r en contr er un e d em an d e équivalente. Au prix d' équilibr e, le m ar c h é
e
st en équilibr e. Il faut di stin gu er le d é
pla cem ent sur la courbe d e d em an d e (la
qu antité d em an d ée s e m odifi e en fon cti on du prix) du d é
pla cem ent d e la courbe d e
d em an d e pr ovoqu ée p ar un c
h an gem ent d an s le
s r evenu s ou le
s pr éfér en ce
s d e
s
Le prix est un coût pour le consommateur, et une recette pour le producteur. Lorsque les prix
sont modifiés, les comportements des consommateurs et des producteurs sont également modifiés.
Nous allons voir comment taxes et subventions changent les prix, et donc les comportements des
consommateurs et des producteurs.
L’exemple donné ici est fictif. Pour lutter contre le changement climatique, les pouvoirs publics
décident de créer une taxe en fonction du niveau de pollution, supportée par les producteurs de
ciment. On s’intéresse ici aux répercussions de cette taxe sur le marché du ciment. Supposons que
cette taxe conduise à une augmentation des coûts de 20 euros par tonne [. . . ]. Les données sont
synthétisées dans le tableau ci-dessous :
Prix de la tonne Qté demandée(t) Qté offerte avant la taxe (t) Qté offerte après la taxe
10 22 2 0
20 20 4 0
30 18 6 2
40 16 8 4
50 14 10 6
60 12 12 8
70 10 14 10
80 8 16 12
90 6 18 14
100 4 20 16
Source des données de l’exercice (sans les questions) : Vincent Clément, Manuel de SES de se-
conde, lelivrescolaire.fr, 2019
Question 42 : Tracer les 3 courbes, puis indiquer quels sont les prix et les quantités d’équilibre
avant la mise en place de la taxe ? Quel est l’effet de la mise en place de la taxe sur les courbes ?
Question 43 :Expliquer le déplacement de la courbe d’offre . Quels sont les nouveaux prix et quan-
tités d’équilibre ?
Quel est le prix payé par les consommateurs et celui payé par les producteurs ? A quoi correspond
la différence entre les deux prix ?
Question 44 : Quel est l’effet lié à la mise en place d’une taxe sur les producteurs ?
Source des données de l’exercice : Anselm, Manuel de sciences économiques et sociales, seconde,
Hatier, 2019
Représenter en rouge la situation après la mise en place de la subvention. Quelle a été la conséquence
liée à la mise en place de la subvention ?
un s ervi ce sur un m ar c
h é. E x : la d em an d e sur le m ar c
h é du télé
ph on e m obile s e
entr e
pri s e
s, a dmini str ati on s).
s ervi ce sur un m ar c h é. E x : l offr e sur le m ar c h é autom obile s e com p os e d e tou s
le
s a gent
s qui s ouh aitent ven dr e un e autom obile ( p arti culi er s, con ce
s si onn air e
s, ga-
r a ge
s. . . )
qu antité
s offertes
et d em an d ée
s à p artir d e la confr ontati on d e l offr e totale et d e
la d em an d e totale sur le m ar c h é d'un bi en ou d'un s ervi ce.
M ar c
h é : li eu où s e confr ontent un e offr e et un e d em an d e p our aboutir à d e
s
c h a qu e m ar c h é d onn e li eu à la form ati on d'un prix.
Sociologie
53
1
Comment devenons-nous des acteurs sociaux ?
1. Fondateur de la sociologie
55
CHAPITRE 1. COMMENT DEVENONS-NOUS DES ACTEURS SOCIAUX ?
Avant de commencer :
I Le processus de socialisation
son camarade qui triche, fumer, voler sont des comportements qui peuvent relever également de la
socialisation. En somme, cette dernière est le produit de contraintes imposées par des agents mais
aussi d’une interaction avec les autres. La socialisation ne se fait donc pas toujours de manière
explicite ; elle peut prendre des formes plus implicites ou inconscientes, par exemple en observant
son entourage, en s’imprégnant de faits et gestes de la vie quotidienne. A travers le processus de
socialisation, l’individu devient ainsi un acteur social doté d’une identité et d’une personnalité par-
ticulières.
Estelle Cardon et Emilie Vandappe, Bordas, 2015.
Question 8 : Qu’est-ce qu’une valeur ? Quelle est lien entre norme et valeur ?
Question 9 : Précisez dans la liste suivante ce qui est une norme ou une valeur, puis reliez chaque
norme à la valeur qui lui est associée :
la sincérité / reconnaître ses erreurs / laisser sa place à une personne âgée / l’honnêteté / le respect
/ ne pas juger autrui / ne pas mentir / l’humilité / la tolérance / rendre un objet trouvé.
Question 10 : Quelles sont les deux fonctions de la socialisation évoquées dans le texte ?
Groupe de paris
(semblables, amis
etc.)
Médias
Organisations
productives
Question 13 : Que transmet la famille à l’enfant ? Donnez des exemples. Comment la famille
détermine-t-elle en partie les goûts personnels ?
à travers les autres, notamment en les imitant. On parle alors d’un phénomène de conformisme,
particulièrement chez l’adolescent qui, vulnérable, porte un profond intérêt à l’opinion des personnes
de son groupe d’appartenance ou encore de son groupe de référence. Le conformisme vestimentaire
est néanmoins un facteur d’intégration, surtout chez les jeunes.
Si pour les lycéens c’est un fait à tempérer, il est davantage fréquent pour les collégiens comme
on peut le lire dans l’œuvre : ”le bonheur d’être adolescent” de Michel Fize. « Une pression telle
s’exerce pour avoir le bon look, les bonnes marques, le jeune n’a pas le droit d’être différent, d’autant
plus qu’entre 11 et 15 ans, les capacités personnelles sont trop peu affirmées pour se dégager de
l’emprise du groupe». L’appartenance à un groupe a donc une signification plus importante auprès
des collégiens que des lycéens.
Du fait de sa fréquentation quotidienne et de ses ressemblances avec le groupe de pairs qu’il a choisi,
un jeune agira plus en fonction du regard de son groupe qu’en fonction de celui de sa famille qui,
au cours de la socialisation primaire, lui a transmis certaines valeurs. Cependant les sentiments des
individus de la société sont assez contradictoires, ils ont tout d’abord le besoin de se distinguer et
ensuite celui d’appartenir. Avec la mode, un groupe cherche à rompre avec l’extérieur, c’est cette
séparation entre le groupe et le reste de la société qui peut donner à l’individu un besoin d’appar-
tenance dans le groupe.
http ://influenceconso.over-blog.com/2015/02/l-influence-des-groupes-de-pairs.html
Question 17 : Comment fonctionne la socialisation entre pairs ? Donnez des exemples
les moins valorisées (par exemple, les filières d’enseignement technologique et professionnel)
et/ou soumises à un moindre rendement (par exemple les études supérieures courtes). Ainsi,
l’école cache les inégalités derrière l’alibi de la réussite selon les mérites et les dons. Elle tend
même à justifier auprès des classes défavorisées leur destin d’absence de réussite par le discours
qu’elle tient en termes de dons, de mérite. Au contraire, selon Pierre Bourdieu, elle contribue
à la reproduction de l’ordre social, d’une part parce qu’elle constitue un instrument efficace de
sélection sociale sous couvert de sélection scolaire et, d’autre part, parce qu’elle contribue à
légitimer la domination en présentant comme normale et naturelle cette sélection sociale, tout
en présentant comme seule légitime la culture dominante.
R. Revol (dir.), Dictionnaire des sciences économiques et sociales, 2002.
rupture avec le réel : ils leur permettent de se projeter dans l’imaginaire, d’investir l’espace et le
social. Journaliste : Les jouets sexués seraient-ils un passage obligé du développement des enfants ?
S. Chaumier : On naturalise une différence qui est produite culturellement, qui est idéologique. Ce
sont les adultes qui créent ces attentes. Elles ne sont pas génétiques ! Le monde des jouets va au-delà
des inégalités des sexes. Jusqu’à la construction d’une société idéale fantasmée, où les femmes se-
raient toujours au service des hommes, confinées dans l’espace privé. En rien les jouets ne reflètent,
par exemple, l’investissement massif des femmes dans la sphère professionnelle.
Interview de Serge Chaumier, Le Monde, 16-17 décembre 2001.
Question 34 : Trouver des exemples de jeu que les catalogues associent aux filles ou aux garçons ?
Question 35 : Les jouets des enfants influencent-ils leur vie d’adulte ?
sont des hommes et 57 chances sur 100 s’ils sont des femmes.
Regards Croisés
67
1
Quelles relations entre le diplôme, l'emploi et le salaire ?
69
CHAPITRE 1. QUELLES RELATIONS ENTRE LE DIPLÔME, L’EMPLOI ET LE SALAIRE ?
Avant de commencer :
Il existe également des coûts indirects, constitués de quelques dépenses spécifiques liées aux
études : achat de livres, de polycopiés, de papeterie, parfois de matériels liés aux disciplines ensei-
gnées.
Par contre les dépenses de nourriture, de logement, d’internat, ou de transport, n’ont pas à être in-
tégrées dans le coût de la formation, dans la mesure où elles devraient de toute façon être supportées
si l’individu ne poursuivait pas ses études. De la même façon, les autres dépenses courantes (ha-
billement, dépenses culturelles, de loisir, sorties amicales, santé, abonnements téléphoniques et/ou
internet, assurances, impôts, cotisations à des associations,...) ne doivent pas être intégrées dans
les coûts indirects. Il en va évidemment de même pour les dépenses occasionnelles d’équipement
(téléphone, ordinateur, logiciel, équipement de loisir ou ménager).
Directes Indirectes
Droits d’inscription
Frais Bibliothèque
Assurance
Livres
Nourriture
Transport
Logement
Sport
Matériels liés à la
formation
Question 5 : Comparez les coûts de l’enseignement universitaire par rapport aux coûts de l’ensei-
gnement en école de commerce ?
Question 6 : Comment intègre-t-on une université ? une école de commerce ?
Question 7 : A quels types d’emplois l’école de commerce prépare-t-elle ?
Question 8 : En dehors des coûts (indirects et indirects) liés à la vie étudiante, quels sont les autres
coûts de l’éducation ?
Bac + 2 24 000
En Indonésie chaque année de scolarité primaire supplémentaire induit une augmentation d’envi-
ron 8 % des revenus. Cette estimation des rendements de l’éducation est très proches des résultats
obtenus aux États-Unis . En 1968, Taïwan a institué une loi obligeant tous les enfants à aller au
moins neuf ans à l’école. [. . . ] Cette loi a eu des effets positifs significatifs sur la scolarisation des
enfants, tant filles que garçons, ainsi que sur leurs perspectives professionnelles, particulièrement
pour les filles. Les bénéfices de l’école ne sont pas seulement financiers : le programme Taïwan a
également eu des effets sur la mortalité infantile. Au Malawi, les filles qui avaient continué d’aller
à l’école étaient également moins susceptibles de tomber enceintes. Il existe aujourd’hui un corpus
significatif d’études rigoureuses qui témoignent de l’ampleur des effets de l’éducation.
Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo, Repenser la pauvreté, 2012.
Question 13 : Faites une phrase de lecture avec la donnée entourée.
Question 14 : Quelle relation le graphique permet-il d’établir ? S’agit-il d’une relation de corréla-
tion ou de causalité ? Justifiez votre réponse.
Question 15 : L’éducation n’a-t-elle que des effets économiques pour un pays ? Justifiez votre ré-
ponse
E xer ci ce bilan : C om plétez le texte à tr ou s avec le
s term e
s suivant
s :
op p ortunité / qu alifi cati on / collectif / di plôm e / s anté / ca pital / État /
ex
p éri en ce / ca p abilité
s / ca pital hum ain / coût / pr odu ctivité / in divi du el /
L' a cqui siti on d'un . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... à li s su e d e la for-
m ati on initi ale d'un e p art et l. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. pr ofe
s-
si onn elle a cqui s e au cour s du p ar cour s pr ofe
s si onn el d' autr e p art
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C et inve
sti s-
et d e
s s omm e
s con s a cr é
s à s e form er ou en cor e celui in duit p ar le r en on-
cem ent à un s alair e, qu' on n omm e le coût d'. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .., m ai s
au s si d e
s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. : celui d e favori s er un e m eilleur e
n omm e le
s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . Il s' a git d e l en s emble d e
s op p or-
tunité
s d e vi e d e
s in divi du s ( a ccè
s au s avoir, à la s anté, à toute
s le
s fon cti on s
s oci ale
s. . . .).
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , il r e
pr é
s ente au s si un inve
sti s s em ent
d é
p en s e
s d' édu cati on, il au gm ente la pr odu ctivité d e la m a s s e s alari ale, ce qui e
st
Document 5 :
Question 16 : Calculez l’écart entre la part des enfants de cadres et celle enfants d’ouvriers ?
Question 17 : Faites une phrase de lecture incluant les deux données soulignées
Question 18 : Comment expliquer la réussite des enfants de cadres par rapport aux enfants d’ou-
vriers ?
Question 19 : Quel constat ce tableau permet-il de faire ?
E xer ci ce bilan : C om plétez le texte à tr ou s avec le
s term e
s suivant
s :
favori s é
s / qu alifi é
s / di plôm e
s / ori gin e s oci ale / d éfavori s é
s / cau s alité /
/ r éu s sir.
L e
s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. p erm ettent d' avoir un m eilleur s alair e,
un em ploi plu s stable et r éduit le ri s qu e d e s e r etr ouver au c h ôm a ge. Par con s é-
fili èr e
s le
s plu s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . A linver s e, le
s jeun e
s
i s su s d e
s mili eux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. y s ont surr e
pr é
s enté
s, alor s
m êm e qu'il
s s ont m oin s n ombr eux p armi le
s 18-23 an s. O n en d éduit un
cultur el différ ent s elon leur mili eu s oci al : celui d e
s mili eux favori-
s é
s e
st . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. d e celui tr an smi s à l école, ce qui
A linver s e d e celui d e
s mili eux d éfavori s é
s, qui n e p os s èd ent p a s le
s
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et le
s fa çon s d' êtr e atten du e
s p ar l école. L e
s en-
fant
s i s su s d e ce
s mili eux s ont d on c m oin s bi en pr é
p ar é
s à . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . s co -
lair em ent. D e plu s, le fait d' avoir fait s oi-m êm e d e
s étu d e
s p erm et un e conn ai s s an ce
du m on d e d e l en s ei gn em ent su p éri eur utile aux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
d' ori entati on tout au lon g du p ar cour s s colair e et univer sitair e. Or, le
s ca dr e
s
m ée
s, elle
s p euvent d on c gui d er au mi eux leur s enfant
s, et favori s er leur
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..., et leur m an qu e d e famili arité avec l en-
le
s ambiti on s s colair e
s d e leur s enfant
s. Il exi ste d on c un e r elati on d e
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . entr e le
s in égalité
s s oci ale
s et s colair e
s, le
s qu elle
s
p ar ent
s à fair e d e
s étu d e
s, car ceux- ci leur tr an sm ettent le
s conn ai s s an ce
s atten
- du e
s et le
s ori entent d e m ani èr e plu s effi ca ce ; il
s vont d on c obtenir d e h aut
s
di plôm e
s et d evenir ca dr e
s à leur tour ; p ar la suite, il
s fer ont la m êm e c
h os e
A Le niveau de formation
Document 7 : Salaires mensuels nets déclarés en fonction du diplôme (salaire médian
à temps plein, en euros)
D’après une étude du cabinet McKinsey, d’ici 2030, 60 % des métiers pourraient être concernés
par l’automatisation. Le déploiement de l’IA dans l’économie engendre d’ores et déjà des besoins en
spécialistes de l’informatique et des mathématiques. « Nos métiers sont de plus en plus impactés par
la digitalisation et l’intelligence artificielle, dans les domaines de la robotique, de la maintenance, de
l’architecture industrielle ou de l’automatisation », analyse Mikaël Butterbach, responsable emploi,
formation et gestion des compétences d’Airbus. En 2018, l’avionneur prévoit le recrutement de 250
personnes dans les métiers du digital, parmi eux, des profils bac +5 qui occuperont des postes
d’ingénieurs en intelligence artificielle ou d’experts en machine learning.
Question 25 : Dans ce contexte quel va être, selon vous, l’impact sur le fait d’avoir ou non un
diplôme ?
Question 29 : Dans quels types d’entreprises les salaires sont-ils les plus élevés ? Les moins éle-
vés ?
Question 30 : Comment peut-on expliquer ces différences salariales selon les secteurs et les
tailles d’entreprise ?
Pourquoi y a-t-il des inégalités de salaires entre les hommes et les femmes ?
Pourquoi y a-t-il des inégalités de salaires entre les hommes et les femmes ?
En France, en moyenne, les femmes ont des revenus salariaux inférieurs de 24 % à ceux des
hommes. Chez les cadres supérieurs par exemple, un homme gagne 25 % de plus qu’une femme.
Et cette inégalité se retrouve dans tous les types d’emplois ! Comment l’expliquer ?
LE TEMPS PARTIEL
Premièrement, davantage occupées par les tâches domestiques, les femmes travaillent plus
souvent à temps partiel, donc moins longtemps que les hommes. Elles font aussi moins d’heures
supplémentaires, mieux payées que les heures normales.
V otr e r é
p on s e d evr a in clur e le
s term es
suivant
s : di plôm e / s alair e / pr odu c-
qu e d e
s d onn ée
s c
hiffr ée
s i s su e
s d e
s d ocum ent
s vu s.
a) O n p eut êtr e di plôm é du su p éri eur et conn aîtr e le c h ôm a ge.
b) L e di plôm e r éduit le ri s qu e d e conn aîtr e un e situ ati on d e c h ôm a ge.
d) O n calcule le taux d e c h ôm a ge en divi s ant le n ombr e d e c h ôm eur s p ar la
p opulati on totale et en multi pli ant p ar 100.
s e r éduir e d e
pui s 30 an s.
ri s qu e d e c h ôm a ge et p erm et d' obtenir un e m eilleur e r émun ér ati on .
Science Politique
85
1
Comment s'organise la vie politique ?
87
CHAPITRE 1. COMMENT S’ORGANISE LA VIE POLITIQUE ?
Question 1 : Quels sont les points communs et les différences entre ses trois photos ?
Question 2 : Donnez des exemples d’autres formes de pouvoir.
Question 3 : Comment pourrait-on définir le pouvoir ?
Le pouvoir c’est obtenir de quelqu’un une action qu’il n’aurait pas effectuée dans d’autres
conditions. Le pouvoir n’est pas quelque chose que l’on possède en soi (ce n’est pas un état) mais
qui dépend d’une situation. Il suppose une asymétrie de ressources (intellectuelles, économiques,
légale, physiques ...) à un moment donné.
Qui peut exercer son Sur qui ? Où ? D’où peut venir son
pouvoir ? pouvoir ?
Un père de famille
Un grand frère
Un cadre
Depuis 1958 nous sommes sous le régime de 5ème République. La constitution défi-
nit et organise le mode de fonctionnement des institutions Françaises. Le principe de
la hiérarchie des normes en droit Français implique que chaque niveau de prise de
décisions doit se faire en respectant le niveau supérieur, selon le schéma suivant a :
Gouvernement ou de la perte de confiance dans l’une des chambres, un pouvoir de dissolution est
reconnu au chef de l’État ou au chef de Gouvernement. Le renversement du Gouvernement ou la
dissolution apparaissent ainsi comme deux mécanismes de régulation permettant de surmonter les
tensions qui peuvent survenir entre le Gouvernement et sa majorité. La dissolution présente, en
outre, l’intérêt de solliciter l’arbitrage des électeurs.
Cette théorie a fortement inspiré les rédacteurs de la Constitution américaine, qui ont institué
en 1787 un régime présidentiel organisé selon une séparation stricte des trois pouvoirs, tempérée
par l’existence de moyens de contrôle et d’action réciproques conçus conformément à la doctrine
des "checks and balances" (que l’on peut traduire par l’existence de procédures de contrôles et
de contrepoids).
Afin d’éviter que chacun des pouvoirs n’abuse de ses prérogatives, les constituants américains
ont ainsi prévu un strict partage des compétences entre organes fédéraux et États fédérés. Ils
ont également réparti le pouvoir législatif entre deux assemblées, donné au Président un droit
de veto sur les textes législatifs, et reconnu parallèlement au Sénat la faculté de s’opposer
aux nominations relevant du Président ou encore aux traités internationaux négociés par
l’administration.
De la séparation stricte à la collaboration des pouvoirs
Toutefois, cette théorie n’a pas toujours été strictement mise en œuvre par les différents régimes
démocratiques. En effet, une séparation trop stricte des pouvoirs peut aboutir à la paralysie des
institutions : tel fut le cas en France sous le Directoire (1795-1799) et sous la IIe République
(1848-1851), où le conflit entre l’exécutif et le législatif s’est à chaque fois soldé par un coup
d’État.
Aussi de nombreux régimes préfèrent-ils le principe de la collaboration des différents pouvoirs à
celui de leur stricte séparation : la distinction entre le législatif, l’exécutif et le judiciaire demeure,
mais ces pouvoirs disposent de moyens d’action les uns à l’égard des autres. La faculté pour
le chef de l’État de dissoudre l’une des chambres composant le Parlement, la possibilité pour
le pouvoir législatif de renverser le Gouvernement, la soumission des magistrats du parquet à
l’autorité hiérarchique du Gouvernement en sont autant d’exemples.
La conception française de la séparation des pouvoirs
En outre, la théorie de la séparation des pouvoirs a pris, en France, une signification particulière,
que le Conseil constitutionnel a qualifiée, dans une décision du 23 janvier 1987, de "conception
française de la séparation des pouvoirs". Celle-ci se distingue de la théorie classique, puisqu’elle
trouve son origine dans les lois des 16 et 24 août 1790 et le décret du 16 fructidor an III
(2 septembre 1795) qui interdisent aux tribunaux de l’ordre judiciaire de connaître des litiges
intéressant l’administration. Par ces textes, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif ont été
soustraits au contrôle des juridictions judiciaires, au motif que celles-ci ne disposaient pas d’une
légitimité suffisante pour juger des actes émanant d’autorités procédant du suffrage universel
et agissant au nom de l’intérêt général. L’institution d’une juridiction administrative à compter
de l’an VIII (1799) devait partiellement modifier cette situation : depuis cette date, les actes
de l’administration ont pu être contestés, mais devant une juridiction, distincte de l’autorité
judiciaire. Au sommet de l’ordre administratif se trouve le Conseil d’État, créé en 1799, qui outre
ses fonctions juridictionnelles exerce un rôle de conseil du Gouvernement.
La « conception française de la séparation des pouvoirs » est donc aujourd’hui associée à
l’existence d’une dualité de juridictions dans notre système institutionnel.
Quel pays ?
L’Assemblée peut-elle
renverser le Gouverne-
ment ?
Le Président peut-il
dissoudre l’Assem-
blée ?
– il peut engager sa responsabilité sur un texte de loi quel qu’il soit (article 49.3). Si aucune
motion de censure n’est votée (ce qui aurait pour conséquence la démission du gouvernement et la
dissolution de l’assemblée nationale) dans les 24heures le texte est adopté.
Question 19 : Comment les citoyens se font-ils entendre ?
Question 20 : Qui est à l’initiative de cette loi, nommée projet de loi ?
Question 21 : Pourquoi la loi est-elle discutée en commission mixte paritaire ?
Question 22 : Quel est le rôle du conseil constitutionnel ?
E xer ci ce bilan : C om plétez le texte à tr ou s à l ai d e d e
s term e
s suivant
s :
tribun aux / contr e / p ouvoir (x2) / exécutif / Gouvern em ent / r enver s er
/ p arta gée / contr ainte / ju di ci air e / d ém ocr ati qu e / di s s ou dr e / légi slatif /
Si le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . d é
si gn e la ca p a cité d'un e p er s onn e d' obtenir
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un e s eule p er s onn e ou in stituti on, le ri s qu e d e s e r etr ouver d an s un r égim e
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Source utilisée : «Monsieur le président avez-vous vraiment gagné cette élection ? », La statistique
expliquée à mon chat (disponible sur youtube). Se présentent à l’élection présidentielle les
candidats suivants
https://www.youtube.com/watch?v=vfTJ4vmIsO4
Ci-dessous la répartition des votes (10 000 votants) dans notre démocratie :
* Lecture : 3273 électeurs ont voté en premier pour Albert, en deuxième pour Marine, en troisième
* Les choix 2, 3, 4 et 5 sont des préférences et ne sont pas nécessairement exprimés sur le bulletin,
par exemple dans un scrutin uninominal seul le premier choix est noté
A Le scrutin majoritaire
-Première possibilité : scrutin uninominal majoritaire à un tour
L’électeur doit choisir un candidat parmi plusieurs. On compte alors le nombre de voix obtenues
par chaque candidat. Celui qui recueille le plus de voix remporte les élections (on parle alors de
majorité relative).
Question 23 : Qui est élu parce qu’il a obtenu le plus de voix ?. . . ......................................
Question 24 : Combien d’électeurs n’ont pas voté pour ce candidat (pourtant élu) ? . . . ............
Autrement dit, sur l’ensemble des électeurs . . . . % n’ont pas voté pour ce candidat.
Si aucun candidat n’a été choisi par plus de 50% de la population (majorité absolue) au premier
tour, un second tour est organisé.
Question 25 : On sélectionne donc les deux premiers candidats récoltant le plus de votes. Ainsi au
second tour, devront se présenter : . . . .......................................
Question 26 : D’après les préférences des électeurs qui des deux candidats remportera l’élection ?
. . . ................................. Autrement dit, sur l’ensemble des suffrages exprimés . . . % sont en faveur
de . . . ................................. .
B Le scrutin proportionnel
Document 8 :Les scrutins proportionnels
Le mode de scrutin proportionnel est simple dans son principe ( les sièges sont attribués selon
le nombre de voix) mais complexe dans sa mise en œuvre. Il s’est développé avec le rôle des partis
politiques : il s’agit moins de voter pour un homme que pour un parti ou un pro- gramme. Plusieurs
méthodes existent pour répartir les voix. La méthode du quotient fixe le nombre de voix à obtenir
pour avoir un siège (quotient électoral). Le nombre de sièges attribués à chaque liste est ensuite
défi- ni en divisant le total des voix obtenu par chaque liste par le quotient électoral.
Question 29 : Expliquez comment fonctionne le ce type de scrutin ?
Avantages Inconvénients
Scrutin proportionnel
Qui élit- on et avec qu el m od e d e s crutin p our c
h a cun e d e ce
s électi on s ?
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-D é
p artem entale
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-L égi slative
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